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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 07:06
Les militants du Parti Communiste sur le marché de Morlaix le 25 février (10h-12h)

Une distribution de tracts des militants du PCF pays de Morlaix avec l'appel du Parti Communiste au peuple de France pour construire une majorité de progrès et de gauche en 2017 est programmée le samedi 25 Février (10 h – 12 h) sur le marché de Morlaix.

 Rendez-vous, à partir de 10 h, devant la Mairie de Morlaix

Les militants du Parti Communiste sur le marché de Morlaix le 25 février (10h-12h)
Les militants du Parti Communiste sur le marché de Morlaix le 25 février (10h-12h)
Les militants du Parti Communiste sur le marché de Morlaix le 25 février (10h-12h)
Les militants du Parti Communiste sur le marché de Morlaix le 25 février (10h-12h)
Les militants du Parti Communiste sur le marché de Morlaix le 25 février (10h-12h)
Pour le changement, un pacte pour une nouvelle majorité de gauche
Adresse du Parti communiste au peuple de France

 

Vous êtes des millions à vouloir tourner la page d'un système politique réduit à l’impuissance et rongé par les forces de l’argent. Vous êtes des millions à être en colère contre des politiques dures pour les faibles et faibles contre les puissants, contre toutes les discriminations, contre une finance qui détruit tout dans notre pays, de l’emploi aux relations humaines les plus précieuses.

Vous voulez pouvoir intervenir et décider sur tout ce qui concerne votre vie, votre travail. Une victoire de la droite ou de l’extrême droite aux élections de 2017 précipiterait le pays vers plus de misère, d’arbitraire et de division. Marine Le Pen veut faire régresser la France en l’entraînant dans le sillage du sinistre Donald Trump. François Fillon veut liquider la Sécurité sociale et tous nos services publics. Emmanuel Macron veut étendre la logique de l’ubérisation libérale à tous les domaines de la vie et du travail. Nous ne voulons pas de ces années noires pour notre pays.

C’est pour éviter ce désastre que nous les communistes, nous voulons lors des élections présidentielle et législatives de mai et juin prochains, faire gagner la gauche : une gauche qui reconstruise une grande politique de justice, d’égalité et de paix. Une gauche qui engage une politique de lutte efficace contre le chômage, les inégalités et la pauvreté, de sécurisation de nos vies, de droits nouveaux pour les salariés et les citoyens.

Nous ne voulons pas la politique qui nous a tourné le dos ces cinq dernières années en emboîtant le pas aux forces libérales. La gauche que nous voulons, c'est celle qui s’est battue contre la loi Travail, contre le projet de déchéance de nationalité, qui se bat pour l’avenir des services publics, qui peut ouvrir un nouvel avenir de progrès à la jeunesse.

Il y a quelques mois, cela paraissait irréaliste. Aujourd’hui, la présence au second tour de l'élection présidentielle d'une candidature porteuse de ces combats et la constitution en juin d'une majorité de gauche et écologiste paraissent à nouveau possibles. C’est ce pourquoi nous nous battons depuis un an : nous n’avons pas présenté de candidat communiste à l’élection présidentielle pour le permettre. Nous soutenons Jean-Luc Mélenchon, dont le programme est le plus proche du nôtre, avec cet objectif.

Ce qui doit être au cœur de tout, c'est un pacte de majorité, clair et transparent qui se donne les moyens du changement.

Voilà pourquoi nous appelons les candidats et les forces de gauche à intensifier leurs discussions jusqu'à conclure ensemble un pacte de majorité pour gouverner la France.

Nous voulons élire en mai un président de gauche, en juin une majorité de députés de gauche à l’Assemblée nationale, qui appliquera une politique de rupture avec l’austérité. Au sein de cette majorité, élire des députés communistes et du Front de gauche bien plus nombreux qu’en 2012. Et surtout, il faudra rester mobilisés et vigilants avant, pendant et après les élections, comme lors du Front populaire face au grand patronat, à la droite et à l’extrême droite.

 

Nous communistes, nous proposons que ce pacte comporte :

 

une 6e République qui nous sorte du régime présidentiel, avec notamment la proportionnelle à toutes les élections et un statut de l'élu-e, des droits nouveaux pour les salariés dans les entreprises, le droit de vote des étrangers résidant en France, le récépissé contre les contrôles de police au faciès ; la constitutionnalisation du droit à l'avortement.

 

un programme de relance sociale avec l’abrogation de la loi El Khomri et son remplacement par une loi de sécurité de l’emploi et de la formation, l'augmentation des salaires, des minimas sociaux et des pensions, la diminution du temps de travail, la retraite à 60 ans, une nouvelle ambition pour la Sécurité sociale, avec un retour progressif vers un remboursement de tous les soins à 100 %.

