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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 19:12
Brest, samedi 10 février: rassemblement contre l'agression turque et islamiste des Kurdes du canton d'Afrin en Syrie
les député-e-s européens du PGE manifestent contre l'agression turque contre les habitants du canton d'Afrin

les député-e-s européens du PGE manifestent contre l'agression turque contre les habitants du canton d'Afrin

Nous ne pouvons rester insensible à la situation actuelle dans le Nord
de la Syrie.
L’antenne de Brest des Amitiés kurdes de Bretagne organise un
rassemblement ayant pour objet de protester contre l’intervention
militaire de la Turquie dans la région d’Afrin en Syrie.

A Brest,  samedi 10 février à 14h 30 Place de la Liberté, à proximité du
Monument aux Morts Esplanade Général Leclerc, square Mathon, avec prise
de parole.


Tous les Brestois sont invités à soutenir cette action. Un appel est
lancé à tous les militants des organisations démocratiques : partis
politiques, syndicats, associations.

les Amitiés Kurdes de Bretagne

 

PCF Section du Pays de Brest
5 rue Henri Moreau 29200 Brest

Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78 / Fax 02 98 43 44 62
@ : pcf_brest@yahoo.fr

 

 Depuis de longs jours, la population Kurde de Syrie subit les bombardements et les offensives de l’armée turque. Des femmes, des hommes, des enfants sont ainsi sous le feu pour avoir le seul tort d’exister et de ne pas se reconnaître dans le régime autoritaire de Recep Tayyip Erdogan. Dans ces territoires se trouvent également de nombreux réfugiés qui ont fui Daech et le Front Al Nosra. Cette guerre menée par le gouvernement turc au mépris du droit international est insupportable et vient accabler encore une région et des populations meurtries. En réalité, il s’agit une fois de plus d’opprimer le peuple kurde et de le réduire au silence, en particulier en mettant à bas l’expérience démocratique novatrice du Rojava qui ne saurait constituer une quelconque menace pour le peuple turc.

 Ces actes sont tout simplement injustifiables et insupportables. Face à cela, le Président et le gouvernement louvoient lamentablement, reprenant quelques antiennes du régime Turc pour justifier un silence pesant. Cela ressemble à des remerciements tacites au Président turc pour avoir accepté d’assumer la gestion des réfugiés à la place de l’Europe : la face B de la politique d’accueil indigne mise en œuvre par le gouvernement.

La section du Pays de Brest du PCF appelle à participer au rassemblement  samedi 10 février à 14h 30 Place de la Liberté , à proximité du Monument aux Morts Esplanade Général Leclerc, square Mathon pour que notre pays porte devant l’Onu la condamnation de ces actes criminels.

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 18:12
Migrants: une politique injuste et dangereuse (tract du PCF, février 2018)
Migrants: une politique injuste et dangereuse (tract du PCF, février 2018)
Migrants: une politique dangereuse et injuste.
 
Tract national du PCF - février 2018
 
En France, sur les 260 000 titres de séjour accordés en 2017, 40 000 l'ont été pour des raisons humanitaires seulement, soit 15% dont 32 011 au titre de l'OFPRA pour les réfugiés politiques. La France, sur les 28 pays de l'Union européenne, n'est qu'en 22e position pour le nombre de permis de séjour accordés par habitant.
 
La circulaire du 12 décembre 2017 doit être retirée: c'est un véritable outil de chasse aux migrants, qui prévoit le tri, la sélection, l'interpellation dans les centres d'hébergement et qui veut accélérer l'expulsion de ceux qui ont eu le malheur de laisser leurs empreintes dans des pays européens plus au sud, dans le cadre de Dublin II. Les députés et sénateurs communistes ont condamné cette circulaire comme ils ont demandé à ce que soit mis un terme à la criminalisation de la solidarité vis-à-vis des migrants et à la brutalisation des migrants à Calais et à Paris. Le droit à l'hébergement doit être inconditionnel. Suite à sa visite du centre d'accueil d'urgence de La Chapelle à Paris, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, déclarait dans L'Humanité:
 
"Quand les migrants s'installent, ils deviennent des travailleurs et producteurs de richesses. Ce ne sont pas les migrants qui s'accaparent les richesses mais les prédateurs de la finance, ceux des paradis fiscaux ou des multinationales, dont les profits explosent. Les mêmes profiteurs du système organisent le dumping social. C'est à cela qu'il faut mettre un terme pour permettre à tous, Français et migrants, un accès aux droits sociaux et à une vie digne".
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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 11:54
Stéphane Peu Député PCF de Seine- Saint-Denis

Stéphane Peu Député PCF de Seine- Saint-Denis

Stéphane Peu : « La clé, c’est de produire des logements abordables »
Entretien réalisé par Camille Bauer
Vendredi, 9 Février, 2018
L'Humanité

Habitat. Alors que s’est achevée jeudi la conférence de consensus sur l’habitat, le député PCF Stéphane Peu décrypte la politique du gouvernement sur le sujet et avance ses propositions.

Dans son dernier rapport, la Fondation Abbé-Pierre a livré un bilan très critique de la politique du logement du gouvernement. Vous partagez ces critiques ?

Stéphane Peu Oui. Pour l’instant, ce gouvernement ne prend en compte ni la démocratie sociale, ni les corps intermédiaires, ni le Parlement. Un exemple : la mesure imposée aux organismes HLM, qui vont devoir réduire les loyers de l’ordre de 50 à 60 euros pour compenser la baisse des APL. C’est extrêmement grave, car cela met à mal le principe économique de base du logement social : un loyer à l’équilibre. Dans le secteur, le montant du loyer payé par les locataires est fixé pour permettre de rembourser l’emprunt qui a servi à financer terrain et construction. C’est cet équilibre que le gouvernement détruit avec cette baisse imposée. Cette politique est une impasse, qui va conduire, à terme, à des loyers plus chers, et ce sans créer le « choc d’offre » pourtant nécessaire dans un pays déficitaire en logements.

S’agit-il seulement de faire une série d’économies ?

Stéphane Peu Pas seulement. La preuve, c’est que toutes les propositions faites par le mouvement HLM pour réaliser les mêmes économies budgétaires ont été écartées. Ce refus d’aménager le dispositif et de rouvrir la discussion pour que la mesure d’économie s’intègre dans une loi logement cohérente interroge. La motivation n’est donc pas budgétaire, mais idéologique. C’est une déclinaison de la doxa libérale qui anime ce gouvernement et surtout le président de la République. Cela explique l’attitude très dogmatique de Julien ­Denormandie, le secrétaire d’État à la ­Cohésion des territoires, un proche d’Emmanuel Macron. Ce n’est pas leur faire un procès d’intention car ils savent quelles seront les conséquences de leur réforme : 40 % des organismes HLM seront dans le rouge dès 2018, et 70 % en 2019. À horizon des trois ans, c’est 90 % du mouvement HLM qui sera sans moyens d’agir ou d’investir, notamment dans les zones tendues.

