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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 07:15
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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 06:43

La semaine dernière, j'ai eu une longue discussion avec Alain Bourges, professeur d'arts à l'école d'art de Rennes (ancienne école des beaux arts) et responsable de la CGT au niveau des quatre écoles d'art bretonnes (Rennes, Brest, Quimper, Lorient : celle de Brest est spécialisée dans le design, celle de Quimper dans les arts, celle de Lorient dans un mixte communication et arts, celle de Rennes associe le tout).

Il m'a interpellé par rapport au projet de réorganisation des services des écoles d'art.

En effet, depuis la loi Pécresse sur l'enseignement supérieur, les écoles d'art bretonnes ont perdu leur autonomie et ont été contraintes de s'associer en établissement public de coopération culturelle (EPCC), à l'intérieur duquel les représentants des collectivités qui financent et non plus les enseignants et salariés, ont tout pouvoir. Tout le pouvoir aux payeurs.

Au Conseil d'Administration, il y a 4 profs pour 24 élus (ville, Etat, région). Les représentants des collectivités et de l'Etat se réunissent avant le CA si bien que tous les votes se font à l'unanimité des élus au CA sans que les personnels aient accès à leurs débats. C'est pareil pour le Comité Technique. Le Comité Pédagogique étant lui précédé et phagocyté par un comité de direction.

Lors de la fusion des établissements en EPCC, l'Etat a joué un rôle très autoritaire pour imposer cela aux communes. Au détriment d'autres projets, comme la création d'une association plus autonome.

Depuis, les moyens font défaut. Dans la réorganisation un cabinet de consultants de Quimper a mené une étude très incomplète sur les besoins : par exemple, ces écoles des beaux arts n'ont pas de réseau informatique propre. La réorganisation des services a étoffé l'administration générale des 4 écoles : au lieu de 2 salariés initialement prévus, c'est 8 personnes qui sont employés, mais les moyens pour enseigner dans des bonnes conditions et avec un statut non précaire font défaut.

A Rennes, la précarisation concerne la moitié des enseignants qui sont des vacataires, souvent des doctorants issus de la fac. La précarité des enseignants de fac (et des conditions de travail pour les élèves), on la retrouve dans ces écoles d'art.

Les collectivités donnent un budget à niveau constant alors que certains postes évoluent à hausse, au détriment de l'enseignement.

Ces écoles d'art sont désormais gérées comme des entreprises ou des écoles de commerce en concurrence : tout pour la vitrine et l'affichage. Course aux partenariats prestigieux avec l'étranger au détriment du fond. « Toutes les écoles d'art se sont découvertes comme étant en concurrence pour attirer les étudiants ».

Le directeur de ces écoles d'art, M. Lucéa, est très contesté. Il vient de la direction de la culture à Brest où des salariés et des élus se plaignaient de son autoritarisme. Sous couvert d'une réorganisation de service il veut virer enseignante, une militante CGT en fin de contrat, « une fille vachement bien qui ne va pas lâcher » car elle est jusqu'en octobre avec deux étudiants sur un projet de partenariat avec une crèche de Quimper. La CGT demande un an de prolongation de contrat mais ils ne veulent pas lâcher.

On cherche à pousser à la démission certaines enseignantes qui déplaisent au directeur en question.

A Brest, deux postes seraient supprimés (un poste créé à temps partiel), à Lorient 1 poste supprimé.

L'école de Brest est en équilibre financier intéressant, pas celle de Lorient.

Il n'y a pas de transparence sur les budgets : budget principal plus 4 budgets qui ne sont pas solidaires.

Le problème que rencontrent les enseignants et leurs représentants syndicaux est qu'ils trouvent très peu d'appuis chez les élus pour alerter sur ces problèmes et faire bouger les choses.

Ainsi, en CA le 1er Juillet 2015 à Brest, toute la réorganisation des services a été votée. Il n'y a pas eu de débat, le CA n'étant qu'une chambre d'enregistrement de ce que les "personnes publiques" ont déjà décidé en privé.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Parti Communiste du Finistère.

.......................................................................................................................................................

