Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 05:28
Etat d'urgence reconduit et aggravé par Macron : les libertés en danger (expression du PCF - L'Humanité, 14 janvier 2017)
Partager cet article
Repost0
14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 13:02

Communiqué des candidats aux élections législatives Eric GUELLEC et Jean-Paul CAM (2ème et 3ème circonscription du Finistère)

Nous remercions les électrices et les électeurs des 2ème et 3ème circonscription du Finistère (Brest Ville et Brest Rural) qui dimanche ont utilisé notre bulletin de vote pour exprimer leur souhait d’une politique nouvelle de progrès social, écologique et démocratique.

La Présidentialisation à outrance de la vie politique française vient d’étouffer le débat des élections législatives.

La Gauche est dans une situation difficile.

Sans la division des forces progressistes, celles-ci auraient été en mesure de qualifier un plus grand nombre de candidats au 2ème tour et de faire élire de nombreux députés de Gauche.

Concernant le second tour, la situation est claire localement.

Sur la 2ème circonscription Brest Ville, ayant largement contribué à la campagne présidentielle en faveur de Jean-Luc Mélenchon et de son programme, avec lequel nous partageons l’essentiel, nous appelons tout naturellement au vote pour le candidat de la France Insoumise, Pierre-Yves Cadalen. Cela sera un acte efficace pour faire face au rouleau compresseur libéral et pour agir en faveur d’autres choix sociaux, environnementaux, démocratiques.

Sur la 3ème circonscription Brest Rural, nous appelons à battre le candidat de la droite macroniste Didier Le Gac.

Le PCF continuera, comme il l’a toujours fait, à travailler au rassemblement des forces de Gauche dans l’intérêt des populations. Dès demain, il luttera contre les ordonnances du Gouvernement en lançant sa campagne « L’été, c’est pas fait pour casser le Code du travail ! ».

 

Eric GUELLEC, candidat PCF sur la 2ème circonscription du Finistère

Jean-Paul CAM, candidat PCF sur la 3ème circonscription du Finistère

Communiqué des candidats aux législatives PCF-Front de Gauche à Brest, Eric Guellec et Jean-Paul Cam: un appel clair à voter au second tour Pierre-Yves Cadalen (France Insoumise)
Partager cet article
Repost0
14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 12:42

Communiqué de Jacques Rannou et Christine Belleguic

Nous saluons chaleureusement les électrices et les électeurs qui en nous réservant leurs suffrages on tenu à marquer leur engagement et leur détermination à soutenir et promouvoir une politique véritablement novatrice.

Face au danger qui s'annonçait le Parti communiste n'a eu de cesse depuis plusieurs mois d'appeler, sans être entendu, à l'union des forces progressistes.

La division coûtera cher au pays et notamment au salariés, aux retraités, au chômeurs, aux précaires. François Hollande, Manuel Valls et le Part socialiste portent une lourde responsabilité dans cette situation.

Du CICE, à la déchéance de nationalité, en passant par le pacte de responsabilité ou la loi travail tout a été fait qui tournait le dos aux espoirs nés de la défaite de Sarkozy.

En adossant obstinément toutes les politiques publiques au seul profit des classes dominantes et des actionnaires, ils ont profondément déstabilisé le peuple de gauche, provoqué dégoût et colère.

Dans bien des domaines, la politique annoncée par Emmanuel Macron est dans l'exacte continuité avec celle conduite par les gouvernements depuis 2012.

Nous sommes, comme nos électrices et nos électeurs, des femmes et des hommes de conviction.

Entre deux maux, nous ne choisirons pas le moindre.

La gauche est à reconstruire. Les communistes des pays de Concarneau et Quimperlé prendront dans les semaines qui viennent les initiatives utiles à l'ouverture d'un espace de dialogue et de rencontre des forces de progrès

Le 14 juin 2017.

