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Mardi 3 mars, à 17 h 30, la nouvelle association Les Phoenix de Morlaix organise une marche pour la démocratie et contre les violences policières, dans le centre-ville de la Cité du viaduc, à Morlaix (Finistère).
Une marche blanche pour la démocratie et contre les violences policières est organisée ce mardi 3 mars 2020, en fin d’après-midi, à Morlaix (Finistère). À l’origine de l’événement, la toute jeune association Les Phoenix de Morlaix, dont les statuts viennent d’être déposés à la préfecture.
« Nous rassemblons des Gilets jaunes, des personnes syndiquées, des adhérents à des partis politiques, énumère Baptiste Picant, l’un des membres des Phoenix. Nous sommes ouverts à tous les citoyens qui souhaitent davantage de transparence et de démocratie. »
Les organisateurs précisent que l’idée de cette marche est intervenue avant que la plainte de Guillaume Hourseau contre deux policiers morlaisiens soit rendue publique. « Nous ne sommes pas contre la police ni contre personne d’ailleurs », poursuit Baptiste Picant.
En se constituant sous une forme associative, les Phoenix veulent « être reconnus, donner une voix aux citoyens » et prouver qu’ils peuvent être force de propositions.
Mardi 3 mars, à 17 h 30, marche blanche au départ du kiosque de la place des Otages, à Morlaix. Les participants sont invités à venir avec des fleurs.
Ouest-France
Rassemblement contre le passage en force sur la réforme des retraites et le 49.3 a Morlaix. Lundi 2 mars
"En multipliant 49 par 3, on obtient approximativement le nombre de personnes qui, ce lundi, en fin d’après-midi, ont manifesté place des Otages, à Morlaix. Elles dénonçaient l’utilisation, par le gouvernement, de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution, « pour faire passer sa réforme des retraites sans débat parlementaire à l’Assemblée ». « Un coup de force », a martelé l’intersyndicale " (Le Télégramme, 2 mars)
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère:
57/ Eugène Kerbaul (1917-2005)
Né le 5 août 1917 à Brest (Finistère), mort le 12 août 2005 à Paris ; apprenti typographe puis facteur auxiliaire aux PTT, puis journaliste, et de nouveau typographe ; militant des Jeunesses communistes puis du Parti communiste dans le Finistère et à Paris ; résistant, membre de l’Organisation spéciale de combat (OSC) en Bretagne, interrégional des JC en région parisienne puis dans le Nord ; historien du mouvement ouvrier breton.
Fils d’un charpentier en bois syndiqué à la CGT avant 1914 et d’une mère paysanne puis couturière à domicile, Eugène Kerbaul, à douze ans, fut employé de mairie à Saint-Marc (Finistère), apprenti typographe, enfin facteur auxiliaire à Brest.
Il adhéra aux Jeunesses communistes en décembre 1935 puis au Parti communiste en janvier 1936 et fut un des fondateurs du cercle Henri Barbusse des Jeunesses communistes de Brest. Il en fut le secrétaire jusqu’en septembre 1939. Secrétaire adjoint de la Région bretonne (Finistère, Morbihan), en fait premier secrétaire, il fut envoyé en novembre 1936 à l’école nationale d’un mois des Jeunesses communistes. L’année suivante, il fit partie de la délégation nationale des Jeunesses présente au IXe congrès national du parti tenu à Arles du 25 au 29 décembre. Membre du comité de section du PCF de Brest dès sa création en mai 1936, il fit partie de son bureau en 1937 ainsi que du comité régional du parti de 1937 à 1939. Il appartenait également au comité de rédaction de l’hebdomadaire régional communiste La Bretagne ouvrière, paysanne et maritime.
En juillet 1939, il fut désigné, à son insu, membre d’un « triangle de direction » de la cellule de Brest, avec Jeanne Goasguen-Cariou, qui en était responsable, et Roger Chaigneau.
Clandestin de septembre au 27 novembre 1939, date de son départ aux armées, il fut militaire jusqu’en août 1940. Fait prisonnier, il réussit à s’échapper et, le 1er septembre 1940, il fut de retour à Brest et aussitôt reprit son activité clandestine au PC. Il participa notamment au premier sabotage d’une locomotive en novembre 1940.
