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1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 14:00

Un texte très juste d'Aline Pailler, journaliste à France Culture: le 27 mai 2016.

Crime de lèse majesté!

Le syndicat du livre CGT a bloqué la parution des quotidiens nationaux en ce jour de mobilisation nationale contre la loi travail!

C'est donc une action,du syndicat de la presse ( FILPAC), au même titre que les blocages de port ou autres actions sur les autoroutes ou centrales nucléaires et raffineries.

Mais sur France Inter Laurent Joffrin ( qui bénéficie d'une tribune hebdomadaire sur cette chaîne du Service Public) s'étrangle d'indignation au micro complaisant de sa consœur Sonia Devillers !

La liberté de la presse serait bafouée, "retour à l'URSS" à même osé dire sans rire le patron de Liberation !

Rappelons que Liberation, titre fondé par Jean-Paul Sartre et le décevant Serge July, a été racheté par

Bruno Ledoux qui n'a pas eu peur de s'en prendre à l'indépendance des journalistes dans des mots choisis: ""Je veux les rendre ringards tous ces esprits étriqués et tirer un coup d'avance, un coup cash... Je pense qu'il faut prendre [...] à témoin tous les Français, qui raquent pour ces mecs, pour que tout le monde comprenne bien l'enjeu qui se joue actuellement... D'un côté, la faillite, de l'autre côté, une autre vision....."

Joffrin lui a compris le message de celui dans la main de qui il mange!

Puis ce fut l'entrée de Patrick Drahi au capital de Liberation.

Celui-ci figure sur la liste des personnalités impliquées dans le scandale Panama papiers. Patrick Drahi, patron du groupe de télécommunication et de médias Altice (SFR et Numericable) est la dixième fortune de France et la 205e mondiale.

Rappelons que l'homme d'affaires réalise tous ses achats à crédit et emprunte auprès des banques et sur les marchés financiers.

Voilà pour les patrons de L. Joffrin.

Alors oui je soutiens cette action des ouvriers du livre et ne me sens pas solidaire de mes confrères et consœurs journalistes qui hurlent avec les loups à la sacro-sainte liberté de la presse alors qu'ils collaborent par auto-censure ou par accord idéologique avec les gouvernements et les pouvoirs financiers.

Leur recrutement social, leur formation laisse peu de place à un réel esprit libre et critique de la société capitaliste qui leur convient parfaitement visiblement.

Alors,que tous ces journalistes sont médiatisés jusqu'à l'écœurement et se partagent les temps d'antennes et rubriques, qu'ils ne veuillent pas laisser la place d'une tribune au secrétaire général d'un syndicat ( la CGT) brocardé a l'envie depuis quelques jours, c'est là la véritable atteinte à la liberté de parole et de penser!

Un groupe de ND a écrit une tribune courte pour dénoncer les violences policières et n'a pas trouvé, même en payant, un quotidien national pour le publier!

Alors oui je trouve même amusant de voir l'arroseur arrosé grâce à cette action du syndicat des ouvriers du livre CGT en ce jour de manifestation nationale !

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1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 11:53
Camille Sénon, rescapée d'Oradour sur Glane, militante syndicale et militante de la paix, refuse d'être nommée à l'ordre national du mérite par un gouvernement qui travaille contre les travailleurs

Camille Senon, 93 ans, ancienne militante de la CGT, le cœur et l'esprit toujours à gauche, a reçu un courrier de Matignon le 18 mai dernier.

La vielle dame, survivante du massacre perpétré le 10 juin 1944 par la division SS Das Reich à Oradour-Sur-Glane (Haute Vienne), y apprenait que le premier ministre souhaitait la nommer commandeur de l'Ordre national du mérite.

Voici le refus de Mme Camille Senon, rescapée d’Oradour sur Glane, militante syndicale et militante de la paix, d’être nommée à l’ordre national du mérite : le courrier de Manuel Valls, et la réponse de Camille Senon.

Monsieur le Premier Ministre,

Par lettre du 17 Mai 2016 vous m'informez , je cite "Vous venez d'être nommée directement sur ma proposition au grade de commandeur dans I'ordre national du Mérite"

Or dans le contexte actuel il m'est impossible d'accepter de votre part cette distinction méritée, alors que je suis totalement solidaire des luttes menées depuis 2 mois par les salariés ; les jeunes, une majorité de députés comme de français contre la loi travail que vous venez d'imposer par le 49-3.

Ce serait renier toute ma vie de militante pour plus de justice, de solidarité, de liberté, de fraternité, de paix...

Je vous prie donc de bien vouloir prendre acte de mon refus. Veuillez croire, Monsieur le Premier Minisfe, à I'assurance de mes sentiments démocratique et républicain.

