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8 avril 2018 7 08 /04 /avril /2018 07:10
La Vraie Info: le journal de contre-intoxication de la CGT Cheminots: la SNCF, défendons-la ensemble!

 La Fédération des Cheminots CGT vient de faire paraitre

 

 le N°2 de son journal aux usagers : La Vraie Info" - Avril 2018

 

 

 

 à télécharger ici (24 pages - 15,7Mo) :

 

 

 

 https://www.cheminotcgt.fr/wp-content/themes/cheminotcgt/assets/img/vraie_info/La-VraieInfo-2.pdf

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8 avril 2018 7 08 /04 /avril /2018 06:37
Les collectifs et associations finistériens pour l'accueil des exilés organisent ce week-end une marche revendicative, entre Brest et Quimper. Leur objectif : demander au préfet du Finistère d'arrêter...

Les collectifs et associations finistériens pour l'accueil des exilés organisent ce week-end une marche revendicative, entre Brest et Quimper. Leur objectif : demander au préfet du Finistère d'arrêter...

100 personnes à cette marche tout au long du parcours entre l'aéroport de Guipavas, le magnifique pont piéton du Relecq, Plougastel et Daoulas. Une très belle ambiance et des échanges chaleureux avec nos amis migrants africains qui ont vécu l'enfer en Libye et qui continuent à rencontrer un vrai parcours du combattant en France, beaucoup étant dublinés, certains privés de droits à l'hébergement. Une belle solidarité entre les assos et les collectifs du Finistère. Plusieurs militants du PCF étaient présents dans cette marche que nous soutenions, dont moi-même.
Ismaël Dupont

Article du Télégramme: 

Samedi matin, environ 80 personnes ont lancé, depuis l'aéroport, une marche demandant la fin des expulsions de demandeurs d'asile « dublinés ». Le mouvement s'installe à Châteaulin ce dimanche. 

Ils sont plus ou moins jeunes, militent dans des associations ou collectifs, comme la Ligue des Droits de l'homme, Zéro personne à la rue, Solidarité migrants... Ici, pas de bannière politique ou syndicale, mais un seul message, crié haut et fort, devant les portes de l'aéroport Brest-Bretagne : « Stop Dublin », en référence à cette procédure européenne qui veut que les migrants doivent demander l'asile dans le premier pays européen qu'ils ont traversé. « On a décidé de partir symboliquement de l'aéroport pour ces trois jours de marche, car c'est depuis ici que, régulièrement, des personnes sont injustement expulsées vers le pays où leurs empreintes digitales ont été enregistrées », expose Élisabeth Bégard, de Solidarité migrants. « C'est une procédure injuste, qui crée des flux migratoires qui n'ont aucun sens, génère des coûts considérables et, surtout, ne fait pas honneur à la France et à l'Europe ».
 
 

Cap sur Châteaulin puis Quimper lundi


Pendant trois jours, associations, collectifs et citoyens vont porter ce message de Brest à Quimper, en s'arrêtant par Châteaulin, où ils occuperont le juvénat Notre-Dame ce dimanche, pour une journée d'échange et d'information. S'ils n'étaient qu'environ 80 au départ de Brest, le cortège devait enfler à mesures des escales programmées dans la journée, notamment à Plougastel puis Daoulas. Une marche « solidaire et pacifique », qui vise à interpeller le préfet et, à travers lui, l'État, sur des pratiques jugées « inhumaines ». « L'État peut décider d'examiner, par dérogation, une demande de protection internationale qui lui est formulée par des migrants dublinés, en vertu de l'article 17 de ce règlement. Mais, pour des raisons étranges, c'est rarement fait en France », dénonce encore Élisabeth Bégard. Les « marcheurs » demandent donc au préfet d'arrêter les expulsions, pour autoriser les migrants dublinés à déposer une demande d'asile en France. « Ces gens ont dû tout fuir pour sauver leur vie. Ils arrivent en France, où la procédure Dublin en fait des clandestins. C'est ça, le pays des Droits de l'homme ? ».
 