 

un plan global d’action pour l’autonomie et l’émancipation de la jeunesse dans tous les domaines : petite enfance, éducation, culture, sports, santé, logement, emploi.

 

la création d'un ministère de plein droit pour l'égalité femmes-hommes et le renforcement des dispositifs contraignants pour l'égalité salariale et professionnelle.

 

la lutte contre toutes les discriminations, qu'elles soient liées à l'origine, à la confession, à l'orientation ou l'identité sexuelle, la maladie ou le handicap.

 

la lutte contre la finance avec un plan d’action contre l’évasion fiscale, une COP fiscale mondiale, la création d’un pôle public bancaire pour changer le rôle du crédit, avec la nationalisation de BNP-Paribas et de la Société générale.

 

un plan de bataille pour la France en Europe avec la remise en cause du traité budgétaire européen et un plan d'investissement financé par la BCE. Il servirait en France à la lutte contre l'exclusion et la pauvreté, à l’investissement massif pour les services publics, au logement pour tous et aux collectivités locales.

 

un plan cohérent de nouvelle industrialisation créant un million d’emplois dans toutes les filières utiles au développement humain s'appuyant sur un effort recherche développement conséquent, de transition écologique avec un mix énergétique renouvelables-nucléaire sous contrôle public, de développement d’un nouveau modèle agricole.

 

Nous proposons à tous les candidats et toutes les forces de gauche de discuter ces propositions. Le Parti communiste demande pour cela à les rencontrer.

Dans le même mouvement, nous vous proposons donc à tous, sans attendre le jour ultime du vote, de multiplier les luttes sociales, les rencontres publiques de terrain, les débats sur les réseaux sociaux,d'élever un immense forum citoyen pour faire entendre de toutes les manières possibles cette exigence d’union et d’engagement autour d’un pacte capable de changer vraiment la vie.

Nous ouvrirons à toutes les forces de gauche notre prochaine rencontre nationale le 28 février à la Bellevilloise à Paris sur le thème : « L'ennemi, c'est toujours la finance ».

Nous proposons que se tienne dans les plus brefs délais une grande rencontre de débat public pour un pacte de majorité à gauche avec les candidats et les forces qui les soutiennent. De nombreux citoyens le souhaitent. Pour notre part nous y sommes prêts.

À l'heure du dépôt des parrainages pour l’élection présidentielle, il faut avancer vite. Nous appelons également tous nos concitoyens à se mêler sans attendre des élections législatives. L’heure est à la mobilisation partout. Là aussi, les communistes et leurs candidats appellent au rassemblement pour garantir les moyens du changement espéré par nos concitoyens.

 

 
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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 07:05
Igor Zamichei, un des responsables au projet du PCF, secrétaire de la fédération de Paris

Igor Zamichei, un des responsables au projet du PCF, secrétaire de la fédération de Paris

 
Samedi 25 février, de 10 h 00 à 17 h 00, aura lieu une journée d’étude du PCF Bretagne coordonnée par Philippe Jumeau, membre du secrétariat régional et secrétaire de section de Lanester, consacrée aux différents programmes des candidat-es à la présidentielle, en présence notamment d’Igor Zamichiei membre du CN en charge de ces questions, secrétaire de la fédération du Parti Communiste de Paris.
Xavier Compain précisera notre programme en matière agricole et l'intérêt des propositions de lois portées par nos parlementaires. 
Cette journée se déroulera dans la salle de la maison des associations de Lanester, 1 place Penvern. 
 
Réservations à prévoir pour le repas: dupont.ismael@yahoo.fr
Pour les adhérents Finistériens. 
 
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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 06:56
Eric Bocquet

Eric Bocquet

Pauvres communes ! Par Eric Bocquet Sénateur du Nord

vendredi 24 février 2017

Chronique parue dans Liberté Hebdo, le 24 février 2017

Le marathon budgétaire 2017 dans toutes les communes de France et de Navarre a débuté. Les maires et les conseillers municipaux se grattent la tête cette année encore pour faire entrer leurs budgets dans le carcan austéritaire confirmé, les dotations aux communes à nouveau réduites.

On rabote, on fait attention à toutes les dépenses, on diffère certains investissements nécessaires. Et les communes sont attaquées par tous les bouts. Financièrement d’abord et puis il y a ces prérogatives qu’on leur supprime. Seules les charges financières augmentent régulièrement, le coût des activités périscolaires, la prise en charge de l’instruction des permis de construire désormais payante. 

