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28 juillet 2017 5 28 /07 /juillet /2017 05:26

L'État va exercer son droit de préemption pour prendre le contrôle de STX France, qui exploite les chantiers navals de Saint-Nazaire. Une décision « temporaire » qui ne change pas fondamentalement la politique libérale du gouvernement. 

Le gouvernement français a décidé ce jeudi 27 juillet d’exercer son droit de préemption sur les deux tiers du capital de la société STX France, qui exploite les chantiers navals de Saint-Nazaire, et qu’il ne détient pas encore. Samedi, l’État dépensera 79,5 millions d’euros pour détenir 100 % de ce groupe. Une nationalisation « temporaire », a indiqué le ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire, qui a précisé que « les chantiers navals de Saint-Nazaire n’ont pas vocation à rester sous le contrôle de l’État ».

L’option privilégiée par Bruno Le Maire reste officiellement la poursuite des négociations avec le repreneur désigné en janvier par le tribunal de commerce de Séoul (STX est un groupe sud-coréen), le groupe italien public Fincantieri. Le gouvernement français a proposé un partage à égalité du capital entre Français et Italiens, ce que Rome refuse, pour l’instant. « Nous continuerons de négocier sur cette base », a affirmé le ministre français. « Je me rendrai à cette fin à Rome la semaine prochaine pour discuter avec Pier Carlo Padoan, ministre de l’économie et des finances, et Carlo Calenda, le ministre du développement économique », a-t-il ajouté.

Et si ces négociations n’aboutissent pas ? Un nouveau tour de table est-il envisageable ? En mars, Le Monde évoquait déjà cette option avec la possibilité d’un tour de table impliquant deux des principaux croisiéristes mondiaux – et donc clients de STX France –, l’italien MSC et l’américano-norvégien Royal Caribbean, ainsi que les salariés, la direction et le groupe de défense public français DCNS. Pour le moment, l’option n’est pas évoquée officiellement, mais en cas d’impasse dans les discussions entre Rome et Paris, elle pourrait revenir sur la table…

Cette décision française est la conséquence de l’impossibilité de Paris et Rome de trouver un terrain d’entente sur l’avenir de l’entreprise qui devait tomber, à la fin de l’exercice du droit de préemption le 28 juillet, dans l’escarcelle du groupe italien public Fincantieri. Ce dernier avait en effet été désigné repreneur des activités françaises du groupe sud-coréen en difficulté STX par un tribunal de commerce de Séoul en janvier.

D’emblée, cette décision avait inquiété le gouvernement français, les syndicats et les élus locaux. La crainte était que Fincantieri, à la différence de STX, ne se comporte comme un prédateur en transférant commandes, savoir-faire et sous-traitance en Italie, voire en Chine où Fincantieri vient de nouer des partenariats. L’industrie des chantiers navals est très cyclique. En cas de retournement de cycle, les autorités françaises et les syndicats craignaient que, dans le groupe Fincantieri, le site français ne soit traité comme un site de seconde zone. Or le site assure directement ou indirectement l’existence de 7 000 emplois dans la région.

Le gouvernement de Bernard Cazeneuve a donc tenté de négocier avec Fincatieri et est parvenu à un accord le 7 avril pour limiter le pouvoir des Italiens : Fincantieri prendrait 48 % des chantiers navals de Saint-Nazaire, mais les Italiens s’assureraient d’une courte majorité grâce à l’entrée au capital de la fondation de la Caisse d’épargne de Trieste (CRT) à hauteur de 7 %. Cette fondation est présentée comme une structure « neutre » et « philanthropique », mais beaucoup y ont vu le « faux nez » de Fincantieri dont elle est actionnaire et, comme elle, triestine.

Et de fait, lors de son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a balayé cet accord et rouvert les négociations à la mi-juin, chargeant Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances, de trouver un accord avec Rome sur la base d’un partage égal à 50 % entre Français et Italiens. Mais le gouvernement transalpin n’en a jamais voulu entendre parler et a toujours réclamé la majorité du capital et le contrôle du conseil d’administration. La nationalisation des chantiers navals est la reconnaissance de l’échec d’un compromis entre Rome et Paris sur le sujet. Même si Bruno Le Maire affirme vouloir poursuivre les négociations.

Cette décision dessine indiscutablement un nouveau trait de la vision économique d’Emmanuel Macron. Alors qu’il s’oriente sur le plan économique vers une vision centrée sur les équilibres budgétaires et la compétitivité externe, il engage donc son mandat non pas sur une privatisation, mais bien sur une nationalisation. Cet apparent paradoxe s’explique d’abord par l’enjeu économique et politique de l’affaire.