Camille Senon, Limoges

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1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 05:56
Un des premiers actes de résistance dans Paris occupé: le 11 novembre 1940, les lycéens et étudiants bravent l’interdit et manifestent pour commémorer la victoire de la France contre l’Allemagne en 1918. Parmi eux, beaucoup sont venus à l’appel de l’UEC. Photo : Collection du Musée de la résistance nationale de Champigny-sur-Marne/Fonds Nicolo-Vachon

Un des premiers actes de résistance dans Paris occupé: le 11 novembre 1940, les lycéens et étudiants bravent l’interdit et manifestent pour commémorer la victoire de la France contre l’Allemagne en 1918. Parmi eux, beaucoup sont venus à l’appel de l’UEC. Photo : Collection du Musée de la résistance nationale de Champigny-sur-Marne/Fonds Nicolo-Vachon

N'en déplaise à Michel Onfray, qui a perdu une bonne occasion de se taire et de se remettre au travail...

L’entrée des communistes dans la Résistance avant le 22 juin 1941 : la preuve par le sang

PIERRE CHAILLAN

MERCREDI, 27 MAI, 2015

L'HUMANITÉ

Un des premiers actes de résistance dans Paris occupé: le 11 novembre 1940, les lycéens et étudiants bravent l’interdit et manifestent pour commémorer la victoire de la France contre l’Allemagne en 1918. Parmi eux, beaucoup sont venus à l’appel de l’UEC.

Les communistes n’ont pas attendu l’invasion de l’URSS par l’armée nazie pour entrer dans la Résistance. Ils s’organisent à partir de 1940, forment les premiers noyaux clandestins de la Résistance armée. La lecture du dictionnaire des fusillés permet de mesurer la réalité de cet engagement des militants.

Nous sommes en 1940. Marcel Delattre, jeune militant, est arrêté à Bègles (Gironde) suite à une distribution de tracts du Parti communiste clandestin. Interné au camp de Mérignac, il est fusillé le 21 octobre 1941 au camp de Souge. 148 communistes sont arrêtés dans la région bordelaise le 22 novembre 1940. La plupart seront fusillés… Jean Lemoine vit à Romainville (Seine-Saint-Denis). Le 26 avril 1941, il y est interpellé par des policiers français pour « activités de propagande communiste ». Il est condamné à dix ans de travaux forcés, transféré à la prison de Caen (Calvados). Le 11 mai 1942, il est désigné pour faire partie du contingent d’otages exécutés en représailles d’une action de la Résistance en Seine-Maritime. Recherché pour « menées communistes » et pour avoir participé à la grande grève des 100 000 mineurs du Nord et Pas-de-Calais de mai-juin 1941, Léon Bailleux est fusillé le 14 avril 1942 au fort du Vert-Galant, à Wambrechies (Pas-de-Calais). Ouvrier tourneur chez Hispano-Suiza, Georges Vigor est interpellé à son domicile le 20 janvier 1941 par des policiers de Gentilly (Val-de-Marne), étant considéré comme un « meneur très actif et dangereux ». Fin septembre 1940, la mairie avait informé le commissariat que l’ouvrier était susceptible de s’occuper d’impression et de distribution de tracts communistes clandestins. Il est fusillé le 15 décembre 1941 à Châteaubriant (Loire-Atlantique). Ces vies retirées par l’occupant nazi avec l’aide active de l’État vichyssois que l’on retrouve parmi les milliers de biographies de fusillés dans le dictionnaire qui vient de paraître à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de la Libération (1) illustrent tragiquement à quel point l’engagement des communistes est considéré comme une menace à anéantir aux premières heures de l’Occupation. Les militants du PCF qui s’organisent dans les premiers réseaux clandestins se voient sévèrement réprimés. Emprisonnés dès 1940, nombreux sont internés. Certains sont exécutés. D’autres, dont de nombreuses femmes, sont déportés…

Force clandestine et Organisation spéciale : l’engagement est total

Au regard de ce travail biographique sans précédent, la thèse qui voudrait que les communistes aient attendu l’invasion de l’URSS le 22 juin 1941 pour entrer en résistance ne tient pas. L’engagement incontestable des militants mené au péril de leur vie dans de nombreuses régions de France et secteurs de travail se trouve mis en lumière. Par dizaines, ils participent ou sont à l’initiative des premières manifestations antinazies et actes de sabotage, comme le note la Gestapo le 21 février 1941 (2). Les communistes pour leur part commencent à se constituer en force clandestine, capable de mener des campagnes de distribution de tracts, de journaux et des attentats. Au niveau national : Charles Tillon, futur responsable des FTP, lance un appel le 17 juin 1940, les deux dirigeants politiques du PCF Maurice Thorez et Jacques Duclos le 10 juillet de la même année. L’Organisation spéciale (OS) est constituée, elle est chargée de protéger les imprimeries clandestines, ainsi que les responsables pourchassés. À la Libération, l’OS est reconnue « unité combattante à partir d’octobre 1940 ». On en retrouve les acteurs, pour la plupart fusillés entre 1941 et 1942. La liste des noms est trop longue pour qu’ils soient tous énumérés, citons Gaston Carré, Raymond Losserand, Antonin Revéreault, Louis Coquillet, Louis Marchandise, Marcel Viaud… Autres organisations ayant joué un rôle important dans la lutte armée, les FTPF et les FTP-MOI combattent à partir de mai 1941. En zone occupée ou « libre », les militants dans leur entreprise, leur ville ou village, les anciens des Brigades internationales ayant combattu en Espagne, les étrangers, juifs, Arméniens, antifascistes italiens, ceux de l’Affiche rouge… Là encore, leurs biographies jalonnent le dictionnaire et sont éloquentes. Une preuve irréfutable. Les communistes, par milliers, ont pris une part conséquente à la lutte contre l’occupant et ont subi la répression nazie à partir de 1940 et jusqu’aux dernières heures de la Libération.

