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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 18:00

 


Être visible et unis nationalement, proposer une alternative crédible, montrer la dynamique de la gauche radicale à l’échelle de l’Europe : candidate dans la région Ouest, Myriam Martin revient sur les enjeux des élections européennes pour le Front de gauche. Et sur l’après.


Également porte-parole du nouveau mouvement Ensemble, qui est aujourd’hui la troisième force du Front de gauche, Myriam Martin milite pour une Europe des peuples, une Europe sociale en rupture avec les politiques d’austérité.


Regards. Quel est l’enjeu de cette campagne des Européennes  ?


Myriam Martin. Faire apparaître le projet du Front de gauche comme une alternative crédible. Nous voulons articuler un projet de rupture avec les politiques d’austérité, de désobéissance à l’égard des traités désastreux pour les peuples, avec des propositions en positif pour une Europe sociale qui place l’humain au centre et non la finance. À travers cette campagne, nous voulons montrer que le Front de gauche est l’outil politique pour porter ces contestations et ces aspirations. Après les difficultés des élections municipales, il faut rassembler les différentes composantes et les militants du Front de gauche. Nous avons à montrer que nous sommes capables de prendre des initiatives, comme lors de la manifestation réussie du 12  avril dernier. L’enjeu, c’est également de donner à voir la dynamique de la gauche radicale à l’échelle européenne. Le Front de gauche a des correspondants dans la plupart des États européens. Avec eux, nous avons un projet commun et un porte-voix, Alexis Tsipras, qui incarne la lutte du peuple grec et qui est notre candidat à la présidence de la Commission européenne. Même si la gauche radicale prend des formes différentes suivant les pays, nous nous opposons ensemble à la politique libérale et austéritaire imposée par l’Union. Cette dynamique européenne est nouvelle  : nous devons lui donner de la visibilité et de la crédibilité.


Comment mobiliser les électeurs autour de cette dynamique ?


La campagne est très courte, le défi est difficile car il faut aller contre la tendance structurelle de l’abstention, notamment aux élections européennes. C’est un problème qui nous touche en particulier car l’électorat populaire – les chômeurs, les précaires – qui s’abstient est en partie le nôtre. Or il n’est pas simple d’expliquer l’intérêt d’élire des députés dans une structure qui donne, pour l’instant, peu de pouvoirs et de prérogatives aux élus. Mais l’enjeu national en vaut la chandelle  ! Le plan d’austérité annoncé par Manuel Valls doit trouver un refus dans les urnes. Il y a dans cette élection une dimension referendum  : pour ou contre ces mesures austéritaires  ? Nous avons à convaincre celles et ceux qui sont écœurés des choix gouvernementaux du fait que s’abstenir, c’est permettre à ces politiques de continuer. Nous avons besoin d’un maximum de députés de cette gauche d’alternative au Parlement européen car ils et elles constituent des points d’appui pour défendre nos idées et faire le lien avec les résistances sociales. Pour construire une gauche radicale européenne, avec la Gauche unitaire européenne (GUE), avec l’Alliance Rouge et Verte, nous devons faire grossir partout en Europe ses scores et son nombre d’élus.


Comment se passe la campagne dans l’Ouest, là où nous avons vu les bonnets rouges fleurir  ?


La campagne se passe bien, nous n’avons pas de difficultés dans la mise en mouvement militante  : les forces du Front de gauche jouent le jeu avec enthousiasme. Il y a une compréhension de l’enjeu aussi pour l’avenir du Front de gauche  : nous devons montrer que nous sommes capables d’élaborer en commun, d’agir en commun. Cette région a été secouée par des mouvements particuliers, comme celui contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou celui des bonnets rouges, circonscrits à la Bretagne. Ce dernier correspond au désarroi, à la colère sociale mais aussi à la confusion politique. Quand on ne trouve pas dans le champ politique les idées et les outils pour défendre son corps social – je pense notamment aux salariés –, on peut voir naître des mouvements interclassistes et confus sur le plan politique et qui ne résolvent en rien les problèmes rencontrés en Bretagne. Le système productiviste qui mine l’agroalimentaire est arrivé au bout du bout. Ils se sont trouvés à manifester avec ceux qui mènent ces politiques menant dans le mur. Les questions d’un modèle de production alternatif ont été mises de côté. Comment préserver en même temps l’emploi et l’écosystème  ? L’Europe encourage la destruction de l’un et de l’autre. Nous devons tracer une autre voie.