Si l’enjeu n’est pas budgétaire, que veulent-ils faire ?

Stéphane Peu Il s’agit d’affaiblir les organismes HLM pour accélérer un regroupement déjà en cours. Ensuite, on désigne trois ou quatre grands groupes nationaux qui vont se répartir les 4,5 millions de logements HLM : un affilié à la Caisse des dépôts et consignations, un autre aux caisses d’épargne, un adossé aux compagnies d’assurances comme Axa, qui a déjà des organismes HLM, et un dernier lié à Action Logement, l’ex-1 % patronal. Ce ­regroupement va permettre d’adopter des modes de gouvernance basés sur des logiques économiques et financières. En d’autres termes, d’ouvrir le capital à des investisseurs. Il n’y aura plus d’élus locaux, qui géraient les offices publics de l’habitat (OPH), et plus de gestion issue du paritarisme social, comme les entreprises sociales pour l’habitat (ESH). Ces deux caractéristiques historiques du ­logement social vont disparaître. Surtout, la ­financiarisation va ­permettre de vendre. Alors que, actuellement, les logements HLM n’ont pas de valeur et ne sont pas décomptés comme faisant partie du capital des organismes. L’idée du gouvernement, c’est qu’en cédant massivement du patrimoine et en rémunérant du capital, on fait en sorte que les HLM se débrouillent tout seuls, ça veut dire que c’est la fin du logement conventionné et, avec lui, de la solidarité nationale. Ça veut dire que le logement des personnes modestes va être financé par les personnes modestes.

Cette logique a-t-elle déjà été mise en œuvre ?

Stéphane Peu On a vu ce processus à l’œuvre dans les années 2000 sur le dossier Icade. Les logements de ce bailleur ont été basculés vers une société qui n’était pas HLM. Au fur et à mesure que les locataires sortaient, ils étaient mis en logement libre, sans contrainte quant au montant du loyer. Cinq ou six ans après sa création, la société est entrée en Bourse avec une ouverture du capital. Avec des valeurs très basses de l’action, des actionnaires, pour l’essentiel basés dans des paradis fiscaux, sont alors entrés au capital à hauteur de 45 %. Au début, ils ont vendu aux occupants logement par ­logement. Mais ça a créé beaucoup de catastrophes et les élus locaux se sont mobilisés. Face à cette levée de boucliers, un consortium d’achat a été mis sur pied et ils ont vendu 42 000 logements, en un seul bloc, à un regroupement d’organismes HLM. Mais avec une énorme plus-value par rapport au prix de base de l’action…

Que préconisez-vous, à rebours de cette logique libérale ?

Stéphane Peu Il faut changer de politique en se tournant vers une production massive de logements abordables. Parce que, indépendamment du manque de logements, il faut tenir compte d’un autre phénomène : la dégradation du pouvoir d’achat des familles. Il n’y a pas assez de logements et ceux qui existent sont trop chers. Deux problématiques liées, car la pénurie fait augmenter les prix. Quand on voit les prix de l’immobilier et qu’on les met en parallèle avec le salaire médian des Français, d’environ 1 700 euros, ça ne peut pas tenir. Entre 2002 à 2012, le budget des ménages consacré au logement, toutes catégories confondues, est passé de 18 % à 24 % de leurs revenus. Le logement est donc le premier facteur de dégradation du pouvoir d’achat des familles. En parallèle, si on regarde l’évolution du classement des plus grosses fortunes, on observe que, parmi celles qui sont entrés dans le top 500 ces quinze dernières années, deux professions dominent : l’économie du Net et l’immobilier. Le logement n’est donc pas un segment économique marginal pour les libéraux. Mais cette libéralisation est risquée. Ce sont justement les excès dans ce secteur qui sont à l’origine des grandes crises de ces dernières années : en Espagne, au Portugal, mais aussi aux États-Unis avec les subprimes.

Ne faut-il pas, malgré tout, réformer aussi le logement social ?

Stéphane Peu Bien sûr ! Le secteur HLM a 120 ans et n’a pas cessé de s’adapter, de se moderniser, parfois à l’initiative des organismes eux-mêmes. J’ai par exemple présidé à la fusion de cinq ­organismes. La vraie question, c’est : est-ce qu’on est capable de construire des logements moins chers ? Actuellement, le logement HLM est produit en moyenne à 7,50 euros du mètre carré. Concrètement, avec un loyer à 7,50 euros, ça veut dire, pour un F2 de 40 m2, un loyer charges comprises qui tourne autour de 400 à 450 euros. Pour une personne au Smic, cela fait 40 % de taux d’effort. C’est un prix élevé qui entraîne une forte consommation d’APL. Alors que, avec un loyer à 4 euros, le smicard gagne du pouvoir d’achat et ce sont autant d’économies de réalisées sur les 56 % de locataires qui perçoivent l’APL. La logique à l’œuvre aujourd’hui, une logique libérale court-termiste, est tout autre : on choisit d’aider les gens ad vitam aeternam à payer leur loyer, plutôt que d’aider une fois à l’investissement, pour obtenir un loyer moins cher, qui nécessite moins d’aides sociales. C’est socialement et économiquement incohérent.

Mais construire du logement HLM à 4 euros le mètre carré, c’est possible ?

Stéphane Peu Oui, et ce sans augmenter de manière inconsidérée les subventions publiques. Pour cela, il faut simplement doubler les aides, pour les passer de 450 à 900 millions d’euros, ce qui reste compatible avec le traité de Maastricht. Mais surtout, il faut redonner à la Caisse des dépôts et consignations un rôle de prêteur de long terme, à un meilleur taux. C’est-à-dire revenir à des prêts à 50 ou 70 ans, au lieu de 20 ou 30 ans comme actuellement. C’est d’ailleurs le même problème pour toutes les grandes infrastructures : quand on faisait une ligne de métro en 1900, on empruntait sur 80 ans. Aujourd’hui, c’est sur 20 ans. Comment expliquer que ce qui était possible il y a plus d’un siècle ne le soit plus aujourd’hui ? Les grandes infrastructures sont-elles devenues plus éphémères ? Non. Il y a enfin des efforts à faire dans la construction. La filière française du bâtiment est très performante, mais dominée par des groupes très puissants qui font la pluie et le beau temps sur les coûts de production. Il y a sans doute des marges financières à conquérir de ce côté.

Quelles sont les autres pistes prioritaires de réforme du secteur ?

