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19 juin 2016 7 19 /06 /juin /2016 06:40

Il ne manquait plus que ça! Le mandataire judiciaire de la conserverie Minerve, liquidée en avril, a porté plainte contre X pour vol. Il n'a pas apprécié que les ex-employés aient vendu sur les marchés quelques boîtes de conserve qui restaient en stock, pour soutenir leur lutte. Les 75 salariés, qui bossaient dans les usines de Quimperlé (Finistère) et Quéven (Morbihan) ont décidé en effet de se battre. Ils occupent une partie des locaux et multiplient les actions pour obtenir des indemnités de licenciement correctes et dénoncer les acrobaties financières du groupe portugais Branco, propriétaire de Minerve jusqu'en 2014.

Ils remarquent que le liquidateur a, lui, laissé périr 100 000 euros de marchandises, faiute de surveiller les congélateurs!

L'Humanité Dimanche, 16 juin 2016

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19 juin 2016 7 19 /06 /juin /2016 06:17
Jeremy Corbyn, porteur du "non" de gauche au Brexit - par Francis Wurtz (L'Humanité Dimanche, 16 juin 2016)

Le nouveau leader travailliste, Jeremy Corbyn, déroute décidément les observateurs politiques français. Cet authentique homme de gauche se permet à la fois de s'opposer à la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE et de lutter pour une autre Europe. Il n'en faut pas plus pour que "Libération" s'interroge: "Est-il "in" ou "out"? Ceci est la question".

Certes le journal de Laurent Joffrin l'admet: " Il l'a clairement dit: il votera en faveur du maintien". Mais comment croire à son engagement contre la sortie de l'UE alors qu'il a voté contre tous les traités européens et qu'il ne "s'est jamais privé de critiquer l'union européenne" (15 avril).

Autrement dit, pour paraphraser un ancien président: l'Europe, on l'aime telle qu'elle est ou on la quitte! Cela nous rajeunit de 11 ans: en 2005, ou bien l'on votait pour le traité constitutionnel, ou l'on était qualifié d'europhobe! Même son de cloche à "l'Express": "Corbyn soutient le maintien dans l'UE du bout des lèvres", titrait l'hebdo le 14 avril.

C'est que "l'éternel rebelle de l'aile gauche du Parti" a rappelé que cette UE qu'il n'entend pas quitter à en revanche "besoin de changer (car elle) manque de représentation démocratique" et qu'elle poursuit de mauvaises politiques qu'il entend continuer de combattre (TAFTA, privatisations - NDLR). En effet, n'en déplaise au esprits bornés, "il est parfaitement possible d'être critique et en même temps de rester convaincu de la nécessité de rester membre" comme l'a précisé Corbyn dans ce même discours et comme il l'a maintes fois réitéré depuis.

Cette position est aussi celle des principaux syndicats britanniques: ils appellent leurs adhérents à voter pour le maintien dans l'UE tout en estimant que celle-ci "doit changer" en rompant avec "les politiques d'austérité"*. Il est enfin intéressant de noter que 70% des jeunes Britanniques (de 18 à 24 ans) sont, eux aussi, clairement opposés à une sortie de leur pays de l'UE, sans être nécessairement des béni-oui-oui de l'Europe telle qu'elle se fait.

Manifestement, ni les uns ni les autres ne se font la moindre illusion sur les avantages à attendre d'un face-à-face isolé avec les forces du capital de leur pays ni d'une flambée populiste consécutive à une victoire du Brexit. Sans être au garde-à-vous devant Bruxelles.

Est-ce à dire que les "eurocritiques" de gauche devraient pour autant faire cause commune avec ce politicien foncièrement réactionnaire et ultralibéral qu'est David Cameron, sous prétexte qu'il est, lui aussi, contre la sortie de l'UE, pour de tout autres raisons? Qui peut l'imaginer un seul instant? Qui? "Le Monde" apparemment, qui vient de consacrer une demi-page et une manchette sur six colonnes à une critique en règle de Corbyn, coupable de faire le "service minimum" pour le "in" (le maintien dans l'UE). La preuve? "Il refuse d'apparaître aux côtés de M. Cameron". Pire: au Parlement de Londres, "il s'en est pris vivement à ce dernier alors qu'il est du même côté que lui dans la bataille référendaire".

