Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 05:21
 
Nous vous transférons en pièce jointe le rapport publié hier par l’Oxfam. (cf aussi l’article en page 9 de l’Huma hier)
 
L’ONG indique que les seuls gagnants des réformes fiscales sont les 1% les plus riches et les grands groupes.
 
- les 16 milliards d’euros de baisse de dépenses publiques viennent compenser les cadeaux faits aux plus riches;
 
- la réforme de l’ISF fait gagner 15 000 € par million possédé;
 
- moins on impose le capital plus on taxe le travail (CSG, TVA...);
 
- les recettes de l’impôt sur les sociétés ont chuté de 9 milliards en 10 ans;
 
- l’évasion fiscale reste estimée à plus de 20 milliards par an au bénéfice des grands groupes;
 
etc...
 

"Les inégalités atteignent des sommets partout dans le monde et la France n’échappe pas à la tendance. Le fossé entre les riches et les pauvres est aujourd’hui profond et continue de se creuser :

• En 2016, les 10 % des Français-e-s les plus riches détiennent plus de 56% des richesses quand les 50 % les plus pauvres se partagent à peine moins de 5 % du gâteau.1

• 21 milliardaires français possèdent autant que les 40 % les plus pauvres de la population 

• En 20 ans, la fortune totale des dix plus grandes fortunes françaises a été multipliée par 123 pendant que le nombre de pauvres augmentait de 1,2 millions de personnes

 Pourtant, les inégalités ne sont pas une fatalité et le système fiscal est l’un des outils les plus efficaces à disposition des Etats pour réduire les écarts de richesse.

Une politique fiscale progressive permet ainsi de redistribuer les richesses entre les plus riches et les plus pauvres et de financer des services publics de qualité, indispensables dans la lutte contre les inégalités. Au contraire, la réforme fiscale annoncée par le Gouvernement dans le cadre du prochain projet de loi de finances favorise largement les plus riches au détriment des plus pauvres et risque de creuser encore plus les inégalités. Ce rapport analyse l’impact sur les inégalités des principales réformes fiscales envisagées par le gouvernement.

Et le constat est sans appel : les ménages les plus riches en sortent les grands gagnants :

• Les 10 % les plus riches bénéficieront d’une hausse de revenus 18 fois plus importante que les 10% les plus pauvres5 . Si l’on prend en compte l’impact des baisses de prestations sociales liées à ces baisses d’impôt, seuls les 10 % les plus riches verraient leurs revenus augmenter avec 1 193€ de gains annuels contre une baisse de 337€ pour les 10 % les plus pauvres .

• La transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en Impôt sur la fortune immobilière permettra aux 1 % les plus riches d’économiser 3,6 milliards d’euros , une somme qui pourrait permettre de doubler les crédits budgétaires français destinés à lutter contre l'extrême pauvreté et le changement climatique dans le monde. En pratique, pour une fortune estimée à 46,1 milliards d’euros (soit 2,6 millions d’années de SMIC ) équivalente à celle de Bernard Arnault en tête du classement des milliardaires français, cette mesure fiscale pourrait représenter un cadeau de 553,2 millions d’euros .

Soit 3 un manque à gagner pour l’Etat qui représente déjà près de 1,5 fois le montant de la baisse annoncée des APL de 5 € par mois10 qui touchera 6,5 millions de foyers.

• La mise en place d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU) sur le capital devrait coûter 4 milliards d’euros à l’Etat11 , soit presque autant que la baisse prévue par an dans le budget du logement à l’horizon 201912 . Ce cadeau fiscal devrait permettre aux 1 % les plus riches d’économiser 4 225 euros par ménage .

• A l’inverse, les impôts les plus régressifs qui touchent en plus forte proportion les ménages les plus pauvres n’ont cessé d’augmenter ces 20 dernières années : les recettes de la CSG ont été multipliées par 6,714 et celles de la TVA ont augmenté de 73 % au cours de la même période.

Les cadeaux fiscaux ne sont pas limités aux plus riches et les entreprises devraient également en sortir les grandes gagnantes : La baisse de l’impôt sur les sociétés de 33 % à 25 % pourrait à terme diviser par deux les recettes de l’impôt sur les sociétés et coûter entre 15 et 17 milliards d’euros par an à l’Etat français16 , dans un contexte où les recettes de l’impôt sur les sociétés ont déjà baissé de 40 % ces dix dernières années (20 milliards d’euros). 

Une tendance en décalage avec l’évolution des bénéfices des entreprises qui ont augmenté de 10 % sur la même période (57 milliards d’euros).

Les crédits d’impôt en faveur des entreprises ne cessent d’augmenter et ont été multipliés par deux ces 10 dernières années. Pourtant, aucune mesure de transparence ni de contrôle de leur efficacité n’a été introduite. Dans un contexte de dividendes record, la suppression de la taxe sur les dividendes devrait coûter 2 milliards de plus chaque année à l’Etat français , soit presque l’équivalent du budget finançant des contrats aidés pour l’année 2017 .

Dans le même temps, la France est le pays de la zone euro qui perd le plus du fait de l’évasion fiscale des grandes entreprises (plus de 20 milliards d’euros par an). Malgré une timide initiative de taxation sur le numérique, les outils de lutte contre l’évasion fiscale demeurent insuffisants pour mettre un terme à l’hémorragie fiscale. Le Gouvernement se trouve désormais à un tournant et doit faire le choix d’une politique fiscale au service de la majorité et non d’une minorité.

 UN FOSSÉ QUI SE CREUSE

" Les inégalités s’aggravent dans le monde et en Europe, et le fossé entre les plus riches et les plus pauvres se creuse toujours davantage. Oxfam a révélé en début d’année 2017 qu’à elles seules, les huit personnes les plus riches au monde possèdent autant que les 3,6 milliards les plus pauvres23. La France est loin d’être préservée par cette augmentation mondiale des inégalités. Une tendance qui se vérifie depuis le milieu des années 1990 après plusieurs décennies de réduction significative des inégalités. Le résultat est sans appel : en 2016, les 10 % des Français-es les plus riches détiennent plus de 56 % des richesses quand les 50 % les plus pauvres se partagent à peine moins de 5 % du gâteau. Au sommet de la pyramide, les 1 % les plus riches détiennent déjà près d’un quart des richesses nationales."

