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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 09:59
Clara Zetkin

Clara Zetkin

8 mars: pour l'égalité femmes-hommes, pour un monde plus juste, plus humain

Cela fait plus d’un siècle que la première journée internationale pour les droits des femmes eut lieu à l’initiative de Clara Zetkin, militante révolutionnaire et féministe allemande. C’est à son propos qu’Aragon écrivit dans Les cloches de Bâle : « La femme des temps modernes est née, et c’est elle que je chante. Et c’est elle que je chanterai.»

Chaque année, quand vient le 8 mars, on constate que les inégalités professionnelles et salariales perdurent, au point que l’on estime qu’à partir de 15h40, les femmes ne sont plus payées.


Mais ce 8 mars 2018 a un écho particulier en raison de la libération de la parole des femmes qui témoignent sur les violences, les agressions sexuelles, le harcèlement, le mépris dont elles sont victimes.
Le combat contre ce système patriarcal mondialisé et pour les droits des femmes est partie prenante des luttes pour l’émancipation humaine, pour une société d’égalité et de plein épanouissement pour toutes et tous.
Clara Zetkin disait à Paris en 1889 lors de la 1ère conférence de l’Internationale ouvrière « L'émancipation de la femme comme celle de tout le genre humain ne deviendra réalité que le jour où le travail s'émancipera du capital. »
Nathalie Lemel, héroïne de la Commune, révolutionnaire et féministe née à Brest et qui vécut à Quimper, à qui une bande dessinée a rendu un juste hommage, faisait elle aussi le lien entre la révolution sociale et la conquête des droits des femmes.

Aujourd’hui encore on ne peut les dissocier.
Les femmes paient un lourd tribut au chômage, à la précarité, au temps partiel subi, aux horaires décalés, fragmentés, au travail du dimanche non choisi.
Et la déréglementation du travail, de la loi El Khomri aux ordonnances Macron, précarise encore plus leur situation.
Petits salaires, petites retraites, se déclinent plus souvent au féminin.
Les personnels des hôpitaux, des EHPAD, de l’aide à domicile, confrontés à la dégradation de leurs conditions de travail, au burn-out, ce sont majoritairement des femmes, comme les aidants familiaux. La majorité des personnes isolées, abandonnées par les politiques publiques, ce sont des femmes.

Mais ici et ailleurs des femmes relèvent la tête.
Celles qui trouvent le courage de révéler les violences qu’elles ont subies.
Celles qui luttent pour de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail, et font reculer leurs employeurs, comme les femmes de chambre des grands hôtels, ou les salariées des EHPAD et de l’aide à domicile.
Celles qui défendent le droit à l’avortement, en Pologne, en Hongrie.
Celles qui se battent pour les droits de leur peuple, comme ces Palestiniennes engagées dans une lutte pacifique contre l’occupation de leur pays par Israël : cette toute jeune fille, Ahed Tamimi, qui vient d’avoir 17 ans dans les prisons israéliennes, et qui a bouleversé le monde entier ; ou encore Khalida Jarrar, députée au parlement palestinien, qui vient une nouvelle fois d’être l’objet d’une mesure de détention administrative, sans procès, en contradiction avec le droit international.
Comment ne pas évoquer aussi à ce sujet Elsa Lefort, qui se bat avec courage contre la détention de son mari, notre compatriote Salah Hamouri, emprisonné depuis le mois d’août dans les mêmes conditions, sans que cela émeuve notre président ?
Et bien sûr, ces femmes Kurdes qui ont combattu Daech en Syrie, pour nos libertés, et que nos dirigeants abandonnent à leur sort sous les bombes d’Erdogan ?
Ou ces artistes, écrivaines, militantes progressistes, féministes, enfermées en Turquie dans les prisons du même Erdogan ?

Notre solidarité va à toutes ces femmes, ces femmes des temps modernes, comme disait Aragon, et à toutes les autres qui travaillent à rendre notre monde plus juste, plus humain.

Yvonne Rainero

Nathalie Le Mel

Nathalie Le Mel

En ce 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, je voudrais évoquer la Finistérienne Nathalie Le Mel, grande figure féminine et féministe de la Commune de Paris, dont on commémorera l'année prochaine le centenaire de la mort.
Une rue de Quimper porte son nom, ainsi que la médiathèque de Pluguffan.

Cette bretonne, née à Brest en 1826, fille d’un ouvrier corroyeur, s’installe en 1849, à 23 ans, à Quimper où elle tient avec son mari une librairie rue Kéréon et où ses idées avancées heurtent la bourgeoisie bien-pensante.

En 1861 elle part pour Paris où elle travaille comme ouvrière-relieuse et adhère à l'Internationale.

Avec Eugène Varlin, ouvrier-relieur lui aussi et représentant de l’Internationale, elle crée « La Marmite », coopérative ouvrière qui fut une sorte de préfiguration des restaurants et épiceries du cœur.

Elle joue un rôle important à la tête de l’Union des femmes de la Commune de 1871, cette Commune de Paris qui avait prévu pour les filles un enseignement laïque, gratuit et obligatoire et proclamé l’égalité des salaires entre instituteurs et institutrices.

Elle y côtoie Louise Michel et d’autres femmes extraordinaires comme Elisabeth Dmitrieff, fille d’un officier tsariste qui avait rejoint elle aussi l’Internationale, ou Sonia Kovalevskaïa, jeune Russe amie de Dostoïevski, qui fut par la suite la 1ère femme à soutenir une thèse de mathématiques et la 1ère titulaire d’une chaire de mathématiques à l’Université.

Lors de la « Semaine sanglante », du 22 au 28 mai 1871, Nathalie Le Mel se bat sur la barricade de la place Pigalle.

