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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 08:10
Philippe Martinez (CGT): "L'union nationale, ce n'est jamais bon pour la démocratie" (Médiapart)

Martinez (CGT): «L'union nationale, ce n’est jamais bon pour la démocratie»

Alors que l’union nationale voulue par François Hollande anesthésie les discours politiques à gauche, la CGT s’est fendue mercredi 18 novembre d’un communiqué critique sur la politique menée par le gouvernement depuis les attaques à Paris. Taxé d’angélisme, Philippe Martinez, premier secrétaire de la centrale cégétiste, s’explique.

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 08:07

Inquiète, l'intersyndicale de l'hôpital de Morlaix reste mobilisée
http://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/lintersyndicale-de-lhopital-de-morlaix-inquiete-mais-mobilisee-3852565

L'intersyndicale (CFDT, CGT et Sud Santé) de l'hôpital des pays de Morlaix est toujours inquiète face au plan d'économies présenté en mai 2015 par la direction.

L'intersyndicale (CFDT, CGT et Sud Santé) de l'hôpital des pays de Morlaix est toujours inquiète face au plan d'économies présenté en mai 2015 par la direction.

« Il n'y a rien d'insurmontable lorsqu'on fait le pari de l'intelligence et qu'on discute. »Stéphane Postollec, délégué CFDT et ses collègues de l'intersyndicale sont prêts à se mobiliser à nouveau et surtout à discuter avec la direction. Fermement opposée au plan d'économies de la direction de l'hôpital depuis son annonce en mai, l'intersyndicale parle d'« un dialogue social sans résultat, presque un monologue social ». « De plus en plus géré comme une entreprise et non comme un bien public », l'hôpital doit combler un déficit de deux millions d'euros, soit 1,5 % du budget. L'établissement compte 2 300 salariés.

Parmi les mesures envisagées par la direction, la suppression de 22,5 postes équivalents temps plein, le ralentissement des carrières ou le passage aux journées de 7 heures et non plus 7 h 30 pour les contractuels font bondir les membres des syndicats. Ces derniers s'inquiètent de l'impact du plan sur la qualité des soins et le bien-être des agents au travail.

Assemblée générale jeudi 26 novembre

Depuis mai, plusieurs mouvements de grève ont permis aux agents de montrer leur mécontentement. Pour les mobiliser à nouveau et « donner un second souffle au mouvement », l'intersyndicale les invite à participer à l'assemblée générale du jeudi 26 novembre, à 15 h, à l'Ifsi (institut de formation en soins infirmiers). Elle envisage également de poster des courriers aux élus locaux, « car il s'agit d'un problème de territoire » et n'exclut pas l'idée de faire appel à un médiateur « si la direction continue de faire la sourde oreille face à la réalité des services »

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 06:42

La Campagne des REGIONALES, malgré tout…

Après la sidération revient le temps de la réflexion et du débat politique parce qu’il le faut. Les commanditaires et auteurs de ces actes odieux voudraient que la vie s'arrête, ils voudraient mettre à bas nos valeurs : la liberté, l'égalité, la solidarité, la laïcité, la tolérance, le pluralisme. Nous ne céderons pas ! La vie doit continuer, et le débat démocratique reprendre ses droits, sans quoi, nous donnerions raison à ceux qui veulent que l'obscurantisme prévale sur la raison et la libre pensée.
La date des élections régionales a été maintenue, dans ces conditions, nous voulons faire entendre la voix d'une alternative sociale, écologique. Au delà des questions régionales, nous voulons aussi dire que la lutte contre le terrorisme passe par une lutte pour une résolution politique des conflits, par la mise en oeuvre au niveau international d'une autre répartition des richesses, la planète ne doit pas être laissée aux mains des multinationales, des marchands de canons et de pétrole (dont Daech).
C'est de l’expression des peuples pour la démocratie et la justice sociale que viendront les solutions pour sortir des logiques de guerre, des politiques d’austérité et des menaces climatiques. Les élections régionales qu’on le veuille ou non sont une étape importante de cette expression populaire.

Campagne du Front de gauche sur le Pays de Morlaix : distributions de tracts (tract attentats / tract abstention / 4 pages)

Samedi 21 novembre : marché de Morlaix

Dimanche 29 novembre : marché de St Martin

Lundi 23 novembre devant l’usine BOSCH à Saint Thégonnec

Lundi 23 novembre : Guerlesquin (Marché + Sicamob + Usine Tilly-Sabco)

Mercredi 25 novembre devant l’usine SERMETA à Morlaix

Lundi 30 novembre devant l’Hôpital de Morlaix

Mardi 1er décembre : marché de Plougasnou

Jeudi 3 décembre : Hôpital de Plougonven

Front de Gauche : campagne des élections régionales
Front de Gauche : campagne des élections régionales
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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:46

RENCONTRE DEBAT DES REGIONALES AVEC DES UNIVERSITAIRES, DES SYNDICALISTES, DES CANDIDATS DU FRONT DE GAUCHE

La mer en Bretagne a fait vivre des générations d’hommes dans la pêche, la construction navale, la transformation du poisson…
La mer c’est aussi des enjeux environnementaux et alimentaires importants, une source d’énergie, de transport, de loisirs qui nous concerne tous...

