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21 février 2018 3 21 /02 /février /2018 07:29
La bonne pression chez Tri Martolod! - article de Yoann Daniel pour Rouge Finistère n°2, le journal du PCF Finistère

 

La bonne pression chez Tri Martolod !

 

Créée en 1999 par quatre associés, la SCOP Tri Martolod fait partie des 120 brasseries recensées en Bretagne. A côté des géants industriels du secteur, le modèle économique, social et environnemental du brasseur concarnois fait des merveilles. Trois bonnes raisons d'aimer la Tri, comme on dit. Sans se faire mousser, entretien avec Jean-Philippe Deviq, l'un des associés de la coopérative.

« On est parti avec un centime en poche. Et sans le soutien financier de deux autres SCOP qui se sont associées au projet, La Laborieuse et La Renaissante, pour rassurer les banques, on n'aurait pas réussi. Il y a aussi l'Union Régionale des SCOP qui nous apporte un soutien précieux. On ne pouvait pas aller à l'aventure les yeux fermés », se souvient-il. C'est aussi cela le monde des SCOP : de la solidarité, de l'entre-aide et du partage d'expérience. Près de 20 ans plus tard, Tri Martolod, c'est 20 salariés dont 18 associés et une production toujours croissante à 3300 hectolitres.

Le principe de la SCOP ? « Un homme, une voix ! Dès qu'il y a une décision à prendre, on en parle ensemble. Bien entendu, il y a un gérant, Mickaël Le Breton, car nous sommes une SARL », explique Jean-Philippe Deviq. Et pour les salaires ? « On est tous au SMIC ! Après, l'objectif est de privilégier l'outil de travail. Le matériel coûte une blinde ! A Bénodet, on n'avait même pas un transpalette Nous allons acheter une embouteilleuse et rénover la salle à brasser. Le principe de redistribution des bénéfices, c'est 50 % pour l'investissement, et 50 % pour les associés. Le but, c'est que tout le monde devienne associé, mais il faut être prêt à se retrousser les manches ! », ajoute-t-il.

Le marché de la brasserie est en plein essor. « On n'est qu'une goutte d'eau dans ce milieu, ça veut dire qu'on a encore de la marge. Mais on veut faire les choses à notre mesure : on a notre propre réseau de distribution dans les petits commerces, de Brest à Nantes. On ne veut pas faire de la grande distribution pour que notre chiffre d'affaire ne dépende pas d'un seul client. On fait beaucoup d'associatif, de festivals », commente le brasseur.

D'ailleurs, au PCF, on connaît bien la blonde finistérienne : depuis quelques années, elle régale les amateurs de bière sur le stand de la Fête de l'Humanité à La Courneuve. « Elle est parfaite pour ce genre d'événement car elle est légère. C'est une bière de soif. On a démarré fort avec elle car on était les seuls à faire de la fermentation basse température », commente-t-il. Depuis 2005, Tri Martolod s'est associé à la brasserie An Alarc'h, « car on ne peut pas tout faire tout seul ».

Avec 80 % de volume en fûts, Tri Martolod soigne aussi le côté environnemental. « Nos déchets de brassage, « la drêche », un jus de céréales sucré et l'orge cuit, sont récupérés par un agriculteur du coin pour le compost et l'alimentation animale. En échange, il entretien le site de l'entreprise. Ca représente 1,5 tonne par semaine », explique Jean-Philippe.

La réussite de la SCOP, à l'image des ex-Fralib par exemple, passe aussi et surtout par la créativité. On peut d'ailleurs visiter le site doté d'un bar-boutique. Tri Martolod, c'est une large gamme de produits : blondes, brunes, blanches et ambrées, jus de fruits, limonades et colas. C'est aussi un positionnement sur des marchés porteurs : en association avec un viticulteur de Loire-Atlantique, une bière légère au mou de raisin, la Psycha-tri, une bière amère, la Pira-tri, forte en alcool, la Tricérat-hops avec des houblons différents… « Il faut sortir des classiques. Le but, c'est aussi de s'amuser », conclut Jean-Philippe Deviq. Faire autrement, vraiment.