Stéphane Peu Pour produire des logements abordables, il convient de supprimer une partie des nombreux mécanismes de défiscalisation dont bénéficie le secteur privé. Il faut en garder un peu, pour les primo-accédants et les catégories modestes qui veulent devenir propriétaires. En ­revanche, les défiscalisations type Pinel ou Robien, qui avantagent les propriétaires investissant dans le secteur ­locatif, coûtent très cher au budget de l’État et sont socialement une absurdité, puisque leurs bénéficiaires sont déjà propriétaires. C’est de l’argent public donné à des multipropriétaires pour qu’ils acquièrent davantage de biens ! Depuis Pinel, cette défiscalisation s’applique même à ceux qui achètent pour loger leurs enfants. Et ce, sans contrepartie sur le montant des loyers, c’est-à-dire sans conditions de prix garantissant que ces investissements bénéficient à des locataires modestes. Et comme ces mécanismes durent 9 à 12 ans, cela signifie que ces dispositifs vont amputer le budget de l’État sur le temps long. Or, les prix, eux, continuent d’augmenter, tout comme les fortunes immobilières, nourries par des systèmes de promotion drogués à l’aide publique.

C’est-à-dire ?

Stéphane Peu Par exemple, lors de la crise de 2008, certains promoteurs ont connu des difficultés. On a appelé les organismes HLM à la rescousse pour déstocker les logements de ces promoteurs, afin d’éviter qu’ils coulent. Résultat, aujourd’hui, 40 % du chiffre d’affaires des promoteurs se fait via des ventes aux organismes HLM et 40 % grâce à la défiscalisation. Au total, le chiffre d’affaires des promoteurs immobiliers, c’est 80 % d’argent public ! Il y a là un gisement qu’on pourrait orienter vers un objectif socialement plus juste. Cela veut dire qu’on peut, à moyens constants, inverser la logique pour répondre, enfin, à la crise du logement. Comme le rappelle régulièrement la Fondation Abbé-Pierre, nous ne sommes pas confrontés à une simple pénurie, mais à une crise du logement « abordable ».

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 07:45
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30
Dans le cadre sa volonté de mettre l'éducation populaire, la culture et sa transmission à tous au cœur de ses préoccupations, et suite à son initiative pour la clôture de l'exposition Picasso le 1er novembre 2017 avec déjà une conférence magistrale de Renaud Faroux devant 60 personnes, la Fédération du PCF du Parti Communiste organise à nouveau
 
le samedi 10 février avec le FDHEL des Capucins une visite guidée pour ses militants de l'exposition "Figures libres. Années 80" (10h-11h30)
 
suivie par: 
 
une conférence de l'historien et critique d'art Renaud Faroux, spécialiste de l'art contemporain dans sa version Punk, Arts de rue, années 80 et 90, avec projection de tableaux, de 12h à 13h30.
 
à la salle du Mille Club du 33, rue du Calvaire à Landerneau, de 12h à 13h30
 
Cette conférence en images est ouverte à toutes et tous, et en entrée libre.   
 
Un pique-nique fraternel s'en suivra. 
 
Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la culture. Landerneau.
La fédération du Finistère du PCF organise une visite guidée de l'exposition "FIGURES LIBRES ANNES 80"
le samedi 10 février à 10 heures.
La visite sera suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, historien d'art, journaliste qui était venu le 1er novembre présenter l'expo et l'oeuvre de Picasso devant 60 adhérents et sympathisants communistes à Landerneau. La conférence aura lieu à la salle du Mille Club - 33 rue du Calvaire à Landerneau de 12h à 13h30. 
Et on pique niquera ensemble à l'issue de la conférence
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30
 Les Capucins à Landerneau: la fédération du PCF du Finistère organise une visite guidée de l'exposition "Figurations Libres. Années 80" suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, critique et historien d'art, le 10 février de 10h à 13h30

Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la culture. Landerneau.

La fédération du Finistère du PCF organise une visite guidée de l'exposition "FIGURES LIBRES ANNES 80"

le samedi 10 février à 10 heures.

La visite sera suivie d'une conférence débat animée par Renaud Faroux, historien d'art, journaliste qui était venu le 1er novembre présenter l'expo et l'oeuvre de Picasso devant 60 adhérents et sympathisants communistes à Landerneau. La conférence aura lieu à la salle du Mille Club - 33 rue du Calvaire à Landerneau de 12h à 13h30. 

Et on pique niquera ensemble ! (chacun apporte un truc ou un machin..faites le nous savoir)

Inscrivez vous dès maintenant:  dominique-gontier5829@orange.fr

 FIGURES LIBRES ANNES 80

  À la fin des années 1970 et au début des années 1980, un courant artistique se répand un peu partout dans le monde sous différentes appellations : Figuration libre en France (Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas, Hervé Di Rosa, Catherine Viollet…) ; Graffiti aux États-Unis (Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Kenny Scharf…) ; Neue Wilde Malerei (Elvira Bach, Luciano Castelli, Rainer Fetting, Groupe Normal, Salomé…) en Allemagne ; Les Nouveaux artistes en URSS (Afrika, Timur Novikov, Oleg Kotelnikov)…

L’exposition, Libres Figurations – Années 80, dont le commissariat a été confié à Pascale Le Thorel, réunit pour la première fois plus de 50 artistes internationaux majeurs et emblématiques de cette scène. Elle rassemble plus de 200 oeuvres et évoque cet univers à travers peintures, sculptures, films, vidéos, photos et documents d’archive… Libres Figurations – Années 80 raconte les différents épisodes de cette histoire et se veut un témoignage sur cet art non académique, souvent provocant, inspiré de la culture populaire, né dans la rue, dans les clubs, dans les revues autant que dans les ateliers et qui entretient un lien très fort
avec la scène rock, punk et la bande dessinée.


Au coeur de sa conception figure le dialogue entretenu par la commissaire avec les artistes ou les acteurs des libres figurations pour le choix des oeuvres qui proviennent de musées internationaux, de grandes collections privées ou sont prêtées par les artistes eux-mêmes afin de créer un événement vivant reflétant la réalité de ce mouvement international.


Les artistes exposés
Afrika ; Valeri Alakhov ; Elvira Bach ; Jean-Michel Basquiat ; Ben ;
Rémi Blanchard ; François Boisrond ; Roberto Cabot ;
Marie-Odile Camdessus ; Luciano Castelli ; Robert Combas ; Crash ;
Walter Dahn ; Hervé Di Rosa ; Richard (Buddy) Di Rosa ; Jiri Georg Dokoupil ;
Rainer Fetting ; Futura 2000 ; Vassili Goloubiev ; Speedy Graphito ;
Keith Haring ; Philippe Hortala ; Louis Jammes ; Oleg Kotelnikov ; Kriki ;
Andrei Krissanov ; Tseng Kwong Chi ; Konstantin Latyshev ;
Samantha McEwen ; Mission Totale ; Musulmans fumants ; Groupe Normal ;
Timour Novikov ; Frères Ripoulin ; Ru Xiao-Fan ; Abderrazak Sahli ; Salomé ;
Inal Savchenkov ; Ivan Sotnikov ; Kenny Scharf ; Igor Veritchev ; Catherine
Viollet ; Bernd Zimmer

Renaud Faroux, pour sa conférence sur Picasso le 1er novembre 2017 à Landerneau

Renaud Faroux, pour sa conférence sur Picasso le 1er novembre 2017 à Landerneau

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 07:18
L'école primaire Corentin-Caër fait partie des établissements publics de la ville qui devraient perdre une classe, avec les écoles Jaurès et Gambetta.

