Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 12:31
Photos du Conseil communautaire du 5 février 2018 par Pierre-Yvon Boisnard

Photos du Conseil communautaire du 5 février 2018 par Pierre-Yvon Boisnard

Global Sea Food (21 salariés) en redressement judiciaire: sujet tabou à Morlaix-Communauté qui lui a consenti une avance remboursable de 75 000€ en juillet 2017 en même temps que d'autres financements publics
Global Sea Food (21 salariés) en redressement judiciaire: sujet tabou à Morlaix-Communauté qui lui a consenti une avance remboursable de 75 000€ en juillet 2017 en même temps que d'autres financements publics
Plougasnou. Global Seafood SAS en redressement judiciaire

 

Global Sea Food (21 salariés) en redressement judiciaire.

Sujet tabou à Morlaix-Communauté.

Je posais la question et je le laissais entendre en Conseil Communautaire lundi dernier. Je n'ai eu le droit à aucune information ni aucune réponse. Yves Moisan et Thierry Piriou n'ont pas voulu y répondre et en faire un sujet de discussion auprès des élus du territoire alors que manifestement ils avaient l'information et que Morlaix-Communauté a consenti une avance remboursable de 75 000€ en 2017 pour Global Sea Food qui reprenait une partie du personnel et les locaux des Viviers de la Méloine, et qui, comme les repreneurs de Tilly Sabco, a bénéficié de beaucoup d'argent public pour s'installer alors que c'est une entreprise liée au groupe Le Saint. 
Aujourd'hui, le Ouest-France nous le confirme, la société Global Sea Food (chiffre d'affaires de 1,5 millions d'euros et 21 salariés) qui propose la vente de crustacés par internet a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Brest. "Les dirigeants de Global Sea Food préparent un plan de redressement".

Le secret des affaires à l'ombre de l'argent public.

Ismaël Dupont. 

 

Extrait de mon compte rendu du Conseil communautaire du 5 février 2018: 

 

De la difficulté de porter un argumentaire ouvertement de gauche dans l'enceinte communautaire - peut-on exprimer une voix dissonante face au libéralisme à Morlaix-Communauté?

" Je suis aussi intervenu au sujet des aides publiques attribuées aux entreprises privées sous la forme souvent de subvention à l'investissement dans l'immobilier d'entreprise ou autres (275 000 € d'aide en 2017, dont 75 000 € d'avance remboursable à Global Sea Food SAS à Plougasnou qui a aussi touché des aides d'autres collectivités), pour demander:

1/ S'il était bien sûr que ce soient les aides publiques communautaires qui ont permis, comme condition nécessaire, "2 millions d'euros Hors Taxe d'investissements prévoyant environ 13 emplois sur le territoire"? N'est-ce pas le rôle de l'entreprise privée d'investir pour son activité visant la rentabilité? N'y a t-il pas simplement un effet d'opportunité pour certaines entreprises? Ne joue t-on pas aux stratèges économiques sans vraie efficacité en distribuant de l'argent ici et là? 

2/ un bilan sur les dix dernières années d'aides publiques communautaires aux entreprises. Qu'est-ce qui a été versé à qui? Pour quel bénéfice pour l'emploi, sa pérennisation? Sachant qu'au niveau national 200 milliards d'aides publiques arrivent aux entreprises, souvent comme des effets d'aubaine sans retour bien identifié sur les créations, maintiens d'emplois, et la qualité de l'emploi.

Réponse d'Yves Moisan, vice-président à l'économie: on ne peut que faire un bilan sur le dispositif qui existe aujourd'hui, depuis un plus d'un an, d'aide à l'équipement immobilier des entreprises, et pas sur les dix années antérieures, sous-entendu car on a pas à assumer les décisions.

3/ quelle est la santé économique, les perspectives de devenir et de maintien de l'activité pour Global Sea Food sachant que des rumeurs alarmantes existent sur le devenir d'une activité qui s'est montée en remplacement des Viviers de la Méloine en bénéficiant de fonds publics significatifs et en ne reprenant qu'une partie des salariés ? Le scénario Tilly-Sabco va t-il se reproduire? 

Réponse: on ne peut pas en parler dans cette enceinte, il est trop tôt pour en parler, on en reparlera sans doute. On nous avait aussi dit (Jean-Luc Fichet), circulez il y a rien à voir quand nous manquions le manque de fiabilité et d'investissements des repreneurs providentiels de l'entreprise qui avaient bénéficié d'aides diverses et variées". 