L’Association des maires ruraux de France, qui regroupe les communes de moins de 2000 habitants, lançait, il y a quelques mois, les Etats GENEREUX de la ruralité pour faire entendre la voix des communes rurales de notre pays qui représentent encore 22 millions d’habitants, des habitants qui ont droit au même traitement dans cette République une et indivisible.

A force d’affaiblir le socle de la République, on risque de la déstabiliser. Notre société est grosse de certains dangers, les 500 000 élus locaux peuvent le mesurer quotidiennement dans leur engagement sur le terrain. On a l’impression, parfois, que le « système d’en haut » n’aime pas le peuple.

Après les tempêtes de l’élection de Trump en novembre et le Brexit en juin, on repense à ce mot de Bertolt Brecht : « le peuple ayant perdu la confiance du gouvernement, il serait plus simple pour lui de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ». Après tout, ce peuple, que demande-t-il ? Une brioche, un yacht, une villa et une Rollex ? Non, il demande un travail, un salaire décent, un logement, des loisirs, de la culture, la santé, bref, un peu de sérénité, de bonheur et d’avenir. Ces sujets sont finalement peu évoqués dans cette nauséabonde campagne présidentielle qui va bientôt, si ça continue, se trancher dans les tribunaux !

Les conseillers municipaux, quand ils voteront leur budget 2017, serré, étriqué, se poseront toutes ces questions. Silencieusement, bien sûr, car c’est bien connu dans les petites communes en général, « on ne fait pas de politique », on gère, on compte, comme disait Brel. Quelle richesse ces pauvres communes !

Eric et Alain Bocquet seront à Quimper le 5 avril à l'invitation du PCF pour parler du scandale de l'évasion fiscale et de leur livre "Sans domicile Fisc"

 

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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 06:53

Fin de la session parlementaire

Rapport d’activité des député(e)s Front de gauche

 

La session parlementaire sera suspendue en raison de la campagne électorale pour la présidentielle puis pour les législatives : à l’Assemblée nationale jusqu’au 18 juin et au Sénat jusqu’au 30 juin. Le 29 juin sera publiée au Journal officiel la composition des huit commissions permanentes de l’Assemblée.

Les député(e) du Front de gauche publie sur leur site un document en date du 23 février, qui dresse un bilan non exhaustif de la 14ème législatureà la date du 1er octobre 2016.

Il ambitionne de présenter, de manière synthétique, les textes les plus symboliques examinés et adoptés lors de cette législature, avec l’indication du vote des députés. Il présente également leurs initiatives parlementaires (Propositions de lois examinées dans le cadre de l’ordre du jour réservé, rapports d’information, commissions d’enquête…).

Feuilleter le document

Télécharger le document

Fin de session parlementaire: rapport d'activité des député(s) du Front de Gauche
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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 06:46
"Macron lève le voile sur son programme économique" (Ouest-France, 24 février) ... directement dicté par le MEDEF et le grand patronat!

Place à la clarification : l’ancien ministre de l’Économie Emmanuel Macron a dévoilé jeudi dans les Échos le cadrage économique de son projet pour la présidentielle.

Dans un entretien mis en ligne jeudi soir par le quotidien économique, le candidat d’En Marche ! déclare que le « poids de la dépense publique devra être progressivement ramené vers la moyenne de la zone euro », alors qu’il était en 2015 de 57 % du PIB, contre 48,5 % en zone euro en moyenne.

60 milliards d’économies dans les dépenses publiques

Il prévoit donc « une baisse de 3 points de la part des dépenses dans la richesse nationale », soit 60 milliards d’économies sur le quinquennat, un objectif en ligne avec celui que s’était fixé François Hollande en 2012.

Pour les réaliser, M. Macron vise « 25 milliards d’économies sur la sphère sociale », dont 15 milliards sur l’Assurance maladie et 10 milliards sur l’assurance chômage, « grâce aux réformes structurelles ».

M. Macron estime que le taux de chômage « peut raisonnablement atteindre 7 % en 2022 » - contre 10 % en France en 2016.

L’ancien locataire de Bercy entend également réduire de 10 milliards d’euros sur cinq ans les dépenses des collectivités locales, en nouant avec elles un « pacte » et en leur donnant des « marges de manœuvre ».

« Aujourd’hui, quand l’État décide d’augmenter le salaire des fonctionnaires, les collectivités n’ont pas leur mot à dire. Ce sera à elles de décider désormais pour leurs agents. Elles pourront également recourir plus largement à des recrutements de droit privé. Je leur demande par ailleurs, comme l’a indiqué la Cour des comptes, de respecter la durée annuelle légale du temps de travail : 1 607 heures par an. Autre liberté : les communes qui le souhaitent pourront revenir sur la réforme des rythmes scolaires », développe M. Macron.

