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9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 12:57
Hennebont. En Bretagne, les Palestiniens se sentent libres (Ouest-France, 9 février 2017)

Pendant une semaine, Imad, Nermin, Shaker et Rasha, quatre Palestiniens, sont reçus par la ville d’Hennebont dans le cadre du jumelage Hennebont-Halhul.

Pour trois d’entre eux, poser le pied sur le sol français est une première. Venir ici est une véritable bouffée d’air frais. Sept jours d’accalmie dans un quotidien souvent miné par l’angoisse et les tensions dans une région sensible.

« Nous n’arrêtons pas de rigoler »

Imad, qui travaille dans les services techniques de la ville d’Hahlul, a deux enfants, de 14 et 16 ans. Il y a encore quelques mois, ils séjournaient tous les deux dans une prison israélienne à la suite d’une énième « Intifada » (soulèvement) entre les deux pays.

Hennebont représente un autre monde pour eux. Arrivés dimanche en Bretagne, ils décompressent totalement. « Nous sommes tellement heureux que nous n’arrêtons pas de rigoler pour un rien », se marre Shaker, employé au service santé de la mairie d’Halhul.

 
Le parcours du combattant

Venir en France relève presque du parcours du combattant. Imad sort de sa poche plusieurs tickets. Ils correspondent à tous les « checkpoints » tenus par l’armée israélienne qu’ils ont dû franchir pour atteindre l’aéroport d’Amman (Jordanie). « À chaque fois, on paye », raconte le Palestinien. Il a déboursé environ 100 € à l’aller, en plus d’une taxe de sortie d’Israël et d’une taxe d’entrée en Jordanie.

Ils ne pourraient pas être là aujourd’hui si le comité de jumelage d’Hennebont n’avait pas pris en charge leur voyage. « C’est grâce à la vente de produits palestiniens sur le marché d’Hennebont que nous arrivons à financer des projets comme celui-ci », explique Béatrice Toussaint, la présidente du jumelage.

 

Samedi 11 février, à 19 h, réunion publique du comité de jumelage, à la maison pour tous, salle Chevassu.

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8 février 2017 3 08 /02 /février /2017 08:54
Article du Ouest-France du 8 février 2017 sur la déclaration de candidature de Jacqueline Héré et Eric Guellec (à Brest Centre) et de Jean-Paul Cam et Yasmine Tanguy à Brest-Rural

Article du Ouest-France du 8 février 2017 sur la déclaration de candidature de Jacqueline Héré et Eric Guellec (à Brest Centre) et de Jean-Paul Cam et Yasmine Tanguy à Brest-Rural

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8 février 2017 3 08 /02 /février /2017 07:50
Exclure ou ne pas exclure du PS les partisans de Macron, adeptes du libéralo-opportunisme et du ni-droite, ni-gauche, that is the question! Pendant ce temps, Cambadélis promet l'exclusion pour les élus socialistes qui donnent leur parrainage à Macron. Une grande confusion dont pourrait profiter la candidature de rassemblement de la gauche authentique de Maxime Paul dans la 6ème circonscription, opposée à celle de Richard Ferrand, porte-parole de Macron. Article de Christian Gouérou dans le Ouest-France, 8 février 2017

Exclure ou ne pas exclure du PS les partisans de Macron, adeptes du libéralo-opportunisme et du ni-droite, ni-gauche, that is the question! Pendant ce temps, Cambadélis promet l'exclusion pour les élus socialistes qui donnent leur parrainage à Macron. Une grande confusion dont pourrait profiter la candidature de rassemblement de la gauche authentique de Maxime Paul dans la 6ème circonscription, opposée à celle de Richard Ferrand, porte-parole de Macron. Article de Christian Gouérou dans le Ouest-France, 8 février 2017

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7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 13:20

Ouest-France

Quimper. « Samedi soir, la charge des CRS était démesurée »

Modifié le

Gilbert Nicolas, un pasteur de 83 ans, militant de la première heure pour la défense des droits de l’homme, a pris quatre coups de matraque par des CRS, samedi soir, à Quimper (Finistère).
Gilbert Nicolas, un pasteur de 83 ans, militant de la première heure pour la défense des droits de l’homme, a pris quatre coups de matraque par des CRS, samedi soir, à Quimper (Finistère). | Ouest-France

Pierre FONTANIER

Gilbert Nicolas a 83 ans. Samedi, ce pasteur manifestait contre une réunion d’extrême droite à Quimper (Finistère). Trois coups de matraque dans le dos, un au visage : deux dents cassées, une balafre. Témoignage.