Communiqué de Jacques Rannou et Christine Belleguic (PCF-Front de Gauche) d''entre-deux tours des législatives sur la 8e circonscription du Finistère
Partager cet article
Repost0
14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 12:27
Partager cet article
Repost0
14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 12:13
Emmanuel Macron en marche vers l’état d’urgence permanent et la suspicion généralisée

mercredi 14 juin 2017

Communiqué du groupe CRC au sénat

Le gouvernement d’Edouard Philippe a transmis au Conseil d’Etat son avant- projet de loi « renforçant la lutte contre le terrorisme et la sécurité intérieure ». A l’aune du sixième renouvellement de la prorogation de l’état d’urgence, ce projet de loi pernicieux propose d’en « sortir » en intégrant directement ses dispositions d’exception dans notre droit commun, alors même que leur caractère disproportionné et attentatoire aux libertés publiques n’a cessé d’être démontré par de nombreux syndicats, associations, organismes de défense des droits de l’homme, et autres professionnels du droit.

Assignations à résidence, perquisitions administratives, fermetures de lieux de culte, contrôles d’identité et fouilles de véhicules, placement sous bracelet électronique de toute personne suspecte ... toutes ces mesures viennent éclabousser libertés publiques et séparation des pouvoirs, en passant sous le contrôle des préfets et du ministère de l’Intérieur. L’autorité judiciaire, quant à elle, est « confinée à un rôle d’alibi et de bras armé de l’exécutif » comme le dénonce le Syndicat de la magistrature.

Un glissement dangereux sera entériné avec ce projet de loi : les stratégies de maintien de l’ordre viennent rogner nos droits fondamentaux dans l’objectif de prévenir des risques potentiels. La justice par la preuve objective est peu à peu bafouée, laissant place à une justice du soupçon.

Alors qu’outre-Manche, Theresa May s’enferre elle aussi dans une logique sécuritaire plus que préoccupante, suite aux terribles attentats de Manchester et de Londres, considérant les droits de l’homme comme des obstacles à la lutte contre le terrorisme ; les sénatrices et sénateurs du groupe communiste, républicain et citoyen appellent l’exécutif de notre pays à se ressaisir.

Ces logiques servent précisément celles qu’elles prétendent combattre : l’asservissement par la peur que les terroristes veulent instiller en chacun de nous en s’attaquant aux droits fondamentaux, piliers de nos démocraties.
Dans l’hémicycle, nous nous opposerons le mois prochain à ce projet de loi démagogique et dangereux, tout en remettant l’accent sur l’urgence sociale qu’il y a à combattre la casse du code du travail que le gouvernement parachèvera en parallèle par ordonnances.

Site du groupe CRC

Emmanuel Macron en marche vers l’état d’urgence permanent et la suspicion généralisée (groupe communiste et républicain au Sénat)
Partager cet article
Repost0
14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 09:26
Résultats des élections législatives dans la circonscription de Morlaix: déclaration d'Ismaël Dupont (12 juin 2017)

Mesdames, messieurs,

Je tiens à remercier chaleureusement les 1254 électeurs de la 4ème circonscription qui ont fait le choix de voter pour moi et Muriel Grimardias.

Je veux remercier tous les membres de notre comité de soutien qui ont appelé à voter pour nous et nous ont fait confiance, et tous les militants et sympathisants qui ont fait campagne pour notre liste « L'humain au cœur » pendant des semaines, avec beaucoup de générosité et d'engagement.

Cela a été beaucoup de temps passé à travailler sans compter pour le service de nos idées et de la population pour nous tous.

Nous avons fait ce que nous estimons être notre devoir et notre responsabilité, nous avons cherché à servir nos idéaux et nos valeurs, et quelque soit l'arithmétique de ce premier tour, la vox populi n'étant pas la vox Dei, et le peuple voulant toujours son bien mais ne le voyant pas toujours, pour citer Jean-Jacques Rousseau, nous sortons la tête haute de ces élections législatives, avec la ferme intention de continuer à servir les intérêts de la population.

Nous avons mené une vraie campagne, avec plus de 50 000 tracts distribués depuis avril, une dizaine de réunions publiques qui ont réuni des centaines de personnes, des collages nombreux, un travail pour avoir des propositions et un discours qui ne soient pas simplement une reprise de documents nationaux et qui s'appuient aussi bien sur nos analyses et constats locaux, sur notre travail et nos retours du terrain.