QUELLE PLACE AURA LA MER DANS NOTRE FUTUR PROCHE?

- Comment gérer les ports régionaux pour développer
harmonieusement les flottes de pêches, les transports
maritimes, les énergies marines ?

- Comment développer le plus finement possible les outils
industriels ?

- Comment développer le transport multimodal (transport
maritime-fret ferroviaire ; cabotage-trains de voyageurs) ?

- Comment développer la pêche en préservant les ressources
vivantes ?

- Comment développer les activités humaines tout en préservant
les écosystèmes marins ?

Venez en débattre avec les militant-es du Front de Gauche

le jeudi 19 novembre de 20h à 22h

A l’Auberge de Jeunesse du Moulin Blanc à Brest

C-Voiturage depuis MORLAIX à partir du parking de la place René Cassin (devant le rond-point du Poulliet) à 18h55

Une ambition maritime renouvelée pour la Bretagne

La Bretagne et la mer, c'est une longue histoire. ! Et l'un des marqueurs de l'identité du territoire.

La plupart des filières traditionnelles de la pêche à la construction navale ont été déstructurées par des crises à répétition.

Il faut les reconstruire et dans le même temps explorer des pistes nouvelles.

1) Pour une gestion publique des ports seule garantie d'un développement équilibré.et pérenne

Le constat qui s'impose presque partout est celui d'une gouvernance territorialement morcelée. La gestion des ports et de leur équipements est éclatée selon les cas entre plusieurs acteurs CCI, Département, Région, Commune, associations. Il est difficile, malgré les Conseils portuaires qui n'ont pas de pouvoirs opérationnels, de conduire des politiques de développement claires et solidaires.

Il est temps que la puissance publique -Commune, Département Région - reprenne en main la gestion des ports et de leurs équipements. Nous proposons donc que les ports soient gérées par des Sociétés d' Economie Mixte (SEM) à capital majoritairement public (Commune, Département Région ) accueillant au sein du Conseil d’Administration tous les acteurs locaux.

Leur périmètre est à étudier au cas par cas. (Une SEM par port ? Une SEM pour un ensemble de ports ?...)

2) Pour un développement solidaire, harmonieux et non concurrentiel. Synergies portuaires.

D'une certaine manière pour ne pas dire d'une manière certaine les ports sont en concurrence entre eux dans le département et bien sur au delà. On le lit par exemple dans un article récent du Télégramme consacré aux inquiétudes de l’interprofession du port de Lorient qui revendique depuis plusieurs années l'utilisation de la forme de radoub de la DCNS regrettant que les chalutiers de la SCAPECHE soient entretenus à Concarneau, faute de place.

Il n'est pas assuré que cette approche concurrentielle soit une solution d'avenir. La gestion concertée des outils portuaires est une option à étudier. Les ports de départementaux et régionaux disposent de moyens publics et privés de levage,de réparation et d'entretien de taille et de fonction diverses dont il faudrait organiser la complémentarité.

La création d'une structure de gestion intégrée de type interprofession des Ports de Bretagne est une hypothèse à mettre en débat et à étudier.

Il en est de même pour les secteurs de la pêche et de la plaisance où il faut la aussi échapper à la logique « du marché » du moins disant, du plus offrant, où chacun tente de tirer son épingle du jeu pour se tourner résolument vers une gestion concertée et régulée des activités.

3) Préserver, développer, Valoriser utiliser le plus finement possible, les outils industriels

En Bretagne, la filière industrielle navale -construction, réparation, entretien ; avitaillement, mécanique Energies Marines Renouvelables (EMR), Offshore, formation etc...- représenterait 20 000 emplois selon les données de Bretagne Pôle Naval (BPN) regroupés pour l'essentiel sur les sites de Lorient,, Concarneau, Le Guilvinec, Douarnenez, Brest, Saint Brieuc et Saint Malo.. On en mesure toute l'importance quantitativement et qualitativement.

C'est un secteur à promouvoir , à développer et à défendre en tout premier lieu.

Il faut cependant mailler les compétences et les savoirs faire, les lieux de formation et de recherche répartis sur le territoire comme nous le détaillons au point 2. Par exemple deux pôles EMR sont en cours de constitution Brest et Lorient. Ne les opposons pas !

Imaginer de nouvelles filières :

Si la filière EMR semble aujourd'hui assurée il reste (!) encore des pistes à explorer. La déconstruction des navires et la construction de navires de nouvelle génération en font partie.

Il n'est pas très utile de détailler ce que pourrait être la filière déconstruction-valorisation, au vaste gisement local, national et Européen.