Pour les 25 milliards restants, l’effort « reposera sur un mode de gouvernance totalement nouveau » de l’État.

M. Macron veut lui permettre de « recruter hors du statut pour les fonctions d’encadrement »,« donner la possibilité d’avoir plus de souplesse dans la gestion des carrières, des rémunérations plus individualisées, et des mobilités ». Il entend revenir à un seul jour de carence pour les fonctionnaires, mesure instaurée par la droite et abrogée par François Hollande en 2012.

120 000 fonctionnaires en moins

M. Macron estime également « possible » de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires, 70 000 venant des collectivités et 50 000 de l’État.

« Ce n’est pas un objectif, mais un référentiel, ce sera aux ministres de faire des choix », explique M. Macron.

Le gouvernement devrait se composer d’une « petite quinzaine de ministres », s’appuyant sur des cabinets très resserrés, « de l’ordre de cinq personnes », et sur une administration soumise au « spoil system » : « Dans les deux premiers mois du quinquennat, je changerai ou confirmerai l’intégralité des postes de direction dans la fonction publique… C’est une mise sous tension de l’appareil d’État ».

Il promet de détailler prochainement une réforme des retraites qui ne sera pas « guidée par une logique budgétaire mais par une logique d’équité ».

50 milliards d’euros d’investissement public

M. Macron propose par ailleurs 50 milliards d’euros d’investissement public sur le quinquennat, dont 15 milliards consacrés à la formation et 15 autres à la transition écologique et énergétique.

« Autres priorités : la modernisation des administrations publiques (numérisation), l’agriculture, les transports locaux, et la santé ».

Concernant la fiscalité, son objectif est « d’aboutir à une baisse nette des prélèvements obligatoires de 20 milliards » sur le quinquennat.

M. Macron réaffirme également son objectif de rester « dans l’épure des 3 % de déficit avec des prévisions de croissance prudente : 1,4 % cette année, 1,8 % en 2022 ».

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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 06:06
Repas républicain du Pays Bigouden et du PCF dans la 7e circonscription le samedi 25 mars au Guilvinec: hommage à Croizat et à la Sécurité Sociale

 

REPAS REPUBLICAIN

Dans le cadre de la préparation des élections législatives, le collectif de campagne de la 7ème circonscription, organise un repas fraternel et républicain

samedi 25 février 2017 à partir de 12 h.

au Château de Kergoz au Guilvinec.

Cette initiative politique s'inscrit dans le cadre de la défense de la sécurité sociale, en rendant hommage à Ambroise Croizat son fondateur.

En présence de Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF du Finistère. 

Inscription auprès du trésorier de la Section Etienne Le Bellec (02 98 11 27 38) ou auprès d'un militant de votre connaissance qui transmettra.

MENU

Apéritif

Saumon mariné, pommes vertes et céleri

Confit de canard, échalotes et noisettes

Gratin dauphinois

Fromage et mesclun

Tarte Tatin

Café

Bordeaux blanc - Bordeaux rouge

Prix du repas est fixé à 25 euros

Repas républicain du Pays Bigouden et du PCF dans la 7e circonscription le samedi 25 mars au Guilvinec: hommage à Croizat et à la Sécurité Sociale
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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 06:00

 

Le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, était l’invité de « L’Emission politique », jeudi 23 février sur France 2. Après avoir évoqué la question d’une candidature unique à gauche à la suite du ralliement de Yannick Jadot à Benoît Hamon, l’eurodéputé est revenu sur son programme pour l’élection présidentielle, réaffirmant notamment sa volonté de convoquer un référendum sur la sortie de l’Union européenne.

 

Lire aussi :   Yannick Jadot se retire de la course à la présidentielle et rallie Benoît Hamon

Il a également débattu avec la présidente Les Républicains de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, et le comédien Philippe Torreton. Retour sur les principaux points à retenir de son intervention.

  • Il est disponible pour rencontrer Hamon « dimanche ou lundi »

Interrogé sur l’accord entre M. Jadot et M. Hamon, M. Mélenchon a répondu à l’appel au rassemblement lancé jeudi soir par l’écologiste.