Le Télégramme, 8 avril 2018 

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8 avril 2018 7 08 /04 /avril /2018 06:35
Rassemblement à Morlaix pour les migrants - 7 avril 2018 (photo Pierre-Yvon Boisnard)

Rassemblement à Morlaix pour les migrants - 7 avril 2018 (photo Pierre-Yvon Boisnard)

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard - les défenseurs du droit d'asile interpellent la députée macroniste Sandrine Le Feur sur les aspects repressifs, liberticides, xénophobes de la loi asile immigration de Gérard Collomb, leur ministre

photo Pierre-Yvon Boisnard - les défenseurs du droit d'asile interpellent la députée macroniste Sandrine Le Feur sur les aspects repressifs, liberticides, xénophobes de la loi asile immigration de Gérard Collomb, leur ministre

photo Pierre Yvon Boisnard- les défenseurs du droit d'asile interpellent la députée macroniste Sandrine Le Feur sur les aspects repressifs, liberticides, xénophobes de la loi asile immigration de Gérard Collomb, leur ministre

photo Pierre Yvon Boisnard- les défenseurs du droit d'asile interpellent la députée macroniste Sandrine Le Feur sur les aspects repressifs, liberticides, xénophobes de la loi asile immigration de Gérard Collomb, leur ministre

Le Télégramme, 8 avril 2018, Gwendal Hameury

 

C’est ce qu‘on appelle un télescopage. Ce samedi matin, place des Otages, à Morlaix, militants locaux de LREM et soutiens des sans-papiers réunis sous la bannière Morlaix Libertés, se sont fait face pendant de longues minutes, en plein marché. Les premiers, juchés sur le kiosque, décoré de drapeaux français et européens, lançaient leur "Grande Marche pour l'Europe". Une démarche citoyenne dont l'objectif est d'aller à la rencontre des Français pour leur demander leur opinion sur l'Europe. Les autres, réunis au pied de l'édifice et derrière leur banderole "Des papiers pour tous", avaient prévu, comme ils en ont l'habitude, une action de sensibilisation au sort des demandeurs d'asile et de dénonciation de la loi Colomb sur l'immigration. 

Les policiers municipaux interviennent

La rencontre n'était pas prévue. Et comme on pouvait s'y attendre, elle s'est rapidement tendue, certains noms d'oiseaux fusant des rangs de la "France d'en bas" à l'endroit d'une "France d'en Haut" un brin surprise. Puis carrément déconcertée lorsque, scène surréaliste, les policiers municipaux ont demandé aux militants LREM, dont la députée Sandrine Le Feur, de quitter les lieux en ôtant immédiatement les drapeaux du kiosque. Sous les applaudissements du collectif Morlaix Libertés, il va sans dire... La raison ? Pas un trouble à l'ordre public, mais l'interdiction formelle de faire de la publicité sur un Monument historique ! S'en est suivi un face-à-face entre Sandrine Le Feur et les soutiens aux sans-papiers, la première refusant de signer la pétition des seconds mais les invitant néanmoins à passer à sa permanence pour discuter du sujet.

Rassemblement pour l'égalité le 7 avril au Kiosque de Morlaix, à 11h: quand les défenseurs du droit d'asile interpellent le fan club d'Emmanuel Macron et de l'Europe libérale pour les capitaux et les travailleurs, forteresse pour les migrants
Rassemblement pour l'égalité le 7 avril au Kiosque de Morlaix, à 11h: quand les défenseurs du droit d'asile interpellent le fan club d'Emmanuel Macron et de l'Europe libérale pour les capitaux et les travailleurs, forteresse pour les migrants
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8 avril 2018 7 08 /04 /avril /2018 06:17
Mort d’Isao Takahata, maître de l’animation japonaise, réalisateur du Tombeau des Lucioles, pacifiste et sympathisant communiste (Lina Sankari, L'Humanité, 6 avril 2018)

"Pacifiste convaincu, sympathisant communiste et fervent critique du militarisme de l’actuel premier ministre Shinzo Abe, Isao Takahata laisse une œuvre empreinte de poésie où la pureté de l’enfance le dispute aux affres du monde(...) l’histoire du Tombeau des Lucioles est aussi un peu la sienne. Après le bombardement américain sur Okayama, en juin 1945, alors âgé de dix ans, il fuit en pyjama avec l’une de ses sœurs. Pendant deux jours, il est sans nouvelle de ses parents."
Lina Sankari

Mort d’Isao Takahata, maître de l’animation japonaise, réalisateur du Tombeau des Lucioles, pacifiste et sympathisant communiste (Lina Sankari, L'Humanité, 6 avril 2018)
Mort d’Isao Takahata, maître de l’animation japonaise
LINA SANKARI
VENDREDI, 6 AVRIL, 2018
HUMANITE.FR

Sympathisant communiste, le cofondateur des studios Ghibli laisse derrière lui une œuvre empreinte de poésie et de pureté.

