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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 20:00
Mardi 21 mars, 18h-22h: Atelier de réflexion et de formation au local du PCF Morlaix: "la création et la répartition des richesses", animé par Roger Héré
Le quotidien que vivent les citoyens nous oblige le plus souvent à être dans l’action, d’une part pour répondre aux remises en cause incessantes par le libéralisme des garanties acquises de haute lutte  par les travailleurs, et aussi, bien sûr, pour promouvoir nos idées et les propositions alternatives que portent les communistes pour une société du commun.
 
Pour autant il nous semble nécessaire, qu’en plus de nos réunions statutaires et des actions de formation, les communistes, adhérents ou sympathisants, puissent, à l’échelle de la section, prendre malgré tout quelques heures, de temps en temps, pour réfléchir, échanger et approfondir ensemble leurs connaissances  sur différents thèmes.
 
D’où l’idée de mettre en place des “ateliers de réflexion et de formation” où dans un cadre interactif ces échanges pourraient avoir lieu.
 
Pour une première expérience la section de Morlaix a retenu le thème : “la création et la répartition des richesses”.
 
Il s’agit à partir de l’analyse de Karl Marx d’examiner comment et par qui sont créées les richesses, de voir comment elles sont distribuées et réparties aujourd’hui, en France et dans le monde,  dans notre  “univers libéralisé” qui nous est présenté comme incontournable et indépassable, et à partir de là de permettre d’envisager d’autres perspectives.
 
 
Roger anime cet atelier de réflexion et de formation avec l'aide de Vinko Markov et de Marc Corbel.
Roger Héré

Roger Héré

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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 19:53

A lire dans ce numéro très intéressant, un dossier évasion fiscale "Mettre fin au hold-up" avec les articles suivants: 

Igor Martinache, Aurélien Bonnarel une France offshore ?

Éric Bocquet L’évasion fiscale n’est pas un dysfonctionnement du capitalisme libéral, elle en estle cœur

Monique Pinçon-Charlot,Michel Pinçon L’évitement de l’impôt parles plus riches, un phénomène systémique

Fabio de Masi Comment lutter contre la fraude fiscale à l’échelle européenne ?

Nicolas Bonnet Oulaldj Football Leaks, et après ?

Katia Weidenfeld Lutte contre la fraude fiscale : faire primer la justice sur la rentabilité

Jean-Marc Durand Fraude et évasion fiscales, l’urgence de nouveaux pouvoirs des salariés ! Christian Chavagneux Est-ce la fin des paradis fiscaux ?

Éric Alt La corruption de la démocratie

Christine Jakse L’enjeu de la cotisation

Olivier Vadebout Le contrôle fiscal a besoin de moyens humains ?

Revue du projet du PCF, mars 2017: dossier sur l'évasion fiscale, au coeur du système capitaliste
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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 15:56
Le tour du monde en 2043 milliardaires
LUNDI, 20 MARS, 2017
HUMANITE.FR

Le magazine américain Forbes a publié ce lundi son classement annuel des milliardaires en dollars. Trente-neuf français y figurent.
 

Selon le classement mondial publié par le magazine Forbes ce lundi 20 mars, en 2017, le nombre de milliardaires a bondi de 13% en un an dans le monde, et atteint désormais 2.043, un record. Leur patrimoine a lui davantage progressé que leur nombre (+18%) et représente 7.670 milliards de dollars. La fortune totale des milliardaires français affiche un solde positif à + 21% par rapport à 2016.

Le classement de Forbes est basé sur la fortune des personnes, et non des familles. Arrêté le 17 février, il repose sur le cours de l'action et des taux de change à cette date.

Il est décliné spécifiquement pour la première fois en France suite au lancement d'une version française du magazine économique américain fin 2016 sur internet. Une version papier devrait voir le jour en septembre.

Les Etats-Unis restent le pays qui compte le plus de milliardaires en dollars, avec 565, devant la Chine (319 auquel on peut ajouter 67 à Hong Kong), l'Allemagne (114) et l'Inde (101).

Le co-fondateur de l'éditeur de logiciels Microsoft, Bill Gates, est toujours l'homme le plus riche du monde, selon le classement qui confirme l'ascension irrésistible des géants d'internet.

William Henry Gates III (61 ans) arrive ainsi en tête du classement pour la quatrième année d'affilée et la 18ème sur les 22 dernières années, avec une fortune personnelle estimée à 86 milliards de dollars. Celui qui s'est lancé dans l'aventure Microsoft à 19 ans, abandonnant au passage ses études en deuxième année à Harvard, ne détient plus que 2,5% environ du capital de l'entreprise qu'il a co-fondée avec Paul Allen en 1975.

