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Ouest-France, pages Finistère, 15 février 2018
D'abord, avec le peu de titres de séjour accordés sur les 28 pays de l'Union européenne, la France n'est qu'en 22e position pour le nombre de permis de séjour donnés par habitant. Il dénonce également les tests incertains faits sur les enfants pour démontrer qu'ils sont majeurs et donc exclus de tous les droits sociaux. Le manque de place en centres d'accueil notamment et l'action insuffisante de l'Etat, puisque des citoyens se sentent de leur devoir d'accueillir des exilés chez eux.
Le PCF demande le retrait de la circulaire du 12 décembre 2017. Il dénonce: "c'est un véritable outil de chasse aux migrants, qui prévoit la sélection, l'interpellation dans les centres d'hébergement et qui veut accélérer l'expulsion de ceux qui ont eu le malheur de laisser leurs empreintes dans des pays européens plus au sud".
Pour dire leur ras-le-bol, militants et citoyens sont appelés à participer à une marche citoyenne entre l'aéroport de Guipavas et la préfecture de Quimper du 24 février au 26 février. Cette marche reliera Guipavas et Lampaul-Guimiliau au Faou le samedi 24 février, le Faou à Châteaulin le dimanche 25 février, et Châteaulin à Quimper le lundi 26 février.
Solidarité avec les migrants mis à la rue, privés de droit d'asile et de séjour, dublinés : notre devoir d'humanité !
Pour défendre le droit de manifester et de s'exprimer démocratiquement qu'Erdogan refuse à son peuple mais qui devrait subsister en France –
Solidarité avec tous les habitants de Turquie victimes de la répression du régime d'Erdogan !
Solidarité avec les Kurdes et les Syriens sous les feux croisés d'Erdogan, des extrémistes islamistes, des puissances étrangères et du régime de Bachar-al-Assad !
La préfecture du Finistère interdit toute manifestation de solidarité internationale avec les Kurdes d'Afrin et de Turquie ciblés par le pouvoir islamo-fasciste d'Erdogan. On a rarement vu cela. Une manifestation de solidarité internationale pour dénoncer une agression d'un État dictatorial contre une région d'un autre pays interdite sous prétexte qu'elle poserait d'ordre public.
Alors, il suffit qu'à Brest des personnes violentes et fanatisées viennent en découdre avec des citoyens manifestant pacifiquement pour dénoncer les bombardements et agressions sur la population kurde du nord syrien pour que, sous prétexte de ne pas vouloir encourager des tensions communautaires sur le sol français, toute manifestation avec le peuple kurde soit interdite?
C'est aberrant.
La France n'est-elle plus un pays de liberté où on peut dénoncer l'agression de l'armée d'une dictature contre un autre peuple dans un Etat voisin? Est-ce la loi d'Erdogan qui va s'appliquer chez nous?
La section PCF du Pays de Morlaix et la fédération du Finistère du Parti Communiste
Soyons largement mobilisés les 15 et 22 mars prochains
Les communistes de la 6ème circonscription du Finistère se sont réunis le 17 février 2018 pour procéder au bilan des premiers mois d’action du gouvernement Macron. Face à la réalité des chiffres, le moins que l’on puisse dire, c’est que les affichages et envolées lyriques de campagne ont bien du mal à tenir.
Pour notre circonscription, environ 200 familles, les fameux premiers de cordée, peuvent légitiment remercier ce nouveau Gouvernement et plus particulièrement, Richard Ferrand pour la suppression de leur impôt sur la fortune.
De l’autre côté, c’est par milliers que les retraités se font racketter mensuellement de 20, 30, 50 euros ou plus de CSG sur leur pension depuis le mois de janvier. Cette perte non négligeable, c’est une sortie en moins mais aussi pour beaucoup, la facture d’électricité ou de gaz qui va être dure à payer.
Par contre, pour le développement de l’emploi il va falloir attendre comme nous le montre par exemple le dossier Doux à Châteaulin et les EHPAD où une nouvelle fois l’emploi est sacrifié.