« Parlons-nous, j’en suis bien d’accord. Mais je ne prendrai pas le problème comme il le fait. [Yannick Jadot] a déjà retiré sa candidature avant même le vote de ses amis, a-t-il critiqué. S’il y a un problème aujourd’hui à gauche, ce n’est pas moi qui le pose. Ça ne sert à rien de vouloir recommencer l’accord d’appareil. Je suis disponible dimanche ou lundi pour rencontrer M. Hamon, qu’on discute. »

Lire aussi :   Les principaux points de divergence entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon

 

Il a invité le candidat socialiste à « marcher avec [lui] » lors de son meeting parisien du 18 mars.

  •  
  • Un référendum sur la sortie de l’Europe

Dans son programme M. Mélenchon, propose « une refondation démocratique, sociale et écologique des traités européens par la négociation ». Négociation à l’issue de laquelle le peuple français « décidera souverainement de sa participation à l’Union européenne refondée ou de la sortie ». Lors de « L’Emission politique », l’élu européen a réaffirmé sa volonté de négocier avec l’Allemagne.

« Pour la première fois, Mme Merkel va entendre un président de la République dire “nous ne sommes plus d’accord”. Ni Sarkozy ni Hollande n’ont renégocié les traités. Il n’a même pas essayé. Parce que personne n’est en état de dire non à la France. (…) En ce qui concerne la sortie de l’Europe, ce n’est pas moi qui prendrai une telle décision, je me présenterai devant le peuple. »
  • Un plan de « 100 milliards d’investissement »

 

Sur le volet économique, M. Mélenchon, qui a dévoilé son programme lors d’une émission de cinq heures dimanche, a rappelé les principales mesures qu’il prévoit. « On met 100 milliards d’investissement. (…) A la sortie du circuit, ça mettra du temps, il y a 190 milliards de recettes supplémentaires, assure-t-il. Dans les 100 milliards d’investissement que je souhaite faire, il y a par exemple 10 milliards du plan zéro obstacle demandé par toutes les personnes en situation de handicap. »

Sur l’emploi, il a précisé : « Il y a les entreprises que nous allons recréer. Il y a par exemple un plan filière bois dans mon programme. Le plan inclut qu’il y ait un redémarrage de la production française. Ce mécanisme recrée du tissu industriel. Dans mon plan, il y a 3 millions d’emplois. »

Lire aussi :   Mélenchon présente sa stratégie de relance économique

 

Concernant son programme fiscal, il a annoncé son intention d’« étaler l’impôt sur quatorze tranches au lieu de cinq aujourd’hui. La contribution sociale généralisée (CSG) deviendra progressive ».

« Quant aux sociétés, nous baissons l’impôt sur les sociétés. Mais en même temps, sur les très grandes sociétés, je taxe la spéculation financière, ça rapporte 5 milliards. »
  • Volonté de sortir du nucléaire

 

Invitée de l’émission, la maire (Les Républicains) de Pierrelatte (Drôme) et vice-présidente du département de la Drôme, Marie-Pierre Mouton, a évoqué la question du nucléaire à travers la centrale du Tricastin, qui se trouve dans son département. Elle reproche à M. Mélenchon de vouloir fermer toutes les centrales nucléaires.

Mais celui-ci a renouvelé sa volonté de privilégier les énergies renouvelables.

« Il y a un incident tous les jours [avec les centrales nucléaires]. Je dis que le nucléaire est dangereux. Il y a Fukushima et Tchernobyl pour nous le rappeler. Nous sommes 65 millions de Français, s’il y a un problème dans votre département, c’est tout le pays qui est touché. Les réacteurs arrivés à 40 ans seront tous remplacés. »

Il a aussi tenu à rassurer sur l’avenir des employés du nucléaire, en précisant que « la totalité des salariés des centrales seront recyclés dans les démontages des centrales et dans les énergies que nous allons mettre en place ».

« Le fait de démonter les centrales va occuper les gens qui y travaillent déjà. Il y aura plus d’emplois dans le renouvelable qu’il y en a dans le nucléaire. 700 000 emplois seront créés par la sortie du nucléaire », a-t-il poursuivi.

  •  
  • De nombreux points de divergence avec Marine Le Pen

 

Interrogé sur ses points de similitude avec le programme de la candidate du Front national à la présidentielle, Marine Le Pen, M. Mélenchon a au contraire souligné les points de divergence.

« Mme Le Pen et moi sommes séparés par le fait qu’elle ne croit pas à la nation républicaine comme moi. Elle croit à la préférence nationale. Je ne suis pas un nationaliste, je suis un patriote, ça n’a rien à voir. Je propose le protectionnisme solidaire. Je négocie avec les autres pays, je ne m’enferme pas. Je ne crois pas à la nation ethnique. Un Français sur quatre a un grand-parent étranger. Comment accepter que le droit du sang prenne le pas sur le droit du sol ? C’est une guerre contre 11 millions de Français. »
  • Deux enseignants par classe en maternelle

 

En débat avec la présidente Les Républicains de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, vers la fin de l’émission, M. Mélenchon a évoqué son programme éducatif. Il est « partisan du fait que dans les classes de maternelle, il y ait toujours deux enseignants par classe ».