Le dauphin au classement est aussi un ami très proche de Bill Gates, l'investisseur américain Warren Buffett, qui le suit à bonne distance avec un patrimoine estimé à 75,6 milliards de dollars.

Le gourou de la finance qui a fait fortune à la tête de la holding Berkshire Hathaway a pris la place de l'Espagnol Amancio Ortega, fondateur de l'entreprise textile Inditex et de la principale marque du groupe, Zara.

L'homme d'affaires de 80 ans rétrograde à la quatrième place, avec une fortune personnelle estimée à 71,3 milliards de dollars, immédiatement derrière le PDG et fondateur du géant d'internet Amazon, Jeff Bezos.

Agé de 53 ans, le dirigeant au crâne rasé et au regard perçant détient environ 17% du capital de son groupe, qui ne cesse de se diversifier avec succès et pèse désormais plus de 400 milliards de dollars de capitalisation.

Donal Trump en 544ème position

Portée par l'euphorie de la Bourse de New York ainsi que par une croissance très soutenue, Amazon a vu le cours de son action bondir, augmentant la fortune personnelle de Jeff Bezos de 61% en un an seulement, pour atteindre désormais 72,8 milliards de dollars.

Autre progression marquée, celle du PDG et fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg qui, a 32 ans seulement, est maintenant à la tête d'un patrimoine de 56 milliards de dollars, ce qui le situe en cinquième position du classement.

Mark Zuckerberg, Jeff Bezos et les co-fondateurs d'un autre géant d'internet, Google, Larry Page et Sergey Brin (43 ans tous deux), sont les seuls parmi les vingt premiers du classement à être âgés de moins de soixante ans.

Mais il y a beaucoup plus jeune. Le co-fondateur et président de la société de paiements Stripe, John Collison (26 ans), est ainsi le plus jeune milliardaire à n'avoir pas hérité de sa fortune, avec 1,1 milliard de dollars.

Il devance de quelques semaines Evan Spiegel, co-fondateur et directeur général du réseau social Snapchat, qui vient d'être introduit en Bourse. A 26 ans, le jeune homme pèse désormais 4 milliards de dollars.

Parmi les milliardaires de la vieille économie, apparaît, en 544ème position, le président des Etats-Unis Donald Trump, dont la fortune est estimée à 3,5 milliards de dollars.

L'homme d'affaires a souvent contesté l'évaluation faite par Forbes de son patrimoine, estimant qu'elle ne reflétait pas la valeur de la marque Trump.

La France compte 39 milliardaires, Bernard Arnault en tête
La France compte 39 milliardaires, leur fortune s'élevant au total à 245 milliards de dollars et le plus riche d'entre eux est Bernard Arnault. Le patron du groupe de luxe LVMH, avec ses 41,5 milliards de dollars dans le portefeuille, se hisse à la 11e place mondiale. Il détrône Liliane Bettencourt, l'héritière du groupe de cosmétiques L'Oréal, qui figure à la 14e place des fortunes planétaires. Elle reste malgré tout la femme la plus riche du monde.

Suivent ensuite dans ce classement arrêté au 17 février le doyen du Sénat et héritier du groupe aéronautique Dassault, Serge Dassault, le fondateur de Kering, François Pinault et le magnat des télécoms, Patrick Drahi.

Ces cinq premières fortunes françaises représentent à elles seules près de 125,8 milliards de dollars.

Alain et Gérard Wertheimer, les actionnaires majoritaires de Chanel, Emmanuel Besnier, le PDG du groupe Lactalis, Xavier Niel, le patron d'Iliad (Free), et Carrie Perrodo, la veuve du fondateur du groupe pétrolier Perenco, complètent le top 10.

Trois personnes ont parallèlement fait leur entrée dans le club des très riches: Philippe Ginestet, le fondateur de la chaîne de magasins Gifi, Christian Latouche, le PDG du groupe de services aux entreprises Fiducial et Dominique Desseigne, le patron des casinos et hôtels Barrière.

En comptant ces nouveaux arrivés, la fortune totale des milliardaires français a bondi de 21% par rapport à 2016.