À la demande de Robert Ballanger, l’interrégional du Parti pour la Bretagne, Eugène Kerbaul créa et structura l’organisation spéciale à partir de janvier 1941 pour la région brestoise. Il participa et organisa de nombreux sabotages qui retarderont l’installation de l’état-major de la Luftwaffe pour le nord de la Bretagne. En mars, il organisa une imprimerie clandestine, en avril il rentra dans une société de récupération de métaux non-ferreux opérant à l’arsenal, ce qui permit d’autres sabotages et des opérations de propagande, y compris auprès des soldats allemands, qui ne suivirent pas. Arrêté à Brest le 5 juillet 1941, Eugène Kerbaul fut interné au camp de Choisel à Châteaubriant, où il fit partie des JC clandestins détenus. Ce camp fut transféré en mai 1942 à Voves (Eure-et-Loir), où il fit partie de la direction des JC clandestins et d’où il réussit à s’évader, déguisé en gendarme, le 10 janvier 1943. Muté dans la région parisienne par le PCF, il devint responsable de l’interrégion des Jeunesses communistes (Paris, Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne), à nouveau sous la direction de Robert Ballanger. Puis il fut muté dans le Nord à la plus forte interrégion de France de la Jeunesse communiste comme officier FTP. Il réorganisa cette interrégion décimée par les arrestations. À la Libération, l’interrégion Nord des Jeunesses communistes regroupait 2 000 jeunes hommes et jeunes filles essentiellement dans le Nord et le Pas-de-Calais. Il y était connu sous le pseudonyme de « Devos » ou d’ « Arthur Devos ». Eugène Kerbaul participa à des sabotages et à des attentats. Il prit part à la libération de Lille avec deux cents jeunes communistes englobés dans l’ensemble des unités FTP. Pour ses actions de résistant et de combattant, il reçut la médaille de la Résistance et la Croix de Guerre avec palmes.
À la Libération, il devint membre du bureau national des Jeunesses communistes et, après avoir été mobilisé de février à août 1945 avec le grade de sergent dans l’armée, il retourna à Paris en août 1945, pour aussitôt participer comme « instructeur » aux tournées des cadres des jeunes communistes à travers la France, destinées à convaincre les différents groupes à accepter la transformation des Jeunesses communistes en Jeunesses républicaines (UJRF) selon le principe d’ouverture alors en vigueur. En novembre, il épousa Odette Moke, une dirigeante nordiste de l’Union des Jeunes Filles de France, qu’il avait connue quand il dirigeait l’interrégion Nord, et le couple s’installa à Paris. Eugène Kerbaul fut alors membre du bureau national de l’Union de la Jeunesse républicaine de France, bien qu’il fît partie des nombreux militants qui auraient préféré garder l’appellation communiste ; il fut d’abord pendant quelques mois responsable de l’école des Jeunesses à Villejuif, puis rédacteur en chef de l’hebdomadaire L’Avant-Garde (1946-1947) en remplacement d’Henri Kesteman. De février à août 1948, il fut délégué de la Fédération mondiale de la Jeunesse démocratique en Amérique latine : Mexique, Venezuela, Panama, Cuba. Emprisonné en Colombie, il fut finalement libéré sur intervention de l’ambassade de France. Parti pour un mois, ces mésaventures l’avaient coupé de son groupe ; il resta cinq mois Outre-Atlantique et manqua la naissance de son fils aîné.
D’août 1948 à février 1951, il fut muté comme journaliste à l’Humanité, d’abord rédacteur parlementaire, puis en politique étrangère. Il préféra reprendre alors son métier de typographe à l’Humanité, au regret du directeur Étienne Fajon qui aurait préféré garder son « seul journaliste ouvrier » ; mais le salaire de typographe était quasiment double, et un deuxième enfant était né. Il était secrétaire de cellule à l’imprimerie du journal, et, habitant un petit appartement du Faubourg-Saint-Antoine, il fut en 1951-1952 secrétaire de la section du XIe arrondissement du Parti communiste.
De 1953 à 1958, Eugène Kerbaul fut secrétaire puis secrétaire général de l’Association France-Roumanie ; il en démissionna en 1958, quand fut nommé un nouvel ambassadeur dont il ne supportait pas les manières bureaucratiques. Il fut aussi dès leur fondation membre de l’ANACR et de la FNDIRP, avec des responsabilités au Comité fédéral. Resté très attaché à sa culture bretonne natale, bien qu’il n’en parlât pas la langue, il se montra encore actif dans les mouvements bretons de la capitale et devint membre du bureau de l’Union des sociétés bretonnes de l’Île-de-France, orientée à gauche, puis secrétaire et vice-président en 1966. Il participait aussi à la Société d’Archéologie de son département d’origine, en très bons termes avec le prêtre qui la présidait, et à l’Association des Amis de la Commune de Paris.