Les chantiers navals de Saint-Nazaire représentent un enjeu crucial pour l’industrie française et pour le solde commercial du pays. C’est un groupe qui fonctionne bien, qui fait vivre un bassin d’emploi et qui dispose d’une avance technologique. La situation est telle qu’il n’est pas possible de prendre le risque d’un « siphonnage » de cette entreprise qui se porte bien et d’une perte de substance d’une industrie où la France dispose effectivement d’un savoir-faire reconnu. Il y a là un enjeu d’intérêt national qui vaut sans doute l’oubli de certains principes.

Autre enjeu de poids, l’élément stratégique de ces chantiers navals, les seuls à pouvoir construire de grandes coques pour les navires militaires. Dans un contexte de forte concurrence des industries de la défense, notamment avec les Italiens qui viennent de remporter un succès au Qatar, et alors que les tensions avec les militaires sont encore fortes, l’Élysée ne pouvait laisser Fincantieri, donc l’État italien, contrôler un équipement très sensible pour l’industrie de l’armement.

 

Cet oubli de certains principes était d’autant plus nécessaire que les Chantiers de Saint-Nazaire ont un poids symbolique considérable pour le président de la République. C’est là qu’il s’est rendu pour son premier déplacement en province et il y a fait un hommage appuyé à l’accord d’entreprise de 2014 dans le cadre duquel les salariés ont renoncé à plusieurs avantages. Les chantiers navals sont alors devenus le symbole de l’efficacité de ces accords d’entreprises et, partant, de la nouvelle loi travail et des « réformes ». Prendre le risque de voir péricliter cette société, mais aussi de mécontenter des syndicats locaux acquis au président, était prendre le risque de voir disparaître un « modèle » des « Macronomics », de la vision économique d’Emmanuel Macron. Alors que les premiers nuages se pressent à l’horizon, l’option n’était pas possible. Et là encore, l’enjeu valait certainement une nationalisation temporaire.

Un accroc au libéralisme ?

Sans doute est-il intéressant de noter que le « libéral » Macron ne s’interdit donc pas d’avoir recours à l’arme de la nationalisation pour contrer un rachat étranger. Mais il faut évidemment immédiatement en préciser l’usage : il ne s’agit pas de placer une entreprise sous la gestion publique, mais bien plutôt de pouvoir choisir l’actionnariat d’un groupe que l’on juge vital. C’est une gestion autoritaire et protectionniste de l’économie, mais cette gestion, il convient de ne pas l’oublier, est marginale : elle s’effectue sur un groupe rentable, repris en vertu d’une décision de justice coréenne. Cette action n’induit donc pas a priori de « distorsion du marché », autrement dit d’allocation d’actifs non justifiée visant à sauvegarder un groupe destiné à la faillite. Si le scénario du Monde se confirme, les deux grands clients, Royal Caribbean et MSC, qui entreront au capital ne le feront pas sous la pression de l’État, mais de leur propre volonté. Ils le voulaient auparavant et c’est le refus de Fincantieri qui les a bloqués.

Bref, l’État joue là un rôle actif, mais il ne s’agit en aucun cas d’« étatisation » de l’économie. Tout simplement, STX France ne devient pas Fincantieri, contrôlé directement et durablement par le ministère italien de l’économie ! Cette nationalisation temporaire n’ouvre, par ailleurs, nullement la voie à une nouvelle forme de politique industrielle de l’État français. Une telle nationalisation temporaire dans un secteur stratégique n’ouvre pas la voie à d’autres. Pendant la campagne électorale, Emmanuel Macron avait ainsi déclaré aux ouvriers de l’usine Whirlpool d’Amiens : « Je ne viens pas vous dire que je vais nationaliser l’usine. » Le futur président refusait d’envisager que l’État s’implique dans un secteur non stratégique et avec la nécessité d’une stratégie économique. La nationalisation ne peut être employée, dans l’esprit de l’exécutif, que comme une forme de « portage » vers un ou plusieurs actionnaires souhaités. Et cela dans un secteur sensible. « Nous avons un seul objectif : défendre les intérêts stratégiques de la France », a indiqué Bruno Le Maire. Et, du reste, le locataire de Bercy s'est bien gardé d'utiliser le terme de « nationalisation ».

 

Reste que la mesure peut être considérée effectivement comme protectionniste. Certes, ce type de mesure est courant partout. L’Allemagne, toujours prompte à défendre le libre-échange, vient, par exemple, d’adopter une loi ciblée pour se protéger des investissements chinois. Emmanuel Macron lui-même, en 2014, lorsqu’il était ministre de l’économie, n’avait pas hésité à bloquer le rachat de Dailymotion par un groupe de Hong Kong, favorisant une reprise par Orange. Ici, le cas est cependant caractéristique : on a tout fait pour empêcher un investisseur italien de prendre le contrôle de STX France. Au moment où le gouvernement cherche à attirer les capitaux étrangers, l’affaire peut être gênante et faire mauvais effet.