C’est une part de sensible et de poésie qui s’en va avec Isao Takahata. Décédé jeudi 5 avril à l’âge de 82 ans, le réalisateur japonais du Tombeau des Lucioles a succombé des suites d’un cancer des poumons. Depuis l’été dernier, il vivait au rythme des problèmes cardiaques. Pacifiste convaincu, sympathisant communiste et fervent critique du militarisme de l’actuel premier ministre Shinzo Abe, Isao Takahata laisse une œuvre empreinte de poésie où la pureté de l’enfance le dispute aux affres du monde. Nommé aux Oscars en 2015 et sélectionné par la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes, pour Le Conte de la princesse Kaguya, il a cofondé les studios Ghibli en 1985 avec son compère de toujours Hayao Miyazaki.

Passionné par l'oeuvre de Prévert

Né en 1935 à Ujiyamada (depuis renommé Ise, au centre du pays), dans un Japon sombrant dans le totalitarisme, Isao Takahata est issu d’une famille de sept enfants. Il étudie la littérature française à l’université polytechnique de Tokyo et se prend de passion pour l’œuvre de Jacques Prévert et Paul Grimault. Leur travail agit sur lui comme un électrochoc. « Au cours de mes études, j'ai vu La Bergère et le Ramoneur de Paul Grimault, et cela a changé ma vie : j'ai décidé que je ferais des dessins animés (…) Sans doute Grimault est-il parvenu, plus que tout autre, à marier littérature et animation. Il m'a éveillé à la culture française, et à la sensibilité européenne, dont vous devez trouver des traces dans Le Tombeau des lucioles », expliquait-il dans Positif. Il rejoint en 1959 la société de production Toei où, en tant qu’assistant, il effectue tous les travaux, y compris le balayage. C’est quatre ans plus tard, en 1963, qu’il signe la série Ken, l’enfant loup. C’est dans ce studio qu’il fait connaissance de Hayao Miyazaki avec qui il partage nombre de luttes syndicales. « Nous sommes devenus amis immédiatement », dira plus tard Takahata. Leur premier film commun, Horus, prince du soleil, série télé d'inspiration mythologique qui se déroule au nord de l'île d'Hokkaido, sort en 1968. Déjà le voyage initiatique est au centre de l’œuvre. Ensemble, ils collaborent à la série Heidi, la petite fille des Alpes (1974),Nausicaä de la vallée du vent (1984). L’Histoire du canal de Yanagawa(1987, réalisé en prise de vue réelle, lui permet d’expérimenter d’autres formes. Au sein du studio Ghibli, vingt-six films voient le jour avec à chaque fois un succès qui dépasse largement les frontières de l’archipel. En 2003, Le Voyage de Chihiro sera couronné d’un Oscar.

Bien qu’il ne dessine pas lui-même, Takahata reste très attaché au dessin à la main à l’ère du numérique, laissant, selon lui, l’imagination du spectateur plus libre. Dans tous ses films, la nature est un personnage à part entière qui s’anime dans la plus pure tradition des légendes japonaises. Dans Pompoko (1994), il s’inspire également de la mythologie en mettant en scène des Tanuki, esprits facétieux de la forêt, confrontés à la destruction de leur forêt par l’homme. « Finalement, ce qui leur arrive, c'est ce que nous vivons : nous sommes des tanukis obligés de nous déguiser en citadins ! C'est particulièrement vrai, par exemple, pour les ruraux qui viennent travailler à Tokyo, et qui sont victimes du stress, des maladies cardiaques ». En 2011, après la catastrophe de Fukushima, le studio Ghibli s’engage pour une sortie du nucléaire. Il contribue par ailleurs à fonder le groupe Eigajin Kyujo no Kai (Les cinéastes pour l’article 9) qui entend préserver le caractère pacifiste de la Constitution japonaise d’après-guerre contre les projets de réarmement du Japon et de participation à des théâtres d’opération extérieurs du nationaliste Shinzo Abe.

Car l’histoire du Tombeau des Lucioles est aussi un peu la sienne. Après le bombardement américain sur Okayama, en juin 1945, alors âgé de dix ans, il fuit en pyjama avec l’une de ses sœurs. Pendant deux jours, il est sans nouvelle de ses parents.

