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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 20:48
La victoire de Tsipras et Syrisa en Grèce: "à nous de prendre le relais": Déclaration de Pierre Laurent

La victoire de Syriza : « A nous de prendre le relais » (Pierre Laurent)

COMMUNIQUE DE PRESSE

La victoire de Syriza : « A nous de prendre le relais » (Pierre Laurent)

Ce soir, avec 34% des voix, Syriza remporte nettement les élections législatives anticipées en Grèce. Malgré l'accord insupportable imposé en juillet et la crise politique dans la gauche, les Grecs viennent d'affirmer pour la 3e fois cette année, leur confiance en Syriza et Alexis Tsipras pour gouverner leur pays.

L'ensemble de la coalition gouvernementale de janvier est confortée. Syriza (144 sièges) et Anel (10 sièges) remportent la majorité parlementaire

La droite de Nouvelle démocratie est battue. Avec elle, l'ensemble des gouvernements européens qui se sont acharnés avec une violence extrême à déstabiliser le premier gouvernement Tsipras et à imposer de nouvelles mesures d'austérité, des privatisations, et des confiscations de souveraineté.

C'est un nouveau message de lutte envoyé par le peuple grec à toutes les sociétés européennes. La victoire de Syriza est un sérieux atout pour toutes les forces progressistes d'Europe.

De dures luttes attendent encore le peuple grec. La Grèce va avoir besoin de toute notre solidarité dans les semaines et mois qui viennent pour renégocier sa dette et déverrouiller le carcan d'austérité.

C'est aujourd'hui à nous de prendre le relais pour des victoires en France qui permettront de libérer tous les peuples européens de l'austérité, changer la table des négociations pour changer l'Europe.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Président du PGE,

Paris, le 20 septembre 2015

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 20:10
Véronique Blanchet (PCF-Front de Gauche pays Bigouden) présente le déroulé de la journée

Véronique Blanchet (PCF-Front de Gauche pays Bigouden) présente le déroulé de la journée

Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
Et oui, c'est nous!

Et oui, c'est nous!

Paul Quémener et Marie-Pierre Coant au premier rang

Paul Quémener et Marie-Pierre Coant au premier rang

François Rippe (Ensemble -FDG Morlaix) et Julien Kerguillec (Parti de Gauche - FDG Morlaix)

François Rippe (Ensemble -FDG Morlaix) et Julien Kerguillec (Parti de Gauche - FDG Morlaix)

Introduction politique de François Rippe sur le contexte de ces Régionales et notre ambition

Introduction politique de François Rippe sur le contexte de ces Régionales et notre ambition

60 militants finistériens du Front de Gauche (PCF, Ensemble, Parti de Gauche, membres des collectifs citoyens locaux du Front de Gauche) étaient réunis aujourd'hui à Berrien, dans le centre-Finistère, la commune "rouge", haut lieu de la résistance comme sa voisine Scrignac, de Paul Quémener et Marie-Pierre Coant, en pointe contre la désertification du centre-Bretagne, la lutte pour les services publics de proximité et contre TAFTA.

Le but était de préparer sur un plan départemental la campagne des Régionales après la décision de l'AG régionale ouverte à tous les militants et sympathisants de Rennes du 5 septembre où les représentants des différentes composantes du Front de Gauche (PCF, Ensemble, Parti de Gauche, collectifs citoyens locaux) ont décidé de constituer ensemble une liste anti-libérale et anti-austérité pour une Bretagne vraiment à gauche en s'engageant vers une démarche d'élargissement citoyen et en tentant l'unité de toute la gauche d'alternative et de transformation sociale et écologique, ce qui passe par la recherche d'une alliance avec EELV avec qui nous avons des discussions prometteuses depuis un mois dont nous avons bon espoir qu'elles aboutissent car elles ont fait apparaître de vraies convergences programmatiques.

A Rennes, où nous étions plus d'une centaine de militants, nous avions déjà travaillé en ateliers et en plénière sur le programme et les propositions portés par le Front de Gauche et discutés avec ses partenaires pour les Régionales mais nous avons poursuivi et étoffé ce travail sur le programme sur le plan départemental en ateliers le matin avant de faire des restitutions l'après-midi. Les thèmes des ateliers correspondaient aux assemblées citoyennes thématiques que nous voulons organiser dans le Finistère dans le cadre de ces Régionales: les économies maritimes, l'agriculture et l'agro-alimentaire, la culture en Bretagne, la défense et l'extension des services publics, avec l'enjeu de la transition écologique traversant ces quatre ateliers.