Pourtant, note, dépité, le quotidien, "le premier ministre ne ménage pas sa peine". N-a t-il pas "renoncé à son projet de loi destiné à asphyxier les syndicats et le Labour"? Certes, pas pour longtemps, puisque, reconnaît le correspondant, "les hostilités pourraient reprendre dès le lendemain du référendum" (10 juin).

Drôle de compromis! "On attendait mieux d'un homme de gauche" insiste pourtant "le Monde" (12 juin) dans un éditorial au vitriol où l'on peut lire, en se frottant les yeux, que "par sa passivité, M. Corbyn s'associe à l'ultra-droite nationaliste anglaise pour faire perdre l'Europe"!

Pour notre part, nous disons merci à notre ami de ne pas renier ses valeurs progressistes dans cette campagne si complexe, en affirmant en quelque sorte un "non" de gauche au Brexit.

* Lettre des dirigeants des dix principaux syndicats à "The Guardian" le 6 juin. A noter que "le Monde" a publié l'information... en en ignorant le second volet.

Francis Wurtz, ancien député européen PCF-Front de Gauche- Gauche Unitaire Européenne

Jeremy Corbyn, porteur du "non" de gauche au Brexit - par Francis Wurtz (L'Humanité Dimanche, 16 juin 2016)
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19 juin 2016 7 19 /06 /juin /2016 06:07

A lire sur le blog de Gérard Filoche et, sous une forme plus concise, dans L'Humanité Dimanche du 16 juin.

95 % du « film d’horreur de la droite » sur le droit du travail sont déjà dans le projet de loi El Khomri !

Lors du « grand » meeting parisien du 8 juin 2016, Jean-Christophe Cambadélis, prononçait un discours qui ne fera pas forcément date mais qui n’en est pas moins un lourd symptôme de l’impasse dans laquelle se retrouve François Hollande.

Un « grand » meeting

En qualifiant le meeting du 8 juin de « grand », le premier secrétaire du Parti socialiste faisait un aveu. Considérer comme une prouesse de réunir 400 personnes à Paris, pour un parti qui revendique plus de 100 000 adhérents et qui annonçait lors de son congrès de 2015 qu’ils seraient bientôt 500 000, en dit long sur le degré d’isolement atteint par le Président de la République et le Premier ministre.

Les « effets spéciaux » de la droite

En considérant que la droite est en train d’écrire, au Sénat, une partie du « mauvais film d’horreur de la droite », Jean-Christophe Cambadélis semble oublier que le droite conserve 95 % du contenu du projet de loi El Khomri. Elle ajoute, certes, quelques « effets spéciaux » et réussit à rendre le film réalisé par le gouvernement de Manuel Valls encore plus « gore ». Elle conserve, cependant, la presque totalité du projet de loi travail et notamment ce qui le structure de bout en bout : l’inversion de la hiérarchie des normes. Dans le projet de loi El Khomri, comme dans celui de la droite sénatoriale, l’entreprise devient le lieu ou s’écrit le droit du travail parce que c’est là que les salariés sont les plus fragiles, les plus vulnérables au chantage à l’emploi.

La droite conserve précieusement, aussi, toutes les autres régressions sociales du projet de loi travail : mise en place des forfaits jours par un simple accord avec un salarié ; fractionnement du repos quotidien et hebdomadaire ; définition du travail de nuit ; négociation des accords d’entreprise avec un simple salarié mandaté ; référendum d’entreprise ; vote électronique pour les élections professionnelles ; légalisation des faux « indépendants » ; légalisation d’une forme de éhontée de précarité avec le portage salariale ; réduction du rôle de la médecine du travail ; suppression de la fixation par la loi du nombre de jours de congés ; rémunération et organisation des astreintes ; délai de prévenance pour l’organisation du temps partiel ; négociations annuelles reportées à trois ans, par accord d’entreprise…

Les étranges accusations de Jean-Christophe Cambadélis

Le premier secrétaire du Parti socialiste accuse la droite d’en finir avec les 35 heures. Mais elle ne fait qu’aller au bout de ce que propose le projet de loi El Khomri. 35 heures c’est le seuil hebdomadaire de déclenchement des heures supplémentaires et le projet de loi travail le contourne allègrement en permettant de réduire le coût des heures supplémentaires de 25 % à 10 % par un simple accord d’entreprise et en autorisant à ne payer les heures supplémentaires qu’à partir de la 4 822ème heure de travail, par accord de branche.

Il reproche à la droite d’en finir avec les 24 heures minimum de travail partiel. Mais il n’y a strictement rien sur les 24 heures minimum dans le projet de loi El Khomri !

