Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 13:18
 Expulsions : enfermer un parent et l’expulser pour faire pression sur le reste de la famille: Une pratique accrue des préfectures du Grand Ouest (La Cimade)

« Expulsions : enfermer un parent et l’expulser pour faire pression sur le reste de la famille. 
23 mars 2018
Une pratique accrue des préfectures du Grand Ouest

 

Dans le Finistère, un ressortissant tchétchène père de six enfants a été interpellé la semaine dernière. Il a été menotté sous les yeux de ses plus jeunes enfants et de sa femme enceinte de 6 mois, alors qu’il s’apprêtait à aller chercher les aînés à l’école.
Enfermé pendant trois jours au centre de rétention administrative de Rennes, il a été libéré par le juge des libertés et de la détention. Quelques semaines auparavant, le maire de la commune où sont scolarisés les enfants avait attiré l’attention de la préfecture du Finistère sur la vulnérabilité de la famille et la santé des enfants.
La situation de ce père n’est pas isolée. Depuis le début de l’année, 18 parents d’enfants présents sur le territoire ont été enfermés au centre de rétention de Rennes. Cette pratique vise à faire pression sur le reste des familles. Parmi eux, trois ont été expulsés vers le Nigéria, la Géorgie et la Mongolie, laissant leur famille en France derrière eux. L’un deux est toujours au centre de rétention.
La Cimade dénonce ces pratiques qui traumatisent des familles étrangères. 

 

Lettre ouverte à la préfecture du Finistère d'un collectif d'associations, de partis politiques pour une solution d'hébergement et d'accueil durable pour une famille Tchétchène

La famille K d'origine Tchétchène est présente en France depuis plus de cinq ans. Trois des six enfants sont nés en France et tous ont été régulièrement scolarisés à Brest (Kérichen / Fernand Buisson), puis à Morlaix.( Poan Ben).

La maman enceinte présente une grossesse à risque et le papa est en difficulté médicale. Cette famille a quitté son pays car elle se trouvait menacée pour des raisons politiques liées aux suites de la guerre de Tchétchénie et à la répression du régime Kadirov.

Les parents ont déposé des demandes d’asile en France dont ils ont été déboutés malgré un dossier qui faisait apparaître de réelles menaces en cas de retour au pays. Actuellement ils ont en cours une demande de titre de séjour.

Fin décembre ils se sont vus notifier un arrêt d’hébergement par l’association Coalia.

La famille Khachmuratov est contrainte de quitter son domicile brestois pour un hôtel touristique à Morlaix.

Cet hébergement en hôtel touristique rend les conditions de vie des familles, sans aide, précaires du fait de l’absence de possibilité de cuisiner et de faire la lessive.

Cette famille semble subir des pressions administratives visant à la garder dans les plus grandes difficultés en prenant le risque de créer des problèmes de santé à la maman et au bébé à naître et de voir la scolarité et aussi la santé des autres enfants grandement déstabilisées.

Nous rappelons que la volonté d’héberger en hôtel touristique correspond à la volonté administrative de créer de la précarité et est la solution la plus coûteuse pour les finances publiques. Ces enfants ont été contraints de quitter leur école de Brest, sans que le directeur n'en soit même informé.

A Morlaix ils ont intégré l'école dès le 9 janvier, mais n'ont pu y aller les derniers jours avant ces vacances de février, la famille ayant eu un nouvel hébergement à Lanhouarneau pour 10 jours. Depuis des mois ils sont tous maintenus dans la plus grande incertitude sur leur proche avenir.

La famille refuse un retour aidé en Tchétchénie tellement les menaces sont grandes pour elle là-bas compte tenu des conditions géo politiques qui règnent encore dans cette région contrôlée par la Russie Nous, citoyens solidaires, associations, collectifs, partis politiques, exigeons une solution d'hébergement durable et sédentaire pour la famille K. et l'arrêt des pressions administratives injustifiées qui maintiennent les enfants dans une précarité extrême, indigne d'une république qui a signé les conventions internationales des droits de l'homme et des droits de l'enfant.

Nous rendons hommage aux élus locaux de Lanhouarneau et Saint Pol de Léon pour leurs aides et l'humanité de leur accueil.

Nous vous demandons, Mr LE PREFET du Finistère une audience rapidement pour évoquer la situation dramatique de cette famille, vous faire part de nos plus grandes inquiétudes les avis médicaux sont alarmants. Vous remerciant par avance de votre attention, nous vous prions d’agréer Mr le Préfet l’assurance de notre respectueuse considération.

Collectif de soutien à la famille K –

Pays de Morlaix Solidarité Migrants –

Morlaix Libertés –

Les Utopistes en Actions –

Comité de Chômeurs et précaire de Morlaix –

Cimade antenne de Brest –

EELV Pays de Morlaix et EELV Brest –

Acat Morlaix –

Parti Socialiste Morlaix -

La France Insoumise Morlaix –

Parti Communiste Français (Morlaix et Finistère) –

Breton solidaires, on agit  . 