Aucun d'entre eux ne tire sa richesse d'une entreprise technologique, alors même que le top 10 au niveau mondial compte les fondateurs de Microsoft, Bill Gates, d'Amazon, Jeff Bezos, de Facebook, Mark Zuckerberg et d'Oracle, Larry Ellison.

Une autre caractéristique selon Dominique Busso, PDG de Forbes France, est que parmi les plus grandes fortunes, "on a majoritairement des héritiers ou des gens qui ont redéveloppé un héritage familial".

Sur l'ensemble des milliardaires français, 23% sont en effet des héritiers (contre 15% au niveau mondial) et 27% sont des héritiers ayant développé leur héritage (contre 20%).

Le classement de Forbes est basé sur la fortune des personnes, et non des familles. Arrêté le 17 février, il repose sur le cours de l'action et des taux de change à cette date.

Il est décliné spécifiquement pour la première fois en France suite au lancement d'une version française du magazine économique américain fin 2016 sur internet. Une version papier devrait voir le jour en septembre.

 

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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 15:53
Macron, cet obscur objet du délire médiatique
MAUD VERGNOL
MERCREDI, 15 MARS, 2017
L'HUMANITÉ
 
 

À 40 jours du premier tour de la présidentielle, le rouleau compresseur tourne à plein régime. Retour sur la fabrication redoutable d’un candidat qui attend qu’on lui serve l’Élysée sur un plateau.

C’était il y a un an, autant dire un siècle. À l’époque, le ministre de l’Économie commence à jouir d’une belle popularité dans les sondages. Lorsqu’il annonce, le 6 avril, la création d’En marche !, personne ne mise un sou sur l’avenir politique de ce nouveau mouvement. C’est pourtant le début d’une fulgurante ascension médiatique. Le lendemain, le couple Macron s’affiche main dans la main en une de Paris Match, fleuron du groupe Lagardère. « C’est le début du déferlement médiatique », nous explique le sociologue Philippe Riutort. « Les hebdos découvrent qu’il intrigue et fait vendre du papier. Alors la machine s’emballe. D’abord, autour du personnage, de sa vie privée, avant de s’intéresser à son projet », rappelle ce spécialiste de la communication politique (1). Le sourire éclatant de l’ex-associé de la banque Rothschild tapisse les kiosques de l’Hexagone et fait sauter les tiroirs-caisses des magazines people. « Là, c’est trop ! » fait mine de concéder le candidat, en septembre. « Ça me gêne, parce que ma démarche, elle est politique, elle n’est pas frivole ! » lance Emmanuel Macron lors de l’émission Questions politiques, avant de lâcher : « J’ai décidé de ne pas cacher ma vie privée… On a là aussi, comme sur l’argent, en France, un rapport traumatique à la vie privée. » Il vient de claquer la porte de Bercy, le 30 août. Le soir même, le JT de France 2 lui consacre une ouverture de vingt minutes ; TF1, une interview d’un quart d’heure. Le lendemain matin, son visage s’affiche en une de tous les quotidiens nationaux… la campagne du candidat, qui ne l’est pas encore officiellement, est lancée.

« Sa stratégie lui permet de susciter l’événement selon son propre agenda »

« Macron a su rapidement utiliser les médias à son avantage grâce à une grande maîtrise de sa communication et de son agenda », rappelle Philippe Riutort, à qui l’équipe d’En marche ! a confié qu’elle refuse neuf sollicitations médiatiques sur dix… « Sa stratégie de ne jamais communiquer par “ petites phrases”, de toujours imposer à ses interlocuteurs de jouer sur son propre terrain sur des formats longs et de ne pas commenter les campagnes des autres est très efficace. Elle lui permet de susciter l’événement selon son propre agenda, ce qui est déterminant dans une période électorale », analyse le sociologue. Idem pour le feuilleton des ralliements à sa candidature. Les équipes d’Emmanuel Macron négocient en coulisses le tempo, pour que la longue liste de ses nouveaux soutiens « nourrisse la bête » chaque jour.

