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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 06:59

Il est possible de découvrir et de faire découvrir auprès des camarades et de vos ami-es, l'interview de Xavier COMPAIN sur FR3 :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/emissions/la-voix-est-libre-bretagne

Interview de Xavier Compain sur France 3 en débat avec Gaël Robin
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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 16:50

Communiqué du PCF Finistère: l'urgence d'une réforme de la fiscalité locale

Le PCF se félicite que l’action des unions syndicales de retraités et des associations de personnes veuves ait réussi à faire reculer le gouvernement sur la question des impôts locaux. En effet la suppression de la demi-part pour les personnes seule ayant élevé un enfant votée par la droite et non remise en cause par le gouvernement socialiste combinée à la fiscalisation de la majoration de pension pour les parents de trois enfants et plus décidée par le gouvernement actuel a rendu imposables à la taxe d’habitation des centaines de milliers de retraités parmi les plus modestes ainsi qu’à la taxe foncière pour ceux qui propriétaires sont âgés de plus de 75 ans

Du coup, de nombreuses personnes, retraitées pour la plupart, se sont retrouvées exclues de certaines aides sociales, d'éxonération de taxe d'habitation, et de taxe foncière pour les plus de 75 ans, ou de redevance audiovisuelle, dont elles bénéficiaient auparavant. Elles paient désormais "plein pot" la taxe d'habitation et la taxe foncière malgré des revenus très modestes, alors qu'elles en aient totalement exonérées par le passé.

M. Valls qui dit découvrir le problème, annonce qu’il va prendre une mesure pour compenser cette injustice flagrante: c'est la moindre des choses mais une fiscalité juste ne peut reposer sur un bricolage à 10 jours de l’échéance.

Les communistes se prononcent pour une réforme d’ensemble de la fiscalité locale. Actuellement les calculs se font en fonction de la révision foncière de 1970! Elle ne correspond plus du tout à la réalité des valeurs d’aujourd’hui. Il faut une réelle prise en compte des revenus dans le calcul de cet impôt, il faut aussi créer une solidarité entre les communes riches et les autres par la création d’un fonds de péréquation. Enfin il faut que l’état cesse de se décharger sur les collectivités locales en baissant les dotations de fonctionnement.

Les communistes seront au coté des retraités lors de la journée d’action du 24 novembre.

A Brest, le 2 novembre 2015

Communiqué du PCF Finistère: l'urgence d'une réforme de la fiscalité locale
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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 16:46

Lettre ouverte à Monsieur Gwenegan BUI

député de la 4ème circonscription du Finistère

Monsieur le député,

Vous savez que la fiscalité locale est devenue un poids de plus en plus lourd pour les ménages.

Alors que les salaires et les pensions stagnent et que leur pouvoir d'achat diminue, que la précarité augmente et que l’emploi recule, sa pression a atteint une sorte de limite quasi infranchissable au risque soit de jeter de nombreux petits propriétaires à la rue, soit de multiplier les dégrèvements gracieux de taxe d'habitation comme de taxe foncière sur les propriétés bâties.

Force est de constater que, si le gouvernement fait des cadeaux aux entreprises, il n'a manifestement pas les mêmes égards pour les salariés en général et les personnes aux revenus modestes, en particulier !

A ces difficultés vient s'ajouter la mesure totalement injuste prise par M. Sarkozy en 2008, et non remise en cause depuis par M. Hollande (mise à part une année de gel de la mesure), qui a consisté à supprimer progressivement, à partir de 2009, la demi-part accordée aux veufs et veuves ayant élevé des enfants, dès lors qu'ils ne les avaient pas élevés seuls. Ainsi, de nombreux retraités se retrouvent aujourd'hui au-dessus du seuil du revenu fiscal de référence qui est pris en compte pour le calcul de la CSG, mais aussi pour les exonérations en matière d'impôts locaux, et ce sans que leur revenu ne soit trouvé le moins du monde augmenté.

