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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 05:55
Hébron

Hébron

Palestine : l’archéologie au secours de la mémoire

Une équipe française d’archéologie révèle les vestiges oubliés de la Palestine et sensibilise les Palestiniens à leur histoire.

Nicolas Ropert, France Inter, mercredi 22 juin 2016

>>Ecouter l’émission

Nous sommes en Palestine et vous venez d’entendre Bertrand Riba, un archéologue français qui travaille pour l’Institut Français du Proche-Orient. Il dirige une équipe de quatre Français et de neuf Palestiniens qui fouillent dans la région d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie. Les vestiges, vieux de 15 siècles, se trouveraient à l’endroit décrit dans la Bible où Saint Jean-Baptiste a réalisé ses premiers baptêmes. Mais travailler dans les territoires palestiniens occupés par Israël est un combat de tous les jours. Le correspondant de France Inter et RFI en Cisjordanie, Nicolas Ropert leur a rendu visite.

En contre-bas du village palestinien de Taffouh, l’équipe retourne délicatement la terre avec des pioches et des truelles. Sandrine Bert Geith, archéologue franco-suisse, montre un petit morceau trouvé dans le sol.

Le site n’a pas été fouillé depuis la fin des années 1940. Il est plutôt bien conservé mais l’occupation israélienne complique le travail des archéologues, confie Bertrand Riba.

Malgré tout, ces fouilles menées conjointement avec le ministère palestinien du tourisme et des antiquités permettent de sensibiliser les palestiniens à leur histoire. Étudiant en marketing, Basheer Fisal Khamasy, n’avait jamais participé à une telle expédition.

C’est la première fois que je fais ce travail. Ça me plait beaucoup. On fait du beau boulot et ce n’est pas très difficile. La Palestine a beaucoup de vestiges comme ceux-là parce que c’est une région chargée d’histoire. Donc il faut en prendre soin. Les palestiniens l’ont compris ici.

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 05:44
Hôpital public dans le pays de Morlaix: un comité de défense est né (Le Télégramme, 23 juin)
Voir aussi la dernière initiative de la CFDT sur les conditions de travail et de dialogue à l'hôpital

Voir aussi la dernière initiative de la CFDT sur les conditions de travail et de dialogue à l'hôpital

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 05:29

Valls, ça suffit !


Depuis 4 mois, nous sommes des millions à exiger le retrait de la loi Travail. Le Premier ministre bloque la situation en refusant à la fois de négocier avec les syndicats et de débattre avec les député.e.s. Il a utilisé le 49-3 pour faire adopter sa loi sans vote à l’Assemblée nationale. Il a même essayé de nous interdire de manifester.

Les initiatives se multiplient pour exiger le retrait de la Loi travail.

Ce soir, une pétition a été lancée pour demander la démission du Premier ministre. Signez la et partagez la ! A Lyon, des rassemblements#CasserolesDebout auront lieu tous les vendredis soir. Nuit Debout Nantes propose "Fenêtres Debout", pour afficher son refus de la Loi Travail à ses fenêtres. Le Syndicat des Avocats de France a ouvert une chaîne Youtubepour décrypter la Loi travail.

Je signe la pétition "Valls, ça suffit !"

Le prochain RDV, c'est mardi 28 juin pour une nouvelle journée de manifestations.

Pétition pour la démission de Manuel Valls
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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 05:21
Le député pro-Hollande/ Valls Christophe Caresche incapable de soutenir le débat sur Europe 1 face à Chassaigne: "moi j'me tire"... Ces gens-là ont tellement l'habitude du 49-3!

INSTANT TÉLÉ - Attaqué par Chassaigne (PCF), le député PS légitimiste Caresche quitte le plateau de LCP en direct

LeLab Europe1‎ - Il y a 1 jour

INSTANT TÉLÉ - Le gouvernement a engagé sa responsabilité pour faire passer en force la loi Travail lors de la première lecture à l’Assemblée nationale. La gauche de la gauche avait alors échoué, à deux voix près, à déposer une motion de censure. Alors que le texte, actuellement examiné par les sénateurs, va revenir à l’Assemblée, Manuel Valls pourrait de nouveau user du 49.3, faute de trouver une majorité.