 

Global Sea Food (21 salariés) en redressement judiciaire: sujet tabou à Morlaix-Communauté qui lui a consenti une avance remboursable de 75 000€ en juillet 2017 en même temps que d'autres financements publics

Un article pour approfondir: 

Les aides publiques aux entreprises privées, c’est 200 milliards d’euros !

mercredi 7 février 2018

L’aide publique aux entreprises privées se monte chaque année à environ 200 milliards d’euros.

C’est à peine moins que le budget de l’Etat qui se chiffre à 241,5 milliards d’euros en 2018… dont 15 millions seulement pour le Travail contre 16,68 millions en 2017 et 12 millions programmés pour 2019.

Ces chiffres sont confirmés par le pôle économique de la CGT. A sa connaissance, les données synthétiques récentes ne sont pas disponibles, mais sur la base d’un rapport de la Cour des comptes, on peut estimer que chaque année l’Etat et les collectivités accordent quelque 200 mds€ d’aides et exonérations sociales et fiscales aux entreprises.

Cela représente environ 10 % du PIB de la France. Déjà en 2010, la Cour des comptes chiffrait ces aides et exonérations à 172 milliards d’euros. Depuis, de nouveaux dispositifs sont mis en place, à l’instar du CICE d’un total de 20 mds € par an, ou encore le « pacte de stabilité » pour un total de 9 mds.

Partager cet article
Repost0
7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 07:10

Rassemblement citoyen et de parents d'élèves et personnels des écoles pour défendre les 3 classes à Corentin Caër, Jean Jaurès, Gambetta, à 18h le vendredi 9 février devant la Mairie de Morlaix.  

Alerte rouge pour les écoles publiques morlaisiennes!

L'inspection académique prévoit de fermer trois postes, cela ferait donc trois classes supprimées dans les écoles publiques morlaisiennes à la rentrée de septembre 2018: à Jean Jaurès (La Boissière), Corentin Caër (La Madeleine), Gambetta (Quartier St Augustin, de la Gare).
Et cela dans le cadre d'une suppression de 27 postes de professeurs des écoles dans le Finistère.
Une politique macronienne de réduction de la qualité des services publics et d'austérité qui se fait au détriment de l'éducation de nos enfants dans des écoles publiques des quartiers populaires, des écoles qui font un travail remarquable grâce à l'engagement des enseignants, des personnels et des parents, mais qui accueillent aussi des élèves qui ne viennent pas de milieu privilégié et pour qui les conditions d'apprentissage sont d'autant plus importantes.  Or, comment ne pas voir que l'accueil des élèves si cette décision se confirmait serait moins bon et propice à leur réussite.

A titre d'exemple, à Gambetta, il n'y aurait si cette décision se confirmait plus que trois niveaux: une grande maternelle, un CP-CE1-CE2, un CM1-CM2, avec des classes à plus de 25-26 élèves. De quoi alimenter de nouvelles fuites vers le Privé qui a déjà profité de la réforme des rythmes scolaires mal calibrée et financée du gouvernement précédent.  

C'est inacceptable.

Nous ne nous laisserons pas faire.

Nous laisserons pas les conditions d'accueil dans les écoles publiques morlaisiennes être attaquées à ce point.
Trois postes perdus dans les écoles pour la même ville, qui est déjà en difficulté économique et sociale, c'est complètement dément.
Le rendez-vous à l'inspection académique où se décidera les dotations aura lieu mardi à l'inspection académique.

Ismaël Dupont, élu PCF-Front de Gauche à Morlaix

Membre de la commission Enseignement du Conseil Municipal au titre de l'opposition 

Partager cet article
Repost0
7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 07:04
À QUAND UNE STRATÉGIE GLOBALE À CE DÉFI MIGRATOIRE IRRÉVERSIBLE ? (L’HUMANITE – MARDI 6 FEVRIER 2018 – FRANCIS VALLAS PRESIDENT DE SOS MEDITERRANEE)

Nous sommes la solution, pas le problème

Cinquante mille morts en Méditerranée depuis le début de la crise des migrants... Dans sa mission de sauvetage, SOS Méditerranée bénéficie d'un soutien émouvant pour le financement de son navire, l'Aquarius. D'ailleurs, la générosité de nos dix-huit mille donateurs, de tous ces Français qui refusent de regarder ailleurs, de céder à des peurs (pourtant légitimes parfois), en sont le témoignage. Comme les regards des rescapés sont l'irremplaçable récompense de nos sauveteurs et la meilleure réponse aux reproches hallucinants qui nous sont faits trop souvent.