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2017 1 25 /09 /septembre /2017 14:58
Fièvre néolibérale et peste brune en Allemagne des résultats alarmants (PCF)

Fièvre néolibérale et peste brune en Allemagne : des résultats alarmants (PCF - Parti Communiste Français)

Les résultats des élections législatives en #Allemagne sont très alarmants.
D'abord le choc avec l'effroyable résultat du parti raciste et ultralibéral
 AfD. Pour la première fois depuis la fin du nazisme, et malgré un travail de mémoire en Allemagne inégalé en Europe, la campagne a été dominée par un débat nauséabond sur la question des réfugiés et l'extrême droite fait une percée électorale à 12,6 %, lui permettant d'entrer au Bundestag avec 94 députés. L’Europe est réellement entrée dans une ère pleine de dangers pour la paix et les droits humains.
Ensuite parce que la caractéristique principale de cette élection est - malgré un reflux de la CDU d'Angela Merkel (33%) - une poussée à droite, très à droite même, avec un retour des néolibéraux du FDP (10,4 %). Le SPD (20%) hésitant pendant la campagne sur son orientation à gauche, enregistre le plus faible résultat de son histoire. Il annonce cependant ne pas souhaiter participer à une nouvelle « grande coalition ». Les verts (8,9%) vont-ils permettre à la droite de gouverner dans un scénario à la jamaïcaine ? Ce ne serait pas servir l'écologie et l'hospitalité qu'ils prônent envers les réfugiés !
La future coalition gouvernementale sera forcément dominée par la droite austéritaire convaincue des « bienfaits » de l'orthodoxie économique et budgétaire en Europe. Emmanuel Macron ne s'y est pas trompé et a immédiatement confirmé sa convergence avec ces choix d'accumulation pour la finance et de sous-développement social et écologique pour les peuples.
Le PCF salue le résultat de ses alliés de DIE LINKE qui stabilisent leur influence nationale et seront comme ils l'affirment, la première force d'opposition sociale dans le Bundestag. 

Pierre Laurent profitera de la réunion du Parti de la Gauche Européenne à Berlin vendredi 29 et samedi 30 septembre pour faire le point avec les alliés des communistes français.

Parti communiste français,
Paris, le 25 septembre 2017.

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2017 1 25 /09 /septembre /2017 05:10
Loi logement: le coup de gueule de Finistère Habitat

« Ce qui se passe est non seulement scandaleux mais surtout très dangereux ». Le moins que l'on puisse dire, c'est que les annonces gouvernementales relatives à la future loi Logement ont passablement énervé Jean-Paul Vermot, président du Finistère Habitat, deuxième bailleur social du département (10.000 logements). « Ce qui est incroyable, c'est qu'on va devoir compenser une baisse de 50 à 60 € par mois du montant des APL dans le public mais qu'on ne demande absolument rien au privé. Or, sur les 18 milliards d'euros d'APL versés chaque année, seuls huit sont à destination des HLM ».

Un manque à gagner de 4 M€

 

Selon le conseiller départemental socialiste du canton de Morlaix, délégué au logement et à l'habitat, le manque à gagner sera de 4 M€ par an pour Finistère Habitat, où « les loyers sont déjà 12 % en dessous du plafond ».

 

Chaque année, le bailleur social investit 60 M€ dans la réhabilitation et la construction de logements neufs. « Mais cette baisse drastique de nos ressources va clairement mettre à mal toutes les opérations futures », insiste-t-il en expliquant que Finistère Habitat fait travailler autour de 700 salariés du bâtiment dans le département. Et de poursuivre : « Le Président Macron appelle à un choc de l'offre. Mais dans le social, ce qui nous attend, c'est un choc de l'offre à l'envers. Non seulement cette mesure ne fera pas augmenter le pouvoir d'achat des locataires mais elle va en plus empêcher la construction de logements ».

« Des économies sur le dos des plus pauvres »

 

Écoeuré, Jean-Paul Vermot annonce que « ces décisions de Bercy, qui n'ont d'autre but que de faire des économies sur le dos de nos concitoyens les plus pauvres », ont déjà des conséquences. « Pas besoin d'attendre 2018. Unilatéralement, l'État a ainsi décidé de geler 19,7 % des logements sociaux en Bretagne dès cette année. On nous demande de déprogrammer 88 logements tout de suite. Mais pendant ce temps-là, le gouvernement prépare une réforme de l'ISF qui va bénéficier aux plus riches », s'agace l'élu. Qui pointe aussi le recentrage de la loi Pinel sur les grands pôles urbains. « Le fossé se creuse avec le monde rural. Et je le répète, c'est très dangereux ».


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/bretagne/loi-logement-le-coup-de-gueule-de-finistere-habitat-25-09-2017-11676024.php#eCYzudVXKIbMlqRE.99

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 18:31
Eliane Assassi, présidente du groupe communiste, républicain, citoyen

Eliane Assassi, présidente du groupe communiste, républicain, citoyen

Fabien Gay, nouveau sénateur communiste en Seine St Denis

Fabien Gay, nouveau sénateur communiste en Seine St Denis

Eric Bocquet, le sénateur du Nord qui s'attaque aux multinationales et à l'évasion fiscale

Eric Bocquet, le sénateur du Nord qui s'attaque aux multinationales et à l'évasion fiscale

Laurence Cohen, notre camarade sénatrice du Val-de-Marne, bien connue des morlaisiens

Laurence Cohen, notre camarade sénatrice du Val-de-Marne, bien connue des morlaisiens

Cécile Cukierman, sénatrice communiste de la Loire

Cécile Cukierman, sénatrice communiste de la Loire

Pierre Ouzoulias, sénateur communiste des Haut-de-Seine

Pierre Ouzoulias, sénateur communiste des Haut-de-Seine

Pascal Salvodelli, sénateur communiste du Val-de-Marne

Pascal Salvodelli, sénateur communiste du Val-de-Marne

Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d'Armor

Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d'Armor

Pierre Laurent, sénateur communiste de Paris

Pierre Laurent, sénateur communiste de Paris

 

Déclaration du Parti communiste français

 

Cette élection a une valeur nationale.