« Je me suis dit que la tragédie pouvait être un genre pour le dessin animé.
 Le Japon a une longue tradition de récits où dessins et textes sont liés et ces récits n'étaient pas forcément des farces. Comme d'autre part je considère que le dessin animé ne doit pas s'adresser uniquement aux enfants, je veux faire en sorte que toute la famille aille voir mes films. La guerre est horrible, des enfants meurent, et cela apparaît rarement à l'écran. Pour ce film j'ai recherché une manière simple de montrer ces choses. Ce n'est pas parce que c'est un film d'animation qu'il doit épargner les spectateurs, même les plus jeunes : ils doivent prendre conscience de la réalité », dit-il encore.

Le Tombeau des Lucioles inspiré du roman d’Akiyuki Nosaka, est salué comme son chef d’œuvre. Pour le réaliser, Takahata se rend dans des jardins d’enfants afin d’observer leurs réactions. Au contraire, les adultes y sont dépeints comme dénués de sentiments et de bienveillance. « Ce n'était pas de la méchanceté, c'était la guerre ! », dira-t-il a posteriori. Aujourd’hui, on se demande avec le fantôme de Setsuko, quatre ans, et personnage central du film : « Pourquoi est-ce que les lucioles meurent tellement vite » ?

Mort d’Isao Takahata, maître de l’animation japonaise, réalisateur du Tombeau des Lucioles, pacifiste et sympathisant communiste (Lina Sankari, L'Humanité, 6 avril 2018)
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8 avril 2018 7 08 /04 /avril /2018 06:08
photo association Survie

photo association Survie

Aujourd'hui nous sommes le 7 avril. Il y a 24 ans, jour pour jour, commençait le génocide des Tutsi au Rwanda. La France, via certains de ses responsables politiques et militaires, est complice. Avant, pendant,après le génocide,la France a soutenu le régime responsable de ce génocide. Aucun de ces responsables n'a à ce jour été jugé, renforçant un discours officiel fait de déni et d'hypocrisie, celui-ci s'auto-protégeant en ne déclassifiant pas ses archives (l'histoire officielle étant toujours écrite par le pouvoir). Aujourd'hui c'est donc jour de commémoration, de mémoire mais pour nous c'est surtout, une nouvelle fois, l'occasion de dire qu'on ne lâchera pas, jamais!

https://survie.org/themes/genocide-des-tutsis-au-rwanda/

https://jumophoto.wordpress.com/.../la-france-au-rwanda.../

 ethttps://jumophoto.wordpress.com/.../rwanda-1994-20-ans.../

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7 avril 2018 6 07 /04 /avril /2018 20:36

Dossier de presse pour la Marche Solidaire des 7, 8, 9 avril - rédigé par Fraternité Douarnenez

Appel pour le droit d'asile et la suppression du réglement Dublin- Marche solidaire les samedi 7, dimanche 8, lundi 9 avril de Guipavas à Quimper
Le programme: 
 
Samedi 7 avril:
 
9h30-10h: rassemblement au parking P3 de l'aéroport de Guipavas (1h gratuite)
10h-10h30: manifestation devant l'aéroport de Brest-Guipavas (pour protester contre les expulsions de migrants dublinés)
Puis entre 10h30 et 11h: déplacement en voiture jusqu'au parking situé sur le pont Albert Louppe
11h-12h: marche jusqu'à Plougastel Daoulas (3 km)
12h-14h: repas partagé au jardin Bobby Sand (près de la mairie de Plougastel-Doualas)
14h-18h: marche jusqu'à Daoulas (11km)
18h: Déplacement en voiture jusqu'au centre Juvenat Notre-Dame à Châteaulin où un hébergement est possible
 
Ramener son pique-nique et ses provisions, où des éléments de repas à partager
 
Dimanche 8 avril:
 
Au centre Juvenat de Châteaulin
Toute la journée, animations, projections, temps d'échange et d'information, repas partagés
Hébergement possible le soir
 
Lundi 9 avril:
 
9h: covoiturage de Châteaulin jusqu'à Douarnenez
10h: Rassemblement devant la mairie de Douarnenez, puis covoiturage jusqu'à Quimper
12h: Rassemblement devant la cathédrale Saint-Corentin et marche dans Quimper
 

 

 

Appel pour le droit d’asile et la suppression du règlement Dublin

Pour comprendre le règlement Dublin : https://www.youtube.com/watch? v=f4mCR1N5HCQ

 

Marche pacifique et solidaire 

Brest-Quimper

Les 7/8/9 avril 2018

 

Le règlement de Dublin bafoue la Déclaration universelle des droits humains, la Constitution française et la Convention de Genève. La menace qui pèse sur ces droits fondamentaux nous concerne toutes et tous !