« Et pourquoi pas lui ? » en une du Point. « La fusée Macron » et « L’homme de la situation » chez l’Obs, ou encore « La bombe Macron » pour l’Express… Au-delà de la saturation, c’est l’idolâtrie des grands médias « mainstream » qui interroge le pluralisme de la presse autant qu’elle enseigne sur le projet politique d’En marche ! En effet, depuis l’annonce de sa candidature, en novembre, les éditoriaux dithyrambiques le disputent à la fascination extatique, contribuant au fil des mois à la crédibilisation de sa démarche. L’ancien ministre de l’Économie se présente comme le candidat « antisystème », symbole de la modernité en politique ? Qu’à cela ne tienne, voilà que Laurent Joffrin, dans Libération, nous explique que l’ex-associé de la banque Rothschild, passé par les rangs de l’ENA, puis l’Inspection des finances, avant d’atterrir à Bercy, « fait souffler un zéphyr de nouveauté sur la vie politique ». Nicolas Beytout, dans l’Opinion, file la métaphore, sentant « un vent de fraîcheur » autour d’En marche ! Et Yves de Kerdrel, dans le Figaro, de respirer à son tour « le grand bol d’air frais » qu’amènerait Emmanuel Macron dans le débat public.

De nombreux soutiens parmi la poignée de milliardaires qui détiennent les médias

Le consensus médiatique est tel que même François Fillon et Marine Le Pen, qui n’ont pourtant rien à jalouser à leur concurrent en matière de surmédiatisation, commencent à s’inquiéter. La candidate d’extrême droite, qui doit elle aussi beaucoup à certains grands médias pour avoir crédibilisé sa « dédiabolisation » de façade, s’en donne à cœur joie, sur le refrain du complot médiatique. Une aubaine pour Macron. Car, quiconque, désormais, s’interrogera sur ses liens avec les grands patrons de presse sera accusé de complicité avec les délires du FN. Mais les faits sont têtus. Parmi la poignée de milliardaires qui détiennent désormais la quasi-totalité des médias français, nombreux sont ceux qui ont déclaré leur flamme au candidat d’En marche ! « J’apporte mon soutien sans la moindre restriction à Emmanuel Macron », a twitté Pierre Bergé, l’un des actionnaires du Monde, le soir de la primaire socialiste. « J’aime bien Emmanuel pour son côté volontariste et libéral », affirmait Xavier Niel dans une interview à Society en mai. L’Obs, un des titres phares de son groupe, a consacré pas moins de huit unes, en quelques mois, au candidat d’En marche ! Mais le bourrage de crâne médiatique et les scénarios politiques prémâchés ne font pas une victoire électorale. L’année 2016, des deux côtés de l’Atlantique, en a fait l’amère expérience.

(1) Auteur de Sociologie de la communication politique, La Découverte, et de la Politique sur un plateau, PUF.
Chef de la rubrique Politique
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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 15:46
"Je délocalise": l'humoriste Albert Meslay au "bar des deux rivières" de la Madeleine à Morlaix le 30 et 31 mars

Jeudi 30 et vendredi 31 mars à 20h30 au bar associatif "Des deux rivières" à la Madeleine (Morlaix) : Albert Meslay

 

 

«  Je délocalise  »

Fatigué par plus de 400 représentations de son précédent spectacle, Albert Meslay a décidé de faire appel à des auteurs comiques issus de pays «  de préférence à monnaie faible  ». Nous voilà donc avec des sketchs écrits par un jeune comique Tibétain qui vient de terminer son BTS Forces de ventes, un humoriste Grec ayant accepté d’étaler le paiement de son sketch sur 5 ans, voire un réfugié climatique du Bangladesh reconverti dans le stand-up. Albert Meslay y développe tout son sens de l’absurde et du burlesque.

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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 14:58

Parti Communiste Français

Membre du Front de Gauche

Section de Morlaix

2 Petite Rue Callac 29600 MORLAIX ? tel : 02 98 88 30 35

Mel : pcf-morlaix@wanadoo.fr                                                Blog : http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/                          

 

Mardi 21 Mars (18 h - 22 h / local PCF Morlaix) :

atelier de réflexion et de formation sur le thème « la création et la répartition des richesses.

 

Vendredi 24 Mars (17 h 30 / local PCF Morlaix) : AG spéciale fête du 1er mai 2017

 

Mardi 28 Mars (17 h 30 / local PCF Morlaix) : Réunion du Comité de Campagne pour les élections législatives.

 

Fraternellement.

