Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 janvier 2017 2 24 /01 /janvier /2017 12:11
Des délégations du Parti Communiste et d'Ensemble! se sont rencontrées au plan départemental pour faire le point de la situation politique. L'année qui vient sera marquée par une séquence électorale majeure qui survient au terme d'un quinquennat Hollande/Valls désastreux pour la situation des couches populaires avec son autoritarisme et sa politique de soumission aux intérêts du patronat et de la finance.
Nos deux organisations rappellent qu'elles ont majoritairement décidé au plan national de s’engager dans le soutien à la candidature de Jean Luc Mélenchon à l'élection présidentielle. Cette candidature est aujourd'hui la plus à même d'engager une dynamique de rupture avec les politiques antisociales défendues par la gauche libérale de Macron et Valls comme avec le projet de contre-révolution conservatrice d'un Fillon mais aussi de contrecarrer les dangereuses ambitions d'une extrême droite en embuscade 
Elles considèrent que cette dynamique doit se poursuivre dans notre département pour les élections législatives et s'élargir à toutes celles et ceux qui veulent voir triompher une véritable politique de gauche et envoyer à l'Assemblée Nationale une majorité de député-e-s porteurs de cette politique. Elles sont convaincues que la désunion de la gauche de transformation serait incompréhensible pour l'électorat populaire et conduirait à un échec démobilisateur pour les luttes à venir.
C'est pourquoi dans le Finistère, les deux organisations, qui se reconnaissent dans l'expérience d'ouverture et de construction commune du Front de Gauche, expriment leur volonté de s’engager auprès des citoyens et citoyennes engagées, syndicalistes, militant-e-s associatifs  et de participer avec eux à la construction de candidatures communes de la gauche anti-libérale et progressiste, porteuses d'une véritable alternative sociale, écologique, et démocratique aux élections législatives. 
Déclaration commune d'Ensemble Finistère et du PCF Finistère pour le rassemblement de la gauche de transformation (15 janvier 2017)
Déclaration commune d'Ensemble Finistère et du PCF Finistère pour le rassemblement de la gauche de transformation (15 janvier 2017)
Partager cet article
Repost0
22 janvier 2017 7 22 /01 /janvier /2017 15:14
Voeux de la fédé PCF du Finistère: Anne-Catherine, Anne-Marie Alayse, Xavier Compain et Ismaël Dupont au local de la rue Berger à Brest, devant une cinquantaine de personnes

Voeux de la fédé PCF du Finistère: Anne-Catherine, Anne-Marie Alayse, Xavier Compain et Ismaël Dupont au local de la rue Berger à Brest, devant une cinquantaine de personnes

Tout d'abord, au nom du Conseil Départemental du PCF Finistère, merci à tous d'avoir bravé le froid et répondu présent, adhérents, élus du PCF, représentants syndicaux, associatifs, représentants des forces de gauche du département. Nous avons le plaisir d'accueillir ce matin Xavier Compain, nouveau secrétaire régional et porte-parole du PCF Bretagne, candidat du Front de Gauche aux Régionales, membre de la direction nationale du Parti Communiste et animateur du pôle Agriculture-Pêche-Forêt. Nous avons voulu cette année, marquée par les campagnes présidentielle et législatives, par les périls liés au retour au pouvoir d'une droite radicale, ultra-libérale, et aux volontés de conquête d'une extrême-droite en embuscade, faire des voeux avec un fort contenu politique.

 

"La Commune contre Versailles: mobilisés contre la monarchie présidentielle! "

Il y a exactement 224 ans, le 21 janvier 1793 était décapité le roi Louis XVI, redevenu Louis Capet, après un procès d'un mois à la Convention.

Le « règne des préjugés serviles », comme le disait Marat dans son compte rendu de la première comparution du roi devant la Convention, allait-il prendre fin définitivement ?

Etait-il venu le temps de la souveraineté du peuple ? De la fin du despotisme et de l'assujettissement ?

L'histoire a bien montré que les choses n'étaient pas aussi simples, les différentes périodes de notre Ve République, et tout dernièrement les cinq ans du quinquennat Hollande ont fait une nouvelle fois la démonstration que nos institutions et nos pratiques politiques relevaient encore d'une forme de monarchie présidentielle.

Ce n'est pas ces temps de campagne électorale et les fièvres narcissiques et idolâtres de la Présidentielle qui vont nous apporter de démenti. Où l'on voit des candidats auto-proclamés, persuadés de leur prédestination, habités par le sentiment de leur importance, je pense notamment à Macron, s'auto-produire en super-héros devant des milliers de fans qui vibrent au spectacle de la Providence revenue sur terre, et des médias qui, plutôt que de décortiquer les programmes et de les confronter, nous font assister au lever, au coucher, aux parties de chasse et de frivolités des prétendants à la royauté entourés chacun de leur nuée de courtisans anxieux attendant d'une éventuelle victoire des avantages divers.

