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18 septembre 2017 1 18 /09 /septembre /2017 19:43
En Bretagne le samedi 23 septembre 2017 comme partout en France, en marche pour la Paix

 EN BRETAGNE le SAMEDI 23 SEPTEMBRE 2017 COMME PARTOUT EN FRANCE
 

14H Moment artistique avec Kouliballets et debat que " l'Europe et la paix" (stop les guerre, stop la misère) avec des militants pour la paix d'Erlangen , ville jumelée avec Rennes et un représentant d'ATD quart Monde international,Mouvement de la paix lieu :. Maison des associations 
16H marche pour la paix-Rdv place Charles De Gaulle face à la maison des associations. Venez avec banderiolles, drapeaux pancartes POUR LA PAIX, musiques, fanfares
 

AUTRES MARCHES en BRETAGNE le 23 SEPTEMBRE

QUIMPER:Rendez-vous est donné à 11 Heures, au Pont Médard sur le Steir, pour se rendre au Jardin de la paix, rue des douves. Pique-nique. 

BREST : Départ de la marche : Square Kennedy à 11H30 . Marche symbolique pour la Paix aller/retour Square Kennedy vers Cours Dajo (distribution de tracts toute la journée dans la foire Saint Michel : rendez vous pour tous les bénévoles dès 9h30 Square Kennedy pour distribution et interpellation du public11H30 pour la marche)
LANNION: Marche pour la paix -départ à 11h place de la Mairie jusqu'à la sous préfecture de Lannion.

NANTES:Marche pour la Paix le samedi 23 septembre .Départ de la Marche à 11H rendez vous au monument des 50 otages

Les militants du Parti Communiste appellent les citoyens à se rassembler nombreux dans les marches pour la paix et répondront présents à ce rendez-vous international de la journée internationale de la Paix.   

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18 septembre 2017 1 18 /09 /septembre /2017 19:14
Philippe Marlière, Ismaël Dupont, Anne Sabourin, Jean-Michel Galano intervenait sur un débat stimulant sur la Grande-Bretagne après le Brexit

Philippe Marlière, Ismaël Dupont, Anne Sabourin, Jean-Michel Galano intervenait sur un débat stimulant sur la Grande-Bretagne après le Brexit

Samedi 16 septembre à l'Huma, espace Bretagne : la fédération du Finistère organisait avec le secteur Europe du PCF un débat stimulant sur la Grande-Bretagne après le Brexit
Samedi 16 septembre à l'Huma, espace Bretagne : la fédération du Finistère organisait avec le secteur Europe du PCF un débat stimulant sur la Grande-Bretagne après le Brexit
Samedi 16 septembre à l'Huma, espace Bretagne : la fédération du Finistère organisait avec le secteur Europe du PCF un débat stimulant sur la Grande-Bretagne après le Brexit

Un débat et des interventions de haute tenue sur la Grande-Bretagne du Brexit, les perspectives de réunification de l'Irlande, d'indépendance écossaise, les causes et la sociologie électorale du Brexit, le Labour de Corbyn, la construction d'un front d'alternative au libéralisme et à l'austérité pour une autre Europe, sociale et démocratique.

C'était samedi 16 septembre à la fête de l'Huma, sur ce bel espace Bretagne où se sont tenus trois débats très intéressants, où chacun a pu profiter de musiques et de danses bretonnes, de chansons à texte, avec l'universitaire et militant du Front de Gauche Philippe Marlière, l'agrégé de philosophie et amoureux de l'Irlande Jean-Michel Galano, la représentante du PCF au Parti de la Gauche Européenne, Anne Sabourin. Merci à tous les intervenants et participants. On poursuit notre travail de compréhension des enjeux de la politique outre-Manche et de solidarité avec les formes progressistes porteuses d'espoir là-bas, comme le Sinn Féin, dans les mois à venir.