 

Avec 13 sénatrices, sénateurs élu-e-s sur les listes soutenues ou présentées par le PCF, le groupe CRC devient au Sénat le principal groupe d’opposition de gauche à la politique Macron. Ont été élu-e-s:

 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF à Paris, Eliane Assassi, présidente du groupe CRC (Seine-Saint-Denis), Eric Bocquet (Nord), Dominique Watrin (Pas-de-Calais), Cécile Cukierman (Loire), Laurence Cohen (Val-de-Marne), Pascal Savoldelli (Val-de-Marne), Guillaume Gontard (Isère, DVG), Fabien Gay (Seine-Saint-Denis), Pierre Ouzoulias (Haut-de-Seine), Michelle Greaume (Nord). Ils siégeront avec Christine Prunaud (Côtes D’Armor) et Thierry Foucaud (Seine-Maritime), dont les sièges n’étaient pas renouvelables.

 

Les candidat-e-s présenté-e-s et soutenu-e-s par le PCF ont rassemblé bien au-delà de leur rang, les grand-e-s électeurs, électrices, qui sont issus pour l’essentiel du rapport de force des élections municipales de 2014. Sans surprise malheureusement la droite conserve donc la majorité au Sénat. La République en Marche est stoppée dans ses ambitions. Le FN ne gagne aucun élu.

 

A gauche, Europe Ecologie les verts n’a pas suffisamment d’élus pour constituer un groupe. La France Insoumise ne présentait pas de candidat. Le parti socialiste va continuer de vivre avec de nombreuses contradictions, certains soutenant le gouvernement, d’autres s’y opposant. Dans ces conditions, le groupe Communiste Républicain et Citoyen est le seul groupe d’opposition de gauche à Macron au Sénat. Il travaillera à rassembler le maximum de parlementaires de gauche face aux mauvais coups du gouvernement. Seul le groupe communiste, républicain et citoyen oppose au gouvernement une voix cohérente et combative, défendant des choix alternatifs aux logiques d’austérité. Demain, seul ce groupe, qui pourrait s’élargir à tous ceux et toutes celles qui veulent une opposition claire et porteuse de choix nouveaux, portera une telle voix au Sénat.

Sans lui, le Sénat ne serait plus qu’une chambre de négociations entre la droite et le Président. Négociations qui ont un objectif : déconstruire le modèle social français et chercher les 3/5ème des parlementaires pour changer la Constitution en faveur de l’ultra-libéralisme.

 

Les 13 élu-e-s auront à cœur de porter haut et fort les aspirations de celles et ceux qui luttent contre les réformes Macron, pour la qualité des services publics, pour la création d’une COP21 contre l’évasion fiscale, pour d’autres choix environnementaux et écologistes, pour promouvoir l’action des collectivités territoriales et leurs politiques publiques, faire vivre la démocratie, contre la loi de l’argent et pour d’autres modèles économiques prenant en compte le programme l’Humain d’abord et la France en commun.

 

Les sénatrices et sénateurs communistes se mettent sans attendre à la disposition des collectivités, des syndicats, des associations de solidarité, culturelles, sportives, d’élu-e-s, des citoyens pour faire barrage dans l’unité aux mauvais coups, préparer des amendements, des textes de lois... Les communistes et les citoyens peuvent s’appuyer sur leurs élu-e-s pour poursuivre et amplifier les mobilisations contre la politique libérale et droitière de Macron et ouvrir l’espoir.

 

Paris, le 24 septembre 2017

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 18:00
Nouvelle manifestation pour le pouvoir d'achat des retraités, contre la hausse de la CSG et le gel des pensions le 28 septembre à Morlaix
Nouvelle manifestation pour le pouvoir d'achat des retraités, contre la hausse de la CSG et le gel des pensions le 28 septembre à Morlaix
Nouvelle manifestation pour le pouvoir d'achat des retraités, contre la hausse de la CSG et le gel des pensions le 28 septembre à Morlaix
Partager cet article
Repost0
24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 07:30
Mémoire de la résistance populaire dans la région de Morlaix: François Bourven, résistant FTPF au maquis de Srignac depuis décembre 43, engagé sur le Front de Lorient dans les FFI

François Bourven, militant communiste, le mari de Michèle Bourven, née Lacroix, qui est notre camarade de la section du PCF Morlaix, comme ses enfants François Bourven (ancien secrétaire départemental du PCF Finistère, cheminot, responsable syndical) et Guillaume Bourven, est décédé le 11 mars 2010, à 85 ans.

Né en 1925, cultivateur à Plougonven, il est entré dans la résistance en Décembre 1943, dans un groupe FTPF du secteur de Scrignac commandé à l'époque par Armel Coant, lequel sera fusillé par les Allemands le 8 août 1944 à Rennes.

Le maquis de Scrignac était aussi organisé par Emile Le Foll, qui aida Michèle Bourven à porter plainte en 2010 quand elle reçut une lettre anonyme inspirée par des idées d'extrême-droite et /ou Breiz Atao pour salir la mémoire de son mari et celle de la Résistance après son décès.

De Décembre 1943 à Mars 1944, François Bourven a participé à des distributions de tracts et de journaux clandestins.