Ce qui ne passe pas du tout auprès de la gauche de la gauche, opposée au texte porté par Myriam El Khomri. Et a donné ce très vif échange sur LCP le 22 juin, entre le député PS légitimiste Christophe Caresche et son collègue de l'Assemblée André Chassaigne du PCF.

Le premier a fini par quitter le plateau, lançant un "j’me tire". Voici l’échange retranscrit :

- André Chassaigne : Alors que la majorité des Français sont opposés, que la majorité des organisations syndicales sont opposées...

- Christophe Caresche : L’abrogation de la peine de mort, monsieur, elle était minoritaire.

- André Chassaigne : Ce que vous faites, c’est une honte pour les valeurs de la gauche.

- Christophe Caresche : Il fallait pas abroger la peine de mort ?

- André Chassaigne : Ça, c’est un argument qui tient pas.

- Christophe Caresche : Comment ça c’est un argument qui tient pas ? [...] Je vous mets en garde contre ces arguments-là, parce que c’est des arguments populistes.

- André Chassaigne : Populistes ? De la part d’un gouvernement qui a oublié toutes les valeurs de la gauche depuis cinq ans…

- Christophe Caresche : Je n’ai pas de leçons à recevoir de vous. Je suis de gauche.

- André Chassaigne : J’aurais honte à votre place, de démolir tout ce que vous êtes en train de démolir.

- Christophe Caresche : Mais c’est vous qui démolissez la gauche. Vous aurez la droite, vous aurez le Front national, voilà ce que vous aurez. Et vous verrez ce que ce sera ! C’est vous, le fossoyeur de la gauche.

- André Chassaigne : C’est une honte, ce que vous faites. Abandonner toutes les valeurs de la gauche comme vous le faites depuis 2012.

- Christophe Caresche : Allez, moi je me tire.

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 05:05

Le chant du cygne des vieilles élites ?

Charles Enderlin, Géopolis (France TV info), lundi 20 juin 2016

Il ne faut pas aller dans les endroits où on dit du mal de vous. En général, cela ne sert à rien et c’est désagréable. Benjamin Netanyahu a donc décidé de ne pas mettre les pieds à la prestigieuse conférence de Herzlia, où on a beaucoup parlé de lui et pas en bien. Ses deux anciens ministres de la défense ont été particulièrement durs. Le premier à proférer des méchancetés fut Moshé Boggie Yaalon : « Israël, à ce stade, et pour l’avenir prévisible, ne fait pas face à une menace existentielle. Il faut cesser de faire peur aux citoyens en leur donnant le sentiment que nous sommes menacés par une nouvelle Shoah. Il est faux d’imaginer qu’en terrorisant les citoyens, on leur fera oublier la corruption, le fossé social, le coût de la vie élevé et les autres défis auxquels le pays fait face. Cela ne signifie pas qu’il faut renoncer à être vigilant. Les problèmes de sécurité sont réels et très sérieux. Nous avons besoin d’un leadership qui dirigerait le pays avec une conscience morale, et non pas en fonction des sondages d’opinion. L’actuel leadership est occupé à attiser les passions, la peur entre Juifs et Arabes, entre la droite et la gauche, et les différents groupes ethniques afin de rester au pouvoir. Le rôle d’un leadership doit être de rassembler la nation et ne pas la diviser ». Et Yaalon d’annoncer qu’il a l’intention de se présenter aux prochaines élections et briguer la direction du pays.

Le plan secret de l’annexion

Ehoud Barak, ministre de la défense avant Yaalon a été encore plus mordant. Il accusé Netanyahu de cacher ses véritables intentions. D’avoir « un plan secret qui va inexorablement créer un [seul] état [et non la solution à deux états]. Ce sera inévitablement soit un ‘’état apartheid’’ qui affrontera la résistance de ceux qu’il contrôlera, sera ostracisé par le monde entier et finira par s’effondrer. Ou ce sera un état binational avec une minorité juive d’ici une génération ou deux, qui très certainement conduira à une guerre civile entre les deux populations. » Selon Barak, « un noyau fanatique à l’idéologie extrémiste a pris le contrôle du Likoud dont il a purgé tous ceux qui préféraient les valeurs démocratiques au populisme. Netanyahu est responsable des actes de ce gouvernement et de ses échecs ; que ce soit en raison de ses faiblesses, de sa personnalité, du syndrome de Stockholm ou de ses positions politiques inspirées par sa famille et ses proches ». Barak a prononcé le mot que l’on aime pas entendre en Israël. Verbatim : « Les projets de loi soumis par le pouvoir représentent un processus d’érosion de la démocratie et contiennent les graines du fascisme qui s’est installé au sein de ce gouvernement. Si cela ressemble à des graines de fascisme, fonctionne comme des graines de fascisme, aboie comme des graines de fascisme, alors ce sont bien des graines de fascisme ! ». Bigre ! Réactions du Likoud : « La conférence de Herzlia est un repaire de gauchistes (!!!!). Ce sont des déclarations de « has been ». Barak a été un très mauvais Premier ministre ! Avec Yaalon, il cherche à retrouver les feux de la rampe. »