Yoann Daniel 

Visite de la brasserie coopérative Tri Martolod par un journaliste de l'Humanité, Jacques Rannou, candidat PCF aux législatives, et Xavier Compain, porte-parole du PCF Bretagne en mai 2017

Visite de la brasserie coopérative Tri Martolod par un journaliste de l'Humanité, Jacques Rannou, candidat PCF aux législatives, et Xavier Compain, porte-parole du PCF Bretagne en mai 2017

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19 février 2018 1 19 /02 /février /2018 20:39
La Fédération du Parti Communiste Français du Finistère dénonce l'attitude de l'Etat vis-à-vis des migrants (Ouest-France, 15 février 2018)

Ouest-France, pages Finistère, 15 février 2018 

Le Parti communiste français (PCF) du Finistère dénonce l'attitude de l'Etat vis-à-vis des migrants.

D'abord, avec le peu de titres de séjour accordés sur les 28 pays de l'Union européenne, la France n'est qu'en 22e position pour le nombre de permis de séjour donnés par habitant. Il dénonce également les tests incertains faits sur les enfants pour démontrer qu'ils sont majeurs et donc exclus de tous les droits sociaux. Le manque de place en centres d'accueil notamment et l'action insuffisante de l'Etat, puisque des citoyens se sentent de leur devoir d'accueillir des exilés chez eux. 

Le PCF demande le retrait de la circulaire du 12 décembre 2017. Il dénonce: "c'est un véritable outil de chasse aux migrants, qui prévoit la sélection, l'interpellation dans les centres d'hébergement et qui veut accélérer l'expulsion de ceux qui ont eu le malheur de laisser leurs empreintes dans des pays européens plus au sud". 

Pour dire leur ras-le-bol, militants et citoyens sont appelés à participer à une marche citoyenne entre l'aéroport de Guipavas et la préfecture de Quimper du 24 février au 26 février. Cette marche reliera Guipavas et Lampaul-Guimiliau au Faou le samedi 24 février, le Faou à Châteaulin le dimanche 25 février, et Châteaulin à Quimper le lundi 26 février.  

  

 Solidarité avec les migrants mis à la rue, privés de droit d'asile et de séjour, dublinés : notre devoir d'humanité !