Comment voyez-vous l’avenir du Front de gauche  ?


Les résultats des Européennes vont avoir une influence sur la suite. Nous devons donc être plus visibles et unis nationalement dans cette campagne. Il faudra ensuite un moment pour discuter de son bilan et de son avenir. Pour le moment, le Front de gauche est un cartel d’organisations, ce qui n’est pas le projet initial et ce qui n’est pas suffisant. L’outil doit être transformé. L’adhésion directe, le fonctionnement démocratique, la coordination à l’échelle locale et nationale doivent être traités pour redynamiser le Front de gauche. Nous avons un outil précieux, il ne doit pas être gâché car nous n’en avons pas d’autre. L’idée d’Assises me paraît bonne. Il faut aussi des Estivales du Front de gauche. La politique n’est pas statique  : il faut aussi se demander comment on discute avec les forces sociales et avec ceux qui, à EELV ou au PS, sont en désaccord avec le gouvernement. La question de la recomposition politique se pose plus que jamais. Elle doit articuler l’unité et la radicalité. Ce débat doit être ouvert dans le Front de gauche.


Vous avez été l’une des porte-parole du NPA. Comment avez-vous réagi à l’annonce de la présentation de listes du NPA aux Européennes, y compris dans votre propre région, alors que des listes communes avec le Front de gauche avaient été imaginées  ?


J’ai regretté. Je trouve cela dommageable pour tout le monde. Le NPA aurait dû proposer plus tôt des listes communes avec nous. Ensemble et le NPA posaient dès le mois de février cette question. Malheureusement, nous n’avons pas abouti et les voix vont se disperser. Dans l’Ouest, nous avons par exemple 25 listes… ce n’est pas très sérieux. J’espère que, après la manifestation du 12 avril organisée en commun avec le NPA et le Front de gauche, nous pourrons nous y prendre mieux la prochaine fois.


Le mouvement Ensemble s’est récemment lancé et doit tenir son congrès fondateur à l’automne. Quelle est son utilité  ? Son profil politique  ?


La première utilité d’Ensemble, c’est d’avoir rassemblé des courants politiques qui avaient des projets très proches et se retrouvaient dans des luttes de résistances. Ce qui nous rassemble, c’est la recherche de façons nouvelles de faire de la politique. Ensemble se conçoit et se construit dans le Front de gauche, avec l’idée de porter le débat du dépassement du cartel, de l’adhésion directe, de l’abandon des vieilles pratiques. C’est un défi, mais dans la période il est important d’avoir un objectif de refondation d’un mouvement politique. Ensemble n’est pas figé sur des vieux schémas.


Propos recueillis par Rosa Lafleur. Interview publié dans Regards.


http://www.europeennes2014-ouest-fdg.fr/
https://www.facebook.com/EuropeennesFdGOuest
https://twitter.com/EuroFdgOuest

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 17:50

Cambadélis appelle les forces de gauche à «reconstruire un tronc commun»

 

http://www.mediapart.fr/journal/france/140514/le-debat-des-gauches-cambadelis-cosse-melenchon

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 11:42

 Le Diben jeudi 15 mai 2014

   

Environ 150 personnes ont assisté au débat contradictoire sur les négociations du Traité Grand Marché Transatlantique organisé hier soir par le collectif Morlaix STOP Grand Marché Transatlantique (ATTAC, Front de Gauche, EELV, citoyens) à Plourin les Morlaix, dans la salle du Cheval Blanc. Après la présentation du traité par Jacques Berthelot, les invités présents (*): René Louaille ( EELV ), Bertrand Seys ( Front de Gauche ), Roland Greuzat ( PS ), un représentant de dernière minute de laNouvelle Donne et le public ont animé le débat, qui s'est achevé sur une conclusion commune, TAFTA personne n'en veut !!!

(*) Les absents invités, l'UMP et l'UDI n'ont pas répondu à l'invitation

 TAFTA personne n'en veut !!!

