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13 août 2015 4 13 /08 /août /2015 13:57

Communiqué de presse du PCF

Crise porcine: capitalisme en échec

Concentration de la production, démantèlement des outils du marché communautaire, travailleurs déplacés, dumping social et environnemental, tous les ingrédients du capitalisme sont réunis.

Si, aujourd’hui, la grande distribution s’achète une bonne conscience en pratiquant les prix d’accord indiqués, ses pratiques et ses marges exigent un encadrement comme le propose le Parti Communiste Français.
Pour affronter la rémunération du travail paysan en posant fermement la répartition de la richesse au sein des filières, entre producteurs, transformateurs et distributeurs, les prix agricoles doivent faire l’objet de négociations pluralistes à travers des conférences sur le prix comme l’ont proposé les parlementaires communistes.
Faute de police des prix, la puissance publique laisse les producteurs subir des prix d'achat inférieurs au coût de production. À la concurrence exacerbée des groupes agro-alimentaires doit prévaloir la coopération agricole.
La France doit faire entendre, au niveau européen, l’exigence de mécanismes de régulation
des marchés agricoles, d’instauration de prix activités agricoles, en lieu et place du dogme de la compétitivité dévastatrice pour les hommes et les territoires.
Au travers de la satisfaction des besoins humains, il est urgent de refonder la politique agricole au service de l’intérêt général. Nous invitons le monde agricole, salarié, citoyen, à construire des
majorités d’idées et de projets, sans attendre.
L’occasion nous est donnée lors des élections régionales, et la transition écologique, en nous réappropriant notre alimentation.

Xavier COMPAIN,
Chef de file des Communistes pour les Régionales des 6 et 13 décembre en Bretagne

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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 11:37
Quand la crise de la dette grecque renfloue l’Allemagne
Grèce
Cathy Ceïbe avec Ferdinand Moeck
Mercredi, 12 Août, 2015
L'Humanité

D’après un rapport de l’Institut Leibniz de recherche économique, Berlin a réalisé près de 100 milliards d’euros d’économies budgétaires depuis 2010 et profité des privatisations d’Athènes.

Outre-Rhin, la nouvelle ne semble pas émouvoir plus que cela. Lundi encore, le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert, plaidait pour que « l’exhaustivité passe avant la rapidité » à propos des conditions imposées à la Grèce pour obtenir une première tranche du troisième plan, qui n’a d’aide que le nom. Le porte-parole de l’intransigeant ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, lui emboîtait le pas, en précisant les énièmes sacrifices auxquels doit se soumettre Athènes : « Un plan budgétaire et de financement ambitieux, une stratégie de privatisation crédible et une réforme des retraites durable. » La manière forte pour tout dialogue, en somme.

Les titres de la dette allemande ont constitué une valeur refuge

Pourtant, le gouvernement allemand devrait sans doute revoir le ton de sa copie. Selon un rapport de l’Institut Leibniz de recherche économique (IWH) rendu public lundi, la crise de la dette grecque aurait permis à l’Allemagne de réaliser des économies budgétaires de l’ordre de 100 milliards d’euros depuis 2010. Les économistes rappellent que les titres de la dette allemande ont constitué une valeur refuge pour les investisseurs étrangers, qui ont pu jouir d’une baisse des taux d’intérêts de ces emprunts. « On en vient à des taux simulés sur les emprunts d’État allemands qui, en moyenne entre 2010 et aujourd’hui, sont 3 % plus élevés que ce qu’ils ont été dans la réalité », estiment les experts. Implacables, ces derniers enfoncent le clou : « Ces économies dépassent le coût engendré par la crise et ce même si la Grèce ne remboursait pas entièrement sa dette. » Pour rappel : Berlin a consenti un prêt de 90 milliards d’euros à Athènes ces dernières années, soit une plus value de 10 milliards d’euros. « L’Allemagne a donc dans tous les cas profité de la crise grecque », concluent-ils, estimant que l’économie correspond à plus de 3 % du PIB. « Des mauvaises nouvelles en Grèce étaient de bonnes nouvelles en Allemagne et vice versa », soutiennent ces experts. Quelques critiques ont néanmoins été avancées, notamment celles pointant que la crise a eu pour conséquence une baisse des investissements ou encore des effets négatifs pour les salariés allemands. « Les épargnants sont beaucoup plus sinistrés, on doit faire le calcul comparatif », a déclaré Lars Feld, membre du Conseil allemand des experts économiques auprès du gouvernement allemand, au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

La ville de Francfort est gagnante sur le terrain des privatisations

Outre cette étude sur les taux d’intérêts, l’Allemagne est aussi gagnante sur le terrain des privatisations des services et entreprises grecs. Le Fonds de développement des biens de la République hellénique (Taiped) s’est vu confié, en 2011, la responsabilité de ces « libéralisations », dont la plus importante à ce jour reste la concession de quatorze aéroports régionaux accordée, pour un montant de 1,2 milliard d’euros, à l’entreprise allemande Fraport, qui, associée à une firme grecque, doit débourser une taxe annuelle de 22,9 millions. Les deux principaux actionnaires de ladite entreprise sont la région de Hesse (plus de 30 %) et la ville de Francfort (20 %). Les bénéfices risquent de s’avérer juteux puisqu’elle a fait main basse sur les aéroports les plus rentables du pays, parmi lesquels figurent les îles touristiques de Mykonos, Santorin, Corfou…

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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 10:19

La décision de la Ville de Paris de célébrer le Tel Aviv festif sur les berges parisiennes en tournant le dos à la réalité du conflit israélo-palestinien suscite la controverse et l'indignation .

Selon un mode de propagande éprouvé, les opposants sont taxés d'antisémitisme.

Ci-dessous deux textes pour aller à l'essentiel .

http://www.humanite.fr/tel-aviv-sur-seine-plage-de-discorde-581250

http://www.humanite.fr/mon-indignation-581251 ( dessin de Tardi )

Et le communiqué des élus du Parti Communiste-Front de Gauche de Paris:

