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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:02

Le-Telegramme-19.12.14---2--Conseil-Municipal.jpg

 

Et l'article de Ouest France

Conseil municipal à Morlaix. Le budget adopté malgré l'opposition
http://www.ouest-france.fr/conseil-municipal-morlaix-le-budget-adopte-malgre-lopposition-3067235

Précisions que j'ai parlé de promesses de campagne tenues par la majorité à propos d'un engagement commun aux trois listes présentes au Conseil Municipal: ne pas augmenter les impôts locaux, les tarifs de garderie et de cantine. Le journaliste a un peu globalisé le propos.   

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 06:56

bandeau Front De Gauche

 

Déclaration du Front de gauche sur les départementales

Les élections départementales de mars 2015 seront un test politique important.

Elles interviendront dans un contexte d'aggravation de la politique libérale conduite par le président de la République et son gouvernement, une politique au service du MEDEF dont  le cours autoritaire face aux luttes populaires renforce le discrédit sans précédent de l’exécutif.

La crise politique s’aggrave de jour en jour, la base sociale du président et de son premier ministre ne cesse de se réduire. Ce pouvoir est aujourd'hui minoritaire dans le cœur de celles et ceux qui restent attachés aux valeurs de la gauche. Minoritaire dans le peuple, sans majorité absolue à l’Assemblée Nationale, battu au Sénat, l’exécutif n’a pas la légitimité pour appliquer une politique, contraire à ses engagements électoraux, qui divise et décourage le monde du travail, les classes populaires et la jeunesse. .

Cette crise politique est désormais une crise de régime, celle de cette monarchie présidentielle qu’est la 5ème République.

Pour les populations déjà durement éprouvées, les conséquences sont très lourdes. Les départements sont en effet un maillon essentiel des politiques publiques dans notre pays. Avec 72 milliards d'euros de dépenses chaque année, ils gèrent notamment toutes les politiques sociales : assistantes sociales, versement des allocations de solidarité (RSA, APA, PCH, ...), placement et suivi des mineurs étrangers, politiques en direction de l'enfance en danger, PMI, etc ...

Cette situation est d’autant plus dangereuse qu’elle ouvre la voie au retour d'une droite confortée dans ses choix réactionnaires ; elle permet au Front national en masquant ses véritables objectifs, de se présenter comme une alternative.

Le Front de gauche s'oppose à la fois  à la politique d’austérité menée par le gouvernement et à l’offensive de la droite et de l'extrême droite.

En dépit de multiples protestations, l'existence même des départements  est menacée.  Manuel Valls  passe en force.

Pourtant  le nouveau découpage des cantons est l'objet de nombreux recours auprès de la justice, le sort réservé aux départements en liaison avec la mise en place des métropoles n'est pas connu et les compétences  des conseillers départementaux n'ont pas encore été clarifiées. 

La réforme territoriale mise en place cherche uniquement à répondre aux impératifs sans fin de compétitivité des grandes entreprises, par la mise en concurrence des territoires, l'éloignement des citoyennes et des citoyens de leurs élu-e-s, la mise en cause des services publics pour  préparer leur externalisation et le transfert de tout ce qui est rentable pour satisfaire aux exigences financières des groupes privés. Elle rompt avec les principes républicains d'égalité et de solidarité territoriale. Le soi-disant « choc de simplification » est une recentralisation qui se fait au détriment du bien commun que constitue la démocratie locale. Il s’agit en réalité d’un processus « dé-constituant » qui mine toujours plus la souveraineté populaire.

Cette réforme s'inscrit dans le cadre des politiques d'austérité qui cherchent à soumettre toute l’Union européenne aux exigences des marchés. Les collectivités territoriales sont sommées de réduire leurs dépenses et leurs effectifs, condamnées à voir leurs dotations drastiquement réduites alors qu'elles assurent 70% de l'investissement public et jouent un rôle indispensable en période de crise pour les populations.

Déjà des coupes budgétaires touchent de nombreux secteurs. Le financement des associations, les politiques culturelles et sportives sont remises en cause.

En supprimant « l’entrave à la concurrence » que constitue la clause de compétence générale des collectivités, le gouvernement est cohérent : il s’inscrit dans le cadre de la négociation du Grand Marché Transatlantique (TAFTA)

 

Il faut ouvrir une autre voie.