Mais elle demeure circonstanciée : le secteur concerné est très particulier et, on l’a vu, sensible, compte tenu de l’enjeu de défense des chantiers, alors que le repreneur est un groupe d’État étranger. Surtout, l’État entend empêcher la formation d’un monopole européen et c’est, en théorie, pour cette raison qu’il a le soutien de MSC et de Royal Caribbean, deux groupes étrangers, comme l’avait indiqué au Monde, le président de MSC, Gianluigi Aponte. Par ailleurs, on peut aussi voir dans l’issue de cette affaire le fruit d’un duel italo-italien entre MSC et Fincantieri, ce qui rend l’aspect purement protectionniste moins évident. Si Fincantieri avait accepté l’entrée dans le capital des deux clients étrangers de STX France, la nationalisation n’aurait pas eu lieu.

Que l’on ne s’y trompe donc pas : Emmanuel Macron reste profondément libéral en économie, mais libéral comme peut l’être un président français sous la VRépublique, disposant de « domaines réservés » et d’une certaine conception de l’intérêt de l’État… Mais on se tromperait fort en voyant ici une « inflexion » de la politique économique du gouvernement : rien dans ce processus ne remet en cause les grandes lignes de la politique du gouvernement qui ont été rappelées par Bruno Le Maire : « libérer l’économie française et la transformer en profondeur ».

Le ministre de l’économie et des finances a, du reste, précisé que des cessions d’actifs auront lieu pour financer un « fonds pour l’innovation de rupture ». Il y a donc fort à parier que cette nationalisation temporaire soit suivie d’une série de privatisations, définitives celles-là, pour remplir les caisses de l’État. Le chiffre de 10 milliards d’euros est évoqué, ainsi que la cession de quelques joyaux comme les Aéroports de Paris. Mercredi 26 juillet, BFM Business affirmait ainsi que le gouvernement préparait activement cette privatisation. Et sans doute faut-il voir dans cette démarche la réalité de la politique économique du gouvernement bien davantage que dans la nationalisation « technique » de Saint-Nazaire.

 

Cette décision est pourtant une brèche ouverte entre Paris et Rome. Le gouvernement démocrate de Paolo Gentiloni avait applaudi à l’élection d’Emmanuel Macron. Le ministre de l’économie et des finances transalpin, Pier Carlo Padoan, avait, dès après le premier tour de l’élection présidentielle, estimé qu’une « victoire » du fondateur d’En Marche! « aiderait l’Europe ». Il avait, par la suite, soutenu les projets de réformes de la zone euro du président français. Mais l’affaire STX a singulièrement rafraîchi les relations entre Rome et Paris. Pier Carlo Padoan a ainsi exprimé ouvertement ses « regrets » quant à la position du gouvernement français, tandis que Carlo Calenda, le ministre du développement industriel que l’on compare parfois de l’autre côté des Alpes à Emmanuel Macron, n’a pas caché sa déception générale concernant l’hôte de l’Élysée, précisément en raison de cette affaire STX France. « Ce n’est pas lui qui résoudra nos problèmes », a-t-il déclaré.

Cette affaire est particulièrement mal ressentie en Italie, où beaucoup d’entreprises françaises ont racheté des concurrents italiens, en raison de la méfiance qui règne vis-à-vis de Fincantieri. « Nous sommes des Italiens, des Européens, et il n’y a pas de raison que nous soyons moins bien traités que des Coréens », s’est révolté Giuseppe Bono, l’administrateur délégué de Fincantieri. À cela s’ajoutent les soupçons fréquemment cités en Italie autour de la présence en tant que secrétaire général de l’Élysée d’Alexis Kohler, ancien directeur financier de MSC, qui aurait pu agir sur l’affaire.

Cette arrogance du chef de l’État français est mal ressentie dans un pays où l’euroscepticisme monte et où le gouvernement peine à faire valoir, à quelques mois des élections politiques de février 2018, sa position proche de celle d’Emmanuel Macron sur l’avenir de la zone euro. Nul doute que cette affaire STX France comme les initiatives unilatérales de Paris sur la Libye rendront plus délicates les relations franco-italiennes. Or cette relation est cruciale pour Emmanuel Macron pour imposer ses réformes face à Angela Merkel. Le risque serait donc que pour sauver Saint-Nazaire, le président de la République affaiblisse sa position en Europe.

 

 

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27 juillet 2017 4 27 /07 /juillet /2017 06:08

L’HUMANITE

Vendredi 21 Juillet 2017

AURÉLIEN SOUCHEYRE ET OLFA AYED

 

LE GOUVERNEMENT FAIT PASSER LES COUPES DANS LES BUDGETS DE 2017 PAR DÉCRETS, PLUTÔT QU'EN FAISANT VOTER UNE LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE.