Une balafre sur la lèvre. Quand il sourit, il manque deux dents. Gilbert Nicolas, 83 ans, porte les stigmates de la soirée de samedi. Il est 19 h 40 lorsqu’il participe, à Quimper, à une manifestation extérieure contre le déroulement dans les halles d’une rencontre d’extrême-droite organisée par le site Breizh Info. « On était une centaine à crier le slogan : Bretagne ouverte et solidaire », raconte ce pasteur, militant de la première heure, membre de l’Union pacifiste de France et du Mouvement international de la réconciliation.

" Une charge démesurée "

Un cordon de CRS se déploie. « On était à vingt mètres. Je dois reconnaître que, dans notre groupe de manifestants d’extrême gauche, il y avait des gens incontrôlés qui portaient des foulards. » Le directeur de cabinet du préfet, Jean-Daniel Montet-Jourdran, leur demande de démasquer leur visage. Ils refusent : « Cela a été pris comme une provocation des antifascistes. Je pense que c’est ça qui a provoqué cette charge démesurée », dénonce Gilbert Nicolas.

« Je n’ai pas entendu les sommations. J’étais dans les trois premiers rangs et je ne suis pas parti tout de suite. Je sens trois coups qui me font très mal dans le dos. Je me penche et le même CRS me met un coup de matraque en pleine tête. » Bilan : deux dents supérieures de devant complètement cassées et une balafre à la lèvre. « D’autres copains ont été frappés à coup de matraque et un autre renversé violemment par un bouclier. »

Une vie d'engagement

Gilbert se réfugie dans l’entrée d’un restaurant. Sa femme, qui participe aussi à la manifestation, est prévenue. Elle le rejoint et ils retrouvent les manifestants. « J’ai mal dormi la nuit suivante. Mais on ne va pas en parler jusqu’au réveillon ! », minimise cet homme dont toute la vie a tourné autour de l’engagement avec son épouse, biologiste. Contre les essais nucléaires, pour le démantèlement de Brennilis et contre Notre-Dame-des-Landes. Ils sont aussi pros migrants, faucheurs volontaires d’OGM et Brigades de paix internationales.

S’il reconnaît que ce matraquage est « malheureux », Jean-Daniel Montet-Jourdran, le directeur de cabinet du préfet Pascal Lelarge, justifie la charge des CRS : « Un événement de la sorte a dégénéré la veille à Nantes. La manifestation antifasciste n’avait pas été déclarée et j’ai demandé à ceux qui avaient le visage caché de se démasquer : ils ont refusé. Le but était que les deux groupes ne se rencontrent pas. Et il fallait vraiment être sourd pour ne pas entendre les sommations. »

" C'est regrettable "

Elles ont été données par le commissaire Laurent Hurst : « C’est regrettable pour ce monsieur. Mais on peut faire usage de la force pour disperser des manifestants qui le refusent. »

Gilbert n’en démord pas : « Absolument rien ne justifiait l’intervention des CRS. On était là en dehors de toute organisation. Pour la promotion et la défense des droits humains, et nous opposer à toutes ces violations des droits de l’homme. Elles prennent une telle proportion au départ qu’on ne sait plus où ça finit. Les événements les plus abominables de l’histoire commencent par un peu de violence, puis un peu plus… Pour notre couple, c’est un combat quotidien. »

http://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/quimper-samedi-soir-la-charge-des-crs-etait-demesuree-4785941

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5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 19:55
Santé: mon hôpital de proximité, j'y tiens: contre la fusion à marche forcée des hôpitaux de Lorient, Port-Louis Riantec, Le Faouët et Quimperlé  (communiqué de la section PCF du Pays de Quimperlé)

Section PCF de Quimperlé.