Le FdG veut être un outil au service de cet objectif.

Le Front de gauche appelle à susciter la plus large implication citoyenne possible, bien au delà des partis politiques,  de celles et ceux qui opposent la nécessité de politiques alternatives aux choix de ce gouvernement, qu’il s’agisse de syndicalistes, de personnalités de la vie associative ou de simples citoyen-ne-s engagé-e-s.

Mobilisons-nous pour sauvegarder et promouvoir les politiques publiques de solidarité que nos élu-e-s  se sont efforcé-e-s de mettre en œuvre dans de très nombreux territoires, pour faire échec aux politiques d'austérité et à la réforme territoriale.

Mobilisons-nous pour développer une démocratie de proximité, ajustée aux besoins et à l'expérience des citoyens.

Nous les appelons à ne pas traduire leur déception par l’abstention, à contribuer par leur vote à faire émerger une alternative de transformation sociale et écologique dans tout le pays, à faire élire de nombreuses élues et élus qui défendront ces orientations dans les collectivités locales en empêchant la droite et l’extrême-droite de gagner la très grande  majorité des départements.

Au plan national nous entendons prendre appui sur ces élections pour mettre en mouvement une force capable de construire l'alternative nécessaire à gauche, en nous appuyant sur les luttes et les résistances qui s'opposent à la politique suivie et que nous entendons contribuer à développer.

Rien n’est possible sans la mise en mouvement du peuple, sans la mise en mouvement des citoyennes et des citoyens qui aspirent à un renouveau de la politique.

C’est sur ces bases que le FdG entend impulser des candidatures citoyennes dans tout le pays.

Nous n’entendons pas le faire seuls.

C’est pourquoi nous, l’ensemble des composantes du FdG, nous nous adressons à tous nos partenaires potentiels de la gauche et de l’écologie qui refusent la politique du gouvernement. Nous voulons construire ces candidatures avec celles et ceux dont l’engagement associatif ou syndical témoigne de la volonté d’imposer une autre politique.

Ensemble nous pouvons résister à l'austérité, promouvoir la démocratie locale et l'intervention citoyenne, contre la réforme territoriale. Nous voulons gagner des élus prêts à agir sur ces bases pour construire de nouvelles majorités anti-austérité dans les Conseils Départementaux.

Le FdG invite toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans cette démarche à construire des candidatures de large rassemblement en s’appuyant sur des assemblées citoyennes, au niveau des cantons, pour discuter et décider  dans la concertation du contenu des propositions et des candidatures. Cette démarche contribuera à impulser une  dynamique populaire indispensable pour gagner.

Le FdG propose que l'ensemble de ces candidatures soit identifié nationalement par une appellation et des propositions inscrites dans un document qui fasse référence. Dans chaque département ces candidatures se présenteront comme une alternative à celles des forces qui soutiennent la politique gouvernementale.

Le FdG entend contribuer à cette construction commune en proposant des actions et des mesures permettant de répondre aux urgences sociales et écologiques actuelles.

-Agir contre les politiques d'austérité dans les départements, contre la réduction des dotations aux collectivités locales imposées par le gouvernement, contre les diktats de l'Europe.

-Dans l’esprit de la VIème République à laquelle nous aspirons, combattre la réforme territoriale et donner plus de pouvoirs aux citoyens par une démocratie participative de proximité. Construire une véritable coopération de projets entre les territoires, basée sur la solidarité et non sur la concurrence.

Nos élu-e-s respecteront des principes susceptibles de rétablir la confiance en la politique par de bonnes pratiques de gestion, la transparence des décisions, la participation citoyenne, les compte rendus de mandat, l'exigence de probité, la lutte contre le trafic d'influence, et tendre vers le non cumul des mandats.

-Soutenir les mobilisations contre l’austérité, ainsi que celles qui promeuvent un nouveau type de progrès humain durable, non productiviste, respectueux de la planète, tourné vers la satisfaction des besoins sociaux, l'égalité hommes-femmes.

-Affirmer notre solidarité avec les mouvements sociaux contre la  répression patronale ou gouvernementale et la criminalisation de ces mouvements.