C'est Versailles !

C'est toujours Versailles ... et la Commune qu'on assassine ! La Commune qui avait pris le dessus en 1792-1793, celle qu'on écrasa en 1871. 

Et pourtant, les Présidents semblent, à tout observateur sérieux, ne jamais avoir eu si peu de pouvoir de changer le cours des choses.

Faute à la réduction du pouvoir politique et économique de la France, qui n'est plus cette puissance internationale dont on redoute l'arrogance, à la mondialisation libérale, aux contraintes institutionnelles et monétaires de l'Europe, et surtout à ces nouvelles féodalités bien plus puissantes que les anciennes que constituent les Pouvoirs capitalistes : banques, sociétés d'assurance, milliardaires actionnaires de centaines de société, de médias, comme Bernard ARNAUD, qui gagne 1 million d'euros par heure, ce qu'un salarié moyen mettra 50 ans à accumuler !

C'est cette perte de sens et de pouvoir du "Président-roi" qui fait que fonction présidentielle et ministérielle n'est plus sacrée.

On gifle le premier ministre. On se moque du Président. On lui crache à la figure en pensée tous les matins.

C'est à cause de l'inefficacité tragique du pouvoir politique face à l'aggravation des problèmes qui minent notre société : désindustrialisation, chômage de masse, précarité, croissance des inégalités et de la pauvreté, souffrances au travail.

Pour nous évidemment, cette inefficacité politique face au chômage, aux inégalités, à la dégradation des conditions de vie et de travail, n'est pas fatale, elle procède de choix politiques conscients et de longue durée visant à renforcer considérablement les Pouvoirs Capitalistes, et ce n'est pas une élection qui à elle seule peut changer le cours des choses, mais la prise de conscience des peuples, leur décision de ne plus subir, de ne plus accepter, et de s'organiser pour mettre en mouvement leur puissance transformatrice.

Mais le besoin de réponses urgentes à ces problèmes qui se métastasent dans notre société, créant de la brutalité, de la haine de soi et des autres, se retrouve aussi dans les espoirs immodérés, irrationnels, que l'on place dans l’avènement au pouvoir suprême d'une personnalité.

Eugène Pottier nous a pourtant prévenu dans les Paroles de l'Internationale, la Commune contre Versailles, disais-je :

« Il n'est pas de sauveurs suprêmes - Ni Dieu ni César ni Tribun - Producteurs sauvons-nous nous-mêmes ».

L'inversion du calendrier électoral par Lionel Jospin, le passage au Quinquennat, et le renoncement à toute forme de proportionnelle à l'élection législative, ont encore accentué le problème d'une toute puissance du Président dans la vie politique française, avec un gouvernement qui ne procède pas d'une majorité parlementaire, mais de son élection personnelle. 

Aujourd'hui, nous nous trouvons face à des majorités parlementaires qui mangent dans la main du Président, qui subissent son agenda, le plus souvent non dévoilé pendant l'élection, issu de calculs et d'influences. On préside, on gouverne sans contrat, sans légitimité démocratique.

Les députés, comme les 10 députés du PCF et du Front de Gauche, proposent des lois de progrès social, on ne leur accorde pas la moindre attention. Le cœur de la majorité vote comme un seul homme, lié par une solidarité mécanique et d'intérêts, les dispositifs gouvernementaux les plus aberrants voulus au sommet de l’État.

Le 28 janvier, je serai, avec d'autres candidats aux Législatives du Parti Communiste, présent au rassemblement devant l'Assemblée Nationale, pour dire notre volonté et notre besoin d'en finir avec cette monarchie présidentielle, celle qui consiste à utiliser le 49-3 pour faire passer une loi de dérégulation du travail et de précarisation des travailleurs rejetée par 2/3 des Français et qui n'auraient pas trouvé de majorité de gauche au Parlement, celle qui permet de s'asseoir sur ses promesses de campagne en soumettant les besoins sociaux du pays aux règles du traité budgétaire européen austéritaire et libéral négocié par Merkel et Sarkozy, dépossédant ainsi le peuple du pouvoir de choix économique et budgétaire sans la moindre consultation populaire, celle qui redessine les collectivités et les régions françaises sans veiller à ce que les citoyens aient leur mot à dire, celle qui envoie les syndicalistes et les salariés en lutte pour leurs emplois en justice, celle qui matraque et violente les jeunes engagés dans les combats sociaux et environnementaux, et protège les délinquants en col blanc, comme dernièrement Christine Lagarde, les évadés fiscaux, les corrompus du monde politique et économique, celle qui préserve et approfondit des inégalités sociales pour servir les intérêts d'une petite élite qui s'auto-congratule, s'auto-alimente, s'auto-distribue les places à responsabilité d'un bord et de l'autre de manière à ce que les intérêts de la finance et de l'oligarchie soient bien préservés malgré les alternances.