Le résultat de ces élections législatives est très décevant pour nous et très mauvais pour toute la gauche qui partait divisée même si certains tirent mieux leur épingle du jeu que d'autres, avec notamment un bon résultat pour France Insoumise qui témoigne aussi d'une volonté de construire une autre gauche que celle qui a été au pouvoir ces cinq dernières années, et de rompre avec l'austérité et le libéralisme.

Notre résultat ne récompense ni notre engagement constant et de longue durée sur le terrain, ni notre implication quotidienne au service de la population en dehors des contextes électoraux, ni le sérieux de mon travail en tant qu'élu, ni nos efforts de rassemblement.

Le temps d'une analyse nécessaire et approfondie des causes de cet échec viendra vite.  

Un premier niveau d'explication est le fait que, comme nous le redoutions, les élections législatives, situées un mois après les élections présidentielles, en ont poursuivi et amplifié les dynamiques, donnant une très forte majorité aux candidats de Macron, même quand ils n'avaient pas d'expérience et d'état de service véritables pour la population jusqu'ici, et donnant une prime dans notre espace politique au nouveau mouvement France Insoumise, dans le sillage du très bon score de Jean-Luc Mélenchon, pour qui nous avons fait campagne, avant d'être très déçus et victimes de son refus d'envisager une large alliance respectueuse de la diversité des forces porteuses d'une rupture avec le libéralisme économique, l'austérité et porteuses de progrès social et démocratique.

Sur le plan national, une union PCF-Front de Gauche-France Insoumise, et avec d'autres (hamonistes, écologistes de gauche) dans les circonscriptions auraient permis de gagner beaucoup plus de sièges de députés, et d'être présents au second tour dans beaucoup plus de circonscriptions. Le PCF s'est beaucoup engagé pour y parvenir, sans résultat probant, mais c'était la voie la plus efficace politiquement pour reconstruire une gauche forte avec un nouveau cap d'émancipation, et pour résister à la politique très dangereuse de Macron.

N'y être pas parvenu est un grand gâchis !

Malgré tout, nous trouvons un vrai encouragement à porter une voix de gauche exigeante et à continuer à nous battre dans la proximité, l'écoute et la tolérance, au service des citoyens dans les multiples témoignages de sympathie, d'estime, et de reconnaissance que nous avons reçu ces dernières semaines et jusqu'à hier, venus parfois de citoyens et d'élus qui sont loin de partager toutes nos idées mais qui en reconnaissent la sincérité et la cohérence.

Les voix que nous avons obtenues ont été particulièrement précieuses et conquises de haute lutte dans un contexte de forte abstention, de division à gauche, et de dynamique favorable à En Marche et à France Insoumise.

Elles émanent aussi d'électeurs qui ne votent pas communiste de manière habituelle mais qui ont été convaincus par notre travail, par notre discours et nos pratiques républicaines, soucieuses de rassemblement à gauche, de non banalisation du danger de l'extrême-droite et d'éthique en politique.

Au delà de l'aspect quantitatif, nous sommes aussi sensibles à la qualité des soutiens qui ont été exprimés en vis-à-vis ces derniers jours.

La possibilité de pouvoir débattre et exprimer nos positionnements et notre logique politique à la télévision régionale, qui nous a été refusé par France 2 et France 3 malgré le fait que j'étais arrivé en 3e position en 2012, aurait peut-être pu aussi nous permettre de convaincre davantage d'électeurs.

Mais de manière générale, la tendance lourde était loin d'être favorable au Parti Communiste, qui avait fait le choix de soutenir Mélenchon aux présidentielles et de ne pas présenter de candidat aux présidentielles issu de ses rangs, et il n'y a que dans les circonscriptions où nous avons une implantation ancienne, de nombreux élus et des députés sortants que nous faisons des bons scores et atteignons le second tour.