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 11:35
Ce 15 avril 2014, nous vous rappelons, que pour marquer ce triste anniversaire, la Municipalité de Plourin-lès-Morlaix, et le groupe AFPS, invitent tous les citoyens solidaires du Peuple Palestinien, à se retrouver à 20 heures à la médiathèque de la Ville, ou se déroule en ce moment l'exposition de la création de Jean-Yves Bizien, dédiée à cet évènement.
Merci de votre soutien et de votre présence.
logo AFPS
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 11:34
Palestine : 66 ans après, la Nakba est une plaie toujours ouverte

Par Taoufiq Tahani, Président de l'Association France Palestine Solidarité 

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1200592-palestine-66-ans-apres-la-nakba-est-une-plaie-toujours-ouverte.html

Le 15 mai est la date symbole retenue pour marquer l’anniversaire de la Nakba palestinienne. La veille avait été proclamée, il y a 66 ans, l’indépendance d’Israël simultanément au départ des dernières troupes britanniques. Déjà près de la moitié des 700.000 [1] Palestiniens qui seront condamnés à l’exode avaient dû prendre le chemin de l’exil. La terreur, dont Deir Yassine restera le symbole, jouait à plein.

66 ans après, la Nakba reste une plaie ouverte, et plus encore.

Une injustice non-résolue qui mène au pourrissement 

La communauté internationale qui avait par la résolution 194 de l’ONU en décembre 1948 solennellement acté le droit au retour des réfugiés palestiniens s’est révélée incapable de seulement commencer à le mettre en œuvre.

Sans même parler des conditions souvent dégradantes dans lesquelles ils ont été réduits à vivre depuis trois générations, au Liban notamment, on doit se rappeler les drames qui en ont résulté, avec les massacres de septembre noir en 1970 en Jordanie, ceux de Sabra et Chatila en 1982 au Liban ou le calvaire que vivent depuis bientôt trois ans les réfugiés palestiniens de Syrie.

Yarmouk, avec ses images d’horreur, est venu rappeler à la face du monde qu’il ne suffit pas de détourner son regard pour qu’une question politique fondamentale cesse d’exister. Sa non-résolution au contraire et la persistance d’une telle injustice historique ne peut mener qu’au pourrissement et générer plus de chaos.

Quant au principe de l’épuration ethnique qui a inspiré en 1948 la mise en œuvre de la Nakba, notamment avec le plan Daleth, il continue fondamentalement à guider aujourd’hui les choix politiques d’Israël. On se souvient de Sharon déclarant en substance  en 2001 "la guerre d’indépendance n’est pas terminée, nous devons achever ce qui ne l’a pas été en 1948".

Dépossession et épuration 

Aujourd’hui, c’est à peine si on prend la peine de maquiller l’entreprise de dépossession et d’épuration ethnique. Elle est mise en œuvre avec une conjonction de moyens qui devrait imposer comme une évidence la nécessité de sanctions politiques déterminées.

A Jérusalem c’est une politique systématique d’étranglement des Palestiniens avec refus de permis de construire, confiscations de terrains sous toutes sortes de prétextes et démolitions qui jettent à la rue des familles entières [2] et se combinent avec ces odieux "permis de résidence", toujours menacés d’être supprimés, par lesquels la puissance occupante octroie aux Palestiniens, jérusalémites de toujours, le droit de continuer à vivre chez eux.

Ailleurs en Cisjordanie, on sait que l’extension des colonies a atteint un rythme quasiment sans précédent depuis l’été dernier qui avait vu le démarrage des "négociations". Gaza, elle, majoritairement peuplée de réfugiés, enfermée et coupée de la Cisjordanie, fait office de vaste camp de regroupement surpeuplé pour une population qui se trouve désormais dans des conditions qu’on nous annonce comme invivables à brève échéance d’un simple point de vue environnemental.

Il faut un accord politique fondé sur le droit 

Et cette politique d’État se double d’une très grande tolérance, pour ne pas dire de collusion, avec ces groupes de colons ultra, de plus en plus nombreux, qui sous la signature du "prix à payer" se vengent sur les Palestiniens de tout ce qui peut leur apparaître comme une concession.