Du coup, de nombreuses personnes, retraitées pour la plupart, se sont retrouvées exclues de certaines aides sociales, d'exonération de taxe d'habitation, et de taxe foncière pour les plus de 75 ans, ou de la redevance audiovisuelle, dont elles bénéficiaient auparavant. Elles paient désormais « plein pot » la taxe d'habitation et la taxe foncière malgré des revenus très modestes, alors qu'elles en étaient totalement exonérées par le passé.

Le centre des Finances publiques de Morlaix, comme les autres, connaît actuellement un afflux massif de contribuables désemparés devant une situation qu'il n'avaient pas prévue.

Il doit être mis fin à cette situation inadmissible. C'est pourquoi la section de Morlaix du PCF demande le rétablissement de la demi-part dont il est question au bénéfice des personnes concernées, ainsi que l'annulation, y compris rétroactivement, des conséquences subies en matière d'impôts locaux par ces personnes.

Aussi, dans le cadre de l'exercice de votre mandat de député de la 4ème circonscription du Finistère, nous vous demandons d'agir pour la prise en compte par le législateur de l'intégralité de la demande ci-dessus formulée.

Dans cette attente, au nom de la section de Morlaix du PCF, je vous prie d'agréer, Monsieur le député, l'assurance de ma considération distinguée ainsi que celle de mes camarades.

Daniel Ravasio

Secrétaire de section

Fiscalité locale, augmentation des impôts des veufs et des retraités: lettre ouverte de la section PCF de Morlaix et de Daniel Ravasio à Gwenegan Bui, député de la circonscription de Morlaix
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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 16:30

Notre-Dame-des Landes: non au béton pour les actionnaires, non à la répression policière!

La volonté du gouvernement Valls de faire passer en force la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes en reprenant les travaux et en délogeant manu militari les habitants de la ZAD est dangereuse et inacceptable.

A t-on vraiment besoin de dépenser des centaines de millions d'argent public au profit de Vinci par le biais d'un Partenariat Public-Privé gagnant gagnant pour la multinationale? Faut-il maintenir cette ambition d'un développement sans frein de l'aérien alors que l'aéroport de Nantes-Atlantique n'est pas utilisé à pleine capacité et que l'on est en train de mettre en avant l'enjeu de la lutte contre le réchauffement climatique avec la COP 21?

Notre-Dame des Landes, c'est la marginalisation, puis la disparition à moyen terme de beaucoup de petits aéroports de l'ouest breton et de l'aéroport de Rennes avec le risque de faire disparaître des centaines d'emplois et de rompre avec le principe de l'accessibilité et de la proximité des moyens de transport?

Notre-Dame des Landes, c'est un projet qui s'insère dans une logique capitaliste de développement du transport à bas-coût au mépris de l'environnement, de mise en concurrence européenne des territoires, avec développement démographique des métropoles de l'axe Rennes-Nantes et la désertification progressive de l'ouest et du centre Bretagne.

Notre-Dame des Landes, c'est la destruction de 2000 hectares de terres bocagères: l'enjeu de notre souveraineté alimentaire et de la préservation de la biodiversité des zones humides ne recommanderait-il pas plutôt de moderniser l'aéroport actuel de Nantes-Atlantique?

Depuis des années, des constructions de résistances ont lieu partout en France autour de Notre-Dame-des-Landes,qui est perçu comme un symbole de la lutte écologiste et démocratique. Engager l'épreuve de force contre les militants écologistes et anticapitalistes, partisans d'un autre modèle de développement humain, comme on réprime les salariés et les syndicalistes défendant leurs droits, serait-ce la ligne de conduite de ce gouvernement si complaisant vis-à-vis des puissants et du MEDEF?

Avec le Front de Gauche, nous souhaitons la relance d'un vrai débat public contradictoire et une consultation populaire sur l'utilité ou non de la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et nous refusons, quoiqu'il en soit, de confier nos infrastructures de transport et nos projets d'aménagement urbain à des entreprises capitalistes.