D'abord, celui que nous créerions un appel d'air et accroîtrions les flux de migrants, comme si nous étions le problème et non la solution. Alors que l'histoire a prouvé l'inanité du reproche, avec l'interruption, en 2014, sous la pression européenne et pour tarir les flux de migrants, de l'opération « Mare nostrum » par laquelle l'État italien sauvait un maximum de réfugiés.

Le seul résultat fut en effet que le nombre de morts explosa, sans que ne soit observé le moindre ralentissement des flux. Du coup, l'Union européenne, n'osant pas afficher un cynisme inhumain, dut plus ou moins honteusement mettre en place d'autres initiatives, sous la forme de quelques forces navales européennes en plus des navires d'État et des gardes-côtes italiens (admirables!) et des navires de commerce détournés parfois par le centre de sécurité de Rome. Le tout constituant une réponse institutionnelle si scandaleusement insuffisante que les ONG (montrées du doigt alors qu'elles ne font qu'essayer de compléter ce dispositif aux ordres des autorités légitimes) assurent aujourd'hui 30 % du sauvetage de ces migrants désespérés qui fuient l'enfer libyen. Un enfer où règne le crime contre l'humanité, poussant les victimes à tout tenter pour survivre. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle 80 % des enfants sauvés sont sans leurs parents, qui ont financé leur passage au prix de leur propre sacrifice.

À cette réponse institutionnelle indigne s'ajoute une absence coupable de vision et de volonté des pouvoirs publics européens, qui ne travaillent pas assez à l'élaboration d'une stratégie globale de recherche de solutions, ignorant de facto ce défi migratoire irréversible qui concerne autant les réfugiés eux-mêmes que nos enfants et petits- enfants.

En feignant d'oublier qu'il y a deux façons de perdre notre identité européenne, l'une étant précisément de ne pas apporter de réponse appropriée, que ce soit en cherchant vainement à cadenasser notre continent ou, à l'inverse, en acceptant le laisser-aller. L'autre, rapide et certaine, étant de renoncer à ces valeurs (européennes, républicaines, démocratiques, chrétiennes, ou humanistes...) dont nous proclamons qu'elles constituent notre identité, en ignorant la tragédie qui se déroule à notre porte. Laisser plus longtemps couler les migrants tuerait notre âme et détruirait notre crédibilité aux yeux du monde. La question des migrations est incroyablement complexe, mais celle du sauvetage est simple et indiscutable... Il serait temps que les États fassent leur devoir.

 

À QUAND UNE STRATÉGIE GLOBALE À CE DÉFI MIGRATOIRE IRRÉVERSIBLE ? (L’HUMANITE – MARDI 6 FEVRIER 2018 – FRANCIS VALLAS PRESIDENT DE SOS MEDITERRANEE)
Partager cet article
Repost0
7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 07:00
Calais: en finir avec la stratégie de la tension (PCF, 5 février 2018)

Calais : en finir avec la stratégie de la tension


Deux affrontements majeurs en huit jours de temps : le premier opposant policiers et migrants s’est traduit par de graves blessures sur un jeune Érythréen de 16 ans - il a perdu un œil, et sa boite crânienne est défoncée -, le second entre migrants afghans et érythréens a fait six blessés par balle, dont quatre sont entre la vie et la mort. Il faut tirer d’urgence les enseignements des événements tragiques de Calais.

La stratégie de la tension, pour décourager les migrants de s’installer, produit déjà ses funestes effets.

La visite à Calais du président Macron et le sommet de Londres ont servi d’accélérateur à la dégradation de la situation.

D’un côté, un immense espoir chez les jeunes réfugiés, souvent mineurs, que leur passage en Grande Bretagne était imminent. De l’autre, une déception et une grande colère : pas de passage légal au Royaume Uni, et une pression policière accrue, sur une population migrante dont les effectifs se sont rapidement accrus.