Ces restitutions faites à partir de débats très riches seront bientôt mises au propre et proposées à la connaissance du public.

En début d'après-midi, nous avons à la demande de camarades discuté sur la question des configurations et positionnements possibles au second tour des Régionales pendant une heure avant de débattre programme et organisation pratique de la campagne. Les candidatures finistériennes du Front de Gauche seront établies fin septembre.

Une belle aventure collective commence, avec l'ambition de contester au PS son hégémonie sur la gauche en Bretagne et surtout de convaincre ceux qui seraient tentés par l'abstention en redonnant de l'espoir et de la perspective politique à gauche.

Photos Jean-Luc Le Calvez et Ismaël Dupont

Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
5 des 21 militants du Front de Gauche Morlaix qui ont fait le déplacement à Berrien: Christophe Ducourant, Yann Guéméné, le co-président, Anne Caradec, Nicole Labelle et Didier Allain

5 des 21 militants du Front de Gauche Morlaix qui ont fait le déplacement à Berrien: Christophe Ducourant, Yann Guéméné, le co-président, Anne Caradec, Nicole Labelle et Didier Allain

Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
Michel Le Goff (PCF Front de Gauche Rosporden - Bannalec) restitue l'atelier agro-alimentaire et agriculture, illustrant les différents aspects de la transformation profonde à apporter au "modèle agricole actuel" en Bretagne

Michel Le Goff (PCF Front de Gauche Rosporden - Bannalec) restitue l'atelier agro-alimentaire et agriculture, illustrant les différents aspects de la transformation profonde à apporter au "modèle agricole actuel" en Bretagne

Noëlle Péoc'h, Pierre-Yves de Carhaix à sa gauche, Annie Le Calvez (PCF- FDG Morlaix) et Christian Corre (FDG Morlaix) à sa droite

Noëlle Péoc'h, Pierre-Yves de Carhaix à sa gauche, Annie Le Calvez (PCF- FDG Morlaix) et Christian Corre (FDG Morlaix) à sa droite

Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 05:58

Le PS n'a vraiment aucune vergogne: lui qui a voté pour le Traité de Lisbonne qui faisait repasser par la fenêtre les dispositions libérales du Traité Constitutionnel Européen que les Français avaient dégagées par la porte grâce au référendum de 2005 (et dieu sait s'ils ont reproché à Chirac ce référendum), lui qui s'est assis sur les principales promesses de campagne de 2012 et sur le mandat qu'ont donné les Français à François Hollande (la justice sociale, affronter le monde de la finance, renégocier le Traité Merkel-Sarkozy, le TSCG, qui impose une austérité autoritaire en Europe), lui qui a fait pression sur les Grecs pour qu'ils renoncent à leurs objectifs de redressement portés par une large majorité de la population, lui qui verrouille les institutions en empêchant le pluralisme à travers le refus de la proportionnelle, lui qui négocie dans le plus grand secret et sans mandat la plus grande arme de guerre contre la démocratie et la souveraineté populaire, le Traité Grand Marché Transatlantique, ce même PS, par le biais de son porte-parole, l'ex trotskiste converti aux vertus de l'imperium capitaliste et libéral, Jean-Christophe Cambadélis (vous savez, l'homme des emplois fictifs de la MNEF... celui qui, appointé joliment par ses amis socialistes, mit 10 ans pour passer sa licence... tout en dirigeant le syndicat étudiant UNEF), continue à prendre les citoyens pour des imbéciles et à mépriser souverainement les partis de gauche.

Pour faire l'unité à gauche pour les régionales, il veut organiser un référendum sur les marchés début octobre pour savoir si le peuple de gauche préfère l'unité ou la désunion. S'unir avec ces fossoyeurs du droit du travail et de la démocratie, avec cette fausse gauche qui mène une politique vraiment de droite, à qui ferez-vous avaler ça? C'est votre politique qui bouscule et divise profondément la gauche, et ne vous donne aucun titre pour vous en réclamer.

Déjà il y a quelques jours Jean-Christophe Cambadélis - plus menteur et cynique que lui, tu meurs- faisait semblant de ne pas comprendre pourquoi, à l'heure des périls politiques, économiques, sociaux et environnementaux, la gauche est si désunie (en réalité, elle s'unit dans beaucoup de régions, mais sans le PS, qui n'est plus dirigé à gauche). Pour le premier secrétaire du PS, le "narcissisme de petites différences" risque de faire perdre à la gauche "la bataille de la République".