Oui, la Révolution reste au programme...

Peut-être pas de l'histoire enseignée à l'éducation nationale, ou alors sous une forme momifiée, déchargée de sa dimension subversive. Mais au programme de notre temps !

Une révolution pour que le peuple cesse d'être méprisé, pour qu'il cesse d'abdiquer sa souveraineté et soit rétabli dans ses droits !

Une révolution démocratique qui permette de refonder notre démocratie politique et sociale, qui rende possible un nouveau « printemps pour notre république » pour reprendre le titre d'un essai stimulant et brillant de notre camarade marseillais Pierre Darhéville, candidat aux législatives lui aussi avec Gaby Charroux.

Aujourd'hui, il y a urgence à dépersonnaliser nos institutions, à déprofessionnaliser la politique, à détechnocratiser la prise de décision. Il faut mettre fin au cumul des mandats dans le temps et en nombre comme à certain privilèges et rentes de situation des grands élus.

Mais surtout, si on veut réconcilier les citoyens avec la politique, il faut reconstruire une perspective de mieux vivre social par l'action collective, au lieu de la guerre de tous contre tous, de l'individualisme, du salut des plus débrouillards et de la compétition économique qui font aujourd'hui force de loi.

La Révolution sociale - et internationale - dans le régime de la propriété, de l'échange, de la production, des rapports internationaux, est toujours et plus que jamais au programme quand les 8 personnes les plus riches de la planète possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, quand 10 % de la population mondiale vit avec moins de 2 dollars par jour, quand les 14 membres du cabinet Trump, soi-disant "le candidat anti-système de la revanche des classes populaires contre les démocrates", possède autant de richesse qu'un tiers des Américains et que les 60 Etats les plus pauvres de la Planète.

Certes, les expériences de révolution communiste ou socialiste au XXe siècle n'ont pas été des succès éblouissants, certes elles ont posé la question en leur fond du Pouvoir oppressif, certes le projet révolutionnaire est à réinventer, à reconstruire, tenant compte de l'affaiblissement sociologique du monde ouvrier, des défis écologiques, de la démocratie et du droit des individus et des minorités à disposer d'eux-mêmes, mais il serait mortifère de prétendre que notre société capitaliste, inégalitaire, oligarchique, est le dernier mot de l'espoir humain, de renoncer aux exigences de l'intérêt général et de la raison qui commandent de penser une alternative à ce système qui assure la toute-puissance aux possédants, nourrit l'exploitation, l'intolérance, la peur et la haine de l'autre.

On fête aussi cette année les 100 ans de la Révolution d'Octobre, qui, dans la longue nuit de la première guerre mondiale, dans l'agonie des rêves internationalistes et de paix du mouvement ouvrier et socialiste, a permis le renouveau d'une appropriation populaire de la lutte politique et de l'espoir d'un monde débarrassé de l'exploitation.

Les Partis Communistes, avec toutes les limites des modèles proposées qui n'en étaient pas et notamment de la sujétion à la dictature soviétique, ont servi dans l'histoire de notre pays et du monde de puissants moteurs aux combats démocratiques, féministes, anti-colonialistes, et aux conquêtes sociales.

Ils ont permis la constitution du peuple et des prolétaires en sujets politiques que l'on respecte et que l'on craint.

Ils ont fait de l'engagement politique autre chose qu'une lutte de pouvoir : un dévouement désintéressé et total, guidé par la soif de justice sociale, l'optimisme, et la foi, le goût de l'héroïsme ,

Un outil pour forger des solidarités concrètes, pour nourrir la fraternité et faire émerger la liberté dans la lutte, pour construire de l'égalité là où les dominations s'entretenaient avec plus ou moins d'apparences dissimulatrices.

On l'a redécouvert dernièrement avec le film de Gilles Perret "La Sociale" sur Ambroise Croizat et la naissance de la Sécurité Sociale, la France serait tout autre sans le Parti Communiste, son engagement dans le Front Populaire, la Résistance, la construction d'une République sociale à la libération, les mouvements populaires contre la guerre, la colonisation, pour le progrès social, sans l'horizon que l'utopie communiste a donné aux combats pour la dignité des travailleurs et des laissés pour compte.

Le Parti Communiste reste aujourd'hui essentiel pour placer la question du rassemblement populaire sur des contenus progressistes et émancipateurs au cœur de la Gauche.