(1) Les Fusillés (1940-1944). Éditions de l’Atelier, 1 952 pages, 30 euros.

(2) Lire la France dans la tourmente, 1939-1944, de Roger Bourderon et Germaine Willard. Éditions sociales, 1982.

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1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 05:30
fresque à Béthléem

fresque à Béthléem

Israël/Palestine : les enjeux de la conférence de Paris

Le vendredi 3 juin, Paris accueillera une conférence internationale afin de tenter de débloquer le processus de paix - mais peut-on encore employer ce terme ? - entre Israéliens et Palestiniens. Le but premier de cette conférence est de préparer le terrain, sur fond de promesses d’aide financière et de garanties sécuritaires, à des négociations directes entre Palestiniens et Israéliens.

Pascal Boniface, Mediapart, mardi 31 mai 2016

Seront ainsi présents John Kerry et Sergueï Lavrov, ministres américain et russe des Affaires étrangères, Federica Mogherini, en charge de la diplomatie de l’Union européenne, Ban Ki Moon, Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, ainsi que les ministres des principaux pays européens et arabes. Bref, un bel aéropage. Mais la réunion de toutes ces personnalités, représentants des plus grandes puissances, risque d’aboutir à un constat supplémentaire d’impuissance.

La tenue de cette conférence donne lieu à des sentiments ambivalents. On peut se féliciter de l’initiative française, qui refuse de laisser au point mort, dans une zone d’ombre, le dossier israélo-palestinien. Certes, la guerre civile en Syrie et l’État islamique sont des défis stratégiques plus brûlants et engendrant plus de victimes. Mais, contrairement à ce qu’essaie de faire croire le Gouvernement israélien et ses soutiens, la question israélo-palestinienne reste un sujet stratégique central dont l’importance dépasse largement le cadre régional.

La diplomatie française est moins active sur ce sujet qu’elle ne le fut dans le passé. Ce changement n’est d’ailleurs pas ultérieur à l’élection de Nicolas Sarkozy, qui revendiquait haut et fort son amitié pour Israël, ou de François Hollande, qui est revenu sur son engagement électoral de reconnaître l’État de Palestine, mais date de la fin du mandat de Jacques Chirac. Presque surpris par sa propre audace de s’opposer à la guerre d’Irak de 2003, la France avait adopté un profil bas dans les relations, tant avec les États-Unis qu’avec Israël, craignant les effets de la poursuite du French bashing aux États-Unis. Être moins actif qu’auparavant sur la question palestinienne faisait partie de cette stratégie. Mais, si la France est moins militante qu’auparavant, elle reste le pays occidental le moins inactif sur le sujet.

Il reste que cette conférence a peu de chances d’aboutir. La cruelle réalité est que Benyamin Netanyahou a affirmé très ouvertement à Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls, ministre des Affaires étrangères et Premier ministre français qui se sont rendus en Israël à deux semaines d’intervalle, qu’il s’opposait à l’initiative française. À la place, il propose des négociations directes entre Palestiniens et Israéliens. C’est un moyen de ne pas avancer, vu la disproportion des forces. Le Gouvernement israélien pense que le temps joue en sa faveur, que les Palestiniens s’habitueront à l’occupation et que la poursuite de la colonisation permet de grignoter les territoires palestiniens, rendant de fait impossible la solution à deux États. Netanyahou, à la tête du Gouvernement le plus à droite de l’Histoire Israël, dont de nombreux membres ont ouvertement affirmé qu’ils s’opposeraient à tout accord avec les Palestiniens, dit refuser tout « diktat international ».

Or, ni la France, ni la « communauté internationale », n’est prête à faire payer un quelconque prix de ce refus à Israël. Pourquoi, dès lors, changerait-il sa position intransigeante dont il ne subit aucune conséquence négative ? Netanyahou n’éprouve aucune crainte face aux autres puissances, et l’examen des évènements depuis qu’il est au pouvoir lui donne raison. Sa seule crainte provient des mouvements de l’opinion interne et notamment « Boycott DésinvestissementSanction », qui prend de l’ampleur.