Le 15 mars 2018 - Lettre ouverte envoyée à la préfecture

Partager cet article
Repost0
21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 09:42
Tilly Sabco s'apprête à déposer le bilan (Ouest-France, Jennifer Pinel, 21 mars 2018)

Vers l'aboutissement déroute tragique pour les salariés, les éleveurs, leurs familles, et la région de Guerlesquin, liée à un modèle économique obsolète, l'export de poulet bas de gamme (d'abord dopé aux restitutions européennes, pouvant représenter chaque année jusqu'à 75% de la masse salariale de Doux et Tilly Sabco), à une absence de contrôle des salariés et des élus sur les choix de l'entreprise malgré des aides publiques successives qui ont bénéficié à des profits privés bien souvent, en pure perte pour les maintiens durables des emplois? Les politiques aux responsabilités ont une part de responsabilité aussi importante, en ayant refusé le débat sur le sérieux des projets des investisseurs, les choix stratégiques, et en ayant versé de l'argent public pour maintenir une partie de l'activité sans garantie, ni prise de participation publique et contrôle réel de la pertinence des choix économiques. 

Tilly-Sabco s'apprête à déposer le bilan

Fin 2016, la société hollandaise Wegdam a repris l'activité saucisses. Elle va demander la cessation de paiement.

Les yeux des salariés sont rougis à la sortie de la réunion avec leurs représentants syndicaux, ce mardi. Ces derniers ne s'expriment pas, évoquant un "devoir de confidentialité". Rapidement, le parking du personnal de Tilly Sabco International, qui compte 64 salariés, au chômage technique partiel depuis lundi 12 mars, se vide. 

Ceux qui restent et acceptent de s'exprimer n'ont "plus d'espoir". L'un d'eux évoque "la demande de redressement judiciaire" que la société hollandaise Wegdam, gérante de l'ancien abattoir de poulets de Guerlesquin, depuis fin 2016, s'apprête à déposer au tribunal de commerce de Brest. 

"J'espère que ça va aller vite"

D'aucuns confirment: "Ils vont déposer le bilan mardi. Après, c'est le tribunal qui tranchera, entre redressement judiciaire et liquidation judiciaire".  "C'est fini. Maintenant, j'espère que ça va aller vite", assure un autre. 

Lui dit avoir senti le vent tourné dès le début d'année.

"Plus personne ne veut acheter nos produits. Ils sont trop chers par rapport à ceux qui sont vendus dans les pays où la main d'oeuvre est beaucoup moins chère!" se désole une employée. 

Elle a longtemps cru à la réouverture de la seconde ligne de production, évoquée par Wegdam, lors de la reprise de l'unique activité saucisses, avec 134 salariés de moins. 

L'heure n'est plus à la revitalisation de l'entreprise. Selon nos informations, la demande de cessation de paiement sera bien déposée mardi 24 mars au tribunal de commerce de Brest. 

Depuis une semaine, l'entreprise tourne déjà au ralenti avec une équipe de production sur trois. Elle peine à écouler ses stocks. L'administrateur judiciaire, qui devra évaluer la situation de l'entreprise, jugera t-il opportun de lui offrir un délai? L'examen de ses dettes sera déterminant.

Jennifer Pinel, Pages Bretagne/ Finistère du Ouest-France  

Partager cet article
Repost0
21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 06:36
Non à l’expulsion de Razmik et de sa famille d'origine arménienne / section PCF du Pays de Quimper

Non à l’expulsion de Razmik et de sa famille / section PCF du Pays de Quimper

Le parti communiste se joint à l’appel à manifester samedi 24 mars à 14h place de la Résistance à Quimper contre l’expulsion du jeune Razmik*, scolarisé en 6ème au collège Max-Jacob, et de sa famille. 
Razmik qui en quelques mois a acquis une maîtrise du français impressionnante et manifeste un tel appétit de savoir, doit pouvoir poursuivre sa scolarité à Quimper et y vivre en famille dans la sérénité et loin des persécutions.
La décision d’expulser vers la Pologne cette famille de russes arméniens qui n’y a aucune attache et qui a fait le choix de vivre en France est absurde et porte atteinte gravement à l'« intérêt supérieur » de cet enfant tel qu’il est inscrit dans la Convention internationale des Droits de l’enfant.
Monsieur le préfet, auriez-vous expulsé Marie Curie, née en Pologne, Missak Manouchian, le héros de l’Affiche Rouge, arménien lui aussi né dans l’Empire ottoman, Marc Chagall né dans la Biélorussie tsariste d’une famille juive ?
Le souvenir de Jean Moulin, qui fut sous-préfet de ce département où vous exercez vos fonctions, et symbolise les valeurs de la Résistance, devrait vous appeler à plus d’humanité.
Aucune décision administrative ne doit primer sur les droits humains, plus encore quand il s’agit d’un enfant.