Pour Gérald Darmanin, une seule règle, « la réduction de la dépense publique ». François Guillot/AFP

L'Assemblée nationale a débattu, jeudi, des orientations budgétaires du gouvernement, qui préparent « l'enrichissement des plus riches et l'appauvrissement des plus pauvres », selon les députés communistes et insoumis.

Le gouvernement a daigné s'expliquer jeudi devant l'Assemblée sur les orientations budgétaires à venir. Il y était attendu, après une longue cacophonie et des annonces contredisant le discours de politique générale du premier ministre, Édouard Philippe. Sans surprise, l'exécutif a défendu une sacrée cure d'austérité, avec une ponction de 4,5 milliards d'euros en 2017, pour passer sous la barre des 3 % de déficit public en 2017. Dans l'immédiat, le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a confirmé une baisse de 268 millions d'euros pour Bercy, de 282 pour les Affaires étrangères, de 260 aux Transports, de 526 à l'Intérieur, de 160 pour la Justice, de 331 à la Recherche, de 75 pour l'Éducation nationale à quelques mois de la rentrée scolaire, de 50 pour la Culture et de 850 à la Défense, ce qui a conduit mercredi à la démission fracassante du chef d'état-major des armées, Pierre de Villiers.

PAS AVARE DE CADEAUX AU PRIVÉ

Entre autres réjouissances, la purge de 18 milliards d'euros prévue pour 2018 figurait bien dans le rapport transmis, sans oublier la hausse de la CSG, la suppression de 80 % de la taxe d'habitation, et la baisse de 13 milliards du budget des collectivités territoriales sur cinq ans. « Trop de dépense publique, donc trop d'impôt. Trop de déficit, donc trop de dette. Tout est lié à la réduction de la dépense publique», a argumenté Gérald Darmanin, qui prône une « révolution copernicienne », à savoir « faire mieux avec moins », en cassant l'idée selon laquelle « plus de dépense publique, c'est plus de service ». Amen. Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a dans la foulée, lui aussi, joué du pipeau en estimant que le « record » de dépense publique en France n'empêche pas d'avoir un chômage record, avant de recycler le vieil argumentaire de la droite sur « l'assistanat » : « Trop de Français disent : "Mais dans le fond, si je restais chez moi à vivre de la redistribution, je vivrais mieux." Il n'y a pas d'avenir pour une nation dans la dévalorisation du travail. »

Pas avare de cadeaux au privé, en revanche, le ministre a aussi défendu la cession de 10 milliards d'euros d'actifs de l'État afin de «financer l'innovation», avant d'annoncer pêle-mêle la pérennisation du Cice en exonérations de cotisations patronales en 2019, et la suppression dès 2018 des cotisations maladies et chômage. L'impôt de solidarité sur la fortune, qui « décourage », sera lui remplacé par un impôt moindre sur l'immobilier. Mais, c'est promis, «la baisse des impôts permettra à tous les Français de bénéficier des efforts réalisés ». Au milieu des présents faits aux plus fortunés, au milieu de l'attaque faite aux plus démunis avec la hausse de la CSG, Gérald Darmanin a ensuite osé affirmer qu'« augmenter l'allocation handicapé et le minimum vieillesse de 100 euros par mois, ce n'est pas une politique pour les riches ». Ou comment offrir quelques miettes pour masquer un banquet... Face aux critiques des députés « les Républicains », il a dans une saillie révélatrice rétorqué qu'ils oubliaient bien vite le programme de François Fillon.

« DE L'INJUSTICE FISCALE »

Devant ces sommets d'ultralibéralisme, le député PCF Fabien Roussel a répondu sans vertige. « C'est de l'injustice fiscale caractérisée », a-t-il lancé, dénonçant « des cadeaux pour les plus aisés, des dépenses publiques au régime sec et une soumission aveugle au diktat européen de la dette ». Opposé à « l'insupportable financiarisation de l'économie, toujours plus coupée de la vie et des besoins réels », il a brisé le mythe selon lequel le pays vit au dessus de ses moyens, en rappelant que le PIB progresse sans cesse, et que « les 500 plus grandes fortunes ont augmenté ces vingt dernières années 4 fois plus vite que le PIB ! Entre 1996 et 2016, leur fortune est passée de 80 milliards d'euros à 570 milliards ! Elles représentent maintenant 26 % de notre PIB, contre 6 % auparavant. Et vous vous voulez supprimer l'ISF ? ».

Éric Coquerel, ciblant pour la France insoumise « l'arnaque » d'une hausse du salaire net alors que le gouvernement va «prendre dans la poche des salariés leur salaire socialisé», a conclu en estimant qu'en réalité « la noblesse d'argent devient une nouvelle noblesse de sang », et que le gouvernement affaiblit l'État et l'impôt « uniquement pour enrichir les plus riches ».