Réaction des élu-es et militant-es communistes de Paris à l’organisation de la journée « Tel Aviv Sur Seine » Communiqué de presse du lundi 10 aout 2015 Les élu-es du groupe communiste - Front de gauche au Conseil de Paris et les communistes parisiens ont découvert avec consternation, et sans jamais avoir été associé ou informé, la tenue d’une journée « Tel Aviv sur Seine » organisée par la Ville de Paris. Alors que Tel-Aviv est la capitale économique d’un pays dont le gouvernement d’extrême droite méprise quotidiennement le droit international et mène une politique brutale de colonisation des territoires palestiniens, comment penser que cette initiative puisse être dissociée du conflit israélo-palestinien ? Nous pensons qu’il n’est pas du rôle de la Ville de Paris d’organiser une telle opération de communication alors que nous gardons tous en mémoire les massacres survenus à Gaza lors de l’été 2014 et que les tensions restent extrêmement vives comme en atteste les attentats commis ces derniers jours par des terroristes israéliens. La Ville de Paris, jumelée avec la ville israélienne de Tel Aviv et la ville palestinienne de Ramallah, aurait pu saisir l’occasion de « Paris-Plage » pour prendre une initiative pour une paix juste et durable, réunissant israéliens et palestiniens, marquée par des moments artistiques et culturels. Il aurait été tout à l’honneur de la ville de Paris d’œuvrer à faire avancer les idées de paix et de tolérance comme essaient de le faire des artistes des deux pays dans des conditions difficiles. Nul doute que les dizaines de milliers de parisiens, les progressistes palestiniens et israéliens, qui ont manifesté l’été dernier contre la guerre de Gaza qui a fait plus de 2000 morts, majoritairement des civils, se seraient saisis d’une telle initiative de paix. Nous demandons aujourd’hui l’annulation de la journée « Tel Aviv sur Seine » au profit d’une initiative de la Ville qui contribue à une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens. Les élu-es communistes-Front de Gauche du Conseil de Paris Fédération du Parti Communiste Français de Paris Signez la pétition demandant l’annulation de l’évènement "Tel Aviv sur Seine" http://communiste-frontdegauche-paris.org/Reaction-des-elu-es-et-militant-es

Le lien avec la lettre de l'AFPS à Mme Hidalgo, maire de Paris:

Nous avons exprimé ce que nous en pensons dans une lettre ouverte à Anne Hidalgo, maire de Paris que nous vous invitons à diffuser sans modération : http://www.france-palestine.org/Tel-Aviv-a-Paris-Plage-Lettre-ouverte-de-l-AFPS-a-Mme-Anne-Hidalgo-maire-de

Et la pétition de l'AFPS:

http://www.france-palestine.org/Petition-a-la-maire-de-Paris-Anne-Hidalgo-annulation-de-Tel-Aviv-sur-Seine

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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 09:33

« Agriculture - Pêche – Forêt»

Paris, le 11 août 2015

Les manifestations d'agriculteurs bloquant les routes ont marqués leurs désarrois devant l’absence des prix agricoles rémunérateurs et de perspectives d'avenir.

Unanimement, les organisations syndicales agricoles revendiquent une redistribution des marges au sein des filières. Le PCF fait une proposition d'encadrement des marges de la grande distribution à travers la loi. Plus globalement, cela nous confortent à être offensif dans la bataille des idées et la construction de politiques alternatives.

Ces enjeux alimentaires interpellent nos civilisations. Ils appellent un nouveau mode de développement. C'est le sens de la contribution populaire à l'écriture du projet d'émancipation humaine que vient de formuler le PCF « La France en commun ». En ce sens, nous avons le plaisir de vous adresser et communiquer une série de publications utiles à vos activités et initiatives à venir.

Vente solidaire contre la vie chère

Fruits et légumes - Jeudi 20 août 2015

Vous trouverez ci-joint une proposition de tract et un abécédaire spécial agriculture réalisé par le secteur « Communication »

Les agricultures

Le dernier numéro de la revue « Progressistes » avec laquelle nous avons collaboré, consacre son dossier aux agricultures. Les intervenants sont divers mais ont tous cette préoccupation de réfléchir de façon ouverte à notre époque.

Revue « Progressiste – N°8 – Avril, mai, juin 2015 – Prix 7,,00 euros.

Pour vos commandes vous adressez à : Jean Youdom (Tel :01.40.40.11.59 – Mail : jyoudom@pcf.fr)

…/...

Agricultures et alimentations mondiales

Revue « Recherches Internationales »*

Avec la revue, j'ai eu le plaisir de coordonner le dossier central consacré aux problèmes agro-alimentaires mondiaux. Celui-ci vient d'être publié.

*Revue « Recherches Internationales » - N°2 – Janvier, mars 2015 – Prix 15,00 euros

Pour vos commandes vous adressez à : Jean Youdom (Tel :01.40.40.11.59 – Mail : jyoudom@pcf.fr)

Nous vous donnons rendez-vous aux universités d'été du PCF, avec les coauteurs le :

Samedi 29 août 2015

Atelier « les problèmes alimentaires mondiaux »

- Georges Courade, Directeur de recherche honoraire à l'IRD

- Xavier Compain, responsable agriculture PCF

Xavier COMPAIN

Membre du Conseil National du PCF

en charge de l'agriculture, la pêche et la forêt

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1. Avec des prix moyens de fruits & légumes de plus en plus élevés, la recommandation « Mangez 5 fruits & légumes » est tout à fait inaccessible pour un très grand nombre de familles. 43 % des français en mangent insuffisamment. Sans parler du bio, 70 % plus cher que les produits conventionnels !

2. Malgré ces prix, les producteurs n'arrivent pas à joindre les deux bouts. Les revenus des agriculteurs ont baissé de 25 % ces deux dernières années.

3. Les marges excessives de la grande distribution en sont la principale cause. Les grandes enseignes réalisent des marges de 30 à 50 % sur les produits frais : des cerises vendues 6 € le kilo rapportent seulement 0,90 € au paysan.

4. Les parlementaires du PCF/FDG ont déposé une proposition de Loi permettant l'encadrement des marges de la grande distribution. Un coefficient pourrait être appliqué dès maintenant à tous les produits de base, garantie d'un juste prix aux consommateurs et paysans.

5. Les communistes vous donnent rendez-vous dans toute la France le 20 août prochain pour une vente à prix coûtant de fruits & légumes dans votre quartier, opération annuelle que le PCF co-organise avec le Modef (Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux)

Les communistes prennent 4 engagements forts

1. Produire en quantités suffisantes une alimentation saine et accessible. Face au défi alimentaire, la production agricole doit être soutenue par de nouvelles politiques publiques. L’indépendance alimentaire doit être garantie. La relocalisation des productions doit privilégier la satisfaction des besoins humains.

2. Vivre dignement de son travail. Des paysans justement rémunérés sont la condition d’installation de jeunes. Cette exigence vaut pour les salariés de l’agroalimentaire. Cela passe par des prix rémunérateurs garantis, la planification de la production et la régulation des marchés, la production et la répartition des terres agricoles, le soutien public aux exploitations et aux filières les plus fragiles. La redistribution de la valeur ajoutée au bénéfice des producteurs est essentielle.

3. Engager la transition écologique de l’agriculture. À la culpabilisation d’un secteur empêtré dans le productivisme nous proposons d’en sortir par le haut : promotion de bonnes pratiques agronomiques, aptes à maintenir durablement les rendements ; diversification des productions ; amélioration de la complémentarité entre cultures et élevages. La recherche agronomique doit être dédiée à la conquête de ce nouveau développement.

4. Promouvoir un aménagement équilibré des territoires. Les paysans sont des acteurs économiques et sociaux majeurs des espaces ruraux européens. Le rôle qui est le leur dans l’aménagement des territoires doit être reconnu, soutenu et encouragé par une politique de maintien des services publics.

Ces enjeux alimentaires interpellent nos civilisations. Ils appellent un nouveau mode de développement. C’est le sens de la contribution populaire à l'écriture du projet d’émancipation humaine que vient de formuler le PCF : « La France en commun ».