 

Pour leur survie et pour trouver la paix, beaucoup d'hommes, de femmes, d'adolescents, d'enfants, ou de familles entières, sont contraints de fuir leur pays. Mais le règlement Dublin ne donne pas aux exilés le droit de choisir un pays plutôt qu'un autre dans l'Europe de Shengen. Ainsi, pour mériter de demander l'asile à la France, il faut réussir à y entrer en traversant tous les pays qui l'entourent sans jamais avoir été contrôlé et contraint par la police de donner ses empreintes pour le fichier Eurodac qui stocke les empreintes digitales des demandeurs d'asile.

 

Sinon, c'est « Dublin », le statut de toutes les personnes que le préfet se permet d'assigner à résidence ou qu'elle enferme en centre de rétention, ce que la future loi asile et immigration projette de systématiser, puis qu'elle expulse hors de France. Ces enfermements sont honteux car l’exil n’est pas un délit !

 

Pourtant, grâce à l'article 17 du règlement Dublin, la préfecture peut les autoriser à déposer leur demande d’asile en France. Hélas, malgré les nombreuses demandes qui lui sont faites, le préfet du Finistère ne semble pas décidé à user de son droit. Un article de la constitution française permet également de passer outre le règlement Dublin. *

 

De nombreux collectifs et associations travaillant aux côtés des personnes en exil et pour la défense de leurs droits, se sont rassemblés. Ils vous invitent à participer à une marche pacifique en solidarité avec les dublinés, de Brest à Quimper, les 7, 8 et 9 avril. (programme détaillé en pj)

-       Samedi 7 avril : rassemblement à l’aéroport de Brest à 9h30, puis marche

-       Dimanche 8 avril : journée infos-débats-films-ateliers à Châteaulin

-       Lundi 9 avril : rassemblement à Douarnenez à 10h00 place de la mairie, puis place saint Corentin à Quimper à 12h00, avec prises de parole, et marche jusqu'à la préfecture.

 

Merci de partager largement cet appel : informons, mobilisons-nous pour la solidarité et le respect des droits humains !

Lien pour vous inscrire et participer à l’organisation :

https://goo.gl/forms/f3a8xNvNL NfS1Mzq2

 

     Pour les collectifs engagés sur la marche : Informez-nous très vite si vous souhaitez proposer quelque chose à mettre au programme (sujet de discussion ou débat, animation, film, etc) de la journée de dimanche, afin que cela figure au programme. 


Si, en tant qu'appelant à ces trois jours de marche, même si vous ne participez qu’à une partie, vous souhaitez voir apparaître le nom de votre organisation ou association au bas du tract, merci de nous en faire part avant jeudi 29 mars, date à laquelle le tract sera finalisé, à l'adresse mail : fraternitedz@gmail.com 


* Article 17 du Règlement Dublin :

1. Par dérogation à l’article 3, paragraphe 1, chaque État membre peut décider d’examiner une demande de protection internationale qui lui est présentée par un ressortissant de pays tiers ou un apatride, même si cet examen ne lui incombe pas en vertu des critères fixés dans le présent règlement.”

 
Article 53-1 al 2 de la Constitution :

“Toutefois, même si la demande n'entre pas dans leur compétence en vertu de ces accords, les autorités de la République ont toujours le droit de donner asile à tout étranger persécuté en raison de son action en faveur de la liberté ou qui sollicite la protection de la France pour un autre motif.”
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7 avril 2018 6 07 /04 /avril /2018 20:34
Higelin. Marchais. Krasucki. Concert de solidarité pour les 10 de Billancourt. Prestation gratuite d'un chanteur très engagé ! Photo Jean-Luc Villin

Higelin. Marchais. Krasucki. Concert de solidarité pour les 10 de Billancourt. Prestation gratuite d'un chanteur très engagé ! Photo Jean-Luc Villin

« Pourra-t-on un jour vive sur la Terre sans colère, sans mépris... » Des milliards d’étoiles pour Jacques Higelin.‬

JACQUES HIGELIN, L'ADIEU A UN AMI 
Nous venons de perdre un ami, un grand ami de l'Humanité et de la Fête de l'Humanité, alors que la France, elle, perd une figure artistique cardinale. Nous sommes tous sous le choc et très attristés par la disparition de Jacques Higelin. Depuis les années 60, il a marqué le monde de la chanson et plus largement le champ artistique avec une créativité toujours renouvelée et sur le qui-vive, avec une audace rare, une liberté totale d'esprit au service de son art. De la chanson artisanale au rock français aux accents contestataires, il a été un immense inventeur de la création contemporaine engagée. Ses héritiers sont nombreux...