La Bretagne mérite plutôt le développement du ferroviaire de proximité, du fret, avec de vrais moyens et un réseau de qualité, qu'un aéroport de plus à sa porte.

Nous appelons toutes et tous à la vigilance citoyenne et à la poursuite sans violence de cette lutte hautement symbolique.

Nos vies valent plus que leurs profits!

Les candidats têtes de liste du Front de Gauche aux élections régionales: Xavier Compain (tête de liste régionale, tête de liste dans le 22), Sylvie Larue (tête de liste dans le 35), Catherine Boudigou (tête de liste dans le 29), Philippe Jumeau (tête de liste dans le 56).

"Pour une Bretagne sociale et écologique: l'humain d'abord!"

Notre-Dame des Landes: non au béton pour les actionnaires, non à la répression policière! Communiqué des candidats aux Régionales du Front de Gauche en Bretagne
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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 15:35

Appel au boycott des produits israéliens : une décision de la Cour de cassation inquiétante pour la liberté d’expression
http://www.france-palestine.org/Appel-au-boycott-des-produits-israeliens-une-decision-de-la-Cour-de-cassation


La Cour de cassation vient de rendre sa décision dans l’affaire d’appel au boycott par des militants de Mulhouse. Elle confirme l’arrêt de la Cour d’appel de Colmar de novembre 2013, qui condamnait les militants, après leur relaxe en 1ère instance par le tribunal correctionnel de Mulhouse en décembre 2011.


C’est une décision inquiétante pour la liberté d’expression et nous exprimons tout notre soutien et toute notre solidarité aux militants de Mulhouse visés par cette décision.
Le conseiller rapporteur désigné par la Cour de cassation avait pourtant laissé la porte ouverte à la cassation de la décision de la cour de Colmar, en préparant deux projets d’arrêts en novembre 2014, l’un pour l’autre contre, soumis à la décision de la Cour de cassation. Mais l’avocat général avait ensuite clairement pris parti et recommandé le rejet du pourvoi, en juin 2015. Ceci en contradiction avec nombre de tribunaux et cours d’appel qui ont jugé que :
« Cet appel au boycott est en réalité une critique passive de la politique d’un état, critique relevant du libre jeu du débat politique qui se trouve au cœur même de la notion de société démocratique. Ainsi dès lors que le droit de s’exprimer librement sur des sujets politiques est une liberté essentielle dans une société démocratique, cet appel au boycott entre dans le cadre normal de cette liberté » (Tribunal de Pontoise décembre 2013)

« Attendu qu’il résulte ensemble des articles 1382 du code civil et 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales que le principe de la liberté d’expression ne peut subir que les restrictions rendues nécessaires par la défense des droits d’autrui ; que relève de l’exercice de la liberté d’expression la provocation d’autrui à se détourner d’un produit ou « appel au boycott »(TGI de Paris janvier 2014)

C’est donc le représentant de l’Etat qui aura eu le dernier mot.
Ce même Etat, qui, malgré les déclarations multiples de Madame Taubira sur le caractère politique de l’appel au boycott, qui ressort donc de la liberté d’expression, n’a toujours pas abrogé la circulaire inique de Madame Alliot Marie, qui appelait les procureurs de France à poursuivre tous les militants qui appelaient au boycott des produits israéliens.
Il deviendrait donc impossible en France de mettre en cause la politique de l’Etat d’Israël ? La France, le pays des Droits de l’Homme, serait donc l’exception européenne, le seul pays où les militants du Droit international seraient poursuivis devant les tribunaux ?
Nous assistons actuellement à une offensive systématique de l’Etat d’Israël, de ses ambassades et de ses réseaux de soutien, qui veulent faire taire toute opposition à la politique criminelle de cet Etat. Même la timide tentative européenne de rappeler les règles du droit en matière de différenciation des produits des colonies, encouragée par 16 pays européens, engagée depuis des années et toujours retardée, fait l’objet d’une campagne hystérique d’intimidation par le gouvernement israélien, qui déclare que toute mesure dans ce sens serait de l’antisémitisme !!!
La contestation de la politique d’un Etat qui bafoue toutes les règles du droit international et qui opprime un autre peuple est un droit absolu, nous entendons bien nous battre pour le faire respecter et nous appelons tous les démocrates à se joindre à notre combat.
Avec nos amis de Mulhouse, nous nous réservons la possibilité d’utiliser toutes les voies de droit, nationales et européennes, pour que la liberté d’expression soit respectée. Et nous renouvelons solennellement notre appel au gouvernement français pour qu’il abolisse enfin et sans délai les circulaires Alliot-Marie / Mercier.