« Le savoir est la seule richesse qu’a notre pays. Plus on le partage plus il y en a. Je suis prêt à payer autant qu’il faut. (…) Il faut varier les formes pédagogiques de l’enseignement. Je voudrais développer les réseaux de lycées professionnels. »

 

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24 février 2017 5 24 /02 /février /2017 07:04

L'ennemi, c'est toujours la finance

 

Sortir de l’austérité et de la précarité, combattre les inégalités et les discriminations, maîtriser la révolution numérique et informationnelle, engager la transition écologique, développer les services publics ... une telle politique nécessite de changer l’utilisation de l’argent ! Le PCF propose des mesures concrètes qu’une majorité de gauche pourrait mettre en œuvre immédiatement à l’appui des luttes sociales.

De l’argent à gogo pour les profits ...

220 milliards d’euros : c’est le montant annuel de l’argent public utilisé pour réduire les « charges » sociales et fiscales des entreprises en France (du crédit d’impôt compétitivité emploi aux exonérations de cotisations patronales) !

... et zéro résultat pour l’emploi et la croissance !

Avec tout cet argent, le chômage devait baisser, les entreprises devaient relancer l’investissement, la croissance devait repartir ... La réalité est tout autre.

+ 1,1 million d’inscrits à Pôle emploi en 4 ans. 9 millions de pauvres en 2016.

Et la précarité de l’emploi comme norme : 87 % des déclarations d’embauches en particulier des jeunes sont des CDD ! L’investissement ne repart pas et la croissance reste atone.

Les travailleurs et citoyens valent mieux que l’insécurité sociale et les sacrifices à l’infini qui ne servent que les intérêts financiers de quelques-uns ! 

Stop à l’évasion fiscale !

60 à 80 milliards d’euro : c’est le montant annuel de l’évasion fiscale en France. 

Les communistes veulent mettre un terme à ce scandale. Alain et Éric Bocquet, parlementaires communistes, formulent des propositions inédites dans leur livre, comme la proposition d’une COP fiscale mondiale à l’image de la COP 21 qu’ils viennent de faire adopter à l’Assemblée nationale ! 

 

Prenons le pouvoir sur l’argent ! Avec leur projet la France en commun les communistes proposent :

Au niveau local

Assurer un droit d’accès des salariés-citoyens et des élus à des informations détaillées sur l’utilisation de l’argent par les banques et sur les aides publiques aux entreprises.

Donner pouvoir à des fonds régionaux pour l’emploi et la formation d’utiliser l’argent des aides publiques actuelles pour que les banques accordent des crédits aux entreprises sur critères sociaux et écologiques.

Organiser le contrôle démocratique sur le territoire de l’utilisation effective de cet argent public par les entreprises.

Au niveau national

Nationaliser la Société générale et BNP-Paribas et les intégrer à pôle public nancier pour répondre aux besoins humains.

Créer un fonds national pour l’emploi et la formation chargé d’assurer la cohérence nationale des fonds régionaux.

Refondre par la loi le statut des banques coopératives et mutualistes et redéfinir la place des échelons nationaux pour garantir le pouvoir des sociétaires dans les caisses locales.

Réformer la fiscalité des entreprises en augmentant l’impôt pour les entreprises qui privilégie les profits financiers et en le diminuant pour celles qui respectent des critères sociaux (niveau de rémunération des salariés par exemple) et écologiques (conséquences de l’activité sur l’environnement).

Au niveau européen et mondial

Placer la BCE au service de l’emploi et de l’économie réelle en l’autorisant à alimenter un fonds de développement économique social et environnemental servant à financer l’expansion des services publics dans toute l’Europe.

Engager le combat pour une monnaie commune mondiale au service de projets de développement sur l’ensemble de la planète. 

Des pouvoirs nouveaux dans les entreprises

Créer un droit de veto au CE sur les décisions des employeurs en matière de licenciement et obliger légalement l’employeur à tenir compte des propositions alternatives des salariés.

Instituer les moyens légaux d’obliger les banques à nancer ces propositions alternatives. 