L’angoisse de Barak la panique de Yaalon

Il faut relever un élément dans la démonstration de Barak. Nul, mieux que lui connaît Benjamin Netanyahu. Il a été son chef au sein du commando d’état major, dans les années 70, il fut son ministre de la défense pendant quatre ans, le voyant presque quotidiennement, préparant la frappe sur les installations militaires iraniennes. Et il n’aurait pas remarqué son idéologie annexionniste ? Il ne l’aurait jamais entendu répéter ce qu’il avait déclaré devant ma caméra, dés 2002 : « J’ai accepté le retrait partiel de Hébron [en 1996] avec l’intention de garder le reste de la Cisjordanie » Voir ce passage dansmon film. En l’occurrence, Barak se réveille bien tard. Ses déclarations sont, sans aucun doute, à mettre sur le compte de l’angoisse qui a fini par le saisir, face à la situation catastrophique où se trouve le pays. Un état des lieux auquel il a largement contribué.

Yaalon, lui aussi donne l’impression d‘être pris de panique. Est-ce le fait, général aux brillants états de service, d’avoir été remplacé par l’ex caporal magasinier, Avigdor Lieberman ? Peut être mais, sa démission a suivi l’affaire du soldat, qui, à Hébron, a tué un palestinien blessé après avoir agressé un militaire. Ses supérieurs, les chefs de l’armée, ont condamné son geste, et la police militaire l’a arrêté. Mais, très vite, le public israélien a montré une fois de plus qu’il avait une vision différente des notions de droit et de justice. 68 % des personnes interrogées, dans le cadre d’un sondage, ont justifié l’assassinat du terroriste, et 57% considéraient qu’il ne fallait pas traduire le soldat en cour martiale.

Processus nauséabonds

A cela, il faut ajouter les prises de position du général Yair Golan, le chef d’état major adjoint qui, avant le jour de la commémoration de la Shoah, avait déclaré : « Une chose m’effraie. C’est de relever les processus nauséabonds qui se sont déroulés en Europe en général et plus particulièrement en Allemagne, il y a 70, 80 et 90 ans. Voir des signes de cela parmi nous en cette année 2016. La Shoah doit inciter à une réflexion fondamentale sur la façon dont on traite ici et maintenant l’étranger, l’orphelin et la veuve. […] Il n’y a rien de plus simple que de haïr l’étranger, rien de plus simple que de susciter les peurs et d’intimider…" » Voir l’analyse de Danièle Kriegel.

Le racisme

La droite gouvernementale n’avait pas apprécié. Golan et ses collègues généraux ont donc eu droit à une véritable campagne de « shaming » sur les réseaux sociaux. Yaalon, ministre de la défense, a, bien entendu, soutenu l’état major face à cette campagne haineuse. Netanyahu s’est rangé du côté de l’opinion publique et négocié un nouvel accord de coalition avec le parti russophone d’Avigdor Lieberman. Yaalon, sur le point d’être limogé, a préféré démissionner en déclarant : « J’ai combattu de toutes mes forces les expressions d’extrémisme, de violence et de racisme qui menacent la robustesse de la société israélienne, s’infiltrent dans l’armée en lui nuisant »