Samedi 16 septembre à l'Huma, espace Bretagne : la fédération du Finistère organisait avec le secteur Europe du PCF un débat stimulant sur la Grande-Bretagne après le Brexit
Samedi 16 septembre à l'Huma, espace Bretagne : la fédération du Finistère organisait avec le secteur Europe du PCF un débat stimulant sur la Grande-Bretagne après le Brexit
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18 septembre 2017 1 18 /09 /septembre /2017 18:24

Proposition de loi du groupe communiste, républicain et citoyen du Sénat

Il est urgent de redonner vie à une police de proximité

lundi 18 septembre 2017[]

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC au Sénat ont déposé une proposition de loi visant à réhabiliter la police de proximité. (Enregistré à la Présidence du Sénat le 11 septembre 2017)

Leur communiqué  :

Depuis 2002, les policiers, soumis à la politique du chiffre, arborent un uniforme désincarné. Privés de la légitimité que confère une relation durable avec des habitants, et la source de renseignements qu’elle constitue, les policiers paraissent uniquement chargés d’interventions ponctuelles dans des conditions ainsi rendues plus dangereuses. Et chaque intervention fait courir le risque d’une montée de la violence.

Pourtant leur rôle est aussi d’être au plus près de la population, à la fois pour prévenir et lutter contre les crimes, les délits, ainsi que le terrorisme en récupérant les renseignements à la source, mais aussi pour répondre concrètement aux attentes et aux besoins de sécurité des populations.

Briser ce cercle vicieux appelle une démarche de longue haleine, excluant que chaque situation dramatique donne lieu à un revirement de doctrine et des annonces spectaculaires. Une politique de sécurité axée sur la police de proximité, sans être l’unique remède à des situations dont les causes sont multiples, est le seul moyen d’y parvenir.

A l’heure où le gouvernement fait des annonces sans ambition, notamment budgétaire, sur la « police de sécurité du quotidien » qu’il promet dès la fin 2017 (« débarrasser les policiers des tâches administratives », en faire des « policiers connectés »), les sénatrices et sénateurs communistes proposent une véritable réhabilitation de la police de proximité :

- D’abord en précisant les orientations permanentes de la politique de sécurité publique : « La police de proximité tend à assurer des relations de confiance entre la police et les habitants […] Elle repose sur la territorialisation de l’action et sur l’autonomie des agents, qui reçoivent à cet effet une formation spécifique. »

- Ensuite en proposant concrètement de revoir les missions de la police de proximité et de réfléchir à la réorganisation administrative de la police nationale, dans l’objectif de créer une direction générale de la police de proximité au ministère de l’intérieur.

Une police proche des gens, en contact permanent avec les populations et les différents acteurs associatifs et économiques, créerait les conditions du rétablissement de la confiance entre policiers et citoyens. C’est cela, agir pour une véritable politique de sécurité publique. Tel est l’objet de la proposition de loi déposée sur le bureau du Sénat cette semaine par les sénatrices et sénateurs du groupe CRC.

Eliane Assassi présidente du groupe communiste au Sénat

Eliane Assassi présidente du groupe communiste au Sénat

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17 septembre 2017 7 17 /09 /septembre /2017 06:44

Pour Clémentine Autain, il est temps de se rassembler pour donner corps à un mouvement social uni et puissant et d'inventer ensemble des alternatives à la politique ultra-libérale du gouvernement.

Présent à la Fête de l'Humanité, le fondateur du mouvement du 1er juillet invite toutes les forces de gauche à réinventer un modèle social non basé sur l'unique valeur travail.

Ce n'est pas forcément ce qui est le plus visible d'ici en Europe où l'on parle surtout des mésaventures de Trump, mais il est en train de se passer quelque chose à gauche aux Etats-Unis.

Rasha Mohamed, chercheuse sur le Yémen à Amnesty International fait un point sur la situation de ce pays après presque trois années de guerre meurtrière qui oppose la coalition arabe menée par l’Arabie Saoudite aux rebelles Houthis. Tandis que l’accès au pays est fermé aux médias et très difficiles aux ONG, les civils Yéménites, outre les bombardements incessants et les privations, subissent également la pire épidémie de choléra recensée depuis 50 ans. 

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17 septembre 2017 7 17 /09 /septembre /2017 06:42

A peine sorti de sa septième garde à vue,  le jeune agriculteur solidaire des migrants dans la vallée de la Roya est venu à la Fête de l'Humanité où il dénonce la politique inhumaine de la France à l'égard des exilés et l'acharnement dont les autorités font preuve à son égard. 

Soirée délinquants solidaires : Avec Cédric Hérrou, Laurent Caffier, Pierre-Alain Mannoni, poursuivis pour délits de solidarité...

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17 septembre 2017 7 17 /09 /septembre /2017 06:36

Présente comme chaque année à la Fête de l'Humanité, l'épouse du leader palestinien Marwan Barghouti, est une tête de pont de la défense des prisonniers politiques.