Communiqué du PCF Finistère, 13 février 2018
En France, sur les 260 000 titres de séjour accordés en France en 2017, 40 000 l'ont été pour des raisons humanitaires seulement, soit 15% dont 32 011 au titre de l'OFPRA pour les réfugiés politiques. La France, sur les 28 pays de l'Union européenne, n'est qu'en 22e position pour le nombre de permis de séjour accordés par habitant. 70 000 déboutés de la demande de permis de séjour sont devenus des migrants irréguliers, clandestins, sans droit l'an passé.
Parmi eux, des mineurs dont le statut d'enfants n'est pas reconnu, suite à des tests osseux aléatoires ou des évaluations à charge, des enfants qu'on laisse sans droit à l'hébergement, sans moyens de subsistance à la scolarisation. 40 % des 25 000 mineurs non accompagnés qui sont en France sont dans ce cas-là. Dans le Finistère, des dizaines d'entre eux sont exclus des droits sociaux, menacés d'expulsion. La France respecte t-elle vraiment et jusqu'au bout ses engagements dans le cadre des conventions internationales des droits de l'enfant ? Non, bien sûr, et c'est un scandale qui nous révolte et ne doit pas nous laisser sans réaction !
Dans le Finistère, des centaines de migrants, dont beaucoup de familles avec enfants, ne se voient proposer aucune solution d'accueil durable ou ont été déboutés de leurs demandes d'asile, et sont concernés par des procédures d'expulsion qui les obligent à vivre clandestinement. Des centaines de citoyens fraternels s'engagent pour héberger les exilés en situation de détresse et menacés dans leur survie elle-même, paliant les carences de l’État et combattant la politique de tri fort peu humaine de notre gouvernement, qui ne remplit pas ses obligations vis-à-vis du devoir d'asile des étrangers en danger.
Les places en CAO et en CADA manquent, toutes les collectivités sont loin de jouer le jeu pour proposer des solutions d'hébergement provisoire à l’État et l’État lui-même ne saisit pas toutes les propositions qu'on lui fait en la matière. Le gouvernement donne parfois des consignes non écrites mais traduites dans les budgets alloués à l'hébergement des sans abri et dans les autorisations ou non d'hébergements pour laisser à la rue des familles étrangères sans papiers avec des enfants de plus de deux ans, ou pour héberger les mamans et leurs enfants, et pas les papas. Cette politique est impitoyable, inhumaine, indigne d'un pays démocratique et civilisé qui a pour devise : Liberté, égalité, fraternité.
La circulaire du 12 décembre 2017 doit être retirée: c'est un véritable outil de chasse aux migrants, qui prévoit le tri, la sélection, l'interpellation dans les centres d'hébergement et qui veut accélérer l'expulsion de ceux qui ont eu le malheur de laisser leurs empreintes dans des pays européens plus au sud, dans le cadre de Dublin II. Les députés et sénateurs communistes ont condamné cette circulaire comme ils ont demandé à ce que soit mis un terme à la criminalisation de la solidarité vis-à-vis des migrants et à la brutalisation des migrants à Calais et à Paris.
Le droit à l'hébergement doit être inconditionnel. Suite à sa visite du centre d'accueil d'urgence de La Chapelle à Paris, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, déclarait dans L'Humanité:
"Quand les migrants s'installent, ils deviennent des travailleurs et producteurs de richesses. Ce ne sont pas les migrants qui s'accaparent les richesses mais les prédateurs de la finance, ceux des paradis fiscaux ou des multinationales, dont les profits explosent. Les mêmes profiteurs du système organisent le dumping social. C'est à cela qu'il faut mettre un terme pour permettre à tous, Français et migrants, un accès aux droits sociaux et à une vie digne".
Le PCF Finistère soutient la marche citoyenne de solidarité avec les Migrants lancée à l'appel de plusieurs collectifs et associations solidaires qui œuvrent sur le département pour que les Migrants soient accueillis dans des conditions dignes et humaines dans notre pays, marche organisés pour protester contre les renvois de migrants dans d'autres pays européens dans le cadre de Dublin III, procédures qui concernent plusieurs exilés accueillis actuellement dans des CAO ou des hôtels suite à des éloignements de Paris ou de Calais.
Chaque semaine des "dublinés" sont renvoyés de force vers le pays  européen dans lequel ils ont laissé leurs empreintes.
Leur situation est dramatique car ils ont choisi la France.  Pour un certain nombre d'entre eux il y a risque de retour vers leur pays  s'ils sont envoyés vers un pays européen  qui expulse vers l'Afghanistan , le Soudan....
Les personnes qui aident les migrants qui déposent un recours sans submergées de travail , très inquiets...
C'est pourquoi une décision d'une organisation rapide de cette marche citoyenne entre l'aéroport de Guipavas et la préfecture de Quimper du 24 février au 26 février a été prise. Cette marche reliera Guipavas et Lampaul-Guimiliau au Faou le samedi 24 février, le Faou à Châteaulin le dimanche 25 février, et Châteaulin à Quimper le lundi 26 février.
Nous appelons un grand nombre de citoyens et nos militants à s'associer à un moment ou à un autre à cette marche de solidarité avec les migrants.
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19 février 2018 1 19 /02 /février /2018 17:17
Communiqué de presse PCF Centre-Finistère

Soyons largement mobilisés les 15 et 22 mars prochains

Les communistes de la 6ème circonscription du Finistère se sont réunis le 17 février 2018 pour procéder au bilan des premiers mois d’action du gouvernement Macron. Face à la réalité des chiffres, le moins que l’on puisse dire, c’est que les affichages et envolées lyriques de campagne ont bien du mal à tenir.

Pour notre circonscription, environ 200 familles, les fameux premiers de cordée, peuvent légitiment remercier ce nouveau Gouvernement et plus particulièrement, Richard Ferrand pour la suppression de leur impôt sur la fortune.

De l’autre côté, c’est par milliers que les retraités se font racketter mensuellement de 20, 30, 50 euros ou plus de CSG sur leur pension depuis le mois de janvier. Cette perte non négligeable, c’est une sortie en moins mais aussi pour beaucoup, la facture d’électricité ou de gaz qui va être dure à payer.

Par contre, pour le développement de l’emploi il va falloir attendre comme nous le montre par exemple le dossier Doux à Châteaulin et les EHPAD où une nouvelle fois l’emploi est sacrifié.

Nous qui vivons sur la circonscription, ce que nous voyons chaque jour, c’est l’avancée des déserts médicaux, avec des EHPAD en souffrance, la disparation des services publics de proximité (bureau de poste , écoles, fermeture envisagée de guichets de gare SNCF..) , et le manque d’emplois qui oblige les jeunes à s’expatrier à Rennes, Nantes ou Paris pour trouver du travail.

Pour développer le progrès social et économique en Centre-Bretagne, nous exigeons que les engagements soient tenus pour le projet de LGV mettant Brest à 3 heures de Paris mais aussi un plan d’amélioration des services des trains du quotidien, notamment sur l’axe Brest-Quimper-Nantes ce qui permettrait de démontrer l’impasse politique du rapport SPINETTA sur la casse de la SNCF et du service public ferroviaire!.