Nous qui vivons sur la circonscription, ce que nous voyons chaque jour, c’est l’avancée des déserts médicaux, avec des EHPAD en souffrance, la disparation des services publics de proximité (bureau de poste , écoles, fermeture envisagée de guichets de gare SNCF..) , et le manque d’emplois qui oblige les jeunes à s’expatrier à Rennes, Nantes ou Paris pour trouver du travail.
Pour développer le progrès social et économique en Centre-Bretagne, nous exigeons que les engagements soient tenus pour le projet de LGV mettant Brest à 3 heures de Paris mais aussi un plan d’amélioration des services des trains du quotidien, notamment sur l’axe Brest-Quimper-Nantes ce qui permettrait de démontrer l’impasse politique du rapport SPINETTA sur la casse de la SNCF et du service public ferroviaire!.
La bataille contre les réformes antisociales ne fait que commencer et les communistes contribuent à faire la démonstration de l’injustice et des impasses de cette politique de sous investissement chronique pour les besoins sociaux et soumise à la prédation de la FINANCE.
Nous soutenons les prochaines mobilisations des salariés et des usagers les 15 et 22 mars 2018, prévues pour défendre nos écoles, bureaux de postes, gares, maisons de retraites et hôpitaux, et plus largement l’ensemble des services publics pour l’égalité des territoires et de traitements des usagers -citoyens .
Nous sommes disponibles pour mener la bataille contre les réformes antisociales du Gouvernement et pour construire avec chacun, quel qu’est votre choix en 2017, une autre voie que celle du « macronisme » qui est injuste et impose des sacrifices aux retraités, offre des cadeaux fiscaux aux plus riches et laisse de nombreux jeunes dans la précarité. Ces mobilisations sociales sont porteuses de propositions alternatives aux choix gouvernementaux. Soyons donc largement mobilisés les 15 et 22 mars prochains.
Un rassemblement s’est déroulé ce lundi 19 février à l’entrée du lycée Alain-René Lesage à Vannes. Les lycéens manifestent leur soutien envers deux de leurs camarades, Erikson et Danjel. Originaires d’Albanie, ils sont menacés d’expulsion du territoire.
Une démonstration de force. Lundi 19 février, à 8 h du matin, près de 500 lycéens d’Alain-René Lesage se sont rassemblés devant l’entrée principale de l’établissement. Ils manifestent leur soutien envers deux de leurs camarades, Erikson et Danjel. Orignaires d’Albanie, les deux frères sont menacés d’expulsion du territoire avec leurs proches.
« Le cas d’Erikson et Danjel est symptomatique de l’état de notre société, déplore Louise Berthout, 17 ans, élève de terminale. On essaie de diviser les gens. C’est en restant unis que l’on arrivera à stopper les problèmes ».
Une pétition à l’adresse du préfet a été lancée. Plus de trois cents signatures électroniques ont déjà été obtenues, sans compter les signatures manuscrites circulant au milieu des jeunes dont Romane Michéa et Cormier Pivoine, élèves de première. « On essaie d’aider la famille. On vient dans un esprit de solidarité, justifient les deux élèves, confiantes sur l’issue de la situation. Il y a déjà eu des manifestations notamment à Lorient. On est optimiste sur les chances pour qu’Erikson et Danjel restent ».
Un dossier de réexamen a été déposé mi-janvier à la préfecture, indique Anita Kervadec, de Réseau éducation sans frontières. « On espère que le préfet sera sensible à nos arguments. »
Fleury Viadiambo, Ouest-France, 19 février 2018
Une super énergie déployée ensemble pour le grand tri des Z'utopistes au local du PCF Morlaix. Ce samedi 17 et dimanche 18 février, environ 25 personnes de toute génération ont participé au Tri des vêtements pour les réfugiés et les associations venant en soutien aux précaires dans la bonne humeur et une belle fraternité. Bravo aux bénévoles des utopistes pour leur bel engagement collectif, la belle entente qu'ils ont créé entre eux, et leur travail énorme. Nous sommes heureux d'avoir pu les soutenir le temps d'un week-end, et on va continuer.