Il reproche à la droite de simplifier les licenciements économiques alors que c’est exactement ce qu’organise, dans le détail, l’article 30 du projet de loi El Khomri.

Il reproche à la droite de plafonner les indemnités accordées par le juge prud’homal alors que ce plafonnement figurait dans le projet de loi travail initial et que c’est la mobilisation sociale qui a obligé Manuel Valls à reculer. Un recul tout symbolique puisque le Premier ministre a annoncé que ce barème deviendrait « indicatif » et ferait l’objet d’un décret afin qu’il puisse fonder une nouvelle jurisprudence.

Pas d’hésitation, conclut pourtant Jean-Christophe Cambadélis : au nom du progrès social, défendons le projet de loi El Khomri contre le projet de la droite !

Voyage au cœur des ténèbres

Puisque « film d’horreur » il y a, allons jusqu’au cœur des ténèbres et imaginons un scénario, certes différent, mais écrit avec une logique aussi grossière, aussi cousue de fil blanc, que celui que nous propose Jean-Christophe Cambadélis.

Un gouvernement rétablit la peine de mort au moyen de la guillotine. Certaines directions syndicales, fidèles à elles-mêmes, se précipitent pour négocier l’épaisseur de la lame. L’opposition exige que la mort soit infligée par pendaison. Le gouvernement appelle alors à défendre le progrès social et sociétal : la guillotine.

Qui pourrait se mobiliser, qui pourrait voter, pour défendre un tel « progrès » ? La seule solution serait de se mobiliser contre la peine de mort, qu’elle soit infligée par la guillotine ou par la pendaison.

Il en va de même pour la défense du Code du travail. La seule réponse est de nous mobiliser aussi bien contre le projet de loi El Khomri que contre le projet de la droite sénatoriale, tous les deux porteurs de redoutables régressions sociales. Obtenir le retrait du projet de loi El Khomri serait, d’ailleurs, la meilleure garantie contre le projet de la droite. La droite, si elle l’emportait en 2017, serait alors obligée d’y regarder à deux fois avant de s’en prendre de nouveau au Code du travail.

Le "mauvais film d'horreur"... - Gérard Filoche à propos des allégations de Jean-Christophe Cambadélis sur un durcissement pro-patronal du texte de la loi El Khomri au Sénat par la droite là où les intentions du gouvernement auraient été de servir les salariés
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19 juin 2016 7 19 /06 /juin /2016 05:59
Le Trégor - 16 juin 2016

Le Trégor - 16 juin 2016

L'information est dérisoire et loufoque... surtout présentée dans les termes que lui donne le journaliste du "Trégor" qui fait de Macron un "sémillant" iconoclaste plutôt que l'ami et le fondé de pouvoir de la finance. Elle ne vise pas à minimiser bientôt l'importance de ce qui se joue actuellement dans la conversion idéologique du PS au néo-libéralisme et ses conséquences en terme de liquidation politique et de discrédit de la gauche dans le peuple. En même temps, la bataille contre la loi El Khomri est en train de servir de bassin de décantation pour clarifier les positionnements des uns et des autres dans la lutte des classes et de renvoyer à l'imposture tous ceux qui se disent de gauche ou de la "belle alliance populaire" tout en défendant le texte le plus régressif contre le droit du travail depuis la Libération.

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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 06:24
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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 06:20

Faîtes de la musique…et rien d’autre !

https://www.facebook.com/GabrielSAGLIOetLesVieillesPies/posts/1095697957159649

Dé-Programmation à la dernière minute de notre groupe "Gabriel Saglio et les Vieilles Pies"par la mairie de VILLERS COTTÊRETS (FN) pour la fête de la musique...

Ce, pour ne pas avoir voulu inscrire dans notre contrat: "les artistes s'engagent, dans le cadre de leur prestation artistique, à respecter le principe de neutralité politique. A défaut, la prestation ne sera pas rémunérée. »

Nous avons été contactés en avril dernier par la mairie de VILLERS COTTERÊTS (02) pour mon projet GABRIEL SAGLIO & Les Vieilles Pies. Celle ci nous proposant d’assurer le concert de la fête de la musique du 21 juin 2016.
Contact rapide. Notre réponse à leur demande de devis est validée par écrit par le service culturel le 15 avril. Les échanges concernant techniques se font, la communication se met en place.