* et de tous les jeunes dans la même situation

Non à l’expulsion de Razmik et de sa famille d'origine arménienne / section PCF du Pays de Quimper
Partager cet article
Repost0
20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 19:59
Manif pour l'Hôpital de Morlaix le 2 décembre 2017 qui a réuni plus de 2000 personnes

Manif pour l'Hôpital de Morlaix le 2 décembre 2017 qui a réuni plus de 2000 personnes

Le Collectif Brestois de défense de l'Hôpital Public,
 
 
Chacun.e le sait, nos hôpitaux sont en situation de crise absolue faute de moyens. Le libéralisme et l'austérité qui leurs sont imposés les amènent au bord de l'effondrement, le nombre de morts évitables, sur des brancards dans des couloirs se multiplie … tout cela est insupportable.
 
Dans tout le pays, de nombreuses luttes sont menées pour sauver ici une maternité, là empêcher la fermeture d'un service, de lits, pour exiger des moyens et des emplois permettant l'accès à des soins de qualité pour toutes et tous. 
 
Les personnels de la santé, comme l'actualité l'a montré avec la mobilisation des personnels des EHPAD, sont épuisés, les sous-effectifs chroniques mettent en danger les patient.e.s.
 
Il est donc urgent de faire converger ces luttes locales, d'appeler les patient;e.s, leurs familles, les personnels de santé soignant et non-soignant et au delà les citoyen.ne.s à se mobiliser pour exiger et obtenir enfin de vrais moyens pour l'Hôpital Public. Il est urgent de s'opposer aux attaques contre la Sécurité Sociale.
 
C'est dans cet objectif qu'une mobilisation régionale est en cours d'organisation.
 
Elle se déroulera le 6 avril 2018 à RENNES devant l'A.R.S. (Agence Régionale de Santé). Outre la Coordination Nationale des Hôpitaux et Maternités de proximité, outre les Collectifs existants dans les principales villes de Bretagne, plusieurs syndicats, notamment CGT Santé action sociale et SUD Santé sociaux, de plusieurs hôpitaux se sont déjà réunis à Carhaix en février. Une nouvelle réunion se tiendra ce mardi 20 mars à 14h Salle Justice et Paix de la mairie de Carhaix pour finaliser le déroulement de la journée du 6 avril. L'objectif de cette mobilisation régionale est de nous faire entendre de l'ARS, c'est aussi un relais vers la mobilisation nationale du 23 juin prochain.
 
Sur Brest, le Collectif de défense de l'Hôpital Public prend l'initiative d'inviter les organisations qui font partie au niveau national du Collectif « Notre Santé en danger » afin de préparer ensemble le 6 avril :
 
 RÉUNION LUNDI 26 MARS à 20H  
 au Patronage Laïque du Pilier Rouge,  
 2 rue Fleurus Brest  
 
Ci dessous un déroulé envisagé du 6 avril :
La date du 6 avril a été choisie car la veille de la journée mondiale d’action contre la marchandisation de la santé. 
 
(1) Cette invitation est envoyée aux organisations du Collectif national « Notre Santé en danger » : CGT du CHRU, SUD du CHRU, UL CGT Brest, UL Solidaires Brest, FSU, ATTAC, LDH, EELV, PCF, Ensemble ! , PG, NPA, LO, UDB, et France Insoumise.

En pièce jointe :  Le tract qui sera distribué lors de la manifestation du 22 mars

Partager cet article
Repost0
18 mars 2018 7 18 /03 /mars /2018 17:13
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!
Formation PCF BRETAGNE à Concarneau ce week-end du 17 et 18 mars 2018: ça co-gite bien ensemble pour redresser la barre!

Quand St Patrick te permet de digérer des heures de formation et d'échanges passionnants sur l'histoire du PCF, sa stratégie et sa visée, sa communication et la bataille des idées avec Guillaume Roubaud-Quashie Yann Le Pollotec Olivier Mayer et 26 camarades des Côtes d'Armor, du Morbihan et du Finistère. De très bons moments à l'auberge de jeunesse de Concarneau, en compagnie des scientifiques du Marinarium spécialisés dans la faune marine, et des chantiers de notre "Rêvolution"! C'était ce samedi 17 et dimanche 18 mars à l'auberge de jeunesse de Concarneau dont l'accueil a été excellent. Quand on a ce niveau d'exigence politique, de réflexion critique sur nos choix et notre histoire passée, l'état de la société, ses possibles, ses contradictions, les moyens de l'humaniser et de réduire les exploitations, cette fraternité dans les échanges, le communisme est toujours la jeunesse du monde même avec 80 décennies de plus que celui que connaissait Paul Vaillant Couturier. Merci aux intervenants, participants, organisateurs de cette belle formation régionale PCF Bretagne!