Il reste indispensable à gauche pour allier refus des stratégies du pire et de l'accommodement devant les victoires de la droite et de l'extrême-droite, la préoccupation constante pour les améliorations concrètes de la condition des gens, mêmes modestes et partielles, dans les collectivités et le pays, avec le maintien d'une perspective révolutionnaire de remise en cause de la propriété capitaliste et de remplacement de ce système capitaliste basé sur la lutte des classes, l'écrasement des classes subalternes, l'exploitation, l'individualisme forcené, qui produit des monstres comme la guerre, l'impérialisme et le fascisme.

Aujourd'hui, le Parti Communiste compte 120 000 adhérents, dont 56 000 adhérents à jour de cotisation. Dans le Finistère, dans notre vingtaine de sections, 600 adhérents à jour de cotisation, autour de 800 en comptant ceux qui ne le sont pas, et une trentaine d'élus.

Ce n'est pas rien. 

C'est une force pour mobiliser la population sur des objectifs de récupération de ses droits, et d'abord de ses droits à l'écoute et à la parole, et sur des objectifs de progrès sociaux, démocratiques, économiques et écologiques.

Évidemment, cela ne suffit pas, et nous n'avons pas la prétention, quant à nous, de pouvoir peser sur le rapport de force tous seuls, ni de volonté hégémonique à gauche. Nous savons que même dans ces temps troublés et mouvants, on ne se projette pas en avant en faisant table rase complète du passé. 

Aujourd'hui, nous savons que toute la gauche, à cause des victoires sociales, culturelles et idéologiques du capitalisme, du fait de 35 ans de politique néo-libérale, d'un manque de consistance du projet social-démocrate dans l'Europe et la mondialisation actuelle et d'un déclin et d'une crise du communisme qui remonte à 10-15 ans plus tôt, est en crise comme réalité institutionnelle, organisationnelle, et comme repère symbolique.

Tant le mot, l'étiquette et les idées ont été galvaudés, tout particulièrement ces dernières années.

Pour autant, pour nous, la gauche est encore une idée qui nous parle, qui renvoie à un socle de valeurs, à des référents historiques fondamentaux, à des clivages que l'on aurait tort de jeter aux oubliettes de l'histoire.  

Trois candidats qui ont le vent en poupe aux élections présidentielles, Macron, Le Pen et Mélenchon, se réclament publiquement de la volonté de dépasser le clivage droite-gauche, pour opposer citoyens, population laborieuse, et Élites, règne des Partis ou Système.

On prend ainsi exemple sur le fascisme des années 30 pour Marine Le Pen, sur le mouvement « 5 étoiles » italien ou sur Podémos, pour Macron et Mélenchon.

Il y a des effets d'opportunité et d'efficacité à attendre certainement du discrédit dans une partie de l'opinion des partis traditionnels, mais il y a aussi des dangers à nourrir l'idée que le clivage droite/gauche et les partis seraient obsolètes et de l'hypocrisie à le faire quand on en en train d'en reformer, avec des pratiques très centralisatrices basées plus sur le pouvoir personnel que sur la démocratie militante.   

Dans un contexte d'attaques inégalées contre le monde du travail en 2016, par un gouvernement dit de gauche, l'année des 80 ans du Front Populaire pourtant, le Parti Communiste a multiplié les initiatives depuis un an pour que 2017 puisse être une année où une alternative de gauche à l'austérité devienne une réalité.

En organisant « les lundis de la gauche », dès les premières semaines de 2016 pour faire converger la gauche qui ne partage pas le bilan de François Hollande, en déployant une grande consultation « Que demande le peuple ? » qui a permis de prendre le pouls du pays auprès de 400 000 personnes, en travaillant avec de nombreuses initiatives comme l'appel des 100, au niveau national, le PCF a tout mis en œuvre pour que la gauche anti-austérité soit au deuxième tour de la présidentielle.

Et pour qu'un rassemblement de la gauche des contenus de progrès déjoue le scénario mortifère d'un second tour Droite-Extrême-droite.

A l'heure de leur choix pour les Présidentielles, après des mois de débats de haute tenue et fraternel, malgré les avis tranchés, les doutes, tant la situation nous apparaissait minée, dangereuse et insatisfaisante, les adhérents communistes ont fait le choix souverain, avec une participation très forte à leur consultation interne, d'appeler à voter pour Jean-Luc Mélenchon mais aussi de poursuivre les efforts de rassemblement pour que cette candidature soit présente au deuxième tour et soit en capacité de remporter l'élection présidentielle.