Nous continuerons bien sûr nos campagnes de Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre la politique de colonisation, d’occupation et d’apartheid menée par l’Etat d’Israël, et pour faire respecter le droit international. Nous appelons nos concitoyens à nous rejoindre nombreux pour la journée d’action du 7 novembre, au cours de laquelle nous demanderons, devant les magasins Carrefour et plus généralement les chaînes de grande distribution, qu’ils cessent de vendre des produits provenant des colonies israéliennes en territoire palestinien occupé.

Le Bureau National de l’AFPS

--
Association France Palestine Solidarité (AFPS)

Appel au boycott des produits israéliens: une décision de la Cour de cassation inquiétante pour la liberté d'expression (AFPS)
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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 15:26
Législatives en Turquie: les résultats de la terreur (PCF)

Législatives en Turquie : Les résultats de la terreur

Pour parvenir à ses fins et obtenir coûte que coûte une majorité, le président turc Erdogan, usant de tous les moyens de l’Etat à sa disposition, a déployé toute une ingénierie électorale (clientélisme, violence, fraudes) après avoir plongé son pays dans le chaos en relançant notamment la guerre contre le peuple kurde. Le HDP dont des milliers de militants et responsables ont été arrêtés, menacés et harcelés a été empêché de mener sa campagne électorale librement. Dans ces conditions, l’AKP parvient à son objectif en absorbant une partie des voix de l’extrême droite du MHP. Ces résultats sont ceux de la terreur.

La tactique d'Erdogan ne réussit pourtant pas à briser le HDP qui dépasse à nouveau la barre des 10% et obtiendrait 59 députés. Ce résultat n’invalide en rien le tournant qu’a représenté le scrutin du 7 juin.

Le HDP demeure la force de l’espoir porteuse d’avenir sur laquelle le peuple turc pourra compter. Pour autant, l’avenir de la Turquie s’annonce sombre. Pour faire face à la tyrannie, les peuples de Turquie et le HDP vont avoir besoin de soutien et de solidarité. Ils peuvent compter sur le Parti communiste français.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 08:49
Les personnels de l'hôpital de Lanmeur en grève le 27 octobre

Aides-soignants, personnels des cuisines et des services techniques ont débrayé. Ils s'opposent aux propositions d'économies de la direction.

Reportage

« C'est simple, ils veulent mettre en place des horaires coupés, qui nous obligeraient à venir travailler le matin et le soir pour le réveil et le coucher des résidents. » Les aides-soignants qui ont débrayé, hier, au centre hospitalier de Lanmeur ne sont pas contents : « Nous craignons de voir se détériorer nos conditions de travail, entraînant une dégradation de la prise en charge des résidents. »

Le débrayage d'une heure a été suivi, hier, par une centaine de personnes, selon les syndicats (47 grévistes recensés). « La direction veut faire des économies, on est d'accord au vu du contexte, mais étudions-les ensemble, revendiquent Philippe Tanguy et Ghislaine Moal, représentants des syndicats FO et CFDT. Mais elle refuse de nous donner un bilan financier. »