Nous avons beaucoup de travail sur la planche pour réfléchir à notre rôle prochain dans la vie politique, la recomposition de la gauche, mais l'urgence, et c'est notre marque de fabrique, reste la réponse aux besoins de la population et la construction d'un front populaire de résistance à la politique de régression sociale d'Emmanuel Macron et de ses soutiens de droite et du centre.

Nous serons engagés dans les mois à venir dans le travail pour remettre la gauche debout et la rassembler pour reconstruire une perspective politique derrière et pour les luttes de résistance.

Aujourd'hui, et plus que jamais, notre boussole c'est une société d'égalité, de partage et de fraternité, l'union des forces populaires pour imposer l'intérêt général et la lutte contre les inégalités et l'injustice face aux forces de l'argent.

Fraternellement,

ISMAEL DUPONT

Morlaix, le 12 juin 2017

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 08:11
Législatives dans le Nord. Fabien Roussel surmonte les divisions de la gauche
LUDOVIC FINEZ
MARDI, 13 JUIN, 2017
L'HUMANITÉ
Après quinze semaines de campagne, Fabien Roussel, affrontera le FN au second tour. Julien Jaulin/Hanslucas
Après quinze semaines de campagne, Fabien Roussel, affrontera le FN au second tour. Julien Jaulin/Hanslucas
 

Dans la 20e circonscription du Nord, Fabien Roussel (PCF) aborde le second tour en tête, face au FN, pour succéder au député sortant Alain Bocquet.

Saint-Amand-les-Eaux (Nord), correspondance

«On est en tête ! » Dimanche soir, au local de campagne de Fabien Roussel, à Saint-Amand-les-Eaux, le soulagement est manifeste quand tombent les derniers chiffres de la 20e circonscription du Nord. Avec un score de 23,6 %, Fabien Roussel, secrétaire départemental du PCF et conseiller municipal à Saint-Amand, affrontera au second tour le candidat du FN, Ludovic de Danne (22,6 %), « conseiller international » de Marine Le Pen, totalement inconnu localement. L’écart est d’un peu plus de 300 voix sur presque 32 700 suffrages exprimés, avec une abstention record de 59 %. Le candidat de la République en marche, Daniel Zielinski (20,2 %), arrive troisième. « On a repris la tête face au FN dans un certain nombre de communes. C’est un résultat fort encourageant, car on était face à la division et à la dispersion, et on a surmonté les obstacles », se félicite Alain Bocquet, candidat suppléant, élu à l’Assemblée nationale sans discontinuer depuis 1978, qui passe désormais le flambeau (1). Si le PS avait renoncé à présenter un candidat, la circonscription comptait deux autres candidats importants à gauche : Éric Renaud (9,6 %), premier adjoint d’Alain Bocquet à la mairie de Saint-Amand et conseiller départemental, et David Richer (9,3 %) pour la France insoumise. « Cette division a fortement émietté la gauche, ce qui est regrettable », confie Fabien Roussel. Mais il retient surtout « la campagne de contact avec les gens pendant quinze semaines, au porte-à-porte, dans des réunions publiques, sur les marchés », ainsi que « la forte mobilisation des maires de la circonscription », dont 7 ont appelé à voter pour lui. Et il en est un qui a particulièrement le sourire, celui de Raismes, commune où Fabien Roussel devance de plus de 400 voix le candidat FN. Le maire, Aymeric Robin, y voit « une reconnaissance de tout le travail mené par Alain Bocquet pendant quarante ans comme député : ses combats pour l’emploi, pour l’industrie ferroviaire, la réhabilitation des cités minières… » « Mais, demain, il faut être au rendez-vous de cette main tendue », conclut-il.