La solution passe par une vraie renégociation des accords du Touquet mais aussi par une organisation des voies de passage légales, pour les migrants qui ont droit à l’asile ou au rapprochement familial en Grande Bretagne. A l’occasion de la fermeture du camp de Sangatte, 1 200 migrants avaient été admis en Grande Bretagne ; lors de la fermeture de la « jungle », il y a un peu plus d’un an, 700 exilés avaient pu passer de l’autre côté de la Manche ; à l’occasion du dernier sommet de Londres, zéro.

Poser de nouveaux grillages, poser des caméras supplémentaires, payer des maîtres chiens, renforcer les effectifs de police…cette logique ne sert à rien, sauf à faire de Calais une enclave qui serait totalement isolée, comme celles, espagnoles de Melilla ou de Ceuta au nord du Maroc, ou pire, un hot spot. Et donc à rendre le passage de la Manche encore plus dangereux et plus coûteux, au grand profit des réseaux de passeurs.

Il faut prendre le contre-pied de cette politique, avant que des drames plus terribles ne se produisent.

Calais: en finir avec la stratégie de la tension (PCF, 5 février 2018)
Partager cet article
Repost0
7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 06:51
En haut du podium, le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, est devenu l'homme le plus riche du monde, avec une fortune de 99,6 milliards de dollars (83 milliards d'euros). Un patrimoine colossal qui a progressé de 34,2 milliards de dollars (29 milliards d'euros) en 2017. De telle sorte que, chaque minute, le milliardaire du e-commerce gagne 65 000 dollars (54 482 euros). Et ce grâce à l'envolée des marchés et du cours d'Amazon (dont il détient 16,4 %), lequel a bondi de 57 % cette année, mais aussi à celle des actions qu'il possède dans Uber et Airbnb. L'insolence ne s'arrête pas là. En juin dernier, l'expert de l'évasion fiscale avait demandé sur Twitter de l'aide, après avoir vendu pour près de 1 milliard de dollars d'actions d'Amazon, pour trouver des moyens de dépenser sa fortune.

En haut du podium, le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, est devenu l'homme le plus riche du monde, avec une fortune de 99,6 milliards de dollars (83 milliards d'euros). Un patrimoine colossal qui a progressé de 34,2 milliards de dollars (29 milliards d'euros) en 2017. De telle sorte que, chaque minute, le milliardaire du e-commerce gagne 65 000 dollars (54 482 euros). Et ce grâce à l'envolée des marchés et du cours d'Amazon (dont il détient 16,4 %), lequel a bondi de 57 % cette année, mais aussi à celle des actions qu'il possède dans Uber et Airbnb. L'insolence ne s'arrête pas là. En juin dernier, l'expert de l'évasion fiscale avait demandé sur Twitter de l'aide, après avoir vendu pour près de 1 milliard de dollars d'actions d'Amazon, pour trouver des moyens de dépenser sa fortune.

Après avoir ouvert une boutique de salariés à Seattle mais truffée de caméras et de capteurs, Amazon, le géant mondial de la distribution, envisage d'imposer un bracelet "ultrasonique" aux salariés de ses entrepôts. 

Une information révélée mercredi sur le site d'informations spécialisé Geekwire. Ce bijou de technologie permet de contrôler les gestes d'un individu par l'envoi d'impulsions par ultrasons et transmissions radio. Ainsi localisée, la main qui s'aventurerait hors du "panier d'inventaire" dédié se ferait rappeler à l'ordre grâce au bracelet. Amazon a d'ores et déjà fait valider les brevets de sa nouvelle machine mais ne donne d'indications ni sur sa fabrication ni sur son intention de l'imposer ou pas à ses salariés.

C'est probable si les gains de productivité en valent la peine. Amazon est déjà expert dans l'hyperproductivité: caméras et chronomètres, réseaux de contrôle et de surveillance fonctionnent déjà à plein dans les entrepôts. Mais avec le bracelet ultrasonique - qui agit directement sur le corps -, en contrôlant les faits et gestes, un pas serait néanmoins franchi. 

"Amazon a reconnu que les humains sont la partie la moins efficace de l'opération. Elle gagne plus d'argent en traitant ses travailleurs comme des biens consommables", analysait un reporter du Daily Mirror, Alan Selby, après plusieurs mois d'une enquête sur la gestion des ressources humaines de l'entreprise.      

Et cela commence à se savoir. Amazon a chuté de la première à la cinquième place des enseignes préférées des Français.. La mauvaise presse des conditions de travail dans les entrepôts n'y seraient pas pour rien. 