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17 septembre 2017 7 17 /09 /septembre /2017 06:35

Pour faire face aux immenses défis technologiques, démographiques ou environnementaux, l'époque appelle plus de coopération dans le travail, dans la recherche, plus de formation tout au long de la vie, plus de stabilité et de sécurité au travail, plus de démocratie dans l'entreprise et la cité. Tout le contraire de ce qu'ont choisi d'entreprendre les gouvernements qui se succèdent depuis des décennies.

Celui en place s'apprête à installer le dernier étage de la fusée libérale, celle-là même qui fut imposée à de nombreux pays sans produire aucun des résultats annoncés. Certes, on y licencie plus aisément et les salariés disposent de moins de droits. Pour autant, le plein-emploi et les salaires décents ne sont pas au rendez-vous, tout en étant tirés vers le bas par l'explosion des emplois précaires et du nombre de travailleurs, et surtout de travailleuses, pauvres.

Partout, les contre-réformes aboutissent au même désastre social et économique et au progrès des extrêmes droites. Frappés de cécité ou de mauvaise foi, le chef de l'État et les médias dominants continuent malgré tout d'expliquer qu'elles sont une magnifique réussite en Allemagne, en Italie ou en Espagne ! Pourtant, les partisans les plus obtus de ces ordonnances commencent à reconnaître qu'elles n'ont pas pour vocation première de créer de nouveaux emplois, encore moins de penser le travail humain au XXIe siècle. Alors de quoi sont-elles véritablement l'objectif et le nom ?

Le véritable dessein du pouvoir macroniste se cache ailleurs. Il a été exposé dans les différents pensums libéraux, bibles des gouvernements successifs. Il en est ainsi du rapport Attali, rédigé par un aréopage de patrons et d'économistes libéraux, affublé de la dénomination ronflante de « commission pour la libération de la croissance française ». Eh bien, nous y voilà. C'est bien à cette « libération de la croissance » que le gouvernement et le Medef comptent s'atteler, non pas en réorientant l'argent spéculatif et les scandaleux dividendes vers des investissements utiles, ni en valorisant les capacités humaines par un droit nouveau à la formation. Non ! Il s'agit de livrer toutes les clefs de l'économie au marché capitaliste, de mettre corps et âme l'ensemble des travailleurs et des citoyens au service d'un projet dont l'objectif est de donner au capital mondialisé et financiarisé un souffle nouveau.

Réussir la mobilisation du 12 septembre et toutes celles qui sont d'ores et déjà envisagées revêt dès lors une portée décisive. La question posée touche à une nouvelle définition du travail humain, de sa fonction, de son organisation et de ses finalités, à l'aune des profonds bouleversements technologiques, démographiques et écologiques. Le travail est aujourd'hui dominé par l'emprise du capitalisme et de ses crises sur l'ensemble de la planète et sur la production, miné par le court-termisme de la rentabilité financière, au détriment de l'intérêt général humain et du respect de la planète. Cette domination n'a rien de fatal. Tout peut même s'éclairer si les mobilisations et le rassemblement prennent de l'ampleur.

Tous ces enjeux de nature civilisationnelle seront au coeur de multiples débats à la Fête de l'Humanité, quatre jours après la première action syndicale. Ceci ne fait que renforcer la nécessité d'en faire le grand rassemblement populaire de la pensée, de l'action et de la culture en proposant à ses proches d'y participer.

Elle sera le lieu où le sens profond de cette nouvelle offensive libérale sera mis à nu et en perspective. Elle permettra, grâce à l'éclairage de multiples confrontations pluralistes, de comprendre, de découvrir et partager arguments et analyses pour travailler les convergences indispensables avec la jeunesse, le monde de la création, les retraités. C'est une contre-offensive unitaire, populaire de fond, politique, sociale et culturelle que réclame l'avalanche libérale en cours pour dégager une « contre-cohérence » pour le progrès humain et écologique et l'efficacité économique.

La politique gouvernementale a sa cohérence. Elle tente, fondamentalement, de redéfinir la puissance publique, non plus comme un contrepoids nécessaire face à la domination des détenteurs de capitaux et des moyens de production, mais comme l'organisateur d'un féroce marché concurrentiel, source de plus-value pour la rente.