Par contre la mise à l'étude et la construction de navire d'un type totalement nouveau est à soutenir sérieusement. Cette démarche est à mener de front avec le renouvellement de la flotte de pêche aujourd'hui largement obsolète et même dangereuse. Le sujet est vaste qui concerne la conception de nouvelles unités, leur type de propulsion, les matériaux de construction, le recyclage en fin de vie. A noter que ce sujet intéresse aussi la flotte de plaisance. Il existe au sein des entreprises, dans les laboratoires universitaires des unités de recherche et développement travaillant sur cette question (Kairos par ex à Concarneau). Plusieurs expérimentations sont en cours (A Paimpol ; Etel, Concarneau)

4) Les ports éléments forts d'une stratégie multimodale du transport

On l'a oublié, bien sur, mais tous les ports du Finistère ont été peu ou prou des ports de cabotage et de bornage. Certains le sont encore comme Quimper Corniguel, Roscoff.ou Brest. On notera aussi dans Côtes d'Armor, Tréguier, Pontrieux, Lézardrieux,

Ce mode de transport a pratiquement disparu en France – comme le rapport fluvial qui si il n'a pas disparu s'est fortement contracté. Ce n'est pas le cas dans d'autres pays d'Europe.

Stimulée par son intérêt environnemental, moins polluant que la route et le fret aérien, le transport maritime desservant les territoires à partir de grands ports ou assurant le trafic en interne n'est plus considéré comme une hypothèse folklorique.

On notera par exemple que Petit Navire à Douarnenez organise à partir de Nantes la livraison hebdomadaire de 2 containers de 20 ou 40 pieds de produits congelés traités sur le site de Pouldavid et opèrent de 10 à 15 conteneurs par semaine de produits finis. en provenance d'Afrique et diffusé en Europe. Les caisses sont déchargées au terminal de Montoir de Bretagne (Grand Port Nantes Saint-Nazaire) et acheminées par camion à Douarnenez pour les produits congelés et sur la base logistique de Quimperlé pour les produits finis.

Il est possible de mettre à l'étude ,à partir de cet exemple qui en appelle bien d'autres si l'on veut bien se pencher sur la question, l ’organisation des transports maritimes d'éclatement des marchandises importées ou de circulation des marchandises en internes et de recourir au cabotage.

En parallèle,la multimodalité mer/fer : la Région Bretagne s'est fixée des objectifs ambitieux sur la multimodalité mer/fer : amélioration des accès terrestres et du transport ferroviaire pour faciliter l'accès aux ports et encourager les échanges longues distances par la mer.

5) Accompagner la mutation des activités halieutiques

La situation de la filière pêche se détériore année après année dans le département. Il n'est que de comparer les documents statistiques limités à la dernière décennie (2005/2015 par ex) pour mesurer l'ampleur du saccage et la violence du tsunami qui engloutit toute la pêche et notamment la pêche industrielle.

Les causes de cette mutation sont en fait difficile à démêler. Le dossier, très technique, est complexe, embrouillé à l'envi, géré à la fois par l'Europe (Politique Commune des Pêches) les Etats ; les Régions et les Organisations de Producteurs, parfois dans la plus totale opacité. Ce n'est pas notre propos de tenter d'y voir plus clair, dans ce document.

Il y a par contre urgence à proposer un certain nombre de mesures pour préserver la filière pêche et accompagner un secteur en pleine mutation. L'enjeu est d’importance qui concerne, les savoirs faire, l' emploi, ( 1 emploi en mer c'est entre 3 et 5 emplois à terre) l'aménagement du territoire, les besoins alimentaires, l'indépendance de nos approvisionnements.

Nos propositions s'articulent bien sur autour de la politique nationale du Parti et du secteur « Agriculture-Forêt- Pêche. Il s'agit donc avant de promouvoir et accompagner la création d'une filière pêche durable.

  • Encourager, accompagner les expérimentations de méthodes de pêche sélectives et de la bonne gestion de la ressource
  • mise en place d'outils financiers nouveaux de type CIGALES (Club d'Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale pour l' Epargne Solidaire ) ou coopératifs permettant de renouveler la flotte de pêche fraîche artisanale à partir d'un cahier des charges adapté. Re-mobilisation des banques mutualistes et des Caisses d'Epargne.. Il faut rappeler que l'Europe interdit désormais le financement public des bateaux neufs ou en refonte.
  • Aide à l' organisation de nouvelle formes de consommation de type AMAP « Adépad » Association pour le Développement de la Pêche Artisanale Durable » (?)

6) Intégrer les ports bretons dans la constitution d'un range national ouest Nantes-Lorient-Brest- Cherbourg Le Havre.

L'essentiel des échanges mondiaux par voie maritime se concentre sur les plus grands ports du « Range nord Europe » Anvers, Rotterdam, Bremerhaven ; Hambourg.. Les containers qui y sont débarqués continuent leur voyage en train, par péniche ou par la route vers le centre et le sud du continent.

Une part importante du trafic maritime à destination de l'Europe longe les cotes françaises. L'idée d'accueillir les navires transportant des marchandises pour notre « hinterland rapproché et profond » fait son chemin.

Deux conditions au moins : la synergie coopérative de tous les ports de la façade de Nantes à Dunkerque. Et le développement audacieux et significatif du réseaux ferré : la Voie Ferrée Centre Europe Atlantique et l'Arc Atlantique.