Nous invitons le monde agricole, salarié, citoyen, à construire des majorités d'idées et de projets sans attendre. L'occasion nous est donnée lors des élections régionales, d'encourager l'agriculture paysanne et la transition écologique en relocalisant notre alimentation.

Parti communiste français, 2 place du Colonel Fabien 75019 Paris – 01 40 40 12 12 – www.pcf.fr

Crise agricole: courrier de Xavier Compain et du pôle agriculture-pêche-forêt du PCF (août 2015)
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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 06:16

Fonds publics

Clotilde Mathieu avec Cyrille Crispy

Jeudi, 6 Août, 2015

L'Humanité

En publiant son bilan d’étape de l’utilisation du CICE, le syndicat CFE-CGC des banques dénonce un « effet d’aubaine particulièrement rentable ».

Les résultats des banques s’envolent. Après BNP Paribas, qui a vu ses revenus progresser de 15,8 % entre avril et juin, à 11,1 milliards d’euros, pour un bénéfice net de 2,55 milliards en hausse de 13,7 %, sa meilleure performance depuis le premier trimestre 2012 (hors amende de 9 milliards que la banque doit à la justice américaine et autres éléments exceptionnels), la Bourse a fêté hier ceux de la Société générale. Le bénéfice de cette dernière a bondi de 25 %, à 1,35 milliard d’euros. Pas encore suffisant pour elle, pourtant, puisque la banque a annoncé dans le même temps un nouveau plan d’« économies » de 850 millions d’euros pour les deux ans qui viennent, après celui enclenché en 2012. « Des projets de simplification organisationnelle, d’amélioration de l’efficacité, de renforcement des contrôles sur les charges externalisées et de révision et de simplification des opérations avec la clientèle », affirme la banque au logo rouge et noir, sans plus de précisions. Mais le personnel peut déjà craindre des conséquences sociales, alors que les plans précédents se sont traduits par la suppression de près de deux mille postes en trois ans en France et dans le monde.

Quid, alors, des sommes versées aux banques par l’État au titre du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), le cadeau fiscal le plus onéreux censé aider les entreprises à améliorer leurs marges pour embaucher ? Le secret est bien gardé : pas de rapport précis, pas une note ne sort des murs, des préfectures et de Bercy. Pourtant, tout devait être transparent, car il s’agit de l’argent des Français. Depuis deux ans, le Syndicat national de la banque et du crédit (SNB) de la CFE-CGC contrôle l’utilisation du CICE. Même si les sommes étudiées ne sont pas exhaustives. « C’est un travail de fourmi, et parfois, nous n’avons tout simplement pas les chiffres », explique Regis Dos Santos. L’été dernier déjà, sur les 135,5 millions d’euros d’argent public évalués, le secrétaire général du syndicat avait constaté un réel effet d’aubaine pour les banques. « L’esprit qui a prévalu lors de la mise en place du CICE prévoyait un accroissement des investissements et non une simple affectation sur des projets déjà engagés et budgétés », affirmait-il.

La manne du CICE a explosé de 50 % en un an

Cette année, sur les 211 millions épluchés, le bilan est encore plus désespérant. D’une part, les sommes gracieusement allouées ont explosé d’environ 50 % de plus en moyenne, le taux d’allégement étant passé de 4 à 6 % de la masse salariale. 39 millions pour BNP Paribas en 2015 contre 26 millions un an plus tôt ; 38 millions contre 26 millions pour la Société générale (voir l’ensemble des données dans le tableau ci-contre). D’autre part, l’effet d’aubaine est encore plus flagrant. « L’essentiel – pour ne pas dire la totalité – des utilisations annoncées du CICE correspond à des projets, actions et dépenses déjà largement engagés » qui concernent l’offre de services numériques à la clientèle, assure le syndicat. Parmi lesquels le SNB a relevé : « Application tablette, envoi par SMS du code confidentiel, développement de SAV (service après-vente – NDLR), Twitter, WiFi en agence », ou encore « déploiement de tablettes en agence ». « Si demain le CICE s’arrête, les banques poursuivront leur transition numérique », assure Regis Dos Santos. Et lorsque l’argent est utilisé pour la formation du personnel, celle-ci « se cantonne à des formations commerciales et “pratico-pratiques” et ne permet plus aux collaborateurs de bénéficier d’un véritable ascenseur social », dénonce le syndicat. « L’effet d’aubaine est particulièrement rentable. Les banques se contentent d’encaisser les bénéfices du CICE, ça améliore la marge brute, et derrière, il n’y a rien », résume-t-il.

CICE : 211 millions détournés par les banques cette année

Trois mille postes ont été supprimés en 2014

Dans les banques, trois mille postes ont été supprimés en 2014. « Les effectifs baissent régulièrement de 1 à 1,5 % par an avec les départs en retraite et les départs naturels qui ne sont pas remplacés, précise Regis Dos Santos. Nous pensions que le CICE allait permettre d’améliorer les conditions de travail des salariés, en allégeant la charge de travail », cela n’a pas été le cas. « Nous ne sommes plus des créateurs d’emplois », avouait même, dans les colonnes des Échos, le mois dernier, Marie-Anne Barbat-Layani, directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF).

Pourtant, le gouvernement avait promis qu’avec tous ces milliards de fonds publics injectés, les entreprises embaucheraient jusqu’à 300 000 personnes d’ici à 2015. Une illusion vite dissipée : un rapport du comité de suivi du CICE datant du 30 septembre 2014 a déjà alerté sur le fait qu’au moins un tiers des entreprises ont profité du dispositif pour améliorer leurs marges et très peu l’investissement. Or, « le CICE est venu s’ajouter à d’autres avantages dont bénéficient déjà les entreprises, en particulier les plus grandes d’entre elles », ajoutaient les auteurs.

« L’année dernière, on était dans l’attente, maintenant, clairement, il faut arrêter », juge le responsable du SNB, estimant que le CICE « n’apporte strictement rien » au secteur. Pour le syndicaliste, le mieux serait de redistribuer cet argent inutile aux banques. « Le peu d’argent public disponible, il faut l’optimiser et le mettre là où nous savons qu’il peut y avoir des créations d’emplois », notamment dans les PME.

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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 18:03
Programmation de l'espace Bretagne à la Fête de l'Humanité 2015: les débats.

Programmation de l‘espace Bretagne, Fête de l’Humanité 2015

Lieu : Espace Bretagne, Avenue Joséphine Pencalet

· Vendredi 11/07, 17h : Inauguration de l’espace Bretagne par les secrétaires fédéraux du PCF Bretagne et un responsable communiste national.

· Vendredi 11/07, 18h : « Joséphine Pencalet, une Penn sardin à la mairie », conférence-débat par Fanny Bugnon, historienne, spécialiste de l’histoire des femmes et du féminisme, enseignante-chercheuse à l’Université Rennes 2.