 

Daniel RAVASIO, secrétaire de section 

Calendrier des réunions du PCF Morlaix en fin mars 2017
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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 12:35

Pour une renaissance industrielle écologique
au service de L’humain d’abord

 

35 ans de massacre du tissu industriel

En 17 ans, notre pays a perdu plus d’un million d’em­plois industriels. De l’électroménager au textile, l’essentiel des biens manufacturiers que nous consommons, est produit hors du territoire national. À l’exception de quelques niches, la France est quasiment rayée de la carte concernant la conception et la production de machines-outils, d’éoliennes, de panneaux photovoltaïques, de tablettes, de Smartphones, d’ordinateurs et de microprocesseurs… En matière de médicament, l’activité de recherche industrielle a presque disparu du sol national. Si les groupes industriels du CAC40 affichent des profits records, une part de plus en plus importante, de leurs activités et de leurs emplois, se situe hors de l’hexagone. Des filières stratégiques comme la production d’aluminium ont été abandonnées aux contrôles d’entreprises multinationales alors que dans le même temps des fonds financiers transnationaux détruisent de l’intérieur nos entreprises en s’appropriant le savoir-faire des travailleurs et en s’emparant de nombreux brevets.

Pendant 35 ans, on a désindustrialisé au nom des industries dites obsolètes qui devaient disparaître, de la société post-industrielle de service à venir, du mythe des entre­prises sans usine… Au nom du dogme de « la concur­rence libre et non faussée », on s’est interdit une politique industrielle nationale et européenne au service d’un développement durable des territoires et des populations, et cela au profit d’une suicidaire stratégie de niches rentables à courts termes. Cette stratégie focalisée sur la baisse du « coût du travail » (sic) et refusant de s’attaquer aux coûts du capital a détruit l’emploi et le tissu industriel de nos territoires. Les milliards du CICE distribués sans contrôle, sans condition sur l’emploi, la recherche, et la formation et sans être liés à aucun projet utile, sont la dernière illustration de cet effroyable gâchis.

 

Notre pays a besoin d’une renaissance industrielle

Plus que jamais une véritable politique industrielle est nécessaire à notre pays. Il s’agit d’appeler à une renais­sance industrielle écologique au service des besoins humains et liée au développement des services publics. En effet sans l’apport de l’industrie, il sera impossible de relever les défis des transitions énergétiques, écologiques, numériques, urbaines et démographiques. Sans l’industrie, il n’y aura pas de progrès social possible dans notre pays. C’est pourquoi, les communistes avec Pierre Laurent ont signé, au côté de Philippe Martinez de la CGT, de Jean-Claude Mailly de FO, d’Arnaud Montebourg, d’Eric Coquerel du PG, l’appel Redonnons la priorité à l’industrie initié par l’économiste Gabriel Colletis.

Une véritable politique industrielle implique de baisser les coûts du capital et non ceux du travail. Construisons des protections et de la coopération en refusant à la fois le libre échange sauvage et un protectionnisme autarcique aussi dangereux que chimérique. Gagnons de réels pouvoirs d’interventions et d’initiatives aux salariés sur la gestion, l’organisation et la stratégie des entreprises. Créons des pôles publics puissants dans les filières stratégiques. Instaurons de vrais rapports de co-traitance entre donneurs d’ordres et sous-traitants.

Il est nécessaire que non seulement les salariés, mais aussi aux citoyens consommateurs aient des pouvoirs sur la production des biens et services : Que produire ? Comment ? À quelle fin ? Où ?

Les banques doivent être mises au service de cette renaissance industrielle par un investissement massif dans la Recherche & développement, la formation et l’emploi. Plutôt que de jouer les incubateurs de startups, la puissance publique devrait soutenir le développement de l’économie circulaire, de l’économie sociale et soli­daire, des modèles coopératifs de production distribuée de proximité et en réseau, des tiers lieux comme les fablabs. L’instauration d’une propriété socialisée des brevets comme Communs inaliénables du collectif de travailleur de l’entreprise s’impose.

Comme il y a urgence, une vraie majorité de gauche à l’Assemblée nationale se devrait d’imposer un mora­toire immédiat sur les licenciements, les fermetures de site, les cessions ou externalisations de sites ou de ser­vices, les délocalisations pour les entreprises qui font des profits ou dont le groupe actionnaire majoritaire fait des profits.

Pour les communistes, il s’agit de travailler à une continuité entre industrie et service avec l’objectif d’une industrie participant à résoudre les problèmes posés à l’humanité par les transitions numériques, écologiques, urbaines et démographiques. Cela implique de concevoir et produire en pensant éco-conception, réparabilité, lutte contre l’obsolescence programmée par l’upgraping, recyclage, économie de matière et d’énergie. Il ne peut y avoir développement sans impératif écologique et la crise écologique ne pourra être résolue sans une poli­tique de renaissance industrielle française et euro­péenne. Plus d’un million d’emplois seraient alors à créer dans les filières industrielles.