En France, justement, Amazon va devoir revoir son système de classement des salariés, qui détermine leur déroulement de carrière et leur salaire, jugé illégal par les prud'hommes après une plainte déposée par 25 caristes.

Sylvie Ducatteau, L'Humanité, 5 février 2018  

Ils n'ont pas honte! Amazon aimerait robotiser ses salariés (L'Humanité, 5 février 2018)
Partager cet article
Repost0
7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 06:36
Pour Ian Brossat, responsable de la commission logement du PCF, ces élus LREM "incarnent une élite déconnectée qui s'intéresse plus à l'ISF qu'aux SDF. Après le droit à la déconnexion, il faudrait leur imposer le devoir de connexion au réel". 

Pour Ian Brossat, responsable de la commission logement du PCF, ces élus LREM "incarnent une élite déconnectée qui s'intéresse plus à l'ISF qu'aux SDF. Après le droit à la déconnexion, il faudrait leur imposer le devoir de connexion au réel". 

Le mensonge comme ligne politique? 

Une idée révolutionnaire qui plaît beaucoup parmi les pontes de la République en Marche (LREM). Alors que le grand froid vient d'être déclenché en région parisienne, et que la Fondation Abbé-Pierre vient de rendre un rapport comptabilisant 143 000 sans-abri dans toute la France, pour le secrétaire d'Etat Julien Denormandie, seule "une cinquantaine d'hommes isolés" dorment "dans la rue en Ile-de-France". 

Ben voyons... 

Dans le seul 10e arrondissement de Paris, quelques 450 SDF ont été recensés lors d'un décompte organisé par la ville en préparation de la Nuit de la solidarité du 15 février. 

Dans la même veine, le préfet du Rhône a, lui, comptabilisé pas plus de "200 sans-abri" dans l'ensemble de la métropole lyonnaise en décembre... 

Un chiffre en réalité dix fois plus élevé, selon les associations. 

"Il n'y a jamais eu une telle différence entre nos chiffres et ceux de la préfecture", indique un membre du collectif des professionnels de l'urgence sociale du département. "Jamais 2 000 personnes n'ont disparu comme ça. On cherche à mentir aux citoyens". 

Non contents d'en minimiser le nombre, les représentants de la majorité pensent également que les SDF, dont le nombre a progressé de 50% en dix ans, ne sont pas victimes de la précarité galopante. 

"Pour l'immense majorité des SDF qui dorment dans la rue, c'est leur choix" a lâché hier le député LREM du 8e arrondissement de Paris, Sylvain Maillard. 

Et pourquoi pas leur faute? 

Pour Ian Brossat, responsable de la commission logement du PCF, ces élus LREM "incarnent une élite déconnectée qui s'intéresse plus à l'ISF qu'aux SDF. Après le droit à la déconnexion, il faudrait leur imposer le devoir de connexion au réel". 

Pour rappel: en 2017, selon le collectif les morts de la rue, 443 personnes sont mortes sur le trottoir. 

Emilien Urbach  - dernière page de L'Humanité, 6 février 2018

Ils n'ont pas honte! En Marche piétine les sans-abri: ou le mensonge comme ligne politique (L'Humanité, 6 février 2018)
Partager cet article
Repost0
7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 06:25
Eliane Assassi présidente du groupe communiste républicain citoyen au Sénat

Eliane Assassi présidente du groupe communiste républicain citoyen au Sénat

Le recours en référé-suspension devant le Conseil d’Etat est déposé
Parcoursup -
 Par / 5 février 2018

Le groupe CRCE, avec un certain nombre d’organisations professionnelle, étudiante et lycéenne a déposé aujourd’hui le recours en référé-suspension auprès du Conseil d’Etat à l’encontre de l’arrêté mettant en œuvre Parcoursup.

Leur action devant la justice administrative accompagne leur participation au mouvement qui s’organise en France contre la sélection à l’Université et la réforme élitiste du baccalauréat.

Le texte du recours est joint au présent communiqué.