Ils dénoncent « un manque de transparence. Nous ne savons pas sur quel compte il y a des soucis. De plus, ce plan d'économie n'émane pas de l'Agence régionale de santé (ARS). »

Il manque 300 000 €

Françoise Le Bot, directrice du centre hospitalier, précise qu'il ne s'agit, pour l'instant, que d'un projet. « Il nous manque 300 000 € pour financer les dépenses du personnel. Que les mesures à prendre soient difficiles, je l'entends, mais on ne peut pas laisser croire qu'il n'y a pas de transparence dans les chiffres. Un comptable du Trésor ne les aurait jamais validés. »

Le rapport financier de 35 pages a été remis à tous les membres du comité technique d'établissement. Toujours selon la direction, les dépenses réalisées ne sont pas couvertes par les recettes. « De plus, nous sommes contraints par des tarifs à l'aide sociale, or il faut assurer la pérennité de l'établissement. Un poste supplémentaire se traduit par une augmentation de 1 € par jour et par patient. Les familles ne sont pas prêtes à payer ces sommes supplémentaires. »

Retour à la table des négociations

Françoise Le Bot souhaite le retour des organisations sociales à la table des négociations. « On peut faire des économies en repensant l'organisation du personnel à partir des besoins des résidents. Dans le rapport financier, il y a matière à débattre, nous attendons des contre-propositions. »

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 18:14

Mercredi 28 octobre, avant la présentation de la liste finistérienne du Front de Gauche aux Régionales, Xavier Compain (tête de liste régionale du Front de Gauche, membre de la direction nationale du PCF) et Sylvie Larue (tête de liste du Front de Gauche dans l'Ille et Vilaine, membre d'Ensemble, avec Catherine Boudigou (médecin à Audierne, membre du Parti de Gauche, tête de liste du Front de Gauche dans le Finistère), d'autres candidats aux Régionales (Noëlle Péoc'h, n°3 sur la liste du Finistère, et François Rippe, n°6 sur la liste), des militants du Front de Gauche, du PCF, d'Ensemble, du Parti de Gauche de Brest et le secrétaire départemental du PCF, Ismaël Dupont, ont rencontré des animateurs du collectif de défense du collège de Kérichen à Brest, Gildas Cloarec et Bruno Robert, et échangé avec eux pendant 1 heure et demi dans au café Celton.

Cette démarche s'inscrit dans une volonté de nourrir nos propositions et notre discours de campagne des luttes de terrain, notamment pour la défense des services publics.

Le 11 septembre dernier, les élus du Conseil d'Administration du collège de Kérichen étaient informés par une lettre du conseil départemental qu'une démarche "de concertation" allait débuter en vue de la fermeture annoncée du collège à la rentrée 2016. Marc Labbey, conseiller général, avait pourtant rassuré les personnels l'an passé, pendant la campagne des départementales, en disant qu'il y avait des garanties pour qu'il n'y ait pas de fermeture dans l'immédiat. C'est que, du fait de resectorisations, des redéfinitions de cartes scolaires, des fermetures d'options ou du refus d'ouvrir des options, le collège de Kérichen s'est affaibli depuis des années, passant de 900 à 280 élèves. L'année dernière, il a perdu le label d'éducation prioritaire REP qui lui donnait quelques moyens d'encadrement supplémentaires. Le collège de Kérichen est tout près de Pontanezen, un des gros quartiers populaires de Brest. La décision, le Conseil Départemental l'a prise avec une séance menée au pas de charge, sans véritable débat, dans l'accord PS-droite, avec 52 délibérations votées ce jour là. Les parents et les enseignants ont appris la nouvelle avec beaucoup de surprise et un fort mécontentement.