 

LA SÉCURITÉ SOCIALE AU RÉGIME SEC

Les administrations de sécurité sociale, déjà sévèrement fragilisées par François Hollande, devront désormais « participer à l'effort d'économies dans une proportion proche de celle de leur niveau dans les dépenses publiques, de l'ordre de 40 %, et devront s'inscrire dans une trajectoire de retour à l'équilibre à horizon 2020 », indique le rapport préparatoire au débat d'orientation budgétaire transmis aux députés.

 

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27 juillet 2017 4 27 /07 /juillet /2017 06:06

Patrick LE HYARIC

11 Juillet 2017

 

Après les agents des services publics, les ouvriers ! A pas de loup, mais de loup vorace, le gouvernement Macron /Philippe tente de mettre à genoux l’ensemble du monde du travail. Avec le remplacement du compte pénibilité sur réclamations patronales par un vague compte dit de « prévention », le gouvernement adresse une gifle aux travailleurs les plus exposés et exploités.

La manutention de charges lourdes, les postures pénibles, les vibrations mécaniques et les risques chimiques ne sont désormais plus dans les salons gouvernementaux considérés comme des travaux pénibles. Ils deviennent par simple circulaire, exclus du champ d’application de la loi, au moment où ils veulent déchiqueter le droit du travail. Révoltant pour toutes celles et ceux qui sous la canicule font les routes ou réparent les rails, construisent des bâtiments ou déchargent des camions ! Les mêmes qui touchent de petits salaires et partent le moins en vacances. Certes, la précédente loi avait été qualifiée « d’usine à gaz » mais au lieu d’en corriger les défauts, le pouvoir en profite pour occulter toutes les souffrances au travail. Il nie aussi le travail en souffrance. Car, telle est bien la question : il y a urgence à lancer un vrai débat sur…le travail, son sens, son utilité, sa pénibilité dans un monde où l’on prône la « flexibilité » et la concurrence de tous contre tous.

Du même coup, le gouvernement s’attaque à la Sécurité sociale en faisant peser sur elle, et non plus sur des cotisations spécifiques employeurs, le financement de sa contre-réforme.

Au service du syndicat du grand patronat qui hurle de joie, le gouvernement s’affiche chaque jour plus doux avec les puissants et plus féroce avec les faibles.

Les droits des ouvriers et employés soumis aux tâches les plus rudes, à l’espérance de vie la plus courte à cause des maladies professionnelles, doivent être défendus sans attendre. C’est un enjeu d’intérêt général qui concerne la santé des travailleurs comme l’économie du pays. Les coûts générés par la pénibilité et les effets du stress au travail représentent près de 3% des richesses produites. Replaçons le travail au centre de nos actions !

 

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27 juillet 2017 4 27 /07 /juillet /2017 06:02

Les anciens partis étant partis en vrille, fatalement court-circuités à force d'être traversés de courants contradictoires, le nouveau parti s'affirme, sans que l'on sache ce qui peut bien unifier ses adhérents. Les journaux publient des portraits, de belles histoires de jeunes gens et de jeunes femmes dynamiques qui ont un jour décidé d'être du parti. Quand on leur demande ce qui les motive ils invoquent le désir de « faire bouger les choses », ils répètent le mot réforme, sans plus de précision. Ils veulent faire, ils vont faire. Ce verbe étant le maître mot de la langue française, ils sont la France, et même, la République en marche.

 

Ce parti se trouve dans une position inédite : il a conquis le pouvoir avant d'exister.

 

Quand on songe aux nombreuses formations qui ont occupé le champ politique sans jamais parvenir au pouvoir, on peut avoir le sentiment de vivre une véritable révolution. Etre d'emblée tout et rien à la fois n'est pas donné à tout le monde. Nous étions tant habitués à ceux qui promettaient tout pour n'arriver à rien ! Nous voici sous un parti qui détient tout et dont nous ne savons rien. Il y a bien une présidente, par intérim, Catherine Barbaroux, chargée de structurer le machin. Le parti s'est même réuni, ce n'était pas un congrès, seulement une sorte d'assemblée rythmée par des applaudissements, plus que par des prises de parole. Il s'agissait d'approuver par claquements des mains la ligne présentée par Edouard Philippe, devenu Premier ministre, parce qu'il n'était pas membre d' En marche et incarnait l'ouverture. Donc Edouard Philippe animait la réunion du parti, alors même que le sien préparait à son encontre une procédure d'exclusion. Belle manière de dire aux adhérents de La République en marche qu'ils ne sont finalement rien. Ils ne versent pas de cotisations et peuvent donc s'en remettre à un homme qui les a payées ailleurs. Pour une innovation, c'est une innovation. L'adhésion étant gratuite, le marcheur de base serait mal fondé de se plaindre. A ce prix-là, on prend la politique comme elle vient, du haut de la tribune, et on applaudit.