« Une volonté de combat pour défendre l’ouvrier et le salariés »

Fabien Roussel passe d’un groupe à l’autre, sous les félicitations et les encouragements : « Il ne faut rien lâcher ! » ; « Le porte-à-porte et le comité de soutien, ça paye ! » Parmi les militants, Franc de Nève savoure l’instant : « On parle beaucoup de République exemplaire, je trouve que Fabien a créé les bases d’une circonscription exemplaire. » Face à une « majorité faite de bric et de broc », qui se dessine pour Emmanuel Macron, Franc de Nève insiste sur l’indispensable « volonté de combat pour défendre l’ouvrier et le salarié ». « Ici, on arrive devant le FN, c’est à la fois un immense soulagement et le signe qu’il y a de l’espoir », ajoute-t-il. « Mais le résultat n’est pas encore fait, prévient Fabien Roussel. Il nous reste une semaine pour réaliser le rassemblement le plus large possible, pour l’emploi, pour les services publics, pour nos communes, mais aussi pour que les valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité aient un sens dans notre vie de tous les jours. » Joint au téléphone, Éric Renaud appelle « sans ambiguïté à voter pour Fabien Roussel et Alain Bocquet », pour « mettre en échec le candidat du Front national et l’empêcher de représenter (la) circonscription à l’Assemblée nationale ». En attendant une réunion des militants FI de la circonscription, David Richer lance, « à titre personnel », le même appel.

(1) En 2012, Alain Bocquet avait obtenu 46,6 % des voix au premier tour et 66,3 % au second, face au FN.
Partager cet article
Repost0
14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 08:03
Une réforme de tarification alarmante pour les EHPAD (13 juin 2017)
Une réforme de tarification alarmante pour les EHPAD

Le site logement-seniors alerte sur la réforme de tarification pour les EHPAD

En janvier 2017, les maisons de retraite appliquaient un nouveau mode de tarification. Plus transparents, ces tarifs visaient également à rendre les EHPAD autonomes et innovants. Pourtant, c’est un bilan assez amer que dresse la FHF seulement 6 mois après l’application de cette loi, en annonçant des pertes de 200 millions d’euros à venir.

La réforme de la loi ASV : rappel

La réforme du 23 décembre 2016 a été mise en place dans le cadre de la loi ASV. Dès janvier 2017, les EHPAD ont commencé à appliquer les nouveaux calculs tarifaires. S’ils étaient anciennement estimés une fois leur plan de dépenses présenté, ils peuvent maintenant obtenir des allocations basées sur grille tarifaire nationale avant d’effectuer leurs dépenses. Les résidents ont, de leur côté, vu une fusion des différents tarifs, laissant place à des tarifs globaux.

Une réforme de tarification lourde de conséquences

En fait, la fusion des tarifs ne permet plus d’adapter au cas par cas les allocations autorisées à chaque EHPAD. Ils se voient donc attribuer le même montant d’aide en fonction de leur zone. Pourtant, les établissements ont des besoins différents les uns des autres. Certains EHPAD se retrouvent donc avec des moyens financiers peu adaptés à leur besoin. Pour résoudre le problème, certains sont contraints de baisser leurs dépenses et donc de réduire le personnel et de proposer des services de moindre qualité. Les premiers à en pâtir sont les résidents. Ainsi, les structures les plus touchées par cette réforme sont les EHPAD publics, qui accueillent bien souvent les personnes âgées les plus démunies et les moins autonomes, qui nécessitent une prise en charge financière conséquente.

Un appel à l’aide des directeurs

Telle une bouteille à la mer, l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) a lancé un appel afin de remédier à cette situation préoccupante. Ils sollicitent notamment la FHF, qui aurait annoncé une baisse annuelle de 200 millions d’euros sur les dotations des EHPAD et réclame aujourd’hui un moratoire sur le décret. Dans un contexte où l’offre d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes devient préoccupante, cette réforme va-t-elle empirer la situation ?

Les budgets des EHPAD publics amputés de 200 millions d'euros par Hollande et son gouvernement (L'Humanité, 7 juin 2017)

Partager cet article
Repost0
14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 08:01

IPSOS

Qui sont les abstentionnistes? 

mardi 13 juin 2017

Plus de la moitié des électeurs (51,2%) ne se sont pas déplacés pour ce premier tour des élections législatives. Le record d’abstention de 2012 (42,8%) est largement battu, de plus de huit points.

L’IFOP dresse un profil des abstentionnistes.