I. Dupont

Photos Ismaël Dupont et Florence Lelieu

Partager cet article
Repost0
16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 20:40
La délirante guerre de succession au Crédit Mutuel Arkéa: une enquête de Laurent Mauduit dans Médiapart du 2 mars qui lève le voile sur bien des faux-semblants
L’origine du mouvement mutualiste bancaire se situe en Allemagne, en Rhénanie, plus précisément. Un fonctionnaire municipal, issu d’un milieu de pauvreté, Frédéric-Guillaume Raiffeisen, marqué par la grande disette qui a sévi entre 1846 et 1847 crée une caisse de secours aux agriculteurs pour lutter contre l’usure. La première caisse mutuelle de dépôts et prêts, permettant aux agriculteurs disposant de finances de recevoir un intérêt en déposant leurs avoirs dans cette caisse qui prêtait cet argent aux paysans, à taux faibles, pour leur permettre de survivre, de s’installer ou d’investir. Cette caisse fait rapidement des petits en Alsace, qui fonctionnent grâce aux bénévoles qui décident d’y consacrer leur temps. Cette idée, dans ces régions, émane d’un courant « chrétien-social ». Les premières caisses mutuelles de dépôts et prêts crées en Bretagne, sont également initiées par ce même courant, et sont d’ailleurs ouvertes le plus souvent dans les presbytères.

Un autre courant de pensée et d’action participe à la mise sur pieds de fédérations de crédit mutuel, le syndicalisme (principalement la CGT) et la gauche ouvrière, singulièrement le Parti Communiste. Longtemps, les dirigeants du Crédit Mutuel Méditerranéen et du Dauphiné-Vivarais (Pierrev Juvin qui fut aussi Président de la MACIF), étaient des communistes. La fédération du Sud-Ouest (Angoulême/Bordeaux) a été  crée par les militants CGT de la poudrerie d’Angoulême.

Au fil du temps, le besoin de fédérer ce mouvement s’est traduit par la création de La Confédération Nationale du Crédit Mutuel. Cette « unification » du Crédit Mutuel a mis plusieurs décennies avant d’aboutir.

En Bretagne, les Caisses Rurales et Urbaines du CM du sud finistère, les Caisses d’Entraides des Côtes d’Armor et la Fédération du CM de Landerneau, qui se nommait déjà CMB, ont fusionné dans la période allant de fin des années 1970 au début des années 1980.

La philosophie du mouvement mutualiste est : "un homme, une voix". C’est sur la base de ce principe que chaque fédération se Crédit Mutuel  est représentée au niveau confédéral en fonction du nombre de sociétaires qu’elle compte en ses livres.

Lors de la privatisation du groupe CIC, le Crédit Mutuel d’Alsace (le plus puissant financièrement) s’est porté candidat au rachat, en obtenant  l’appui politique des autres fédérations du CM, et a emporté la mise.

Dans le même temps, les regroupements se poursuivent en interne et rapidement, trois groupes cohabitent : l’Alsace qui s’entoure de 10 fédérations satellites ( Champagne-Ardennes, Lyon, Ile de France, Nantes, Laval, La Roche/Yon, Caen, Chateaudun, Méditerranée, Dauphiné-Vivarais) Ce groupe, ainsi constitué est appelé CM11/CIC. La fédération de CM du Nord conserve son indépendance politique, tout en dépendant de l’informatique du CM11/CIC. Le CMB s’allie au CM du Sud-Ouest et au CM Massif Central et dispose de son informatique propre, ainsi que de sa compagnie d’assurance vie et IARD (SURAVENIR).

Ces trois groupes possèdent chacun un nombre important de filiales, telles que des banques en ligne.

2008 : arrivée à la tête du CMB, qui avait déjà fait le choix de se nommer « Groupe Arkéa », Jean-Pierre Denis, ex directeur de cabinet de Chirac à la mairie de Paris et ex membre du cabinet de Sarkozy à l’Elysée.

Homme de droite et libéral convaincu, Jean-Pierre Denis crée rapidement la Société des Cadres de Direction(SCD) qui devient prestataire de service pour diriger toutes les sociétés du groupe. A son arrivée, la rémunération des principaux dirigeant étaient inférieure à 100 000€/an.

Très rapidement, la rémunération s’emballe pour atteindre 1,6 millions € en 2016.

Pas très mutualiste dans la démarche comme dans les montants…

Pour comparaison, La rémunération annuelle du Président de la Confédération du CM est de 800 000€ en 2016.

Au regard des ces faits, on peut mieux comprendre la volonté d’indépendance de Jean-Pierre Denis qui ne veut à aucun prix rendre des comptes à la Confédération et continuer à acquérir ou prendre des participations dans les secteurs qu’il juge opportuns.

L’organisation nationale du CM implique une solidarité financière entre tous les membres de la Confédération et les résultats, ainsi que le ratio prudentiel consolidé servent de critère aux agences internationales de notations pour apprécier la solidité de l’entité Crédit Mutuel.

La note attribuée par ces agences influent sur les taux de refinancement que paie le CM sur les marchés.

L’indépendance du Groupe Arkéa aura, inévitablement une influence sur les taux pratiqués, ce qui risque fort d’entraîner, mécaniquement, une hausse des taux appliqués aux sociétaires et clients ainsi qu’une augmentation significative des frais de gestion facturés.

Dans une logique capitaliste de réduction des coûts, nous savons à l’avance qui devra payer l’addition : ce sont les salariés.

