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Plougasnou
PLU. Nathalie Bernard : « L’essentiel est validé, notamment le projet de port »
19 novembre 2014
Après Yvon Tanguy hier, c'est Nathalie Bernard, qui est revenue sur la décision de la cour d'appel de Nantes au sujet du plan local d'urbanisme (PLU) de la commune, annulé en octobre 2012.
« La cour a conclu à la réformation du jugement du tribunal administratif de Rennes et valide l'essentiel du PLU, notamment le projet de port de plaisance, tel qu'il est prévu par Morlaix communauté », souligne d'abord le maire. « Elle reproche, à juste titre, aux zonages retenus pour le projet d'avoir couvert une trop large zone dans l’anse du Diben, portant ainsi atteinte à une partie de la zone humide. Elle relève également une insuffisance de l'évaluation environnementale de l'anse », analyse Nathalie Bernard, satisfaite que « cette décision permette à la commune de conserver son document d'urbanisme, à l'exception du zonage de quelques parcelles privées, ainsi que des zones qui seront redéfinies afin de permettre la nécessaire implantation d'un port de plaisance, tout en préservant les milieux les plus fragiles, en particulier la zone humide au sud de l'anse et la qualité paysagère du site ».
Et le maire de conclure : « La nouvelle équipe municipale a anticipé cette décision et travaille à une modification du PLU, en intégrant les remarques de la cour d'appel de Nantes et les nouvelles dispositions législatives entrées en vigueur ».
http://www.letelegramme.fr/finistere/plougasnou/plu-nathalie-bernard-l-essentiel-est-valide-notamment-le-projet-de-port-19-11-2014-10430218.php
Réaction d'un lecteur du Homard
Derrière le monument aux Morts , il y a deux mètres d'eau en morte eau. Le port de plaisance doit se faire là et nulle part ailleurs!
300 places, accessibles tôt en marée, c'est largement suffisant quand on sait que le port de Roscoff n'est pas rempli.
Vu le contexte économique du moment il serait plus raisonnable de miser sur un projet moins coûteux que celui prévu.
André Gentil
Plougasnou
PLU. Yvon Tanguy : « Je ne pouvais rêver meilleur jugement »
18 novembre 2014 Réagir à cet article
La décision de la cour d'appel de Nantes au sujet. du plan local d'urbanisme (PLU) de la commune, annulé en octobre 2012 par le tribunal administratif de Rennes (Le Télégramme de jeudi), a fait réagir Yvon Tanguy. « je ne pouvais pas rêver meilleur jugement », souligne ainsi l'ancien maire, pour qui « certains ont tiré trop vite des conclusions brutes de décoffrage pour livrer des contre-vérités ». Yvon Tanguy fait référence au projet de port au Diben. Pour lui, la réalité des conclusions est la suivante : « Les zones AUpm et Aups sont situées en zone humide mais non en espace remarquable. Si le juge de la cour d’appel a souhaité extraire ces zones et, en particulier, la zone AUpm, c’est parce qu'elle occupe environ trois fois plus de surface que nécessite l'emplacement de l'aménagement d'un port de plaisance de 500 places au Quinquai. Par ailleurs, étant dans une zone : humide, des préconisations de protection et de mesures doivent être définies dans le PLU, ce qui n'était pas le cas. Il appartient donc à l'équipe municipale en place de poursuivre la révision du PLU, en y intégrant l’aménagement portuaire et les dernières exigences environnementales ». Et Yvon Tanguy de conclure : « Morlaix communauté, qui attend l'approbation de ce PLU révisé, peut, dès à présent et sereinement, préparer le financement de ce projet souhaitable pour l'économie locale, et du Trégor en particulier ».