La bataille contre les réformes antisociales ne fait que commencer et les communistes contribuent à faire la démonstration de l’injustice et des impasses de cette politique de sous investissement chronique pour les besoins sociaux et soumise à la prédation de la FINANCE.

Nous soutenons les prochaines mobilisations des salariés et des usagers les 15 et 22 mars 2018, prévues pour défendre nos écoles, bureaux de postes, gares, maisons de retraites et hôpitaux, et plus largement l’ensemble des services publics pour l’égalité des territoires et de traitements des usagers -citoyens .

Nous sommes disponibles pour mener la bataille contre les réformes antisociales du Gouvernement et pour construire avec chacun, quel qu’est votre choix en 2017, une autre voie que celle du « macronisme » qui est injuste et impose des sacrifices aux retraités, offre des cadeaux fiscaux aux plus riches et laisse de nombreux jeunes dans la précarité. Ces mobilisations sociales sont porteuses de propositions alternatives aux choix gouvernementaux. Soyons donc largement mobilisés les 15 et 22 mars prochains.

Communiqué de presse PCF Centre-Finistère: Soyons largement mobilisés les 15 et 22 mars prochains!
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19 février 2018 1 19 /02 /février /2018 17:11
photo Ouest-France, 19 février 2018

photo Ouest-France, 19 février 2018

Un rassemblement s’est déroulé ce lundi 19 février à l’entrée du lycée Alain-René Lesage à Vannes. Les lycéens manifestent leur soutien envers deux de leurs camarades, Erikson et Danjel. Originaires d’Albanie, ils sont menacés d’expulsion du territoire.

Une démonstration de force. Lundi 19 février, à 8 h du matin, près de 500 lycéens d’Alain-René Lesage se sont rassemblés devant l’entrée principale de l’établissement. Ils manifestent leur soutien envers deux de leurs camarades, Erikson et Danjel. Orignaires d’Albanie, les deux frères sont menacés d’expulsion du territoire avec leurs proches.

« Le cas d’Erikson et Danjel est symptomatique de l’état de notre société, déplore Louise Berthout, 17 ans, élève de terminale. On essaie de diviser les gens. C’est en restant unis que l’on arrivera à stopper les problèmes ».

Une pétition à l’adresse du préfet a été lancée. Plus de trois cents signatures électroniques ont déjà été obtenues, sans compter les signatures manuscrites circulant au milieu des jeunes dont Romane Michéa et Cormier Pivoine, élèves de première. « On essaie d’aider la famille. On vient dans un esprit de solidarité, justifient les deux élèves, confiantes sur l’issue de la situation. Il y a déjà eu des manifestations notamment à Lorient. On est optimiste sur les chances pour qu’Erikson et Danjel restent ».

Un dossier de réexamen a été déposé mi-janvier à la préfecture, indique Anita Kervadec, de Réseau éducation sans frontières. « On espère que le préfet sera sensible à nos arguments. »

Fleury Viadiambo, Ouest-France, 19 février 2018  

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18 février 2018 7 18 /02 /février /2018 07:35

Le Samedi 17 février, le Ouest-France a publié notre communiqué sur le conflit au Crédit Mutuel Arkéa. Merci au journal de faire son travail pour l'expression du pluralisme politique

Arkéa: les communistes contre le "divorce"

La fédération du Finistère se positionne sur la situation du CMB Arkéa et le conflit qui pourrait mener à "un divorce qui, pour nous, aurait des conséquences très dangereuses pour les salariés et la pérennité de l'activité". Les communistes se disent "très attachés aux valeurs du mouvement mutualiste". Selon eux, "la scission comporte des risques et des interrogations multiples". 
Ils évoquent ainsi le risque de la dégradation de la note du CMB-Arkéa, ce qui pèserait sur le coût des ressources; le risque de voir exclues des fonds propres les parts sociales qui y sont actuellement intégrées; la perte de la "marque" Crédit Mutuel, et pour quel statut bancaire: mutualiste, coopératif, banque classique...? ; l'abandon de la solidarité nationale interfédérale. 
Les élus communistes soulignent aussi que "la crainte la plus importante à nos yeux, ce sont les interrogations sur les conséquences à terme sur les salariés, leurs conditions de travail et leurs emplois". 
Pour conclure, ils indiquent que "si les craintes que nous ne sommes pas les seuls à redouter viennent à se réaliser, les dirigeants du CMB Arkéa, et singulièrement son président, porteraient une très lourde responsabilité".