7) Le rôle de la Région et le principe de conditionnalité des aides

On sait que la Région et les acteurs publics ont joué et jouent un rôle décisif dans le soutien et le développement des activités maritimes. L'aide multiforme à la reprise des chantiers navals de Brest par le groupe Damen ou le soutien inconditionnel au groupe Piriou à Concarneau , à la DCNS à Lorient en sont les exemples les plus significatifs. Dans ces conditions est il acceptable que Damen et Piriou emploient chacun des centaines de travailleurs détachés ?

Le soutien de la Région aux activités maritimes dans leur diversité s’appuiera sur un ensemble de critères sociaux, économiques et environnementaux :

  • une politique de l'emploi premier levier contre le chômage
  • l’accompagnement d'une politique maritime porteuse d'avenir, tournée vers la transition écologique et énergétique
  • accompagnement des projets innovants : navires du futur, techniques de pêche, développement raisonné des cultures marines
Quelles ambitions maritimes pour la Bretagne? Rencontre-débat du Front de Gauche pour les Régionales à BREST le jeudi 19 novembre à 20h
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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 07:46
Marie José Chombart de Lauwe à la librairie Dialogues de Brest ce jeudi 19 novembre à 18h

Le 19 novembre à 18H

La librairie Dialogues en partenariat avec la LDH reçoit Marie José Chombart de Lauwe dont voici une petite biographie.

Auteur d’une passionnante autobiographie intitulée Résister toujours , Marie-José Chombart de Lauwe, née le 31 mai 1923 sous le nom d’Yvonne Wilborts, a de qui tenir : un grand-père auteur d’un livre à la gloire des Polonaises insurgées contre l’occupation russe tsariste ; des parents, pédiatre et infirmière, engagés dès 1914 pour soigner sur le front .

Arrêtée en mai 1942 Adolescente, elle a une certitude : « Je ferai quelque chose de ma vie. » Après la capitulation de Pétain, elle entre avec sa mère dans la Résistance sous le nom de Marie-José, son second prénom. À 17 ans, elle sait qu’elle risque sa vie.

Comme d’autres membres du réseau Georges-France 31, mère et fille sont arrêtées en mai 1942, séparées et mises à l’isolement. « À la prison de la Santé à Paris, heureusement, j’ai connu une qualité humaine extraordinaire avant l’horreur du camp. »

En juillet 1943, déportée à Ravensbrück, Marie-José devient le matricule 21706. Commencent la faim, le travail forcé, les coups des kapos qui ont droit de vie et de mort sur toutes les déportées « Nacht und Nebel » (Nuit et brouillard, catégorie de prisonniers qui doivent disparaître sans laisser de traces). « Il fallait s’adapter à la déshumanisation et, malgré ce qu’ils nous imposaient, la misère et la dégradation des corps, rester des êtres dans la dignité. La présence de ma mère était un soutien mais aussi une angoisse constante : âgée, elle pouvait à tout moment être emmenée ou gazée sur place. Nous restions des êtres pensants en chantant, en récitant des poèmes, en nous offrant de minuscules cadeaux qui pouvaient nous valoir la mort. »

Libérée le 22 avril En septembre 1944, on l’affecte à la Kinderzimmer où arrivent des nouveau-nés. « Les bébés y ont l’air de vieillards. Je découvre la mort quotidienne des enfants et le drame des mères. Mais c’est ma vocation, je dois sauver quelques vies. » Sur 600 bébés passés là, seuls 40 survivront. Après son transfert au camp de Mauthausen en mars 1945, Marie-José est libérée le 22 avril avec sa mère, mais elle apprend que son père est mort à Buchenwald.

À Paris, la vie reprend son cours. La jeune femme écrit pour elle-même ce qu’elle a vécu, entame des études en sciences humaines – l’influence de son mari, Paul-Henry Chombart de Lauwe, ethnologue, et de Germaine Tillion, qu’elle a connue à Ravensbrück.

Son aîné dans les bras, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, également rencontrée à Ravensbrück, lui souffle : « Tu verras, la vie nous est rendue quand on donne la vie. » Quand arrive son premier bébé, Marie-José se demande : « Vivra-t-il? »

Rassurée, elle aura trois autres enfants. Psychosociologue, elle consacrera sa carrière à l’enfance, créant une commission spécialisée à la Ligue des droits de l’homme, collaborant à la rédaction de la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée par l’ONU en 1989. Travail de mémoire Elle ne s’engage que tardivement dans un travail de mémoire. Pendant la guerre d’Algérie, elle découvre, interloquée, que des militaires français pratiquent la torture et s’insurge publiquement, évoquant celle pratiquée dans les camps nazis.

À partir des années 1980, elle commence à témoigner auprès de collégiens et de lycéens de son expérience de déportée. Une mission qui s’accentue au fil des décennies, alors que les rescapés sont de moins en moins nombreux. Intellectuelle et militante des droits de l’homme, elle devient une fine observatrice de l’extrême droite sous toutes ses formes - activisme violent, négationnisme, façade démocratique – et met en garde contre l’aveuglement qui permettrait une répétition de l’histoire.