http://www.letelegramme.fr/finistere/plougasnou/plu-yvon-tanguy-je-ne-pouvais-rever-meilleur-jugement-18-11-2014-10428853.php
Réaction d'un lecteur du Homard
Pendant 13 ans Yvon Tanguy a eu la responsabilité de ce projet avec le résultat que l’on sait. Plus d’un million d’euros ont été dépensés en «études » qui à chaque fois ont été retoquées soit par l’État soit par la justice. Aujourd’hui encore, et il le reconnaît, « des mesures de protection et de préconisation sont nécessaires car ce n’était pas le cas » bien que ce soit pourtant ce que réclament les associations depuis le début. Alors aujourd’hui il faut arrêter de rêver et passer à l’action, celle de bâtir un petit port sympa et réaliste au Diben, qui soit à la fois en adéquation avec l’état des finances publiques et les besoins de la population et des plaisanciers. Souhaitons donc que Morlaix Communauté gère enfin ce dossier avec le sérieux et la rigueur qu’il convient en mettant tout le monde autour de la table pour faire avancer ce projet qui a déjà coûté trop cher à la collectivité.
Philippe Allot
Au fil des mois et des années, les effets de la crise s’aggravent. C’est en tout cas ce que montre le dernier « portrait social » de la France réalisé par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Si le tableau général est sombre, particulièrement du côté de l’emploi, l’étude précise que « les personnes les plus touchées par la crise sont généralement celles qui étaient a priori les plus exposées aux difficultés sur le marché du travail ». Ce nouveau rapport permet de comprendre « où nous en sommes après plusieurs années de crise », comme l’explique Fabrice Lenglart, directeur des statistiques démographiques et sociales. Entre 2008 à 2013, une dégradation du marché du travail, une augmentation de la précarité ou encore une stagnation du revenu salarial sont observées. Alors que la France compte 2,8 millions de chômeurs en 2013 au sens du Bureau international du travail, l’Insee révèle que plus de 1,1 million d’entre eux recherchent un emploi depuis plus d’un an. Un chiffre qui est en hausse de 56 % en cinq ans (+ 400 000 chômeurs). La conséquence immédiate est une forte hausse du nombre d’allocataires au revenu de solidarité active – RSA (+ 430 000 entre 2008 et 2012) et ainsi une dégradation de leurs conditions de vie. Cette situation pèse sur les salaires dont la progression est freinée depuis 2007, au point que les inégalités salariales ont cessé de diminuer.
lire la suite : http://www.humanite.fr/une-france-etranglee-par-les-inegalites-558096
En 2014-2015, la section PCF de Morlaix a décidé de consacrer du temps et des moyens à la formation et au débat de fond, en organisant des conférences-débats tous les deux mois environ.
- Roland Weyl, avocat de réputation internationale, militant de la paix, anti-colonialiste et communiste, est venu faire une conférence au local du 2, petite rue de Callac à Morlaix le 29 octobre 2014 sur le thème d'un prochain livre: "Communistes, plus que jamais".
- le 31 janvier probablement, une formation à destination des élus, des candidats aux départementales et des militants, est prévue autour de la réforme des collectivités territoriales en partenariat avec le CIDEFE.
- nous avons adressé une invitation à Pierre Barbencey, journaliste à l'Huma spécialiste de la Palestine, pour une conférence sur le conflit israélo-palestinien.
- début mai, Michel Etiévent, universitaire, historien spécialiste d'Ambroise Croizat et du mouvement ouvrier au XXe Siècle, devrait venir faire une conférence à Morlaix sur Ambroise Croizat et l'invention de la Sécurité Sociale solidaire.
- au mois de juin, Ismaël Dupont devrait proposer une intervention sur "le socialisme de Jean Jaurès".
Croissance folle
Trafic de drogue, prostitution, contrebande, l'Union européenne demande aux Etats membres d'intégrer l'économie souterraine dans le calcul de leur PIB. La raison invoquée? Certains pays, comme les Pays-Bas, le font déjà. Et puisque la participation des Etats membres au budget européen dépend de leur richesse nationale, une harmonisation est nécessaire.