Le Samedi 17 février, le Ouest-France a publié notre communiqué sur le conflit au Crédit Mutuel Arkéa. Merci au journal de faire son travail pour l'expression du pluralisme politique
Arkéa: les communistes contre le "divorce"
La fédération du Finistère se positionne sur la situation du CMB Arkéa et le conflit qui pourrait mener à "un divorce qui, pour nous, aurait des conséquences très dangereuses pour les salariés et la pérennité de l'activité". Les communistes se disent "très attachés aux valeurs du mouvement mutualiste". Selon eux, "la scission comporte des risques et des interrogations multiples".
Ils évoquent ainsi le risque de la dégradation de la note du CMB-Arkéa, ce qui pèserait sur le coût des ressources; le risque de voir exclues des fonds propres les parts sociales qui y sont actuellement intégrées; la perte de la "marque" Crédit Mutuel, et pour quel statut bancaire: mutualiste, coopératif, banque classique...? ; l'abandon de la solidarité nationale interfédérale.
Les élus communistes soulignent aussi que "la crainte la plus importante à nos yeux, ce sont les interrogations sur les conséquences à terme sur les salariés, leurs conditions de travail et leurs emplois".
Pour conclure, ils indiquent que "si les craintes que nous ne sommes pas les seuls à redouter viennent à se réaliser, les dirigeants du CMB Arkéa, et singulièrement son président, porteraient une très lourde responsabilité".
Ouest-France, pages Finistère, samedi 17 février 2018
Fédération du Finistère du Parti Communiste Français
5 rue Henri Moreau – 29 200 BREST – 06 20 90 10 52
CMB-ARKEA:
un divorce qui doit être évité car il aurait des conséquences plus que périlleuses!
Communiqué du PCF Finistère - 16 février 2018
La volonté exprimée par les dirigeant du CMB-ARKEA et de la fédération du CMB de quitter la confédération Nationale du Crédit Mutuel s’affirme de jour en jour. Les administrateurs des caisses locales vont avoir à exprimer leur choix.
Les communistes qui ont été à l’origine de la création de plusieurs fédérations de Crédit Mutuel (Marseille, Valence, Angoulême), sont très attachés aux valeurs du mouvement mutualiste et souhaitent attirer l’attention de chacun(e) sur les enjeux du conflit en cours.
La scission comporte des risques et des interrogations multiples :
-Risque de dégradation de la note du CMB-ARKEA , comme Standars & Poors vient de le signifier, ce qui pèserait sur le coût des ressources, voire sur le ratio prudentiel à moyen terme
-Risque de voir exclues des fonds propres les parts sociales qui y sont actuellement intégrées
-Perte de la « marque » Crédit Mutuel qui est la banque préférée des français, pour quel statut bancaire (mutualiste, coopératif, banque classique…?
-Abandon de la solidarité nationale interfédérale
Enfin, une crainte importante à nos yeux concerne les interrogations sur les conséquences à terme sur les salariés, leur conditions de travail et leurs emplois.
Les craintes que nous exprimons sont également exposées dans les conclusions du rapport commandé par la Direction Générale du Trésor et la Banque de France à Christian Noyer, gouverneur honoraire de la Banque de France : « Le maintien de l’unité serait nettement préférable, tant pour la stabilité de l’ensemble du monde bancaire mutualiste et la crédibilité du modèle mutualiste eu sein de l’union bancaire, que d’un point de vue prudentiel dans la mesure ou la viabilité d’ARKEA dans un scénario de séparation reste à vérifier »
Le Crédit Mutuel, composé de multiples caisses départementales ou régionales a mis des décennies avant de trouver son unité nationale. Un retour en arrière aurait un effet désastreux sur l’image de cette « famille » mutualiste en risquant de fragiliser fortement les composantes essentielles et historiques que constituent le Crédit Mutuel de Bretagne et le CMB-ARKEA.