Son inspiration : « Liberté, égalité, fraternité » « J’ai toujours été très attachée à la Ligue des droits de l’homme, créée au lendemain de l’affaire Dreyfus. La base de mes actions est la volonté de maintenir les principes fondamentaux de la démocratie française : liberté, égalité, fraternité. Ces trois mots sont pour moi un point d’ancrage essentiel. Mussolini, Goebbels, l’idéologue nazi Rosenberg ont dit leur rejet de ces principes égalitaires. J’explique aux jeunes que je rencontre que j’ai résisté à leur âge parce que j’ai vu “Liberté, égalité, fraternité” remplacé sur les frontons de nos mairies par “Travail, famille, patrie”. »

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 16:25
Attentats Paris - Intervention d'André Chassaigne au Congrès
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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 16:23
Attentats Paris - Intervention d'Éliane Assassi au Congrès
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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 15:53
Attentats du 13 novembre : Protéger la population, la République et les libertés fondamentales - Faire prévaloir une logique de paix, de solidarité et de progrès

Parti communiste français

17 novembre 2015

Les attentats qui ont frappé la France vendredi soir sont les plus graves actions terroristes à ce jour sur notre territoire faisant 129 morts et 352 blessés. Nous en ressentons tous une profonde douleur et une infinie tristesse. Nous nous inclinons devant la mémoire des disparus et nous voulons affirmer notre soutien à toutes celles et tous ceux qui ont vécu cette effroyable nuit, à toutes celles et tous ceux qui ont perdu un proche, un ami, ou qui accompagnent l'un des leurs dans le combat contre la mort. Nous saluons l'action exemplaire des personnels des services publics de secours, santé, sécurité civile, police et agents de l’État et des collectivités territoriales.

C'est chacun d'entre nous, c'est toute l'humanité que les assassins ont frappée à Paris et Saint-Denis le 13 novembre.

À Beyrouth la veille, 12 novembre, à Ankara, le 10 octobre dernier, mais aussi à Sousse en mars, les assassins commandités et commandés par Daesh ont frappé dans des quartiers populaires, très fréquentés, des lieux d'échange, de détente, de loisirs, de sport et de culture, en cherchant à faire le plus de victimes possible ; partout la jeunesse a été prise pour première cible.

Ils veulent instaurer un climat permanent de terreur, de haine, de division et de violence – et ceux qui adoptent un langage de guerre pour leur répondre les confortent.

Protéger la population et protéger la République et la démocratie

La sûreté de toutes et de tous doit être une priorité et doit être assurée, et ce indissociablement avec la protection des libertés et des droits fondamentaux qui fondent notre République. Sacrifier une part de liberté serait de fait une victoire pour les terroristes de Daesh. En effet, pour Daesh, les actions terroristes sur notre territoire visent à mettre la société française en contradiction avec ses valeurs démocratiques et à créer au sein de celle-ci une situation de chaos. C’est ce qu’on appelle la « stratégie de la tension » propre au terrorisme. L’objectif des actions terroristes de Daesh n’est pas la recherche d’une victoire militaire en France, mais celui de la déstabilisation politique d’une société par la terreur et l’effroi.

Nous récusons la notion « d’ennemi de l’intérieur » qui renvoie aux pires heures de notre histoire.

C'est toute la population de notre pays qui a été touchée et qui, unie, exprime aujourd'hui son hommage aux victimes. Et c'est toute la population sans aucune discrimination d'origines, de culture, d'appartenance politique, philosophique ou religieuse, qui doit être également protégée et jouir pleinement de la paix civile.

Nous avons approuvé la proclamation de l’État d'urgence aux premières heures des attentats du 13 novembre mais c’est à l’aune des principes de protection de la population, de la République et des libertés fondamentales que le PCF se prononcera sur sa prolongation qui devra de toutes les façons être soumise au contrôle parlementaire régulier. Quoi qu'il en soit, cette situation qui comporte une part de restriction des libertés publiques ne peut être que très temporairement acceptée.

Inventer le concept douteux de « terrorisme de guerre » afin d'y opposer un « régime constitutionnel d'état de crise » créé de toutes pièces pour réformer la Constitution, comme l'a annoncé ce 16 novembre le Président de la République, est d'une gravité extrême, et ne peut que conforter Daesh dans sa volonté de semer la mort et la terreur. Il ne peut être question ni de tomber dans le piège tendu par Daesh, ni de laisser le champ libre à ceux qui pourraient tirer prétexte des innommables événements de vendredi afin de réduire les libertés et les droits.

À cet égard la surenchère belliciste, sécuritaire et identitaire de la droite et du FN avec en particulier son ignoble affiche (« Choisissez votre banlieue ») collée sur les murs d’Île-de-France ne peut être que dénoncée et combattue avec la plus grande fermeté. Cette affiche, comme la scandaleuse manifestation factieuse de Pontivy, aurait dû être interdite pour trouble à l’ordre public. Le gouvernement ne peut laisser faire.

Pour nous communistes, pas d'équivoque : toute forme de stigmatisation ou de suspicion dans notre pays à l'égard des musulmans doit être condamnée avec fermeté et détermination. Toute agression physique ou verbale raciste et xénophobe ne peut être considérée que comme une agression contre tout le peuple français.