De plus, cette indépendance implique la perte de la « marque » Crédit Mutuel et donc, selon toute vraisemblance, la perte du statut de banque mutualiste. Pour quel statut ??? 

Notre responsabilité politique tient à demander qu’un médiateur soit nommé par le gouvernement pour que les liens soient renoués et que l’aventure de la sécession soit évitée.

  •  Les dirigeants du Groupe Arkéa se glorifient de l’excellence des résultats depuis 2008 et s’en servent pour justifier l’indépendance par rapport à la Confédération.
  • Cet argument se retourne très facilement : ce développement très favorable s’est bien déroulé alors qu’Arkéa demeurait au sein de la Confédération, donc l’appartenance à la Confédération n’a empêché en rien le développement autonome du Groupe Arkéa.
  •  Quel serait le statut bancaire du Groupe Arkéa en cas de départ de la Confédération ??
  • De quel manière les dirigeants du CMB Arkéa peuvent-ils rassurer ses clients-sociétaires quant à l’appréciation du groupe sur les marchés financiers ??
  • Les parts sociales détenues par les sociétaires continueront-elles d’être incluses dans les fonds propres ??
  • Quels engagements en terme de pérennisation  et de progression de l’emploi ??
  • Quelle influence sur la fidélité de la clientèle pourrait avoir la disparition de la marque Crédit Mutuel ??

 

La Fédération du Finistère du Parti Communiste Français

1 er MARS 2018 

Le Samedi 17 février, le Ouest-France a publié notre communiqué sur le conflit au Crédit Mutuel Arkéa. Merci au journal de faire son travail pour l'expression du pluralisme politique

Arkéa: les communistes contre le "divorce"

La fédération du Finistère se positionne sur la situation du CMB Arkéa et le conflit qui pourrait mener à "un divorce qui, pour nous, aurait des conséquences très dangereuses pour les salariés et la pérennité de l'activité". Les communistes se disent "très attachés aux valeurs du mouvement mutualiste". Selon eux, "la scission comporte des risques et des interrogations multiples". 
Ils évoquent ainsi le risque de la dégradation de la note du CMB-Arkéa, ce qui pèserait sur le coût des ressources; le risque de voir exclues des fonds propres les parts sociales qui y sont actuellement intégrées; la perte de la "marque" Crédit Mutuel, et pour quel statut bancaire: mutualiste, coopératif, banque classique...? ; l'abandon de la solidarité nationale interfédérale. 
Les élus communistes soulignent aussi que "la crainte la plus importante à nos yeux, ce sont les interrogations sur les conséquences à terme sur les salariés, leurs conditions de travail et leurs emplois". 
Pour conclure, ils indiquent que "si les craintes que nous ne sommes pas les seuls à redouter viennent à se réaliser, les dirigeants du CMB Arkéa, et singulièrement son président, porteraient une très lourde responsabilité".

Ouest-France, pages Finistère, samedi 17 février 2018

CMB-ARKEA: un divorce qui doit être évité car il aurait des conséquences plus que périlleuses! 

Communiqué du PCF Finistère - 16 février 2018

La volonté exprimée par les dirigeant du CMB-ARKEA et de la fédération du CMB de quitter la confédération Nationale du Crédit Mutuel s’affirme de jour en jour. Les administrateurs des caisses locales vont avoir à exprimer leur choix.

Les communistes qui ont été à l’origine de la création de plusieurs fédérations de Crédit Mutuel (Marseille, Valence, Angoulême), sont très attachés aux valeurs du mouvement mutualiste et souhaitent attirer l’attention de chacun(e) sur les enjeux du conflit en cours.

La scission comporte des risques et des interrogations multiples :

-Risque de dégradation de la note du CMB-ARKEA , comme Standars & Poors vient de le signifier, ce qui pèserait sur le coût des ressources, voire sur le ratio prudentiel à moyen terme

-Risque de voir exclues des fonds propres les parts sociales qui y sont actuellement intégrées

-Perte de la « marque » Crédit Mutuel qui est la banque préférée des français, pour quel statut bancaire (mutualiste, coopératif, banque classique…?

-Abandon de la solidarité nationale interfédérale

Enfin,  une crainte importante à nos yeux concerne les interrogations sur les conséquences à terme sur les salariés, leur conditions de travail et leurs emplois.

Les craintes que nous exprimons sont également exposées dans les conclusions du rapport commandé par la Direction Générale du Trésor et la Banque de France à Christian Noyer, gouverneur honoraire de la Banque de France : «  Le maintien de l’unité serait nettement préférable, tant pour la stabilité de l’ensemble du monde bancaire mutualiste et la crédibilité du modèle mutualiste eu sein de l’union bancaire, que d’un point de vue prudentiel dans la mesure ou la viabilité d’ARKEA dans un scénario de séparation reste à vérifier »

Le Crédit Mutuel, composé de multiples caisses départementales ou régionales a mis des décennies avant de trouver son unité nationale. Un retour en arrière aurait un effet désastreux sur l’image de cette « famille » mutualiste en risquant de fragiliser fortement les composantes essentielles et historiques que constituent le Crédit Mutuel de Bretagne et le CMB-ARKEA.