L'ennemi, c'est toujours la finance (PCF - 21 février 2017)
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24 février 2017 5 24 /02 /février /2017 06:57
Pour le changement, un pacte pour une nouvelle majorité de gauche: adresse du Parti Communiste au peuple de France
Pour le changement, un pacte pour une nouvelle majorité de gauche
Adresse du Parti communiste au peuple de France

 

Vous êtes des millions à vouloir tourner la page d'un système politique réduit à l’impuissance et rongé par les forces de l’argent. Vous êtes des millions à être en colère contre des politiques dures pour les faibles et faibles contre les puissants, contre toutes les discriminations, contre une finance qui détruit tout dans notre pays, de l’emploi aux relations humaines les plus précieuses.

Vous voulez pouvoir intervenir et décider sur tout ce qui concerne votre vie, votre travail. Une victoire de la droite ou de l’extrême droite aux élections de 2017 précipiterait le pays vers plus de misère, d’arbitraire et de division. Marine Le Pen veut faire régresser la France en l’entraînant dans le sillage du sinistre Donald Trump. François Fillon veut liquider la Sécurité sociale et tous nos services publics. Emmanuel Macron veut étendre la logique de l’ubérisation libérale à tous les domaines de la vie et du travail. Nous ne voulons pas de ces années noires pour notre pays.

C’est pour éviter ce désastre que nous les communistes, nous voulons lors des élections présidentielle et législatives de mai et juin prochains, faire gagner la gauche : une gauche qui reconstruise une grande politique de justice, d’égalité et de paix. Une gauche qui engage une politique de lutte efficace contre le chômage, les inégalités et la pauvreté, de sécurisation de nos vies, de droits nouveaux pour les salariés et les citoyens.

Nous ne voulons pas la politique qui nous a tourné le dos ces cinq dernières années en emboîtant le pas aux forces libérales. La gauche que nous voulons, c'est celle qui s’est battue contre la loi Travail, contre le projet de déchéance de nationalité, qui se bat pour l’avenir des services publics, qui peut ouvrir un nouvel avenir de progrès à la jeunesse.

Il y a quelques mois, cela paraissait irréaliste. Aujourd’hui, la présence au second tour de l'élection présidentielle d'une candidature porteuse de ces combats et la constitution en juin d'une majorité de gauche et écologiste paraissent à nouveau possibles. C’est ce pourquoi nous nous battons depuis un an : nous n’avons pas présenté de candidat communiste à l’élection présidentielle pour le permettre. Nous soutenons Jean-Luc Mélenchon, dont le programme est le plus proche du nôtre, avec cet objectif.

Ce qui doit être au cœur de tout, c'est un pacte de majorité, clair et transparent qui se donne les moyens du changement.

Voilà pourquoi nous appelons les candidats et les forces de gauche à intensifier leurs discussions jusqu'à conclure ensemble un pacte de majorité pour gouverner la France.

Nous voulons élire en mai un président de gauche, en juin une majorité de députés de gauche à l’Assemblée nationale, qui appliquera une politique de rupture avec l’austérité. Au sein de cette majorité, élire des députés communistes et du Front de gauche bien plus nombreux qu’en 2012. Et surtout, il faudra rester mobilisés et vigilants avant, pendant et après les élections, comme lors du Front populaire face au grand patronat, à la droite et à l’extrême droite.

Nous communistes, nous proposons que ce pacte comporte :

 

une 6e République qui nous sorte du régime présidentiel, avec notamment la proportionnelle à toutes les élections et un statut de l'élu-e, des droits nouveaux pour les salariés dans les entreprises, le droit de vote des étrangers résidant en France, le récépissé contre les contrôles de police au faciès ; la constitutionnalisation du droit à l'avortement.

 

un programme de relance sociale avec l’abrogation de la loi El Khomri et son remplacement par une loi de sécurité de l’emploi et de la formation, l'augmentation des salaires, des minimas sociaux et des pensions, la diminution du temps de travail, la retraite à 60 ans, une nouvelle ambition pour la Sécurité sociale, avec un retour progressif vers un remboursement de tous les soins à 100 %.

 

un plan global d’action pour l’autonomie et l’émancipation de la jeunesse dans tous les domaines : petite enfance, éducation, culture, sports, santé, logement, emploi.

 

la création d'un ministère de plein droit pour l'égalité femmes-hommes et le renforcement des dispositifs contraignants pour l'égalité salariale et professionnelle.

 

la lutte contre toutes les discriminations, qu'elles soient liées à l'origine, à la confession, à l'orientation ou l'identité sexuelle, la maladie ou le handicap.

 

la lutte contre la finance avec un plan d’action contre l’évasion fiscale, une COP fiscale mondiale, la création d’un pôle public bancaire pour changer le rôle du crédit, avec la nationalisation de BNP-Paribas et de la Société générale.

