DCNS rompt le dialogue… pour mieux le renouer. C’est ainsi que le leader européen du naval de défense justifie sa dénonciation de l’accord d’entreprise signé en 2004 avec les syndicats. Objectif : négocier de nouvelles dispositions sur l'organisation du temps de travail.
L’accord d’entreprise, définissant les conditions de travail et les garanties sociales des salariés de DCNS et datant de 2004, a été dénoncé, ce mardi.
Motif ? Depuis un an, "des négociations étaient menées avec les syndicats dans le cadre d’un accord global de performance destiné à améliorer la compétitivité du groupe face à une concurrence mondiale croissante", explique la direction.
Après avoir conclu deux accords sur l’adaptation de l’emploi et le soutien à la compétitivité, l’organisation du temps de travail devait être abordée. Las, l’Unsa et la CFDT ont claqué la porte.
"DCNS doit donc dénoncer l’accord d’entreprise pour permettre la reprise du dialogue dans un nouveau cadre", poursuit la direction. DCNS souhaite augmenter de 20 mn par jour le temps de travail collectif. "Mais en restant dans le cadre des 7 h 30 quotidiennes (soit 35 heures hebdomadaires)", promet la direction.
Le leader européen du naval de défense, 3 milliards de chiffre d’affaires et 12 953 collaborateurs dont 2 000 sur son site de Lorient, espère ainsi récupérer "un gain annuel de l’ordre de trente millions d’euros environ".
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