Le « maquis rouge » FTPF de Scrignac est particulièrement important. François Bourven l'intègre après l'exécution de l'abbé Perrot qui est suivie d'une intense activité de répression de la part des Allemands du Kommando de Landerneau dirigé par Schaad et de leurs auxiliaires miliciens et collaborateurs français, dont un certain nombre de nationalistes bretons du PNB. C'est par eux qu'Armel et Francis Coant, les deux cousins, sont arrêtés, torturés, avant d'être fusillés à Rennes.  

Puis il a participé à des activités barrages de routes, abattages d'arbres, sabotages de lignes téléphoniques ennemies pendant le débarquement des Alliés sur les Côtes Normandes, aux parachutages d'armes et munitions du 14 et du 21 juillet à St Mandez (Côtes du Nord) et au Vieux Moulin de Scrignac.

Il est de l'attaque d'un convoi allemand à Lémézec (Scrignac). Plusieurs Allemands sont tués et blessés. Il participe aussi à la Libération de la presqu'île de Crozon dans le secteur de Plougastel et Logonna Daoulas.

Engagé volontaire, il participe à la Libération de Lorient au sein du 118e RIMB avec 12 000 autres résistants des autres mouvements épaulés par l'armée américaine. Face à eux, pendant 6 mois, sur le Front de Lorient du 15 novembre 44 à mai 1945, 26 000 soldats de l'armée allemande, dont 2000 Russes, 285 Polonais et Tchèques.

Après-guerre, François Bourven devient cheminot à Paris, puis brocanteur, puis il se réinstalle à Plougonven, au Kermeur, où il exerce comme brocanteur. Il était adhérent à l'ANACR.  

 

 

Archives Michèle Bourven

Archives Michèle Bourven

Archives Michèle Bourven

Archives Michèle Bourven

Archives Michèle Bourven

Archives Michèle Bourven

François Bourven à la fête de l'Huma en costume breton (archives Michèle Bourven)

François Bourven à la fête de l'Huma en costume breton (archives Michèle Bourven)

Archives Michèle Bourven

Archives Michèle Bourven

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 07:18
Manif à BREST, stop TAFTA-CETA

Manif à BREST, stop TAFTA-CETA

Emmanuel Macron veut-il la mort des paysans ?
VENDREDI, 22 SEPTEMBRE, 2017
HUMANITE.FR
Ce matin sur les Champs Élysées, des manifestants protestent contre la possibilité d’importer des produits agricoles traités à des herbicides comme le glyphosate, Photo : Jacques Demarthon/AFP

En acceptant l’entrée en vigueur du traité de libre échange entre l’Union européenne et le Canada à partir du 21 septembre 2017 alors que la France ne l’a pas encore ratifié, le président de la République milite objectivement pour la baisse des prix payés aux paysans. Il le fait au moment où, à sa demande, l’intitulé de l’atelier numéro 5 des Etats généraux de l’alimentation parle de « rendre les prix d’achat des produits agricoles plus rémunérateurs pour les agriculteurs ».

Hier l’accord de libre échange négocié entre l’Union européenne et le Canada est entré en vigueur, bien que ratifié par seulement 5 pays sur 28 au sein de l’Union européenne comme nous l’avons rappelé ici même le 20 septembre. Le même jour paraissait une note de conjoncture de l’INSEE sur l’évolution des prix des matières premières en août 2017, mais aussi sur les trois derniers mois et sur un an. Sur douze mois, les principales matières premières agricoles que l’on transforme en produits alimentaires sont en baisse. Cette baisse moyenne et de 3,3% en août 2017, de  9,6% sur trois mois et de 14% sur un an. Sur un an, les oléagineux sont en baisse de 8,6%  et le prix du sucre a chuté de 37,1% durant la même période. Les céréales sont au même prix qu’un an plus tôt mais ce prix est trop bas depuis plus de deux ans. Selon l’analyste Michel Portier, qui s’exprime dans la France Agricole de cette semaine, « depuis la mi-juillet, les cours du blé ont perdu 30€ par tonne ». Alors que le prix de la tonne de blé rendue au port de Rouen pour l’exportation plafonne à 153€, le prix payé aux producteurs ne dépasse guère 130€. Or, selon Michel Portier, les coûts moyens de productions pour les céréaliers français « sont de 164€ la tonne ».

Selon l’INSEE, le prix de la viande bovine payée aux éleveurs a chuté de 9,2%  sur un an mais de 20,8% sur les trois derniers mois. Il en va de même pour le prix du cuir, qui provient essentiellement des peaux de bovins avec une chute des cours de 20,5% sur un an. Même le prix du bois scié issu des conifères a chuté de 13% ces trois derniers mois. Alors que le prix du kilo de carcasse du porc charcutier était passé de 1,30€ au début du mois de janvier à plus de 1,45€ avec des pointes à 1,50€  entre mars et juillet, il baisse régulièrement depuis, au point d’être tombé à 1,32€ cette semaine. Il a suffit pour cela d’une légère diminution des importations de porcs européens par la Chine.

Comme l’accord de libre échange entre l’Europe et le Canada permet à ce pays de nous vendre plus de céréales, d’oléagineux, de viande bovine, de viande porcine et de bois de conifères, cette concurrence plus vive sera utilisée par les firmes importatrices pour peser sur les prix à la production en France et en Europe en réduisant les débouchés de la production européenne par des importations accrues. Du coup, des craintes de même nature se sont exprimées mercredi dernier dans les communiquées de plusieurs syndicats paysans.

Quand les syndicats font le même constat

La Confédération paysanne note que « le président Macron a pris la décision de valider l’entrée en vigueur anticipée de ce traité, et ce malgré les profondes inquiétudes qui subsistent pour l’agriculture française ». Le syndicat fait état du rapport commandé par le gouvernement, dans lequel  « la commission chargée d’évaluer de conséquences sanitaires et environnementales du CETA avait noté que ce traité ne fournit pas les conditions favorables aux objectifs de la transition agricole. Plus grave, il indiquait les risques pour les élevages bovins allaitants, déjà en difficulté depuis plusieurs années ».

