commenter cet article …
Le Chiffon Rouge
Morlaix
fetehumabretagne.fr/
https://fr-fr.facebook.com/FeteDeLHumaniteBretagne
La 24ème fête de l’Humanité Bretagne intervient à un moment où de partout monte la contestation de l’austérité et de l’ordre ancien. En Espagne avec le mouvement des indignés qui amène PODEMOS, issu de la colère contre les expulsions et le chômage, aux portes du pouvoir. En Grèce où, après 5 années d’une terrible austérité génératrice des pires régressions, le peuple a porté au pouvoir SYRIZA qui se heurte aujourd’hui à l’hostilité déchaînée des gardiens du libéralisme. En Irlande, la percée du Sinn Fein et en Ecosse celle des indépendantistes, se produit sur fond de contestation sociale et de recherche d’identité. Au Portugal, des manifestations monstres contestent les privatisations ordonnées par le pouvoir aux ordres de Bruxelles. Partout c’est bien la Troïka (FMI, BCE, commission européenne) qui est visée et le capitalisme qui est contesté. Notre rêve et notre combat, c’est que toutes ces forces s’unissent en Europe pour créer un mouvement irrésistible. C’est tout le sens de la campagne du FRONT DE GAUCHE aux élections régionales qui se dérouleront une semaine après la fête de l’Humanité Bretagne.
Joël Gallais, secrétaire départemental du PCF Morbihan et directeur de la fête
Forum de la mer.
Quel avenir pour le ferroviaire en Bretagne ?
COP 21 : Les enjeux bretons et mondiaux.
La liberté de la presse en question.
Accès aux soins : quelles alternatives en Bretagne ?
Les élections régionales dans le contexte européen. Meeting avec Xavier Compain, Sylvie Larue et la vice-présidente du PGE, membre d'Izquierda Unida en Espagne, Maïté Mola
Ce tout jeune groupe de la région de Lorient fait bien mentir son nom. Après avoir gagné plusieurs tremplins, ces 5 musiciens déclinent avec bonheur et talent un rock mélodique mais très énergique, qui s’appuie sur des textes forts, en phase avec leur génération. La voix du chanteur n’est pas sans rappeler certains Saez ou Cantat.
Après 9 ans d’existence et plus de 500 concerts à travers la France en compagnie de prestigieuses têtes d’affiche (Thomas Dutronc, Féfé, Electrodeluxe…), la formation des frères Canouche trouve un nouveau public en mêlant le swing et les musiques du monde aux machines de DJ Slade.
Ils nous arrivent de Barcelone. La Sra Tomasa dynamite la tradition pour un résultat d’une fraîcheur irrésistible. Ils transpirent la folie et une joie communicative sans faille! Groupe marqué par son mélange musical original et audacieux, basé sur la fusion des dernières tendances dans l’électronique avec la musique latine, reggae, funk et même hip-hop.
Après plus de 18 ans sur les routes bretonnes dans l’énergie des festoùnoz, un bout de chemin avec Eric Marchand, une tournée mondiale avec Ibrahim Malouf Youenn, Le Cam initie un projet né de ces rencontres avec une formation rock autour de laquelle gravitent des instruments à vent : cuivres, flûtes et un ensemble bombardes et cornemuses.
Le bagad du Bout du Monde, né en 2014 au festival de Crozon, réunit les meilleurs musiciens des plus grands bagadoù (Cap Carval, Kevrenn Alré, Ronsed Mor, Bro Kemperlé…)
Dans le genre cabaret burlesque, Les Franglaises revisitent en français les plus grands succès du répertoire anglo-saxon dans unshow jubilatoire, bourré d’humour et de trouvaille scéniques. Après avoir rempli Bobino de février à mars 2015, ils partent en tournéedans toute la France. Une date en Bretagne : le fête de l’Humanité.
10h: Bretagne: une ambition maritime renouvelée
La mer en Bretagne a fait vivre des générations d’hommes dans la pêche, la construction navale, la transformation du poisson...La mer c’est aussi une source d’énergie, des enjeux environnementaux et alimentaires, de transport, de loisirs...