Les 3 mois de délai de concertation ne sont qu'un simulacre: la décision est prise, point d'aboutissement d'un long démantèlement. Le discours du Conseil Départemental, c'est: si vous en êtes arrivés là, c'est de votre faute. Il y avait une réunion le 13 octobre avec les représentants des parents, les représentants du CA. A 18h, le conseil départemental avec organisé une pré-rencontre avec les chefs d'établissement du secteur, les représentants de la mairie, manière d'exprimer qu'il ne s'agissait que de travailler les conditions techniques du transfert des élèves. A aucun moment, la voix des parents ou des enseignants et personnels n'a été prise en compte.

Il y a un seul collège brestois dans le secteur qui peut vraiment accueillir des élèves: Pen ar C'hleuz (aujourd'hui: 370 élèves). Les autres élèves du secteur sont saturés ou pas en capacité d'accueillir un afflux de nouveaux élèves issus de Kérichen. Le départ du collège menacerait d'ailleurs à terme l'école primaire.

Ce qui risque de se passer, une concentration d'élèves de catégories sociales défavorisées dans un seul collège avec beaucoup d'effectifs et une gestion humaine plus difficile, la fuite de certains élèves de Kérichen vers le privé. Les études montrent que les collèges de taille humaine (entre 250 et 550 élèves, en gros) présentent de meilleurs résultats que les collèges aux effectifs très élevés.

Il semblerait qu'une des explications de la décision du Conseil Départemental soit une volonté pour la Région de récupérer les locaux du collège de Kérichen pour le lycée qui a des problèmes avec certains de ses bâtiments.

Il y a bien sûr aussi l'argument du côté de l'inspection académique et du rectorat de la volonté de fermer des écoles, et de récupérer des postes dans le Finistère face à la hausse de la démographie scolaire en Ille-et-Vilaine, sachant qu'on ne peut pas faire face à ces nouveaux besoins, en régime libéral d'austérité pour les services publics et de cadeaux au patronat, par des nouveaux moyens financiers, des créations d'établissement sans fermetures et des nouveaux postes.

La fermeture du collège de Kérichen risque de fragiliser des quartiers populaires déjà en difficulté. C'est une erreur pour le maintien ou l'essor de la mixité sociale, objectif affiché pourtant par ce gouvernement.

Dans cette affaire, comme dans bien d'autres, on observe un vrai déni de démocratie. La fermeture du collège s'accomplit au pas de charge, sans mandat issu des élections départementales, sans en avoir jamais parlé pendant les élections départementales de mars 2015, pour ce qui est des élus socialistes brestois. Ce collège, comme celui de Commana, également dans l’œil du collimateur austéritaire, est un facteur de lien social. Le supprimer risque de dévitaliser un quartier comme le bourg de Commana risque aussi d'être dévitalisé. On déplume le Finistère dans le cadre de l'austérité, pour rendre des postes, rendre des moyens financiers.

Le Front de Gauche, nos candidats l'ont dit, soutient la bataille des collectifs de parents et de personnels de Kérichen et du collège de Commana. Nous avons conscience que la mobilisation des parents, des habitants du quartier et du bourg, dans les deux cas, est décisive. Il faut faire pression sur les élus, qu'ils n'oublient pas que leur mandat vient du peuple, pas du PS qui leur demande d'appliquer la politique d'austérité de François Hollande et Manuel Valls sans tenir compte de la qualité de la prise en charge éducative des enfants. En effet, en concentrant les collèges, on diminue le nombre de profs. Un moyen de mobiliser pour la défense de ces collèges est de valoriser leur spécificité, leur apport pour le quartier, les anciens élèves. Le Conseil Départemental, la directrice académique ne fonctionnent qu'au rapport de force: seule une mobilisation significative des parents et des citoyens peuvent sauver ce collège!

C'est d'autant plus essentiel que le nombre d'élèves sur Brest risque d'augmenter les années à venir, c'est l'ADEUPA qui le dit.