· Vendredi 11/07, 21h : Fest Noz

· Samedi 12/07, 11 h30, « Le médicament au cœur de la stratégie d'une politique de santé : marchandise ou bien public ? » avec le Dr Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest, Manu Blanco, secrétaire de la fédération CGT de l'industrie pharmaceutique, le Dr Fabien Cohen du Collectif National d'animation de la commission santé du PCF, responsable du groupe de travail sur le médicament, animé par Christiane Caro, membre de la commission santé du PCF.

· Samedi 12/07, 15h, "Agriculture, territoires, écologie", avec Xavier Compain, responsable national en charge de l’agriculture et de la Pêche du PCF, chef de file des communistes aux élections régionales en Bretagne.

· Dimanche 13/07, 11 heures, « Quels leviers activer pour construire un monde de Paix et assurer la sécurité de la France ? » avec Roland Nivet, co-secrétaire national du Mouvement de la Paix en intervenant principal.

Débat organisé notamment par la fédération PCF du Finistère.

· Dimanche 13/07, 14 heures, « La bataille des transports publics dans la transition énergétique », avec la JC 35 et la JC 49

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La Fête de l'Humanité, organisée chaque année par le journal L'Humanité, revient au nord de Paris, pour un week-end de débats, d'expositions et de concerts. Ne manquez pas l'édition 2015 de la Fête de l'Huma, les vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 septembre au Parc Départemental George-Valbon à la Courneuve. Au menu ? Manu Chao, Texas, Shaka Ponk, Youssoupha ou encore Soviet Suprem.

Chaque année, plus d'un demi-million de personnes s'y rassemblent. Ce rendez-vous traditionnel existe depuis 1930, à l’initiative de l’organe de presse du Parti Communiste Français. Et oui, vous avez deviné, je parle bien sûr de la Fête de l’Humanité, plus communément appelée la Fête de l'Huma!

La Fête de l'Humanité, organisée chaque année par le journal L'Humanité, revient au nord de Paris, pour un week-end de débats, d'expositions et de concerts. Ne manquez pas l'édition 2015 de la Fête de l'Huma, les vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 septembre au Parc Départemental George-Valbon à la Courneuve. Au menu ? Manu Chao, Texas, Shaka Ponk, Youssoupha ou encore Soviet Suprem.

Chaque année, plus d'un demi-million de personnes s'y rassemblent. Ce rendez-vous traditionnel existe depuis 1930, à l’initiative de l’organe de presse du Parti Communiste Français. Et oui, vous avez deviné, je parle bien sûr de la Fête de l’Humanité, plus communément appelée la Fête de l'Huma!

Cette année encore, le Parc de la Courneuve sera donc le pôle d’attraction durant tout le week-end du vendredi 11 au dimanche 13 septembre 2015. Au programme, comme toujours : de la musique, des meetings, des expositions et des débats mais aussi un village de livres, un forum social ou encore un village de sport.

Côté musique, si de très nombreux artistes ont déjà participé à ce festival comme Stevie Wonder, Cesaria Evora, Noir Désir, Jimmy Cliff, Juliette Gréco ou encore Johnny Hallyday, cette nouvelle et 80ème édition risque, une nouvelle fois, de taper très fort.

Après donc Alpha Blondy, IAM, Temples, Massive Attack, Les Ogres de Barback, Ayo, Yves Jamait, ou encore Bernard Lavilliers, qui aura l'honneur de participer à cette édition 2015?

Et bien, cette année, Manu Chao, Texas, Shaka Ponk, Youssoupha mais aussi Triggerfinger, Soviet Suprem ou encore Les Hurlements d'Léo comptent bel et bien faire vibrer la Fête de l'Huma, édition 2015.

Programmation 2015 :

MANU CHAO // TEXAS // SHAKA PONK // YOUSSOUPHA // METHOD MAN AND REDMAN // TIKEN JAH FAKOLY AND FRIENDS (Concert de solidarité avec l'Afrique) // LA FAMILLE CHEDID // JULIETTE GRECO // LES INNOCENTS // SOVIET SUPREM // TRIGGERFINGER // ORCHESTRE DE CHAMBRE DE PARIS & AL KAMANDJATI // ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE // LES HURLEMENTS D’LEO // ZOUFRIS MARACAS // DIVERTIMENTO // LA MAISON TELLIER // LENINE RENAUD // LA CAFETERIA ROJA // THE MISSIVE // ...

Programmation par jours et par scènes :

  • Grande Scène
    A venir
  • Scène Zebrock
    • Vendredi 11 septembre : La Maison Tellier, Les Innocents, Clarys
    • Samedi 12 septembre : Robi, Iñigo Montoya, Les Blondes, We Insist!, Einleit, Hippocampe Fou
    • Dimanche 13 septembre : Johnny Montreuil, Lenine Renaud
  • Petite scène située dans l'espace Nord
    • Vendredi 11 septembre : Les Fatals Picards, Azad Lab, Tarsius Music
    • Samedi 12 septembre : Zoufris Maracas, Zik Zitoun, Minuit 6 Heures, Puta Guerilla, Les Rebois Un Coup T'Auras Moins Soif, Sonia Rekis
    • Dimanche 13 septembre : Les Hurlements d'Léo, Frédéric Fromet, L'échappée Belle !
  • Scène Jazz Huma
    • Vendredi 11 septembre : Racine De Swing
    • Samedi 12 septembre : Pulcinella, Giovanni Mirabassi en solo et Sylvain Kassap et El Publo Unido
    • Dimanche 13 septembre : Bruno Tocanne et Mirabassi, Cyril Mokaiesh

Infos pratiques :
Fête de l’Humanité 2015
Du vendredi 11 au dimanche 13 septembre 2015
Parc Georges-Valbon à la Courneuve
Tarifs : 22 € prévente militante / 32 € prévente commerciale / 35 € sur place / Gratuit - de 15 a
ns
Réservations !
En savoir plus sur http://www.sortiraparis.com/scenes/concert-musique/articles/53568-fete-de-l-huma-2015-a-paris-dates-programmation-et-reservations#OIZYLGHKhucM4xRS.99

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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 18:01
70 ans de Hiroshima et de Nagasaki: la nécessaire relance d'un combat contre l'armement nucléaire en France et en Bretagne, échos du rassemblement du Menez Hom le 9 août 2015
Roland Le Nivet (responsable du Mouvement de la Paix) introduit pour démontrer la nécessité du désarmement nucléaire de la Bretagne

Roland Le Nivet (responsable du Mouvement de la Paix) introduit pour démontrer la nécessité du désarmement nucléaire de la Bretagne

Antoinette Le Hénaff et Roland Le Nivet (Mouvement de la Paix)

Antoinette Le Hénaff et Roland Le Nivet (Mouvement de la Paix)

Le Pardon de l'église Ste Marie du Menez Hom cohabite avec le rassemblement pour la Paix et le désarmement nucléaire

Le Pardon de l'église Ste Marie du Menez Hom cohabite avec le rassemblement pour la Paix et le désarmement nucléaire

A l'occasion des 70 ans du largage des bombes atomiques américaines sur Hiroshima et Nagasaki, qui a fait plus de 200 000 morts, 150 personnes environ, dont beaucoup de militants du Mouvement de la Paix, les principaux organisateurs, de l'Université européenne de la Paix, d'associations de solidarité internationale ou pacifiste, mais aussi du Parti Communiste, d'autres composantes du Front de Gauche, des écologistes, s'étaient donné rendez-vous ce dimanche 9 août devant la baie de Douarnenez et la presqu'île de Crozon, sur le Menez Hom et devant l'église Sainte Marie du Menez Hom, pour une marche de la Paix et le lancement d'une campagne de sensibilisation des Bretons pour faire pression en faveur d'une sortie du nucléaire militaire et d'une logique de désarmement, à travers une pétition envoyée à François Hollande dont les termes sont ceux-ci:

"Monsieur le Président de la République,

Toute utilisation des armes nucléaires aurait des conséquences humanitaires et environnementales catastrophiques.