D’ores et déjà, la fédération du Crédit Mutuel Massif Central, qui fait partie d’ARKEA, jusqu’à présent, s’est désolidarisée de la démarche engagée.

Si les craintes que nous ne sommes pas les seuls à redouter venaient à se réaliser, les dirigeants du CMB-ARKEA, et singulièrement son Président, porteraient une très lourde responsabilité.

Il n’est jamais trop tard pour renouer un dialogue et entrer en négociation sur le champ d’autonomie qui pourrait être reconnu au CMB-ARKEA, ce que n’interdisent pas les statuts de la CNCM. La nomination d’un médiateur pourrait faciliter cette démarche, le gouvernement ne pouvant se désintéresser d’un sujet aussi brûlant.

Partager cet article
Repost0
16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 07:27
Les retraités sont descendus en nombre dans la rue, malgré une météo parfois bien capricieuse, notamment en Bretagne (ici à Morlaix) - photo Le Télégramme

Les retraités sont descendus en nombre dans la rue, malgré une météo parfois bien capricieuse, notamment en Bretagne (ici à Morlaix) - photo Le Télégramme

Des milliers de retraités se sont mobilisés partout en France, jeudi, pour défendre leur pouvoir d'achat, les professionnels de l'aide aux personnes âgées étant, eux, appelés à la grève pour réclamer plus de moyens humains.

« Ni privilégiés, ni assistés ! », « Macron t'es foutu, les vieux cons sont dans la rue » ou encore

 

« Paradis pour les uns, pas un radis pour les autres »... Plusieurs milliers de retraités, parfois inspirés, ont défilé un peu partout en France, jeudi, pour dire non à la « baisse de leurs pensions », rejoints dans de nombreux cas par les personnels des Ehpad. En Bretagne, ils étaient 2.200 à Rennes, près de 600 à Saint-Malo, 2.500 à Lorient, 600 à Vannes, 2.000 à Brest, un millier à Morlaix comme à Quimper, 500 à Concarneau, 200 à Landerneau, 800 à Saint-Brieuc et à Lannion, 300 à Guingamp et une centaine à Paimpol.

En septembre déjà, des milliers de retraités avaient dénoncé la hausse de 1,7 point de la CSG à compter de janvier pour 60 % d'entre eux, afin de compenser la suppression des cotisations chômage et maladie du privé.

Emmanuel Macron a redit, mercredi, qu'il « assumait » ses réformes et a demandé « un effort pour aider les jeunes actifs ». « Il y en a qui râlent et qui ne veulent pas comprendre, c'est la France », a-t-il remarqué.

« Les efforts, on les a déjà faits et on les demande toujours aux petits », s'est indigné Mohamed Jaafari, 73 ans, présent dans le rassemblement de Reims.

Buzyn « ne peut pas répondre au ratio »

 

Les motifs de mécontentement se sont accumulés ces dernières années : gel des pensions, suppression de la demi-part des veuves ou encore décalage de la revalorisation des retraites d'octobre 2018 à janvier 2019 pour augmenter le minimum vieillesse.

 

Augmenter les effectifs « urgemment » : c'était la priorité pour l'intersyndicale appelant également à la grève, jeudi, dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), les services d'aide à domicile, hôpitaux gériatriques et autres structures en charge du grand âge, moins de deux mois après une première mobilisation très suivie.

« On ne peut plus admettre que des personnes âgées ne soient pas douchées régulièrement », que leurs repas soient expédiés, résume Mireille Stivala (CGT) au nom de neuf autres syndicats (FSU, Fédération autonome Fonction publique, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO, Solidaires, Union fédérale action sociale et Unsa) et de l'association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA).

La ministre des Solidarités, Agnès Buzyn, a reçu une délégation à la mi-journée pendant un rassemblement sous ses fenêtres. « Elle a reconnu que nos attentes (sur l'augmentation des personnels) étaient légitimes », a rapporté le président de l'AD-PA, Pascal Champvert. « Mais elle ne peut pas répondre au ratio » d'un personnel pour un résident, contre 0,6 en moyenne actuellement, réclamé par les syndicats, en plus de meilleurs salaires ou encore de l'abrogation de la réforme du financement des Ehpad.

200.000 recrutements souhaités

 

Un rapport parlementaire publié mercredi propose de doubler le ratio de soignants en quatre ans. Soit plus de 200.000 recrutements, pour sept à dix milliards d'euros, quand la ministre met, elle, en avant le manque de « moyens budgétaires ».

Le leader de FO, Jean-Claude Mailly, a suggéré, jeudi, de consacrer aux Ehpad une « partie » des recettes fiscales supplémentaires de 2017. « Maintenant il faut des moyens », a estimé son homologue de la CFDT, Laurent Berger, devant le ministère.