Après l'écrasement de la Commune de Paris, elle est arrêtée le 21 juin 1871 et déportée en 1873 avec son amie Louise Michel en Nouvelle-Calédonie.

Les femmes de la Commune qui avaient survécu à la Semaine Sanglante subirent elles aussi une dure répression, parfois le bagne comme Louise Michel et Nathalie Le Mel.
Devant le tribunal militaire qui jugea en septembre 1871 plusieurs d'entre elles, le Commissaire du gouvernement prononça cet incroyable réquisitoire :

« Et voilà où conduisent toutes les dangereuses utopies, l’émancipation de la femme, prêchée par des docteurs qui ne savaient pas quel pouvoir il leur était donné d’exercer…N’a-t-on pas, pour tenter ces misérables créatures, fait miroiter à leurs yeux les plus incroyables chimères ? Des femmes magistrats ? Membres du barreau ? Oui des femmes avocats, députés peut-être et, que sait-on, des commandants ? Des généraux ? On croit rêver en présence de telles aberrations ».

Nathalie Le Mel ne sera libérée qu'après la loi d'amnistie de 1880, ayant refusé toute mesure de grâce.

Elle trouve du travail au journal l'Intransigeant et continue à se battre pour les droits des femmes.

Elle meurt dans la pauvreté en 1921 à l'hospice d'Ivry.

Yvonne Rainero

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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 09:50
Jérôme Plouzen et un soutien de notre liste à La Madeleine - Opération "Parole aux quartiers"

Jérôme Plouzen et un soutien de notre liste à La Madeleine - Opération "Parole aux quartiers"

La parole aux quartiers : ROUTE DE CALLAC & SAINT AUGUSTIN - 15 février 2020

  • Points faibles :
    • pas assez d’espace vert dans le secteur
    • vitesse excessive des voitures dans la rue
    • manque passage piéton sortie Val Pinard
    • pas de transport collectif du fond de vallée vers centre ville
    • les commerces sont partis
    • le revêtement de la rue est en mauvais état
    • service de ramassage des ordures très dégradé (dépôts sauvages, conteneurs
      cassés,..)
    • trottoirs étroits pour se rendre en ville
  • Points forts :
    • quartier calme
    • la salle Jean Moulin
    • quartier calme
    • la salle Jean Moulin
  • Propositions :
    • proposer un transport en commun vers le centre ville
    • organiser le ramassage des encombrants
    • élargir les trottoirs
    • réhabiliter l’ancienne piscine de Lannidy
    • sensibiliser au tri sélectif
    • mettre en place un conseil de quartier
    • revoir le plan de circulation rues Jean Moulin et du maréchal Leclerc
    • refaire des fêtes de quartier

La parole aux quartiers : PORS AR BAYEC & LA MADELEINE - 23 janvier 2020

  • Points faibles :
    • parkings mal éclairés
    • Des portes de cave ne ferment plus, donc des squatts, des vols et des occupations
      illégales
    • Parkings sans marquage au sol
    • Vitesse excessive des automobiles
    • Pas assez de jeux pour enfants
    • Déjections canines sur trottoirs
  • Points forts :
    • le jardin associatif derrière Armorique Habitat
    • la vallée de Ty Dour
    • quartier bien situé et bien équipé : écoles, arrêts de bus, commerces
    • bonnes relations de voisinage. Entraide et respect mutuel
  • Propositions :
    • protéger le passage piétons à la sortie du collège
    • créer des activités à la salle du mille club
    • traiter la sécurité des caves : fermeture à clé
    • éclairage des communs
    • adapter les trottoirs aux poussettes
    • mettre des sacs à chiens à disposition
    • être attentif au maintien des commerces de proximité

La parole aux quartiers : KEROZAR - 8 février 2020

  • Points faibles :
    • la rue est défoncée
    • on vit dans la saleté
    • on ne voit pas les élus
    • l’éclairage public est insuffisant à l’entrée du quartier
    • la rue est trop étroite. 2 voitures ne peuvent pas se croiser sans s’arrêter
    • la MFR n’est pas signalée. Danger pour les élèves !
  • Points forts :
    • quartier tranquille
    • proximité du centre commercial
    • bonnes relations de voisinage
  • Propositions :
    • L’éclairage public
    • La réfection de la chaussée
    • Le signalement de l’école

La parole aux quartiers : LA BOISSIERE FJT EHPAD

 

  • Points faibles :
    • L’état des chaussées
    • Pollution lumineuse la nuit
  • Points forts :
    • La population rajeunit
    • bonnes relations de voisinage
  • Propositions :
    • Mettre en place un conseil de quartier

Villeneuve et Pors an Trez - 10 janvier 2020

 

  • Points faibles :
    • insécurité dans le secteur. Des véhicules dégradés (logis breton)
    • odeurs récurrentes au bas de la rue Villeneuve
    • la circulation et la pollution
    • des incivilités sur les véhicules des riverains
    • pas d’information de la mairie sur les travaux. Pas de réponse aux mails, courriers, pétitions.
    • la limitation à 30 km/h pas respectée rue Villeneuve

 

  • Points forts :
    • calme (logis breton)
    • gardien attentif et serviable (logis breton)
    • la rue Villeneuve a été bien réhabilitée
    • proximité de la gare, des commerces et des écoles

 

  • Propositions :
    • remettre en place une animation de quartier (logis breton)
    • suggérer aux commerçants du centre-ville d’ouvrir pendant la pause méridienne car c’est là qu’il y a des gens disponibles.
    • aménager la zone du bassin du port
    • mettre en valeur le lavoir
    • mettre en place une boite à livres
    • installer un ralentisseur de vitesse au croisement voie d’accès au port/rue Villeneuve
    • remplacer les places de stationnement supprimées voie d’accès au port.
    • aménager et sécuriser la venelle aux pipes pour en faire une liaison piétonnière Villeneuve-gare
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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 09:31
Retraites: la parodie de débat parlementaire a pris fin (L'Humanité, 6 mars 2020)
Vendredi, 6 Mars, 2020
Assemblée nationale. Retraite : la parodie de débat parlementaire a pris fin

Après avoir expédié les amendements sans véritable examen, les députés de la majorité ont adopté le second volet « organique » du projet de réforme des retraites, alors que l’opposition avait quitté l’hémicycle.