Placer l'entreprise au coeur des négociations revient à renoncer au rôle protecteur de la loi et à retirer aux parlementaires leur pouvoir législatif au bénéfice du contrat, pour mieux mettre les salariés sous pression des marchés et encourager le dumping social. Plafonner les indemnités pour licenciement abusif exonère le patronat de ses responsabilités sociales et encourage les licenciements massifs. Élargir de manière considérable le périmètre de ces licenciements, permettre aux entreprises de se retrancher derrière leurs multinationales pour justifier la mise à l'index des travailleurs et affaiblir les syndicats revient à laisser des milliers de vies humaines sans défense face aux aspects les plus hideux et violents de la mondialisation capitaliste. Fusionner les instances représentatives accentue encore la monarchie actionnariale dans l'entreprise. Instituer des contrats de mission précarise davantage et organise encore plus violemment la concurrence entre travailleurs. Toute la logique de la nouvelle loi de destruction du droit du travail et la mise en lambeaux des sécurités collectives risquent d'être aggravées par l'assaut claironné contre les cotisations sociales. Et, à peine les ordonnances ficelées, on annonce une vague de privatisations, la vente des actifs publics des grands groupes, un affaiblissement de la Caisse des dépôts et consignations, une mission d'experts sur le Smic, une attaque contre la formation professionnelle !

Le gouvernement et le Medef veulent réduire l'humain à sa fonction d'agent économique au service des puissants. Fût-ce en amputant le travail de sa dimension anthropologique.

L'enjeu pour le grand patronat allié aux milieux financiers consiste à rendre le travail humain plus dépendant encore de leurs désirs. Ils ne supportent plus le compromis gagné de haute lutte qui permettait, certes en partie, de partager ce pouvoir entre les travailleurs et le patronat, les premiers bénéficiant d'assistances syndicales, d'une justice prud'homale, d'un contrat de travail protecteur ou du droit de gérer eux-mêmes une partie de la richesse produite dans des caisses socialisées. Aujourd'hui, le Medef et le gouvernement considèrent ce compromis comme un frein au développement du capital. Il convient pour eux de dégager du profit par l'asservissement du travail humain et sa subordination complète aux objectifs de rentabilité, fût-ce en amputant le travail de sa dimension anthropologique. Il s'agit d'une réduction de l'humain à sa fonction d'agent économique au service des puissants.

Tout ceci nous conforte dans l'idée de mettre la Fête de l'Humanité à disposition du mouvement social, de la jeunesse, des créateurs, pour en faire un moment marquant de la contre-offensive. Réussir cette Fête, c'est se donner de la force pour empêcher la promulgation des ordonnances antisociales, pour travailler à porter un autre projet de Sécurité sociale du travail et de la formation, un nouveau partage des richesses vers les travailleurs, les créateurs, les retraités et une nouvelle manière de produire, respectueuse de l'avenir de la planète. Les enjeux sont immenses. Hissonsnous à leur hauteur ! Faisons de la Fête un événement retentissant, gage de confiance et de succès pour les mobilisations à venir.

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15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 13:06

 

Pour faire face aux immenses défis technologiques, démographiques ou environnementaux, l'époque appelle plus de coopération dans le travail, dans la recherche, plus de formation tout au long de la vie, plus de stabilité et de sécurité au travail, plus de démocratie dans l'entreprise et la cité. Tout le contraire de ce qu'ont choisi d'entreprendre les gouvernements qui se succèdent depuis des décennies.

Celui en place s'apprête à installer le dernier étage de la fusée libérale, celle-là même qui fut imposée à de nombreux pays sans produire aucun des résultats annoncés. Certes, on y licencie plus aisément et les salariés disposent de moins de droits. Pour autant, le plein-emploi et les salaires décents ne sont pas au rendez-vous, tout en étant tirés vers le bas par l'explosion des emplois précaires et du nombre de travailleurs, et surtout de travailleuses, pauvres.

Partout, les contre-réformes aboutissent au même désastre social et économique et au progrès des extrêmes droites. Frappés de cécité ou de mauvaise foi, le chef de l'État et les médias dominants continuent malgré tout d'expliquer qu'elles sont une magnifique réussite en Allemagne, en Italie ou en Espagne ! Pourtant, les partisans les plus obtus de ces ordonnances commencent à reconnaître qu'elles n'ont pas pour vocation première de créer de nouveaux emplois, encore moins de penser le travail humain au XXIe siècle. Alors de quoi sont-elles véritablement l'objectif et le nom ?