Grande gagnante de ce jeu de dupes, l'Italie, où le nouveau mode de calcul pourrait faire bondir les prévisions de croissance de 1,3% à 2,4%. D'après une étude de l'institut italien Demoskopika, le chiffre d'affaires de la seule mafia calabraise, la "Ndrangheta", est estimé à 53 milliards d'euros par an alors que Google ne gagne "que" 43 milliards.
L'intégration statistique d'économies souterraines aux contours forcément flous pourrait permettre à plusieurs pays de faire passer leur déficit public sous la barre des 3% du PIB. Etre gangréné par les activités illégales ou dissimulées et se transformer en économie "saine"... Etrange ironie.
Le Préfet du Finistère vient de concéder aux sociétés Algolesko et Bamejyot l'usage exclusif de 225 hectares du Domaine Public Maritime au large de la Commune de Moëlan sur mer.
Elles y cultiveront 200 hectares d'algues brunes et 25 hectares de coquillages.
Cette entreprise d’ampleur inédite à ce jour participe du projet Breizh'Alg soutenu par le Conseil Régional. Elle en est une des premières déclinaisons départementales.
Elaboré en catimini, justifiant d'une enquête publique minimum, certes conforme à la réglementation mais totalement inadaptée à une exploitation d'une telle nature, le projet a soulevé dans un premier temps une série d'interrogations justifiées par l'étude approfondie du dossier soumis à enquête, des associations environnementales et patrimoniales, de la mairie de Moëlan et du Député de la circonscription. Ces interrogations se sont transformées en une franche opposition devant les réponses proposées par les porteurs du projet, certaines collectivités territoriales et les services de l'Etat.
Depuis la découverte fortuite du dossier, au début du mois de janvier dernier, la mobilisation est allée en s'amplifiant. Deux manifestations organisées au mois de juillet et au mois d’août ont réunis chacune 500 personnes.
Huit associations locales et régionales ont constitué un groupe de travail dont chacun a pu noter le sérieux et la compétence. Ce groupe de travail s'est notamment entouré de l'avis de spécialistes, chercheurs en biologie marine, professionnels de l'algo-culture. Les tentatives, habituelles, de disqualification – grincheux, égoïstes, rétrogrades ou opposants systématiques- ont tourné court – devant la qualité des analyses et des propositions du groupe travail.
Le Préfet a du tenir compte d'ailleurs de la mobilisation et des remarques du groupe de travail puisque le projet initial a été modifié. Les superficies concédées et la durée de concession ont été réduites- et la mise en place de commissions de suivi du projet actée.
Cependant il aurait été sage, comme le demandaient le Maire de Moëlan et les associations de différer l'autorisation d'exploitation et de laisser le temps à l'expérimentation comme vient de le faire la préfecture d'Ile et Vilaine dans un dossier similaire.
En effet, ce projet, même contraint reste très impactant tant d'un point de vue du droit des usagers que d'un point de vue environnemental. Il aura par ailleurs à terre, des conséquences logistiques largement sous estimées, sans parler du traitement des algues récoltées qui pour le coup relève de la plus totale improvisation.
La mise en culture artificielle d'une seule espèce d’algue, fut elle locale, sur une superficie totalement inhabituelle dans le milieu naturel risque de s'accompagner d' effets collatéraux qui ne peuvent, tel que l'étude a été conduite, être appréhendés. Les porteurs de projet et les services de l'Etat le reconnaissent. Ils ne s'en inquiètent pas outre mesure bien que le danger d’interaction des cultures d'algues avec les populations sauvages d'algues soit classé dans la catégorie « incidences dont le degré ne peut être évalué à priori » et aurait justifié à lui seul l'application du principe de précaution.
Les conditions dans lesquelles l'autorisation d'exploitation a été accordée interroge sur l'exercice de la démocratie réelle.
Le Préfet a décidé de ne tenir aucun compte de l'avis des représentants de la commune la plus concernée par le projet. Au passage, il n'accorde pas plus de considération à l'avis du député de la circonscription.