Les raisons invoquées des abstentionnistes :

 déception par rapport aux hommes politiques : 30 % 
 sentiment que d’aller voter ne changera rien : 18 % 
 aucun programme n’est convaincant : 16 % 
 pas d’intérêt pour la politique : 9 % 
 En Marche est assurée de gagner mon vote ne changera rien : 9 % 
 pas disponible le jour du vote : 18 %

QUI SONT LES ABSTENTIONNISTES

 Ils sont 64 % chez les moins de 35 ans 
 35 % chez les plus de 60 ans

 employés : 61 % 
 ouvriers : 66 % 
 cadres : 45 %

 non bacheliers : 54 % 
 Bac +3 et plus : 44 %

 Niveau de revenu inférieur à 1250 € : 59 % 
 plus de 3000 € : 42 %

 Electeurs de J-L. Mélenchon au 1er tour de la Présidentielle : 53 % 
 Electeurs de Marine Le Pen : : 57 % 
 Electeurs de Benoît Hamon : 43 % 
 Electeurs d’Emmanuel Macron : 38 % 
 Electeurs de François Fillon : 38 %

La moindre mobilisation des catégories populaires a contracté l’électorat de la France Insoumise (11,0%), qui ne retrouve pas le score qu’avait obtenu Jean-Luc Mélenchon à la Présidentielle (19,6%).

La France Insoumise a notamment perdu du terrain chez les 18-24 ans (18%, contre 30% pour Jean-Luc Mélenchon dans cette catégorie au premier tour de la Présidentielle, -12 points), chez les employés (14%, -8 points), les ouvriers (11%, -13), les chômeurs (18%, -13), les bas-revenus (13%, -13).

Le phénomène concerne aussi le FN (14%), en baisse par rapport au score de Marine Le Pen le 23 avril (21,3%). Le FN a été le premier choix des ouvriers (29%) et au sein des foyers disposant de moins de 1250€ mensuels (25%), mais il est devancé par LREM dans toutes les autres catégories d’électeurs.

Dans un autre article et selon un sondage, l’IPSOS note que pour ceux qui ont voté, le Président de la République bénéficie d’un état de grâce.

58% des Français sont satisfaits de son action depuis qu’il a été élu, 
58% sont satisfaits du choix d’Edouard Philippe comme Premier ministre, 
56% sont satisfaits de la composition du gouvernement.
Emmanuel Macron fait l’unanimité dans son propre camp (97% de satisfaction dans l’électorat LREM / MoDem), 
Il séduit aussi la majorité de l’électorat PS/PRG/DVG (66%), EELV (65%) et LR/UDI/DVD. A ce stade l’insatisfaction n’est majoritaire qu’au sein de l’électorat FI (68%) et FN (80%).

Voir l’article sociologie de l’électorat

Rapport complet

Premier tour : comprendre le vote des français

Partager cet article
Repost0
14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 07:53

Au vu du premier tour des législatives, rien n'indique que Mélenchon serait majoritaire au sein du Front de gauche à l'Assemblée. Il pourrait devoir lâcher la présidence d'un éventuel groupe commun avec les communistes, et faire des compromis avec ses futurs partenaires...

Ce serait un retour de balancier inespéré pour les communistes. Si Jean-Luc Mélenchon peut rêver, au vu des résultats du premier tour des élections législatives, à la création d'un groupe pour ses forces à l'Assemblée nationale, il risque fort de se trouver dépendant du bon vouloir de ses meilleurs ennemis du Parti communiste (PCF). Ceux-ci seront en effet non seulement incontournables pour créer un groupe - il faut la signature de quinze membres - mais ils seront même peut-être... plus nombreux que les troupes de la France insoumise ! De quoi calmer l'ex-candidat à la présidentielle, qui a récemment comparé le PCF à "la mort" et au "néant".

Dans le détail, sur les quinze meilleurs scores réalisés par l'ex-Front de gauche, onze sont le fait de candidats du Parti communiste, contre seulement deux à la France insoumise (FI) : Jean-Luc Mélenchon et Muriel Ressiguier (Hérault). Clémentine Autain, adhérente du groupuscule Ensemble, ainsi que l'électron libre François Ruffin, soutenu à la fois par FI et par le PCF, complètent le tableau.