D’ores et déjà, la fédération du Crédit Mutuel Massif Central, qui fait partie d’ARKEA, jusqu’à présent, s’est désolidarisée de la démarche engagée.
Si les craintes que nous ne sommes pas les seuls à redouter venaient à se réaliser, les dirigeants du CMB-ARKEA, et singulièrement son Président, porteraient une très lourde responsabilité.
Il n’est jamais trop tard pour renouer un dialogue et entrer en négociation sur le champ d’autonomie qui pourrait être reconnu au CMB-ARKEA, ce que n’interdisent pas les statuts de la CNCM. La nomination d’un médiateur pourrait faciliter cette démarche, le gouvernement ne pouvant se désintéresser d’un sujet aussi brûlant.
Brest, le 16 février 2018
Après une année 2017 à fort déficit pluviométrique en France, plusieurs régions viennent de subir des inondations. Comme les sécheresses, ces pluies sont des conséquences du réchauffement climatique. Un degré Celsius d'augmentation de la température terrestre augmente de 7 à 8 % la quantité de vapeur d'eau accumulée dans l'atmosphère. Mais on ne sait guère où et quand les pluies vont tomber en grandes quantités. Pendant qu'il pleut en France, l'Afrique du Sud connaît sa pire sécheresse depuis un siècle et ce n'est pas le seul pays dans ce cas. On vient d'apprendre que l'année 2016 a vu les émissions de gaz à effet de serre (GES) atteindre 463 millions de tonnes en France. Elles ont dépassé de 3,6 % l'objectif initialement fixé. C'est aussi le cas de l'immense majorité des pays dans le monde, à commencer par l'Union européenne. Le réchauffement va donc continuer.
En France, les transports sont responsables de 29 % des émissions de CO2. Pour les réduire, il nous faudrait plus de transports en commun, moins de voitures et de camions sur les routes. Mais, faute d'avoir une politique d'aménagement pensée par les décideurs politiques, les spéculateurs et les bétonneurs aménagent les pôles d'activité autour des grandes métropoles en fonction de leurs intérêts. Comme habiter au coeur des villes leur coûte trop cher, les salariés modestes doivent se concentrer dans de lointaines banlieues et les accédants à la propriété vont en zone rurale pour avoir un pavillon.
Pendant qu'ici il pleut, l'Afrique du Sud connaît sa pire sécheresse depuis un siècle et sa première pénurie d'eau.
Avec la mise en place des nouvelles régions et leurs capitales régionales conçues comme des « pôles de compétitivité », nos gouvernants créent les conditions pour une augmentation durable des émissions de CO2 imputables aux transports. En 2015, selon une étude de l'Insee parue en 2017, 80 % des 900 milliards de kilomètres, voyageurs effectués en France ont été faits en voiture, 11 % en train, 8 % en car et bus, 2 % en avion. 87 % des tonnes de marchandises transportées la même année l'ont été en camion, 11 % par voie ferrée et 2 % par voie fluviale.
Le manque d'eau en 2017 a aussi augmenté les émissions de CO2 en France, car une végétation asséchée capte peu de carbone, tandis que les incendies en libèrent. Cette année, la seule réparation des dégâts des eaux conduira à faire des travaux qui seront aussi émetteurs d'un surcroît de CO2. Ces différents événements nous montrent que le climat va être l'enjeu majeur de ce siècle. C'est ce que votre serviteur explique depuis près de trois ans dans cette chronique ainsi que dans deux ouvrages parus sur le sujet en 2015 et 2017.
Lors des conférences-débats que je tiens en Île-de-France comme en province, j'ai pu observer un intérêt croissant sur ces sujets. Je reste donc disponible pour continuer. Il suffit pour cela de me contacter à l'adresse mail ci-dessous. En cette année du bicentenaire de la naissance de Marx et du congrès extraordinaire du PCF en novembre, le climat mérite d'être mis au cœur de l'actualité.