En 1970, après avoir pris sa retraite de l’imprimerie du journal communiste, il prit la responsabilité du secrétariat d’une commission pour un musée national de la Résistance, celui qui devait voir le jour à Champigny-sur-Marne, puis, en 1971 il devint membre correspondant de l’Institut Maurice Thorez, rédigeant plusieurs articles sur l’histoire du mouvement ouvrier en Bretagne. À parti de 1980, il s’attela à la rédaction d’un Dictionnaire biographique de Militants ouvriers du Finistère, deux fois mis à jour, qui rassemble 1640 notices, et pour lequel il fut en relation avec Jean Maitron. Il publia encore une biographie de la militante communarde d’origine bretonne Nathalie Le Mel.
Habitant dans une HLM à Bagnolet depuis 1967, il s’y montra également actif, contribuant notablement à l’érection du Mur des Souvenirs au nouveau cimetière, en hommage aux victimes de la dernière guerre, lieu des cérémonies municipales du 8 Mai. Il continua jusqu’à un âge très avancé à porter témoignage des luttes du mouvement ouvrier ou de la Résistance, en région parisienne, en Bretagne ou dans le Nord - Pas-de-Calais, toujours apprécié de ses auditeurs pour ses dons d’élocution claire et persuasive. Mais sous la direction de Robert Hue, il fut tellement déçu de l’évolution de son parti qu’il finit par ne plus renouveler son adhésion. À son décès le 12 août 2005, l’Humanité publia une notice nécrologique, tout comme beaucoup d’autres journaux et revues locaux ou régionaux, associatifs ou syndicaux.
Eugène Kerbaul est un militant communiste qui joua un rôle important dans la Résistance. Dirigeant de la Jeunesse communiste à Brest dès les années qui précédèrent le Front populaire, du Parti communiste, en Bretagne notamment, durant la guerre, arrêté et interné à Châteaubriant, évadé, il a été le témoin et l'acteur de maints combats. Passionné d'histoire, il a recherché et trouvé de précieuses archives relatives à l'activité de la section du Parti communiste de Brest entre 1935 et 1943. Il en a tiré une «Chronique» dans laquelle, sans jamais mettre en avant son propre personnage (mais sans l'effacer non plus), il retrace avec minutie les faits et gestes - pour ne pas dire la geste - des communistes brestois (et de quelques autres) durant ces huit années décisives. Il n'existe à notre connaissance aucune autre monographie de ce genre. Elle est passionnante. C'est toute l'histoire du PC à l'époque considérée qui est ainsi mise en lumière, en partant de la base.
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1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 39/ Sébastien Velly (1878-1924)
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1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 37/ Guy Liziar (1937-2010)
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 36/ Henri Moreau (1908-1943)
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 35/ Alphonse Penven (1913-1994)
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1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 26/ Gabriel Paul (1918-2015)
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1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 18/ Jean Le Coz (1903-1990)
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 17/ Alain Cariou (1915-1998)
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 16/ Jean Nédelec (1920-2017)
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 15/ Alain Le Lay (1909-1942)
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 14/ Pierre Berthelot (1924-1986)
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 13/ Albert Abalain (1915-1943)
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 12/ Andrée Moat (1920-1996)
1920-2020: cent ans d'engagements communistes en Finistère: 11/ Jean Le Brun (1905-1983)
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère - 10/ Denise Larzul, née Goyat (1922-2009)
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 9/ Pierre Le Rose
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 8/ Marie Salou née Cam (1914-2011)
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 7/ René Vautier (1928-2015)
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 6/ Denise Firmin née Larnicol (1922-2019)
1920-2020 - 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 5/ Fernand Jacq (1908-1941)
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 4/ Corentine Tanniou (1896-1988)
1920-2020 - 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 3/ Albert Rannou (1914-1943)
1920-2020 - 100 ans d'engagements communistes en Finistère - 2/ Marie Lambert (1913-1981)
A Plouigneau la majorité sortante ne manque pas d’estomac, on le sait !
Ainsi, concernant les élections municipales, elle n’hésite pas à affirmer :
« Dans cette élection, nous sommes une équipe de citoyens de PLOUIGNEAU (17 femmes et 17 hommes), sans étiquette politique, équipe qui ne poursuit qu’un seul but : continuer à développer notre commune et à l’adapter aux réalités du 21ème siècle. Nous refusons toutes références partisanes. Elles sont cause de fractures artificielles dans nos communautés communales. »
Ainsi les B.Le Vaillant, R.Le Houérou et autres J.Délépine, de « Plouigneau en mouvement d’avenir » tente de masquer leur claire appartenance à la bonne droite française !
Trop drôle !