Courrier d'Alain Bourges, secrétaire général de la CGT-EESAB à Philippe Noguès, député du Morbihan:

Alain Bourges
Secrétaire Général de la CGT-EESAB

Monsieur le député,

Averti de vos récentes positions, je me permets de vous adresser ce courrier pour vous informer de la situation d'un établissement régional, l'École Européenne Supérieure d'Art de Bretagne, et solliciter votre appui.

L'EESAB est née de la fusion exigée par l'Etat des écoles des beaux-arts de Brest, Lorient, Quimper et Rennes. Dans le cadre d'une transformation en Etablissement d'Enseignement supérieur, la loi imposait l'autonomie juridique (Loi Pécresse) et c'est pourquoi toutes les écoles d'art territoriales de France sont devenues des Etablissements Publics de Coopération Culturelle (EPCC).

Force est de constater aujourd'hui que ce statut ne répond pas aux nécessités des écoles et surtout, d'établissements d'enseignement supérieur. Ce constat est désormais partagé au plus haut niveau et nous avons cru comprendre qu'une révision du statut des EPCC est envisagé.


Quoiqu'il en soit, le cas breton a la particularité d'être le seul qui regroupe 4 anciennes écoles. L'impréparation dans laquelle le projet a été lancé pose multitude de problèmes : oubli d'un réseau informatique propre, désormais financièrement inenvisageable, augmentation considérable d'une administration centrale prévue au départ a minima, frais imprévus et temps perdu en déplacements incessant dans toute la Bretagne, etc... mais, surtout, le plus sérieux problème est le déficit démocratique et l'incapacité en terme de concertation sociale.

L'EESAB est dirigé par un Conseil d'Administration où les collectivités détiennent légalement la majorité. Les personnels n'y constituent qu'une minorité réduite et sans influence. Ce sont les payeurs qui décident, hélas sans expérience des spécificités de l'enseignement artistique. Contrairement à la tradition démocratique de l'Université où les enseignants et étudiants jouent un rôle central dans les Conseils d'Administration, nous affrontons des élus portés par une vision purement administrative et comptable, sans compréhension ni des enjeux de l'enseignement supérieur ni de la dimension artistique d'un tel enseignement. Cette situation, partagée par toutes les écoles de France s'aggrave en Bretagne par le mise en place de réunions qui doublent, voire court-circuitent, les instances (réunion des personnes publiques en amont du CA, réunion employeur-syndicats en amont du Comité Technique, réunion des directeurs en aval du conseil pédagogique, etc...). Désabusés, les personnels se sont détournés des élections aux instances et il a fallu tirer au sort leurs représentants au Conseil d'Administration ou faire sans eux dans les différents sites.

Cette situation débouche aujourd'hui sur un réel conflit. Au terme de quatre années de fonctionnement les sites de Brest, Lorient et Rennes annoncent des suppressions ou des réductions de postes d'enseignants. Nous sommes déjà dans une situation où, à l'encontre des règles de la Fonction Publique territoriale, la précarité se généralise. Mais, étape supplémentaire, il va être décidé ce 1er janvier de supprimer deux postes à Brest, d'en supprimer un à Lorient et d'en réduire un à Rennes pour de simples motifs budgétaires. Pour résumer, dans ce qui est une école, donc un lieu voué à l'enseignement, on accroît l'administration et on supprime des professeurs ! Les deux syndicats, CFDT et CGT se sont unis pour résister à cette politique désastreuse.

Dans le cas Lorientais, le prétexte est un déficit du site et les administrateurs s'accommodent de cette perte en estimant qu'un autre professeur peut à lui seul assumer ce que faisaient deux auparavant. Dans le cas brestois, le plus dramatique, une pseudo réorganisation des services sert de prétexte à l'éviction d'une enseignante trop peu docile. À Rennes, il s'agit d'une baisse d'effectifs dans une section. Cette politique purement comptable est inacceptable mais l'administration comme les élus nous opposent une fin de non-recevoir. Aucune politique, aucun projet pédagogique global à l'Etablissement n'existe en dehors de quelques considérations vagues. Nous affirmons, de notre côté que la priorité est de déterminer en concertation avec les personnels un réel projet pédagogique de l'Etablissement et, à partir de là, la discussion des moyens et personnels à y impliquer deviendra possible.