Nous n'acceptons pas que l'on fasse des réfugiés en France et en Europe, les boucs émissaires du terrorisme alors qu'ils ont été les premières victimes de Daesh, du régime syrien et de la guerre en général. Cet amalgame odieux, porté par la droite et l'extrême droite, est non seulement faux, mais dangereux. Le droit d'asile doit être pleinement respecté en France et en Europe.

Plutôt que de nouvelles lois ou d’actions de communication politique, la protection de toute la population sur notre sol demande avant tout des moyens matériels et humains pour la justice, la police, la sécurité civile, la santé, les services de renseignement et une défense opérationnelle du territoire national. Toutes choses qui, avec l'ensemble des budgets publics, ont été sacrifiées sur l’autel des politiques d’austérité au profit des marchés financiers.

Une évaluation parlementaire des politiques et des moyens de lutte contre le terrorisme est nécessaire à commencer par la loi renseignement votée dernièrement et dénoncée à la fois par les spécialistes du renseignement et les associations de défense des droits et des libertés.

Les mesures de lutte contre le terrorisme ne peuvent être du seul ressort de l’exécutif, elles doivent être strictement encadrées par la justice et faire l’objet d'un contrôle parlementaire tous les 15 jours.

La République pour tous : une réponse progressiste à la menace terroriste de division de la société française

La véritable riposte durable à l’agression terroriste de Daesh est celle de la résistance du peuple français dans son unité et sa diversité. Elle est de dire collectivement : « Vous nous frappez mais votre action est vouée à l’échec : vous ne nous abattrez pas, vous ne ferez que conforter notre unité autour de notre aspiration à la paix et des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité qui fondent notre République et notre démocratie ».

Cette authentique unité nationale populaire ne peut se construire que si notre pays affronte toutes les inégalités, discriminations, dominations, racismes et injustices qui le rongent de l’intérieur. Quand un nombre significatif de jeunes Français intègre les rangs du djihad et qu'ils basculent ainsi dans l’abject, la société française ne peut pas ne pas s'interroger sur le monde de violence, de guerre et de chaos dans lequel nous vivons, et sur l'état de notre société où trop de jeunes ne trouvent pas leur place, une société qui ne fait plus sens pour eux, où la valeur ultime est devenue l’argent, et qui sécrète et glorifie les pires violences. Lorsque Manuel Valls, premier ministre, parle d' « apartheid social », il acte l'abandon de pans entiers de la population. Nous sommes au contraire partisans de plus de République, de plus de services publics, de politiques culturelle, éducative, sportive ambitieuses. La société française a besoin de se construire autour d’une espérance collective libératrice et de combats émancipateurs.

Dans les conditions exceptionnelles créées depuis les attentats, comment vont se tenir les élections régionales de décembre ? Si le maintien du scrutin est un acte d'affirmation démocratique alors il est indispensable que des mesures exceptionnelles elles aussi permettent l'exercice du libre choix des électeurs en garantissant le pluralisme, l'égalité des listes et la participation au scrutin soient prises.

Les médias, en particulier les chaînes de service public, peuvent et doivent jouer un grand rôle pour cela : des modifications profondes dans l'organisation de la campagne électorale doivent être apportées. Il n'est pas normal ni admissible qu'à l'issue de la rencontre à l’Élysée et de la séance du Parlement réuni en Congrès les 15 et 16 novembre, les déclarations du secrétaire national du PCF et des présidents de groupe aient été purement et simplement censurées.

Ce scrutin sera de fait le premier rendez-vous politique national où notre peuple pourra s’exprimer depuis le 13 novembre.

Il est d’abord important qu’il y ait une participation maximum car cela sera aussi un acte de résistance politique et démocratique de masse à la terreur.

Il s’agira d'exprimer des choix politiques : la priorité à la justice sociale, la démocratie réelle, le développement et l’humanisation des services publics, en s'unissant contre l’austérité, la loi de l’argent, la misère sociale et culturelle. Nos candidats et nos listes sont les seuls à porter des politiques de création d'emplois et de relance industrielle, de développement de tous les services publics, de rénovation thermique et de constructions de logements...

Il s’agira aussi de s’opposer à des politiques qui veulent encore plus diviser notre peuple, mettre les individus et les territoires en concurrence, et stigmatiser une partie d'entre nous.

Les listes des candidats PCF et Front de gauche entendent défendre de véritables choix de gauche afin de se saisir des politiques régionales comme des leviers démocratiques pour améliorer concrètement la vie de nos concitoyens, de redonner du sens à la politique et de reconquérir des pouvoirs sur nos vies.

Tout ce qui fera société, tout ce qui remettra de l’humain au cœur des rapports sociaux, fera reculer la violence.

Le PCF appelle l'ensemble de ces militants, dans des conditions exceptionnelles et certes difficiles, à reprendre la campagne électorale dans la dignité et avec la volonté de participer à l'effort de mobilisation citoyenne.

Nous voulons, nous devons, résister à la logique de guerre

Construire une société du bien commun constitue le rempart le plus efficace contre la violence et le chaos nés de la crise systémique du capitalisme et de ses contradictions.