 

Un coup de force. Voilà à quoi aura ressemblé jusqu’au bout le parcours à l’Assemblée nationale du projet de réforme des retraites porté par le gouvernement. Ce jeudi, les députés de la majorité ont adopté le second volet organique par 98 voix contre une. Le grotesque de ce résultat – dû au départ avec fracas des députés de l’opposition de gauche puis de droite poussés à bout par les caricaturales conditions d’examen du projet de loi – est à la hauteur du putsch démocratique déclenché par l’usage du 49-3 pour faire passer le premier volet de cette réforme mal née.

Cet épisode sombre s’est écrit en deux temps. Dans l’après-midi, au retour d’une brève interruption de séance, les députés de gauche décident de ne plus subir la nonchalance de leurs homologues de la majorité expédiant sans vergogne d’un sibyllin « défavorable » tous les amendements, sous la houlette de la rapporteure Cendra Motin (LaREM) et avec l’assentiment gourmand et silencieux du secrétaire d’État Laurent Pietraszewski. Cette singulière démarche avait déjà suscité la colère et les protestations des rangs de l’opposition les jours précédents.

« Un plantage de bout en bout pour le gouvernement »

C’est alors Sébastien Jumel qui sort de ses gonds. Dénonçant la vision « insupportable » de la majorité en train de « ronronner comme s’il ne se passait rien dans le pays », le député communiste prévient : « Soit on vous laisse dérouler tranquillou ce mauvais projet », soit « nous considérons que les choses vont se jouer ailleurs », désignant ainsi la « raclée monumentale » que la majorité présidentielle devrait recevoir lors des prochaines municipales. Montant à son tour au créneau pour les insoumis, Clémentine Autain s’exclame à propos de cette « triste comédie », de ce « simulacre de démocratie » : « Pour les oppositions à la gauche de cet hémicycle, il est temps de tirer le rideau. (…) Pour reprendre les termes de l’écrivaine Virginie Despentes (à propos de la dernière cérémonie des césars – NDLR), nous aussi on se lève et on se barre ! » Valérie Rabault enfonce le clou au nom des socialistes après avoir vu sa demande de vote solennel de la loi envoyée sur les roses : « Mon groupe quittera lui aussi l’hémicycle. » Les députés LR emboîtent le pas, refusant de cautionner « une mascarade de débat ».

L’incident ne suscitant qu’un commentaire acerbe du chef de file des élus LaREM, Gilles Le Gendre – cette « manœuvre » a été organisée « à la va-vite » lors de « la suspension de séance » –, la majorité en profite pour accélérer le tempo, envoyant à la poubelle les derniers amendements et votant comme un seul robot le texte. Ce volet organique est pourtant tout sauf anecdotique et méritait un vrai examen parlementaire. Malgré sa taille réduite, cinq articles seulement, il organise le pilotage financier du nouveau régime de retraites, en gravant dans le marbre la « règle d’or » chère au gouvernement, qui verrouillera les évolutions du système. Tous les ans, une loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) définira « une trajectoire pluriannuelle imposant l’équilibre du système sur une période de cinq années cumulées ». En clair, le Parlement sera sommé d’équilibrer les comptes, avec un risque de baisse des pensions.

Après cette séquence, Pierre Dharréville, député PCF des Bouches-du-Rhône, décrypte : « La majorité n’a pas respecté le Parlement. Elle a utilisé le 49.3. Puis elle a refusé l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur l’étude d’impact (lire l’Humanité de mercredi – NDLR). Le tout en esquivant tout débat de fond. Dans ces conditions, il devenait inutile de continuer, d’autant que nous avions déjà discuté des deux premiers articles du volet organique, les plus emblématiques. » Avant de conclure : « Cette séquence parlementaire restera comme un plantage de bout en bout pour le gouvernement, qui a présenté une réforme mauvaise sur la forme et sur le fond. »

Non loin, François Ruffin (FI) résumait : « Ils sont seuls, ils savent qu’ils sont en minorité, ils avancent tout seul vers la remise en cause de notre contrat social depuis 1945. » Au même moment tombait le dernier sondage YouGov pour le Huffpost : 60 % des Français réclament désormais le retrait de la réforme. 

Stéphane Guérard et Cyprien Boganda
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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 09:26
Question au gouvernement de la sénatrice communiste du Val de Marne Laurence Cohen sur les conditions de détentions des mineurs non accompagnés
 
 
 
 
🤬 J'interroge Nicole Belloubet, Ministre de la Justice, sur les conditions de détention, inhumaines, des mineurs non accompagnés.

"Mme Laurence Cohen attire l’attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice sur les conditions de détention des mineurs non accompagnés, suite au suicide tragique de l’un d’entre eux à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, le lundi 17 février 2020.