Nous avons alerté le Ministère de la Culture, la Préfecture, le Centre de Gestion. Le problème breton a été popularisé dans toute la France par la Coordination Nationale des Enseignants des Ecoles d'Art. Nous avons interpelé tous les interlocuteurs. Nous sommes désormais prêt à mener une action plus ferme pour contraindre l'employeur à la négociation.

Aujourd'hui, nous nous tournons vers vous. Aucun des sites de l'EESAB ne figure dans votre circonscription mais vous êtes un élu de la République et vous êtes issu de Bretagne. L'administration d'un établissement public de dimension régionale vous concerne donc au premier chef. Nous souhaiterions que vous puissiez user de votre position pour agir auprès des représentants des villes, de la Région et de l'Etat qui s'apprêtent à voter ce 1er juillet la suppression de postes d'enseignants au cours d'un Conseil d'Administration qui se tiendra à Quimper.

En espérant que votre influence permettra de renouer un dialogue rompu et que des issues pourront être trouvées pour éviter les drames humains qui s'annoncent, je vous prie, Monsieur le député, d'agréer l'expression de mes sentiments cordiaux.

Alain Bourges

Pour plus d'information, le site de la CGT de l'EESAB:

http://cgt-eesab.eklablog.fr/

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 06:31

Communiqué du Réseau école du PCF et de l'Union des Étudiants communistes. 30 juin 2015.

Les emplois d'avenir professeur, c'est fini ! Alors que les étudiants viennent de déposer leurs dossiers pour la rentrée prochaine, le gouvernement demande aux universités et aux rectorats de mettre fin au dispositif. C'est une circulaire datée du 22 juin dernier qui a discrètement mis un coup d'arrêt au dispositif.

L'État doit cesser de se comporter comme le pire des patrons en proposant aux étudiants des "jobs" sous-payés. La précarité ne peut pas être la solution pour former des enseignants de haut niveau. Pour se former, réussir les concours, acquérir les connaissances, les pratiques et l'expérience nécessaires pour faire réussir tous les élèves, il faut du temps et de la sérénité. Un dispositif de pré-recrutements sous statut de la fonction publique doit être mis en place: c'est l'intérêt des étudiants, des élèves et de toute la société.

Le désengagement de l'État doit cesser. Depuis 3 ans, le gouvernement fait des économies sur le dos des étudiants qui se préparent aux métiers de l'enseignement. En 2013, la création des EAP a été financée en suppriment les aides destinées aux étudiants préparant les concours. Obliger les étudiants à travailler pour financer leurs études, c'est les empêcher de préparer le concours dans de bonnes conditions. Comment recruter plus d'enseignants dans ces conditions ?

Le gouvernement reconnaît qu'il y a besoin de 300 000 enseignants d'ici 2022. Recruter et former des enseignants capables de faire réussir tous les élèves, cela a un coût, et ce n'est pas aux étudiants de payer !

Dès maintenant, la suppression des EAP doit être compensée par le rétablissement d'aides financières spécifiques destinées aux étudiants préparant les concours de l'enseignement, ouvertes à tous les étudiants et sans contrepartie de travail pendant les études. Rapidement, un système de pré-recrutements sous statut de la fonction publique doit être mis en place, comme le proposait le rapport du Sénat sur le métier d'enseignant dirigé par Brigitte Gonthier-Morin en 2012 et comme le demandent les principaux syndicats enseignants.

Fin des emplois d'avenir professeurs: et si on en finissait aussi avec la précarisation des étudiants et des enseignants?
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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 06:29
Appel La Grèce au coeur!

Vous pouvez, si vous le souhaitez, rejoindre l'appel ci-dessous pour la Grèce en envoyant votre signature à l'adresse suivante :
lagreceaucoeur@orange.fr

La Grèce au cœur de l’Europe !

APPEL. Le peuple grec n’a pas un problème avec l’Europe.
Lui et nous avons un problème avec ce pouvoir « européen » qui asservit et détruit l’Europe !

Nous ne croyons pas que le peuple grec soit coupable du doublement de sa dette publique en moins de dix ans. Ni qu’il doive payer cette dette artificiellement gonflée du saccage de ses droits sociaux, du naufrage de sa démocratie.

Depuis des années les pouvoirs nationaux et supranationaux qui contrôlent l’Union Européenne lui infligent une austérité assortie de « réformes structurelles » qui ruinent son économie et l’enfoncent dans une misère croissante.