L'école primaire Corentin-Caër fait partie des établissements publics de la ville qui devraient perdre une classe, avec les écoles Jaurès et Gambetta.

 

Face à la probable suppression de trois postes d'enseignants dans les écoles publiques morlaisiennes, les associations de parents d'élèves se mobilisent. Un rassemblement est prévu pour ce vendredi. 

« Une décision brutale ». Les associations de parents d'élèves des écoles concernées ne mâchent pas leurs mots, face aux probables suppressions de postes de professeurs des écoles, voulues par l'Inspection académique. À Morlaix, les écoles publiques Gambetta, Jaurès et Corentin-Caër devraient donc être amputées d'une classe à la rentrée prochaine. Attendue mardi prochain, l'annonce fait partie d'une modification de la carte scolaire à l'échelle du Finistère, avec 27 fermetures de postes dans le département. « Morlaix paye un lourd tribut. Trois classes en moins, c'est du jamais vu, les parents ne comprennent pas », déplore Stéphane Pellé, vice-président de l'APE Jaurès. Motif d'inquiétude principal : les effectifs, qui devraient augmenter dans les classes, au risque de mettre à mal les conditions de scolarisation des enfants. « On va se retrouver dans la même situation qu'il y a quelques années, c'est du gâchis », se désole Sébastien Portier, co-président de l'APE Gambetta. Selon le calcul du parent d'élève, l'école devrait se retrouver avec seulement trois niveaux (grande maternelle, CP-CE1-CE2 et CM1-CM2) et des classes de près de 30 élèves. « Pour une école en ville, c'est fou ».

 

 

« Précariser encore plus »


Pour les associations de parents d'élèves, l'Inspection ne voit pas la réalité, ne prenant pas tous les chiffres en compte. À l'image des 13 élèves Ulis (touchés par un handicap qui ne permet pas une scolarisation individuelle) de Jaurès, non comptabilisés. Autre grief : le caractère « populaire » des établissements concernés. « Nous sommes trois écoles publiques avec une mixité sociale importante et un certain nombre de familles en difficulté. Cette décision risque de précariser encore plus Morlaix », s'alarme Guillaume d'Ancoisnes, président de l'APE C.-Caër. Les associations s'inquiètent : « Comment donner envie à des familles de s'installer ici dans ces conditions ? » ; « Quelle est la prochaine étape, supprimer une école ? ».

Mobilisation vendredi


Les APE ont rapidement relayé l'information à l'ensemble des parents, après avoir appris la nouvelle en début de semaine. Une mobilisation est prévue ce vendredi, à 18 h, devant la mairie. « À l'appel de toutes les associations de parents d'élèves, même des écoles qui ne sont pas concernées par les suppressions », précisent les organisateurs. Une délégation devrait, par la suite, se rendre à l'Inspection académique de Quimper, mardi, jour où les suppressions de postes devraient être validées.

Les élus réagissent:

Agnès Le Brun, maire de Morlaix : « Je ne suis pas favorable à la fermeture de postes, mais je n'ai jamais considéré que crier au loup avait fait avancer les choses. Il faut regarder la réalité en face et continuer de négocier, en toute objectivité, avec l'Inspection académique. Les discussions ont déjà permis de maintenir l'école Cloarec (Ploujean), sur laquelle il y avait de fortes inquiétudes. Si vous regardez les chiffres, avec moins de 70 élèves, l'école aurait dû disparaître. Lorsque j'ai rencontré la directrice de l'académie, je lui ai dit à quel point nous y tenions. Il faut aussi faire valoir les spécificités de nos écoles. Gambetta, par exemple, a besoin d'un taux d'encadrement supérieur à la moyenne, du fait du nombre d'élèves allophones notamment. Pour être juste, on ne peut pas dire que l'Inspection académique a une logique comptable. Elle fait de sa priorité le renforcement du pôle de remplaçants, les zones rurales, et étudie l'évolution démographique. Pour Morlaix, il faut trouver une voie raisonnable. »
 
 Ismaël Dupont, élu communiste d'opposition : « Trois postes perdus dans les écoles pour la même ville, c'est irresponsable. C'est une politique de réduction de la qualité des services publics et d'austérité, qui se fait au détriment de l'éducation de nos enfants, dans des écoles publiques des quartiers populaires. Des écoles qui font, pourtant, un travail remarquable grâce à l'engagement des enseignants, des personnels et des parents. Or, comment ne pas voir que l'accueil des élèves, si cette décision se confirmait, serait moins bon et propice à la réussite de toutes et tous ? Mais au gouvernement, on raisonne avec la calculatrice, plus qu'avec une vision de long terme, sur l'efficacité sociale de l'éducation ! Nous ne laisserons pas faire ces reculs qui fragilisent nos écoles de proximité à taille humaine. Nous ne laisserons pas les conditions d'accueil dans les écoles publiques morlaisiennes être attaquées à ce point. Les élus d'opposition de gauche à Morlaix sont pleinement solidaires des parents d'élèves, des enseignants et des élèves des écoles publiques concernés par ces suppressions de classes ».

 

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 07:04

Pendant une journée, plus de mille personnes ont échangé, contribué et proposé.

 

La restitution des ateliers du matin

Les grands témoins

Appel des Etats Généraux du Progrès Social

 

Après les États généraux du 3 février,  poursuivons nos combats pour le progrès social

Les Etats généraux du progrès social organisés le 3 février par le Parti communiste français ont constitué un rendez-vous national important dans la riposte à la politique d'Emmanuel Macron, un lieu de convergence de militant.e.s politiques, syndicaux et associatifs, de citoyen.ne.s engagés dans des luttes et des projets qui portent l'ambition d'un nouveau progrès social pour la France. Plus de 1000 personnes ont participé à ce rendez-vous.

Leur message doit être entendu par le Président de la République et le gouvernement :
La politique du pouvoir aggrave les inégalités et conduit à fracturer notre société en deux : une société d'insécurité sociale, toujours plus précaire, pour des millions de nos concitoyen.ne.s et une société d'aisance et de bien vivre pour une minorité aisée, pour les plus riches et les détenteurs de capitaux. Cette politique, non seulement met à mal les grandes conquêtes sociales et s'oppose aux valeurs de la République, mais empêche également un avenir de progrès pour tou.te.s.