En face, les Palestiniens, qui sont politiquement et géographiquement divisés, semblent démunis et désemparés. Les Israéliens continuent, année après année, de mettre en œuvre le principe de l’ancien Premier ministre, Yitzhak Shamir, au début des années 90 : nous sommes prêts à négocier le temps nécessaire, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien à négocier.

Israël-Palestine: les enjeux de la conférence de Paris (Pascal Boniface, Médiapart - 31 mai 2016)
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1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 05:20
Israël: le leader d'extrême-droite Avigdor Lieberman devient ministre de la défense (Le Monde)

L’ultranationaliste Avigdor Lieberman a été investi lundi 30 mai par le Parlement israélien comme ministre de la défense, un poste où il supervisera l’action dans les territoires palestiniens et où il a promis de se montrer « raisonnable » après des années de rhétorique agressive. Avec l’entrée de M. Lieberman, ce gouvernement est le plus à droite de l’histoire d’Israël selon les commentateurs.

La nomination du chef du parti d’extrême droite Israël Beitenou (« Israël notre maison »), et celle de Sofa Landver – membre de la même formation – au poste de ministre de l’intégration, a été approuvée par 55 voix contre 43 et une abstention, les 21 autres députés étant absents lors du vote.

Une coalition renforcée au Parlement

Après presque deux semaines de tractations et de revirements, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a donc réussi, en intégrant Israël Beitenou dans la coalition gouvernementale, à porter de 61 à 66 voix la majorité ténue dont il dispose au Parlement (120 sièges).

M. Lieberman, malgré son manque d’expérience militaire, remplace donc à la défense Moshé Yaalon, considéré en Israël comme un avocat de la retenue envers les Palestiniens, qui vient de démissionner avec fracas. Connu pour ses diatribes anti-arabes et son populisme belliqueux, il se retrouve en position de numéro deux du gouvernement, avec une voix prépondérante sur le déclenchement des guerres, le conflit israélo-palestinien et l’administration des territoires occupés.

Avant ses négociations avec M. Nétanyahou, il accusait notamment le gouvernement de manquer de fermeté face aux attaques palestiniennes et lui reprochait de ne pas construire dans les colonies de Cisjordanie occupée.

Le premier ministre s’est voulu rassurant lundi, assurant que le retour de celui qui fut son mentor puis son ministre des affaires étrangères (2009-2012, 2013-2015) ne changerait pas les orientations gouvernementales.

L’Autorité palestinienne a dit voir dans le gouvernement israélien en gestation « une vraie menace d’instabilité et d’extrémisme dans la région ».

Lire aussi dans

la Tribune de Genève:

"La dérive ultranationaliste met Israël en ébullition" (Andrès Allemand, 30 mai 2016): démission de 2 ministres, un ancien général qui voit des similarités avec l'Allemagne Nazie. Séisme politique?

Coup sur coup, deux ministres israéliens viennent de démissionner en l’espace d’une semaine. Le second, Avi Gabbay, a annoncé ce vendredi matin qu’il quittait le cabinet de Benjamin Netanyahou, trop « extrémiste » après la nomination mercredi de l’ultranationaliste Avigdor Lieberman à la Défense. Une nomination pour élargir la coalition et ainsi disposer d’une majorité plus large au Parlement. Ainsi s’en va un représentant de Koulanou, unique parti centriste du gouvernement.

Le vendredi précédent, c’est Moshe Ya’alon qui claquait la porte pour les mêmes raisons. Ancien chef d’état-major, ce politicien conservateur, membre du Likoud comme Netanyahou, était outré de devoir laisser la Défense à un civil inexpérimenté et incendiaire. « Des éléments extrémistes et dangereux ont pris le pouvoir », a-t-il prévenu dans un discours au QG de l’armée à Tel-Aviv. Il dit avoir « peur pour l’avenir ».

« Graines de fascisme »

Ce n’est pas le seul. Soldat le plus décoré d’Israël, l’ancien premier ministre travailliste Ehoud Barak, qui fut aussi ministre de la Défense sous Netanyahou, estime que « le gouvernement a été infecté avec des graines de fascisme ». Quant à Moshe Arens, qui pour sa part fut en charge des armées à trois reprises, il voit un tournant majeur dans la politique israélienne : « Un séisme est en vue. Cela prendra peut-être un peu de temps, mais il arrive. »

Le très controversé Avigdor Lieberman vit dans une implantation illégale en Cisjordanie. Il veut réintroduire la peine de mort pour les terroristes palestiniens et appelle à décapiter les Arabes israéliens déloyaux. D’ailleurs, il estime que les Arabes citoyens d’Israël (20% de la population) forment une « cinquième colonne » et qu’il faudra qu’une partie soit transférée en territoire palestinien en cas d’accord de paix.