Rien que ça! N'est-ce pas eux qui sont en train de la pulvériser la République, avec leur réforme territoriale néo-libérale, la casse des services publics et de la république sociale, la dépossession de la souveraineté populaire, la restriction des libertés avec la loi renseignement?

L'identité de la gauche et le ciment du rassemblement, c'est la transformation sociale, assure t-il. Car, qui peut dire que Macron est moins transformateur que les communistes quand il veut en finir avec le statut et les garanties des fonctionnaires? Qui peut affirmer qu'il veut moins que Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent ou Clémentine Autain une société radicalement différente? Lui veut exacerber la concurrence, privatiser les biens publics, assouplir le Code du Travail et baisser la fiscalité des entreprises: c'est l'agenda de la Banque Rotschild et de ses amis du Medef.

Nous autres, nous voulons une économie de coopération, étendre le service public, renforcer les droits des travailleurs et taxer le capital. Nous voulons une société socialiste en sommes là où eux ne construisent qu'une société de la domination sans partage du capital sur nos vies et les relations sociales.

Petites différences narcissiques, sans doute...

Ce qui est insupportable chez ces gens là, c'est la manière dont ils méprisent ouvertement l'intelligence du peuple. Mentir avec le sourire et en regardant dans les yeux pour instrumentaliser des espoirs; des craintes ou des ignorances à son profit personnel, voilà sans doute un des sommets de la bassesse humaine.

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 05:51

Les élus de la majorité de droite à Morlaix font signer la pétition de l'association des maires de France contre l'asphyxie financière des communes par le gouvernement (les élus du Front de Gauche ont voté la motion présentée au conseil municipal de Morlaix et Plouigneau), le Tocsin sonne pour la onzième fois pour réclamer justice le jour de l'anniversaire de l'incendie de l'hôtel des impôts, une équipe de réalisateurs tourne en ville.

A suivre dans l'excellent média indépendant de la région de Morlaix, "Le Homard enchaîné":

http://homardenchaine.fr/actualite.htm

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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 15:10

Le Parti Communiste du Finistère : Les collèges Kérichen à Brest et François Manac'h à Commana ne doivent pas disparaître.

Le Parti Communiste du Finistère condamne la décision des services de l'Education Nationale et du Conseil Général de se diriger vers la fermeture des collègues de Kérichen à Brest et le collège de Commana. Il se tiendra aux côtés des personnels et des parents d'élèves pour la défense de ces services publics de proximité qui comptent tant dans un quartier, dans un canton.

Les établissements à petits effectifs ne sont pas forcément moins accueillants pour les élèves ni moins efficaces pour la réussite de tous.

Même quand leur nombre d'élèves diminue sur plusieurs années, ils peuvent se relancer avec le temps, surtout en zone urbaine comme à Brest.

A l'inverse, dans le contexte d'austérité qui altère la qualité des services publics de manière dramatique, ce qui prime, ce n'est pas les besoins sociaux mais des considérations de coût et de rentabilité financière qui sont très éloignés des objectifs d'éducation. Aucune création de collège dans le Finistère n'accompagnera évidemment ces fermetures d'établissement. Les "petits" établissements sont régulièrement menacés ( LP de PLOUHINEC- Le collège de BANNALEC et son internat- PLOUNEOUR-MENEZ- Les Iles du PONANT... ) au nom d'une logique purement comptable et financière.

Il s'agit selon l'administration centrale de "redéployer" des postes; la BRETAGNE étant prétendument "surdotée" par rapport à d'autres académies, et le Finistère devant rendre des postes à l'Ille-et-Vilaine, à la démographie scolaire beaucoup plus dynamique.

Il s'agit aussi et surtout de pouvoir supprimer des dépenses de fonctionnement pour le Conseil Général et l’Éducation Nationale, de réduire les besoins en personnels et en moyens matériels.

Par ailleurs, des projets de regroupement en réseau existent dans les tiroirs (4 ou 5 collèges dans l'orbite d'un "gros" lycée ayant à sa tête un "super-proviseur" doté de pouvoirs accrus ( y compris allant jusqu'au recrutement d'une partie du corps professoral). En fait il s'agit d'abord de "récupérer" des postes d'enseignement et de direction.