Ils commencent à susciter une vraie inquiétude en Israël même où le romancier Amos Oz vient de les qualifier de "néonazis hébreux". Et si leur inclusion dans le rapport du département d’état américain sur le "terrorisme" a provoqué protestations et dénégations officielles, les attaques d’édifices religieux chrétiens à quelques jours de la visite du Pape risquent de contraindre les autorités israéliennes à quelques contorsions compliquées. Ils sauront très certainement s’y plier.

Nous ne les en tiendrons pas quitte pour autant et continuerons à porter l’exigence de sanctions auprès de la France et de ses partenaires européens pour contraindre Israël à un accord politique fondé sur le droit, seul à même de poser les bases d’une paix juste et durable et de tourner la page de la Nakba.


[1] Benny Morris, Victimes. "Histoire revisitée du conflit arabo-sioniste", Éditions Complexe, 2003, p. 277. 

[2] Rapport du Conseil des droits de l'homme, février 2014, à consulter ici 

-- 

Association France Palestine Solidarité (AFPS) 
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris 
Tél. : 01 43 72 15 79 
Fax. : 09 56 03 15 79 
Suivez l'AFPS sur www.france-palestine.orgFacebook et Twitter
logo AFPS
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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 07:11

Organisé par "LES MOYENS DU BORD" et le "RESAM": 

 

CULTURE POUR TOUS

 

QUELLE PLACE POUR LES PROJETS CULTURELS AUJOURD'HUI?

 

A l'occasion de l'organisation de la "Fête de la Bretagne" à Morlaix, à l'initiative des Moyens du Bord, le Resam (Réseau d'échange et de services des associations du pays de Morlaix) se propose d'animer un temps de rencontre sur la place de la culture (spectacle vivant, cinéma, lecture publique, arts plastiques, culture scientifique, culture bretonne...) dans le quotidien de la population du territoire.

Sont invités à participer à cette rencontre des élus (conseil régional, conseil général, communauté d'agglmomération et communes), les acteurs culturelles, les citoyens.

A plusieurs reprises, les acteurs culturels se sont retrouvés au cours des dernières années, pour réfléchir au devenir de leurs actions et à une meilleure complémentarité de leurs propositions.

 

Mais

A l'heure des restrictions budgétaires annoncées et la réforme du mille-feuille territorial

Devant les obstacles qui se dressent à développer une culture plurielle

Avec la énième tentative du Medef de saborder le statut des intermittents du spectacle

...

Existe t-il encore un espoir pour les acteurs culturels de voir se développer leurs projets?

Existe t-il encore aujourd'hui un espoir de voir émerger des projets innovants sur un territoire?

Existe t-il encore une espérance de vie pour l'artiste dans la cité?

 

Pour échanger sur ces questions, le rendez-vous est donné à la Manufacture

 

LE SAMEDI 17 MAI à 16H30 

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 06:51
Nous avions le lundi 12 mai une réunion d'information financière organisée par la mairie.
 