Le véritable dessein du pouvoir macroniste se cache ailleurs. Il a été exposé dans les différents pensums libéraux, bibles des gouvernements successifs. Il en est ainsi du rapport Attali, rédigé par un aréopage de patrons et d'économistes libéraux, affublé de la dénomination ronflante de « commission pour la libération de la croissance française ». Eh bien, nous y voilà. C'est bien à cette « libération de la croissance » que le gouvernement et le Medef comptent s'atteler, non pas en réorientant l'argent spéculatif et les scandaleux dividendes vers des investissements utiles, ni en valorisant les capacités humaines par un droit nouveau à la formation. Non ! Il s'agit de livrer toutes les clefs de l'économie au marché capitaliste, de mettre corps et âme l'ensemble des travailleurs et des citoyens au service d'un projet dont l'objectif est de donner au capital mondialisé et financiarisé un souffle nouveau.

Réussir la mobilisation du 12 septembre et toutes celles qui sont d'ores et déjà envisagées revêt dès lors une portée décisive. La question posée touche à une nouvelle définition du travail humain, de sa fonction, de son organisation et de ses finalités, à l'aune des profonds bouleversements technologiques, démographiques et écologiques. Le travail est aujourd'hui dominé par l'emprise du capitalisme et de ses crises sur l'ensemble de la planète et sur la production, miné par le court-termisme de la rentabilité financière, au détriment de l'intérêt général humain et du respect de la planète. Cette domination n'a rien de fatal. Tout peut même s'éclairer si les mobilisations et le rassemblement prennent de l'ampleur.

Tous ces enjeux de nature civilisationnelle seront au coeur de multiples débats à la Fête de l'Humanité, quatre jours après la première action syndicale. Ceci ne fait que renforcer la nécessité d'en faire le grand rassemblement populaire de la pensée, de l'action et de la culture en proposant à ses proches d'y participer.

Elle sera le lieu où le sens profond de cette nouvelle offensive libérale sera mis à nu et en perspective. Elle permettra, grâce à l'éclairage de multiples confrontations pluralistes, de comprendre, de découvrir et partager arguments et analyses pour travailler les convergences indispensables avec la jeunesse, le monde de la création, les retraités. C'est une contre-offensive unitaire, populaire de fond, politique, sociale et culturelle que réclame l'avalanche libérale en cours pour dégager une « contre-cohérence » pour le progrès humain et écologique et l'efficacité économique.

La politique gouvernementale a sa cohérence. Elle tente, fondamentalement, de redéfinir la puissance publique, non plus comme un contrepoids nécessaire face à la domination des détenteurs de capitaux et des moyens de production, mais comme l'organisateur d'un féroce marché concurrentiel, source de plus-value pour la rente.

Placer l'entreprise au coeur des négociations revient à renoncer au rôle protecteur de la loi et à retirer aux parlementaires leur pouvoir législatif au bénéfice du contrat, pour mieux mettre les salariés sous pression des marchés et encourager le dumping social. Plafonner les indemnités pour licenciement abusif exonère le patronat de ses responsabilités sociales et encourage les licenciements massifs. Élargir de manière considérable le périmètre de ces licenciements, permettre aux entreprises de se retrancher derrière leurs multinationales pour justifier la mise à l'index des travailleurs et affaiblir les syndicats revient à laisser des milliers de vies humaines sans défense face aux aspects les plus hideux et violents de la mondialisation capitaliste. Fusionner les instances représentatives accentue encore la monarchie actionnariale dans l'entreprise. Instituer des contrats de mission précarise davantage et organise encore plus violemment la concurrence entre travailleurs. Toute la logique de la nouvelle loi de destruction du droit du travail et la mise en lambeaux des sécurités collectives risquent d'être aggravées par l'assaut claironné contre les cotisations sociales. Et, à peine les ordonnances ficelées, on annonce une vague de privatisations, la vente des actifs publics des grands groupes, un affaiblissement de la Caisse des dépôts et consignations, une mission d'experts sur le Smic, une attaque contre la formation professionnelle !

Le gouvernement et le Medef veulent réduire l'humain à sa fonction d'agent économique au service des puissants. Fût-ce en amputant le travail de sa dimension anthropologique.