 Définir les grands axes d’une politique alternative à l’échelle des territoires :

 - Réforme globale de la fiscalité locale permettant plus de justice et mettant à contribution les actifs financiers des grandes entreprises.

- Construction entre les départements, les communes et l’État, de politiques  publiques de solidarité et notamment  d'un véritable service public d'aide à la personne dans lequel l'Etat assurerait la responsabilité du financement des allocations sociales en se basant sur la solidarité nationale.

- Mesures d’urgences pour les collectivités qui sont asphyxiées financièrement, en leur permettant l'accès à des crédits à taux bas, comparables à ceux que la BCE distribue aux banques (0,05%) et en refusant le paiement des emprunts toxiques.

-Engager une transition écologique dans chaque département en matière de transports publics, de soutien à l'agriculture paysanne, de protection de la biodiversité, de gestion naturelle des massifs forestiers, de désobéissance aux règles européennes de libre échange et de privatisation des sous-sols (GMT-TAFTA)... 

-Nous refusons les projets qui ne répondent pas à l’intérêt général et sont écologiquement nuisibles et exigeons le recours au référendum quand un projet  local est contesté.

 

 

Le 17 décembre 2014

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 06:16
A l'appel unitaire de : UL CGT - Solidaires - FSU - FO et UNEF
500 manifestant-e-s à Brest contre l'austérité,
à l'occasion de la venue du VRP du MEDEF :   Manuel Valls,
un des slogans était  : "Pour les patrons, tout est bon dans l'Macron"

cf Ouest France :

Le Télégramme n'a retenu qu'un incident de 30 secondes entre 3 personnes énervées contre la présence d'une demi-douzaine de Bonnets "Rouges" que l'intersyndicale avait toléré à l'écart du rassemblement unitaire.

A voir FR3 Iroise ce soir et la presse écrite demain....
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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 07:24
Employeurs d'Eric Zemmour : prenez vos responsabilités !
A l'instar des journalistes de RTL qui se sont désolidarisés des propos d'Eric Zemmour, vous dirigeants et investisseurs de  RTL, ITélé, Paris Première et Le Figaro, vous êtes les employeurs d'Eric Zemmour et, de ce fait, lui offrez la légitimité de chacun de vos médias, sans que cela ne puisse être justifié par aucune déontologie. Vous avez d'ailleurs, malgré une condamnation pour incitation à la discrimination raciale prononcée en 2011 et des dérapages de plus en plus prononcés de ce personnage, constamment décidé de poursuivre votre collaboration avec lui.
En tenant des propos violemment antimusulmans le 29 octobre dernier dans le quotidien italien le Corriere della Serra, Eric Zemmour a franchi une nouvelle étape……….....  Lire la suite 

 Signons, diffusons  sur FacebookTwitter et google+ .


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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 16:03

Parti communiste français

Plouigneau-Plougonven

                                                                                                   Le 17 décembre 2014

Communiqué

 

La directrice départementale des Finances publiques a maintenu sa décision de supprimer la trésorerie de Plouigneau à la date du 1er janvier 2015, et son transfert à Lanmeur.

 

Ainsi la politique libérale du gouvernement poursuit son œuvre de destruction des services publics de proximité avec toutes leurs conséquences négatives pour les territoires et les usagers.

 

La responsabilité du gouvernement et des ministres qui le composent, dont Mme Lebranchu, est totalement engagée dans cette affaire.

Cependant il convient également d'associer dans cette responsabilité tous ceux qui les soutiennent directement, notamment au parti socialiste, mais aussi plus largement tous ceux qui, de la droite à l'extrême droite, encouragent et applaudissent à la réduction des moyens publics.

 

Seule une politique réellement de gauche que soutient le PCF au sein du Front de Gauche est de nature à orienter l'action politique dans le sens des intérêts de la population.

 

PCF Front de Gauche

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 13:05

 

Fermeture de la perception de Plouigneau: la casse du service public continue.

L’Etat a supprimé 2500 postes dans les Finances Publiques en 2014, et prévoit d’en supprimer encore 2500 en 2015.