Aujourd’hui le peuple grec dans un sursaut de dignité et de lucidité a donné une majorité électorale à une gauche radicale étrangère aux corruptions et aux compromissions d’hier, qui a formé un gouvernement dont le mandat est de repousser les diktats de la "Troïka" (FMI, BCE, Commission européenne) et d’appliquer une politique de rupture avec cette austérité criminelle.

L’objectif des classes dirigeantes européennes est, non pas d’obliger à rembourser une dette dont tout le monde sait qu’elle ne peut l’être, qui n’a pour fonction que de drainer les fonds publics vers les banques, mais de contraindre le gouvernement d’Alexis Tsipras et de Syriza à la capitulation. Cela afin de pouvoir continuer à étrangler le peuple grec, condamné à mendier indéfiniment des prêts de plus en plus onéreux, et de faire la démonstration aux yeux de toute l’Europe qu’il est impossible de s’attaquer aux banques, de contester le pouvoir absolu des classes dirigeantes, d’ouvrir une alternative à l’austérité...

Il est inacceptable que ceux qui prétendent parler « au nom de l’Europe » s’ingénient, en vue de briser le gouvernement que s’est donné le peuple grec, à empêcher celui-ci de tenir ses engagements les plus élémentaires. Jusqu’à oser, hier, lui « interdire » de mettre en œuvre des mesures humanitaires minimales en faveur des plus démunis (allocation logement, aide alimentaire, rétablissement de l’électricité) ! Aujourd’hui il exige de lui qu’il aggrave la baisse des retraites au dessous du seuil de pauvreté et augmente la TVA sur les produits de première nécessité. Et il s’affirme prêt à mettre en faillite le pays et à l’expulser de la zone euro, donc, à terme, de l’Union européenne, au risque de provoquer une crise aux conséquences imprévisibles.

Nous soutenons le peuple grec dans sa mobilisation et sa détermination pour faire reculer cette opération despotique et réactionnaire.

Le combat du peuple grec est celui de tous les démocrates et progressistes européens. Une éventuelle défaite, ce sont tous les peuples d’Europe qui en paieraient le prix. Une possible victoire, si limitée soit-elle encore, ce sont tous les peuples d’Europe qui en recueilleront les fruits.

Voilà pourquoi il faut que les forces qui en France et en Europe espèrent en un renouvellement de la démocratie répondent positivement aux appels de Syriza de construire une solidarité européenne autour de la Grèce et du peuple grec. La perspective d’un référendum invite à renforcer d’urgence cette solidarité.

Au peuple grec nous disons que nous sommes à ses côtés. Parce que son combat est le nôtre.

Premiers signataires

Antoine Artous, Etienne Balibar, Sophie Bessis, Jacques Bidet, Luc Boltanski, Gilles Bounoure, Marie-Pierre Boursier, Claude Calame, Patrick Chamoiseau, Patrice Cohen Seat, Jean-Numa Ducange, Jean-Louis Fabiani, Michel Husson, Michael Löwy, Marie-José Malis, Jean-Louis Martinelli, Gus Massiah, Jean-Claude Petit, Philippe Pignarre, Michèle Riot-Sarcey, Pierre Salama, Denis Sieffert, Patrick Silberstein, Francis Sitel, Bernard Stiegler, Hervé Télémaque, Jacques Testart, Eleni Varikas, Pierre Zarka...

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 06:19

Le Front de gauche 56 a décidé d’initier une rencontre régionale de lancement d’une liste anti-libérale ouverte aux élections régionales. L’intérêt de cette réunion est de rassembler sur toute la Bretagne, et au-delà des contours actuels du Front de Gauche.

Seront invités également les candidats Front de Gauche ou soutenus par le Front de Gauche aux élections départementales, les militants de la solidarité, syndicalistes, féministes, écologistes, etc.

Régionales décembre 2015

Invitation

Dans toutes les régions se dessine la perspective de construction de listes citoyennes de large rassemblement antilibéral pour les élections régionales.

Dans ce sens, le comité de liaison Front de Gauche 56 a pris l'initiative d’une rencontre régionale le 18 juillet à Baud (lieu dit pont de Baud).