Mais le 12 mai, un mail nous est adressé concernant la rédaction du contrat:

Est-il possible d'ajouter l'article suivant : "les artistes s'engagent, dans le cadre de leur prestation artistique, à respecter le principe de neutralité politique. A défaut, la prestation ne sera pas rémunérée. »

C’est alors seulement que je me rends compte qu’il s’agît là d’une mairie Front National…une intuition sans doute…c’est la première fois qu’une telle demande nous est faite en plus de 500 concerts!

Loin de moi, l’idée de refuser d’aller y jouer. Je joue pour un public et non pour Mr Franck Biffaut, un maire connu pour ses prises de positions peu tolérantes (arrêt d’une aide aux familles les plus pauvres dans les cantines scolaires, refus de commémorer l’abolition de l’esclavage, censure assumée d’une exposition de sculpture, etc…).
Je joue pour que des gens rassemblés entendent l’accordéon faire danser des choeurs maliens, pour que le Maloya réunionnais chaloupe avec la clarinette juive, je joue pour que la flûte pygmée camerounaise sautille sur un hip hop coloré et tant d’autres exemples que notre musique métissée porte aux oreilles de tous…et de tous, quels que soient leurs votes passés. Ce, avec sans doute la naïveté de croire qu’une heure trente passée ensemble puisse contribuer à influencer un vote futur.

Je n’ai jamais été un tribun politique sur scène. Je n’avais pas l’intention de m’y atteler pour l’occasion. Notre message d’ouverture à la richesse de toutes les cultures est un message déjà suffisamment politique en ces temps de repli sur soi.

En contact avec le service culturel, nous avons évoqué uniquement le droit du travail pour expliquer notre refus d’ajouter au contrat cette clause sans aucune valeur juridique.

Après l’absence totale de réaction de la part de l’adjointe à la culture durant tout ce temps, nous avons fini par recevoir un courrier postal de Mr le Maire nous indiquant que notre proposition pour le 21 juin n’était pas retenue…courrier reçu le 13 juin.

Depuis la validation par écrit de cette date le 15 avril. Les sept professionnels que nous sommes avons acheté un billet d’avion pour l’un de nos musiciens. Nous avons refusé d’autres propositions de concerts pour ce même projet. Quatre de mes collègues (sur les six autres) ont refusé des propositions avec leurs autres groupes, etc…et rien ne sera dû par la mairie qui a su habilement faire tarder la signature du contrat.

Nous leur devons donc de partager cette information…voici donc ce qui doit être signé par des artistes pour jouer dans une mairie gérée par le Front National en 2016:
"les artistes s'engagent, dans le cadre de leur prestation artistique, à respecter le principe de neutralité politique. A défaut, la prestation ne sera pas rémunérée. »

Que cela se sache.

GABRIEL SAGLIO

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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 06:16
photo F. Ouvrard

photo F. Ouvrard

les policiers CGT dénoncent les violences policières

les policiers CGT dénoncent les violences policières

photo F. Ouvrard

photo F. Ouvrard

photo F. Ouvrard

photo F. Ouvrard

photo François Ouvrard

photo François Ouvrard

photo F. Ouvrard

photo F. Ouvrard

Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Paulette Peron de la CGT Saint Pol de Léon

Paulette Peron de la CGT Saint Pol de Léon

Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
la sortie du car des brestois et morlaisiens

la sortie du car des brestois et morlaisiens

Yvan Le Gall, co-porte-parole de l'UL CGT de Morlaix

Yvan Le Gall, co-porte-parole de l'UL CGT de Morlaix

Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
les chauffeurs de taxi manifestaient aussi place d'Italie

les chauffeurs de taxi manifestaient aussi place d'Italie

... comme le service collecte des ordures de Paris

... comme le service collecte des ordures de Paris

Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Arnaud Molin, ancien cadre du PCF et de la JC en Ille-et-Vilaine, aujourd'hui à Aubervilliers

Arnaud Molin, ancien cadre du PCF et de la JC en Ille-et-Vilaine, aujourd'hui à Aubervilliers

Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Ismaël Dupont

Ismaël Dupont

Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Eliane Assassi au centre

Eliane Assassi au centre

Olivier Dartigolles et Pierre Laurent (à gauche)

Olivier Dartigolles et Pierre Laurent (à gauche)

Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
François Ouvrard au premier plan