Dans le Finistère, nous avons lancé un appel au rassemblement pour les élections législatives dès juillet sur la base de la constitution possible d'un socle programmatique commun dans la foulée de mois de mobilisations contre la loi travail, sur les enjeux environnements, les droits des migrants. Dans ce cadre, nous avons organisé 6 ou 7 rencontres bilatérales dans ce sens, qui n'ont malheureusement pas abouti jusqu'à présent à une volonté des autres - notamment d'EELV, du NPA, du Parti de Gauche et de France Insoumise- de faire du commun. 

Nous estimons qu'il est nécessaire et possible d'avoir des députés qui rejoignent les bancs du groupe du Front de Gauche, à condition de partir en campagne très vite et de proposer un large rassemblement.

Nous avons lancé notre campagne en faveur du vote pour Jean-Luc Mélenchon avec cet objectif : élargir le rassemblement le plus loin possible, pour battre la droite, le Front national, éviter le drame d'un second tour Fillon-Le Pen et qualifier une véritable politique de gauche au second tour.

Les bas salaires, la pauvreté qui ne cesse de grandir, le chômage, la précarité toujours plus présente, les services publics qui dépérissent, nos industries malades, des actionnaires qui exigent toujours plus de dividendes au détriment de l’emploi : la France est malade de ces politiques d’austérité qui n’ont de cesse de l'affaiblir.

Le temps du renoncement doit cesser, il est temps d’écrire une nouvelle page de l'histoire sociale, d'un nouvel âge de la Sécurité sociale, d'une nouvelle industrialisation de notre pays en un mot redonner l’espoir en un avenir meilleur.

Pour cela, il faut aussi que chacun prenne conscience de ses responsabilités et que l'on parvienne à rassembler la gauche d'alternative et de progrès.

Je le dis comme je le pense, le choix de Mélenchon et de France Insoumise pour l'instant de refuser d'envisager des rassemblements aux législatives avec le PCF, leurs ex-partenaires du Front de Gauche, sur des bases autres qu'un ralliement et une soumission, est incompréhensible objectivement, irresponsable et irrespectueux.

Présenter des candidats France Insoumise contre les députés du Front de Gauche et du PCF, c'est faire le choix de la division à gauche, de l'affaiblissement du PCF pour créer une nouvelle structure suivant l'agenda et les désideratas exclusifs de Mélenchon.

Nous ne laisserons pas accomplir ce projet mortifère pour la gauche et le pays.

Le PCF connaîtra son centenaire, dans les temps difficiles qui nous attendent probablement, il saura montrer qu'il reste une force qui attire la jeunesse qui rêve d'une autre société et veut s'organiser collectivement, une force militante de résistance et de mobilisation populaire sur laquelle la population et tout particulièrement les défenseurs de la démocratie, des idées républicaines, anti-racistes, de la Paix, de la justice sociale et de la paix, peuvent compter.

 

Pour finir, je voudrais lire, pour rendre hommage à ces hommes de devoir à qui nous devons je crois une fidélité indéfectible aux rêves et espoirs qui leur ont permis de rester debout, la dernière lettre d'Albert Rannou.

Lettre retrouvée sous forme manuscrite tout récemment, parce qu'elle m'a été confiée par un sympathisant communiste de Pleyber-Christ, d'Albert Rannou le 17 septembre 1943, résistant communiste brestois, maçon de l'arsenal originaire de St Thégonnec, ancien des Brigades Internationales, fusillé au Mont Valérien avec André Berger et Henri Moreau, Joseph Ropars et Albert Abalain.

 

Fais à la Prison de Fresnes le 17 septembre 1943

Cher Papa et chère Maman

Il est 11 heures moins le quart, on vient de nous prévenir qu'on va être fusillés à 16 heures. Je vais donc donner ma vie à la France, pour ma patrie que j'ai toujours aimée et pour laquelle j'ai combattu. Je meurs content car mon sacrifice (j'en ai la certitude) n'aura pas été vain. J'ai lutté durant ma courte existence pour le bonheur des travailleurs et pour que la paix règne en ce monde.

(censuré)

Mes chers parents, vous savez que je vous ai toujours aimés et que vous me le rendez bien ainsi qu'Yfic. Ça me fait une peine immense de vous quitter à jamais. Je ne sais comment vous exprimer toute ma gratitude pour ce que vous avez fait pour moi. Vous m'avez choyé depuis mon enfance jusqu'à ma dernière heure. Si quelquefois je vous ai fait de la peine, vous m'avez pardonné. Je n'oublie pas non plus ma belle-sœur. Grand-mère et toute la famille auxquels vous voudrez bien envoyer mes amitiés dernières. Je pense à vous tous en ce moment qui est plus pénible pour vous que pour moi. Je viens de voir l’aumônier, j'ai refusé la communion. Donc aucun service religieux à mon intention. Mes amitiés aussi à tous les voisins et camarades, qu'ils sachent que j'ai fait mon devoir de Français et de communiste.