 

Mettons l’enjeu industriel au cœur des échéances électorales de 2017

C’est cette vision d’une renaissance industrielle écologique au service de l’humain d’abord qui porte la campagne que mène le PCF pour Jean-Luc Mélen­chon à l’élection présidentielle et qui motive l’engage­ment aux élections législatives des candidates et can­didats présentés par le Parti communiste français.

C’est de cette renaissance industrielle à l’aune des échéances électorales de 2017 dont nous vous invitons à débattre le 29 mars à 19h à la salle des congrès d’Eybens avec David Queiros, maire de Saint-Martin-d’Hères, Gabriel Colletis économiste initiateur de l’appel Redonnons la priorité à l’industrie, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Nadia Salhi, dirigeante syndicale nationale de la CGT, Sébastien Elka, ingénieur, revue Progressistes, Cyril Zorman de l’Union régionale des scoops de Rhône Alpes économie sociale et solidaire, Danièle Linhart, chercheuse et sociologue du travail

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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 12:25

 

Coup de force, 49-3, scandales, concentration des pouvoirs : la VRépublique a fait son temps !

 

Nous refusons une pratique politique qui met à distance les citoyennes et les citoyens de tous les grands choix qui engagent leur avenir. Il faut en finir avec les pouvoirs exorbitants du président de la République et avec une Assemblée nationale qui n'est pas représentative de la société.

 

Le PCF a appellé à manifester le 18 mars 2017 (14h place de la Bastille) à Paris pour une VIe République.

Cette marche pour la VIème république à l'appel de Jean luc Mélenchon et de ses soutiens (dont le PCF) a réuni 130 000 manifestants.

 

Le PCF propose une nouvelle constitution fondée sur la démocratie pour  changer la politique et ses pratiques dans une France débarrassée de la tutelle  des marchés financiers, pour une démocratie plus participative. Le Parlement et tous les exécutifs nationaux devront être à parité, rajeunis et à l'image de la diversité de notre société. Nous voulons de l'égalité et construire un nouveau pacte républicain qui place en son cœur la lutte contre le racisme et toutes les discriminations.

 

C’est l'ambition que les communistes proposent à travers leur projet novateur la France en commun, en appelant à voter Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle, à soutenir partout en France leurs candidat-e-s aux élections législatives.

 

Nous  lancerons un processus constituant qui au terme d’un débat citoyen national aboutira à un nouveau projet constitutionnel soumis à référendum.

Nous proposons d e  sortir du présidentialisme et de redonner la primauté au Parlement en :

 

Supprimant le « domaine réservé » du Président de la République (pouvoirs exécutif, présidence du Conseil des ministre)

Dissociant d e s é l e c t i o n s présidentielles et législatives

Instaurant de la proportionnelle à toutes les élections

Maîtrisant de l'ordre du jour de l'Assemblée par les député-e-s

Supprimant les dispositions qui restreignent le pouvoir du Parlement : en matière financière notamment (LOLF, article 40), les votes bloqués (article 44 et 49-3), les ordonnances

(article 38).

Limitant du cumul des mandats et mise en place d’un statut de l’élu pour   garantir  aux  salarié-es la possibilité de l’exercice d’un mandat et d’un retour à l'emploi

Renforçant le contrôle sur les conflits d'intérêt

 

De nouveaux pouvoirs pour les citoyens

Initiative législative et référendaire pour les citoyens

Transformer d u S é n a t e n chambre composée de citoyen-e-s et d'élu-e-s locaux

 

De  nouveaux  pouvoirs pour  les salari-é-s

Droit de veto suspensif des élu-es du personnel en cas  de fermeture ou de délocalisation et obligation d’examiner les propositions des salarié-e-s

Droit de reprise de l’activité par les salarié-e-s en coopérative, aides financières sous forme de prêts à bas taux et aide à la gestion durant la période de prêt.

 

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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 12:21

Journée internationale de lutte contre les discriminations raciales

 

A l'occasion du 21 mars, journée internationale de lutte contre le racisme, le Parti communiste réaffirme que le racisme n'a pas sa place dans notre société

Face aux discours de banalisation du racisme par la droite et l'extrême-droite, des mesures concrètes doivent être prises

En cette journée mondiale de lutte contre les discriminations raciales, le Parti Communiste Français tient à réaffirmer avec force et conviction que la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie est essentielle pour la consolidation des droits fondamentaux de chacun et pour l’avènement d’une solidarité sociale qui favorise la participation de tous au développement d’une société plus juste et plus prospère.