Aussi, je vous demande d'agir pour la mise en place d'un Traité d'interdiction des armes nucléaires.

Cela implique évidemment que tous les Etats possédant des armes nucléaires, dont la France, s'engagent à stopper tous les programmes de modernisation de leurs arsenaux atomiques. Ce serait un signal fort pour le monde entier et cela constituerait des économies budgétaires considérables pour des mesures économiques et sociales en faveur d'un développement durable dont le monde a tant besoin".

Les principaux partis en France laissent la question de l'investissement dans le nucléaire militaire, et plus largement de la politique d'armement, en dehors du débat politique et public, partageant des options militaires et stratégiques qui sont ringardes et dangereuses et en contradiction avec les engagements de la France en faveur du désarmement nucléaire à l'occasion des traités internationaux, mais aussi d'urgences sociales telles que l'investissement dans la santé, les services publics, l'adaptation au vieillissement, les énergies de l'avenir et le développement durable.

En Bretagne, le candidat présenté par le PS aux Régionales a toute chance d'être Jean-Yves Le Drian, le ministre de la guerre, fervent soutien de la dissuasion nucléaire et du surinvestissement dans la modernisation des sous-marins et des missiles nucléaires. La Région Bretagne attribue d'ailleurs 850000€ sans ciller à des recherches universitaires appliquées à l'armement. Evidemment, cette question est aussi tenue en dehors du débat des régionales par beaucoup de formations politiques, alors qu'il y a sur l'île Longue de quoi raser des centaines d'agglomération de plus de 10 millions d'habitants et que de récents accidents lors de tests d'envois de missiles ont montré que la sécurité en matière de contrôle de l'armement nucléaire était un mythe.

A l'échelle mondiale, 9 états possèdent 16000 têtes de missile nucléaires, la Russie (8000 têtes de missiles) et les Etats-Unis (7300 têtes de missile) se partageant 90% de ces armes, mais la France étant en troisième position par son stock d'armes nucléaires (300 têtes), suivie de la Chine (250), du Royaume-Uni (225), du Pakistan (100 à 120), de l'Inde (90 à 110), d'Israël (80), de la Corée du Nord (6 à 8).

Par quelle sorte d'élection surnaturelle ces Etats auraient un droit de vie ou de mort sur les peuples voisins pour assurer leur protection. L'investissement dans la dissuasion nucléaire n'est pas justifié du point de vue de la sécurité collective car il se fait au détriment d'autres investissements militaires peut-être plus utiles, de l'aide au développement, de l'établissement de relations nord-sud plus équilibrées, et ces armes peuvent faire l'objet d'attaques ou de captations par des groupes terroristes, car cela a failli se faire en Italie avec le projet de militants proches de l'Etat Islamique d'attaquer en Italie une base américaine contenant vingt bombes nucléaires B 61. Surtout, quelle crédibilité ont les Etats qui continuent à investir dans de nouvelles armes nucléaires et renoncent à détruire leurs armes de destruction radicale pour éviter la prolifération et la possession de ces armes dans des régions et par des états instables? Il faut un sacré sens du mensonge éhonté ou un optimisme historique confinant à la bêtise pour parler comme certains de l'arme nucléaire comme d'une "assurance vie" alors même qu'on mène par ailleurs une diplomatie et une politique impérialiste qui favorise la multiplication des guerres. Les armes nucléaires actuelles sont des milliers de fois plus destructrices que les sinistres "Little Boy" et "Fat man" jetées à Hiroshima et Nagasaki qui ont pourtant causé des souffrances et une désolation inouïes. Qui peut croire que l'on pourrait envoyer une arme nucléaire dans un ou plusieurs endroits du monde sans voir d'autres pays l'utiliser en retour? Qui peut croire que des gouvernements humains trop humains, dans des configurations internationales marquées par la concurrence et l'état de guerre permanent, mais aussi par la dictature, le fanatisme, l'aveuglement, auront la sagesse de ne jamais faire usage de ces armes de destruction? Et ce sont les opposants à l'arme nucléaire que l'on qualifie de doux rêveurs, d'idéalistes, d'irréalistes, pour complaire à des traditions stratégiques absolument déraisonnables et au lobby militaro-industriel? Ce que possède la France à l'île Longue en termes d'armement nucléaire, cela représente 4000 fois la bombe Hiroshima! Chacun des Sous-Marins Lanceurs d'engins de nouvelle génération a coûté 8,5 milliards d'euros.

Le 19 février dernier, François Hollande a été jusqu'à affirmer que "la dissuasion nucléaire nous permet de vivre libres". Instrument d'indépendance, l'arme nucléaire, peut-être dans une certaine mesure du temps de la guerre froide..., et encore, mais aujourd'hui, et d'ailleurs de quelle velléité d'indépendance vis à vis des intérêts américains a témoigné François Hollande?

Au Parti Communiste et au Front de Gauche, avec nos alliés et la population, nous devons faire de cette question d'une Bretagne progressivement libérée de ses armes nucléaires pour donner des arguments à un accord général de destruction des têtes de missiles nucléaires, un enjeu fort des prochaines régionales.

Il s'agit d'une question d'élémentaire sens de l'humanité, de la fragilité de l'existence humaine et sociale.

Il s'agit aussi d'une question de sécurité des populations vivant à proximité de la presqu'île de Crozon, d'une question politique et sociale majeure. Le renouvellement de nos bombes atomiques, ces fameux M 51, c'est un programme de 26 milliards d'euros, quand on dit qu'il n'y a plus d'argent pour l'école, la santé, la sécurité sociale... 3,8 milliards d'euros par an du budget militaire sont consacrés à l'armement nucléaire alors que dans le même temps l'armée est souvent démunie en ressources humaines et matérielles pour faire face aux "missions" à l'étranger, il est vrai sans doute trop inflationnistes, que lui attribuent nos gouvernements, avec d'ailleurs des modes de prise de décisions césariens et très peu démocratiques.

D'anciens ministres, des élus, des militaires, des experts, tentent de briser le consensus qui s'est installé à quelques exceptions près (des composantes du Front de Gauche comme le Parti Communiste et Ensemble au moins, EELV, le NPA...) dans la classe politique. Paul Quiles (ancien ministre socialiste de la défense), ou le Général Norlain (ancien chef de cabinet militaire de Jacques Chirac), demandent l'arrêt des projets de modernisation des armes atomiques contenus dans la loi de programmation militaire.