Ouest-France, pages Finistère, samedi 17 février 2018

CMB-ARKEA:  un divorce qui doit être évité car il aurait des conséquences plus que périlleuses! (déclaration du PCF Finistère)

Fédération du Finistère du Parti Communiste Français

5 rue Henri Moreau – 29 200 BREST – 06 20 90 10 52

 

CMB-ARKEA:

un divorce qui doit être évité car il aurait des conséquences plus que périlleuses!

 

Communiqué du PCF Finistère - 16 février 2018

La volonté exprimée par les dirigeant du CMB-ARKEA et de la fédération du CMB de quitter la confédération Nationale du Crédit Mutuel s’affirme de jour en jour. Les administrateurs des caisses locales vont avoir à exprimer leur choix.

Les communistes qui ont été à l’origine de la création de plusieurs fédérations de Crédit Mutuel (Marseille, Valence, Angoulême), sont très attachés aux valeurs du mouvement mutualiste et souhaitent attirer l’attention de chacun(e) sur les enjeux du conflit en cours.

La scission comporte des risques et des interrogations multiples :

-Risque de dégradation de la note du CMB-ARKEA , comme Standars & Poors vient de le signifier, ce qui pèserait sur le coût des ressources, voire sur le ratio prudentiel à moyen terme

-Risque de voir exclues des fonds propres les parts sociales qui y sont actuellement intégrées

-Perte de la « marque » Crédit Mutuel qui est la banque préférée des français, pour quel statut bancaire (mutualiste, coopératif, banque classique…?

-Abandon de la solidarité nationale interfédérale

Enfin,  une crainte importante à nos yeux concerne les interrogations sur les conséquences à terme sur les salariés, leur conditions de travail et leurs emplois.

Les craintes que nous exprimons sont également exposées dans les conclusions du rapport commandé par la Direction Générale du Trésor et la Banque de France à Christian Noyer, gouverneur honoraire de la Banque de France : «  Le maintien de l’unité serait nettement préférable, tant pour la stabilité de l’ensemble du monde bancaire mutualiste et la crédibilité du modèle mutualiste eu sein de l’union bancaire, que d’un point de vue prudentiel dans la mesure ou la viabilité d’ARKEA dans un scénario de séparation reste à vérifier »

Le Crédit Mutuel, composé de multiples caisses départementales ou régionales a mis des décennies avant de trouver son unité nationale. Un retour en arrière aurait un effet désastreux sur l’image de cette « famille » mutualiste en risquant de fragiliser fortement les composantes essentielles et historiques que constituent le Crédit Mutuel de Bretagne et le CMB-ARKEA.

D’ores et déjà, la fédération du Crédit Mutuel Massif Central, qui fait partie d’ARKEA, jusqu’à présent, s’est désolidarisée de la démarche engagée.

Si les craintes que nous ne sommes pas les seuls à redouter venaient à se réaliser, les dirigeants du CMB-ARKEA, et singulièrement son Président, porteraient une très lourde responsabilité.

Il n’est jamais trop tard pour renouer un dialogue et entrer en négociation sur le champ d’autonomie qui pourrait être reconnu au CMB-ARKEA, ce que n’interdisent pas les statuts de la CNCM. La nomination d’un médiateur pourrait faciliter cette démarche, le gouvernement ne pouvant se désintéresser d’un sujet aussi brûlant.

Brest, le 16 février 2018

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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 06:59
Grand tri des Utopistes au local du PCF à Morlaix les 17 et 18 février de 10h à 16h30

L'organisation de ce weekend de tri prend forme. 

Je vais faire une collecte de cartons vendredi, nous apporterons des rouleaux de scotch craft.

Par contre si vous le pouvez munissez vous de marqueurs... et n'oubliez pas l'auberge espagnole 

 

Voici une annonce importante à faire tourner:

 

Pour ce grand tri des z'utos, vu que les parties de hangars qui nous sont prêtées ne sont pas très sèches, nous sommes à la recherches de personnes ayant un peu de place pour stocker quelques cartons bien répertoriés et définis. Vêtements bébés jusqu'à un an, enfants de 1 à 3 ans, 3 à 5, 6/8, etc, fringues hommes, vêtements femmes, bref que l'on sache où aller les chercher, à qui demander d'en apporter ou vers qui diriger quelqu'un en ayant besoin.