Quelle place a la mer dans notre futur ?
Avec Roland Le Sauce, Président du Conseil de Développement du pays d’Auray, Florence Gourlay, maître de conférences en aménagement du territoire à l’université de Bretagne-Sud, Camille Gontier, directeur d’un centre nautique, Et des intervenants du monde professionnel et syndicaliste. Débat animé par Charles Josse, journaliste à Ouest-France
Agora: 14h Quel avenir pour le ferroviaire en Bretagne ?: TER, TET, Bretagne Grande Vitesse 2017, rénovation de l’Infrastructure... Entre service public et ouverture à la concurrence, quelle contribution du mode ferroviaire aux enjeux de territoire ? Avec Gilbert Garrel, secrétaire général CGT cheminots, Jean-Luc Peltier, cheminot et membre du CESER Bretagne, Reine Thoré, comité de défense de la ligne Fougères-Saint-Malo, Sophie Enizan, responsable « Illenou » au CG 35.
Débat animé par Cyril Dalois, cheminot, n°2 sur la liste FG 35.
Agora 16h Réchauffement climatique en Bretagne... et ailleurs : la solution peut-elle être politique ? Débat animé par Marie-Noëlle Bertrand journaliste à l’Humanité. Avec Laurent Labeyrie (océanographe, ancien membre du GIEC), Jean Barra commission écologique du PCF, Alain Le Sann (géographe, Président Pêche et développement), Marie-Claire Cailletaud (CGT, membre du Conseil Economique, Social et Environnemental).
Agora 18h Qu’est-ce qu’une presse libre ?
Débat animé par les Amis de l’Humanité, en présence de membres des rédactions de l’Humanité, Fakir, Politis, Ouest-France
Agora 11h Santé : lutter contre les inégalités Groupements Hospitaliers de Territoire de la Loi Santé : Quelles restructurations en cours ? Quelles alternatives à construire pour garantir l’accès aux soins pour tous-tes ?
Avec Laurence COHEN, sénatrice Communiste du Val de Marne. Débat animé par Christiane CARO, membre de la commission santé - PCF/ Front de Gauche.
Agora 14h Les élections régionales dans le contexte européen Avec les candidats Front de gauche aux élections Régionales en Bretagne, en présence de Maïté Mola, Vice-présidente du Parti de la Gauche Européenne (Izquierda Unida - Espagne).
Agora 15h : Rencontre avec les auteurs du livre album “Citroën par ceux qui l’on fait” Avec Allain Malherbe, secrétaire de l’Institut d’Histoire Sociale CGT de la Métallurgie, Vassili Dumay et Jean-Claude Caro de Citroën Paris 15ème, Jean-Yves Masson Citroën Rennes La Janais, animée par Michel Guyomard de la Maison Louis Guilloux, Saint-Brieuc.
16h: Meeting des Régionales avec Xavier Compain, Sylvie Larue, Catherine Boudigou, Philippe Jumeau, Maïté Mola
Malgré le travail du dimanche plus de mille personnes se sont rassemblées sur la plage du Tresmeur à Trébeurden, pour montrer leur opposition au décret d'Emmanuel Macron autorisant la Compagnie armoricaine de navigation (filiale du groupe malouin Roullier) à exploiter le gisement de sable coquillier en Baie de Lannion. Les personnes présentent ne comprennent pas l'acharnement incompréhensible du ministre, seul contre tous. Aurait-il des intérêts dans cette opération ?
Un rassemblement qui s'est déroulé sans la présence des forces de l'ordre ( le dimanche, eux aussi on le droit de se reposer ), avec un mélange de bonnets rouges, de blancs bonnets, de citoyens.... et où il n'y a eu aucun débordement, tout c'est passé dans le calme, la convivialité, une belle leçon de savoir vivre ensemble.
http://homardenchaine.fr/actualite.htm
- Pas un jour ne se passe sans que les services publics dans leur diversité ne soient remis en cause sur notre territoire, au nom de la politique austéritaire, du libéralisme, de l’argent roi.