Le travail des associations, favorables sous condition au développement de la phyco-culture, soulignons le, a été considérée de fait avec distance, malgré la présence en leur sein de spécialistes et de professionnels expérimentés.
Les travaux du collège d'experts mobilisé par l'Etat en 2012, dont les résultats sont consignés dans le rapport intitulé «Expertise du projet de filière d'algoculture alimentaire en Bretagne », ont été superbement ignorés. L'économie du projet Bamejyot Algolesko est en tout point contraire aux conclusions des experts. Ceci explique sans doute cela.
Dans la même veine la Charte des Espaces Côtiers Bretons, récemment élaborée par le Conseil Régional et dont la COCOPAQ est signataire. aurait pu trouver en la matière une belle occasion d'expérimentation. Elle a été soigneusement laissée au tiroir.
Porté par un conglomérat associant aux yeux de la population médusée, l'Etat, une partie des élus et les entrepreneurs (que tout bon citoyen est sommé d'aimer faut il le rappeler), un projet hasardeux, potentiellement porteur de dangers environnementaux et de conflits d'usage, a été validé.
Si le développement à vaste échelle en terme d'espace et de production de la phyco culture est un enjeu d'avenir, mobilisateur de savoir faire, créateur d’emplois pour notre département et pour la Bretagne il y a urgence à définir les critères qui permettront le déploiement harmonieux de cette activité.
Il y a dans le Finistère une tradition multi séculaire d'exploitation, de transformation et d’utilisation des algues. Mais les projets portés à l'échelon européen, national et régional sont d'une autre nature que les pratiques actuelles. Leurs dimensions industrielles et artificielles modifient les approches traditionnelles et supposent que la puissance publique se dote de méthodes d'évaluation en rapport avec les nouveaux enjeux.
La mer, le littoral ont été de tout temps des espaces de production et d'échange. Il n'est as question aujourd'hui qu 'il en soit autrement au moment où nombre de secteurs de l'activité maritime connaissent de profondes mutations bouleversant l'économie des territoires. La mer est une espace de production, un espace partagé et doit le rester.
Dans cet esprit la fédération finistérienne du Parti Communiste Français considère que le développement de la phyco culture doit être à la fois soutenu et encadré.
Elle propose notamment que :
Les parlementaires du département s'attachent à rendre compatibles les enquêtes publiques avec la nature des projets de mise en culture des algues. Les procédures en vigueur sont celles utilisées pour l'autorisation de concessions conchylicoles et mytilicoles de dimensions modestes et pour des espèces connues. Elle soutiendra toute initiative en ce sens.
Les projets d'algo culture fassent l'objet d'une procédure de publicité et de concertation associant tous les acteurs très en amont de la mise en enquête.
Le référentiel de validation s'appuie sur les documents d'expertise et de gestion durable des territoires
le département du Finistère élabore, avec les services de l'Etat, les associations représentatives et les professionnels du secteur un cadre de critères économiques, sociaux et environnementaux et se dote d'une charte de développement durable de la phyco culture.
Commission Maritime du Parti Communiste du Finistère
Nouvel épisode de la série "On leur fait un dessin" : le décryptage de
la réforme des collectivités en 5 minutes chrono.
http://www.dailymotion.com/video/x2a077c_ep-25-le-hold-up-democratique_news
Voici des accès gratuits pour des articles de "présentation" de Soral l'idéologue de la nouvelle extrême droite :
- l'article principal (premier des deux volets, le second sera publié d'ici :http://www.mediapart.fr/article/offert/89c9d221b76f64b1806f9b89880a8092
- un portrait rapide : http://www.mediapart.fr/article/offert/fc5838f38fad7a912d2d16dd094778ee
- une sélection de citations par thèmes : http://www.mediapart.fr/article/offert/2d6195e90590feede4a29af1d60e64aa