Comme le rappelle notamment la Ligue des droits de l'Homme, sur les 4 333 mineurs déférés au tribunal pour enfants de Paris en 2019, 68 % sont des mineurs isolés. Ils représentent 45 % des adolescents incarcérés à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Le rapport 2017 de La Cimade dénonce la généralisation des logiques d’incarcération et de placement en rétention de ces mineurs. Dans un rapport de 2018, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté s’inquiète de la quantité non négligeable de mineurs non accompagnés dans les prisons françaises. En novembre 2019, dans son rapport sur les droits de l’enfant, le défenseur des droits s’alarmait de leur traitement.

Ce nouveau suicide doit nous alerter sur la vulnérabilité de ces jeunes, victimes de stigmatisations et de discriminations au sein des établissements pénitentiaires. En effet, leur prise en charge, faute de moyens et de personnels en nombre suffisant, s’avère difficile et ne favorise ni leur intégration ni leur réinsertion. Ces jeunes, souffrant souvent de poly-toxicomanie et de troubles psychiatriques, nécessitent un vrai accompagnement.

Souvent sans attaches, sans adresse ni responsables légaux, sans papiers et parlant mal le français, ils sont convoqués en procédure accélérée devant les juges et presque systématiquement placés en détention provisoire, pour des délits mineurs de subsistance. Face à la justice, ils sont soupçonnés de mentir, en particulier sur leur nom et leur âge. À ce sujet, La Cimade dénonce les tests osseux et les humiliations qu’ils peuvent subir comme des examens des parties génitales. Considérés à tort comme adultes suite à ces tests non fiables, certains mineurs se retrouvent en prison pour adultes.

En prison, ils sont discriminés par les autres jeunes et les adultes, ce qui les fragilise davantage. De plus, une fois incarcérés, ils n’ont plus de contact avec leur famille, leur seul lien avec elle étant souvent les réseaux sociaux, bannis des établissements pénitentiaires. À cet isolement, s’ajoutent les provocations, les injonctions à faire entrer des produits illicites de la part des autres détenus qui multiplient menaces et violences à leur encontre.

La loi n° 2018-778 du 10 septembre 2018 dite « asile et immigration », comme le durcissement des politiques européennes, renforcent la stigmatisation et contribuent à fragiliser ces mineurs. Ainsi, elle lui demande quelles actions concrètes elle entend mettre en place pour sortir de cette situation injuste et inhumaine qui ne permet pas de répondre aux dangers auxquels sont confrontés ces jeunes en déshérence."

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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 09:22
Discours de Marie-Georges Buffet au meeting pour l'égalité femmes-hommes du PCF à la Belleviloise à Paris cette semaine ( photos page facebook de la sénatrice communiste du Val de Marne Laurence Cohen)

Discours de Marie-Georges Buffet au meeting pour l'égalité femmes-hommes du PCF à la Belleviloise à Paris cette semaine ( photos page facebook de la sénatrice communiste du Val de Marne Laurence Cohen)

Discours de Fabien Roussel au meeting pour l'égalité femmes-hommes du PCF à la Belleviloise à Paris cette semaine ( photos page facebook de la sénatrice communiste du Val de Marne Laurence Cohen)

Discours de Fabien Roussel au meeting pour l'égalité femmes-hommes du PCF à la Belleviloise à Paris cette semaine ( photos page facebook de la sénatrice communiste du Val de Marne Laurence Cohen)

 (photos page facebook de la sénatrice communiste du Val de Marne Laurence Cohen)

(photos page facebook de la sénatrice communiste du Val de Marne Laurence Cohen)

 (photos page facebook de la sénatrice communiste du Val de Marne Laurence Cohen)

(photos page facebook de la sénatrice communiste du Val de Marne Laurence Cohen)

Laurence Cohen et Hélène Bidard de la commission Féminisme du PCF (photos page facebook de la sénatrice communiste du Val de Marne Laurence Cohen)

Laurence Cohen et Hélène Bidard de la commission Féminisme du PCF (photos page facebook de la sénatrice communiste du Val de Marne Laurence Cohen)

Meeting PCF - Parti Communiste Français #egalitepro : des femmes de combat qui se battent au quotidien pour l’égalité des droits : Mélanie Di Nato, femme de ménage Hopital De Valenciennes, Johanna Guinée, étudiante salariée, Delphine Bithorel, métallurgiste et syndicaliste, Angele Dione, MA à Stains. Une initiative pour dénoncer les conditions de travail des femmes mais aussi pour redonner du souffle en appelant à une révolution féministe avec Fabien Roussel, Marie-George Buffet, Hélène Bidard , Anne Sabourin, et Pierre Laurent. Une belle initiative pour le 8 mars juste avant la manif nationale #onarretetoutes
Laurence Cohen sur sa page Facebook
 
 
Samedi, 7 Mars, 2020 - L'Humanité
Égalité. Le PCF plaide pour « la révolution féministe »

À l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le PCF a invité des salariées, chercheuses, syndicalistes, élues pour un meeting à la Bellevilloise à Paris ce vendredi. Avec un fil conducteur : l’égalité professionnelle.

 

« On veut l’égalité au boulot ! » Autour de ce slogan, c’est une soirée à mi-chemin entre éducation populaire et meeting qu’ont organisé les communistes ce vendredi à la Bellevilloise, à Paris. Sur scène, aux côtés du secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, et de la députée Marie-George Buffet, des salariées, syndicalistes, étudiante, élue racontent leur vécu, leurs combats. En vidéo, projetées au-dessus de leur tête, des « expertes » ponctuent les interventions de leur éclairage. Tout.e.s sont féministes. E à leurs yeux l’égalité professionnelle, fil conducteur de la rencontre, ne se limite pas à l’égalité salariale. Ça compte, bien sûr.