Papa, Maman, ma dernière pensée sera pour vous et pour mon frère. Je vous embrasse tous dans un même élan.

Soyez courageux.

Adieu tous.

Votre fils Albert.

Vive la France, Vive le parti communiste

Paix- Liberté- Justice

 

Suite à cela, Xavier Compain, porte-parole régional du PCF, a pris la parole pendant 20 minutes sur des thématiques complémentaires rattachées aux campagnes du PCF national et Bretagne: " La Bretagne en commun pour le désarmement nucléaire, la relocalisation agricole , la revalorisation des salaires , l'égalité des soins , la république et ses services publics dans tout les territoires , la solidarité internationale. "

 

Partager cet article
Repost0
22 janvier 2017 7 22 /01 /janvier /2017 15:00
Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Jacques Rannou, maire PCF de Kernevel, conseiller communautaire, et Ismaël Dupont

Jacques Rannou, maire PCF de Kernevel, conseiller communautaire, et Ismaël Dupont

Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
au premier plan: Claude Bellec, élu délégué au logement à Brest, et Xavier Compain, porte-parole régional du PCF et nouvel adjoint à Plouha

au premier plan: Claude Bellec, élu délégué au logement à Brest, et Xavier Compain, porte-parole régional du PCF et nouvel adjoint à Plouha

Ismaël Dupont et Xavier Compain

Ismaël Dupont et Xavier Compain

Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
au premier plan, parmi les élus communistes de Brest (Jacqueline Héré, Claude Bellec, Erci Guellec) et du Relecq Kerhuon (Pierre-Yves Liziar, Isabelle Mazelin), Marc Coatenea, secrétaire départemental du PS, avait répondu à l'invitation du PCF pour la présentation des voeux de la FD, comme un représentant de BNC, et plusieurs responsables syndicaux: tous les partis de gauche (EELV, Ensemble, PG, France Insoumise, NPA, UDB, PS, étaient invités...)

au premier plan, parmi les élus communistes de Brest (Jacqueline Héré, Claude Bellec, Erci Guellec) et du Relecq Kerhuon (Pierre-Yves Liziar, Isabelle Mazelin), Marc Coatenea, secrétaire départemental du PS, avait répondu à l'invitation du PCF pour la présentation des voeux de la FD, comme un représentant de BNC, et plusieurs responsables syndicaux: tous les partis de gauche (EELV, Ensemble, PG, France Insoumise, NPA, UDB, PS, étaient invités...)

Anne-Catherine Cleuziou, Anne-Marie Alayse, Xavier Compain et Ismaël Dupont

Anne-Catherine Cleuziou, Anne-Marie Alayse, Xavier Compain et Ismaël Dupont

photo Philippe Hernot: Xavier Compain et Ismaël Dupont

photo Philippe Hernot: Xavier Compain et Ismaël Dupont

photo Philippe Hernot

photo Philippe Hernot

photo Philippe Hernot

photo Philippe Hernot

photo Philippe Hernot

photo Philippe Hernot

Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Deux militants responsables de la CGT: Eric Pelennec,représentant de la CGT des territoriaux de Brest, et Roger Héré, ancien responsable de l'UL de Morlaix

Deux militants responsables de la CGT: Eric Pelennec,représentant de la CGT des territoriaux de Brest, et Roger Héré, ancien responsable de l'UL de Morlaix

Jean-Paul Cam, secrétaire de section de Brest, et Anne-Marie Alayse, membre du CD

Jean-Paul Cam, secrétaire de section de Brest, et Anne-Marie Alayse, membre du CD

Michel Le Goff, tête de liste communiste aux dernières régionales, élu à Bannalec, et élu représentant syndical CGT national chez Bigard, Philippe Hernot et sa femme, Maxime Paul, candidat communiste dans la 6ème circonscription aux législatives de juin prochain

Michel Le Goff, tête de liste communiste aux dernières régionales, élu à Bannalec, et élu représentant syndical CGT national chez Bigard, Philippe Hernot et sa femme, Maxime Paul, candidat communiste dans la 6ème circonscription aux législatives de juin prochain

Anne-Catherine et Dominique Gontier, responsable à l'organisation dans la Fédération, membre du comité régional du PCF

Anne-Catherine et Dominique Gontier, responsable à l'organisation dans la Fédération, membre du comité régional du PCF

Catherine Flageul et Isabelle Mazelin

Catherine Flageul et Isabelle Mazelin

Eric Guellec à gauche

Eric Guellec à gauche

Anne-Marie Alayse et Erwan Rivoalan, membre de l'exécutif départemental du PCF, syndicaliste CGT dans les bibliothèques de Brest

Anne-Marie Alayse et Erwan Rivoalan, membre de l'exécutif départemental du PCF, syndicaliste CGT dans les bibliothèques de Brest

Serge Puil

Serge Puil

Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Samedi 21 janvier 2017: Voeux de la fédération du Parti Communiste du Finistère (photos Jean-Luc Le Calvez et Philippe Hernot)
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 15:40
Pierre-Yves Liziar est professeur des écoles et élu au Relecq-Kerhuon

Pierre-Yves Liziar est professeur des écoles et élu au Relecq-Kerhuon

Les communistes appellent à voter pour Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle et pour des candidatures de large rassemblement à gauche soutenues par le PCF aux législatives.