Jean-Emmanuel Ducoin, journaliste à l'Humanité

 

Le chanteur Jacques Higelin est mort
LORENZO CLÉMENT AVEC AFP
VENDREDI, 6 AVRIL, 2018
HUMANITE.FR
 

Le chanteur Jacques Higelin, un des pionniers du rock français, est décédé vendredi matin à Paris à l'âge de 77 ans, a annoncé sa famille.

Jacques Higelin, est l'auteur-compositeuir d'une vingtaine d'albums et quelques chansons inoubliables, parmi lesquelles "Pars", "Champagne" ou encore "Tombé du ciel". Il est le père de trois enfants artistes, le chanteur Arthur H, la chanteuse Izia Higelin, et le réalisateur Kên Higelin.

Artiste attachant aux airs d'éternel adolescent, cet "enchanteur", auteur, compositeur et interprète, a rassemblé un public de fidèles autour de ses chansons et de ses concerts incarnés, durant desquels il improvisait sans relâche, passait du piano à l'accordéon ou la guitare et apostrophait les spectateurs Homme de coups de gueule et de coups de coeur, toujours révolté, Higelin évoque dans certaines de ses chansons la société, les sans-papiers ou les difficultés économiques, et s'engage à plusieurs reprises aux côtés des sans domicile fixe. Alternant ballades aériennes, rock énergique et envolées lyriques, jonglant avec le texte en amoureux des mots. Né le 18 octobre 1940 à Brou-sur-Chantereine (Seine-et-Marne), d'une mère belge et d'un père alsacien, Jacques Higelin quitte l'école à 14 ans. Il grandit en écoutant du jazz et de la chanson, Léo Ferré ou Jacques Brel, et rencontre à la fin des années 50 Henri Crolla, guitariste d'Yves Montand, figure familière de son adolescence.

Mais c'est comme comédien qu'il commence sa carrière. Au début des années 60, il s'inscrit au Cours Simon. Il débute au théâtre en 1959 avec "Bon week-end, Monsieur Bennett", mis en scène par Michel Vitold, et se lance aussi au cinéma avec "Le bonheur est pour demain" d'Henri Fabiani (1961), "Bébert et l'Omnibus" d'Yves Robert (1963) ou "Elle court, elle court, la banlieue" de Gérard Pirès (1972). Il jouera au total dans une trentaine de films.
Son destin bascule avec une double rencontre décisive au milieu des années 60, celle des musiciens Areski et Brigitte Fontaine, avec lesquels il se produit en trio sous la houlette de Pierre Barouh. C'est l'époque de ses débuts dans la chanson, des communautés et des expériences. En 1965, il sort l'album "Douze chansons d'avant le déluge", enregistré en duo avec Brigitte Fontaine.

En 1974, il amorce un virage rock, avec l'album "BBH 75". Enfant de Charles Trenet et des Rolling Stones, il est l'un des premiers chanteurs à tenter la synthèse entre le rock et la chanson, deux genres a priori antagonistes. Il sort ensuite "Irradié" (1975), "Alertez les bébés" (1976) et "No man's land" (1978). Devenu chanteur rock populaire, il connaît en 1979 un grand succès avec l'album "Champagne pour tout le monde" et son jumeau "Caviar pour les autres...".
En 1988, il remporte à nouveau l'adhésion du public avec l'album "Tombé du ciel", pour lequel il s'entoure de musiciens comme Didier Lockwood et William Sheller. L'album, qui se vend à plus de 300.000 exemplaires, est son plus grand succès. Suivent "Aux héros de la voltige" (1994) et "Paradis païen" (1998), qui marque ses retrouvailles avec Areski. En 2005, il reprend des chansons de Charles Trenet lors d'une tournée, en héritier déjanté et lunaire du "fou chantant". En 2006, après huit ans sans album de chansons originales, il sort "Amor Doloroso", suivi de "Coup de Foudre" en 2010. Ces albums, pour lesquels il travaille avec l'ex-leader de Kat Onoma, Rodolphe Burger, sont tous deux salués par la critique. Après "Beau Repaire" paru en 2013, il sort son 20e et dernier album, "Higelin 75", à l'automne 2016. Plus libre que jamais sur cet opus, le chanteur installé à Pantin, aux portes de Paris, se permet un morceau-fleuve final de plus de... 21 minutes et, dans "J'fume", clame continuer à "fumer" en attendant "que le fossoyeur me creuse une tombe au Père-Lachaise" et que "le temps s'arrête et que le ciel me tombe sur la tête".