- Enseignement, transport, énergie, santé, sécurité sociale, emploi, pompiers, poste, trésor public, justice, culture…etc. Tous ces services publics subissent au fil des ans un manque de moyens financiers et humains qui se traduit souvent sur notre région comme partout en France par des réductions de service et par des fermetures.
- Pourtant ces services sont garants de l’aménagement harmonieux du territoire, ils sont des piliers de l’égalité républicaine, indispensables à notre qualité de vie quotidienne.
- Dans de nombreux domaines, l’état a transféré ses compétences aux régions, d’où l’importance du vote du 6 Décembre 2015.
ENSEMBLE, nous pouvons redonner toute leur place à nos services publics.
En introduction au débat, des témoignages de personnalités syndicales et associatives :
- Marie LE BERRE, syndicaliste CGT LA POSTE
- Gabriel ANDRÉ secrétaire du syndicat des cheminots de Quimper
- Jean- Marc CLÉRY, responsable régional de la FSU
- Yves JARDIN, comité de défense de l’hôpital de Douarnenez
- Hélène DERRIEN, collectif national de défense des services publics
Avec la participation de :
Xavier COMPAIN : Agriculteur Tête de liste régionale PCF-Front de gauche « Pour une Bretagne sociale et écologique- l’HUMAIN D’ABORD ».
Catherine BOUDIGOU : Médecin Tête de liste Finistère PG-Front de gauche « Pour une Bretagne sociale et écologique- L’HUMAIN D’ ABORD ».
Didier LE RESTE : Ancien secrétaire général CGT des cheminots, animateur national du Front des luttes du Front de Gauche, conseiller Municipal PCF-Front de Gauche de Paris.
Un maximum de temps sera laissé à vos interventions citoyennes. Après le débat pot de l’amitié avec tous les participants.
Une centaine d'opposants à la fermeture du collège de Commana
Le 19 novembre à 18H
La librairie Dialogues en partenariat avec la LDH reçoit Marie José Chombart de Lauwe dont voici une petite biographie.
Auteur d’une passionnante autobiographie intitulée Résister toujours , Marie-José Chombart de Lauwe, née le 31 mai 1923 sous le nom d’Yvonne Wilborts, a de qui tenir : un grand-père auteur d’un livre à la gloire des Polonaises insurgées contre l’occupation russe tsariste ; des parents, pédiatre et infirmière, engagés dès 1914 pour soigner sur le front .
Arrêtée en mai 1942 Adolescente, elle a une certitude : « Je ferai quelque chose de ma vie. » Après la capitulation de Pétain, elle entre avec sa mère dans la Résistance sous le nom de Marie-José, son second prénom. À 17 ans, elle sait qu’elle risque sa vie.
Comme d’autres membres du réseau Georges-France 31, mère et fille sont arrêtées en mai 1942, séparées et mises à l’isolement. « À la prison de la Santé à Paris, heureusement, j’ai connu une qualité humaine extraordinaire avant l’horreur du camp. »
En juillet 1943, déportée à Ravensbrück, Marie-José devient le matricule 21706. Commencent la faim, le travail forcé, les coups des kapos qui ont droit de vie et de mort sur toutes les déportées « Nacht und Nebel » (Nuit et brouillard, catégorie de prisonniers qui doivent disparaître sans laisser de traces). « Il fallait s’adapter à la déshumanisation et, malgré ce qu’ils nous imposaient, la misère et la dégradation des corps, rester des êtres dans la dignité. La présence de ma mère était un soutien mais aussi une angoisse constante : âgée, elle pouvait à tout moment être emmenée ou gazée sur place. Nous restions des êtres pensants en chantant, en récitant des poèmes, en nous offrant de minuscules cadeaux qui pouvaient nous valoir la mort. »
Libérée le 22 avril En septembre 1944, on l’affecte à la Kinderzimmer où arrivent des nouveau-nés. « Les bébés y ont l’air de vieillards. Je découvre la mort quotidienne des enfants et le drame des mères. Mais c’est ma vocation, je dois sauver quelques vies. » Sur 600 bébés passés là, seuls 40 survivront. Après son transfert au camp de Mauthausen en mars 1945, Marie-José est libérée le 22 avril avec sa mère, mais elle apprend que son père est mort à Buchenwald.