La suppression des postes de fonctionnaires et des services publics de proximité est la contrepartie d’une fiscalité de moins en moins progressive et d’une politique de cadeaux fiscaux pour le patronat : 20 milliards d’euros de recettes en moins dans le cadre du pacte dit de responsabilité, plus 10 milliards d’euros  d’allégements de cotisations sociales pour les entreprises.

Le gouvernement socialiste en la matière aggrave la politique libérale menée par la droite antérieurement.

Celui se traduit aujourd’hui par la suppression de la Perception de Plouigneau après celle de Saint Thégonnec à Pleyber-Christ. Et cela malgré la forte mobilisation des citoyens, à l’hiver 2013 et en octobre dernier, à l’appel des élus locaux et du Front de Gauche.

 

Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction Publique, aux premières loges pour conduire cette politique d’austérité, porte une très lourde responsabilité dans ces décisions qui dégradent l’offre de service public dans nos territoires ruraux.

Le Front de Gauche condamne fermement cette décision de transférer la perception de Plouigneau à Lanmeur et appelle les habitants de la région de Morlaix à se mobiliser pour une autre politique, vraiment de gauche, au service de la population et de l’égalité des territoires.  

 

Le Front de Gauche du pays de Morlaix, le 17 décembre 2014 

front de Gauche Morlaix

 

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 12:05
Grèce : nous sommes tous concernés !
Grece-Tsipras-Syriza-1280

La scène de la tragédie grecque montre une nouvelle fois avec éclat à quel point la lutte de l’oligarchie contre les peuples prend une nouvelle ampleur. Confronté à de puissantes mobilisations sociales, le pouvoir de droite, soutenu par les socialistes, pensait s’en tirer en provoquant une élection présidentielle anticipée et en présentant devant le Parlement un ancien commissaire européen, M. Stravos Dimas. Pour être élu, celui-ci doit recueillir aujourd’hui même 200 voix de députés ou 180 aux deux tours suivants prévus la semaine prochaine. A cette heure, il n’en aurait que 154. Voilà qui agite et inquiète au plus haut point les milieux d’affaires internationaux et leurs mandataires de la Commission de Bruxelles. Leur hantise est devenue la démocratie elle-même. En effet, si le candidat de droite n’est pas élu, la Constitution impose de convoquer des élections législatives au mois de février. Ce nouveau parlement élirait un nouveau président pour la Grèce. Tout indique que dans un tel scénario le parti de Syriza pourrait devenir majoritaire.

 

Hypothèse insupportable pour tous ceux qui portent la responsabilité, en Grèce et dans les institutions européennes ou internationales de la crise profonde et durable qui  fait tant souffrir le pays. Ils se déchaînent ! Le nouveau président de la commission européenne, M. Juncker dont il n’est plus besoin de démontrer les liens avec la haute finance internationale s’immisce grossièrement dans la vie politique intérieure grecque en maniant la peur et en appelant à voter à droite. Et, Pierre Moscovici, décidemment préposé aux basses œuvres a été dépêché sur place pour mener campagne. En violation de leur propre traité européen, on se croirait revenu aux sombres années 1960 sous la dictature des colonels, quand l’ambassade des Etats-Unis décidait de presque tout. La panique est sciemment organisée avec les ballotements erratiques des bourses mondiales. On fait croire aux grecs que les distributeurs de billets vont s’assécher. Et on les menace de ne pas verser les 7 milliards d’euros prévus au budget de la Grèce pour le mois de février laissant ainsi croire que le pays  court à la banqueroute. Les mêmes dirigeants européens qui hier voulaient sortir la Grèce de la zone euro accusent aujourd’hui Alexis Tsipras d’en avoir l’objectif alors qu’il défend depuis toujours le contraire. Sa victoire possible en Grèce changerait beaucoup de choses en Europe. Voilà pourquoi les couteaux sont sortis contre la démocratie. Voilà en quoi nous sommes tous concernés. Solidarité avec le peuple grec et Syriza.