L'annonce d'une telle mesure serait de nature sans doute à relancer une dynamique en terme de désarmement nucléaire après l'accord récent, dont il faut se féliciter, entre les Etats-Unis et l'Iran. En théorie, les puissances nucléaires qui se réjouissent du respect du TNP (Traité de Non-Prolifération Nucléaire) par l'Iran, ont l'obligation d'appliquer ce traité qui en son article 6 prévoit l'élimination des armes nucléaires et donc s'oppose à leur modernisation.

L'arme nucléaire est un gouffre financier et une menace permanente.

Si les citoyens français n'ont pas assez conscience de cet enjeu, comme le montre le peu de mobilisation ce 9 août au Menez Hom (il y avait 20 000 personnes contre l'arme atomique et pour la paix à Crozon en 1995, après les essais de Jacques Chirac en Nouvelle Calédonie) c'est parce qu'il leur apparaît lointain et virtuel sans doute, mais aussi parce qu'il est mis en dehors du débat politique tout à fait sciemment et que les formations politiques qui, elles, y sont sensibles et opposées à la prolongation des investissements dans l'armement nucléaire, ne le disent sans doute pas assez fort et ne donnent pas à cet enjeu des plus vitaux et fondamentaux la place qu'il mérite dans leurs projets et leurs programmes.

Cet élément essentiel du combat pour la Paix et la Civilisation ne fait donc que commencer... Il ne faut pas le laisser seulement aux experts et aux associations pacifistes. Cela nous regarde tous!

Ismaël Dupont.

70 ans de Hiroshima et de Nagasaki: la nécessaire relance d'un combat contre l'armement nucléaire en France et en Bretagne, échos du rassemblement du Menez Hom le 9 août 2015
70 ans de Hiroshima et de Nagasaki: la nécessaire relance d'un combat contre l'armement nucléaire en France et en Bretagne, échos du rassemblement du Menez Hom le 9 août 2015
70 ans de Hiroshima et de Nagasaki: la nécessaire relance d'un combat contre l'armement nucléaire en France et en Bretagne, échos du rassemblement du Menez Hom le 9 août 2015
70 ans de Hiroshima et de Nagasaki: la nécessaire relance d'un combat contre l'armement nucléaire en France et en Bretagne, échos du rassemblement du Menez Hom le 9 août 2015
70 ans de Hiroshima et de Nagasaki: la nécessaire relance d'un combat contre l'armement nucléaire en France et en Bretagne, échos du rassemblement du Menez Hom le 9 août 2015
70 ans de Hiroshima et de Nagasaki: la nécessaire relance d'un combat contre l'armement nucléaire en France et en Bretagne, échos du rassemblement du Menez Hom le 9 août 2015
70 ans de Hiroshima et de Nagasaki: la nécessaire relance d'un combat contre l'armement nucléaire en France et en Bretagne, échos du rassemblement du Menez Hom le 9 août 2015
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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 18:00
Ismaël Dupont et Jean-Pierre Demaimay, membres de la direction départementale du PCF

Ismaël Dupont et Jean-Pierre Demaimay, membres de la direction départementale du PCF

Photos du rassemblement du Menez Hom pour la paix et pour le désarmement nucléaire (suite)
au sommet du Menez Hom

au sommet du Menez Hom

Photos du rassemblement du Menez Hom pour la paix et pour le désarmement nucléaire (suite)

Photos Gérard Rousseau

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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 16:10
Le 7 août à Fouesnant, le chant corse en soutien à la Grèce qui résiste à l'oppression des gouvernements européens et du FMI: une belle initiative culturelle des amis du PCF de Fouesnant et du Front de Gauche de Rosporden. Introduction de Marcel Tilly
Le 7 août à Fouesnant, le chant corse en soutien à la Grèce qui résiste à l'oppression des gouvernements européens et du FMI: une belle initiative culturelle des amis du PCF de Fouesnant et du Front de Gauche de Rosporden. Introduction de Marcel Tilly

Voilà comment notre camarade Marcel Tilly qui connaît ce groupe depuis plusieurs années a introduit les Chants Corses d'Alte Voce le vendredi 7 août au nautile de la Forêt de Fouesnant, pour une fête culturelle organisée par la section du PCF et les amis du PCF:

Ce soir nous avons rendez-vous avec la Corse, en recevant le groupe ALTE VOCE.

Certaines et certains d'entre vous ont eu l'opportunité ou la chance de connaître cette Corse magnifique et ceux qui la font vivre. Ils vont la retrouver ce soir. D'autres vont la découvrir au travers de ses traditions vivantes, de tout ce qui fait son originalité, sa spécificité, ses valeurs et son histoire … avec les explications que Jean MATTEI vous apportera.

Jean Mattéi et son groupe c'est la Corse authentique, sans compromission, sa vie quotidienne, ses joies et ses difficultés, ses passions aussi.

Il délivre à chaque concert un message fort, chaleureux, profondément humaniste, généreux.

Ils vont nous chanter cette terre si chère à leur coeur; ils vont nous parler de partage, de fraternité, de tolérance, de respect, de dialogue …

Oui, décidément, beaucoup de choses nous rapprochent. Les organisateurs que nous sommes - Les Amis du PCF de La Forêt-Fouesnant et le Collectif du Front de Gauche du Pays de Rosporden- avons placé cette soirée sous le signe de la "Solidarité avec le peuple grec". Un mot à ce sujet puisqu'il semble que cela ait posé question à certains.

Citoyens engagés, c'est une solidarité amicale et fraternelle que nous avons voulu affirmer; mais aussi un salut, un salut qui dénonce la violence que les dirigeants européens - tous autant qu'ils sont - ont décidé d'imposer à la population de Grèce, uniquement pour casser une expérience alternative. Oui nous assurons le peuple de Grèce de notre soutien, dans ce monde qui manque bigrement de solidarité et d'humanité.

Mais sans plus attendre, embarquement immédiat à la rencontre de l'authenticité corse. Découvrons ensemble la Corse, ses chants, sa musique, sa poésie avec l'Ensemble ALTE VOCE.