 

*Stéphane Peu et Yasmine Boudjenah se sont rattachés financièrement à la France insoumise, ce qui était une condition sine qua non pour que Jean-Luc Mélenchon les soutienne. Ils restent toutefois membres à part entière du Parti communiste. Clémentine Autain s'est également rattachée à FI en préfecture.

Certes, il y a peu de chances pour que la totalité de ces quinze candidats les mieux placés l'emportent. Certains sont largement distancés par En Marche dans leur circonscription et auront du mal à remonter, comme François Ruffin dans la Somme, les PCF Sébastien Jumel en Seine-Maritime, Jean-Paul Dufrègne dans l'Allier, Nicolas Sansu dans le Cher et Yasmine Boudjenah dans les Hauts-de-Seine ou encore Muriel Ressiguier (FI) dans l'Hérault. A contrario, sur la quatre-vingtaine de candidats de l'ex-Front de gauche qui ont réussi à se qualifier, d'autres pourraient gagner malgré un score moins important au premier tour et ce, grâce à des situations locales favorables (voir encadré).

Difficile donc, à ce stade, de prédire avec certitude le futur rapport de force entre PCF et FI. La France insoumise pourrait disposer de trois à dix sièges dans la prochaine Assemblée, tandis que le PCF devrait en compter entre quatre et huit. Avec le concours de Clémentine Autain et d'une poignée d'élus d'Outre-mer apparentés communistes - comme Huguette Bello (Réunion), Bruno Nestor Azérot (Martinique) et Jean-Pierre Nilor (Martinique) -, l'ex-Front de gauche

pourrait quoi qu'il en soit se reconstituer en tant que groupe parlementaire. Cela n'a rien d'accessoire : seul le groupe permet d'accéder à un temps de parole conséquent dans l'hémicycle, à quelques postes à responsabilité ainsi qu'à des collaborateurs de groupe payés sur les deniers de l'Assemblée.

Ils pourraient eux aussi l'emporter (hors quinze meilleurs scores)

France Insoumise : Alexis Corbière (Seine-Saint-Denis), Bastien Lachaud (Seine-Saint-Denis), Caroline Fiat (Meurthe-et-Moselle), Ugo Bernalicis (Nord), Michel Larive (Ariège), Mehdi Kemoune (Paris), Farida Amrani (Essonne), Mathilde Panot (Val-de-Marne)

PCF : Alain Bruneel (Nord), Elsa Faucillon (Hauts-de-Seine)

Mélenchon minoritaire dans son groupe ?

Mais la France insoumise ne devrait donc pas avoir la majorité absolue au sein de ce groupe et cela aussi, c'est tout sauf anecdotique… Première conséquence : Jean-Luc Mélenchon n'est pas sûr de pouvoir en revendiquer la tête. Un dirigeant communiste envisage ainsi déjà de faire payer au patron de FI son attitude "injuste", en ne l'élisant pas président de l'éventuel groupe créé. "Si le Front de gauche parvient à constituer un groupe, il faudra un président cordial et respectueux de la pluralité des opinions en son sein. Je vous laisse analyser si Jean-Luc Mélenchon correspond au profil", ironise-t-il. "Ça va se jouer au nombre. Le parti le plus important aura la présidence", avance un responsable communiste, qui pousse en faveur de l'actuel patron des députés du Front de gauche, André Chassaigne.

Mélenchon ne pourrait pas non plus imposer ses nominations ou ses collaborateurs, et encore moins une quelconque discipline de vote à ses camarades, comme il l'ambitionnait. Notre élu communiste en rigole : "Connaissant le caractère d'André, je suis curieux de voir comment Jean-Luc va lui imposer la discipline. La vérité, c'est que Chassaigne ne va pas se laisser impressionner !". Par ce renversement du rapport de forces, Jean-Luc Mélenchon pourrait finalement se retrouver dans la main des communistes, dont il s'était affranchi en se lançant sans leur avis dans la présidentielle. 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011