À Paris, la vie reprend son cours. La jeune femme écrit pour elle-même ce qu’elle a vécu, entame des études en sciences humaines – l’influence de son mari, Paul-Henry Chombart de Lauwe, ethnologue, et de Germaine Tillion, qu’elle a connue à Ravensbrück.
Son aîné dans les bras, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, également rencontrée à Ravensbrück, lui souffle : « Tu verras, la vie nous est rendue quand on donne la vie. » Quand arrive son premier bébé, Marie-José se demande : « Vivra-t-il? »
Rassurée, elle aura trois autres enfants. Psychosociologue, elle consacrera sa carrière à l’enfance, créant une commission spécialisée à la Ligue des droits de l’homme, collaborant à la rédaction de la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée par l’ONU en 1989. Travail de mémoire Elle ne s’engage que tardivement dans un travail de mémoire. Pendant la guerre d’Algérie, elle découvre, interloquée, que des militaires français pratiquent la torture et s’insurge publiquement, évoquant celle pratiquée dans les camps nazis.
À partir des années 1980, elle commence à témoigner auprès de collégiens et de lycéens de son expérience de déportée. Une mission qui s’accentue au fil des décennies, alors que les rescapés sont de moins en moins nombreux. Intellectuelle et militante des droits de l’homme, elle devient une fine observatrice de l’extrême droite sous toutes ses formes - activisme violent, négationnisme, façade démocratique – et met en garde contre l’aveuglement qui permettrait une répétition de l’histoire.
Son inspiration : « Liberté, égalité, fraternité » « J’ai toujours été très attachée à la Ligue des droits de l’homme, créée au lendemain de l’affaire Dreyfus. La base de mes actions est la volonté de maintenir les principes fondamentaux de la démocratie française : liberté, égalité, fraternité. Ces trois mots sont pour moi un point d’ancrage essentiel. Mussolini, Goebbels, l’idéologue nazi Rosenberg ont dit leur rejet de ces principes égalitaires. J’explique aux jeunes que je rencontre que j’ai résisté à leur âge parce que j’ai vu “Liberté, égalité, fraternité” remplacé sur les frontons de nos mairies par “Travail, famille, patrie”. »
3 000 à 4 000 personnes ont rendu hommage, ce dimanche 15 novembre 2015, en fin de matinée, place de la Liberté à Brest, aux victimes des attentats de Paris, survenus dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 novembre.
Un rassemblement initié par la Ligue des droits de l’homme.
Landivisiau Non à la Centrale.... 14.11.15
https://www.flickr.com/photos/pyb29/albums/72157661146090616
COMMUNIQUE
Le Front de Gauche appelle à manifester samedi 14 novembre 2015 à Landivisiau
Si les projets d’aéroport à Notre Dame des Landes, d’extraction de sable en baie de Lannion ou de centrale à gaz à Landivisiau sont contestés, c’est qu’ils sont contestables.
Ces projets sont nuisibles à l’environnement, absurdes économiquement et nocifs pour la démocratie locale.
Ils sont le symboles d’une gestion imposée aux habitant-es de la Région dont la parole n’est pas entendue alors que la volonté des financiers, des bétonneurs et des productivistes est en permanence soutenue par le pouvoir politique national et régional.
A l’heure de la COP21, ces projets inutiles sont exactement l’inverse de ce qu’il faudrait faire pour donner l’espoir de la transition climatique dont la planète a besoin en urgence.
Alors que les politiques d’austérité sont imposées au plus grand nombre, ils ne serviront qu’à préserver les intérêts financiers de quelques grands groupes industriels.
C’est pourquoi, les candidat-es de la liste « Pour une Bretagne sociale et écologique : L’Humain d’abord ! » ainsi que les organisations et collectifs du Front de Gauche trouveront toute leur place dans la manifestation organisée samedi 14 novembre par les collectifs en lutte à Landivisiau.
Ils appellent l’ensemble de la population à en assurer le succès par une présence nombreuse et déterminée pour qu’enfin plus personne ne décide à sa place.