Les méthodes paramilitaires employées par ces mercenaires d'un nouveau genre, galvanisés par l'obscurantisme, ne doivent pas nous abuser sur la nature des problèmes que nous affrontons, que le monde, les peuples affrontent. Tous ceux qui, dans notre pays, parlent maintenant de « France en guerre sur son propre territoire » prennent de très lourdes responsabilités.

L'objectif recherché par Daesh est celui d'un engagement plus important de la France et des « Occidentaux » sur le terrain militaire au Proche-Orient, en Syrie et en Irak particulièrement. Cette implication militaire occidentale, dont on connaît les résultats puisqu'elle est une des causes principales de l'effondrement de l'Irak ou de la déstabilisation de la Libye, conforte Daesh sur le plan stratégique et idéologique. Sa stratégie de « guerre à tout prix » consiste notamment à polariser la situation en marginalisant les forces démocratiques et progressistes d'Irak et de Syrie et en se plaçant au centre du jeu comme seule alternative aux ambitions des puissances internationales sur la région.

Riposter à la violence terroriste par la seule voie militaire et sans stratégie politique visant le retour de la paix et le développement de toute la région serait une erreur grave et permettrait à Daesh d'atteindre ses buts de guerre : la conquête de territoires et de richesses, et le contrôle de populations pour former son califat bâti sur les ruines de l'Irak et de la Syrie. Car Daesh a un projet politique pour cette région du monde.

Promoteur et artisan de la logique de « guerre des civilisations », Daesh tend un piège à la société française, aux peuples du Proche et Moyen-Orient – qui est, lui, le théâtre de la guerre – et aux peuples du monde.

Notre pays, notre peuple ont la possibilité et les ressources de ne pas tomber dans ce piège.

Nous avons ensemble la capacité de refuser ce terrorisme et tout ce qui le nourrit, ici en France, et les guerres qui ravagent le Proche et le Moyen-Orient et lui servent de justification.

Le PCF solidaire des peuples en lutte du Proche et Moyen-Orient et d'Afrique

Notre solidarité va aux réfugiés et aux migrants auquel la France et les pays d'Europe doivent hospitalité et asile. Notre solidarité va aux forces démocratiques syriennes, irakiennes, aux populations des cantons du Rojava et les forces kurdes des YPG qui sont les premières à affronter Daesh sur le terrain militaire ; notre solidarité va aux populations Yézidis d'Irak, aux Libanais, aux Tunisiens, aux Afghans, aux Libyens et Érythréens : à tous les peuples qui subissent la violence de Daesh et des groupes djihadistes. Notre solidarité va au peuple palestinien dont les grandes puissances occidentales et le gouvernement de B. Netanyahou ont décidé de faire le sacrifice.

Nous voulons amplifier notre action de solidarité avec toutes les forces démocratiques et progressistes de ces pays qui luttent pour la paix et la défense des intérêts de leurs peuples, mais aussi pour un Proche et Moyen-Orient et une Afrique libérés des dominations, de l'exploitation et de l'oppression. Si les Kurdes du Rojava, au Kurdistan syrien, sont si violemment aux prises avec Daesh sur le terrain militaire c'est qu'ils défendent pour leur pays, la Syrie, comme pour la région, un projet de société démocratique, d'égalité, laïc, pluriculturel, écologique et d'émancipation sociale et humaine qui est l'exact opposé du projet politique de Daesh et des islamistes, comme des régimes autoritaires et des théocraties. Notre place est aux côtés de ces forces d'émancipation.

Pour sortir du chaos, il faut agir sur plusieurs plans en même temps mais toujours mobilisé autour d'un objectif : que la logique de paix prenne le pas sur celle de la guerre.

Il est possible de stopper la guerre en Irak et en Syrie

Cela nécessite de la part de la France, de tirer les leçons du passé et de reconsidérer avec sérieux les choix qui ont été les siens en matière de politique extérieure dans le Proche et le Moyen-Orient, et en Afrique, depuis des dizaines d'années. En choisissant de réintégrer le commandement intégré de l'OTAN, de prioriser les opérations militaires pour devenir, aujourd'hui, le pays le plus interventionniste, d'opter pour un langage de guerre au détriment d'une action politique, diplomatique et de coopération visant la paix et le développement de la région, la France a contribué au chaos que vivent les peuples du Proche et du Moyen-Orient qui, sous la pression des grandes puissances (états-unienne, européennes ou russe), n'auraient le choix qu'entre des régimes dictatoriaux ou la soumission à des entrepreneurs de violence et des brutes obscurantistes.

C'est à un changement complet de paradigme auquel il faut s'atteler, et des choix nouveaux peuvent être faits aujourd'hui.

La France doit prendre des initiatives pour contribuer à un effort multilatéral et international pour permettre aux peuples de la région de reprendre le contrôle de leurs ressources et richesses, de reconstruire leurs États, en visant l'instauration d’États de droit et la démocratie, et le respect de leurs souverainetés. Il en va de l'intérêt de tous les peuples du monde.