Mais ce n’est pas nouveau. Souvenons-nous, à propos de la liste « Plouigneau rassemblement avenir » (Tiens, tiens ça se ressemble) pour les municipales de 2014 (cf: Le Télégramme 17/02/2014) :
«... cette nouvelle équipe ...(est) aux antipodes de tous clivages politiques partisans » !
Tiens déjà ? Dis donc on ne se renouvelle pas de trop à ce qu’on voit!
Remarquons tout de suite que la promesse de campagne de 2014 n’avait tenu que le temps de celle-ci !
Car dès l’année suivante, en effet, Mme Le Houérou, maire de Plouigneau, sollicitait les suffrages des électeurs du canton de Plouigneau aux élections départementales sous l’étiquette « Alliance pour le Finistère » une union de la droite et du centre présidée par un certain Maël de Calan... mais toujours certainement « aux antipodes » de tous clivages partisans ! Bien sûr, sans déc. !
On a certes le droit de changer d’avis, c’est vrai ! Mais là, chère Rollande, c’est quand même un peu pousser le bouchon, non ? Ne serait-ce pas un peu, rien que juste un peu, tromper les électeurs Ignaciens ?
Tiens, à propos, et pour les rassurer pleinement, chère Rollande, vous et vos amis ne pourriez-vous pas nous indiquer publiquement pour qui vous avez voté lors des élections sénatoriales du 28 septembre 2014, quelques mois à peine après l’élection municipale ?
Mais revenons aux propos de la liste « Plouigneau rassemblement avenir » de 2014.
« ...Elle s'inscrit dans la continuité de l’œuvre de Joseph Urien... »
Là c’est déjà plus clair ! Il s’agit bien en effet de l’ancien maire de Plouigneau, certes sans étiquette politique officielle au niveau communal, mais qui avait tout de même coiffé la casquette UMP lorsqu’il s’était présenté aux élections départementales de 2001. Il avait d’ailleurs siégé au conseil général (ça s’appelait comme ça à l’époque), sans aucun état d’âme, en arborant fièrement cette étiquette UMP jusqu’à la fin de son mandat en 2008.
Alors, Jopic Urien un apolitique communal lui aussi sans doute, mais en tout cas pas au-delà car son apolitisme n’excédait manifestement pas les limites communales.
Mais…toujours à propos de la liste « Plouigneau rassemblement avenir » de 2014 :
« ...Nous entamons cette campagne avec un grand optimisme, nous rappelant qu'en 2008, la liste d'entente communale a été élue au premier tour avec 51,60 % des voix, et que lors des élections cantonales, toujours en 2008, le ticket que je formais avec Jean-Paul Minec, maire du Ponthou, a obtenu, à Plouigneau, au second tour, une nette majorité de 52,40 % des voix », a conclu Rollande Le Houérou... »
Ah, le ticket choc avec Jean-Paul Minec cette fois ! Avec lequel Mme Le Houérou s’est présentée en 2008 sous l’étiquette « Alliance pour le Finistère », fondée par Charles Miossec, encore un apolitique bien connu de tous !
En 2020, cette fois, l’équipe sortante se représente avec une autre tête de liste, Johny Délépine, sous la bannière « Plouigneau en mouvement d’avenir », au lieu de « Plouigneau rassemblement avenir » en 2014.
Une continuité disent-ils. Certes c’est déjà vrai dans le nom de la liste (constatons au passage que l’imagination n’est pas au pouvoir), mais ça l’est également dans la conduite de l’attelage, et dans la ligne poursuivie car ils indiquent clairement :
« Nous nous inscrivons dans la continuité des mandatures Joseph URIEN et Rollande LE HOUEROU... ».
Cela nous rappelle quelque chose ! Une sensation de déjà entendu !
Alors, pour de vrai, dis-le nous, d’où viens-tu Johny ? Avec cet héritage assumé difficile de masquer sa filiation : de droite pardi !
Le Forficule Rouge
(pince-oreille)
Notre amie et camarade Lucienne Nayet a participé en tant que présidente du Réseau du Musée de la Résistance nationale à l'inauguration du nouveau musée national de la Résistance de Champigny-sur-Marne ce matin, l'aboutissement d'un très long chemin, d'un gros travail.
Bravo à toute l'équipe et merci à Patrick Gambache et Jean-Luc Le Calvez, nos camarades du PCF pays de Morlaix présents aux côtés de Lucienne, les deux envoyés spéciaux à qui nous devons ces quelques photos témoignages de cet événement important pour la mémoire de la Résistance.
Découvrez nos premières vidéos de campagne pour exposer notre projet de "Morlaix Ensemble" aux Morlaisiens.