« Les femmes ont des salaires de 25 % inférieurs à ceux des hommes », rappelle la militante féministe Élisabeth Maugars. Mais il y a aussi toutes ces autres discriminations. « Avec les trois huit, on a fait le constat que les jeunes femmes ont de plus en plus de mal à avoir des enfants », raconte Delphine Bithorel, ouvrière de l’automobile. « Normal, on ne mange pas à heure régulière, on a des horaires décalés, on a des problèmes hormonaux, poursuit la syndicaliste CGT. Mais on a beau le dire à la direction, ils répondent que c’est parce qu’on a une hygiène de vie qui n’est pas correcte… »

« Bien sûr, ajoute la sociologue Margaret Maruani, il y a eu une évolution de la féminisation d’un certain nombre de professions dites supérieures, très qualifiées comme les médecins ou les avocates. Mais à l’autre bout de l’échelle sociale on observe une féminisation massive des emplois non qualifiés du tertiaire. » Dans son entreprise, Onet, à qui l’hôpital de Valenciennes sous traite le ménage « plus de 50 % des salariées sont en CDD, plus de 50 % à temps partiel… les sociétés abusent de leur pouvoir sur des salariées souvent isolées, explique Mélanie Di Nato. Ce sont des remplacements de dernières minutes, jamais de week-end de libres au mépris de la vie de famille ». Après deux ans de lutte, avec ses collègues elle a gagné que la mise en place d’un planning avec « un samedi travaillé, un dimanche travaillé, et un week-end de libre ». Beaucoup reste à faire : « C’est un travail humain, harassant, non reconnu, mal payé, lâche-t-elle. Il faut que les regards changent sur ces métiers-là. »

Il y a aussi ces violences sexistes et sexuelles dans les entreprises contre lesquelles si peu est fait. « Un tiers des femmes disent être victimes de harcèlement sexuel au travail, 80 % y être victimes de sexisme et 230 000 sont victimes de violences conjugales chaque année », constate Sophie Binet de la CGT qui propose notamment de « rendre obligatoire les plans de prévention » dans les entreprises, de « systématiser les temps de sensibilisation obligatoire » ou encore « d’interdire le licenciement des femmes victimes de violences conjugales ». C’est aussi du quotidien de ces « femmes seules responsables de famille » qui « se privent de tout pour donner la priorité à leurs enfants » dont témoigne Angele Dione, adjointe au maire de Stains (Seine-Saint-Denis) en charge de l’égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations.

La réforme des retraites, tout juste imposée à l’Assemblée nationale à coup de 49-3, est également sur toutes les lèvres quand « les femmes ont déjà une pension inférieure de 42 % en moyenne à celle des hommes », est-il rappelé à plusieurs reprises. Avec le projet du gouvernement de retraite à point qui « va supprimer la reconnaissance de la pénibilité dans le secteur hospitalier, les aides soignantes et les infirmières qui pouvaient partir à 57 ans, parce qu’elles exercent des métiers qui entraînent une usure professionnelle, ne pourront partir qu’à 60 voire 62 ans », s’étrangle Ana Azaria, président de Femmes Égalité.

Autant de combats que partagent pleinement les communistes, assure Fabien Roussel qui plaide pour une « révolution féministe » face au capitalisme et au patriarcat. Des dix premières étapes de son « tour de France des entreprises », il est revenu avec une multitude de témoignages de ces injustices qui prospèrent malgré les « 13 lois adoptées depuis 40 ans ». « À la Caisse d’Épargne, en 2018, les hommes gagnent en moyenne près de18 % de plus que les femmes, soit près de 700 euros de plus par mois. Mais ces écarts de salaires sont justifiés en partie par la direction par le fait que les hommes occupent des postes à responsabilité. Or ces derniers bénéficient de 56 % des promotions alors qu’ils ne représentent que 38 % des effectifs », cite-t-il notamment en exemple. Pour le député du Nord, au-delà de l’égalité stricte des salaires à un même poste, il est indispensable d’« imposer la parité dans les postes à responsabilité dans le monde de l’entreprise » avec contraintes financières à la clé.

« Si on ne les tape pas au porte-monnaie, les actionnaires ne bougeront jamais », estime-t-il enchaînant avec « la mère de toutes les batailles » : « l’allongement du congé paternité et le partage équitable du congé parental ». « La France est à la traîne en Europe avec un congé paternité non obligatoire et de seulement 11 jours consécutifs week-end compris. En Espagne, cette durée devrait bientôt être alignée sur le congé des mères, soit 16 semaines, 112 jours », lance-t-il. « C’est ainsi, plaide-t-il, que l’on supprimera cet odieux risque maternité brandie au moment de l’entretien d’embauche (…) et qu’on suscitera un sentiment de responsabilité partagée pour la fameuse charge mentale. »

« J’entends dire la parole des femmes se libèrent, j’ai envie de dire ‘’messieurs vous aviez les oreilles bouchées depuis de nombreuses années’’ », conclut, un peu plus tard, Marie-George Buffet égrainant quelques exemples de la longue liste des conquêtes déjà obtenues de hautes luttes par les femmes. « Oui, comptez sur nous, on va continuer à se battre, poursuit-elle. C’est un combat de libération humaine, avec chaque acquis obtenu c’est la civilisation qui avance, c’est l’émancipation de chacun et de chacune ». Prochaine étape : dans la rue, place d’Italie, à 14 heures, le 8 mars.