Il nous faut absolument lier les deux campagnes et nous engager maintenant.

Pour le PCF, ma candidature a été retenue dans la 5ème circonscription du Finistère.

Nous cherchons toujours le rassemblement et la porte reste ouverte aux Insoumis, à Ensemble, EELV et aux militants associatifs et syndicaux..., pour ouvrir la voie d'une nouvelle majorité populaire à gauche.

Chacun d'entre nous peut être l'acteur de ce changement en s'engageant.

Nous vous invitons à en discuter lors d’une réunion publique prévue

le vendredi 3 février 2017 à 18h30 à la MMA Germain Bournot rue Gay Lussac au Relecq-Kerhuon.

 

Pierre-Yves Liziar 

Un article publié dans le Télégramme :
 

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 06:48
Voeux de la fédération PCF du Finistère: samedi 21 janvier 2017 à Brest, 11h - 6 rue André Berger

Médias, adhérents du PCF Finistère, organisations de gauche, organisations syndicales et associations engagées dans l'action sociale et solidaire: 

Ismaël Dupont et le conseil départemental vous invitent

aux voeux du PCF 29, le samedi 21 janvier à 11h au

6 rue André Berger à BREST tram ST MARTIN.

En présence de Xavier Compain, porte-parole régional du PCF Bretagne 

2017 ANNEE DECISIVE RASSEMBLONS-NOUS! 

« Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat »

ARAGON

 

 

Voeux de la fédération PCF du Finistère: samedi 21 janvier 2017 à Brest, 11h - 6 rue André Berger
Partager cet article
Repost0
20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 06:41
Bretagne: plus de décès que de bébés (Le Télégramme, 19 janvier 2017)
Partager cet article
Repost0
19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 21:17
Deux maternités du nord Finistère menacées: halte à la casse du service public hospitalier

Selon nos informations, deux maternités sur les quatre que comptent Brest, Landerneau, Morlaix, et Carhaix seront menacées de fermeture à brève échéance dans le cadre de la loi de programmation santé de Marisol Touraine.

C'est inadmissible de casser ainsi des services de proximité indispensables à la santé des habitants, à l'aménagement du territoire, au nom d'une logique strictement comptable, marchande et austéritaire de la santé. 

A Morlaix, Carhaix, Landerneau, nous ne nous laisserons pas faire! A force de déshabiller les villes moyennes, il ne va plus rien rester de viable pour attirer et maintenir des habitants. A force de déshabiller l'hôpital public, on va favoriser les renvois avec les cliniques privées, avec quel impact sur l'égalité d'accès aux soins et aux maternités? 

Ismaël Dupont.   

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 21:13
Bernard Thibaut combat toujours la guerre sociale (Le Télégramme, - 18 janvier 2017): 120 personnes à la réunion publique à laquelle il était invité à Brest

On l'avait un peu perdu de vue. Bernard Thibault, l'ancien patron de la CGT a pourtant rassemblé 120 personnes hier soir, au centre nautique du Moulin-Blanc. Désormais membre du conseil d'administration de la méconnue Organisation internationale du travail (OIT) basée à Genève, l'ancien leader cégétiste était l'invité de l'UD CGT pour évoquer les problématiques sociales évoquées dans son dernier livre, « La Troisième Guerre mondiale sera sociale ». Selon lui, « la France reste un repère en matière de luttes sociales et les batailles sur les droits menées ici ont une portée qui dépasse de loin les frontières de l'Hexagone ». Dénonçant le « culte du moindre coût qui sacrifie les salariés du monde sur l'autel de la concurrence «, il pèse de tout son poids pour que l'OIT promeuve l'égalité des êtres humains par l'adoption de normes protectrices et élevées en termes de rémunération et de conditions de travail. Vaste défi, qui passera aussi par « une mobilisation des travailleurs et des syndicats ». Bref, Bernard Thibault n'a pas changé.
 