L’objectif est :

- d'affirmer notre intention commune, dans notre diversité,

- d’avancer une méthode et un calendrier,

- de mettre en place un collectif de campagne.

Pour mener à bien cette ambition, nous aurons plusieurs sujets à travailler : Quel projet ? Quelle place aux citoyens, aux organisations, aux collectifs ? Quel élargissement du rassemblement ? Quel mode de désignation des candidats ? Contenus matériels de la campagne : financement, organisation, communication, etc.

Matériellement, la rencontre se déroulera à l’adresse suivante :

Lieu dit « Pont de Baud » - Route du Pont de Baud (D768) – 56150 BAUD (Chapiteau en contre bas un grand terrain arboré à droite en sortie de Baud)

Elle aura lieu de 9h30 à 13h : une partie sur la stratégie, une autre sur nos axes de campagne, pour se conclure sur l’organisation pratique de la campagne.

A 13h, le FG 56 proposera le pot fraternel. Ceux qui le souhaitent peuvent amener leur pique-nique, le site s’y prête.

Nous vous adressons nos salutations fraternelles.

Joël Gallais - PCF 56

Alain Barbier - PG 56

Josiane Nigaut - Ensemble 56

Jean Pierre Fourré - République & Socialisme

Collectifs Front de Gauche pays de Lorient, Est-Morbihan, Ploërmel, Vannes, Pontivy, Auray-Port-Louis

Rencontre régionale du Front de Gauche Bretagne: invitation pour le 18 juillet à Baud
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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 06:11
Pour les Grecs comme pour nous, l'austérité c'est non: Oxi!

Allocution d'Alexis Tsipras, premier ministre, pour annoncer au peuple grec le référendum (extraits) Cliquez sur pour afficher les sous-titres.

Pour les grecs comme pour nous, l'austérité c'est non !

Les grecs se prononcent ce dimanche par référendum.

►La proposition du FMI, réduisant les retraites et le service public, refusant de taxer les riches, a bloqué les négociations avec la Grèce

La question du référendum grec sera « pour ou contre le plan d'austérité exigé par Bruxelles » et non « pour ou contre la sortie de l'euro »

Cet enjeu démocratique n'est pas posé seulement aux grecs mais à tous les peuples européens : Est-il possible de mener une politique réellement de gauche en Europe ?

La France s'honorerait d'être du côté des grecs et pas de la finance

« Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d’appliquer les politiques mémorandaires comme l’avaient fait nos prédécesseurs.

Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité. »

L’objectif aujourd’hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique. Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec.

J’ai proposé au conseil des ministres l’organisation d’un référendum, et cette proposition a été adoptée à l’unanimité. La question qui sera posée au référendum dimanche prochain sera de savoir si nous acceptons ou rejetons la proposition des institutions européennes. Je demanderai une prolongation du programme de quelques jours afin que le peuple grec prenne sa décision. Je vous invite à prendre cette décision souverainement et avec la fierté que nous enseigne l’histoire de la Grèce.

La Grèce, qui a vu naître la démocratie, doit envoyer un message de démocratie retentissant. Je m’engage à en respecter le résultat quel qu’il soit. La Grèce est et restera une partie indissoluble de l’Europe. Mais une Europe sans démocratie est une Europe qui a perdu sa boussole. L’Europe est la maison commune de nos peuples, une maison qui n’a ni propriétaires ni locataires. La Grèce est une partie indissoluble de l’Europe. Je vous invite toutes et tous à prendre, dans un même élan national, les décisions qui concernent notre peuple.»

Desintox

Un puits sans fond ?

De 2010 à 2013 la Grèce a reçu 207 Milliards d’euros en prêts des États européens et des institutions européennes assortis de plans de réformes. Il s’agirait « d’aides à la Grèce ». 77 % de ces prêts ont servi à recapitaliser les banques privées grecques (58 Mds €) ou ont été versés directement aux créanciers de l’État grec (101 Mds €), pour l’essentiel des banques européennes et américaines. Pour 5 euros empruntés, 1 seul est allé dans les caisses de l’État grec !

L'austérité ça paie?