 

Pour info, une marche en soutien aux résidentEs et bénévoles agresséEs la semaine dernière à la maison des mineurs de Brest par des fachos, aura lieu dimanche 18 à partir de 13h30 place de la liberté, qui se dirigera vers la maison en question à 4 ou 5 km. Il est important que les citoyens engagés du Pays de Morlaix y soient représentés.

 

Merci à toutes et tous pour vos participations, de près ou de loin, chacun apportant de son temps, de son énergie, suivant ses disponibilités et ses moyens... ne jamais oublier la légende du colibri!

 

Local PCF de Morlaix: 2 petite rue de Callac, ruelle passant derrière le Corto Maltèse. Parkings gratuits place du Pouliet, place René Cassin.

Evitez de vous garer dans la ruelle, sauf pour dépots ou chargement de vêtements.

 

Loïc,

Pour les Utopistes en Action

Horaires : samedi et dimanche de 10 heures  à 16 heures 30

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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 15:25

 

ACAT (Action des chrétiens contre la torture - Morlaix, Association Pays de Morlaix Solidarité Migrants, Fraternité Douarnenez, LDH - sections de Concarneau et Quimper, Les Utopistes en Action, Zéro personne à la rue

                                                           

 

Communiqué de presse - vendredi 16 février 2018

 

 

MARCHE CONTRE LE RACISME ET DE SOUTIEN

AUX HABITANTS DE LA MAISON DES MINEURS (Brest)

 

Suite aux agressions violentes et aux menaces de mort subies à la Maison des Mineurs mercredi 7 février(1), nous affirmons notre soutien aux habitants et aux personnes blessées ainsi que notre refus du racisme sous toutes ses formes.

 

Nous appelons toutes les personnes et associations solidaires à se rassembler ce dimanche 18 février à 13h30 sur la Place de la Liberté à Brest pour une Marche Solidaire en direction de la Maison des Mineurs.

 

Co-voiturage au départ de Morlaix: RV à 12 h 30 parking de feu vert à coté du géant de Saint MARTIN

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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 15:18
Annick Louët, à gauche, avec son mari Vincent et Félicia Le Guillou, médecin du 2e Bataillon Stalingrad, en 1944

Annick Louët, à gauche, avec son mari Vincent et Félicia Le Guillou, médecin du 2e Bataillon Stalingrad, en 1944

La Quimpéroise Annick Louët vient de décéder à l'âge de 99 ans. Cette ancienne résistante fut agent de liaison du Bataillon Stalingrad et Croix de guerre avec étoile de bronze. Annick Louët naquit en 1919 à Leuhan. Après avoir été garde-malade chez une tante au Havre, elle s'installa à Quimper où elle exerça comme employée de commerce. Son nom est associé à celui du 2e Bataillon Stalingrad, créé en juillet 1944 dans le secteur de Spézet-Saint-Goazec-Leuhan.

Bernard Le Guillou, qui travaille sur cette histoire, donne quelques précisions. Ce bataillon libéra, début août 1944, le Centre-Finistère et participa à la libération du Menez-Hom (1e r septembre) et de la presqu'île de Crozon (19 septembre 1944). Le 2e Bataillon Stalingrad était commandé par Auguste Le Guillou (FTPF) et Marcel Siche (SOE parachuté par Londres).

Annick et son mari Vincent participèrent au 2e Bataillon Stalingrad, elle en tant qu'agent de liaison et lui comme intendant, un poste important car il fallait nourrir 650 hommes et quelques femmes. Agent de liaison était un poste particulièrement exposé car, lors de leurs déplacements (souvent à pied ou à vélo) dans tout le Finistère, ils ne manquaient pas de rencontrer des patrouilles allemandes. Chaque agent avait sa cachette pour les messages. Annick utilisait son abondante chevelure, alors que les Allemands inspectaient le vélo ou les ourlets du manteau. Au cours des mois d'août et septembre vécus à Châteaulin, Annick se lia d'amitié avec Félicia Le Guillou, médecin du 2e Bataillon Stalingrad.

Après la guerre, Annick travailla dans plusieurs commerces à Quimper, dont le célèbre hôtel Pascal, à la gare. Les propriétaires de cette table renommée assurèrent le repas du Général de Gaulle de passage en 1969. Ce fut Annick qui fit le service à la préfecture, ce qui lui valut les félicitations du Président de la République pour son action dans la Résistance.
 