Le collège de Commana contribue au maintien de l'activité (logements- emplois-transports) dans le centre-Finistère et participe à la lutte contre la désertification du centre-Bretagne, déjà bien touché par la crise, le chômage et la montée de la pauvreté.

Communiqué du PCF 29: les collèges Kérichen à Brest et François Manac'h à Commana ne doivent pas disparaître
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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 13:59

Ensemble, reconstruire l'espoir


Nous vivons une véritable crise politique, sociale, culturelle, écologique, qui touche à la fois nos régions, la France, l'Europe, et qui met en cause les équilibres mondiaux des territoires.
Mais nous ne nous résignons pas à ce constat. Une ambition politique beaucoup plus forte s'avère de jour en jour plus nécessaire pour faire face aux défis qui se posent à nous.
Car l'aspiration au changement est grande. Des femmes et des hommes agissent tous les jours
concrètement contre les conséquences d'un système qui les broie et menace la planète. Ils et elles se mobilisent pour sauver le climat, développer l'agriculture paysanne, reprendre leur entreprise en Scop, défendre les droits des salariés, produire de l'énergie renouvelable, développer les services publics, accueillir les migrants...
Pour donner force politique à ces engagements, nous voulons construire un projet commun avec toutes celles et ceux qui veulent promouvoir un nouveau modèle économique, écologique et social, nous voulons co-élaborer et porter collectivement des politiques publiques au service du bien commun contre les logiques de compétitivité, contre les logiques productivistes. A l'occasion des élections régionales de décembre prochain, nous avons une responsabilité: ces femmes et ces hommes, dans les organisations politiques, les collectifs, les associations, les syndicats, sont prêts à unir leurs forces, dans un paysage politique nettement droitisé, et à porter une vision commune de la justice sociale, et environnementale dans les territoires.
Nous voulons contribuer à créer des synergies entre tous les échelons de décision, développer les territoires de manière équilibrée et pour cela donner les moyens aux collectivités de mener à bien leurs projets. Il est temps de stopper le désengagement de l'État et en finir avec les réductions des dotations de fonctionnement, et les logiques d'austérité. Il est temps de dénoncer les Partenariats Publics Privés qui fleurissent dans notre région comme partout en France, dont l'objectif est de pomper les finances publiques au profit d'entreprises privées et d'actionnaires qui s'enrichissent sur notre dos comme c'est le cas pour le projet de centrale à gaz de Landivisiau.
Parce que nous sommes attachés aux services publics, outils essentiels de l'égalité, la région doit se fixer comme objectif leur développement dans tous les bassins de vie, à commencer par l'accès de tous les lycéens à un établissement public proche de leur domicile.
Pour permettre à tous de se déplacer, et répondre aux enjeux écologiques nous voulons privilégier les lignes ferroviaires de proximité plutôt que le tout TGV ou le développement d’aéroport comme celui de NDDL qui ne profitent qu'à une minorité et s'inscrivent dans une logique de compétitivité et de mise en concurrence des régions à l'échelle européenne.
Pour favoriser l'accès à une alimentation saine et équilibrée, il devient urgent de construire la souveraineté alimentaire de chaque pays, chaque région, et d'en finir avec un modèle agricole productiviste et exportateur, en agissant pour garantir aux agriculteurs un revenu digne du rôle qu'ils jouent dans la société.
Nous proposons une véritable nouvelle ambition agricole et écologique pour la Bretagne.
Parce nous pensons que les salarié-e-s peuvent et doivent de plus en plus intervenir dans la gestion de leur entreprise, nous proposons de soutenir tous les projets de coopérative, et de conditionner les aides publiques à des contraintes fortes en matière d'égalité salariale, et de respect strict de critères sociaux et environnementaux.
L'unité des forces politiques de gauche et écologistes qui s'opposent à la politique du gouvernement est une véritable obligation vis-à-vis de toutes celles et ceux qui, en Bretagne, désespèrent d'une économie qui les brise, et de politiques qui les trompent ou les ignorent.

Xavier Compain Sylvie Larue

Régionales: tribune de Xavier Compain et Sylvie Larue
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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 07:09

Ouest-France
+7,
8 %

Morlaix - 16 Septembre 2015


À la fin juin 2015, plus de 5 600 demandeurs d'emploi de catégorie A étaient recensés sur le pays de Morlaix soit une augmentation de 7,8 %, plus forte que sur le département (+5,1 %) et que sur la région Bretagne (+4,8 %). Toutes les catégories sont en hausse, particulièrement les plus de 50 ans avec un nombre qui croit de 12 %.