Lire aussi : Jacques Higelin, mémoires d’un libre chanteur

C’est avec une grande tristesse que nous apprenons la disparition de Jacques Higelin. Il disparait au moment du cinquantième anniversaire des mouvements de 1968 alors qu’il fut l’une des figures les plus marquantes de l’élan artistique né de la révolte de la société, de la jeunesse, des femmes. On se souvient de sa collaboration avec Brigitte Fontaine qui marqua l’avant-garde musicale au début des années 1970, tout comme de sa formidable capacité de réinvention pendant toute sa carrière, son talent hybride, sa passion si communicative et les liens intenses qu’il avait noué avec un public fidèle.
Jacques Higelin aura été l’un des fers de lance du renouvellement de la chanson populaire française dans le pas de Charles Trenet dont il avait perpétué l’allure du « fou chantant » ou de Boris Vian auquel il empruntait l’impertinence et l’humour. Sa chanson mettait en avant la poésie avec des textes qui empruntait à la tradition surréaliste alliés à une musique ouverte sur les nouvelles sonorités. Il était quelque part aussi beau poète que grand musicien, sans oublier ses talents d’acteurs prêtés à de nombreux rôles de cinéma.
Homme au grand cœur, engagé à gauche, mobilisé aux cotés de la fondation Abbé Pierre pour le droit au logement, dans les luttes ouvrières, antiracistes, internationalistes ou écologiques, il était en permanence concerné par le sort des plus humbles. Jacques Higelin aura enchanté le public fervent de la Fête de l’Humanité à cinq reprises, de 1975 à 1999. Il lègue un héritage musical riche et fécond aux nouvelles générations d’artistes. Il nous laisse une immense œuvre.
C’est une voix aussi populaire qu’exigeante que nous pleurons aujourd’hui en gardant en tête ses inépuisables mélodies qui appartiennent désormais au bel et grand patrimoine populaire.

Hommages de l'Humanité et du PCF à Jacques Higelin: Patrick Le Hyaric - Jean-Emmanuel Ducoin

COMMUNIQUE DE PRESSE du PCF

Higelin : "Les communistes perdent un ami, la France perd une figure artistique cardinale" (Pierre Laurent)

Je suis choqué et très attristé de la disparition de Jacques Higelin. Depuis les années 60 il a marqué profondément le monde de la chanson et plus largement le champ artistique avec une créativité toujours renouvelée et sur le qui-vive.
Promoteur d’une chanson artisanale, puis d’un rock français aux accents libertaires, inclassable inventeur de formes métissées et hybrides, il a nourri l’oreille de plusieurs générations et laisse une marque profonde et durable dans la création contemporaine. Sa descendance artistique est riche. Homme de cœur et d’engagement il a toujours conservé une grande proximité avec les gens ordinaires et a su rester attentif au monde qui l’entoure ce dont ont témoigné ses nombreuses participations à des concerts de solidarité avec le monde ouvrier, les sans-papiers ou de soutien aux causes de la justice, de l’écologie et de la liberté.
Les communistes perdent un ami, la France perd une figure artistique cardinale, une des belles incarnations de cet esprit français généreux et audacieux que nous célébrons en cette année anniversaire de mai 68, dont l’œuvre de Jacques Higelin garde à jamais l’irrévérence rieuse.

Je m’incline devant sa mémoire et adresse mes plus vives condoléances à ses proches et à ses enfants Arthur, Isïa et Kên.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,
Paris, le 6 avril 2018.

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7 avril 2018 6 07 /04 /avril /2018 20:19
Yasser Mourtaja, journaliste palestinien, tombé sous les balles de l’armée israélienne. Il avait 20 ans.

Yasser Mourtaja, journaliste palestinien, tombé sous les balles de l’armée israélienne. Il avait 20 ans.

À Gaza, 20.000 participants aux manifestations du vendredi 6 avril.

8 Palestiniens tués (dont 1 mort des suites de blessures subies vendredi dernier).

Plus de 1 300 blessés. Au total, 29 Palestiniens tués et près de 3000 blessés en une semaine.