Extrait du Télégramme du 1er août

L'ensemble de polyphonies corses « Alte Voce » s'est déjà produit en Bretagne, faisant le plein à chacun de ses concerts. Deux groupes de militants politiques associés dans une initiative culturelle. Les amis du Parti communiste français du Pays fouesnantais et le collectif du Front de Gauche du Pays de Rosporden font venir l'ensemble corse « Alte Voce », au Nautile, le 7 août

« Un très beau message d'ouverture » Ils ont saisi l'opportunité de la participation de cette formation au festival « Mouezh Ar Gelted » de Pont-Croix deux jours auparavant pour organiser ce concert exceptionnel. « Entre eux et la Bretagne, des liens très forts se sont tissés » explique Marcel Tilly, qui avait déjà eu l'occasion de faire venir « Alte Voce » à Rosporden en 2013. Créé en 2001, ce groupe a été fondé par Jean Mattei, « un infatigable citoyen du monde » poursuit Marcel Tilly. Chants et polyphonies dans la langue de l'île de beauté seront au programme de ce concert que les organisateurs dépeignent « de très haute volée ». « Alte Voce » chante la Corse, ses habitants, sa vie quotidienne, ses souffrances. « Un très beau message d'ouverture » résume, de son côté, André Bernard, au nom des amis du PCF forestois. Cette soirée, les deux groupes ont souhaité la dédier au peuple grec. « Parce que s'il y a bien un peuple qui souffre en ce moment, ce sont bien les Grecs auxquels les dirigeants européens imposent une politique irresponsable ! » déclarent en chœur les militants communistes comme ceux du Front de Gauche. Un message politique qui se militera au bandeau apposé sur l'affiche du concert et pour lequel les membres d'Alte Voce ont donné son accord, « même si ce ne sont pas des militants partisans », conclut Marcel Tilly.

Ce soir nous avons rendez-vous avec la Corse, en recevant le groupe ALTE VOCE.

Certaines et certains d'entre vous ont eu l'opportunité ou la chance de connaître cette Corse magnifique et ceux qui la font vivre. Ils vont la retrouver ce soir. D'autres vont la découvrir au travers de ses traditions vivantes, de tout ce qui fait son originalité, sa spécificité, ses valeurs et son histoire … avec les explications que Jean MATTEI vous apportera.

Jean Mattéi et son groupe c'est la Corse authentique, sans compromission, sa vie quotidienne, ses joies et ses difficultés, ses passions aussi.

Il délivre à chaque concert un message fort, chaleureux, profondément humaniste, généreux.

Ils vont nous chanter cette terre si chère à leur coeur; ils vont nous parler de partage, de fraternité, de tolérance, de respect, de dialogue …

Oui, décidément, beaucoup de choses nous rapprochent. Les organisateurs que nous sommes - Les Amis du PCF de La Forêt-Fouesnant et le Collectif du Front de Gauche du Pays de Rosporden- avons placé cette soirée sous le signe de la "Solidarité avec le peuple grec". Un mot à ce sujet puisqu'il semble que cela ait posé question à certains.

Citoyens engagés, c'est une solidarité amicale et fraternelle que nous avons voulu affirmer; mais aussi un salut, un salut qui dénonce la violence que les dirigeants européens - tous autant qu'ils sont - ont décidé d'imposer à la population de Grèce, uniquement pour casser une expérience alternative. Oui nous assurons le peuple de Grèce de notre soutien, dans ce monde qui manque bigrement de solidarité et d'humanité.

Mais sans plus attendre, embarquement immédiat à la rencontre de l'authenticité corse. Découvrons ensemble la Corse, ses chants, sa musique, sa poésie avec l'Ensemble ALTE VOCE.

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7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 15:12
Les politiques de domination à l’origine des migrations

Cathy Ceïbe, Gérald Rossi et Émilien Urbach

Vendredi, 7 Août, 2015

L'Humanité

En déstabilisant des régions entières par des interventions militaires, un soutien à des despotes locaux, ou tout simplement en coupant dans les subsides au développement, les dirigeants européens contribuent à nourrir les flux de migrants.

Ils étaient 700, mercredi, amassés sur un bateau de pêche en quête d’un refuge sur le continent européen. Seuls 367 d’entre eux ont finalement réchappé du naufrage. Les autres ont rejoint les 25 000 chercheurs d’asile morts en Méditerranée depuis vingt ans. Les survivants iront dans un des centres italiens d’accueil ou d’identification, à moins que ce soit un récif mentonnais ou un bidonville rebaptisé « jungle » du côté de Calais.

De janvier à juin, 2 865 de nos semblables, fuyant les guerres et la pauvreté, sont morts sur le chemin de leur exil. D’autres peuplent par millions d’autres bidonvilles et camps de réfugiés sur toute la planète. À une implacable majorité, c’est essentiellement dans les pays du Sud qu’ils trouvent asile. On voudrait nous faire croire qu’il s’agit d’un phénomène inexorable, presque naturel, dont les pays occidentaux ont à se protéger. C’est une manipulation guidée par la peur et une supposée prédominance des idées d’extrême droite dans les opinions publiques. Une manipulation qui veut surtout cacher les responsabilités. Les migrants fuient la pauvreté en Afrique, les bombardements en Afghanistan, la guerre civile en Syrie et en Libye, la dictature en Érythrée… Autant de guerres directement ou indirectement déclenchées, au nom de la lutte contre le terrorisme, par les pays membres de l’Union européenne et leurs alliés atlantistes. Autant de situations politiques, économiques et sociales désastreuses entretenues par une dette immonde et la réduction des efforts d’aide au développement auxquels ces mêmes pays s’étaient engagés.

Les gouvernants de l’Europe se sont révélés d’autant plus incapables, en juin, de se mettre d’accord sur l’ouverture de voies légales pour l’accueil des réfugiés ou encore sur une répartition de ces derniers entre pays membres. Chacun campe sur un égoïsme teinté de xénophobie. Les pays dits de première ligne, ceux qui ont des frontières extérieures à l’UE, ne cessent de demander la fin de la réglementation de Dublin qui contraint les migrants à demander l’asile dans le premier pays où ils ont été enregistrés. Les autres s’y refusent, France et Angleterre en tête. Au lieu de cela, l’Europe externalise sa gestion de l’asile, se barricade et militarise ses frontières, dans un criminel et vain déni de responsabilité.

1. Les guerres impérialistes déstabilisent des pays entiers

Octobre 2014, Lampedusa. L’ancienne porte-parole du Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies et présidente de la Chambre des députés italiens, Laura Boldrini, tient l’un des propos les plus consternants sur les drames de l’immigration aux portes de l’Europe, en déclarant qu’il s’agit là d’« une guerre entre les personnes et la mer ». Poséidon plus coupable que les interventions militaires, en somme. Les Vingt-Huit portent pourtant une lourde responsabilité directe dans les flux migratoires. S’il n’existe pas de diplomatie européenne en tant que telle, l’engagement des États membres dans des conflits meurtriers au Moyen-Orient ou encore en Afghanistan depuis 2001 a ébranlé des régions entières. L’existence de régimes dictatoriaux épouvantables a servi de prétexte plus que d’argument, comme en témoigne la montée en puissance de l’« État islamique » en Syrie, ou encore en Libye où un chaos sans nom s’est substitué au despotisme de Kadhafi. Les Irakiens ne sont pas non plus épargnés.