Ce n’est certes pas la première fois que le chef du parti Israël Beytenou (Notre Maison Israël) entre au gouvernement. Lieberman fut même en charge de la diplomatie israélienne entre 2009 et 2015. Mais à présent, il intègre une coalition déjà très à droite, le Likoud s’appuyant sur les ultraorthodoxes et les ultranationalistes. Par ailleurs, la Défense est le poste le plus important (et le plus sensible) après celui du premier ministre. Traditionnellement, il est confié à un ancien militaire expérimenté.

« Procédés nazis »

Mais il y a pire. Le retour spectaculaire de Lieberman ne ferait que confirmer la dérive ultranationaliste en Israël. Une dérive si inquiétante qu’elle rappelle à certains les débuts du nazisme. Le 5 mai, Journée de commémoration de l’Holocauste, le général Yair Golan, adjoint du chef d’état-major de l’armée, a osé la comparaison : « Ce qui m’effraie en repensant à l’Holocauste, c’est de connaître les procédés abjects utilisés en Europe en général - et en Allemagne en particulier - il y a 70, 80, 90 ans… et d’en voir des traces ici au milieu de nous, en 2016 ! »

Désavoué par le premier ministre, le général a été soutenu par Moshe Ya’alon (avant sa démission). L’ex-ministre de la Défense s’est déjà trouvé en porte-à-faux en mars quand il a condamné un soldat qui avait abattu d’une balle dans la tête un assaillant palestinien blessé qui ne représentait plus de menace. Netanyahou, lui, avait appelé le père pour lui assurer que son fils serait jugé équitablement. Et Lieberman ? Il n’y voyait pas du tout un crime.

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 20:02
1er juin à Colonel Fabien, avant le 37e Congrès du PCF: Conférence internationale pour la Paix

« Pour une Conférence mondiale pour la paix et le progrès »

Paris – 1er juin 2016

Rencontre internationale

Le monde est en plein et profond bouleversement mais, quand d'aucuns n'y voient que menaces et « chaos », nous affirmons au contraire qu'un autre monde – un monde plus juste, plus sûr, plus humain et plus solidaire – est possible !

Qu'il est même indispensable pour résoudre durablement les urgences, problèmes et défis auxquels l'humanité est confrontée en ce XXIe siècle. Envers et contre toutes les régressions que tente d’imposer la logique financière et spéculative qui caractérise la mondialisation capitaliste néo-libérale, ce monde est déjà en construction.

Ce monde de paix et de progrès est en germe dans toutes les mobilisations dans nos pays et continents pour stopper la guerre et les violences, pour faire reculer les nationalismes, fondamentalismes religieux et les extrêmes droites ; Ce monde de paix et de progrès est en germe dans tous les mouvements populaires pour la justice sociale, les libertés et droits – individuels et collectifs – humains et sociaux, pour la démocratie, pour les biens communs universels, le partage des connaissances et la libre circulation des êtres humains et des idées, pour l'égalité entre individus, femmes et hommes, l'égalité des peuples, l'égalité des nations ; Ce monde de paix et de progrès est en germe dans toutes les forces qui se dressent contre les institutions financières, et la prédation des grandes multinationales qui exploitent les richesses de régions entières sans se préoccuper des conséquences sur les écosystèmes et les populations ; Ce monde de paix et de progrès est en germe dans toutes les constructions citoyennes alternatives pour de nouveaux modes de développement et de production alliant exigences sociales, ambitions de progrès partagé et impératifs écologiques.

Paix et justice sociale, paix et démocratie, droits des peuples, égalité femme-homme, paix et développement humain, social, écologique, paix et nouveaux modes de production, sont indissociables. Ensemble, chaque jour, en cherchant à apporter des réponses progressistes et durables aux causes et sources des déstabilisations et conflits que sont les inégalités, les injustices, les humiliations, les logiques de domination, la remilitarisation des relations internationales, nous voulons contribuer à ouvrir la perspective d'une mondialisation du progrès humain, de la solidarité et de la paix.

C’est cette ambition d’un nouvel âge de l'humanité, un monde de justice, d'égalité, de fraternité, de liberté et de paix que nous avons la volonté, la responsabilité et les moyens de construire ensemble. Ce sont ces voix de personnalités et représentant-e-s de forces politiques, associatives, intellectuelles, syndicales venues des cinq continents que nous voulons faire entendre et auxquelles nous proposons d'envoyer, depuis Paris le 1er juin, un message d'espoir à toutes celles et tous ceux qui, acteurs de la solidarité internationale, se battent pour un monde meilleur.