Dans un communiqué commun, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs notent qu’avec l’entrée en vigueur de cet accord, « demain l’Europe, la France , importeront des produits alimentaires ayant bénéficié, dans leur mode de production, de 46 molécules interdites aujourd’hui sur le territoire européen (…) C’est la double peine pour les paysans français qui subissent interdictions et importations. Non seulement la France veut leur imposer de réduire leurs possibilités de traitement phytosanitaire mais dans le même temps, elle ouvre grand la porte aux produits interdits. A l’heure des Etats généraux de l’alimentation, cet accord vient balayer d’un revers de main la transition écologique menée par les agriculteurs français depuis de nombreuses années ».

Ces deux syndicats, tout comme la Confédération paysanne, soulignent aussi que l’acceptation de cet accord cadre mal avec les objectifs affichés par le gouvernement dans le cadre des Etats généraux de l’alimentation qui ont débuté le 29 août et vont se poursuivre jusqu’à la fin du mois de novembre tandis que le président de la République doit s’exprimer sur le sujet le 12 octobre prochain.

Importer de l’huile de soja met en cause la production de colza

Il y a deux jours, nous indiquions ici que la reprise  des exportations d’huile de soja  en provenance d’Argentine pour produire des biocarburants en Europe, faisait baisser le prix de colza européen dont une partie est également  transformée en diester tandis que les restes de graines triturées à cette fin sont transformés en tourteaux pour le bétail. Tôt ce matin, 250 agriculteurs à l’appel de la FNSEA et Jeunes Agriculteurs ont bloqué l’accès aux Champs Elysées pour protester contre les importations abusives de produits traités par des molécules interdites en Europe. «Soja argentin : OGM », pouvait-on lire sur un conteneur placé à l’entrée de l’avenue.

On nous dit que les Etats généraux de l’alimentation qui ont mis en place 14 ateliers de débats sont la concrétisation d’une promesse électorale d’Emmanuel Macron. Il est écrit que les travaux de l’atelier 5 doivent aboutir à  « rendre les prix  d’achat des produits agricoles plus rémunérateurs pour les agriculteurs », tandis que ceux de l’atelier 7 sont destinés à « améliorer les relations commerciales et contractuelles entre les producteurs, les transformateurs et les distributeurs ». Or, qu’il s’agisse de l’entrée en vigueur du CETA ou de la reprise des inportations sans le moindre droit de douane d’huile de soja en provenance d’Argentine, on crée les conditions pour le maintien d’une baisse durable des prix agricoles en France.

Faut-il voir la le résultat de ce que certains appellent « la pensée complexe » d’Emmanuel Macron ? Ne s’agit-il pas plutôt d’une pensée à la fois perverse et machiavélique de l’ancien rapporteur de la Commission Attali qui en 2008, donnait un mode opératoire visant à ruiner les paysans en ces termes : «Instaurer le principe de la liberté tarifaire dans la distribution et le commerce de détail en levant les interdictions dites de « revente à perte » et de discrimination tarifaire ». C’est la reprise de ce principe dans la Loi de modernisation économique  votée en 2008 qui sert depuis près de dix ans à maintenir une pression permanente sur les prix agricoles à la production  pour alimenter la guerre des prix entre les enseignes de la grande distribution, chaque enseigne espérant ainsi augmenter ses parts de marché. Ce qui, au final, n’aboutit qu’à détruire de la valeur !

Voilà pourquoi il n’est pas exagéré de parler de perversité et de machiavélisme à propos de la « pensée complexe » d’Emmanuel Macron.

A lire :

- le communiqué du MODEF

- le communiqué de la Confédération payasanne

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 07:07
Sénatoriales: l'enjeu de conserver un groupe communiste au Sénat, le seul groupe d'opposition cohérente à la politique de Macron

Aujourd'hui on vote dans la moitié des départements aux sénatoriales. Un seul groupe s'oppose à la politique du gouvernement au Sénat, c'est le groupe communiste, républicain, citoyen, qui compte actuellement 20 sénateurs. 

Bonne chance à nos camarades !

Contrairement à ce que prétend la propagande gouvernementale, l’adoption en Conseil des ministres des ordonnances réformant le Code du travail, ne signifiera pas la fin de la mobilisation sociale, au contraire !

Si le calendrier prévu par le gouvernement est tenu, les ordonnances seront publiées au journal officiel d’ici le 24 septembre. A partir de ce jour, le gouvernement aura l’obligation de présenter dans les trois mois devant le Parlement un projet de loi de ratification des ordonnances. L’adoption définitive de ce projet de loi ne pourra donc avoir lieu avant début 2018.

Sans le vote du Parlement, les ordonnances deviennent caduques et n’auront pas force de lois.

La mobilisation sociale qui s’étend chaque jour à de nouveaux secteurs (SNCF, transports routiers, retraités, fonction publique...) peut donc être victorieuse !
Pour y arriver, il faudra aussi compter sur les groupes politiques au Parlement qui s’opposeront réellement au vote de la loi de ratification.

Au Sénat, les élections ce dimanche seront cruciales pour renforcer le seul groupe politique qui porte la voix de la mobilisation sociale contre les projets régressifs du gouvernement.

Après le 24 septembre vous pouvez compter sur les sénatrices et sénateurs du groupe Communiste républicain et citoyen pour s’opposer radicalement au vote de la ratification des ordonnances !

Les Insoumis refusent d'appeler à voter pour les candidats communistes aux Sénatoriales: un refus de renforcer le seul groupe qui s'oppose à Macron au Sénat

Éliane Assassi : « Soit on renforce Macron, soit on vote pour le seul groupe d’opposition »
ENTRETIEN RÉALISÉ PAR AURÉLIEN SOUCHEYRE
VENDREDI, 22 SEPTEMBRE, 2017
L'HUMANITÉ
Le 11 janvier 2017, Éliane Assassi proposait, au Sénat, l’abrogation de la loi travail. Arnaud Robin/Divergence

La moitié des 348 sièges du Sénat sera renouvelée dimanche. Éliane Assassi, présidente du groupe CRC, estime que les communistes ont été les seuls à s’opposer à Emmanuel Macron et les seuls à défendre les collectivités locales.