 

La lutte contre le racisme est également inséparable des règles de fonctionnement des institutions. Ces règles doivent prendre en compte les facteurs qui privilégient et renforcent les relations de dialogue et d’ouverture à l’autre.

 

Le racisme est un fléau, un frein à la démocratie ! Comme le cas de Théo Luhaka et hélas pleins d'autres, nous le rappelle avec force. Le racisme et l’exclusion sont autant d’expressions de comportements et d’attitudes qui ne doivent pas nous laisser indifférents.

 

Il nous faut travailler à libérer notre pays, nos institutions de toutes les formes de racisme, se manifestent de différentes façons dans notre quotidien, au travail, à l’école, dans l’accès au logement, le système judiciaire etc...

 

Nous devons proposer d’autres manières de penser et d’agir pour effacer les pratiques discriminatoires qui affaiblissent notre société et ralentissent l’émergence d'une société inclusive qui reste à construire.

 

Dans un contexte de très grandes violences économiques, nous devons protéger les plus fragiles d'entre nous qui sont la proie de discours xénophobes et racistes mais aussi de violences institutionnelles.

 

Nous devons mettre un terme à l’instrumentalisation de la laïcité à des fins discriminatoires. Nous devons combattre les théoriciens d’une identité nationale fantasmée qui hiérarchise les français, les religions, les cultures.

Pour en finir avec les stigmatisations, le racisme, les discriminations, les divisions, nous appelons l'ensemble de la population à s'unir et à manifester au cours des journées du 19 Mars et du 21 Mars pour exprimer notre exigence d'égalité et pour 

 

Mener le combat antiraciste c’est aussi prendre des mesures comme :

La mise en place du récépissé contre le contrôle au faciès,

Le droit de vote accordé tous les résidents étrangers non européens

L’application et le renforcement des lois contre le racisme, la xénophobie et le négationnisme

Un plan de lutte contre les discriminations

Le retour du droit du sol intégral

 

Le combat antiraciste, un vrai défi politique que le Parti Communiste entend relever avec plus de force pour recréer de l’unité et gagner la bataille de l’égalité réelle

 

 

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19 mars 2017 7 19 /03 /mars /2017 11:36
Quand la Commune inventait droit du travail et droit au travail
JEAN-LOUIS ROBERT HISTORIEN, PRÉSIDENT D’HONNEUR DES AMIES ET AMIS DE LA COMMUNE DE PARIS-1871
VENDREDI, 18 MARS, 2016
L'HUMANITÉ
Gravure du "Monde Illustré" n° 730 du 8 avril 1871, qui représente la manifestation des parisiennes du 3 avril 1871. Elles obtiendront finalement entre autres l'égalité salariale.
Gravure du "Monde Illustré" n° 730 du 8 avril 1871, qui représente la manifestation des parisiennes du 3 avril 1871. Elles obtiendront finalement entre autres l'égalité salariale.
Photo : Gusman /Leemage

Au printemps 1871, la Commune de Paris, et plus particulièrement sa commission du Travail dirigée par Léo Frankel, a produit plusieurs décrets posant les bases d’une législation du travail en lien avec le droit au travail. L’Union des femmes a joué un rôle moteur dans ce combat.

Tous les jours, dans les médias, des « économistes » viennent nous sommer de choisir : baisser le coût du travail, réduire le droit du travail ou alors ce sera plus de chômage. Fondamentalement, cette campagne vise à opposer le droit du travail (et les droits sociaux) au droit au travail. Si les temps ont changé, il convient de rappeler certains points de l’action de la Commune qui peuvent enrichir notre débat. D’abord, la Commune n’ignorait nullement les questions du développement économique. On oublie trop souvent que la commission du Travail s’était fixée comme objectif premier de « favoriser les industries nationales et parisiennes » et de « développer le commerce international d’échange, tout en attirant à Paris les industries étrangères de façon à faire de Paris un grand centre de production ». La Commune ne se désintéressera pas des entreprises, en particulier en réglant la question des échéances et des loyers, question alors cruciale : pendant le siège, les loyers ne sont pas payés et les dettes ne sont pas réglées. La Commune dispense les locataires de payer le retard de loyers et étale largement le règlement des dettes (sans les annuler). Ces mesures vaudront un soutien durable d’une partie notable de la petite bourgeoisie parisienne à la Commune.Mais c’est fondamentalement en tenant les deux bouts, droit du travail ET droit au travail que la Commune va tenter de remettre en route l’économie de la capitale. Le chômage était en effet considérable avec la situation créée par la guerre, le siège, ou l’abandon par certains patrons « francs-fileurs » de leur atelier. Le grand décret du 16 avril réquisitionna les ateliers abandonnés pour leur « prompte mise en exploitation par l’association coopérative des travailleurs qui y sont employés ». Mais l’objectif n’était pas de répéter les Ateliers nationaux de 1848. Il s’agissait, dans une vue à long terme, de « faciliter la naissance de groupements sérieux et homogènes », socialisés et autogérés, qui confectionneront « des objets marchands ». Une enquête sera conduite pour examiner la situation des ateliers fermés ; les chambres syndicales ouvrières, légalisées par la Commune treize ans avant la loi de 1884, seront pleinement associées à la mise en œuvre du décret.