Julia Hamlaoui
Egalité. Le PCF plaide pour la révolution féministe - Meeting pour l'égalité femmes-hommes à la Belleviloise - L'Humanité, 7 mars 2020, Julia Hamlaoui
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7 mars 2020 6 07 /03 /mars /2020 20:24
De gauche à droite: Chantal Bironneau Cabioch, Jean-Christophe Leduc, Camille Glidic, Emmanuel Péanne, Marie-Andrée Chevartzmann, Eric Ressot (photo Ouest-France)

De gauche à droite: Chantal Bironneau Cabioch, Jean-Christophe Leduc, Camille Glidic, Emmanuel Péanne, Marie-Andrée Chevartzmann, Eric Ressot (photo Ouest-France)

Tout notre soutien à notre camarade Camille Glidic et à la liste qu'elle co-anime sur l'île de Batz "Insulaires-Solidaires"!!!

Municipales. La liste « Insulaires – Solidaires » se présente sur l’Île-de-Batz

Ouest-France, 1er mars 2020: 

" Six habitants de l’Île-de-Batz (Finistère) se sont réunis sur la liste « Insulaires Solidaires » en vue des élections municipales.

Ils sont 6 îliens à s'être retrouvés sous l'étiquette "Insulaires-Solidaires" pour constituer une quatrième candidature pour les prochaines élections municipales.

Il s'agit de Emmanuel Péanne, 28 ans, boulanger, Jean-Christophe Leduc, 54 ans, chef de cuisine, Marie-Andrée Chevartzmann, 34 ans, mère de famille, 71 ans, retraité, Chantal Bironneau Cabioch, 71 ans, retraitée, Camille Glidic, 32 ans vendeuse à domicile" 

Ouest-France
Municipales. L’Île-de-Batz : 457 habitants, 3 listes et 2 candidatures en solo

Publié le 03/03/2020 à 06h08

Trois listes se sont déclarées pour les élections municipales sur l’Île-de-Batz (Finistère). En plus de ces candidatures collectives, deux candidates se présentent de manière individuelle.

Sur l’Île-de-Batz, Guy Cabioch est maire depuis 1995.

 

Sur l’Île-de-Batz, Guy Cabioch est maire depuis 1995. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

ur le secteur du pays de Morlaix, l’Île-de-Batz tient le record du nombre de candidatures pour une petite commune. Malgré ses 457 habitants, trois listes se sont constituées.

Le maire sortant, Guy Cabioch, brigue un cinquième mandat à la tête de la Liste d’union pour l’avenir de l’Île-de-Batz, qui réunit onze personnes. La liste Insulaires-Solidaires réunit six îliens, tandis que la liste Une nouvelle ère regroupe, elle, sept habitants.

Deux candidatures individuelles ont également été enregistrées : celle d’Anne Diraison, conseillère sortante et qui a été la première candidate officielle de l’île pour ces municipales, et celle de Sophie Diriou. La trentenaire était présente sur la liste de Guy Cabioch en 2008, mais n’avait pas obtenu les suffrages nécessaires à son élection.

Au total, c’est donc vingt-six noms de candidats qui ont été officiellement déposés à la préfecture, pour onze sièges d’élus.

https://www.ouest-france.fr/elections/municipales/municipales-l-ile-de-batz-457-habitants-3-listes-et-2-candidatures-en-solo-6761766

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7 mars 2020 6 07 /03 /mars /2020 20:01
La liste Morlaix Ensemble conduite par Jean-Paul Vermot s'engage pour le climat et signe le pacte pour la transition écologique
La liste Morlaix Ensemble conduite par Jean-Paul Vermot s'engage pour le climat et signe le pacte pour la transition écologique
La liste Morlaix Ensemble conduite par Jean-Paul Vermot s'engage pour le climat et signe le pacte pour la transition écologique
La liste Morlaix Ensemble conduite par Jean-Paul Vermot s'engage pour le climat et signe le pacte pour la transition écologique
La liste Morlaix Ensemble conduite par Jean-Paul Vermot s'engage pour le climat et signe le pacte pour la transition écologique
La liste Morlaix Ensemble conduite par Jean-Paul Vermot s'engage pour le climat et signe le pacte pour la transition écologique

Ce matin, samedi 7 novembre, au local de Morlaix Ensemble, échange d'une heure (le deuxième échange avec le collectif, toutes les propositions ayant aussi fait l'objet d'un travail sérieux en interne pour déterminer notre niveau d'engagement et les axes de notre projet pouvant y répondre) avec les citoyens pour le climat et la transition et signature du pacte pour la transition écologique et la lutte contre le dérèglement climatique sur le territoire de Morlaix et Morlaix communauté, certains de nos engagements devant aussi se décliner au niveau de Morlaix Communauté où nous devrions pouvoir travailler dans une majorité de gauche pour le faire. 

Nous avons donc signé ce matin le Pacte pour la transition avec le collectif morlaisien.
38 engagements pour engager les changements nécessaires pour construire ensemble les communes de demain.

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7 mars 2020 6 07 /03 /mars /2020 19:37
Question d'André Chassaigne au Parlement - nouvelles conditions d'importation en UE des produits en provenance de colonies israéliennes illégales
[ASSEMBLÉE NATIONALE]

Nouvelles conditions d'importation dans le territoire de l'Union européenne des produits en provenance des colonies israéliennes implantées illégalement

André Chassaigne, député PCF, a posé une question écrite au ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur les nouvelles conditions d'importation dans le territoire de l'Union européenne des produits en provenance des colonies israéliennes implantées illégalement. Il lui demande d'intervenir au niveau national et européen afin que soit strictement respectée la réglementation concernant l'étiquetage. Plus largement, en application des obligations internationales issues de la Quatrième convention de Genève de 2004, la France et l'Union européenne doivent interdire à l'importation toutes les productions des colonies.  [LIRE LA QUESTION]