A l'opposé de la vision présidentielle d'une start-up nation inégalitaire, un nouveau progrès social pour la France est possible. Nous voulons une politique d'égalité et de solidarité, à commencer par l'égalité femmes-hommes dans tous les domaines. Une politique qui vise l'émancipation au travail, la sécurisation de l'emploi et de la formation, une nouvelle industrialisation, le développement des services publics et de la protection sociale, le droit au logement pour toutes et tous et la promotion des communs. Une politique qui garantit les droits fondamentaux de chacun.e. Une politique qui prend soin de nos aînés et qui offre un avenir à la jeunesse.

Nous appelons nos concitoyen.ne.s, les forces de gauche, politiques, syndicales, associatives à agir ensemble et à amplifier ce message dans les mois qui viennent, en développant dans tout le pays des fronts de luttes et de progrès pour la France :

  • Pour une sécurisation de l'emploi et de la formation qui donne un coût d'arrêt aux suppressions de milliers d'emplois dans le pays et oppose à la précarité, à la souffrance au travail, au contrôle accru des chômeurs, au manque de formation, le droit à un travail émancipé, à une rémunération à la hauteur de sa qualification, à une protection sociale pour tous les travailleurs.euses. Amplifions la mobilisation pour l’égalité professionnelle. Participons aux mobilisations en cours notamment celle des salariés de Carrefour du 5 au 10 février.
  • Pour les droits des femmes, l’heure est à donner un prolongement au mouvement de libération de la parole des femmes pour mettre fin aux violences faîtes aux femmes dans les foyers, les lieux de travail et l’espace public, pour le partage des pouvoirs, pour l’éducation à l’égalité de la crèche à l’université, pour l’égalité professionnelle, la revalorisation des métiers dit féminisés et le droit à disposer de son corps.
  • Pour un accueil digne des migrants à l'opposé du projet asile-immigration du gouvernement qui sera une des lois les plus répressives que le pays ait connu. Avec les associations, nous demandons l’accueil inconditionnel, l’ouverture de nouvelles places d’hébergement pour le garantir, le droit au travail pour tous les migrant.e.s, l’abrogation du délit de solidarité.
  • Pour une nouvelle industrialisation de la France pour répondre aux besoins du pays, aux exigences sociales et écologiques. Mobilisons-nous pour stopper la vente de fleurons de notre industrie comme Alstom et pour développer une stratégie industrielle avec les travailleurs.euses et les habitant.e.s des territoires concernés. Il n’y aura pas de grandes réponses aux défis du siècle sans reconquête industrielle et relocalisation des productions.
  • Pour un service public et une protection sociale du XXIe siècle : pour une politique de santé publique qui donne les moyens aux personnels de l'hôpital public et des ehpad de remplir leurs missions, pour le droit à la retraite et pour le 100 % sécurité sociale à l'opposé des attaques actuelles contre son financement. Participons aux mobilisations des prochaines semaines, aux côtés des retraités et des personnels des ehpad le 15 mars, soutenons le tour de France des parlementaires communistes qui vont à la rencontre des soignant.e.s et le 23 juin prochain soyons au rendez-vous à Paris pour la défense des hôpitaux de proximité ; pour une école et un enseignement supérieur de l'égalité, démocratisée, pour le partage des savoirs et le développement de la recherche à l'opposé du dispositif « Parcours sup » et de la réforme du lycée. Participons à la prochaine journée d'action intersyndicale du 6 février. Mobilisons-nous également le 8 février avec les cheminots pour un service public ferroviaire de qualité et avec les travailleurs.euses de tous les secteurs qui ont rejoint cette date de mobilisation.
  • Pour le droit au logement pour tous et toutes, le logement comme un bien public cogéré avec les habitant.e.s au plus près des territoires, grâce à un service public national du logement, à l'opposé de la politique actuelle de baisse de l'APL et de casse du logement social. Participons à la journée de mobilisation du 24 mars à l’appel de la CNL.
  • Pour la défense de nos communes et de nos départements et un plan d'urgence pour les territoires les plus fragiles de nos villes et de nos campagnes : participons à la journée de mobilisation du 7 février contre la disparition des départements ; soyons nombreux le 18 mars prochain pour défendre la commune, maillon essentiel de la vie démocratique ; poursuivons la mobilisation engagée avec les états généraux de la politique de la ville initiée par Grigny ; et encourageons la "marche vers l'Elysée" samedi 9 juin prochain, initiée par les élu.e.s communistes des Hauts de France pour porter les cahiers des colères et des espoirs de toute une région et dire "arrêtez l'austérité et les vieilles recettes libérales, nous voulons du neuf !", prendre le pouvoir sur la finance et mettre l'humain au cœur de tous les choix.

Toutes ces mobilisations portent en elles un avenir de progrès pour notre pays. De nouvelles victoires sont possibles en les amplifiant.

Toutes portent en commun une nouvelle utilisation de l'argent, le recul du coût du capital, des dividendes versés aux actionnaires et des intérêts payés aux banques, pour réorienter le crédit vers la réponse aux besoins sociaux et écologiques. Toutes portent en commun la nécessité de nouveaux droits pour les salarié.e.s : le refus de la toute-puissance patronale et la nécessité d'un travail émancipé, la reconnaissance de l'expertise des travailleurs.euses, de leur qualification, de leur droit à peser sur les choix des entreprises jusqu'aux choix stratégiques. Toutes portent en commun la nécessité d’un changement des institutions européennes et mondiales pour les réorienter au service de l’intérêt général et de la protection de la planète.

Chacune et chacun d'entre-nous peut agir pour faire grandir cette alternative. Ensemble, construisons un nouveau progrès social pour la France !

 

 

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 07:02

Devant le chaos qui régnait sur les routes et voies ferrées, la ministre des transports a plaidé le caractère exceptionnel des conditions climatiques : il n’y aurait pas eu de telles chutes de neige depuis plusieurs années.

 

 

Si certes, il n’est jamais possible de tout anticiper, ni de parer à tout en temps réel, il n’en reste pas moins qu’il est difficile de qualifier d’exceptionnel un événement météorologique assez banal dans la moitié nord de la France depuis plusieurs millénaires : il tombe quelques centimètres de neige en hiver. Rien à voir avec les terribles tempêtes de neige qui affectent régulièrement certaines contrées connues pour leurs événements climatiques extrêmes.

 

Une partie de la vérité a été lâchée à « l’insu de son plein grès » par Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement : «On ne va pas adapter des infrastructures (...) pour deux épisodes neigeux qui se tiennent tous les 4 ou 5 ans ».  C’est un peu comme si on décidait de fermer une caserne de pompiers sur un territoire parce qu’il n’y aurait pas eu d’incendie ou d’inondation depuis cinq ans.

 

La vérité est que les réseaux transports n’ont pas été paralysés par la neige, mais par plusieurs décennies de démantèlement des services publics par l’austérité, par le sous-investissement en infrastructures et en matériel, par un management destructeur des valeurs de l’intérêt général, par la privatisation, l’externalisation et l’ouverture à la concurrence. Le "tout routier" au détriment du fret ferroviaire a profondément dégradé les voiries, tandis que l’absence d’investissements dans les infrastructures ferroviaires hors LGV affecte quotidiennement la circulation des trains.