L’inimitié de la nouvelle élite

Tout cela, démontre une fois de plus, la profonde transformation de la société israélienne. Alouf Ben, le rédacteur en chef du quotidien Haaretz, l’a analysée dans un article publié par la revue américaine Foreign Affairs sous le titre : « La fin du vieil Israël » Extraits : « Israël – au moins sa version séculaire et progressiste qui avait captivé l’imagination du monde- appartient au passé. […] D’ores et déjà, la transformation est spectaculaire. Les dirigeants actuels du pays, dirigés par Benjamin Netanyahu, qui, depuis l’élection s’est transformé en extrémiste de droite- considèrent le principe démocratique comme synonyme du pouvoir absolu de la majorité. Ils n’acceptent pas les limites imposées par le processus judiciaire, ou la nécessité de protéger les minorités. » Alouf Ben rappelle les états de service de Yaalon. Membre du Likoud, général, ancien chef d’état major, opposé aux accords d’Oslo, mais profondément attaché à la laïcité et au droit. « Cela faisait de lui un des derniers membres de la vieille garde du style de Ben Gourion. Dans l’Israël de Netanyahu, le seul fait de se prononcer en faveur d’une procédure judiciaire pour un crime avéré suffit à vous attirer l’inimitié de la nouvelle élite et de ses supporters » L’analyse d’Alouf Ben se trouve ici. Mon article sur le maccarthysme au pouvoir en Israël est .

PS : Il faut remarquer que la plupart des grands médias évitent d’évoquer cette transformation profonde de la société israélienne. Est-ce par peur d’être taxé d’antisémtisme ?

A lire aussi, transmis par la lettre d'info de l'AFPS, ces appels à la paix et à la décolonisation venus d'Israël après le dernier attentat de Tel Aviv qui montrent que la société israélienne reste clivée malgré la radicalisation à l'extrême-droite d'une partie de l'opinion et du gouvernement.

Israël : Appels à la paix

Après un attentat palestinien en Israël, on a plus souvent l’habitude d’entendre des appels à la vengeance.

Politis, mardi 21 juin 2016

Après un attentat palestinien en Israël, on a plus souvent l’habitude d’entendre des appels à la vengeance contre « les Arabes ». Le discours d’un père de l’une des victimes de la fusillade du 8 juin n’en est que plus remarquable. Devant plusieurs centaines de personnes venues assister aux funérailles de son fils, le père d’Ido Ben Ari, un des quatre Israéliens tués dans un quartier animé de Tel-Aviv, a reproché au gouvernement israélien de ne pas tout faire pour trouver un accord avec les Palestiniens.

Lire>> Israël : Attentat et punition collective.

« Les dirigeants que nous élisons démocratiquement sont censés trouver une solution stratégique au conflit, ce qui exige une grande capacité de vision, de concessions, de solutions créatives, et pas des grandes phrases vides de sens », a-t-il ainsi déclaré.

Un discours qui n’est pas sans rappeler celui tenu par le maire de Tel-Aviv, Ron Huldai, au lendemain de la fusillade. Il avait vivement condamné l’occupation de territoires palestiniens et la frilosité du régime à trouver un accord : « Nous sommes peut-être le seul pays au monde où un autre peuple se trouve sous notre occupation. […] Un changement ne peut intervenir que si nous montrons à nos voisins palestiniens que nous avons de véritables intentions de changer la situation actuelle. »

Des propos forts tenus seulement quelques jours après la conférence de Paris pour relancer le processus de paix au Proche-Orient, qualifié de « diktat international » par le Premier ministre israélien, Benyamin ­Netanyahou.

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 05:00
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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 04:50

Loi travail : toutes les interventions des sénateurs communistes

mercredi 22 juin 2016

Interventions, analyses, réactions : suivez avec le groupe communiste, républicain et citoyen au Sénat l’examen de la loi Travail, en séance publique du 13 au 28 juin.

Avec un seul mot d’ordre, partagé par la très grande majorité des Français : retrait !

En savoir plus

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23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 16:54
Glen, Philippe, Francis se sont exprimé sous le kiosque au nom des lycéens et de l'intersyndicale

Glen, Philippe, Francis se sont exprimé sous le kiosque au nom des lycéens et de l'intersyndicale

la banderole réalisée par des lycéens qui ont tout compris: Démocratie en danger!

la banderole réalisée par des lycéens qui ont tout compris: Démocratie en danger!