L'enjeu pour le grand patronat allié aux milieux financiers consiste à rendre le travail humain plus dépendant encore de leurs désirs. Ils ne supportent plus le compromis gagné de haute lutte qui permettait, certes en partie, de partager ce pouvoir entre les travailleurs et le patronat, les premiers bénéficiant d'assistances syndicales, d'une justice prud'homale, d'un contrat de travail protecteur ou du droit de gérer eux-mêmes une partie de la richesse produite dans des caisses socialisées. Aujourd'hui, le Medef et le gouvernement considèrent ce compromis comme un frein au développement du capital. Il convient pour eux de dégager du profit par l'asservissement du travail humain et sa subordination complète aux objectifs de rentabilité, fût-ce en amputant le travail de sa dimension anthropologique. Il s'agit d'une réduction de l'humain à sa fonction d'agent économique au service des puissants.

Tout ceci nous conforte dans l'idée de mettre la Fête de l'Humanité à disposition du mouvement social, de la jeunesse, des créateurs, pour en faire un moment marquant de la contre-offensive. Réussir cette Fête, c'est se donner de la force pour empêcher la promulgation des ordonnances antisociales, pour travailler à porter un autre projet de Sécurité sociale du travail et de la formation, un nouveau partage des richesses vers les travailleurs, les créateurs, les retraités et une nouvelle manière de produire, respectueuse de l'avenir de la planète. Les enjeux sont immenses. Hissonsnous à leur hauteur ! Faisons de la Fête un événement retentissant, gage de confiance et de succès pour les mobilisations à venir.

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15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 13:03

 

Paru le 31 août, « Et maintenant, Monsieur le Président ? », signé par le député du Puy-de-Dôme et chef de file PCF à l'Assemblée, s'attaque au projet de Macron et aux illusions créées pour gagner l'élysée.

Au mois de juin dernier, le député communiste André Chassaigne l'emportait dans sa circonscription face à LREM. L'élu du Puy-de-Dôme entamait ainsi un nouveau mandat, après une victoire qui fut aussi le fruit d'une certaine façon du travail avec les habitants de sa circonscription. Le député a en effet toujours associé ses concitoyens à l'élaboration des projets de loi qu'il défend devant l'Assemblée nationale...

Désormais réélu à la tête des députés communistes à l'Assemblée, il est l'un des principaux visages, à gauche, de l'opposition à Emmanuel Macron. Et en cette rentrée, il publie un nouveau livre aux Éditions de l'Atelier, dans lequel il adresse dix interpellations au président de la République sur son projet politique, et propose aux lecteurs des alternatives.

LE PRÉSIDENT DES MÉDIAS

Cet ouvrage, intitulé « Et maintenant, Monsieur le Président ? », s'attaque au mythe qui s'est construit non seulement durant la campagne présidentielle autour de la personne d'Emmanuel Macron, mais qui s'est consolidé à grand renfort médiatique après sa victoire face à Marine Le Pen le 6 mai dernier. « Fort de son élection à la présidence de la République, écrit notamment André Chassaigne, Emmanuel Macron promet une révolution : un "renouveau démocratique", une Europe "réenchantée", un travail "libéré", la fin de l'état d'urgence, l'égalité des chances. » Le député communiste affirme ainsi avoir voulu « faire oeuvre de grand dévoilement » en choisissant « dix sujets d'interpellations parmi les nombreux thèmes qui auraient pu être abordés ».

Europe, démocratie, travail, égalité des chances... l'élu PCF démonte point par point un programme délétère.

Dans l'ordre, André Chassaigne démonte donc l'idée de « renouveau démocratique » depuis l'élection d'Emmanuel Macron, celle de « nouveau modèle de croissance », de « libérer le travail », « réenchanter l'Europe », réfute toute idée de « modèle social plus protecteur » dans les réformes du président de la République, conteste sa « politique des territoires »... Et l'élu communiste d'ajouter encore que le programme éducatif d'Emmanuel Macron, loin de garantir « l'égalité des chances », « risque d'aggraver l'injustice sociale ».

UN OUTIL MILITANT

Une des interpellations d'André Chassaigne est également dédiée à la « compétitivité » du travail en France, argument numéro 1 de la seconde loi travail en train d'être imposée au Parlement, qui ne cache selon lui que des mesures qui aggraveront la précarité et déséquilibreront encore davantage le partage des richesses au bénéfice des actionnaires. André Chassaigne dénonce aussi dans son livre l'absence de mesures visant à réguler la finance, et pointe les risques d'éclatement de bulles financières qui nous menaceraient d'une nouvelle crise. Le député communiste conteste enfin l'efficacité de l'état d'urgence et des mesures d'exception qui l'accompagnent dans la lutte contre le terrorisme, et pointe la politique étrangère française, ses alliances avec l'Arabie saoudite, son absence d'intervention forte dans le règlement du conflit israélo-palestinien, comme ferment des attaques terroristes.