Pour l'instant, le PCF, le Parti de Gauche, Ensemble, et donc le Front de Gauche, avec BNC et EELV se prononcent contre la fermeture de ce collège. Mais il y a beaucoup de boulot à faire avec le collectif de défense si on veut faire reculer le Conseil Départemental et l'Inspection académique au nom de la défense du service public de proximité.

Voir aussi: communiqué du PCF Finistère le 19 septembre 2015 paru dans la presse (Ouest-France):

Le Parti Communiste du Finistère : Les collèges Kérichen à Brest et François Manac'h à Commana ne doivent pas disparaître.

Le Parti Communiste du Finistère condamne la décision des services de l'Education Nationale et du Conseil Général de se diriger vers la fermeture des collègues de Kérichen à Brest et le collège de Commana. Il se tiendra aux côtés des personnels et des parents d'élèves pour la défense de ces services publics de proximité qui comptent tant dans un quartier, dans un canton.

Les établissements à petits effectifs ne sont pas forcément moins accueillants pour les élèves ni moins efficaces pour la réussite de tous.

Même quand leur nombre d'élèves diminue sur plusieurs années, ils peuvent se relancer avec le temps, surtout en zone urbaine comme à Brest.

A l'inverse, dans le contexte d'austérité qui altère la qualité des services publics de manière dramatique, ce qui prime, ce n'est pas les besoins sociaux mais des considérations de coût et de rentabilité financière qui sont très éloignés des objectifs d'éducation. Aucune création de collège dans le Finistère n'accompagnera évidemment ces fermetures d'établissement. Les "petits" établissements sont régulièrement menacés ( LP de PLOUHINEC- Le collège de BANNALEC et son internat- PLOUNEOUR-MENEZ- Les Iles du PONANT... ) au nom d'une logique purement comptable et financière.

Il s'agit selon l'administration centrale de "redéployer" des postes; la BRETAGNE étant prétendument "surdotée" par rapport à d'autres académies, et le Finistère devant rendre des postes à l'Ille-et-Vilaine, à la démographie scolaire beaucoup plus dynamique.

Il s'agit aussi et surtout de pouvoir supprimer des dépenses de fonctionnement pour le Conseil Général et l’Éducation Nationale, de réduire les besoins en personnels et en moyens matériels.

Par ailleurs, des projets de regroupement en réseau existent dans les tiroirs (4 ou 5 collèges dans l'orbite d'un "gros" lycée ayant à sa tête un "super-proviseur" doté de pouvoirs accrus ( y compris allant jusqu'au recrutement d'une partie du corps professoral). En fait il s'agit d'abord de "récupérer" des postes d'enseignement et de direction.

Le collège de Commana contribue au maintien de l'activité (logements- emplois-transports) dans le centre-Finistère et participe à la lutte contre la désertification du centre-Bretagne, déjà bien touché par la crise, le chômage et la montée de la pauvreté.

Les candidats du Front de Gauche en campagne: à gauche, Catherine Boudigou, au centre, Xavier Compain, Sylvie Larue, Noëlle Péoc'h, Michel Le goff

Les candidats du Front de Gauche en campagne: à gauche, Catherine Boudigou, au centre, Xavier Compain, Sylvie Larue, Noëlle Péoc'h, Michel Le goff

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 17:41

Retraites complémentaires : « un scandale social »

Le 30 octobre un accord a été trouvé entre trois syndicats minoritaires (CFDT, CFTC, CFE-CGC) et le patronat, qui s’en réjouit bruyamment, sur l’avenir des régimes de retraites complémentaires. Il s’agit notamment du système de bonus-malus tant voulu par le patronat. La première pierre pour la retraite à 63 ans est posée.