Parcours Sup - Le recours en référé-suspension devant le Conseil d’Etat est déposé par le groupe communiste, républicain, citoyen
Partager cet article
Repost0
7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 06:22
Photos postées par Marie-Pierre Vieu députée européenne communiste de la circonscription Sud-Ouest

Photos postées par Marie-Pierre Vieu députée européenne communiste de la circonscription Sud-Ouest

Photos postées par Marie-Pierre Vieu députée européenne communiste de la circonscription Sud-Ouest, à gauche

Photos postées par Marie-Pierre Vieu députée européenne communiste de la circonscription Sud-Ouest, à gauche

Partager cet article
Repost0
6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 19:33
A l’UFR STAPS de l’UBO, filière sous grande tension en termes d’effectif étudiant et d’encadrement,  le personnel enseignant et administratif est à l’origine d’un mouvement de grève.
Le déclencheur est l’absence de moyens supplémentaires envisagés par le rectorat alors même qu’on leur impose une augmentation de 130 étudiants de L1 pour l’année prochaine (sachant que nous comptons déjà 600 L1 cette année…).
Plus largement, ce qui est dénoncé c’est l’absence d’ambition pour l’université et surtout pour permettre un réel accueil de tous. Seule la sélection déguisée par le nouveau parcours d’inscription fait office de solution, avec toute la charge régressive que cette loi comporte.
Le Parti Communiste apporte toute sa solidarité aux professeurs, aux personnels, aux étudiants qui luttent pour des conditions d'études en STAPS digne de ce nom! 

 

Brest. La fac de Sports en colère contre le manque de postes (Ouest-France, 6 février 2018)

Ouest-France, 6 février 2018

Lundi, les enseignants ont voté l’arrêt des cours, lequel commencera véritablement à partir de lundi prochain. Dans cette faculté sous tension, ils dénoncent l’absence de création de postes de titulaires. Il en manquerait 11. Ce mardi matin, à 11 h 30, avec les étudiants, un cortège de 600 personnes est organisé jusqu’à la Présidence de l’UBO.

Lundi, les enseignants de la faculté des sports de l’UBO ont voté un pré-avis pour une grève des cours à partir de lundi 12 février. Mais déjà certains enseignements ne sont pas assurés cette semaine.

Les étudiants ont aussi décidé d’accompagner ce mouvement de grogne et de le soutenir. Ce mardi matin, un « cortège » (et pas une manif, nuance !) composé de 600 étudiants environ s’est rendu à la Présidence de l’UBO (Université de Bretagne occidentale)  où une délégation a été reçue par Matthieu Gallou, président de l'UBO. « On lui demande de demander au rectorat de nous attribuer des postes ».

« On a appris que le ministère ne créait aucun poste de titulaires à la faculté de Brest alors qu’on est en tension depuis plusieurs années. Il nous en faudrait onze (neuf d'enseignants et de deux d'agents techniques, NDLR) pour fonctionner normalement ! », explique Morzine, en 3e année. Elle-même n’a pas pu valider une Unité d’enseignement (UE). « Sur les quatre matières théoriquement enseignées, seulement une, l’anglais, l’a été effectivement. »

Les étudiants de première année sont particulièrement impactés. «  Les cours d’activités sportives et d’anglais se déroulent seulement une semaine sur deux », déplore Malou Paubert, président de l’association des étudiants en Staps. Il précise : « La fac de Brest est particulièrement lésée. Ici, c’est un enseignant pour 44 étudiants »

Cet été, l’université de Brest pouvait pourtant s’enorgueillir de ne pas avoir organisé de tirage au sort en Staps. Elle a même accueilli 130 étudiants de plus suite à un accord avec le ministère de l’Enseignement supérieur. Il avait accordé des moyens supplémentaires (215 000 €), notamment pour recruter des CDD et intérims.

"Mais c’est déjà insuffisant, estime Malou Paubert. Et, à la rentrée prochaine 130 de plus arriveront encore en première année. Ce n’est plus possible ! Ça explose ! "

Brest. La fac de Sports en colère contre le manque de postes (Ouest-France, 6 février 2018)
Partager cet article
Repost0
6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 17:39
LE CAPITAL, «VAMPIRE» CAUSEUR DE CRISES ET DE «DEVALORISATION» (L’HUMANITE – MARDI 6 FEVRIER 2018 - PIERRE CHAILLAN)

À l'heure du bicentenaire de la naissance de Karl Marx, l'Humanité édite un hors-série et organise un forum le samedi 17 février, à la Bellevilloise, à Paris 20e.

 

Dans le Capital, Karl Marx écrivait : « Le capital est semblable au vampire, ne s'anime qu'en suçant le travail vivant et sa vie est d'autant plu s allèg re qu'il e n pompe davantage.» Sa théorie économique, dont sa puissante critique de la suraccumulation capitaliste, source de crises, rejaillit à la face du monde alors que nous célébrons le bicentenaire de sa naissance.