Avec ce livre, qu'il présentera notamment à la prochaine Fête de l'Humanité, André Chassaigne espère donc contribuer à « défaire une illusion ». Une démarche qui se révèle également un outil militant, sérieux, argumenté, pour ceux qui étaient sans illusions sur ce que serait la politique de Macron, une fois celui-ci au pouvoir.

 

« Et maintenant, Monsieur le Président ? 10 interpellations à Emmanuel Macron », d'André Chassaigne, aux Éditions de l'Atelier, 93 pages, 7 euros

 

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15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 13:02

 

Les inégalités au sein du salariat se sont remises à croître. Ce retournement a fait l'objet de multiples explications : concurrence des pays émergents frappant les salariés les moins qualifiés, surrémunération des cadres dirigeants, pénurie de compétences dans le domaine des nouvelles technologies... Curieusement, les études ont laissé dans l'ombre le phénomène de la hiérarchisation des entreprises et de ses conséquences. Pourtant, le constat est là : pour un salarié, il vaut mieux, du point de vue du statut ou de la rémunération, dépendre d'une grande entreprise dominant une filière que d'un sous-traitant. La réforme du Code du travail accentuera cette inégalité.

Examinons le problème sous l'angle des salaires. La France reste globalement un pays de bas salaires. Le salaire net moyen s'élève à 2 300 euros mensuels. Cette moyenne est tirée vers le haut du fait d'une poignée de salaires très élevés. En réalité, la moitié des salariés touchent moins de 1 800 euros.

Mais ces données moyennes cachent le coeur du phénomène, qui est plus structurel. Les inégalités salariales se sont creusées en raison de l'accroissement des inégalités entre entreprises. Les plus g rands donneurs d'ordres font la loi. Le salaire mensuel moyen pour un temps complet dans les grandes entreprises dominantes est le double du salaire moyen pratiqué dans les petites entreprises, où la norme du CDI correctement rémunéré s'efface.

L'externalisation d'activités de service a été un puissant levier de remise en cause des droits sociaux. Ce que met en évidence François Lévêque, professeur à l'école des Mines de Paris, en prenant l'exemple des fonctions d'accueil dans les entreprises. Ainsi fait-il remarquer que, au siège des grandes entreprises, il y a toujours des hôtesses d'accueil, des agents de sécurité, du personnel de nettoyage, des agents de maintenance... Mais ces postes à bas salaires et à statut précaire ne sont plus occupés par des employés de l'entreprise dans laquelle ils travaillent mais par des salariés d'entreprises spécialisées relevant de grandes sociétés de services. Cette externalisation a provoqué une augmentation artificielle du salaire moyen dans tous les grands groupes leaders dans une filière, alors que les emplois au Smic et à temps partiel étaient renvoyés aux sociétés de service comme Sodexo, Securitas ou Onet, et plus généralement aux sous-traitants.

La question des inégalités de salaires et de statuts se croise donc avec le problème des inégalités entre entreprises. N'est-ce pas cette inégalité économique qui sera consacrée par les 5 ordonnances d'Emmanuel Macron ? En élargissant le champ de la négociation dérogatoire, le nouveau texte entérine l'affaiblissement de la hiérarchie des normes sociales au profit du renforcement de la hiérarchie de la norme financière. Se raccrocher à la négociation de branche n'est pas une véritable garantie puisque les différenciations essentielles dans les droits sociaux s'opèrent dans l'entreprise par la substitution d'emplois plus précaires et moins bien rémunérés à des emplois plus garantis.

L'enjeu de la bataille engagée contre les 5 ordonnances se trouve bien dans l'entreprise, au plus près des solidarités qui demandent à s'exprimer. La journée syndicale d'action du 12 septembre n'est que la première étape de cette mobilisation qui a besoin de partir des réalités vécues par chaque catégorie de salariés pour converger.

 

(*) Économiste et syndicaliste.

LE SALAIRE MENSUEL MOYEN DANS LES GRANDES ENTREPRISES EST LE DOUBLE DU SALAIRE MOYEN PRATIQUÉ DANS LES PETITES ENTREPRISES.

 

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