 

Patrick Le Hyaric 

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 08:42
COMMUNIQUÉ DE PRESSE


La multinationale agroalimentaire américaine CARGILL entend, via son entreprise de Lannilis, accroître sa surface d’épandage de ses déchets industriels toxiques sur 66 communes du Finistère dont plus de 500 ha à Scaër.
Le Collectif Front de Gauche de Scaër dénonce une municipalité qui n’a fait aucune publicité conséquente sur l’enquête publique en cours ni prévenu les riverains concernés par ces nouvelles zones d’épandage. Et pour cause ! Notre maire, J-Y Le Goff y est juge et partie car en tant qu’agriculteur il accepte et répand, depuis des années, cette pollution sur ses terres, sur Notre terre.
Le Collectif Front de Gauche de Scaër invite chaque citoyen de la commune à :
  • Prendre connaissance des méfaits de ces épandages en consultant l’enquête publique à la Mairie de Scaër jusqu’au 19 décembre,
  • A y apporter sa contribution en s’opposant à ce projet,
  • A participer à la séance du Conseil Municipal de Scaër ce Mercredi 17 décembre à 20h pour interpeller nos élus à suivre l’exemple des communes de Quimperlé comme Bannalec et à refuser que notre terre, notre environnement, notre vie, notre santé soient soumis aux profits de la famille milliardaire CARGILL !


Pour le Collectif Front de Gauche de Scaër, mouvement citoyen et solidaire :
Contact Presse : Xavier Pinasseau : 06 16 39 09 64 ; Raymond Gouiffes : 06 85 36 18 96
bandeau Front De Gauche
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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 08:31
Ce mercredi 17 décembre, M. Guilcher et la droite morlaisienne et saint-martinoise vont probablement engager le SIVOM sur une prolongation de contrat avec Véolia sur 5 ans, prétextant le choix de ne pas faire payer à l'usager des investissements élevés et prétendument imprévus pour l'entretien de la station de relevage du square Weygand devant le port et le château d'eau de Keriven. 

Le SIVOM qui pourrait et devrait (suivant les termes du nouveau contrat d'affermage avec Véolia, prenant effet au 1er janvier 2012, le SIVOM devait prendre en charge lui-même les gros travaux, contrairement au précédent contrat, ce qui expliquait la baisse de 1€ de la facture pour l'usager) prendre lui-même la charge des travaux en empruntant (il se rembourse ensuite sur l'augmentation de la part SIVOM sur la facture de l'usager) va les confier à Véolia qui empruntera et fera les travaux en échange d'une prolongation de contrat de 5 ans.
Si j'ai bien lu les chiffres et fait les calculs, le SIVOM met en avant une économie globale (assainissement +eau potable) de 12€ HT pour 70m3, de 20 € HT pour 120 m3 pour l'usager. 

En réalité, sur le long terme, cela change absolument rien pour l'usager et sa facture puisque de toute façon les travaux devront être remboursés: tout dépend du temps d'amortissement de l'emprunt que l'on prend en compte. Le SIVOM pourrait étaler le remboursement des investissements sur la durée qu'il veut. 
La décision du SIVOM et de la droite morlaisienne correspond en réalité à un choix politique. 
Certes, il y a sans doute moins de travail pour le président M.Guilcher en confiant les travaux et la charge de l'investissement à Véolia: cela évite de faire passer des appels d'offre, de contrôler le suivi... 
Mais fondamentalement, il s'agit d'autre chose: deux ans après le début du contrat, le SIVOM fait semblant de découvrir qu'il y a des gros travaux de réfection qu'il n'aurait pas anticipés (il n'y a pas eu de plan pluri-annuel d'investissement au moment du passage du nouveau contrat) et qui, de toute façon témoignent que Véolia n'a pas fait son "boulot" d'entretien lors des précédents temps de contrat de DSP, ce qui justifie en bonne logique libérale que l'on "récompense" aujourd'hui Véolia en prolongeant de 5 ans son contrat.  

De la sorte, et c'est sans doute l'objectif poursuivi par la droite et Véolia, Morlaix compliquerait le retour de la gestion de l'eau en régie publique en cas de transfert en gestion communautaire car il faudrait dédommager davantage Véolia. S'il y a un retour en régie dans 6 ans, au moins 300 000€ à rembourser, qui n'apparaitront pas dans les dettes actuelles du SIVOM.
 