Le Télégramme

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 19:42

A Monsieur Gwenegan Bui, président de la SABEMEN

Objet : Lettre d’intention de commande navire Britanny Ferries

Monsieur le Président,
Cela fait maintenant de longues années que l'outil industriel français subit un véritable dépeçage alors que les besoins sont immenses pour répondre aux défis du 21ème siècle.
Dans l'indispensable préservation des capacités nationales, dans une logique de développement et de modernisation des équipements et des infrastructures, la CGT récuse une pensée trop souvent véhiculée d'une opposition entre ce que certains nomment "la vieille industrie" et "la nouvelle."
L'industrie forme un tout qu'il convient de penser comme un élément structurant du tissu économique, social, environnemental et culturel au service des besoins des femmes et des hommes sur le territoire national et à l'international.
Cela demande, bien sûr, une vision dans le cadre des politiques publiques en termes de stratégie et de planification efficaces dans une logique de qualité capacitaire qui se croise avec les propres investissements des acteurs économiques des différentes branches ou filières.
Dans cette optique de cohérence et d’articulation des outils, des savoir-faire et des financements, la place de "la" navale est particulièrement centrale pour le pays à tous points de vue ; de la souveraineté économique, sociale, environnementale et de Défense Nationale.
Comment dès lors comprendre, que l'armateur breton "Britanny Ferries" vient de signer une lettre d'intention avec un chantier naval allemand pour la réalisation d'un navire propulsé au gaz naturel liquéfié (GNL) alors que la France possède la technique mais ne la déploie pas?
L’État français possède un tiers du capital des Chantiers de l'Atlantique qui serait à même de réaliser ce navire.
Pourquoi la société d'économie mixte (SABEMEN), que vous présidez et qui finance les projets du groupe Britanny Ferries, n'a pas entretenu de rapports avec les services de l’État, la direction de STX France, les collectivités territoriales, notamment les régions Bretagne, Normandie et Pays de la Loire qui, sur d'autres sujets, savent très bien travailler ensemble?
Qui pourrait admettre -alors que des entreprises comme STX France et Britanny Ferries bénéficient d'aides publiques- que le défi du savoir-faire industriel et de l'emploi associé ne soit pas une priorité à l'heure actuelle pour nos bassins d'emplois?
Le CESER de Bretagne a répondu à une saisine du Président de Région sur les conséquences que pourrait avoir le "Brexit" pour la Bretagne.
Dans son rapport, le CESER met l'accent sur le monde maritime dont celui du transport de
marchandises et de passagers et plus particulièrement avec un zoom sur la compagnie en question.
Cette attention, voire l'appel au soutien, est-il compatible avec la fuite de ce même groupe quand il s'agit de réaliser ses navires sur nos territoires?

C'est totalement incompréhensible sauf à cacher un modèle peu avouable.
Nous vous demandons de bien vouloir nous apporter les explications en votre possession sur ce dossier
et de revenir sur votre intention de confier la construction du navire au chantier allemand pour favoriser
un chantier sur le territoire national.
Nous resterons attentifs à la réponse que vous nous apporterez et prendrons toutes les décisions qui s’imposeront pour exiger la construction de ce navire et des futurs dans des chantiers nationaux.
Veuillez accepter, Monsieur le Président, l'expression de notre considération.

 

Thierry Gourlay, pour le comité régional de la CGT, 19 janvier 2017

Lettre de la CGT Bretagne à l'intention de Gwenegan Bui, président de la Sabemen Brittany Ferries, à propos de la commande d'un nouveau navire à propulsion par gaz liquéfié par la Brittany Ferries
Partager cet article
Repost0
19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 13:30
Ehpad près de Brest. La maison de retraite recule face au tollé (Ouest-France)

Charlotte HEYMELOT, Ouest-France

La maison de retraite a changé d’avis après le tollé provoqué par l’annonce d’une hausse mensuelle des tarifs de 480 €. L’augmentation concernera uniquement les nouveaux arrivants.

Intense soulagement pour les résidents de l’Ehpad (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Kerampir, à Bohars. L’augmentation massive des tarifs mensuels annoncée le 31 décembre a finalement été annulée.

Dans un communiqué publié mardi soir, l’UGECAM Bretagne-Pays de la Loire, gestionnaire de l’établissement, dit avoir « entendu les difficultés financières que pouvaient rencontrer certains résidents et elle souhaite que les personnes accueillies aujourd’hui au sein de l’EHPAD puissent continuer à séjourner en toute sérénité ».

La hausse de 31 %, soit environ 480 € par mois, ne concernera pas les 80 résidents actuels de l’Ehpad. Les nouveaux pensionnaires devront en revanche s’en acquitter.

Les familles pas au courant

Contactées après la diffusion du communiqué, plusieurs familles de résidents ont indiqué à Ouest-France ne pas avoir été informées de la bonne nouvelle par la direction de la maison de retraite.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011