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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 08:08
Fédération du Parti Communiste Français du Finistère
5 rue Henri Moreau
29 200 BREST
Solidarité avec les migrants mis à la rue, privés de droit d'asile et de séjour, dublinés : notre devoir d'humanité !
Communiqué du PCF Finistère, 13 février 2018
En France, sur les 260 000 titres de séjour accordés en France en 2017, 40 000 l'ont été pour des raisons humanitaires seulement, soit 15% dont 32 011 au titre de l'OFPRA pour les réfugiés politiques. La France, sur les 28 pays de l'Union européenne, n'est qu'en 22e position pour le nombre de permis de séjour accordés par habitant. 70 000 déboutés de la demande de permis de séjour sont devenus des migrants irréguliers, clandestins, sans droit l'an passé.
Parmi eux, des mineurs dont le statut d'enfants n'est pas reconnu, suite à des tests osseux aléatoires ou des évaluations à charge, des enfants qu'on laisse sans droit à l'hébergement, sans moyens de subsistance à la scolarisation. 40 % des 25 000 mineurs non accompagnés qui sont en France sont dans ce cas-là. Dans le Finistère, des dizaines d'entre eux sont exclus des droits sociaux, menacés d'expulsion. La France respecte t-elle vraiment et jusqu'au bout ses engagements dans le cadre des conventions internationales des droits de l'enfant ? Non, bien sûr, et c'est un scandale qui nous révolte et ne doit pas nous laisser sans réaction !
Dans le Finistère, des centaines de migrants, dont beaucoup de familles avec enfants, ne se voient proposer aucune solution d'accueil durable ou ont été déboutés de leurs demandes d'asile, et sont concernés par des procédures d'expulsion qui les obligent à vivre clandestinement. Des centaines de citoyens fraternels s'engagent pour héberger les exilés en situation de détresse et menacés dans leur survie elle-même, paliant les carences de l’État et combattant la politique de tri fort peu humaine de notre gouvernement, qui ne remplit pas ses obligations vis-à-vis du devoir d'asile des étrangers en danger.
Les places en CAO et en CADA manquent, toutes les collectivités sont loin de jouer le jeu pour proposer des solutions d'hébergement provisoire à l’État et l’État lui-même ne saisit pas toutes les propositions qu'on lui fait en la matière. Le gouvernement donne parfois des consignes non écrites mais traduites dans les budgets alloués à l'hébergement des sans abri et dans les autorisations ou non d'hébergements pour laisser à la rue des familles étrangères sans papiers avec des enfants de plus de deux ans, ou pour héberger les mamans et leurs enfants, et pas les papas. Cette politique est impitoyable, inhumaine, indigne d'un pays démocratique et civilisé qui a pour devise : Liberté, égalité, fraternité.
La circulaire du 12 décembre 2017 doit être retirée: c'est un véritable outil de chasse aux migrants, qui prévoit le tri, la sélection, l'interpellation dans les centres d'hébergement et qui veut accélérer l'expulsion de ceux qui ont eu le malheur de laisser leurs empreintes dans des pays européens plus au sud, dans le cadre de Dublin II. Les députés et sénateurs communistes ont condamné cette circulaire comme ils ont demandé à ce que soit mis un terme à la criminalisation de la solidarité vis-à-vis des migrants et à la brutalisation des migrants à Calais et à Paris.
Le droit à l'hébergement doit être inconditionnel. Suite à sa visite du centre d'accueil d'urgence de La Chapelle à Paris, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, déclarait dans L'Humanité:
"Quand les migrants s'installent, ils deviennent des travailleurs et producteurs de richesses. Ce ne sont pas les migrants qui s'accaparent les richesses mais les prédateurs de la finance, ceux des paradis fiscaux ou des multinationales, dont les profits explosent. Les mêmes profiteurs du système organisent le dumping social. C'est à cela qu'il faut mettre un terme pour permettre à tous, Français et migrants, un accès aux droits sociaux et à une vie digne".
Le PCF Finistère soutient la marche citoyenne de solidarité avec les Migrants lancée à l'appel de plusieurs collectifs et associations solidaires qui œuvrent sur le département pour que les Migrants soient accueillis dans des conditions dignes et humaines dans notre pays, marche organisés pour protester contre les renvois de migrants dans d'autres pays européens dans le cadre de Dublin III, procédures qui concernent plusieurs exilés accueillis actuellement dans des CAO ou des hôtels suite à des éloignements de Paris ou de Calais.
Chaque semaine des "dublinés" sont renvoyés de force vers le pays  européen dans lequel ils ont laissé leurs empreintes.
Leur situation est dramatique car ils ont choisi la France.  Pour un certain nombre d'entre eux il y a risque de retour vers leur pays  s'ils sont envoyés vers un pays européen  qui expulse vers l'Afghanistan , le Soudan....
Les personnes qui aident les migrants qui déposent un recours sans submergées de travail , très inquiets...
C'est pourquoi une décision d'une organisation rapide de cette marche citoyenne entre l'aéroport de Guipavas et la préfecture de Quimper du 24 février au 26 février a été prise. Cette marche reliera Guipavas et Lampaul-Guimiliau au Faou le samedi 24 février, le Faou à Châteaulin le dimanche 25 février, et Châteaulin à Quimper le lundi 26 février.
Nous appelons un grand nombre de citoyens et nos militants à s'associer à un moment ou à un autre à cette marche de solidarité avec les migrants.
Solidarité avec les migrants mis à la rue, privés de droit d'asile et de séjour, dublinés : notre devoir d'humanité ! (Fédération PCF du Finistère)
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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 20:36