Pierre Laurent

Programme:

8h : accueil des participants

8h30 ouverture : mot d'accueil par Lydia Samarbakhsh, chargée des Relations internationales à la Coordination nationale du PCF

9h00-11h table ronde 1 : « 100 ans après le désastre de Verdun : le risque de désintégration de l'UE ; les nouvelles tensions Ouest-Est ; le conflit ukrainien ; la montée des populismes et des nationalismes ; la crise migratoire et le retour de murs en Europe…"Bannir la guerre sur le sol européen ; rebâtir une sécurité collective européenne ; changer l'Europe" »

Modérateur : Tobias Pflüger, vice-président de Die Linke (Allemagne)

Intervenant-e-s : Marisa Matias, députée européenne GUE-NGL, vice-présidente du PGE (Bloco-Portugal) ; Sia Anagnostopoulou, ministre déléguée à l’Éducation (Grèce) ; Stefan Bekier, ancien activiste de l’opposition de gauche en Pologne, militant d’Ensemble !–Front de gauche, France ; Pat Doherty, député irlandais et ancien vice-président du Sinn Fein

débat : Viktoriia Georgiievska, responsable internationale du Parti communiste d'Ukraine ; Michel Billout, sénateur, groupe CRC ; Alice Bernard, membre du Conseil National du PTB et membre du Departement syndical ; Roland Weyl, premier vice president de l'Association internationale des juristes democrates (AIJD) et doyen du Barreau de Paris ; Norberto Crivelli, Parti suisse du travail ; Francis Wurtz, depute honoraire GUE-NGL du Parlement europeen...

11h05-11h15 : (encore sous réserve) : intervention d'Houcine Abbassi, secrétaire général de l'UGTT, corécipiendaire du Prix Nobel de la Paix 2015

Francis Wurtz

Francis Wurtz

Houssine Abassi

Houssine Abassi

Leïla Shahid

Leïla Shahid

Aminata Traoré

Aminata Traoré

Georges Corm

Georges Corm

Pierre Barbancey

Pierre Barbancey

11h15-13h15 table ronde 2 : « Œuvrer pour une solution politique aux guerres au Proche-Orient : "Une paix juste et durable, un développement humain, social et écologique du Grand Moyen-Orient : priorité mondiale" »

Modérateur : Patrick Le Hyaric, député européen, vice-président du groupe GUE-NGL, directeur du journal l'Humanité Intervenant-e-s : Leila Shahid, ancienne ambassadrice de Palestine auprès de l'Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg ; Selahattin Demirtas, co-président du Parti démocratique des peuples (HDP), député–Turquie ; Georges Corm, docteur en droit, ancien ministre des Finances du Liban ; Haytham Manna, président du mouvement Qamh (Valeurs, Citoyenneté, Droits)–Syrie

débat : Radhi Al-Mosawi, secrétaire général du National Democratic Action Society – Bahreïn ; Dr Adbullah Naïbi, coalition AYENDA–Afghanistan ; Marie Nassif-Debs, secrétaire générale adjointe du Parti communiste du Liban ; un-e représentant-e d'AKEL (Chypre) ; Raid Fahmi, secrétaire général adjoint du Comité central du Parti communiste irakien ; Mustapha Brahma, Voix démocratique–Maroc ; Mouna Mathari, Al Qotb-FP, Tunisie ; Pierre Barbancey, grand reporter à l'Humanité, ...

14h30-16h30 table-ronde 3 : « Paix, droits et développement sont indissociables :"Déminer les bombes semées en Afrique par l'Occident et laisser les Africains penser et décider par eux-mêmes leur avenir" »

Modératrice : Aminata Traoré, ancienne ministre de la Culture du Mali Intervenant-e-s : Aïsha Dabalé, « Comité des djiboutiennes contre les viols et l’impunité » ; Laurent Akoun, FPI-Côte d'Ivoire ; SEM Hector Igarza, ambassadeur de Cuba en France ; Maître Bénéwendé Sankara, vice-président de l'assemblée nationale du Burkina Faso débat : Chris Matlhako, responsable international du Parti communiste d'Afrique du Sud–SACP ; un-e représentant-e de l'Union des populations du Cameroun (UPC) ; un-e représentant-e de l'Alliance ivoirienne pour la République et la Démocratie (AIRD)-Côte d'Ivoire, ...

Paul Quilès

Paul Quilès

Nicolas Hulot

Nicolas Hulot

16h45-19h15: "Un autre monde est (toujours) possible !"

Modérateur : Alain Obadia, président de la Fondation Gabriel-Péri

Intervenant-e-s : Claire Fehrenbach, directrice générale d'Oxfam-France ; Philippe Jahshan, président de Coordination Sud et président du groupe des associations du CESE ; Françoise Dumont, présidente de la Ligue des droits de l'homme (LDH)--France ; Paul Quilès, ancien ministre de La Defense - France, president de l’association Initiatives pour le desarmement nucleaire (IDN) ; Daniel Filmus, député au parlement du Mercosur, ancien membre du Conseil exécutif de l'Unesco – Argentine ; Opal Tometi, cofondatrice de Black Lives Matter. Directrice executive de BAJI-Black Alliance for Just Immigration – ÉtatsUnis) ;Nicolas Hulot, président de la Fondation pour l'homme et la nature ; Juan Carlos Marsàn Aguilera, membre du comité central du Parti communiste de Cuba, directeur du Département Europe du Secteur international débat : Roland Nivet, porte-parole du Mouvement de la Paix (France) ; Miho Shimma, representante du maire d'Hiroshima en France ; Philippe Rio, maire de Grigny et president de l'AFCDRP-maires pour la paix ; Morihara Kimitoshi, membre du Bureau exécutif du Parti communiste du Japon, chargé des Relations internationales ; Pierre Laurent, sénateur de Paris, secrétaire national du PCF et président du PGE...