En 2014, le PIB de la Grèce est inférieur de 25,8 % à son niveau de 2007. L’investissement a chuté de 67 %. Quel bon boulot ! Le taux de chômage est de 26 % alors même que nombre de jeunes et de moins jeunes ont dû quitter leur pays pour trouver un emploi. 46 % des Grecs sont au-dessous du seuil de pauvreté, la mortalité infantile a augmenté de 43 %. Quant aux prévisions de Bruxelles, à l’automne 2011 elles annonçaient déjà la reprise en Grèce pour 2013. Finalement, le PIB grec a chuté de 4,7 % cette année-là.

Contre les bobards médiatiques Attac France

La gabegie grecque ?

Selon l’OCDE, les fonctionnaires représentaient en Grèce 7 % de l’emploi total en 2001, et 8 % en 2011, contre 11 % en Allemagne et 23 % en France (incluant la sécurité sociale). Les dépenses publiques de la Grèce représentaient en 2011 42 % du PIB contre 45 % (Allemagne) et 52 % (France). Comme en France, ce ne sont pas les dépenses publiques mais les taux d’intérêt excessifs et les cadeaux fiscaux qui ont gonflé la dette.

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 06:07

Les guignols gênent les pouvoirs politiques et économiques. Tant mieux ! Ils doivent continuer

Pour Vincent Bolloré le président du groupe Vivendi qui possède Canal +, il faut que l’émission phare du Grand journal disparaisse dès la rentrée. Les traits acérés des Guignols de l'info sont devenus trop insupportables aux inspirateurs des personnages de la Wordcompany.

Les Guignols gênent les pouvoirs politiques et économiques. Tant mieux ! Ils doivent pouvoir continuer à nous faire rire et par la même à nous faire réfléchir.

Six mois après les balles des terroristes contre le droit de caricaturer, voici une tout autre arme qui est employée contre la liberté à l'expression dans notre pays. Contre la tentative de Bolloré d'imposer le silence de la critique, faisons entendre notre indignation.

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

« Guignols », « Grand journal », coûts : Bolloré secoue Canal+
http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/07/03/les-guignols-resteront-a-l-antenne-de-canal-a-la-rentree_4669325_3236.html

Les Guignols sacrifiés pour complaire à l'ami de Sarkozy et Hollande, le "grand patron breton" Vincent Bolloré?
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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 06:04
Le site de Hop ! Brit Air à l'aéroport de Morlaix, avec ses ateliers de maintenance et le siège social de la compagnie, qui regroupe 340 salariés sur les 1 148 employés. | CCI de Morlaix.

Le site de Hop ! Brit Air à l'aéroport de Morlaix, avec ses ateliers de maintenance et le siège social de la compagnie, qui regroupe 340 salariés sur les 1 148 employés. | CCI de Morlaix.

Veille sociale déclenchée à Hop ! Brit air

Morlaix - 02 Juillet 2015

La tension sociale monte à Hop ! Brit Air. L'intersyndicale (1) lance une veille sociale en attendant le CE extraordinaire du 16 juillet.

Plus on s'avance dans la trêve estivale, plus les nuages s'amoncellent au-dessus du siège social de Hop ! Brit Air et de son devenir à l'aéroport de Morlaix. C'est pourquoi, l'intersyndicale du personnel au sol de la compagnie aérienne morlaisienne a déclenché le 30 juin une veille sociale en attendant le comité d'entreprise extraordinaire du 16 juillet, qui devrait « dévoiler la place de Morlaix » et de Hop ! Brit Air (1 148 salariés) dans l'organisation de Hop ! Air France, avec la fusion de Hop ! Regional (Nantes) et Hop ! Airlinair (Rungis). « Les nouvelles ne sont pas bonnes en ce qui concerne Morlaix. La veille sociale sert à prévenir d'un futur conflit en ayant une discussion avec la direction. Si celle-ci ne donne pas de réponse, la situation peut déboucher sur le conflit », résume l'intersyndicale.

Pourquoi une telle situation ? Selon des informations qui sont remontées des différents groupes de travail en charge de définir les senarii dans le cadre de la restructuration des trois entités, les prévisions pour Morlaix « sont extrêmement alarmantes », après la présentation en comité d'entreprise, le 16 juin, du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) et celui de plan des départs volontaires (PDV) de la production Maintenance à Morlaix.