Agnès Buzyn promet, pour l'heure, de neutraliser les « effets négatifs » de la réforme du financement affectant un quart des Ehpad et n'exclut pas des « ajustements », en plus des 50 millions d'euros supplémentaires annoncés fin janvier.

Sa stratégie globale pour la prise en charge du vieillissement est attendue fin mars.


Le Télégramme, 16 mars 2018

 

Retraites-Ehpad. Les seniors donnent de la voix (Le Télégramme, 16 mars 2018)
Partager cet article
Repost0
15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 16:04
Lettre ouverte à la préfecture du Finistère d'un collectif d'associations, de partis politiques pour une solution d'hébergement et d'accueil durable pour une famille Tchétchène

La famille K d'origine Tchétchène est présente en France depuis plus de cinq ans. Trois des six enfants sont nés en France et tous ont été régulièrement scolarisés à Brest (Kérichen / Fernand Buisson), puis à Morlaix.( Poan Ben).

La maman enceinte présente une grossesse à risque et le papa est en difficulté médicale. Cette famille a quitté son pays car elle se trouvait menacée pour des raisons politiques liées aux suites de la guerre de Tchétchénie et à la répression du régime Kadirov.

Les parents ont déposé des demandes d’asile en France dont ils ont été déboutés malgré un dossier qui faisait apparaître de réelles menaces en cas de retour au pays. Actuellement ils ont en cours une demande de titre de séjour.

Fin décembre ils se sont vus notifier un arrêt d’hébergement par l’association Coalia.

La famille Khachmuratov est contrainte de quitter son domicile brestois pour un hôtel touristique à Morlaix.

Cet hébergement en hôtel touristique rend les conditions de vie des familles, sans aide, précaires du fait de l’absence de possibilité de cuisiner et de faire la lessive.

Cette famille semble subir des pressions administratives visant à la garder dans les plus grandes difficultés en prenant le risque de créer des problèmes de santé à la maman et au bébé à naître et de voir la scolarité et aussi la santé des autres enfants grandement déstabilisées.

Nous rappelons que la volonté d’héberger en hôtel touristique correspond à la volonté administrative de créer de la précarité et est la solution la plus coûteuse pour les finances publiques. Ces enfants ont été contraints de quitter leur école de Brest, sans que le directeur n'en soit même informé.

A Morlaix ils ont intégré l'école dès le 9 janvier, mais n'ont pu y aller les derniers jours avant ces vacances de février, la famille ayant eu un nouvel hébergement à Lanhouarneau pour 10 jours. Depuis des mois ils sont tous maintenus dans la plus grande incertitude sur leur proche avenir.

La famille refuse un retour aidé en Tchétchénie tellement les menaces sont grandes pour elle là-bas compte tenu des conditions géo politiques qui règnent encore dans cette région contrôlée par la Russie Nous, citoyens solidaires, associations, collectifs, partis politiques, exigeons une solution d'hébergement durable et sédentaire pour la famille K. et l'arrêt des pressions administratives injustifiées qui maintiennent les enfants dans une précarité extrême, indigne d'une république qui a signé les conventions internationales des droits de l'homme et des droits de l'enfant.

Nous rendons hommage aux élus locaux de Lanhouarneau et Saint Pol de Léon pour leurs aides et l'humanité de leur accueil.

Nous vous demandons, Mr LE PREFET du Finistère une audience rapidement pour évoquer la situation dramatique de cette famille, vous faire part de nos plus grandes inquiétudes les avis médicaux sont alarmants. Vous remerciant par avance de votre attention, nous vous prions d’agréer Mr le Préfet l’assurance de notre respectueuse considération.

Collectif de soutien à la famille K –

Pays de Morlaix Solidarité Migrants –

Morlaix Libertés –

Les Utopistes en Actions –

Comité de Chômeurs et précaire de Morlaix –

Cimade antenne de Brest –

EELV Pays de Morlaix et EELV Brest –

Acat Morlaix –

Parti Socialiste Morlaix -

La France Insoumise Morlaix –

Parti Communiste Français (Morlaix et Finistère) –

Breton solidaires, on agit  . 

 

Partager cet article
Repost0
11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 08:38

Rassemblements et Manifestations  à 10H30  devant les permanences des députés  (1)

 

BREST  Place de la Liberté.puis  permanence de J.C Larsoneur  Bd Gambettta

CHATEAULIN    2, rue Baltzer (R Ferrand) 

CONCARNEAU     40 rue Bayard (E Balanant)

LANDERNEAU  54, quai de Léon (G Melchior)   

MORLAIX Devant la Mairie de Morlaix et manifestation vers permanence  21 place Cornic (S Le Feur)

 PONT L’ABBE ,12 rue de Port  (L Tanguy)

QUIMPER  Place  de la Résistance ...puis permanence de A. Le Meur , 5 Venelle de Kergos

 

 

 Le 28 septembre 2017, à l’appel de 9 organisations nationales de retraité-e-s, des manifestations organisées dans tout le pays ont rassemblé plus de 80 000 retraités, décidés à mettre en garde le gouvernement contre l’augmentation de la CSG de 1,7 point.