 

DES CLÉS DE COMPRÉHENSION HISTORIQUE ET SCIENTIFIQUE

Déjà prise en référence lors de la crise financière de 2008, cette analyse des crises du capitalisme est, chaque jour, confirmée. C'est le cas de la toute récente note de Natixis (voir ci-contre). De quoi s'agit-il? Sur quelles réalités cette dangereuse fuite en avant économique du système libéral s'appuiet-elle? On trouvera toutes les clés de compréhension historique et scientifique dans le hors-série Marx, le coup de jeune, que va éditer l'Humanité. Cette publication sera proposée dès le samedi 17 février prochain à la Bellevilloise, à Paris, lors du Forum Marx qui ouvrira l'année en coorganisation avec le comité «Marx 2018» et tous les partenaires associés. Un hors-série de 84 pages où les contributions des spécialistes de Marx, en particulier celles et ceux de la nouvelle génération, permettront d'éclairer la pertinence des travaux de Marx et des penseurs qui s'inscrivent dans sa «trace féconde».

Alors venons-en au fond de l'affaire: en quoi le capitalisme est-il générateur de crises systémiques? À la lettre C de l'abécédaire de ce numéro exceptionnel, on trouve le mot «Crise» avec cette définition: «C'est l'un des aspects les plus méconnus de la pensée de Marx. Il n'est pas seulement le grand penseur de l'exploitation capitaliste, ou plutôt, parce qu'il l'est, il est aussi le fin analyste des crises du capitalisme. Il les explique par la baisse tendancielle du taux de profit. Les capitalistes, accumulant sans cesse davantage de machines et de moyens de production pour réduire le coût du travail, en viennent à dégager relativement insuffisamment de plus-value. Ils baissent leur taux de profit en voulant sans cesse l'augmenter. Marx n'a connu que les cycles de moyenne période, d'environ dix ans, se concluant par une crise. C'est l'économiste soviétique Kondratiev qui mettra en valeur les cycles de longue période (...), aboutissant à des crises plus profondes et s'accompagnant de transformations du système lui-même (...).»

En avançant le concept de «suraccumulation capitaliste» dans le Livre III du Capital, Marx «désigne une situation où il y a trop de capital accumulé à rémunérer par rapport au profit dégagé ». Cela permet d'expliquer les crises qui secouent régulièrement le capitalisme. Pour sortir de ces crises, les capitalistes «mettent en sommeil», voire détruisent une partie de ce capital accumulé, tout en s'efforçant de relancer la production de « plus-value » résultant de l'exploitation dans le travail. Cette recherche d'une sortie de crise, que l'économiste communiste Paul Boccara appellera la «dévalorisation» du capital, s'accompagne de fermetures d'entreprises, d'une montée du chômage et d'une aggravation des conditions d'exploitation des salariés. À la lettre S comme «Suraccumulation» du hors-série, on lit:«C'est à partir de cette théorie de la suraccumulation et de la dévalorisation que la crise des années 1930 a été surmontée, notamment grâce aux nationalisations et aux grandes mesures sociales prises après la Seconde Guerre mondiale. Dans la crise systémique actuelle, cette théorie est plus que jamais d'actualité.»

__________________________________________________________________________

 

UNE PENSÉE ACTUELLE MISE EN DÉBAT

L'Humanité, en partenariat avec tous les acteurs associés du comité « Marx 2018 », organisera une journée de rencontres et de débats ouverte à tous (attention, préinscription obligatoire !) autour de l'oeuvre de Marx et ses résonances contemporaines, ponctuée de lectures et de moments artistiques et théâtraux (l'Humanité du 16 janvier dernier). Plus d'une trentaine de chercheurs, militants associatifs, politiques et syndicaux, de nombreux auteurs et les éditeurs se retrouveront le samedi 17 février prochain à la Bellevilloise, à Paris, de 9 heures à 22 heures. Sur l'Humanité.fr, inscrivez-vous et retrouvez le programme complet.

 

LE CAPITAL, «VAMPIRE» CAUSEUR DE CRISES ET DE «DEVALORISATION» (L’HUMANITE – MARDI 6 FEVRIER 2018 - PIERRE CHAILLAN)
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011