Que retenez-vous de la campagne des sénatoriales sur le point de s’achever ?

Éliane Assassi Elle a été rythmée par les coups du gouvernement. Le sort réservé aux collectivités locales inquiète les élus. Emmanuel Macron veut retirer 13 milliards d’euros à des territoires déjà asphyxiées par Hollande. À cela s’ajoutent la coupe par décret de 300 millions d’euros pour 2017, l’attaque sur la taxe d’habitation qui menace l’autonomie fiscale et donc la libre administration des communes, et enfin le jeu de massacre mené contre les contrats aidés. Il y a une vraie colère sur le terrain, une grande préoccupation car tout ce qui touche aux collectivités touche au service public et à la mission même des élus locaux. Mercredi, lors d’une réunion à Saint-Denis, le projet de loi logement de Macron était au centre des débats, car il constitue une violente attaque contre la définition même du logement social, contre les villes populaires, les classes moyennes et les familles modestes.

La réforme du Parlement inquiète-t-elle les élus locaux ?

Éliane Assassi Le sujet qui revient systématiquement, et c’est nouveau, est de ne pas élire des sénateurs qui permettront à Macron d’obtenir les 3/5es des voix lors d’un congrès. Les grands électeurs se rendent compte que le président pourrait alors modifier la Constitution et réduire le nombre de parlementaires et d’élus locaux. Il s’attaque à tous les échelons de la démocratie, de la commune jusqu’au pouvoir législatif. Il veut faire voter la loi en commission, à huis clos entre technocrates. Le Sénat a déjà essayé de le faire. J’ai à chaque fois mis mon droit de veto en tant que présidente de groupe. Il faut à l’évidence réformer nos institutions qui souffrent d’un déficit démocratique, changer le scrutin du Sénat et ouvrir cette chambre aux syndicats et au monde associatif pour être en symbiose avec la société. Mais le but doit être de renforcer le Parlement et les collectivités locales, au lieu de les attaquer.

Comment est perçue l’action des élus PCF ?

Éliane Assassi Tout le monde fait campagne contre l’asphyxie des communes. Mais la très grande majorité de ceux qui poussent des cris d’orfraie chez LR et au PS ont voté toutes les lois d’austérité précédentes, ainsi que les lois de réforme territoriale qui ont éloigné les citoyens des centres de décision. Les seuls qui ont résisté sont les élus communistes. Notre constance dans le combat pour la démocratie locale, les collectivités et les services publics est reconnue sur le terrain. Nous sommes aujourd’hui le seul groupe d’opposition à Macron au Sénat et il en sera de même, demain, en cas de renouvellement du groupe. Je préviens que, sans le PCF, les débats risquent d’être monocordes. Le président du groupe LREM, François Patriat lui-même, a annoncé qu’il pourra compter sur les voix d’En marche ! et du Modem, mais aussi sur celles des constructifs et d’une partie du PS, voire de certains LR. Seul le PCF s’opposera aux mauvais coups qui vont pleuvoir.

Que permet la création d’un groupe ?

Éliane Assassi D’être audible et d’exister. Cela assure une intervention dans l’Hémicycle : explications de vote, motions de rejet et propositions de lois. Nous avons, par exemple, défendu le droit de vote des étrangers aux élections locales, la lutte contre le contrôle au faciès, la renationalisation des autoroutes, la suppression du verrou de Bercy, le retour d’une police de proximité… Nous sommes en tête des sénateurs les plus actifs, selon le site Nossénateurs.fr. Avoir un groupe permet aussi de créer des missions d’information et des commissions d’enquête. Nous l’avons fait sur la fraude fiscale, qui coûte 80 milliards d’euros par an à l’État, et sur l’arnaque du Cice et du CIR. Nos révélations montrent que les richesses ne sont pas utilisées pour répondre à l’intérêt général, mais qu’elles sont accaparées par quelques-uns avec la complicité des derniers gouvernements.

La recomposition politique en cours peut-elle bousculer le Sénat ? 

Éliane Assassi Le vote n’est pas fléché. La situation politique est cette année très différente. Les années Sarkozy et Hollande ont amené à une décomposition de la droite et à une implosion du PS. Au milieu de tout cela, Macron, qui méprise et insulte les Français, s’est aussi mis les maires à dos. Cette élection ne va pas se gagner avec la calculette. Nous menons une grande campagne de proximité et nombre de grands électeurs nous disent ne plus s’y retrouver avec le PS. Ils disent avoir besoin d’une vraie gauche de combat, que nous incarnons. Des maires de droite ont le sentiment d’avoir été abandonnés par les gouvernements successifs et sont sensibles à notre constance pour la survie et le développement des communes et des services publics. Nous allons chercher chaque voix avec les dents. À la fin, le choix est simple : soit on renforce le pouvoir du président de la République, soit on soutient l’action du seul groupe d’opposition à Macron au Sénat.