 

Emmanuel Macron vient de fonder le parti idéal

 

Un financement public colossal, fondé sur le nombre de voix aux législatives augmenté de la prime versée pour chacun des 309 députés. Autrement dit, une pompe à fric. Nul besoin de cotisants, ces gens la ramènent à tout propos et se croient propriétaires du parti. Ces gens seraient bien capables de discuter les orientations politiques, et même de critiquer le président de la République ! Les partis classiques étaient fondés sur des projets, des principes, voire des idéologies qui existaient avant les plus prestigieux des leaders. Le socialisme précédait François Mitterrand et même Jean Jaurès. La vie de La République en marche commence avec Emmanuel Macron. Le parti ne connaît donc qu'une seule pensée, celle du président. Le simple adhèrent ne peut prétendre penser. Il a le droit de se réunir sous le portrait du président et d'applaudir les orateurs.

 

Le député, lui, a des devoirs

 

Etant élu dans la foulée de l'élection du président Macron, il se doit donc de voter les textes législatifs proposés par le gouvernement. De quoi se plaindrait-il ? Il touche plus de 7 000 euros mensuels pour voter selon les indications fournies par le président de son groupe. Il peut, en certaines circonstances, exprimer des doutes, peut-être des désaccords, mais au moment du vote la discipline prévaut. Cela ressemble furieusement au centralisme démocratique jadis en vigueur au Parti communiste. Un oxymore, le centralisme démocratique. L'humour des pays de l'Est en définissait parfaitement le mécanisme : on vide un seau d'eau par la fenêtre, c'est le centralisme, pour le rendre démocratique, il suffit de faire remonter l'eau. Les députés La République en marche se contenteront de faire remonter leurs voix afin d'assurer l'adoption de toutes les propositions du gouvernement. Pour compléter ce dispositif, En marche annonce le lancement d'un organe central. contrepoint à la pollution critique des médias.

 

La République en marche est un parti unique... en son genre !

 

 

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27 juillet 2017 4 27 /07 /juillet /2017 06:00

 

Vendredi 21 juillet, 7 Palestiniens et colons israéliens sont morts à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Ce sont sept décès qui auraient pu être évités si Benjamin Netanyahu et son gouvernement ne s'obstinaient pas à multiplier les humiliations, violences et provocations pour déclencher à une guerre des religions qu'ils appellent de leurs vœux.

L'installation de portiques électroniques à l'Esplanade des Mosquées, l'interdiction aux [jeunes] hommes de moins de 50 ans d'accéder sur le site, sa fermeture vendredi dernier et le projet de construction d'une nouvelle colonie de 1100 habitations entre Ramallah et Jérusalem-Est constituent la réponse en actes de Netanyahu au vote, le 5 mai dernier, de la résolution de l'UNESCO sur le statut de Jérusalem. Netanyahu et les colons israéliens ne connaissent pas d'autres politiques que celle de la guerre permanente ; c'est une folie collective qui mène l'ensemble de la région dans une voie sans issue.

L'Autorité palestinienne a suspendu sine die ses contacts avec l'Exécutif israélien mais ce dernier agit dans un cadre global qui vise à contraindre l'UE et ses pays membres, le monde entier, à se soumettre à sa politique.

En visite à Budapest, chez son ami Viktor Orban, chantre de l'extrême droite hongroise, le premier ministre israélien exhortait les présidents slovaque, polonais tchèque et hongrois à fermer leurs frontières aux migrants venus des pays arabes et d'Afrique, allant jusqu'à argumenter la nécessité d'un soutien de l'Union européenne à Israël en termes explicitement racistes et xénophobes : « Ne sabotez pas le seul pays occidental qui défend les valeurs européennes et les intérêts européens et qui empêche une nouvelle immigration de masse en Europe. »

Netanyahu et l'extrême droite coloniale israélienne s'inscrivent dans le schéma du prétendu « choc des civilisations » que toutes les extrêmes droites – de Trump à Erdogan –  en passant par les groupes djihadistes comme l'organisation Daesh s'acharnent à instaurer. Il est urgent de les stopper net. Pacifistes et militants de la solidarité internationale des peuples unissons nos forces !

Il est du devoir de la France, de l'UE et ses pays membres, des chefs d'Etat et gouvernements démocratiques de parler d'une même voix pour mettre un terme immédiat aux violences et contraindre le gouvernement israélien à respecter les résolutions de l'ONU et le droit international.

Le Parti communiste français demande instamment au ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et au président Macron, qui a publiquement affiché son affection personnelle pour le premier ministre israélien, de prendre leurs responsabilités – la France étant membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU – en rappelant au gouvernement israélien son obligation de respecter le droit international et les droits humains universels, et en agissant pour que dans les délais les plus brefs le dialogue politique prenne le pas sur la violence et la guerre.