 #GreatReturnMarch

Pierre Barbancey, grand reporter à l'Humanité
ISRAËL, PRÉDATEUR DE JOURNALISTES

Notre confrère, le journaliste palestinien Yasser Mourtaja, a été tué par l'armée israélienne, alors qu'il couvrait les manifestations dans la bande de Gaza.
Yasser était donc un "terroriste", selon les critères de l'armée qui s'auto-proclame "la plus morale au monde"?
Je salue la mémoire de Yasser Mourtaja.
Honte au gouvernement d'extrême-droite de Netanyahou.

Rosa Moussaoui (journaliste à l'Humanité): 
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7 avril 2018 6 07 /04 /avril /2018 20:17
Gérard Collomb et le "grand remplacement" (MRAP, 5 avril 2018)

M. Collomb et le "grand remplacement"

En défendant son projet de loi "asile et immigration" le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, s’est laissé aller ce mardi 3 avril à des propos que ne renieraient pas les tenants de la droite la plus dure en déclarant que «certaines régions sont en train de se déconstruire parce qu’elles sont submergées par les flux de demandeurs d’asile». 100 000 demandeurs d'asile en 2017 suffiraient donc à "déconstruire" 67 millions d'habitants !

M. Collomb serait-il devenu un adepte du "Grand Remplacement" cher à Renaud Camus, écrivain engagé à l’extrême-droite et au "Rassemblement National" (ex FN) ?

Il est pour le moins curieux d’entendre M. Collomb rejeter la responsabilité des difficultés des "quartiers paupérisés" (selon ses propres termes) sur les migrants comme si cette responsabilité n’incombait pas d’abord aux politiques néo-libérales conduites par ce gouvernement comme par ses prédécesseurs ! Ses appels à faire preuve «de solidarité, de générosité» ne sauraient faire illusion.

Le MRAP, comme les associations d’aide aux migrants exige une autre politique de l’immigration et de l’asile et le retrait du projet de loi gouvernemental.

Paris, le 5 avril 2018

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7 avril 2018 6 07 /04 /avril /2018 19:35
photo Le Télégramme - David Thomas

photo Le Télégramme - David Thomas

Samedi, environ 600 manifestants ont participé aux trois marches pour l'égalité initiées par le collectif de soutien aux personnes sans-papiers de Rennes et soutenues par une trentaine d'organisations associatives, culturelles, politiques et syndicales.

 

Au total, ce sont trois rassemblements "pour l'égalité" qui étaient organisés en solidarité avec les sans-papiers autour de trois revendications : un centre d'hébergement inconditionnel ouvert à Rennes toute l'année, la suppression des accords de Dublin et l'arrêt du tri des mineurs isolés étrangers et des tests médicaux qui leur sont réservés. 


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/rennes-600-personnes-aux-marches-pour-l-egalite-07-04-2018-11918127.php#MTVpkyxZ25yiKlSt.99

"Ces rassemblements, qui se déroulent aussi à Caen, Chateaubriand, Lannion, Brest et Quimper se font autour de ces thématiques régionales qui sont celles auxquelles nous sommes le plus souvent confrontés", explique Camille, du collectif de soutien aux personnes sans-papiers qui précise "les accords de Dublin, qui permettent aux pays de reconduire les personnes sans-papiers vers le premier pays par lequel elles sont entrées dans l'espace Schengen, remettent en cause le droit d'asile. Les tests médicaux que subissent les mineurs étrangers, comme les tests osseux, sont un détournement de la médecine. Enfin c'est la fin de la trêve hivernale et il reste beaucoup de gens dans la rue, nous considérons comme minimum d'avoir au moins un lieu d'hébergement ouvert à tous sans condition tout au long de l'année. C'est un droit fondamental". 

Projet de loi "liberticide"

Les trois cortèges, partis vers 15 h, de quartiers différents, Villejean, Le Blosne et Maurepas, portaient chacun l'une de ces revendications. L'ensemble des défilés ont ensuite convergé en direction de la préfecture de région, située rue Martenot, dans le centre-ville où différentes prises de paroles ont eu lieu. Ces trois marches s'inscrivaient de plus dans le cadre d'une journée nationale de protestation contre le projet de loi sur l'asile et l'immigration qualifié par les manifestants de "liberticide". "Cette loi ne va pas empêcher l'immigration clandestine, mais ajouter de la précarité à la précarité déjà existante", souligne l'un des 80 sans-papiers qui ont participé à ce rassemblement.


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/rennes-600-personnes-aux-marches-pour-l-egalite-07-04-2018-11918127.php#MTVpkyxZ25yiKlSt.99

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