 
Partager cet article
Repost0
24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 05:47
Conseil Communautaire 20 mars 2017 - photo Pierre-Yvon Boisnard

Conseil Communautaire 20 mars 2017 - photo Pierre-Yvon Boisnard

Avant le Conseil Communautaire du Lundi 9 octobre, consacré notamment à l'élection du nouveau président de Morlaix-Communauté, ce Conseil Communautaire de rentrée aura un ordre du jour très dense: 

- Contrat de concession de l'espace aquatique. Comité de pilotage

- Accord-cadre de traitement et de valorisation des déchets encombrants avec Guyot Environnement

- Décisions budgétaires modificatives

- Eau et assainissement: mise à disposition de biens et transfert de résultats 

- Attributions financières de compensation aux communes: prise en compte des transferts de compétence PLUI et Tourisme

- Fonds de concours aux communes - Année 2017 - poursuite exceptionnelle du dispositif 2014-2016

- Création d'un poste de catégorie C d'agent de gestion administrative et comptable pour assurer le suivi de la redevance spéciale déchets des professionnels

- Convention de co-financement des travaux de déploiement de la fibre optique à Lanmeur et Plounéour-Menez pour le Haut Débit Participation de la Communauté d'agglo estimée à 1 millions 84 000 euros, dont un versement de 325 339€ à la signature de la convention.    

- Participation au financement des sites pilotes Axe 3 Bretagne Très Haut Débit Zae Langolvas à Garlan

- Achat d'une partie de l'immeuble Orange à Morlaix pour une opération commune avec Viséo (participation de Morlaix Communauté: 150 000€). 

- Convention de partenariat pour l'accompagnement du programme d'actions Franch Tech Brest + pour la période 2016-2018 

- Clauses d'insertion de critères sociaux d'intégration dans les marchés publics: convention avec le département du Finistère

- Attribution d'une subvention à l'association des Jeunes agriculteurs pour l'organisation d'Agrifête 2017 à Guiclan (4000€ pour 6000€ demandés).

- Reconduction des tarifs adoptés en 2017 pour la taxe de séjour 2018. 

- Convention de partenariat 2017-2020 avec l'UBO

- Attribution de subventions aux centres sociaux Carré d'As (5800€), Ti an Oll- Plourin les Morlaix (5800€), Ulamir-CPIE (8400€)

- Attribution d'une subvention au CCAS de la ville de Morlaix  pour la gestion du Foyer des Jeunes Travailleurs: 15 000€ (l'Etat est engagé pour 14 703€, le Département pour 76 648€, et la CAF pour 56 000€). 

- Attribution d'une subvention à l'ULAMIR, Projet Chapiteau volant: 4000€

- Rapport d'activité 2016 de la délégation de service public Transport

- Exonération de la TEOM aux entreprises ne sollicitant pas le service de la collecte des déchets - Exercice fiscal 2018

- Modification des statuts du SYMEED

- Rapports annuels 2016 Eau et Assainissement

- Conventions de prestations de service avec les communes de Plouégat-Moysan et de Carantec (entretien espaces verts)

- Partenariat avec le Département du Finistère pour le suivi et la mise en oeuvre des périmètres de protection de captages d'eau potable

- Avenant n°2 à la convention financière de traitement des eaux usées de Guerlesquin avec l'entreprise Tilly-Sabco et Suez - auparavant, Tilly-Sabco prenait en charge les dépenses de la station d'épuration que lui avait cédé la commune et qui supportait surtout son activité. La commune de Guerlesquin se trouve désormais avec un problème de traitement des eaux usés, avec une station d'épuration coûteuse et surdimensionnée que Tilly Sabco ne veut plus prendre en charge financièrement même si la station d'épuration lui appartient toujours. 

- Convention de 3 ans avec le Département pour le Fonds de Solidarité Logement (participation de Morlaix Communauté de 64 000€). Le fonds de solidarité logement accorde des prêts, garanties ou subventions à des personnes occupant un logement ou y accédant et qui se trouvent dans l'impossibilité d'assumer leurs loyers, charges ou fournitures (eau, électricité, etc.). Il accorde des mesures d'ASLL (accompagnement social lié au logement) ainsi que des mesures d'AGL (aide à la gestion locative). 

- Mise à jour du règlement intérieur de l'aire d'accueil des gens du voyage pour les séjours dépassant les 5 mois. 

- Candidature à l'appel à projet régional "Trame Verte et Bleue" - Rédaction d'un plan d'actions Programme de développement Rural Bretagne (Fonds FEADER)

- Plan local d'urbanisme de Locquénolé: Bilan de la concertation et arrêt du projet

- Renforcement du droit de préemption urbain pour la ville de Morlaix sur les périmètres centre-ville et de la copropriété de la rampe St Augustin

- Modification de la délégation de l'exercice du droit de préemption urbain à la ville de St Martin des Champs et Taulé. 

 

Venez nombreux assister au Conseil Communautaire! La démocratie locale, avec toutes ses insuffisances et ses limites, c'est l'affaire de chacun. 

 

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 05:38
24 septembre 2000: Drôle d'anniversaire! Le quinquennat est adopté par référendum! - Par Robert Clément

24 septembre 2000 : Drôle d’anniversaire ! Le quinquennat est adopté par référendum !


Je m’en souviens, c’était il y a 17 ans, c’est déjà loin mais çà marque les esprits. Ce jour-là, par référendum, est approuvé le passage de 7 à 5 ans de la durée du mandat du Président de la République Le 5 juin 2000 Jacques Chirac, alors président de la République se prononce en faveur du quinquennat au nom des « exigences modernes de la démocratie », en excluant toute autre réforme institutionnelle. Quant au premier ministre Lionel Jospin, avec les dirigeants socialistes d’alors, dont certains se reconnaîtront, il rappelle « qu’il a toujours été en faveur de cette réforme et que c’est effectivement le moment d’agir ».

UNE ABSTENTION MASSIVE

La cohabitation bat son plein et l’organisation du référendum est menée au pas de charge. Il se déroulera le 24 septembre. Ses résultats tendent à montrer La confirmation d’une grave crise politique. Il sera marqué par une abstention record. La participation s’élève à 30,19%. Le « OUI » l’emporte avec 73,21%. Mais un électeur sur 5 se sera prononcé en sa faveur.