Le PCF Finistère soutient cette marche de solidarité avec les Migrants pour qu'ils soient accueillis dans des conditions dignes et humaines dans notre pays. 

 

Voici un message de l'association Collectif de solidarité avec les Migrants et Réfugiés du Pays de Morlaix.  

 

Chaque semaine des "dublinés" sont renvoyés de force vers le pays  européen dans lequel ils ont laissé leurs empreintes.  

Leur situation est dramatique car ils ont choisi la France.  Pour un certain nombre d'entre eux il y a risque de retour vers leur pays  s'ils sont envoyés vers un pays européen  qui expulse vers l'Afghanistan , le Soudan....

Les personnes qui aident les migrants qui déposent un recours sans submergées de travail , très inquiets...

C'est pourquoi une décision d'une organisation rapide de marche a été prise  .

 

Nous sollicitons les citoyens conscients de cette situation pour 

 

*participer à l'organisation et / ou marcher 

 

*nous permettre d'établir des contacts avec des personnes et organisations qui sont sur le parcours 

 

*financer le projet pour que les migrants qui le désirent puissent participer à la marche 

 

Nous lançons l'appel en espérant qu'il aura un vaste échos car des vies sont en danger.

 

Il suffirait que le préfet applique l'article  17 de la convention   Dublin 3 pour que les "dublinés" puissent rester en France et y déposer leur demande d'asile auprès de l'OFPRA (office français de protection des réfugiés et apatrides) .

 
Les étapes de la Marche: 
 
SAMEDI 24 FEVRIER 
Equipe 1 Aéroport de Guipavas / Le Faou 
Equipe 2 Lampaul Guimiliau / Le Faou 
Soirée et nuit au Faou
 
DIMANCHE 25 FEVRIER 
Equipe 1 et 2 Le Faou / Chateaulin 
Equipe 3 Douarnenez / Chateaulin (si et ,seulement si, c'est l'option choisie par les marcheurs de Douarnenez)  
Soirée et nuit à Chateaulin 
 
LUNDI 26 FEVRIER 
Equipes 1  2  3 Chateaulin / préfecture de Quimper 
 
Certaines personnes qui ne peuvent pas participer à la grande marche nous rejoindrons à Quimper . il faudra prévoir peut être un lieux de rassemblement sur le trajet qui soit  proche de la préfecture pour arriver en nombre. Les Quimpérois nous conseilleront sur cette question .  
 
 
*************************************************************************************************************
 La réussite de la marche de Lampaul à laquelle ont participé environ cent
cinquante personnes dont de nombreux migrants est un encouragement . Nous
avons pu en quelques jours susciter un espoir collectif et partager un
moment de solidarité le dimanche 4 février. Un mouvement plus large est
possible car des personnes peuvent venir de tous les coins du Finistère et
participer à toute la marche  ou à un petit moment .

En résumé nous pouvons dire que le trajet de la marche pacifique a été
imaginé pour frapper les esprits . Elle nous mènera d'un lieux symbolique à
un autre : de l'aéroport de BREST  GUIPAVAS  à la préfecture de QUIMPER.
Les personnes dublinées qui doivent être "réadmises" dans le pays européen
dans lequel elles ont laissé leurs empreintes partent de l'aéroport .
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