Texte de la question

M. André Chassaigne attire l'attention de M. le ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur les nouvelles conditions d'importation dans le territoire de l'Union européenne des produits en provenance des colonies israéliennes implantées illégalement. Dans le cadre d'un renvoi préjudiciel, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), questionnée par le Conseil d'État, a rendu le 12 novembre 2019 une interprétation de la réglementation européenne en imposant d'inscrire sur l'étiquetage l'origine des produits issus des colonies israéliennes, situées en territoire palestinien occupé. Cette saisine faisait suite à des recours engagés par des producteurs et des associations soutenant le gouvernement israélien ou favorables aux colonies. La CJUE estime que l'étiquetage s'impose, considérant que « l'information des consommateurs doit permettre à ces derniers de se décider en toute connaissance de cause et dans le respect non seulement de considérations sanitaires, économiques, écologiques ou sociales, mais également de considérations d'ordre éthique ou ayant trait au respect du droit international ». En conséquence, l'Union européenne doit mettre en place un étiquetage commun, un contrôle effectif, et des sanctions en cas de non-respect de cette obligation. Au-delà, les États et l'Union européenne doivent surtout procéder à l'interdiction d'importation à toutes les productions des colonies. Plusieurs personnalités politiques israéliennes de premier plan ont d'ailleurs signé un appel pour demander à l'Europe d'appliquer cette interdiction totale. Elle permettrait de marquer la différence entre les frontières internationalement reconnues de l'État d'Israël et les colonies de peuplement, dont « l'occupation est moralement corrosive, stratégiquement à courte vue et extrêmement préjudiciable à la paix ». Ces colonies « sont la principale cause de violations systématiques des droits de l'homme envers les Palestiniens, et leur expansion élimine la possibilité d'une solution à deux États ». Il lui demande d'intervenir au niveau national et européen afin que soit strictement respectée la réglementation concernant l'étiquetage. Plus largement, en application des obligations internationales issues de la Quatrième convention de Genève de 2004, la France et l'Union européenne doivent interdire à l'importation toutes les productions des colonies.

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7 mars 2020 6 07 /03 /mars /2020 06:54

La liste MAC (Morlaix Alternative Citoyenne) conduite par Didier Allain (militant de France Insoumise) communique depuis des mois sur l'idée qu'elle est la "seule liste citoyenne" (alors que la liste Morlaix Ensemble compte aussi une majorité de candidats qui ne sont pas membres de partis politiques et mène une campagne de démocratie participative, laquelle est inscrite comme pilier de notre projet) et qu'elle s'oppose aux listes "de partis", ceux-ci étant censés être décrédibilisés aux yeux de la population.

Cette démagogie qui va dans le sens du vent et d'une dévalorisation facile de l'engagement politique partisan, qui lui est courageux et difficile, ne sert pas la démocratie à notre avis car, Macron l'avait bien compris, le système capitaliste et néo-libéral a tout à gagner au discrédit des vieux partis de gauche et de la politique organisée au profit d'une nébuleuse de l'engagement citoyen "apolitique", ponctuel et à distance des partis qui militent au quotidien et constituent aussi des sources de valeurs, de projets politiques et idéologiques globaux, débattus de manière démocratique.  

Or, depuis la semaine dernière, les "masques" de MAC ont été retirés pour les besoins de l'arithmétique électorale. 

Tour à tour, les composantes France Insoumise et EELV (3 adhérents sur Morlaix, dont 1 présent sur la liste, 1 autre qui porte une très grande responsabilité dans la division de la gauche), qui étaient alliées dès 2018, et avaient fait le choix (une partie des militants France Insoumise en tout cas, d'autres soutenant Morlaix Ensemble, un militant France Insoumise étant présent sur notre liste, d'autres sympathisants étant dans notre comité de soutien, de la même manière que plusieurs écolos convaincus sont sur notre liste et notre comité de soutien), ont annoncé pourquoi il fallait soutenir Morlaix Alternative Citoyenne, pour eux la "seule liste citoyenne", la "seule liste écologique", la "seule liste défendant la culture bretonne", la "seule liste vraiment sociale", etc. Billevesées quand on regarde les programmes avec un esprit d'objectivité.

A chaque fois, on occupe un peu de place pour son discours d'auto-célébration dans les journaux locaux et on donne une illusion de dynamique: les soutiens qui s'agrègent alors qu'ils étaient là depuis le départ... 

Puis ce fut le tour de l'UDB (1 adhérent sur Morlaix) et du mouvement Ensemble, ex-membre du Front de Gauche dont de nombreux adhérents ont rejoint France Insoumise à l'échelle nationale (ce qui est aussi le cas de son adhérent sur Morlaix), d'annoncer leur soutien à MAC et à la liste de Didier Allain. Là encore, rien de nouveau sous le soleil, comme dirait Salomon...

Quatre soutiens d'organisations politiques en six jours pour une liste qui prétendait refuser la mise en avant des partis politiques au profit de la "souveraineté citoyenne"...

A chaque fois, on essaie de donner une illusion de nouveauté alors que tout ce beau monde (à l'exception de Michel Beaupré de l'UDB qui a poussé pour l'unité de la gauche, mais qui a rejoint finalement de manière assez inexplicable la liste MAC, alors qu'il a suivi toutes les négociations pour un accord, et nos propositions du début à la fin ) était présent dès le départ pour soutenir une deuxième liste à gauche alternative au rassemblement de la gauche avec le PS, le PCF, Génération-s.

Aujourd'hui, c'est le bureau de l'APAV, dont au moins 2 membres du bureau sont sur la liste MAC, tandis que d'autres ont leur conjoint sur la liste, qui appelle à se joindre à une initiative de campagne de MAC ce samedi matin. Étonnant comme cette liste si prompte à dénoncer les vieilles pratiques de la politique peut ainsi instrumentaliser une association censée promouvoir la place du cycliste et du piéton à Morlaix.  