Source : CCI de Morlaix
http://www.ouest-france.fr/78-3695199

Quand toute une partie du pays trime et galère, ils voient plus loin vers la casse complète du droit du travail!

Quand toute une partie du pays trime et galère, ils voient plus loin vers la casse complète du droit du travail!

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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 06:53

Hôtel des impôts et MSA à Morlaix. Il y a un an, les bâtiments incendiés
http://www.ouest-france.fr/hotel-des-impots-et-msa-morlaix-il-y-un-les-batiments-incendies-3697156

COMMUNIQUÉ

Tocsin à Morlaix


Un an déjà ! Le 19 septembre 2014, l'Hôtel des Impôts et le centre de la MSA étaient incendiés et saccagés. Qu'on ne s'y méprenne pas, ce n'était pas une opération commando, mais une manifestation de routine de plusieurs heures, avec tracteurs, bennes à décharger et pneus à brûler. Depuis un demi-siècle, la Bretagne connaît de telles casses, sans que la Justice ne s'en alarme beaucoup. Quant aux préfets et ministres, ils gesticulent le lendemain, puis ça se perd dans les sables et finalement l'opinion "oublie cet incident". Des élus vont plus loin, ils comprennent les casseurs, leur "énervement". Quant au responsable départemental de la FNSEA, " il leur tire un coup de chapeau » .

Et depuis ce 19 septembre, que s'est-il passé ? Il a fallu six mois pour que quelques prévenus soient entendus par le Procureur de Brest, sans que l'on connaisse la date d'un quelconque procès. Six mois alors qu'il suffit de quelques secondes pour trouver des images et des vidéos de cette casse et de leurs auteurs sur internet. Six mois alors que dès le lendemain, le même procureur avait toute possibilité de s'enquérir auprès de ce responsable agricole zélé de l'identité de ces casseurs et même de lui signifier qu'il était passible d'une condamnation pour apologie de la violence.

Comment de tels faits ne peuvent-ils pas être interprétés comme un laxisme coupable des autorités devant ce type de casse ? La Justice est-elle aussi clémente, aussi faible pour un vol à l'étalage, un excès de vitesse, ou la casse de vitrines lors de manifestations ? Dans ces cas, elle agit, elle juge, elle condamne. Pourquoi ne fait-elle rien de tout cela quand il s'agit de dégradations de bâtiments publics ou privés occasionnés par quelques exploitants agricoles ?

Et qui sème l’impunité, récolte la violence. La casse continue. Des centaines d’actes de vandalismes ont été constatés cet été par les services de police, preuve que leurs auteurs ne craignent pas de sanctions et ne mesurent plus la gravité de leurs actes.

Contre la faillite de l'action des institutions publiques, et de celle de la représentation politique, des citoyennes et citoyens ont décidé de se lever. Chaque mois, pour rappeler à tous cette casse du 19 septembre, ils sonnent le tocsin. Par cette manifestation sonore, ils veulent dire aussi qu'aucune société ne peut durer dans l'injustice que constitue l'impunité pour les auteurs de délits. Enfin, ce tocsin s'adresse à tous les responsables politiques, administratifs, judiciaires, représentant l’État : personne ne leur a donné mandat de se soumettre à un quelconque groupe de pression. Qu'ils se ressaisissent et fassent appliquer les règles du vivre-ensemble et les lois de la République.

Alors rejoignez les, SAMEDI 19 septembre devant la MAIRIE de MORLAIX à 12 h. Munissez-vous d'un sifflet, d'un cor, d'une trompette, de tout instrument de votre choix pour porter haut et fort ce message.

Collectif des Citoyens Indignés

avec le soutien de : Ligue des Droits de l’Homme - Europe Écologie Les Verts - Front de Gauche - Coordination Verte et
Bleue


Album photos : https://www.flickr.com/photos/pyb29/albums/72157647434587667

photo Le Télégramme

photo Le Télégramme

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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 06:49

Communiqué du PCF Finistère, le 18 septembre 2015:

Le conseil d'Etat annule le déplacement à Brest du siège social d'Ifremer décidé sans aucune concertation: les salariés et leurs syndicats ont été entendus!