 

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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 08:07

 

Le gouvernement a annoncé la semaine dernière vouloir baisser le montant des aides au logement (APL, ALF et ALS) de 5 euros mensuels.

Si Cette décision se mettait en place, elle impacterait 6,5 millions de ménages dont 800 000 étudiants et aurait des conséquences néfastes sur leur pouvoir d’achat. Une fois de plus, le gouvernement s’attaque aux plus démunis pour abonder les caisses de l’Etat de 140 millions d’€.Et ceci au même moment où il annonce une baisse de l’impôt sur la fortune pour les plus riches de 4 milliard d’euros.

Le gouvernement par la voix de Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics a précisé que le logement fait partie des politiques publiques qui doivent gagner en efficacité budgétaire par rapport au niveau de dépenses publiques.

Le logement fait partie des sujets qui selon le 1er ministre doivent être réformés en priorité en 2018. Une loi doit être préparée en ce sens à l’automne. « Faire moins pour faire mieux » est le crédo mis en avant !

Alors que le nombre de mal logés ne cesse de croître, que le niveau des expulsions sans solution de relogement n’a jamais été aussi élevé, que le logement est le 1er poste de dépense des ménages, le gouvernement entend une nouvelle fois rogner sur les droits des citoyens.

Il y a urgence à réorienter les choix budgétaires et trouver des financements nouveaux pour le logement social tout en contribuant à l’aide, à l’accession, à la propriété.

Il y a nécessité de réorienter l’aide à la personne vers l’aide à la pierre ce qui permettrait de baisser le niveau des loyers et ainsi améliorer le pouvoir d’achat des citoyens.

Le décret en Conseil d’Etat consacrant la baisse du montant des aides au logement ne doit pas voir le jour !

Une raison de plus pour se mobiliser fortement le 12 septembre 2017.

 

 

 

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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 08:00

 

Pour la CGT Finances Publiques, lever le « verrou de Bercy », et confier l’action publique en matière de fraude fiscale à l’ordre judiciaire, pourrait donner un gage de transparence et de démocratie. À condition de doter le Parquet des moyens humains, matériels et juridiques nécessaires à une action publique efficace en matière de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale.

Un amendement au « projet de loi sur la moralisation de la vie publique » prévoyait de donner toute latitude à l’autorité judiciaire pour poursuivre les infractions pénales en matière de fraude fiscale. Celles-ci, excepté le blanchiment de fraude fiscale, étaient jusqu’alors « la chasse gardée » de l'Administration fiscale et de la Commission des Infractions Fiscales.

A une voix près, et après une procédure de vote exceptionnelle, les députés ont décidé de suivre l'avis du gouvernement en rejetant cet  amendement.

À plusieurs reprises, la question du « verrou de Bercy » a été portée sous les feux de l’actualité, la fraude et l’évasion fiscales étant devenues un enjeu public et citoyen extrêmement sensible. C'est, notamment au moment de l'affaire CAHUZAC, Ministre des Finances en 2012, reconnu depuis coupable de fraude fiscale, que la question du monopole des poursuites soit de la seule initiative du ministre du Budget avait commencé à se poser avec acuité.

À chaque fois, comme lors du vote de la loi Sapin 2 en décembre 2015, ou lors de la décision du Conseil Constitutionnel de juillet 2016, les autorités politiques et judiciaires ont réaffirmé leur attachement à ce dispositif pourtant de plus en plus contesté.

La délinquance économique fiscale et financière mériterait une prise en compte plus cohérente, et surtout plus réelle, par des pouvoirs publics et politiques plus soucieux de faire de grands discours d’intentions que de se donner les moyens de lutter efficacement et sans complaisance contre l’évasion et la fraude fiscales. C'est un enjeu essentiel tant pour sortir des politiques d'austérité, que  pour combattre le terrorisme en s'attaquant aux sources de son financement.

La CGT Finances Publiques réitère et réaffirme donc son opposition au « verrou de Bercy ».

Elle appelle les parlementaires à donner pouvoir à la justice pour poursuivre et sanctionner en toute transparence ,et de manière démocratique, les comportements atteignant la justice fiscale et l'égalité de traitements des citoyen.nes devant l'impôt, quels que soient leurs auteurs.

 

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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 07:58

Par Bastien Deceuninck et Dimitri Imbert

France Bleu Besançon

Jeudi 20 juillet 2017 à 9:16

 

Le Sénat a largement adopté mardi le projet très controversé de loi antiterroriste voulu par le gouvernement. Pour les citoyens, c'est une atteinte aux libertés fondamentales estime Clarisse Taron, magistrate à Besançon nommée à Paris et présidente du Syndicat de la magistrature.