En effet, le patronat et les syndicats signataires s’entendent sur un mécanisme d’abattements et de bonifications. A partir de 2019, un salarié remplissant les conditions pour toucher sa retraite de base à taux plein (c’est-à-dire âgé de 62 ans et ayant cotisé 41,5 ans pour ceux nés en 1957, par exemple) aura le choix entre plusieurs options. Soit il arrêtera de travailler et sa pension complémentaire sera diminuée de 10 % pendant au moins deux ans; soit il restera sur le marché du travail jusqu’à 63 ans, auquel cas le malus ne s’appliquera pas. S’il prolonge sa carrière d’une, deux ou trois années supplémentaires il toucherait un coup de pouce (de 10 % à 30 %).

Le texte de l’accord prévoit la sous-indexation des pensions, d’un point par rapport à l’inflation (manque pour les retraité-e-s de 2,1 milliards d’euros ), et le décalage dans le temps de la revalorisation annuelle des retraites (coût d’1,3 milliard).

Les économies d’ici à 2020 seront principalement portées par les salarié-e-s et les retraité-e-s. Un financement supplémentaire des régimes complémentaires est prévu à 90% par l’apport des salarié-e-s.

Cet accord se traduira par un recul de l’âge réel de départ en retraite, une augmentation de la durée de cotisation et une baisse du montant de pension perçue.

Oui, cet accord minoritaire est un déni démocratique et un vrai scandale social.

Le PCF demande un départ réel en retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, une prise en compte de la pénibilité dans le cadre d’un accord majoritaire et une égalité des montants des pensions femmes et hommes à carrières égales. Ces mesures peuvent être financées notamment grâce à l'égalité des salaires femmes-hommes pour augmenter sensiblement le financement de la protection sociale.

Nous portons le principe d’un régime de retraite à prestation définies et non un système à cotisations définies qui se traduirait par une baisse considérable des pensions

Retraites complémentaires: un scandale social (PCF)
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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 15:45


LES SALARIES DE CREDIT MUTUEL-ARKEA, FUTURES VICTIMES COLLATERALES DES TURPITUDES DU GROUPE CREDIT MUTUEL-CIC ?

Si l'on en croit les déclarations récentes, les grandes manoeuvres seraient lancées au sein de la Confédération nationale de Crédit Mutuel en vue de l’absorption, de fait, du Crédit Mutuel-Arkea (dont fait partie le CMB) par l'autre grande fédération du secteur, le Crédit Mutuel-CIC. C'est l'emploi qui risque bien, en particulier en Bretagne, d'être la victime collatérale de cette restructuration bancaire.

On doit malheureusement constater que l'ensemble du réseau Crédit Mutuel, banque prétendument mutualiste et coopérative, en a depuis longtemps abandonné les valeurs et se comporte comme les pires banques capitalistes : politique de rachat de banques commerciales ; rémunération exorbitante des dirigeants ; multiplication de filiales à l'étranger dont plus de la moitié est implantée dans des paradis bancaires et fiscaux ; soupçons, pour ce qui concerne le Crédit Mutuel-CIC d'avoir mis en place un système d'évasion fiscale et de blanchiment par l'intermédiaire d'une filiale en Suisse et à Monaco ; scandale dénoncé récemment par une enquête journalistique que Vincent Bolloré, patron breton et grand ami des leaders socialistes de la Région, a tenté en vain d'étouffer.

Il est temps que les sociétaires des caisses locales et fédérations du Crédit Mutuel reprennent le pouvoir afin de rompre avec ces pratiques et redonner tout leur sens aux valeurs mutualistes, au service d'un autre type de développement de nos Régions donnant la priorité à l'économie sociale et solidaire et au respect de l'environnement.

Les candidats de la liste Front de Gauche "Pour une Bretagne sociale et écologique: l'Humain d'abord!" conduite dans le Finistère par Catherine Boudigou

Catherine Boudigou - Xavier Compain - Sylvie Larue

Catherine Boudigou - Xavier Compain - Sylvie Larue

Les salariés de Crédit Mutuel-Arkéa, futures victimes collatérales des turpitudes du groupe Crédit Mutuel-CIC (Front de Gauche Finistère)
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Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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