Le baisse des moyens des collectivités territoriales, le non remplacement de tous les agents partant à la retraite, l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire voyageurs, l’abandon d’Alstom à Siemens, la remise en cause du statut Maurice Thorez des fonctionnaires, feront que nous serons structurellement demain encore plus fragiles face à de petits événements neigeux. 


L'autre vérité de cet épisode neigeux est que l'intervention exemplaire, dans les pires conditions, des agents de toutes les fonctions publiques, a permis de surmonter la situation alors que le gouvernement et la droite n'ont de cesse de vouloir réduire leur nombre, détruire leur statut et bloquer leur traitement.

Les État généraux du progrès social, organisés samedi dernier par notre Parti, ont montré par de multiples témoignages de luttes, que nos concitoyens veulent justement des services publics modernes propres à les protéger des aléas de la vie y compris météorologiques. Reste à faire que cette volonté de terrain se traduise en un fait politique national majoritaire, c’est l’un des chantiers qui est devant les communistes pour leur Congrès.

 

Yann Le Pollotec

 

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 06:45
Photo prise dans le quartier arabe du Vieux Jérusalem- avril 2015, mission AFPS: un appartement palestinien coincé entre des appartements d'Israéliens qui ont annexé l'immeuble

Photo prise dans le quartier arabe du Vieux Jérusalem- avril 2015, mission AFPS: un appartement palestinien coincé entre des appartements d'Israéliens qui ont annexé l'immeuble

Jérusalem: des diplomates européens accablent Trump et Netanyahou
 PAR 

Dans leur douzième rapport confidentiel – que publie en intégralité Mediapart –, les chefs de mission diplomatique de l’UE à Jérusalem et Ramallah dressent un réquisitoire documenté contre la politique israélienne. Et lancent une double mise en garde. Contre la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël. Et contre le projet israélien d’annexer une partie de la Cisjordanie pour créer le « Grand Jérusalem ».

 

« Jérusalem a une signification considérable à la fois pour les Israéliens et les Palestiniens et au-delà. La question du futur statut de la ville est au cœur du processus de paix au Moyen-Orient. Aussi longtemps que cette question ne sera pas résolue, il sera impossible d’espérer une paix durable fondée sur la solution à deux États. » En choisissant d’ouvrir leur rapport 2017 par cette phrase en forme de rappel à la réalité historique et stratégique, les chefs de mission diplomatique des pays de l’Union européenne à Jérusalem et à Ramallah adressent un double message.

À Donald Trump, bien sûr, qui a décidé le 6 décembre 2017 de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël en violation, rappellent-ils, du « consensus international exprimé par diverses résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, en particulier la résolution 478 ».

À Benjamin Netanyahou, aussi, dont la majorité a présenté à la Knesset, au cours de l’année écoulée, « plusieurs projets de loi, qui, s’ils étaient adoptés provoqueraient des changements unilatéraux au statut et aux limites de Jérusalem, en violation du droit international ». Allusion diplomatique, mais transparente aux projets d’annexion des colonies limitrophes de la ville et de création d’un Grand Jérusalem, dont rêvent depuis longtemps Netanyahou et ses électeurs (lire l’article ici).

Depuis qu’un diplomate britannique en a eu l’idée en 2005, les consuls et consuls généraux des 28 pays membres de l’UE à Jérusalem et dans les territoires occupés palestiniens rédigent chaque année, pour le Comité politique et de sécurité (COPS), un état des lieux qui fait le point sur la situation à Jérusalem. D’année en année, ces documents confidentiels brossent un tableau factuel, mais réaliste et souvent sévère pour Israël, des conditions de vie des Palestiniens de Jérusalem. Surtout, ils dessinent les grandes tendances de l’évolution des rapports de plus en plus difficiles entre les Palestiniens et l’État d’Israël.

Celui de 2017, que Mediapart s’est procuré et dont on peut lire le texte intégral en anglais ci-dessous, est particulièrement riche et accablant. Long de 52 pages, dont 10 pages de statistiques précieuses sur les pertes recensées dans les deux camps, mais aussi sur les autres formes de violence subies par les Palestiniens en raison de l’occupation israélienne (démolition de maisons, déplacements de population, agressions par les colons, détention d’enfants), le rapport 2017 passe en revue tous les aspects de la vie des Palestiniens. Et cela, avec une précision et une qualité d’information de nature à désarmer les dénégations rituelles du gouvernement israélien et de ses partisans, à domicile comme à l’extérieur.

Une apparente pudeur diplomatique conduit les auteurs du rapport à évoquer encore le« processus de paix », dont la mort clinique a été constatée récemment par le président palestinien Mahmoud Abbas en personne, et la « solution à deux États », délibérément réduite en cendres par le développement intensif et ciblé de la colonisation israélienne. Mais s’il est discutable sur sa vision du futur, le rapport ne l’est pas sur le présent. Solidement documentée, sa description minutieuse du quotidien des Palestiniens révèle une situation désastreuse, aggravée par l’absence de perspectives et d’espoir.

« De rapport en rapport, constatent les auteurs du document, les chefs de mission diplomatique de l’UE ont identifié un certain nombre de tendances qui ont eu un impact profondément négatif sur la ville, notamment l’extension des colonies, qui s’est accélérée en 2017, et l’exclusion politique, économique et sociale, des Palestiniens qui vivent ici. Globalement, les tendances négatives décrites dans les précédents rapports ont persisté et la polarisation, l’exclusion, la marginalisation des Palestiniens sont demeurées aussi terribles que par le passé. En outre, on constate un certain nombre de développements inquiétants qui affectent le statut de Jérusalem, c’est-à-dire l’une des questions prévues pour la phase finale des négociations (les autres étant les frontières, la sécurité et les réfugiés). »

Aux yeux des diplomates, la décision de Trump – « changement fondamental dans la politique des États-Unis » – comme les projets d’annexion de Netanyahou sont aujourd’hui les problèmes dominants pour la recherche d’une solution au conflit. « S’il était mis en œuvre, estiment-ils, le charcutage des limites de la municipalité de Jérusalem réduirait de près de 120 000 le nombre des Palestiniens de Jérusalem et ajouterait 140 000 colons israéliens à la population de la ville, réduisant la part des Palestiniens à 20 % (contre 37 % aujourd’hui). »