Santé ! Mon hôpital public de proximité, j'y tiens !

 

Profitant de la mise en place au 1er juillet dernier des Groupements Hospitaliers de Territoire de la loi Touraine qui font déjà peser de graves menaces sur nos hôpitaux publics et sur l'accès aux soins dans nos territoires, certains élus, dont le maire de Quimperlé et celui de Lorient, ont décidé, avec l'ARS et les directions des hôpitaux concernés, d'aller plus loin et de mettre en route à marche forcée une fusion des hôpitaux de Lorient, Port-Louis-Riantec, Le Faouët et Quimperlé qui se traduit de fait par une absorption de l'hôpital de Quimperlé par celui de Lorient.

Cela s'est fait malgré l'opposition des représentants des personnels et sans aucune information préalable de la population.

Derrière les propos lénifiants et les envolées lyriques à prétention philosophique des promoteurs de cette fusion se cachent des projets inquiétants.

La réduction drastique des dépenses de santé, l'austérité aveugle appliquée au système de santé constituent les pierres angulaires de la « Loi Touraine  qui chausse ce faisant les bottes de ses prédécesseurs Roselyne Bachelot Xavier Bertrand et du 1er ministre de l'époque, François Fillon.

A peine décidé, le projet de fusion se traduit par la fermeture de 25 lits dans le service de psychiatrie de l’hôpital de Quimperlé, et par le transfert de la trésorerie de l'hôpital de Quimperlé vers l'hôpital de Lorient.

Instruits par le sort des hôpitaux de Concarneau, d'Hennebont ou celui de la maternité, de la chirurgie de Quimperlé nous n'avons aucune raison de prendre pour argent comptant les déclarations des directions ou des Présidents des Conseils de surveillance.

Nous avons au contraire toutes les raisons de nous mêler de ce qui nous regarde et de ce qui concerne notre santé.

Les communistes de Quimperlé proposent la création d'un « Comité d'action pour la défense et le développement du service public de santé de proximité dans le pays de Quimperlé». Dans ce cadre des contacts ont déjà été pris avec les représentants du personnels et les collectifs d'usagers des différents établissements.

Nous nous saisirons, pour que la parole des usagers et du personnel soit entendue, de la réunion organisée mardi 7 février à 20 heures au Coat Kaer.

Quimperlé le 4 février 2017

 

 

Santé: mon hôpital de proximité, j'y tiens: contre la fusion à marche forcée des hôpitaux de Lorient, Port-Louis Riantec, Le Faouët et Quimperlé  (communiqué de la section PCF du Pays de Quimperlé)
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4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 17:36
Chômage, précarité: halte aux idées reçues. Projection du film de Ken Loach "Moi Daniel Blake" au Cinéma Les Studios à Brest le 9 février, suivi d'un débat

L’HUMANITE

Jeudi 2 Février 2017

Cyprien Boganda

 

 

La culpabilisation des chômeurs, c'est presque devenu un sport national : à droite, comme dans une partie de la gauche, on accable les demandeurs d'emploi ­ et les précaires en général ­ à grand renfort de caricatures. Un petit livre, préfacé par le réalisateur Ken Loach, entend démonter les clichés un à un (1). Florilège.

95% des chômeurs perçoivent moins de 2000 euros par mois et 50% moins de 995 euros. De quoi relativiser...

 

« LES CHÔMEURS NE FONT RIEN POUR TROUVER DU BOULOT... »