Voici quelques données qui nous ont été communiquées: les dotations d'Etat à la ville baissent de 1 à 3% par an en moyenne depuis 2008, elles vont être minorées de manière beaucoup plus drastique dans le cadre "du pacte de responsabilité et de confiance" dans les années à venir:  
- en 2014 moins 170 000€, qui compense un gain de 132 000€ comme la communauté d'agglo de Morlaix serait éligible au Fonds National de Péréquation Intercommunale - les communautés d'agglo riches reversent aux plus pauvres
- en 2015  moins 516 226€)
- en 2016  moins 862 000€
- et en 2017 moins 1 206 631€
Au total, le manque à gagner prévu au niveau des dotations d'Etat d'ici 2017 lié à la politique d'hyper austérité de Hollande et Valls conformément à leurs engagements européens et la ratification du TSCG en septembre 2012: 2, 7 millions.
Soit 25% de dotations en moins en 2017.  
Comme la ville ne veut pas si elle n'y est pas contrainte relever les taux d'imposition déjà élevés de peur de minorer les bases d'imposition (faire fuir les habitants), la droite à Morlaix, tout en anticipant une augmentation fatale mais raisonnable de la dette (de 12 à 16 millions d'ici 2017) s'apprête à poursuivre et intensifier sa politique de rigueur et de transfert de compétences et d'équipements au niveau communautaire: 
- Pas d'embauche de personnels, "anticipation des départs", pas d'augmentations non plus en dehors des évolutions de carrière. 
- Diminution ou stabilisation des subventions versées aux associations culturelles (sauf celles qui sont conventionnées, ou la subvention suivrait l'inflation)
- Pas de mise en place des Activités Périscolaires dans le cadre de la réforme des rythmes. La réforme des rythmes se ferait sans TAP avec 45 mn de moins le lundi, le mardi, le jeudi, le vendredi répartis comme suit: l'école commence 15mn plus tard, 15mn de pause le midi, l'école termine 15 mn plus tôt. C'est le collectif de parents des 6 écoles publiques qui réfléchit depuis plus d'un an à la mise en place des rythmes et qui avait soumis un projet à la mairie, pour l'essentiel validé d'ailleurs et transmis à la DASEN, qui va être content, et les conseils d'école qui vont être mis devant le fait accomplis... Dans ce scénario, la ville n'aurait pas droit aux aides d'Etat et de la CAF mais la mise en place des rythmes lui coûterait tyout de même près de 135 000€ par an (coût du personnel le mercredi, des navettes pour les centres de loisirs...) 
- Abandon de nombreux projets (quid de la mise au norme handicaps des bâtiments- la médiathèque notamment, d'un lieu d'accueil pour les associations en centre-ville pour remplacer la MJC...?) 
Pour avoir des dotations en plus, il va y avoir un "encouragement" national à la concentration des compétences au niveau de la communauté d'agglo (notamment distribution assainissement de l'eau, mais si cela devient obligatoire que la compétence soit géré au niveau communautaire, comme anticipé par les services: plus de bonification). 
Les subventions externes aux projets d'investissement (département tant qu'il existe, Etat, Région, UE) risquent d'être plombés par l'austérité. 
Quand le Front de Gauche disait pendant sa campagne électorale à Morlaix que les décisions nationales d'austérité impactaient fortement les marges de manœuvre municipales, nous étions évidemment dans le vrai: la suite nous donne raison. 
Pour info: voilà le texte envoyé pour le Bulletin Municipal à Morlaix: la place est mesurée (850 caractères) car nous partageons la moitié d'une page avec la coopérative citoyenne dans le Journal. Contre 2/3 entre Idées et le PS lors du précédent mandat. Nous trouvons parfaitement anormale cette restriction de la place réservée à l'expression de l'opposition, la majorité, qui a déjà la possibilité (et elle ne s'en prive pas) de communiquer politiquement dans le Bulletin Municipal financé avec l'argent du contribuable, bénéficiant de surcroît de un tiers d'expression en plus par rapport à 2008-2014.     
Tribune des élus du Front de Gauche dans le Bulletin Municipal: 
" Hollande et Valls font comme s'ils n'avaient pas compris le message des municipales en aggravant l'austérité : 10,5 milliards d'économies sur le dos des collectivités locales, acte 3 de la décentralisation visant la rigueur et la mise en concurrence plutôt que la démocratie de proximité, l'égalité entre les territoires et la qualité du service public. Les élus du Front de Gauche résisteront avec vous. A Morlaix, nous défendrons par des propositions concrètes la consultation des citoyens, l'urgence de la réhabilitation des logements Rampe Saint Augustin, à Kerfraval, Pors ar Bayec, et d'une desserte par le bus de certains quartiers (Logis Breton, rue Guy le Normand...). Il faut retisser du lien social dans les quartiers par l'installation de lieux de convivialité, d'entraide et d'échange en concertation avec les habitants.
Michèle Abramovicz, Loïc Digaire, Ismaël Dupont " 

Prochain conseil Communautaire: le lundi 26 mai 
Prochain conseil Municipal: le jeudi 5 juin 

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 06:15

Il faut lire cet article assez passionnant qui montre bien la difficulté de faire son travail de député sous les institutions de la Ve République aggravées par les pratiques de Hollande et la gestion interne du PS - devenu une simple écurie présidentielle comme l'UMP.