Selon les auteurs du rapport, la construction d’au moins 3 000 nouveaux appartements à Jérusalem-Est a été décidée en 2017, ce qui va encore accroître « la fragmentation de la Palestine en isolant Jérusalem-Est du reste de la Cisjordanie ». « Aujourd’hui, notent-ils,près de 867 000 personnes vivent dans les limites municipales de Jérusalem. On estime à 215 000, sur près de 615 000 colons le nombre de ceux qui vivent à Jérusalem-Est, aux côtés de 317 000 Palestiniens. Il y a actuellement 11 grandes colonies à Jérusalem-Est et un nombre croissant de petites enclaves de colonisation ou de colonies privées dans les quartiers palestiniens de Jérusalem-Est. »

Confirmant les craintes que les Palestiniens et les observateurs de la colonisation peuvent nourrir sur l’annexion possible des « blocs » de colonies de la périphérie, pour constituer le Grand Jérusalem, prévue par les projets de loi des amis du premier ministre, les diplomates relèvent que dans le seul premier trimestre 2017, plus de 1 300 nouveaux logements ont été annoncés dans ces colonies périphériques : 552 à Guivat Zeev, 90 à Maale Adumim, 402 à Nokdim, 709 à Betar Illit. En outre, au cours de la même année, le gouvernement a approuvé des projets pour 1 105 à Maale Adumim, 397 à Guivat Zeev, mais aussi 70 à Betar Illit, 30 à Allon Shvut, 68 à Elazar, 32 à Efrat, 682, dans le « bloc » d’Etzion. « Tous, soulignent les diplomates, sont inclus dans les 19 colonies qui deviendraient des municipalités annexes de Jérusalem selon la loi sur le Grand Jérusalem. »

En dix ans, le taux de pauvreté à Jérusalem-Est est passé de 64 à 75 %

À côté du développement de la colonisation, avec pour les Palestiniens son cortège d’expulsions, de démolitions et de déplacements forcés, les diplomates dénoncent aussi le statut – révocable – de « résident permanent » – et non de citoyen – accordé aux Palestiniens de Jérusalem-Est, même lorsque leurs ancêtres sont nés dans la Ville sainte. Car ce statut est des plus précaires. Largement conditionné par les impératifs démographiques israéliens, il n’est pas transmissible par le mariage et n’est pas automatiquement transmis à un enfant si l’un de ses deux parents ne détient pas la carte de résident. Il peut être révoqué si son titulaire ne peut prouver que Jérusalem est son « centre de vie », lorsqu’il est contrôlé.

« Entre 1967 et 2016, constatent les diplomates européens, Israël a révoqué le statut de 14 595 Palestiniens de Jérusalem-Est. Israël, relèvent-ils, poursuit cette politique de “déportation silencieuse” comme le montrent les chiffres de 2016 : le ministère de l’intérieur a révoqué au cours de cette année, le statut de résident de 95 habitants de Jérusalem-Est, parmi lesquels figuraient 41 femmes et 11 mineurs. »

Cette pratique, qui constitue une violation par Israël de ses obligations de puissance occupante, telles qu’elles sont définies par le droit international, et en particulier par la IVe convention de Genève, n’est que l’un des “outils d’intervention” utilisés par la municipalité de Jérusalem et le gouvernement israélien pour « préserver une majorité juive substantielle à Jérusalem », ainsi que le prévoit le plan directeur Jérusalem 2000, adopté en 2007. Parmi les autres outils dont l’usage est analysé par les diplomates, le “zonage” de la ville, les démolitions et les déplacements de population jouent aussi un rôle majeur.

Alors que les Palestiniens représentent 37 % de la population de la ville, 9 % seulement des permis de construire ont été attribués, entre 2010 et 2016, aux quartiers où ils vivent. Et 13 à 14,5 % des terres sont affectées au développement de ces quartiers, tandis que 35 % de l’espace est réservé à l’expansion des colonies, qui bénéficient en outre du privilège de pouvoir s’étendre au détriment des terres originellement affectées aux espaces verts.

Alors que les démolitions de domicile « par la puissance occupante » sont proscrites, comme les révocations du statut de résident, par la IVe convention de Genève, Israël a démoli au cours des dix dernières années 900 bâtiments appartenant à des Palestiniens de Jérusalem-Est. Pour la seule année 2016, 190 immeubles ont été détruits, provoquant le déplacement de 114 personnes. Et au cours des 11 premiers mois de 2017, les 136 démolitions ont provoqué le déplacement de 228 personnes. « Plus de 22 000 maisons palestiniennes sont aujourd’hui menacées de démolition administrative, judiciaire ou militaire, sous le prétexte d’avoir été construites sans permis, relève le rapport. Ce qui expose plus de 144 000 Palestiniens au risque d’être déplacés. »

L’effet désastreux de la politique israélienne sur l’éducation et la santé à Jérusalem-Est, ainsi que sur l’économie des quartiers palestiniens, explique aussi en grande partie, selon les diplomates, la polarisation et la persistance d’un certain degré de violence dans la ville. Le manque de salles de classe – évalué à près de 2 000 par le rapport –, les difficultés d’accès aux établissements scolaires, dues notamment au mur de séparation, pour les élèves et les enseignants, les difficiles conditions de fonctionnement des six hôpitaux de Jérusalem-Est dont 70 à 80 % des membres du personnel résident en Cisjordanie et doivent disposer d’un permis (valable six mois) pour se rendre à leur travail, assombrissent encore un tableau catastrophique.

Quant à l’analyse de la situation économique, elle révèle un effondrement de l’activité et du rôle de Jérusalem-Est, asphyxié par l’existence du mur de séparation et du régime de permis qui l’accompagne, mais aussi par les choix délibérés du gouvernement israélien. Alors que les Palestiniens représentent plus du tiers de la population de la ville et contribuent en proportion, par leurs impôts, aux recettes de la municipalité, leurs quartiers ne bénéficient que de 10 % du budget municipal. Lesquels souffrent de manques criants en matière de services publics, d’équipement et de voirie. La seule existence du mur de séparation provoque, en termes de commerce et d’emploi, une perte annuelle de 200 millions de dollars pour l’économie palestinienne. Alors que la part de Jérusalem-Est représentait, avant les accords d’Oslo, 15 % du PNB palestinien, elle n’atteint même plus 7 % aujourd’hui et le taux de pauvreté à Jérusalem-Est est passé en dix ans de 64 % à 75 %.

Dans leur document, les diplomates relèvent aussi la création d’équipements touristiques dont la raison d’être est « purement politique » et ils relaient notamment un rapport de l’Académie des sciences israélienne qui critique « l’usage politique de l’archéologie et la coopération étroite entre l’organisation privée de colonisation El’ad et l’Autorité de la nature et des parcs ».