Ah, le bon vieux cliché du chômeur oisif, avachi sur son canapé... Usé jusqu'à la corde mais régulièrement ressorti du carton, ce lieu commun permet de justifier le « salutaire » flicage des demandeurs d'emploi. François Rebsamen, ancien ministre du Travail socialiste, n'a pas hésité à s'en servir pour légitimer sa chasse aux fraudeurs. Et puisqu'un bobard chiffré semble toujours plus solide, les obsédés du flicage agitent souvent le chiffon rouge des offres d'emploi non pourvues, dont le nombre varie selon l'orateur. La preuve, selon eux, que les chômeurs ne se donnent pas les moyens de décrocher un poste. En février 2016, Pôle emploi a fini par démonter le mythe, chiffres à l'appui. En 2015, l'organisme n'a comptabilisé que 190 000 offres non pourvues (bien loin des 400 000 citées parfois). Cette notion, rappelle l'étude, « recouvre, d'une part, les abandons, parce que l'employeur n'a pas trouvé le candidat adéquat ; d'autre part, les offres pour lesquelles aucun candidat n'a été retenu, sans pour autant que l'employeur ait définitivement abandonné ». Au final, seules 43 000 offres ont été annulées par les patrons. Et seulement la moitié d'entre elles (un peu plus de 20 000), faute de candidats ! « Non, les chômeurs ne sont pas responsables de la situation et les accuser de ne pas chercher à retrouver un emploi est une ineptie », concluent les auteurs de « Halte aux idées reçues ».

 

« LE CHÔMAGE ? LA FAUTE AU DROIT DU TRAVAIL ! »

C'est un grand classique, maintes fois démenti par les faits, mais toujours d'actualité. Le Code du travail empêcherait, par ses lourdeurs, la création d'emplois. Le livre s'emploie à réfuter cet argument vieux comme le capitalisme, utilisé sans discrimination à droite comme à gauche (la loi travail découle de cette croyance). Après avoir souligné que l'OCDE elle-même reconnaît la difficulté d'établir un lien mécanique entre droit du travail et taux d'emploi, les auteurs reviennent sur trente ans de flexibilisation.

 « Depuis les années 1970, le système de droit social français s'est doté de possibilités de dérogations : travail à temps partiel, annualisation, contrats dérogatoires, par exemple. » Autant de réformes qui n'ont pas empêché la courbe du chômage de grimper... mais qui ont en réalité complexifié le droit du travail.

Exemple parmi d'autres : « Il existe plus de 24 contrats de travail différents, du CDI aux différents CDD en passant par le contrat de travail intermittent, le contrat unique d'insertion, le contrat de professionnalisation, l'intérim... »

 

« POUR TOUCHER LEUR RSA, LES ALLOCATAIRES DEVRAIENT TRAVAILLER QUELQUES HEURES »

Toujours en guerre contre l'« assistanat », la droite propose régulièrement d'obliger les bénéficiaires du RSA à travailler gratuitement. Une mesure purement électoraliste, qui renvoie implicitement à l'inactivité supposée des demandeurs d'emploi... Mais les chômeurs sont-ils réellement inactifs ? « Évidemment, non », répondent les auteurs du livre, qui donnent la liste des tâches remplies au quotidien par les demandeurs d'emploi : activités domestiques, bénévolat, garde d'enfants, bricolage, soutien scolaire... autant d'activités indispensables à la société mais non comptabilisées dans le PIB. Par ailleurs, les zélateurs du bénévolat forcé oublient que... le travail contraint est illégal. « Nous nous référons aux articles 1 et 2 du préambule de la Convention concernant le travail forcé ou obligatoire de l'Organisation internationale du travail (OIT) », écrivent les auteurs (2). Avant de conclure : « Personne ne comprend d'ailleurs à quelles sortes de "travaux" pourraient être assignés les chômeurs sinon à leur faire faire des tâches que font normalement des salariés régulièrement employés dans une entreprise ou un service public, sans pouvoir bénéficier d'un statut correspondant ! Ou bien à leur faire faire des travaux inutiles, dénués de sens, pénibles ou dégradants... »

 

« LES CHÔMEURS SONT TROP INDEMNISÉS ! »

Cette inusable ritournelle sert souvent de justification à l'éventuelle baisse ou dégressivité des allocations chômage. Problème : cette croyance relève avant tout d'une méconnaissance profonde de la situation réelle des demandeurs d'emploi, soulignent les auteurs de « Halte aux idées reçues ». Les chiffres publiés par Pôle emploi (juin 2015) sont formels : 95 % des chômeurs perçoivent moins de 2 000 euros net par mois et 50 % touchent moins de 995 euros. De quoi relativiser... Quant aux fameux allocataires rois qui perçoivent l'allocation maximale, soit plus de 6 300 euros par mois, ils ne sont qu'un millier dans toute la France ! Les auteurs du livre ne se limitent pas au constat : « Nous revendiquons l'indemnisation de toutes les formes de chômage et le développement et la gratuité de services publics et accessibles sur tout le territoire : éducation, transports, cantine, santé, etc. Le partage des richesses commence par là. »