Le 1er novembre, le projet de loi antiterroriste, adopté mardi par le Sénat, va remplacer le régime exceptionnel de l'état d'urgence. Pour Clarisse Taron, présidente du Syndicat de la magistrature, c'est un recul et même un changement profond du droit. "On transfère des mesures de l'état d'urgence dans le droit commun pour pouvoir les appliquer tous les jours."

Des critères extrêmement vagues

Beaucoup de changements sont prévus. "Il y a d'abord les "visites" qui sont en fait des perquisitions administratives, certes autorisées par un juge mais sur des critères très flous." Il y a des "mesures de "surveillance", "ce ne sont rien de plus que des assignations à résidence" selon la magistrate. Décidées par le seul préfet à l'encontre de personnes qui pourraient constituer une menace pour la sécurité et l'ordre public, la formule est "extrêmement vague et ne concerne pas que le terrorisme".

"Atteinte aux libertés fondamentales"

Il y a aussi les périmètres de protection où l'on pourra interdire à certaines personnes d'entrer et organiser des fouilles et des palpations. "C'est une atteinte aux libertés fondamentales de l'individu pour un bénéfice plus qu'aléatoire" estime Clarisse Taron. "On ne peut pas rester éternellement sous le régime de l'état d'urgence, c'est son principe même, mais la loi française est déjà très étoffée contre le terrorisme, bien plus que d'autres pays européens. Ces changements auront des conséquences pour les citoyens alors que le renforcement de la lutte judiciaire contre le terrorisme a porté ses fruits."

Vers un Etat policier ?

La présidente du syndicat de la magistrature rappelle que les attentats déjoués dernièrement ne l'ont pas été grâce aux mesures que l'on veut instaurer dans le droit commun mais grâce au travail d'enquêteurs. "Il faut donc étoffer les services de renseignements et renforcer les moyens de la justice antiterroriste, mais aucune de ces mesures ne pourra éviter un attentat."

Certaines restrictions sont prises à l'encontre de personnes en raisons de supposées pensées qu'elles auraient.

Et l'avocate générale de la cour d'appel de Paris va plus loin. Pour elle, la France est en train de devenir un Etat policier : "Certaines mesures sont prises sans l'intervention d'un juge, et certaines restrictions sont prises à l'encontre de personnes en raisons de supposées pensées qu'elles auraient, ce qui me paraît dangereux".

 

 

 

 

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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 07:57
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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 09:07
AIDES AU LOGEMENT : MACRON PREND AUX PAUVRES POUR DONNER AUX RICHES !

Emmanuel Macron et son Gouvernement viennent de prendre la décision de réduire de 5€ toutes les aides au logement à compter du 1er octobre. 6,5 millions de foyers sont touchés, dont une majorité qui vit sous le seuil de pauvreté.

 

Le Parti communiste français s'oppose avec fermeté à cette baisse des aides personnelles au logement et propose une politique de logement pour tous ambitieuse et solidaire.

 

Pour les ménages les plus fragiles, les aides au logement représentent jusqu’à un cinquième de leur niveau de vie ! 5€ par mois, 60€ par an, c’est une perte de pouvoir d’achat importante pour les étudiants, les salariés précaires, les privés d’emploi, les retraités, les familles monoparentales.Baisser les aides, c’est diminuer le niveau de vie de milliers de familles. C’est augmenter les risques d’impayés de loyer et les expulsions locatives. C’est empêcher certains de se soigner ou de partir en vacances.

 

Tout cela au nom de prétendues « économies budgétaires »... C’est une manipulation grossière : Macron et son gouvernement ont décidé d’offrir 3 milliards d’euros aux plus fortunés à travers la réforme de l’ISF. Si on trouve des milliards à donner aux riches, pourquoi réduit-on les ressources des plus modestes ?

 

De l’argent, il y en a

 

En 2016, les 500 plus gros milliardaires Français ont vu leur fortune augmenter jusqu’à atteindre aujourd’hui près de 600 milliards d’euros, un record. L’évasion fiscale des grandes entreprises et des grandes fortunes représente un coût gigantesque pour l’État. Mais Emmanuel Macron et Edouard Philippe ne font rien pour récupérer ces sommes qui fuient vers les paradis fiscaux.

 

En finir avec le mal-logement

 

Pour aider les Français à se loger, ce ne sont pas les APL qu’il faut réduire mais les loyers exorbitants. Il faut généraliser et renforcer l’encadrement des loyers et construire massivement des logements sociaux dans les zones où il y en a le plus besoin. Cela nécessite de mobiliser des financements, de renforcer les obligations des maires et les sanctions pour les communes récalcitrantes. Tous les territoires doivent prendre part à l’effort pour en finir avec le mal-logement !

 

AIDES AU LOGEMENT : MACRON PREND AUX PAUVRES POUR DONNER AUX RICHES !
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