Jean-Marc Ayrault, dans la présentation orale du fort peu consistant "Pacte d'Avenir pour la Bretagne" sans même consulter le PDG d'Ifremer, nouvellement nommé en septembre 2013, ni le CA de cet établissement public de droit privé, ni évidemment les salariés du siège, annonçait à Brest le déménagement des services administratifs et du siège social de l'établissement public, basé jusqu'ici à Issy-les-Molineaux.

Le 18 décembre 2014, Manuel Valls, en visite à Brest, confirmait le parachèvement du "Campus de la Mer" à Brest, titre ronflant pour une coquille vide, car les emplois scientifiques centrés sur la recherche marine, quoique bien présents à Brest et dans la région, sont loin d'être unifiés.

Pourtant, dès 2013, la CGT et la CFDT engageaient une bataille contre la délocalisation du centre administratif, représentant 80 salariés et emplois à Brest, où les activités d'Ifremer concernent plus de 600 salariés déjà, sur 1300 dans le groupe, déjà largement décentralisé, avec des antennes à Toulon, Nantes, et dans le Nord de la France.

Plus de la moitié des personnels des autres centres a signé une pétition contre la délocalisation du siège.

Les personnels hautement qualifiés du siège ne souhaitent certainement pas dans leur majorité venir sur Brest.

Ils ont leurs conjoints travaillant en région parisienne, leurs enfants scolarisés, leurs logements, leurs amis. Ils risquent alors de convoler vers d'autres cieux - leurs qualifications le permettent - et de dégarnir l'institut de recherche publique.

François Cuillandre réclame depuis plus de 20 ans la décentralisation de l'Ifremer à Brest, d'abord contre l'avis de la CGT, et maintenant à l'encontre de la volonté de la grande majorité des salariés concernés et des deux syndicats unis, la CGT et la CFDT.

Pourtant, Ifremer n'est pas Ifremer de Bretagne.

L'institut rayonne sur l’ensemble du territoire, en Méditerranée, en Manche, en Atlantique. Il est donc normal de choisir pour son siège une ville centrale. Pas forcément Paris d'ailleurs. Même si une grande partie des activités du siège est en lien avec les ministères et les organismes européens.

Et heureusement qu'il existe des contre pouvoirs au fait du prince, et à la distribution de hochets aux vassaux.

Hier le Conseil d'Etat a annulé la décision de transfert du siège social vers Brest, donnant raison aux syndicats de salariés sur la forme, puisque cet établissement public de droit privé ne peut être délocalisé sans décision du Conseil d'administration, ce qu'avait d'ailleurs énoncé l'avis du rapporteur public.

Sans s'inspirer le moins du monde d'un jacobinisme centralisateur et tout en étant attaché au développement économique et scientifique de la Bretagne et du Finistère, on peut s'en féliciter pour la cohérence et l'efficacité des activités de l'Ifremer, et les conditions de travail des salariés, déjà bien dégradés avec la politique de restriction des moyens qui touche la recherche publique en général, et l'Ifremer en particulier.

Ce genre de décisions prises à la hussarde, et pour des raisons de pure communication, créent un climat d'insécurité pour la continuité des activités de service public.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

Communiqué du PCF Finistère: le conseil d'Etat annule le déplacement à Brest du siège social d'Ifremer décidé sans aucune concertation: les salariés et leurs syndicats ont été entendus!
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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 06:27
Leïla Shahid à Carhaix le samedi 3 octobre pour une journée organisée par l'AFPS

Association France Palestine Solidarité

groupe local Centre Bretagne

Leïla Chahid à Carhaix le 3 octobre 2015

Le 3 octobre l'AFPS centre Bretagne reçoit Leila Chahid à Carhaix.

14 h 30 au centre Glenmor,débat , animé par Georges Cadiou.

Avec Leila Chahid,

Taoufiq Tahani, président de l'AFPS,

Claude Léostic, présidente de la Plateforme pour la Palestine

Sylvain Cypel, journaliste franco-israélien, ancien correspondant du Monde à New-York,

journaliste à Médiapart et auteur (entre autres) du livre "Les Emmurés."

Pour des questions d’organisation de la soirée repas ( kir, couscous, dessert, café) et Fest Noz : 14 €/pers ( boisson non comprise)

Réservez par mail ou au téléphone

Jean Pierre Jeudy : 06 79 67 28 15.

Nazim Khalfa : 06 83 45 51 83

Leïla Shahid à Carhaix le samedi 3 octobre pour une journée organisée par l'AFPS
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