Selon d'autres informations émanant des mêmes sources, « le centre de coordination des opérations, le CCO, qui gère en temps réel tous les vols de Brit Air, avions et équipages, ne devrait pas rester à Morlaix au bénéfice de celui de Regional à Nantes » s'alarme l'intersyndicale de Hop ! Brit Air. Qui s'interroge sur le fond : « Est-ce que Hop ! Air France a encore besoin de nous dans l'avenir ? Ne saurions-nous pas les sacrifiés de la restructuration, contrairement aux promesses d'Air France et de Hop ! ? »

L'intersyndicale a fait une demande urgente d'entrevue auprès de la ministre morlaisienne de la Décentralisation et de la fonction publique, Marylise Lebranchu, ainsi qu'auprès du député PS de Morlaix, Gwenagan Bui.

(1) Intersyndicale : CFDT, CFE-CGC, CGT et Unsa Britair

http://www.ouest-france.fr/veille-sociale-declenchee-hop-brit-air-3534942

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 06:00
Morlaix, 2 juillet: France Palestine Solidarité défend la cause de Gaza

France Palestine Solidarité défend la cause de Gaza
http://www.ouest-france.fr/france-palestine-solidarite-defend-la-cause-de-gaza-3534938

France Palestine Solidarité défend la cause de Gaza

Morlaix - 02 Juillet 2015

Une trentaine de membres de l'association France Palestine Solidarité du pays de Morlaix se sont réunis, mardi en soirée, sur le parvis de la mairie. Ils en ont profité pour rencontrer la population morlaisienne entre deux ondées orageuses. Dans une lettre ouverte au président François Hollande, l'association dénonce les actions de l'armée israélienne : « Encore une fois, comme en 2010 et en 2012, la marine israélienne a arraisonné, dans les eaux internationales, un bateau de la flottille de la Liberté, le Marianne, qui tentait avec quarante-sept personnalités à bord, venues depuis plusieurs pays, de se rendre à Gaza pour y livrer des panneaux solaires et marquer sa solidarité. »

Un blocus « inhumain et illégal au regard du droit international » qui, par ailleurs, met en péril la vie de 1,86 million de Palestiniens qui « tentent de survivre » dans un territoire de 41 km de long sur 7 de large. Et demandant au Président de reconnaître l'État palestinien conformément à une « résolution adoptée majoritairement en décembre 2014 par l'Assemblée nationale et le Sénat ».

Communiqué de la Plateforme des ONG pour la Palestine:

La Flotille de la Liberté attaquée par l'armée israelienne dans les eaux internationales

Communiqué de la Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine
Paris le 29 juin 2015



La Flottille de la Liberté qui se dirigeait vers les côtes palestiniennes de Gaza a été interceptée en eaux internationales par l'armée israélienne la nuit dernière. Elle tentait de forcer par la mer le blocus qu'impose illégalement Israël à la population de la bande de Gaza.
A 2h du matin la « Marianne » a été encerclée par trois bateaux de la marine israélienne alors qu'elle naviguait à environ 100 milles nautiques en direction de la bande de Gaza. Les passagers et l'équipage ont été kidnappés, le bateau détourné, amenés de force en Israël. Les trois autres bateaux qui composaient la flottille ont, comme prévu par les organisateurs en cas d'intervention de l'armée israélienne, pris le chemin de la Grèce.
C'est un nouvel acte de piraterie de la part l'armée israélienne, Israël n'ayant pas de souveraineté sur les eaux internationales au large de Gaza. En 2012, l'équipage de l'Estelle avait été brutalement intercepté. En 2010, dix passagers du Navi Marmara furent tués par l'armée israélienne en eaux internationales. La multiplication des actes de pirateries de la part d'Israël en eaux internationales sont des signes inquiétant de l'expansion de la politique d'occupation et de blocus sur l'ensemble de la Méditerranée orientale. Nous demandons la libération immédiate des passagers de la Marianne et la levée du blocus.
La bande de Gaza est un territoire de 41 km de long et de 7 km de large. 1,86 million de Palestiniens y vivent, ou survivent. Depuis 2006, Israël y impose un blocus illégal au regard du droit international, auquel s'ajoutent des offensives militaires répétées, dont la dernière, en été 2014, a fait plus de 2 200 morts et 11 000 blessés palestiniens.
Communiqué de presse de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 05:57
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