Septembre 2001, Afghanistan. Au lendemain des attaques contre le World Trade Center, les États-Unis partent en guerre contre les talibans. Flanqués de la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Pologne et la Roumanie, ils claironnent qu’ils en finiront avec ces « fous de Dieu » qui sévissent dans cette région déjà tendue de l’Asie centrale. Après quatorze ans d’occupation militaire, c’est l’impasse. Al-Qaida souffre certes de dissensions internes, mais les fondamentalistes tirent toujours les ficelles. En revanche, entre 4 et 5 millions d’Afghans ont quitté leur pays sous la menace des armes : 2,7 millions se trouvent en situation régulière au Pakistan et en Iran. Loin des 41 000 demandes à l’UE en 2014… La coalition belliciste qui s’est mise en marche, sans mandat onusien, contre Saddam Hussein en 2003, au nom d’objectifs géostratégiques et économiques autrement moins altruistes que le combat contre le despote de Bagdad, ne peut elle non plus se laver les mains. La guerre a fait près d’un demi-million de morts et les fondamentalistes sont désormais aux portes du pouvoir. Autre exemple : la Libye. Le colonel Kadhafi, à qui l’UE avait confié l’externalisation de ses centres de rétention, est devenu l’homme à abattre. En 2011, la France s’engage aux côtés de l’Otan dans un conflit sans fond. Quatre ans plus tard, de l’avis même de Laurent Fabius, le pays est « une poudrière terroriste » qui menace toute la bande sahélo-saharienne. Deux gouvernements se déchirent le contrôle du pétrole. Impensable, mais cette zone de non-droit est l’une des principales routes de l’immigration en direction de l’Europe. Enfin, l’illustration la plus pathétique est la Syrie. Non seulement Bachar Al Assad est toujours au pouvoir, mais la coopération des démocraties européennes, à commencer par Paris, avec l’opposition syrienne, a servi les desseins des djihadistes de l’« État islamique ». Sur le plan humanitaire, c’est un désastre. Quatre ans plus tard, 4 millions de Syriens ont fui leur pays. La Jordanie en accueille un demi-million, faisant de cette présence une pression sur les ressources naturelles et énergétiques. Au Liban, le nombre d’exilés syriens représente désormais 25 % de la population.

2. Une politique de coopération en berne

Alors que les conflits, les pouvoirs autoritaires, les épidémies… contraignent les peuples de nombreux pays du continent africain et du Moyen-Orient à des conditions de vie à la limite du supportable et à l’exil, le niveau des aides financières internationales pouvant aider notamment à des redynamisations économiques est souvent en déclin. La France, en dépit du vote par le Parlement le 24 juin 2014 d’une première loi dite « d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale », est loin de ses engagements. Loin du rôle qu’elle pourrait jouer alors que d’autres nations européennes comme le Luxembourg, la Norvège, la Suède ou le Royaume-Uni se conforment aux préconisations de l’ONU pour verser l’équivalent de 0,7 % de leur revenu brut national.

La France, pointe l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), qui compte 34 pays membres et que l’on ne peut guère suspecter de s’opposer au libéralisme économique ambiant, note que le pays des droits de l’homme atteint à peine 0,36 %, en recul de 9 % d’une année sur l’autre. Ce qui n’a pas empêché la secrétaire d’État en charge du développement, Annick Girardin, d’affirmer qu’avec ce nouvel arsenal législatif « la France va se doter d’un cadre d’action moderne dans le domaine du développement, pour apporter des réponses aux enjeux du XXIe siècle et promouvoir un développement durable et solidaire… ».

Ce qui pour le moins n’a pas convaincu Christian Reboul, de l’ONG Oxfam, pour qui « depuis quelques années, le gouvernement et le président de la République ont une fâcheuse tendance à annoncer des contributions importantes pour répondre aux crises, comme par exemple la crise syrienne, sans pour autant que cela se traduise par de nouveaux financements dans les faits, dont on pourrait voir la trace dans les lois de finances : les chiffres de l’aide française deviennent ainsi virtuels et incantatoires ». Oxfam s’est indignée publiquement à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2015, estimant que « le gouvernement trace une trajectoire déclinante de l’APD (aide publique au développement) jusqu’à la fin du mandat présidentiel en 2017 ».

Friederike Röder, directrice pour la France de l’ONG One, évoque pour sa part « une aide en baisse pour la cinquième année consécutive », et note que « l’aide aux pays les plus pauvres représente à peine un quart de l’aide totale ». Et One de pointer que dans le budget 2015 l’APD ne représente, « en dons d’argent pur et simple », que 533 millions d’euros, « un chiffre en baisse de 9 % par rapport à l’année dernière ». Le constat est hélas unanime. La France est loin d’être à la hauteur des enjeux financiers et humains…

3. L’externalisation de l’asile légitime les dictatures

Sur les 16,7 millions de réfugiés dans le monde, seulement 15 % sont accueillis dans les pays riches, en Europe, aux États-Unis, au Canada et en Australie. Les autres sont abrités dans les pays du Sud. Pour les 28 pays membres de l’UE, ce déséquilibre ne doit pas être remis en cause, mais ils sont tous signataires de la convention de Genève, qui impose le principe de non-refoulement. Pour y pallier, ils ont opté, depuis les années 2000, pour « une approche internationale » du traitement des flux migratoires, introduisant le principe « d’externalisation des demandes d’asile » quitte, parfois, à collaborer avec des pays pour le moins douteux du point de vue du respect des droits de l’homme. Dès 2004, l’agence Frontex a commencé à collaborer tous azimuts pour l’identification et le contrôle des migrants. En septembre 2005, l’idée est officiellement avancée par la Commission européenne de créer des « zones régionales de protection » à proximité des lieux de départ des exilés, prétextant que cela « semble moins coûteux que l’accueil dans des centres de réfugiés installés dans des pays membres de l’UE ». Puis, en 2006, s’enclenche le « processus de Rabat », qui impose aux pays nord-africains, notamment le Maroc, de faire la police aux frontières de l’UE en empêchant les migrants de quitter leur territoire.

Les Vingt-Huit sont allés encore plus loin, en novembre 2014, en signant les accords de Khartoum, se souciant peu des dictateurs et des régimes collaborant aux trafics d’êtres humains. Il a été ratifié avec Djibouti, l’Égypte, l’Éthiopie, le Kenya, la Somalie, le Sud Soudan et l’Érythrée et prévoit « de mettre en place une coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination ». Peu avant, au mois d’avril, le 11e fonds européen pour le développement décidait d’accorder, pour six ans, 312 millions d’euros à l’Érythrée pour endiguer la fuite de ses habitants. « Que nous coopérions avec des régimes dictatoriaux ne signifie pas que nous les légitimons », avait alors tenté de se justifier Dimitris Avramopoulos, commissaire européen chargé de suivre le processus de Khartoum. À la suite de la disparition de 700 personnes lors du naufrage d’avril dernier, la Commission européenne a, par ailleurs, repris, le 13 mai, une idée avancée plus tôt dans le cadre des discussions sur ces mêmes accords. On ouvrira donc, avant la fin de l’année, un « centre multifonction », au Niger, pour identifier et trier les migrants. Des personnes interceptées dans les eaux libyennes pourraient directement y être conduites. De nombreuses voix ont immédiatement dénoncé la création de centres de concentration au cœur de l’Afrique, sans garantie de respect de la dignité et des droits humains.

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