 

un plan de bataille pour la France en Europe avec la remise en cause du traité budgétaire européen et un plan d'investissement financé par la BCE. Il servirait en France à la lutte contre l'exclusion et la pauvreté, à l’investissement massif pour les services publics, au logement pour tous et aux collectivités locales.

 

un plan cohérent de nouvelle industrialisation créant un million d’emplois dans toutes les filières utiles au développement humain s'appuyant sur un effort recherche développement conséquent, de transition écologique avec un mix énergétique renouvelables-nucléaire sous contrôle public, de développement d’un nouveau modèle agricole.

 

Nous proposons à tous les candidats et toutes les forces de gauche de discuter ces propositions. Le Parti communiste demande pour cela à les rencontrer.

Dans le même mouvement, nous vous proposons donc à tous, sans attendre le jour ultime du vote, de multiplier les luttes sociales, les rencontres publiques de terrain, les débats sur les réseaux sociaux, d'élever un immense forum citoyen pour faire entendre de toutes les manières possibles cette exigence d’union et d’engagement autour d’un pacte capable de changer vraiment la vie.

Nous ouvrirons à toutes les forces de gauche notre prochaine rencontre nationale le 28 février à la Bellevilloise à Paris sur le thème : « L'ennemi, c'est toujours la finance ».

Nous proposons que se tienne dans les plus brefs délais une grande rencontre de débat public pour un pacte de majorité à gauche avec les candidats et les forces qui les soutiennent. De nombreux citoyens le souhaitent. Pour notre part nous y sommes prêts.

À l'heure du dépôt des parrainages pour l’élection présidentielle, il faut avancer vite. Nous appelons également tous nos concitoyens à se mêler sans attendre des élections législatives. L’heure est à la mobilisation partout. Là aussi, les communistes et leurs candidats appellent au rassemblement pour garantir les moyens du changement espéré par nos concitoyens.

 

Pour le changement, un pacte pour une nouvelle majorité de gauche: adresse du Parti Communiste au peuple de France
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24 février 2017 5 24 /02 /février /2017 06:46

C'est une petite voix qui veut susurrer à l'oreille des candidats de la gauche à la présidentielle : « Gare à la désunion » et au « risque très probable d'élimination » dès le premier tour. Dans un tract qui va être distribué aujourd'hui en plusieurs millions d'exemplaires, le Parti communiste en appelle à « un pacte pour une nouvelle majorité de gauche ». L'objectif : titiller la conscience des candidats à l'Elysée, alors que les tractations entre Yannick Jadot et Benoît Hamon traînent en longueur, que le début d'échange entre le socialiste et Jean-Luc Mélenchon semble avoir été tué dans l'oeuf.

Alors que le PCF a voté à l'automne son soutien à la candidature du leadeur de la France insoumise, certains responsables communistes poussent depuis plusieurs jours pour relancer les discussions avec Benoît Hamon. Une pétition lancée en ce sens a recueilli plus de 1 200 signatures d'élus et d'adhérents. Car, au sein du Parti, l'attitude de Mélenchon échauffe les esprits. « Il est dans une posture où il refuse de discuter avec qui que ce soit », déplore Jacky Hénin, ancien maire (PCF) de Calais, actuel responsable de la fédération de la Somme. « On a l'impression qu'il s'isole », déplore Pierre Lacaze, patron de la fédé de Haute-Garonne.

L'épineuse question d'une candidature unique

 

Alors, des « frondeurs » communistes ? Non, car il n'est pas question pour autant de « se jeter dans les bras de Hamon », répètent en choeur plusieurs cadres du PCF. Pour eux, il faut que la population se mobilise afin de forcer les partis à se remettre autour de la table et à parler « projet » et « convergences ». Avant d'évoquer à nouveau l'épineuse question de la candidature unique à gauche. La direction du PCF doit rencontrer les équipes de Hamon, Jadot et Mélenchon dans les jours qui viennent. « Les convergences existent, elles sont à portée de main, bon sang ! » se persuade Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, rappelant que son parti soutient « toujours » Mélenchon. « Il y a une envie d'union de la gauche, on nous le dit tous les jours sur le terrain ! On ne peut pas répondre aux électeurs : Allez vous rhabiller, ça sera la droite et l'extrême droite au second tour ! » s'emporte-t-il.

 

De cette (très) incertaine union à la présidentielle et aux législatives dépend l'avenir de la gauche. Et aussi, dans une certaine mesure, celui du PCF.

  Le Parisien

 

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