 

« LE CHÔMAGE, C'EST LA FAUTE AUX ÉTRANGERS ! »

Une dernière pour la route. En tant que cliché préféré du Front national (et de plus en plus de responsables politiques), il méritait de figurer en bonne place dans « Halte aux idées reçues ». De nombreux travaux d'économistes ont démontré l'absence de lien entre immigration et chômage, mais, pour prouver que les étrangers ne « volent pas le pain des Français », peut-être faut-il commencer par cette évidence :

« Les immigrés ­ non ressortissants de l'Union européenne ­ ont environ deux fois moins de chance qu'un "natif" de décrocher un emploi. Cela s'explique notamment par un moindre niveau de qualification. » Mais alors, quels sont les emplois occupés principalement par les migrants ? « Ce n'est un mystère pour personne, répondent les auteurs : une bonne partie des emplois qui ne trouvent pas preneur, ceux qui offrent des conditions de travail pénibles, des salaires peu attractifs, des temps partiels et des horaires discontinus : BTP, hôtellerie-restauration, sécurité, nettoyage... » Rappelons pour finir que, depuis quarante ans, le pourcentage d'immigrés dans la population totale n'a quasiment pas bougé (autour de 8 %), alors que le taux de chômage a été multiplié par trois.

 

 (1) « Chômage, précarité, halte aux idées reçues », coordonné par Jean-François Yon et préfacé par Ken Loach, est écrit par une vingtaine de syndicats et associations dont Agir contre le chômage !, ATD Quart Monde, Attac, CGT, CFE-CGC, France Terre d'asile... Éditions de l'Atelier, 240 pages, 10 euros.

(2) Le texte désigne le travail contraint comme « tout travail ou service exigé d'un individu sous la menace d'une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s'est pas offert de plein gré ».cboganda@humadimanche.fr

 

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4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 08:30
Présentation de la candidature de Pierre-Yves Liziar, élu au Relecq Kerhuon, instituteur, 45 ans, dans le Télégramme du vendredi 3 février

Présentation de la candidature de Pierre-Yves Liziar, élu au Relecq Kerhuon, instituteur, 45 ans, dans le Télégramme du vendredi 3 février

Hier soir, à la Maison des Associations Germain Bournot du Relecq Kerhuon (du nom du père de l'élue communiste Claudie Bournot, candidate du Front de Gauche aux Régionales, lui-même ancien résistant, élu municipal communiste, chevalier de la légion d'Honneur: la salle a été réalisée du temps du maire communiste Guy Liziar, le père de Pierre-Yves Liziar), Pierre-Yves Liziar, instituteur, élu au Relecq Kerhuon, militant syndical CGT et militant associatif (président d'une association de tourisme social) a fait la présentation de sa candidature et de sa démarche de campagne auprès de la chaleureuse et active section communiste du Relecq Kerhuon et de camarades de Landerneau. 

Ismaël Dupont, candidat aux Législatives dans la 4e circonscription du Finistère (Morlaix) et secrétaire départemental, et Maxime Paul, candidat de rassemblement aux législatives dans la 6e circonscription (Centre-Finistère-Crozon-Ouessant) étaient présents. 

Ronan Tanguy, le secrétaire de section du Relecq Kerhuon, a rappelé comment pouvait s'articuler la campagne des législatives avec la campagne des Présidentielles pour la candidature de Jean-Luc Mélenchon et le rassemblement de toute la gauche voulant rompre avec l'austérité et le libéralisme, la politique de Hollande et Valls, tout en s'alliant pour être présente au second tour. 

L'utilité des élus du Parti Communiste et du Front de Gauche, illustrée encore tout récemment par le vote à l'assemblée de propositions de lois Front de Gauche et PCF pour l'égalité professionnelle hommes-femmes, contre le traité de libre-échange  CETA, pour la revalorisation des retraites agricoles, et par la bataille évidemment contre la loi de démolition du droit du travail Valls-El Khomri, a été rappelée fortement. Une réflexion a eu lieu sur les modalités de la campagne de Pierre-Yves Liziar, qui reste ouvert à un rassemblement avec le Parti de Gauche et France Insoumise, des contacts ayant déjà été établis dans ce sens. 