Photos du rassemblement du 23 juin à Morlaix contre la loi El Khomri (Pierre-Yvon Boisnard)
Photos du rassemblement du 23 juin à Morlaix contre la loi El Khomri (Pierre-Yvon Boisnard)
Photos du rassemblement du 23 juin à Morlaix contre la loi El Khomri (Pierre-Yvon Boisnard)
Photos du rassemblement du 23 juin à Morlaix contre la loi El Khomri (Pierre-Yvon Boisnard)
Photos du rassemblement du 23 juin à Morlaix contre la loi El Khomri (Pierre-Yvon Boisnard)
Photos du rassemblement du 23 juin à Morlaix contre la loi El Khomri (Pierre-Yvon Boisnard)
Photos du rassemblement du 23 juin à Morlaix contre la loi El Khomri (Pierre-Yvon Boisnard)

La pluie (temps de Valls dira t-on!) n'a pas découragé plus de 200 manifestants de venir dire encore une fois la nécessité d'en finir avec cette loi de destruction du droit du travail portée par Hollande, Macron, et El Khomri. Nous avons défilé entre la place des Otages et la sous-préfecture où nous avons trouvé porte close, le préfet n'étant pas là pour nous recevoir. Le mauvais temps a abrégé le sit-in prévu devant la sous-préfecture.

Députés opposés à la loi El Khomri, à l'assemblée, à la prochaine Motion de Censure, votre responsabilité, c'est de démettre ce gouvernement irresponsable qui bafoue et veut détruire la République sociale.

Force ouvrière (FO) et la CGT ont annoncé 60 000 participants à Paris sur le parcours réduit autour de la place de la Bastille. Au niveau national, il y a eu plus de 200 000 manifestants aujourd'hui.


Morlaix. Plus de 150 manifestants contre la loi Travail
http://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-plus-de-150-manifestants-contre-la-loi-travail-4319943

Voici le communiqué de la CGT suite à ces manifestations partout en France:

10ème manifestation en 4 mois

Le gouvernement peut-il encore faire la sourde oreille ?

Malgré les menaces, les valses hésitation d’un gouvernement aux abois, les 7 organisations syndicales opposées au projet de loi Travail ont imposé les manifestations et rétabli les salarié-e-s dans leur droit légitime et constitutionnel à manifester.

Aujourd’hui, à Paris et dans tout le pays, des centaines de milliers de manifestants ont encore démontré, en intersyndicale, leur détermination à combattre le projet de loi travail et dire « Stop » !

Stop à la négation du dialogue social !

Stop à la stigmatisation du mouvement social !

Stop au projet de loi Travail !

Partout en France, la mobilisation ne faiblit pas et chaque jour les salarié-e-s mobilisé-e-s inventent de nouvelles formes d’action pour expliquer leur rejet du projet de loi et imposer de nouveaux droits sociaux.

La CGT a déposé ses propositions alternatives vendredi dernier à la ministre du travail en demandant notamment la suspension du débat parlementaire. Elle attend maintenant d’obtenir des réponses !

Le président de la république doit enfin répondre à la demande de rencontre faite depuis le 20 mai par l’intersyndicale.

La CGT dénonce la colonne vertébrale de ce texte qui généralisera le dumping social déjà bien trop présent dans nos entreprises. La CGT revendique des droits nouveaux pour les salariés et un code du travail du 21ème siècle.

Partout sur le territoire, des votations citoyennes massives s’organisent. Elles seront remises lors de la prochaine journée nationale d’action et de manifestation du 28 juin.

Plus que jamais, avec les salarié-e-s, la CGT est déterminée à gagner.

Montreuil le 23 juin 2016

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23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 16:47
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23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 07:34

La manifestation anti loi Travail prendra aujourd'hui une forme différente dans la Cité du Viaduc.

"En réponse à la demande de Bernard Cazeneuve, mardi, de n'organiser que des mobilisations statiques, nous allons faire un sit-in le plus longtemps possible devant la sous-préfecture", explique, non sans sarcasme, Glen, du collectif des lycéens. Une réponse symbolique qui s'inscrit dans les mêmes revendications que les précédentes mobilisations.

"Le combat reste bien évidemment le même, nous demandons le retrait pur et simple de la loi Travail", martèle Patrick Le Goas, de Force Ouvrière.

Le rendez-vous est fixé aujourd'hui, à 12h, place des Otages.

Le cortège prendra ensuite la direction de la sous-préfecture, pour le sit-in devant l'entrée du bâtiment. L'intersyndicale annonce également une opération escargot entre Morlaix et Quimper mardi, à l'occasion des mobilisations nationales.

Le convoi ira remettre les urnes de la "votation citoyenne" à la préfecture de Quimper, par le Roc'h Tredudon.

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