Personnalités et organisations ayant confirmé leur participation : Aminata Traoré, ancienne ministre de la Culture du Mali ; Selahattin Demirtas, co-président du Parti démocratique des peuples (HDP), député-Turquie ; Leila Shahid, ancienne ambassadrice de Palestine auprès de l'Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg ; Aïsha Dabalé, « Comité des djiboutiennes contre les viols et l’impunité » ; Sia Anagnostopoulou, ministre déléguée à l’Éducation (Grèce) ; Dr Adbullah Naïbi (coalition AYENDA- Afghanistan), Claire Fehrenbach, directrice générale d'Oxfam-France ; Maité Mola, membre de la Commission permanente du PCE, dirigeante nationale d'Izquierda Unida–Espagne, vice-présidente du PGE ; Marisa Matias, députée européenne GUE-NGL, viceprésidente du PGE (Bloco-Portugal) ; Philippe Jahshan, président de Coordination Sud et président du groupe des associations du CESE ; Radhi Al-Mosawi,secrétaire général du National Democratic Action Society—Bahrein ; Roland Nivet, porte-parole du Mouvement de la Paix (France) ; Maître Bénéwendé Sankara, vice-président de l'assemblée nationale du Burkina Faso ; Françoise Dumont, présidente de la Ligue des droits de l'homme (LDH) ;Morihara Kimitoshi, membre du Bureau exécutif du Parti communiste du Japon, chargé des Relations internationales ; Haytham Manna, président du mouvement Qamh (Valeurs, Citoyenneté, Droits)–Syrie ; Raid Fahmi, secrétaire général adjoint du Comité central du Parti communiste irakien ; Samba David, coordonnateur national des Indignés de Côte d'Ivoire ; Marie Nassif-Debs, secrétaire générale adjointe du Parti communiste du Liban ; Viktoriia Georgiievska et Yevguen Gerasymenko, membres du Bureau exécutif du Parti communiste d'Ukraine (KPU) ; Chris Matlhako, responsable international du Parti communiste d'Afrique du Sud (SACP) ; Georges Corm, docteur en droit, ancien ministre des Finances du Liban ; Roland Weyl, premier vice-president de l'Association internationale des juristes democrates (AIJD) et doyen du Barreau de Paris ; AKEL (Chypre) ; PCP (Portugal) ; Stefan Bekier, ancien activiste de l’opposition de gauche en Pologne, militant en France d’Ensemble ! ; Miho Shimma, representante du maire d'Hiroshima en France ;Tarek Ben Hiba, secrétaire général de la FCTR ; Tobias Pflüger, vice-président de Die Linke (Allemagne) ; Guillaume Long, ministre des Relations extérieures de l’Équateur ; Mabadi Ahmédali, CDISCOM – Comores ; Laurent Akoun, FPI-Côte d'Ivoire ; SEM Hector Igarza, ambassadeur de Cuba en France ; Tony Pecinovsky, rédacteur au journal People's World, représentant du Parti communiste des États-Unis ; Vladimir Caller, responsable des questions internationales du Parti communiste Wallonie-Bruxelles ; Claude Hoarau, président du l’Action populaire pour La Réunion (APR) et Fabrice Hoarau, porte-parole et responsable des Relations internationales ; Nicolas Hulot, président de la Fondation pour l'homme et la nature (France) ; Patrick Le Hyaric, viceprésident du groupe GUE-NGL au Parlement européen et directeur de l'Humanité ; Alain Obadia, président de la Fondation Gabriel Péri (France) ; Francis Wurtz, député honoraire GUE-NGL du Parlement européen ; Philippe Rio, maire de Grigny et président de l'AFCDRP-maires pour la paix ; Alice Bernard, membre du Conseil national et du Département syndical du Parti du travail de Belgique (PTB) ; Norberto et Sonja Crivelli, Parti suisse du travail ; Abderrahmane Benhida, PADS (Algérie) ; Mustapha Brahma, Voix démocratique–Maroc ; Pat Doherty, député et ancien vice-président du Sinn Fein (Irlande) ; SEM Michel Mujica, ambassadeur du Venezuela en France ; Daniel Filmus, député au parlement du Mercosur, ancien membre du Conseil exécutif de l'Unesco – Argentine ; Pierre Barbancey, grand reporter au quotidien l'Humanité ; Mouna Mathari, Al Qotb-FP, Tunisie ; Opal Tometi, co-fondatrice de Black Lives Matter, directrice exécutive de BAJI-Black Alliance for Just Immigration– États-Unis ; Juan Carlos Marsàn Aguilera, membre du comité central du Parti communiste de Cuba, directeur du Département Europe du secteur International du PCC ; Michel Billout, sénateur, groupe CRC ;