Richard Ferrand (PS centre-Finistère), Chantal Guittet (PS Landivisiau-Landerneau), Philippe Noguès (PS Morbihan) font partie des "dégoûtés" de Hollande interviewés: ce qu'ils disent, mélange de bonne volonté, de désillusion, et d'auto-persuasion et d'auto-aveuglement, paraît assez sincère même si on regrette que leurs votes n'aient pas suivi sur le TSCG, les budgets de rigueur, la réforme des retraites et l'ANI. Cela nous rappelle qu'en dépit de la politique qu'ils mènent et justifient par leur vote, en partie sous la contrainte des pressions internes dont peut ont le courage de s'extraire, il reste certains députés socialistes de bon sens et ayant une conscience de ce que devrait être (et faire) la gauche.  

 

  Paroles de députés socialistes: «C'est un immense gâchis, tout est anéanti»

Geneviève Gaillard © DRCe sont des députés socialistes discrets, ceux qu'on ne voit pas à la télé. Ça ne les empêche pas d'avoir leur avis sur la politique du gouvernement et de François Hollande. Certains se sont abstenus lors du vote du 29 avril sur le plan Valls de 50 milliards d'économies. Paroles de députés que l'on n'entend jamais.

 

 

 

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 21:11

A l'initiative du collectif Morlaix STOP Grand Marché Transatlantique (ATTAC, Front de Gauche, EELV, citoyens) aura lieu une réunion d'information et de débat contradictoire sur les négociations du Traité Grand Marché Transatlantique à Plourin les Morlaix, salle du Cheval Blanc, le mercredi 14 mai à 20h30.  

 

Les invités confirmés sont

1/ EELV: René Louaille

2/ Front de Gauche: Bertrand Seys

3/ PS: Marc Coatanéa ou Jean-Paul Vermot

UMP et UDI : pas de réponses

 

 

20h30: début conférence

 

1/ Présentation du groupe TAFTA Morlaix et remerciements des invités. JULIEN KERGUILLEC 5MIN

 

2/ Présentation de TAFTA par Jacques Berthelot. 30MIN

 

3/ Débat avec les invités animé par Guillaume PERON. 1H30

autour des thèmes suivants:

croissance et emploi (études d'impact);

barrières tarifaires (cas de l'agriculture);

barrières non tarifaires;

opacité des négociations;

mécanisme des règlements des différends.

 

22h35: questions/réponses avec le public

 

stop-tafta-280

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 20:39

MOBILISONS-NOUS pour la défense des salariés de la FONCTION PUBLIQUE et la préservation de la qualité du service public: le Jeudi 15 mai à 10H30 devant la mairie à Morlaix.


Communiqué national

Les organisations syndicales CFDT – CFTC – CGT – FA-FP – FSU – SOLIDAIRES et UNSA constatent que le gouvernement demeure sourd à leurs exigences en matière de salaire et d’emploi public.

Pire même : s’agissant de la valeur du point, le Premier ministre confirme la politique d’austérité salariale en affirmant sa volonté de maintenir son gel jusqu’en 2017. L’hypothétique « clause de revoyure » évoquée ces derniers jours ne change rien à la question. Pas davantage que les éléments de communication mis en avant de manière tendancieuse sur le « coup de pouce » en direction des bas salaires, présenté comme une nouveauté alors qu’il a été décidé à l’automne dernier et est mis en œuvre depuis le 1 er février.

Sur l’emploi public, aucune inflexion n’est envisagée pour faire face à la précarité qui perdure et aux sous effectifs qui existent et s’aggravent dans de nombreux secteurs.

Face à cette politique inacceptable, nos organisations syndicales continuent de revendiquer :

  • Une revalorisation immédiate du point d’indice ;
  • La refonte de la grille pour une meilleure reconnaissance des qualifications ;
  • L’intégration d’une large partie des primes dans le traitement indiciaire ;
  • L’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
  • Des emplois statutaires pour faire face aux besoins ;
  • Le développement des garanties pour les contractuels ;
  • Des perspectives de carrière et de mobilité choisie pour tous les agents ;
  • La possibilité d’exercer des missions de service public dans des conditions décentes.

C’est sur ces bases qu’elles demandent l’ouverture sans délai de négociations.

Plus que jamais, face à l’intransigeance du gouvernement, elles appellent les agents des trois versants de la Fonction publique à se mobiliser massivement le 15 mai, notamment par la grève, et à participer nombreux aux rassemblements et manifestations organisés ce jour-là.

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  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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