Cela ne fait aucun doute. Le quinquennat transformera la nature des institutions de la Vème République, renforçant encore davantage le « présidentialisme ». Les arguments développés pour justifier cette modification profonde de l’élection du président de la République sont partagés tant par la droite que le Parti socialiste. Ils peuvent être ainsi résumés : « Le septennat ne correspond plus au rythme de la vie démocratique, il convient donc de donner plus souvent la parole aux citoyens ». « Le quinquennat limite les inconvénients de la cohabitation ».

AGGRAVATION DE TOUS LES DÉSÉQUILIBRES

Ainsi plutôt que de s’attaquer aux questions clés de la crise politique, la montagne accouchera du quinquennat, avec les graves conséquences que nous sommes à même de constater aujourd’hui. Les déséquilibres exorbitants dont souffre la Vème République favorisant à l’excès les pouvoirs de l’exécutif n’ont fait que s’aggraver. Le PCF avait dénoncé les dangers de la mise en place du quinquennat « sec » c'est-à-dire sans autres modifications de la constitution : « Le renforcement de la prédominance présidentielle », « l’atrophie du rôle du parlement » mais surtout « une accentuation de la bipolarisation de la vie politique ». Tout cela est profondément juste. Le bémol viendra du mot d’ordre alors décidé pour le référendum : « l’abstention active ». Contradiction flagrante à mes yeux, alors que la crise politique faisait déjà tant de dégâts. C’est ce qui m’a amené comme beaucoup d’autres communistes à voter « NON ».

VIème RÉPUBLIQUE, OUI MAIS LAQUELLE ?

Parfois il n’est pas inutile de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur, de se reporter à des écrits, à des prises de position des uns et des autres. Particulièrement sur les questions institutionnelles et la démocratie. Où étaient-ils les censeurs en décembre 2005, eux qui reprochent aux communistes de traîner les pieds, alors qu’eux étaient les seuls à montrer le chemin. Je n’aurai pas la cruauté de rappeler où ils se trouvaient à cette époque.

Nous ne comptons plus le nombre de « politiques qui nous disent la nécessité d’en finir avec la Vème République. Encore faudrait-il accorder ses paroles et ses actes.

ALORS FOURRE-TOUT OU VÉRITABLE RÉVOLUTION INSTITUTIONNELLE ?

D’abord une remarque. On ne peut se prononcer, la main sur le cœur, pour une VIème République et utiliser dans le même temps touts les ressorts les plus négatifs de la Vème pour cause d’échéance présidentielle. Ce n’est pas par opportunisme que le Parti Communiste Français a porté un jugement négatif sur ces institutions. Il l’a fait en 1958 et sans discontinuer, accompagnant ces critiques de propositions pour les démocratiser. Il en est ainsi de sa revendication concernant la proportionnelle à toutes les élections. Tout le monde ne peut pas en dire autant. C’est en 2005 qu’il se prononce clairement pour une VIème République, en en définissant les contenus. Car là est bien la question. Claude Bartolone, s’est prononcé l’an dernier pour un régime présidentiel, c’est à un régime à « l’américaine que va ses préférences. Exit le premier ministre ! Quant à l’UMP on pense davantage à la « simplification du mille-feuille administratif ». Au PS comme à l’UMP une inquiétude sur les doutes qu’expriment nos concitoyens sur le « politique » et sa capacité à répondre à ses attentes s »exprime fortement. Alors on fait « semblant » d’ignorer les véritables causes de cette crise démocratique. Quand à la France Insoumise elle n’hésite pas à utiliser tous les ressorts de la Ve République et un présidentialisme décomplexé pour faire élire des députés à l’Assemblée nationale. D’une manière générale, les élections législatives de 2017 ont davantage été un 3e tour des présidentielles, qu’un premier tour où nous devions élire les représentants du peuple. Ce présidentialisme a fait d’énormes dégâts. Il est temps de s’en sortir, mais une simple référence polie à une VIème n’y suffira pas.

LES CONTENUS DE LA VIème RÉPUBLIQUE QUE PROPOSE LE PCF

Certes s’attaquer aux institutions ou faire semblant peut-être un élément pour endiguer ce « désamour » et ces doutes. Mais l’autre plus essentielle et sûrement plus efficace serait de rompre avec ce refrain dominant selon lequel « un seul chemin serait possible » et que l’austérité serait une fatalité. C’est la raison pour laquelle il convient tout à la fois de dire quels seraient les contenus de la VIème République que nous proposons et l’alternative politique à construire. « Déclaration des droits fondamentaux et des droits de la personne, droits indivisibles : civils, politiques, économiques, sociaux, ou culturels s’appliquant à tous les résidents, services publics hors concurrence et obéissant aux principes d’égalité, de responsabilité et d’efficacité. Élargissement sous toutes ses formes de l’initiative citoyenne, citoyenneté de résidence, souveraineté populaire renforcée, proportionnelle généralisée à toutes les élections, durée des mandats réduits, élection DU PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE AU SUFFRAGE INDIRECT, citoyenneté à l’entreprise, droits d’intervention et de décision des salarié-e-s et de leurs organisations, indépendance de la justice…

DES PROPOSITIONS ALTERNATIVES

Mais ces propositions ne seraient rien si elles ne s’accompagnaient pas de propositions alternatives pour changer de cap, pour faire grandir l’idée qu’il est possible de faire autrement, qu’il existe un autre chemin que le choix de l’austérité et de la finance. Mais les forces de gauche et progressistes, celles qui veulent rompre avec la politique actuelle, doivent entendre l’aspiration qui monte dans notre peuple, celle du rassemblement pour un avenir de progrès social et démocratique.

Il existe dans notre pays des forces, des ressources considérables pour prendre un autre chemin que celui de l’échec, de la division des forces de gauche, celles qui ne voulaient plus de Hollande hier, et de Macron aujourd’hui. Mais ce chemin exige du respect, de la considération pour toutes les forces de transformation sociale. Sans ce rassemblement, point de salut et le capitalisme aura encore de beaux jours devant lui.

Robert Clément, ancien président communiste du Conseil Général de Seine St Denis

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011