Tous les moyens de faire parler de soi sont bons.

Le Forficule Rouge (pince-Oreille)

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7 mars 2020 6 07 /03 /mars /2020 06:42
La liste « Pont-l’Abbé verte et solidaire »

Il est temps que Pont-l’Abbé prenne conscience des urgences et change d’orientation  politique

« Faire de la solidarité et de l’écologie les priorités de notre mandat. Sensibiliser les plus jeunes aux sujets environnementaux, augmenter la part des produits bio et locaux dans les restaurants scolaires, engager la commune et l’intercommunalité dans une démarche de transition écologique, associer les citoyen-nes aux décisions prises pour Pont-l’Abbé, leur rendre compte et les informer des activités des conseils municipaux et communautaires, mettre en place une véritable démocratie participative, avec un budget dédié pour des projets proposés et étudiés par les citoyen-nes, aidés des équipes compétentes de la ville…voici quelques-uns des objectifs que nous nous sommes fixés lors de la  constitution de notre liste »

Mieux vivre à Pont-l’Abbé, c’est prendre en compte la précarité dont le taux augmente de façon très préoccupante, notamment chez les jeunes. Les colistiers de « Pont-l’Abbé verte et solidaire » ont rencontré les bénévoles des associations qui viennent en aide aux plus démunis. Ils se sont engagés à augmenter leur budget et à soutenir leurs actions. Écouter les craintes et les détresses, respecter les différences, combattre toutes les inégalités. Il est temps que les élus bigoudens prennent les bonnes décisions !

Les alternatives aux politiques d’austérité sont possibles. Les anciens élus du Front de Gauche connaissent les contraintes et le fonctionnement du budget de leur commune. Six ans après, ils sont prêts à repartir, prêts à s’investir mais cette fois avec les écologistes d’EELV, les forces de gauche de Génération’s, de Nouvelle Donne. Que les communistes et les écologistes travaillent ensemble est le souhait des gens qui défendent la même orientation politique et qui sont préoccupés par l’injustice sociale et les sujets environnementaux. Cette union répond à un besoin évident et urgent !

Bâtir une alternative politique au service du bien être de la population, en préservant notre planète.

C’est par l’éducation populaire et la démocratie que commence notre engagement, afin que la population s’empare en toute connaissance des problèmes climatiques et puisse recréer des richesses à partir d’un mode de production et de consommation locale. Redonner du sens à la vie en proposant une qualité alimentaire satisfaisant les besoins. Redonner du sens aux politiques publiques par la volonté affirmée d’avoir la possibilité et les moyens de se soigner. Avoir le courage de choisir une gestion de l’eau en régie publique, source d’économie et de maitrise pour la population.

Notre ambition est solidaire et environnementale. Nous choisissons de faciliter l’implantation d’un pôle agricole de proximité, au lieu de céder nos espaces verts et naturels aux promoteurs immobiliers peu soucieux du respect de l’environnement et du bien-être de la population. Nous choisissons l’échange et la convivialité par l’implantation d’un tiers lieu. Nous faisons le pari que la communauté de commune peut être un outil démocratique créatrice d’emploi, de culture au service de la population.

Face à l’urgence, quels que soient notre sexe, notre âge, notre profession, si vous choisissez de nous élire, nous nous engageons à rendre Pont-l’Abbé verte et solidaire !

 

Véronique BLANCHET

Ancienne vice-présidente de la CCPBS

Ancienne adjointe au maire de Pont-l’Abbé

Les 29 colistiers de « Pont-l’Abbé verte et solidaire »

Laurent Cavaloc, 45 ans, fonctionnaire territorial (gestionnaire plaisance) ; Janick Moriceau, 68 ans, agronome retraitée ; Christophe Castel, 60 ans, professeur de français ; Véronique Blanchet, 56 ans, formatrice professionnelle d’adultes ; Éric Deutsch, 46 ans, conseiller en insertion professionnelle ; Fabienne Péron, 50 ans, organisatrice de projets pour personnes en situation de handicap ; Denis Simon, 61 ans, technicien au Conseil départemental à la retraite ; Anna Fily, 33 ans, assistante de direction, chargée de communication ; Stéphane Lucas, 58 ans, cadre secteur maritime en recherche d’emploi ; Gaëlle Le Berre, 52 ans, infirmière ; Jo Cosson, 57 ans, maraîcher ; Claire Le Bolzer, 40 ans, enseignante spécialisée ; Thomas Guirriec, 41 ans, professeur d’EPS ; Isabelle Quelaudren, 42 ans, infirmière ; Stéphane Le Bellec, 52 ans, aide-soignant de nuit ; Violaine Trimaille, 30 ans, professeur de harpe ; Jean-Michel Le Floch, 63 ans, directeur commercial entreprise de mareyage à la retraite ; Marie-Laure Gutton, 57 ans, directrice d’établissement médico-social ; André Le Faou, 62 ans, cadre de santé à la retraite ; Géraldine Bachelot, 43 ans, aide-soignante ; Patrick Quelaudren, 67 ans, enseignant primaire à la retraite ; Martine Lecuyer, 72 ans, professeur à la retraite ; Jacques Le Beuvant, 66 ans, intendant Éducation nationale à la retraite ; Ninon Vandekerchove, 20 ans, étudiante ; Michel Piriou, 62 ans, artisan en bâtiment à la retraite ; Marie-Ange Bonny, 78 ans, professeur d’anglais à la retraite ; Jean-Yves Martin, 65 ans, professeur d’histoire-géographie à la retraite ; Marie-Antoinette Cossec, 75 ans, aide-soignante à la retraite ; Yves Connan, 70 ans, architecte urbaniste à la retraite.

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