L'ONU doit être replacée au centre des initiatives diplomatiques et politiques. C'est actuellement le cas à la conférence de Vienne sur la transition en Syrie. La France doit être résolue à ce que débouchent des solutions politiques incluant tous les pays de la région autour d'un objectif commun : il est nécessaire de travailler dès aujourd'hui à créer les conditions d'un cadre régional de coopération et de sécurité collective visant la paix par de grands projets de développement et d’infrastructures au bénéfice des peuples et pays de la région. C'est le rôle de la France que d'y contribuer.

À court terme, stopper les sources de la violence disséminée impose de mettre un terme à la guerre en Syrie et en Irak par une action simultanée sur trois registres : militaire, diplomatique et économique – aucun des trois ne va sans l'autre. 

- Sur le plan militaire, il s'agit, sous égide de l'ONU, par une mobilisation multilatérale internationale d'appuyer toutes les forces régionales unies dans l'objectif commun de vaincre Daesh en apportant un appui aux forces syriennes et irakiennes démocratiques, parmi lesquels les Kurdes syriens du PYD, qui combattent Daesh et les groupes djihadistes. Il faut assécher les ressources pétrolières, réseaux de clientèle de Daesh et des groupes djihadistes, les priver de leurs soutiens financiers, militaires et humains. 

- Sur le plan diplomatique, cela implique qu'il faut dès aujourd'hui permettre à la Syrie, à l'Irak, de préparer dès maintenant leur avenir, la reconstruction de leurs États et la cohésion de leur société, leur développement. La réussite des discussions de Vienne est déterminante et la France doit agir dans cet objectif. 

- Sur le plan économique, cela implique de travailler dès aujourd'hui aux actions qui doivent permettre de répondre aux immenses besoins sociaux, humains et économiques des peuples de la région. Aucune perspective ne peut s'ouvrir dans cette région comme ailleurs dans le monde si les relations économiques et commerciales sont fondées sur des accords de libre échange qui privent les peuples de leurs richesses et de leurs ressources au profit de multi ou transnationales qui promeuvent la domination de la mondialisation par le capitalisme financiarisé.

Notre pays doit prendre la tête d'un mouvement de désarmement multilatéral, cesser de contribuer au commerce des armes et, à l'image de l'accord sur le nucléaire iranien, œuvrer à l'éradication complète des armes nucléaires et de destruction massive.

La France doit retrouver son indépendance en matière de politique étrangère et de défense nationale pour promouvoir une culture de la paix.

Le PCF, ses élus et ses militants sont mobilisés pour faire vivre ce combat primordial pour la liberté, l'égalité, la fraternité et la paix, et contre la violence et la haine.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 16:22

REFUSONS LA HAINE

Le carnage perpétré vendredi soir en plein Paris a plongé la France dans l’horreur. Sentiment encore renforcé par l’omniprésence de l’information passant en boucle dans les médias.

Viendra le temps de l’examen des causes - et elles sont nombreuses – de la recherche des responsabilités – et certaines, partagées et anciennes, sont extrêmement graves – du choix des réponses et des actions à mener, bien évidemment diverses et de long terme.


Mais aujourd’hui il y a une URGENCE : DIRE NON aux amalgames et à la haine.

Certain-e-s n’ont même pas eu la décence d’attendre que soit fait le deuil des victimes pour relancer les campagnes nauséabondes, stigmatisant la communauté musulmane en réclamant des mesures démagogiques dont ils et elles savent au demeurant qu’elles sont totalement inapplicables. Oubliant volontairement que la très grande majorité des victimes de ce dévoiement barbare de l’Islam sont des musulmans et encore plus des musulmanes.

Les assassins, en frappant d’une façon aussi aveugle et barbare visaient à la fois à faire exploser notre système démocratique et à faire voler en éclats la cohésion nationale.

Ne leur donnons pas raison en refusant les amalgames et la haine.

Alain DAVID

16-11-2015

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 14:58

Pêche au bar : les « furieux » de Bruxelles .

La Commission Européenne va proposer d'interdire purement et simplement toute forme de pêche au bar du 1er janvier au 30 juin 2016.

Cette mesure prise sans concertation avec les milieux professionnels risque de signer l'arrêt de mort des ligneurs pour qui cette pêche représente 80% de l'activité et qui n'ont aucun possibilité de diversification halieutique ou technique.

La Commission Européenne s’appuie sur des données scientifiques parcellaires pour frapper sans discernement toute la filière alors qu'elle a ignoré superbement ces dernières années les alertes répétées sur l'état des stocks du bar notamment au nord du Raz de Sein, en Manche et en Mer Celtique

Les modes de pêche n'ont évidemment pas le même impact sur l'état des stocks.On ne peut sérieusement tirer un trait d’égalité entre les types et les localisation de pêche, entre les ligneurs artisanaux dont les prises moyennes quotidiennes ne dépassent pas 50 kg les chalutiers pélagiques ou les fileyeurs.

Le gouvernement français et son ministre se doivent d'opposer à cette mesure aveugle dévastatrice et proposer une approche raisonnée de la gestion de la ressource, des méthodes et des quotas de prélèvement.

Xavier Compain

le 13 novembre 2015

Pêche au bar: les "furieux" de Bruxelles
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