Pierre-Yves Liziar, le candidat PCF-Front de Gauche aux législatives, et Ronan Tanguy, secrétaire de la section PCF du Relecq-Kerhuon

Pierre-Yves Liziar, le candidat PCF-Front de Gauche aux législatives, et Ronan Tanguy, secrétaire de la section PCF du Relecq-Kerhuon

Pierre-Yves Liziar, candidat PCF-Front de Gauche sur la 5ème circonscription (Landerneau-Landivisiau) présentait hier sa candidature au Relecq Kerhuon
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4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 05:59

Communiqué de presse : Madame NICOLAS se désolidarise de François FILLON, mais elle reste solidaire de son projet.

Je prends acte de la position de Madame NICOLAS qui appelle aujourd'hui au retrait de François FILLON face au lamentable spectacle qu'il nous donne depuis plusieurs jours. Pour autant, en parlant du casting, elle continue de masquer son soutien au projet ultra-réactionnaire que la droite porte. Ce projet, c'est travailler plus sans gagner plus, c'est l'augmentation de la TVA pour tous, c'est la suppression de 500 000 fonctionnaires et des services publics qui vont avec, c'est la casse de la Sécurité Sociale, c'est la remise en cause du droit à l'avortement, c'est un climat de haine et de division permanent qui stigmatise les plus faibles. Cette semaine, les parlementaires de droite ont refusé de voter la proposition de loi visant à mettre en place une COP fiscale qui pourtant permettrait d'en finir avec l'évasion fiscale et le manque de transparence. Cette prise de position en dit long sur la volonté des élus LR de moraliser notre société...

Il y a les paroles et puis il y a les actes. Si elle était élue députée, François FILLON candidat au pas à la présidentielle, Gaëlle NICOLAS agirait pour la mise en œuvre d'un projet de société rétrograde et anti-social. Tout au long de la campagne, je m'emploierai à démasquer ce qu'il y a derrière la posture : un projet au service des forces d'argent qui ne prend pas en compte l'intérêt de la population de la 6è circonscription du Finistère.

Maxime PAUL

Candidat aux élections législatives

Article du Poher (1 au 7 février 2017) sur une réunion publique de Maxime Paul, candidat communiste et de rassemblement de la gauche aux législatives, à Carhaix

Article du Poher (1 au 7 février 2017) sur une réunion publique de Maxime Paul, candidat communiste et de rassemblement de la gauche aux législatives, à Carhaix

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3 février 2017 5 03 /02 /février /2017 07:41
Projet de carte scolaire dans les écoles finistériennes: refus unanime des syndicats (Ouest-France, 3 février 2017)

Ouest-France (lu sur le Homard Enchaîné)

Écoles. Front commun des syndicats contre le projet de carte scolaire

Par Ouest-France

Le projet de carte scolaire du Finistère pour la rentrée 2017 (ouverture et fermeture de postes dans les écoles publiques) a été rejeté à l’unanimité, ce jeudi, par les syndicats. Un projet "revu à la marge" sera présenté à nouveau par les services départementaux de l’Éducation nationale vendredi 10.

Sud, la FSU, la CGT, la CFDT et FO ont voté contre le projet de carte scolaire du Finistère pour la rentrée 2017. "Cette unanimité est assez rare", relève Olivier Cuzon, du syndicat Sud.

La réunion se déroulait ce jeudi à Quimper (Finistère).

Conséquence de ce rejet : l’inspectrice d’académie doit présenter un nouveau projet. Elle le fera vendredi 10. "Elle est prête à revoir à la marge le projet, assure le syndicaliste. C’est une bonne nouvelle pour les écoles menacées. "Mauvaise nouvelle : cela se fera à enveloppe fermée. Nous réclamions une rallonge budgétaire."