Mais Morlaix s'est inspiré de l'exemple de Lanmeur qui (merci M. Fichet) a aussi prolongé son contrat de 5 ans avec son délégataire, sans étude ni débat public, comme la loi le lui permet (à condition que la durée totale du contrat n'excède pas 20 ans), en prétextant de gros travaux à réaliser, confiés au délégataire. 
C'est important qu'il y ait du monde aujourd'hui à 17h30 à l'ancien lycée de Kernéguès devant le SIVOM. Si certains veulent se déguiser en père Noël, ou avec des bonnets de Noël, c'est un élément de spectacle et de symbole pour la presse. 
Le collectif eau-publique va demander à s'exprimer en Conseil du SIVOM. Le nombre de personnes mobilisés pour l'eau publique dans le public sera déterminant pour en obtenir la possibilité et faire pression. 
Pour ce qui est du vote, François Hamon, maire PS de Saint Martin, s'est simplement abstenu en bureau du SIVOM sur cette délibération dont il ne maîtrisait pas semble t-il les tenants et aboutissants, alors que les élus PS de Saint Martin il y a deux ans avaient tous voté pour la régie publique directe, sauf Gilbert Plassart, l'ancien président du SIVOM, qui avait voté contre les consignes de son groupe pour la reconduction du contrat avec Véolia. 
Cette fois, le lundi, ils n'avaient pas encore pris de décision définitive: abstention (position incohérente par rapport à leur position il y a deux ans) ou opposition. Le PS morlaisien et le collectif eau publique plaident auprès d'eux l'opposition à cette prolongation de contrat. 
S'ils votent contre avec JP Cloarec, il y aura égalité de voix, mais la voix du président est déterminante et compte double dans ce cas là. La droite morlaisienne et saint-martinoise (1 élu au SIVOM) a donc toutes les cartes en main, même si le collectif eau publique espère que les élus de gauche demanderont un vote à bulletin secret, ce qui pourrait compliquer la tâche de la droite pour que la voix du président compte double. 
Un sacré passage en force pour Véolia et le SIVOM afin de se soustraire à la décision démocratique.
M. Guilcher, président du SIVOM, a refusé que le collectif eau publique puisse prendre la parole en assemblée du SIVOM cet après-midi. Bel exemple d'ouverture démocratique!  
Ismaël Dupont,
Elu PCF/ Front de Gauche à Morlaix.  
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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 08:28
M. Guilcher joue les Père Noël pour Véolia
 
En 2011, le SIVOM de Morlaix et Saint Martin a décidé de déléguer la gestion de l’eau potable et de l’assainissement à la société Véolia pour un contrat de 8 ans débutant le 1er janvier 2012. Le COLLECTIF EAU PUBLIQUE DU PAYS DE MORLAIX s’est opposé à cette décision, lui préférant un retour en régie publique.
 
Vous en reprendrez bien pour 5 ans !
Après à peine 2 ans de contrat, le SIVOM propose, en catimini, de prolonger ce contrat au motif qu'il y a des travaux importants à réaliser, en eau potable sur le réservoir de Keriven et en assainissement sur le poste de relevage du square Weygand. Mais le fait d'allonger la durée du contrat ne change évidemment absolument rien au montant total que devront payer les consommateurs d'eau pour ces investissements. Ce qui change en revanche, c'est que le SIVOM va se lier les mains à Véolia pour 5 ans de plus, c'est-à-dire jusqu'en 2025 !
 
De qui se moque-t-on ?
3 ans après l'étude réalisée préalablement à la délégation de service public, qui a coûté   00 000€, on constate que 2 équipements majeurs du SIVOM sont si vétustes qu’ils doivent être remplacés rapidement. N'est-ce pas surprenant ?
Et le SIVOM s’apprête une fois de plus à prendre des décisions pour les citoyens de Morlaix et Saint Martin sans aucune information préalable, avec une information des élus extrêmement réduite : aucune information des conseils municipaux, information des délégués du SIVOM prévue le jour de la décision !
 

Mobilisation des usagers – citoyens

Le COLLECTIF EAU PUBLIQUE DU PAYS DE MORLAIX demande donc aux usagers – citoyens qui s’opposent à ce projet, à se mobiliser mercredi 17 décembre à 17 h 30 au SIVOM à l’ancien lycée de Kernegues.
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