Ils relèvent enfin, au chapitre « Religion », le caractère hautement inflammable de la situation sur l’esplanade des Mosquées/mont du Temple où une mobilisation massive, non-violente et spontanée des Palestiniens de Jérusalem-Est a mis en échec, l’été dernier, une tentative israélienne de changer les règles d’accès aux lieux saints. Et constatent que selon un sondage, 68 % des Israéliens juifs sont désormais favorables à un changement du statu quo qui, aujourd’hui, n’autorise pas les fidèles juifs à prier sur l’esplanade des Mosquées. « En 2017, écrivent-ils, on a vu un accroissement significatif en nombre et en taille des groupes de juifs religieux qui entraient sur l’esplanade des Mosquées/mont du Temple, avec l’aide et sous la protection de la police. Entre septembre 2016 et septembre 2017, près de 22 000 juifs religieux nationalistes sont venus en visite, ce qui représente une augmentation de 60 % et un record historique. En mai, le premier ministre Netanyahou a organisé une réunion de cabinet spéciale, dans les tunnels du Mur occidental [Mur des lamentations] pour marquer le 50e anniversaire de “l’unification’’ (annexion) de Jérusalem-Est. »

 

Exceptionnel par son volume et par son ton, très ferme, ce rapport 2017 qui critique vigoureusement la politique israélienne à Jérusalem est accompagné de dix « messages communs » destinés à définir la position politique de l’UE à Jérusalem-Est et de douze recommandations, très détaillées, soumises au Conseil européen des affaires étrangères. Les premiers « messages communs » rappellent, en réponse évidente à Trump, que « la position de l’UE sur Jérusalem demeure inchangée » et, en réponse non moins claire à Netanyahou, que « les changements unilatéraux au statut et aux frontières de Jérusalem constitueraient une violation de la loi internationale ».

Quant aux “recommandations”, dont les premières soulignent la position constante de l’UE sur le conflit, elles appellent notamment à « rétablir la présence des institutions palestiniennes à Jérusalem-Est », à « mettre un terme aux démolitions », à « stopper le développement de la colonisation » ou à « vérifier que les produits des colonies ne bénéficient pas du traitement préférentiel prévu par l’accord d’association Israël-Union européenne ». Le tout est de savoir si les 28 États de l’UE seront, pour la première fois, capables d’adopter, au-delà des déclarations de principe rituelles, une position commune ferme sur le conflit israélo-palestinien et si ce travail salutaire de leurs diplomates est voué – ou non – au même sort que les douze précédents : finir oublié au fond d’un tiroir de Bruxelles.

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 06:41
Le Vendredi 9 Février, 18h30 au bar des Deux Rivières - A quoi Serge? - chansons ni reprises ni échangées - dans le cadre de l'exposition de peinture Marie-Paule Kérebel
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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 06:40

«Plus les États défaillent, plus le rôle des ONG est important»

 

AU PARLEMENT EUROPÉEN, VOUS SUIVEZ PARTICULIÈREMENT LES SUJETS D'ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE ET DES MIGRATIONS. COMMENT LES INSTANCES EUROPÉENNES GÈRENT-ELLES LA POLITIQUE MIGRATOIRE ?

AMARIE-CHRISTINE VERGIAT. Il faut bien avoir deux choses en tête quand on parle de migrants. La première est que les institutions européennes ne font que ce que les États membres veulent bien leur laisser faire. La seconde est que ces mêmes États membres ferment de plus en plus la porte aux migrants provenant du Sud. Il faut donc d'abord savoir comment ouvrir les voies légales pour que tous les migrants soient à égalité de traitement. Contrairement aux idées reçues, les migrants qui arrivent en Europe ne sont pas des gens du Sud. Statistiquement, les Ukrainiens sont les plus nombreux et se rendent en Pologne. Or la Pologne est justement l'un des États membres qui refusent toute politique migratoire au niveau européen afin d'en garder le contrôle. La France agit de même et rebascule vers une immigration intra-européenne, comme avant la Seconde Guerre mondiale, en fermant ses portes aux ressortissants des pays d'Afrique et du Maghreb qu'elle leur avait ouvertes après guerre. Après les Ukrainiens et les Syriens, pour des raisons là encore bien spécifiques, viennent ensuite les ressortissants des États-Unis, de Chine et d'Inde. La situation est donc paradoxale. Au moment où on impose aux pays du Sud des traités de libéralisation de leurs marchés, on leur impose aussi une limite à la liberté de circulation des personnes. Tout cela fait le jeu des passeurs. Et comme la fermeture des frontières et le renvoi vers des pays tiers dits sûrs ne suffisent plus, les États membres traitent directement avec les régimes des pays que leurs ressortissants fuient.

 

QUEL RÔLE JOUENT LES STRUCTURES DE L'ESS DANS CE CONTEXTE ?

MARIE-CHRISTINE VERGIAT. Elles ont un rôle de plaidoyer et d'action de solidarité. Elles ont, par exemple, été très actives pour mettre la pression sur le gouvernement français et son jeu de ping-pong pour renvoyer les migrants vers les «pays tiers sûrs». Et comme Paris veut faire endosser cette politique au niveau européen, les ONG mènent la même bataille à Bruxelles. Nous, au sein du groupe GUE/NGL, nous travaillons à mettre en réseau les associations et élus locaux. Ils sont en première ligne. Ils sont donc les mieux à même de montrer une autre réalité que la crise migratoire dépeinte par nos gouvernements.

Il faut se battre contre les clichés: celui du méchant migrant, celui des migrations forcément négatives. Avec le développement des communications, celles-ci sont appelées à s'intensifier du fait des mariages mixtes, des étudiants et des travailleurs partis pour une expérience à l'étranger. Les migrations ne sont pas toujours contraintes et forcées, comme on essaye de nous le faire croire.

 

IL Y A TOUT DE MÊME DES URGENCES. LES ASSOCIATIONS SONT LÀ AUSSI EN PREMIÈRE LIGNE...

MARIE-CHRISTINE VERGIAT. Plus les États sont défaillants, plus leur rôle est important. En Allemagne, l'État joue un rôle central. Les associations sont venues en soutien au plus fort de l'arrivée de migrants. Contrairement à l'Allemagne, qui représente 60 % des droits d'asile accordés en Europe, la France, qui est parmi ceux qui accordent le moins de droits d'asile, fait preuve d'une insuffisance totale de politique publique, qui se résume aux reconduites à la frontière, y compris des mineurs. Les citoyens se sont donc substitués à l'État et pallient ses carences. Les associations, qui jouent historiquement un rôle majeur dans la découverte de la culture d'accueil, de la langue, de l'insertion dans l'emploi, ont répondu aux urgences.

 

SONT-ELLES SOUTENUES PAR LES INSTITUTIONS EUROPÉENNES ?

MARIE-CHRISTINE VERGIAT. Là encore, on est au cœur des missions régaliennes des États membres. Les associations doivent passer par eux pour avoir accès aux aides financières. Le centre de la Chapelle, à Paris, ou les anciennes installations d'accueil des familles et de mineurs isolés, à Calais, ont été financés par des fonds européens. Mais le Fonds asile migration intégration (Fami) est de plus en plus utilisé par les États membres à des fins sécuritaires.

 

Marie-Christine Vergiat

Marie-Christine Vergiat

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