François Ouvrard au premier plan

Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
les infirmiers de l'hôpital Morvan

les infirmiers de l'hôpital Morvan

Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
Photos de l'immense manif du 14 juin pour le retrait de la loi El Khomri à Paris
une partie des brestois de retour au car

une partie des brestois de retour au car

Photos d'Ismaël Dupont et de François Ouvrard

5 heures de défilé sur 4 à 5 km entre Place d'Italie et Invalides, près d'un million de manifestants, cette mobilisation à Paris du 14 juin était énorme, un gigantesque doigt d'honneur à Manuel Valls et François Hollande, une révolte populaire contre toutes les régressions que représente la loi El Khomri, énième réforme pro-patronale, dans une ambiance fraternelle et festive pour sortir des politiques ultra-libérales, avec une large unité syndicale en dehors des syndicats libéraux et pro-gouvernementaux comme la CFDT.

Manuel Valls, sur France Inter, ne retient que la nécessité d'interdire les manifs à Paris et porte la charge des quelques centaines de casseurs autonomes qui ont fait des dégâts et provoqué en retour la violence indiscriminée des CRS aux alentours des Invalides sur les prétendues "ambiguïtés" et pratiques de "laisser faire" du service d'ordre de la CGT et minore considérablement le nombre de manifestants.

Le ministère de l'intérieur sous ce gouvernement socialiste est le ministère du mensonge. Et il trouve des médias complaisants, aux ordres du capital, pour relayer sa désinformation.

On sait bien que ces pratiques ces jeunes militants radicaux ne sont pas réellement entravés dans leurs casses et sont même instrumentalisées par le pouvoir pour discréditer une révolte sociale de très grande ampleur.

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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 06:06

Communiqué des Citoyens Indignés

Samedi 18 juin, un air de résistance : le tocsin

Curieuse justice dans notre République que celle des procureurs décidément très en phase avec nos gouvernants ! Les casseurs à barre de fer qui détruisent biens privés et biens publics dans les rues de
Rennes passent immédiatement aux Tribunaux et sont condamnés. Ce n’est que justice. Les casseurs en tracteurs de biens publics et privés à Morlaix et en rase-campagne n’ont pas droit à cette juste sévérité. A quand le procès des auteurs de la casse de l’Hôtel des Impôts ? Monsieur le Ministre de la Justice, qui en d’autres temps, dans sa bonne ville de Quimper, a eu à déplorer la dégradation de biens publics, n’est visiblement pas pressé d’être juste et sévère avec les casseurs en tracteurs… Dans son inaction, il peut compter sur ces élus amis, de droite, comme de « gauche », qui pourfendent les voyous des villes mais trouvent toutes les excuses aux voyous des campagnes. Ils sont aussi muets contre les condamnations de manifestants vite assimilés à des casseurs.
Pour que de telles injustices ne nourrissent pas ressentiment, haine et violence, il faut un procès contre les auteurs de la casse de l’Hôtel des Impôts de Morlaix et des ronds-points. Nous citoyens responsables, nous sonnerons le tocsin pour que justice soit faite en ville comme en campagne, et indifféremment de l’origine des casseurs. Samedi 18 juin, nous lancerons un appel aux autorités de notre pays pour qu’elles ouvrent enfin un procès contre ces casseurs en tracteurs. Samedi 18 juin, sur le parvis de la mairie, le tocsin dira non à la lâcheté, à la démission et aux compromissions des gouvernants et des procureurs qui leur sont inféodés. Samedi 18 juin la résistance continue.
Toutes et tous sur le parvis de la mairie de Morlaix à midi, munis de tout engin très sonore, appelons au rétablissement de la justice dans notre société.

Comité des Citoyens Indignés

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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 05:58
Le gouvernement perd son sang froid: la République en danger

Déclaration de l'ARAC: Association Républicaine des Anciens Combattants et Victimes de Guerre - le 16 juin 2016

Le gouvernement perd son sang froid: La République en danger

La manifestation nationale du 14 juin 2016 organisée par 7 organisations de salariés, de jeunes étudiants et lycéens contre le projet de loi travail a mobilisé 1.300.000 manifestants avec l’appui de millions de travailleuses et de travailleurs dans l’impossibilité de manifester eux-mêmes, isolés qu’ils sont dans des entreprises souvent sans organisations syndicales.
L’ARAC appuie cette action et proteste contre l’amalgame du gouvernement et du Président de la République qui prétendent à l’existence de liens entre ce mouvement social, le terrorisme et les hooligans.
En marge de cette manifestation des casseurs organisés se sont livrés à des exactions sans interventions des forces de police celle-ci les laissant intervenir comme on sait, alors qu’il incombe aux pouvoirs publics d’assurer la sécurité et le maintien de l’ordre.