 

Ils étaient  2.500 à Brest, Morlaix et Quimper… Du jamais vu.

 

Pour eux, cette nouvelle  retenue sur leurs pensions s’ajouterait à une liste déjà longue, de diminution de leur pouvoir d’achat : -la CASA de 0,3%, -la suppression de la 1/2 part fiscale pour les veuves et veufs, la fiscalisation de la majoration familiale --le blocage des pensions pendant 4 ans…

 

On leur annonce dans le même temps que leurs pensions seront à nouveau gelées  en 2018 et, les complémentaires retraites bloquées !

 

Et, dès le 1er janvier, sont arrivées les augmentations de la complémentaire santé, du gaz qui prend 6,9%, du forfait hospitalier qui passe à 20 €, des taxes sur le carburant........

 

Pourtant, malgré nos protestations, il s’est trouvé une majorité parlementaire  « en marche » !  (Dont l’ensemble des députés du Finistère) pour voter cette  augmentation de la  CSG qui frappe  plus de 60% des retraités.

 

Pour des millions de petits retraités, c’est la douche froide.

 

Macron et sa ministre du travail s’étaient bien gardés de préciser que cette hausse s’appliquerait non pas en fonction des pensions mais de l’ensemble des revenus des retraités. De nombreux retraités sont ainsi touchés alors qu’ils pensaient que la mesure ne leur serait pas appliquée.

 

 

Reste que des millions de retraités ont la mauvaise surprise de découvrir, en ce début d’année, qu’ils sont frappés de plein fouet par une perte conséquente sur le montant de leur retraite, pouvant atteindre, voire dépasser les 500 € par an ou 40€ par mois !

 

 

Certains retraités nous disent aujourd’hui : « 40€ par mois c’est le prix d’une bouteille de gaz »

Ou : « 500€ cette année c’est l’espoir d’un voyage parfois prévu de longue date qui s’évanouit »

 

 (1)-à l’appel de  la CGT  -   CFE/CGC  - CFTC-  FO   –   FSU  -   la FGR/FP   -  LSR   -  Solidaires

 

 

Ces dégradations des pensions provoquent la colère des retraités.

 

Le 9 février avec la CGT ils ont déposé à la Préfecture du Finistère 1.300 cartes de vœux à l’adresse du Président de la République pour lui dire :

 

« Merci monsieur le Président pour ces étrennes… Je n’ai besoin  ni de mépris ni de compassion ; mais du juste retour de ma vie de travail et de cotisations. Je refuse l’augmentation de la CSG et exige l’augmentation de ma pension, pour pouvoir vivre dignement ma retraite…. »

 

Macron c’est d’autres choix… pour les plus riches !

 

Que l’on ne nous dise pas que la suppression de la taxe ‘habitation va bien nous aider.

Cette mesure n’est certainement pas une compensation à la baisse du pouvoir d’achat des retraités. et n’est pas encore appliquée.

 A contrario, la baisse des APL, et l’augmentation des charges dans les HLM touchent bien les retraités …les moins  aisés !

 

Par ailleurs, on nous présente cette augmentation comme une aide à la solidarité intergénérationnelle.

Mais à qui profite-telle réellement ?

 

En fait de solidarité, la politique Macron c’est  cadeaux fiscaux à l’égard d’une minorité et … mesures de rigueur à l’égard du plus grand nombre, dont les personnes retraitées.

Ce n’est pas notre conception de la solidarité

 

 

En France, la fortune des 39 plus riches milliardaires a grimpé de 21 % en 2017, atteignant, au total, 245 milliards sur les vingt dernières années. … Les 10 plus grandes fortunes françaises ont augmenté de 950 %, bien loin des 35 % d’inflation dans la même période.

Le CAC 40 a progressé de 9,26 % cette année, bien loin de la progression des salaires et des pensions

 

 

NON  les retraités ne sont pas des privilégiés.

 

La pension du retraité n’est pas une allocation sociale ni une variable d’ajustement mais un droit acquis par le travail.

 

Les députés de la majorité présidentielle ont voté l’augmentation de la CSG.

 

Le 15 Mars les retraités exigeront son annulation, et la revalorisation immédiate de leurs pensions.

Le 15 mars, non à l'augmentation de la CSG, oui à l'augmentation des pensions: rassemblons-nous devant les permanences des députés finistériens de Macron qui matraquent les retraités!
Le 15 mars, non à l'augmentation de la CSG, oui à l'augmentation des pensions: rassemblons-nous devant les permanences des députés finistériens de Macron qui matraquent les retraités!
Partager cet article
Repost0
11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 07:50
Forum de la résistance à Brest le 19 avril 2018 - 18h - en présence de Georges Duffau-Epstein, conférence de Michel Madec et de descendants de FTP de la région brestoise
Forum de la résistance à Brest le 19 avril 2018 - 18h - en présence de Georges Duffau-Epstein, conférence de Michel Madec et de descendants de FTP de la région brestoise
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011