On doit mentionner ici le travail considérable conduit par l’Union des femmes : « Le travail de la femme, proclame l’Union le 11 avril, étant le plus exploité, sa réorganisation immédiate est donc de toute urgence. » L’Union des femmes fut le principal partenaire de la commission du Travail. Elle fut un des principaux moteurs de la réflexion et de l’action de la Commune dans le domaine. Ainsi l’Union élabora le projet d’association ouvrière le plus avancé.

Dans un même mouvement, la Commune instaure un vrai droit du travail. Rappelons qu’en 1871, le droit du travail est quasiment inexistant : la seule vraie loi de 1841 interdisant le travail dans les ateliers aux enfants de moins de huit ans… est à peine appliquée du fait de la faiblesse des inspections. Nous n’évoquerons ici que trois décrets qui concernaient la durée du travail, le contrôle du travail et les salaires. Celui du 20 avril est un des plus connus et des plus symboliques, qui interdisait le travail de nuit dans les boulangeries. Il souleva l’enthousiasme des ouvriers boulangers qui manifestèrent leur soutien au décret et le mécontentement de nombre de patrons boulangers qui tentèrent d’empêcher son application.

Mettre fin au tout-libéral dans le marché du travail

Le décret du 27 avril interdit les amendes et les retenues opérées par prélèvements sur les salaires. Ces prélèvements étaient une des principales armes dans les mains des patrons pour affaiblir la résistance ouvrière et constituaient une atteinte permanente à la dignité ouvrière. La Commune l’appliqua en particulier aux rétives compagnies de chemins de fer.

Dans le décret du 13 mai concernant les marchés de la Commune, les cahiers des charges des entreprises devaient indiquer « le prix minimum du travail à la journée ou à la façon à accorder aux ouvriers et ouvrières chargés de ce travail ». C’était instaurer le salaire minimum ! Mais la réflexion de Léo Frankel, le « ministre » du Travail de la Commune, va plus loin. Il constate que « si le prix de la main-d’œuvre reste comme aléa dans les marchés, c’est lui seul qui apporte le rabais ». L’État doit intervenir pour introduire « le prix minimum » à la journée et mettre fin au tout-libéral dans le marché du travail. C’est le progrès des techniques qui devient alors le seul authentique facteur de la baisse des prix des produits, permettant vente et consommation.

La crise économique actuelle est moins conjoncturelle qu’en 1871, mais l’idée que droit au travail et droit du travail vont ensemble garde toute sa modernité.

REPERES

  • 16 avril 1871 Réquisition des ateliers abandonnés par leurs propriétaires, mise en place de coopératives ouvrières.
  • 20 avril Suppression des bureaux de placement de la main-d’œuvre, monopoles florissants agissant comme des « négriers ». Remplacement par des bureaux municipaux.
  • 27 avril Interdiction des amendes et retenues opérées par prélèvements sur les salaires.

Eugène Pottier (1816-1887). Nous fêtons cette année le bicentenaire de la naissance d’Eugène Pottier, né le 4 octobre 1816. Des initiatives seront annoncées ultérieurement. Mais citons aujourd’hui ces vers extraits de l’Internationale, écrits en 1871, qui nous donnent vraiment à réfléchir sur le droit que rêvaient les communards. « L’État comprime et la loi triche/L’impôt saigne le malheureux/Nul devoir ne s’impose au riche,/Le droit du pauvre est un mot creux./C’est assez languir en tutelle,/L’égalité veut d’autres lois :/ Pas de droits sans devoirs, dit-elle,/Égaux, pas de devoirs sans droits ! »

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