Pire les forces de police ont permis l’intégration des casseurs organisés dans le cortège et ces mêmes forces de police sont intervenues contre le service d’ordre des organisations syndicales.
L’obstination du gouvernement à refuser de prendre en considération l’exigence d’une majorité de salariés qui réclame le retrait de la loi travail, les exactions de ces bandes organisées dont on se demande si les ordres ont bien été donné ou non pour les mettre hors d’état de nuire et l’agression des salariés manifestants par les forces de police créent une situation déstabilisante et inquiétante qui rappelle des jours dramatiques passés où Jules Moch était ministre de l’intérieur et a utilisé les compagnies républicaines de sécurité, créées aux lendemains de la libération et l’armée contre les travailleurs en lutte. Le gouvernement français a-t-il peur de la protestation populaire ?
L’ARAC exprime sa très vive inquiétude devant cette situation qui met la République en danger et appelle ses adhérents à participer à toutes les journées d’action lancées par le collectif des syndicats à l’initiative des actions menées depuis 4 mois. Il y va de l’avenir de la conception républicaine de la Nation.
La liberté, l’égalité, la fraternité, la devise de 1789 est plus actuelle que jamais nous nous devons de la protéger et de la défendre.

Villejuif, le 16 juin 2016

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17 juin 2016 5 17 /06 /juin /2016 14:33
Morlaix. Quel avenir pour la santé dans le pays de Morlaix ? Réunion publique ce soir (Ouest-France)

Sarah MAQUET

Une réunion publique a lieu ce vendredi 17 juin à Plourin-lès-Morlaix. Il s'agit de la première action du nouveau comité de défense du service hospitalier en Pays de Morlaix, créé il y a un mois. L'initiative Sur les tracts distribués ces derniers jours par Roger Here, Martine Carn ou Alain David, le slogan est précis : « Casse de l'hôpital, ne pas faire silence ». Derrière la phrase d'accroche, les trois membres (sur une vingtaine au total) du comité de défense du service hospitalier en pays de Morlaix expliquent la démarche.

« La vocation, commence Roger Here, c'est de créer un comité d'usagers des services de santé. » Martine Carn, infirmière à la retraite, poursuit : « On veut que les citoyens puissent de nouveau agir sur les droits à la santé. »

Alain David précise : « Depuis les lois Bachelot et Touraine, donc depuis les années 2000, on est passé d'un financement global des hôpitaux à une rétribution selon les actes effectués. Les établissements ont donc tendance à ne vouloir que de la chirurgie pour délaisser par exemple la gériatrie, c'est très grave. »

La parole aux citoyens

Ce soir, la rencontre débutera par l'intervention d'Hélène Derrien, présidente de la coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité. « Le problème c'est que par rapport à la loi Santé, il y a eu beaucoup d'informations sur la généralisation du tiers payant mais rien sur les groupements hospitaliers de territoire, explique l'invitée de la soirée. Alors qu'on va de plus en plus vers de grands territoires de santé avec un seul établissement ressource, c'est la fin de la médecine de proximité. »

Hélène Derrien salue la création du comité en pays de Morlaix, rappelant les exemples précédents à Douanernez et Concarneau. « On assiste à une recrudescence de la mobilisation, explique-t-elle, c'est encourageant car il y a un vrai combat à mener, il suffit de penser aux 20 milliards d'économies prévus d'ici trois ans par le gouvernement sur le budget de la sécurité sociale ou aux 20 000 postes qui pourraient être supprimés d'ici à 2017 dans les hôpitaux. »

Plus localement, la crainte d'un démantèlement progressif de l'offre de soins en pays de Morlaix a motivé la création du comité. Un exemple actuel : la restructuration en cours du secteur psychiatrique du centre hospitalier, avec la fermeture prochaine de Roz Avel et la fusion des services des Cormorans et de Ty Dour. Vingt-trois à vingt-quatre lits sur 241 seraient ainsi supprimés en psychiatrie d'ici deux à trois ans. « De la maltraitance institutionnelle, conclut Martine Carn, voilà ce qu'on vit à l'heure actuelle, il faut que ça cesse. » Ce vendredi 17 juin, réunion publique à 20 h, salle du Cheval Blanc à Plourin-lès-Morlaix. Renseignements, témoignages : m.carn@orange.fr

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