Lieu : Espace Oscar-Niemeyer, 2, place du Colonel-Fabien, 75019, Paris, métro (ligne 2)

station Colonel Fabien Inscriptions (dans la mesure des places disponibles) : international@pcf.fr / 01 40 40 12 93

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 19:21
Migrants/drames humains en Méditerranée: l'UE et les Etats-membres doivent respecter les droits humains (PCF)

Lettre des relations internationales du PCF - Spécial Migrants, mars 2016

Migrants/drame en Méditerranée : L'UE et les États-membres doivent respecter les droits humains

C'est une tragédie de plus qui s'est déroulée ces derniers jours en Méditerranée.

Des centaines de migrants dont au moins 40 enfants qui voulaient rejoindre les côtes italiennes en provenance de Libye ont disparu dans trois naufrages.

Le porte-parole du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a déclaré : « la situation est chaotique, nous ne sommes pas sûrs des chiffres, mais nous craignons que jusqu'à 700 personnes se soient noyées, cette semaine ».

Les récits des survivants sont bouleversants. Ces nouveaux drames suscitent un profond sentiment de colère et de honte.

Les mesures prises de surveillance aéronavale se montrent impuissantes à éviter de tels drames, même si l'intervention de sauvetage de la marine italienne, de l'opération européenne Sofia, des ONG, et même des garde-côtes libyens, ont permis de sauver 5600 migrants la semaine dernière.

La seule réponse véritable pour préserver ces vies de femmes, d'hommes et d'enfants qui fuient guerres, violence et misère, et « casser » le trafic organisé par les passeurs, c'est, comme le réclament les ONG, d'ouvrir des voies légales et sécurisées pour leur passage des côtes libyennes vers l'Europe.

Jusqu'à quand, et jusqu'à combien de disparitions, l'UE et les États-membres persisteront-ils dans ce refus criminel qui conduit à de tels drames et à faire le lit des passeurs ?

La fermeture de la route des Balkans et l'accord honteux UE-Turquie de bloquer toute entrée par ces voies, multiplient les drames.

Le PCF réaffirme que l'UE et les États-membres se doivent d'abandonner cette politique d'Europe-forteresse et de s'engager au respect du droit international et droits humains pour accueillir ces réfugiés, mais également de ses propres valeurs fondatrices de solidarité, de respect de la dignité humaine. Les migrants ne sont pas des criminels.

Dans les pays du Sud de l'Europe comme la France, l'Italie, l'Espagne, de grandes et petites associations, des élus des villes et villages, des citoyens, sont prêts à accueillir des migrants… Leurs États doivent assumer leur responsabilité d'accueil et la France, parmi les premiers, lever tous les obstacles mis à leur venue.

Le PCF, le 31 mai 2016

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 18:00
Résistance bretonne: les fusillés finistériens du Mont Valérien recevront un hommage le 4 juin

D'après les recherches d'une militante de l'ARAC Katherine LE PORT, transmises par notre correspondant Jean-Claude Cariou, voici pour vos archives, les noms de fusillés du département du Finistère, fusillés par les nazis au mont Valérien dont un hommage sera rendu le 4 JUIN prochain .

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 17:39

Macron rattrapé par son ISF Emmanuel Macron, le 3 mai 2016 © Reuters Jusqu’ici, Emmanuel Macron estimait ne pas être redevable de l’ISF. Mais les vérifications fiscales déclenchées après sa nomination au gouvernement viennent de déboucher sur une réévaluation du patrimoine de son couple.

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 16:54
Les députés rejettent la proposition de loi Chassaigne visant à garantir le revenu des agriculteurs

Les députés rejettent la proposition de loi Chassaigne visant à garantir le revenu des agriculteurs

mardi 31 mai 2016

D’accord pour améliorer la situation financière des producteurs, mais pas sur les moyens proposés, les députés n’ont pas adopté, le 26 mai dernier, la proposition de loi présentée par André Chassaigne, visant à garantir le revenu des agriculteurs.

Les trois articles du texte qui ont été rejetés :

le premier instaurant une conférence interannuelle par filière pour fixer des prix plancher et plafond des produits agricoles,
le second encadrant les marges des intermédiaires au moyen d’un coefficient multiplicateur activable en temps de crise
le troisième interdisant la vente à perte

La discussion à l’Assemblée nationale

Le dossier légilsatif

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