Le projet de carte scolaire étudié ce jeudi
Document de travail transmis par le syndicat Sud. | Capture d'écran

Document de travail transmis par le syndicat Sud. | Capture d'écran

Document de travail transmis par le syndicat Sud. | Capture d'écran

Document de travail transmis par le syndicat Sud. | Capture d'écran

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29 janvier 2017 7 29 /01 /janvier /2017 19:36
Compteurs Linky: voeu de Piero Rainero, conseiller municipal communiste de Quimper

Compteurs Linky : vœu de Piero Rainero, conseiller municipal communiste de Quimper

 

Proposition de vœu

 

ENEDIS a entrepris en décembre 2015 l'installation sur le territoire national des compteurs « Linky » dits compteurs communicants parce qu'ils possèdent la faculté de transmettre à distance les relevés de consommation.

Le remplacement des compteurs actuels est inscrit dans la loi de transition énergétique du 18 août 2015, transposition en droit français d'une directive européenne (2009/72/CE).

D'ici à 2021, plus de 80 % des abonnés pourraient être équipés du « Linky ».

À Quimper, selon les informations de l'opérateur, leur mise en place pourrait se faire à compter de cette année ou de l'année prochaine.

 

Le remplacement du parc sur l'ensemble du territoire représente une dépense de 5 milliards d'euros. En considération du coût énorme d'une telle entreprise, l'Allemagne a fait le choix de renoncer à l'adoption systématique de ce système (l'obligation n'est applicable qu'aux gros consommateurs d'électricité), suivant les conclusions d'une étude qui indique que l'adoption massive des nouveaux compteurs n'est pas dans l'intérêt du consommateur allemand.

 

En France un nombre croissant de communes, prenant appui sur leur statut d'autorité organisatrice de distribution d'électricité, contestent la nécessité du remplacement des compteurs existants. À ce jour plus de 300 collectivités, pour des motifs économiques, sociaux, environnementaux et éthiques, ont pris position par un vote de leur assemblée délibérante contre l'installation des compteurs « Linky ».

 

Je propose que nous adoptions nous aussi un vœu contre le déploiement à Quimper des compteurs connectés « Linky » en lieu et place des équipements existants .

 

Considérant que les communes ont pour vocation de servir l'intérêt général, et que le programme de compteurs communicants, au contraire, s'insère dans une logique de dérégulation de la fourniture d'électricité et vise à favoriser les intérêts privés ;

 

Considérant que l'exploitation de ces compteurs conduira à la suppression de plusieurs milliers d'emplois (4000 à 6000 selon les études), principalement d'ingénieurs et de techniciens chez ENEDIS, mais également dans les PME sous-traitantes ;

 

Considérant qu'il est économiquement et écologiquement non justifié de se débarrasser des compteurs actuels alors qu'ils fonctionnent et ont une durée de vie importante, que le coût de cette opération, exorbitant au regard du service rendu, sera à terme répercuté sur la facture de l'usager ;

 

Considérant que le compteur « Linky » rend possible la coupure de courant à distance et la réduction de puissance, sans contact humain avec l'usager, ce qui peut mettre en cause sa santé et sa sécurité, et constitue une atteinte au droit universel à l'énergie ;

 

Considérant que ce système fait peser un risque sur la confidentialité des données et donc sur la protection de la vie privée ;

 

Considérant que le compteur communicant n'apporte pas d'avantage significatif du point de vue du service rendu à l'usager, qu'il ne lui permet pas d'évaluer sa consommation énergétique poste par poste, et donc de mettre en œuvre une véritable démarche d'économie d'énergie ;

 

Considérant que le modèle « Linky » est déjà dépassé, qu'il existe, par exemple, des dispositifs connectés permettant de piloter des appareils électriques ;

 

Considérant que la dépense générée par ce programme à l'échelle nationale, pourrait être consacrée plus utilement à d'autres investissements, notamment dans le développement des énergies renouvelables ;

 

Considérant l'article L.322-4 du code de l'énergie qui dispose que les ouvrages et réseaux publics de distribution appartiennent aux Autorités Organisatrices de Distribution (AOD) ;

 

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, se prononce contre l'installation des compteurs « Linky » sur le territoire de la commune de Quimper.

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