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24 avril 2024 3 24 /04 /avril /2024 06:51

 

 

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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 05:45

 

 

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22 avril 2024 1 22 /04 /avril /2024 07:13

 

En avril 1904, Jean Jaurès proposait un nouveau journal pour porter haut la volonté de paix face au « chaos de nations hostiles et blessées », la lutte impérieuse contre « l’oligarchie capitaliste ».

Tenant le flambeau de « notre grand communiste Babeuf », il créait un journal se proposant, par le travail et par l’enquête, par l’analyse, le souci du débat et de la vérité, de combattre « le préjugé, l’injustice et le mensonge ».

Il fondait un journal pour contribuer à ce qu’advienne l’humanité même.

 

Contemplant les 120 années écoulées, chacun pourra juger combien féconde fut cette initiative. Au feu de l’action, en dépit des risques pour ses équipes – parfois extrêmes – et des difficultés financières – toujours présentes, sans soutien de grand groupe capitaliste –, L’Humanité a porté cette voix du monde du travail et de la création.

 

Libre journal de création communiste, indépendant des puissances de l'argent, il est un organe de presse absolument singulier dans le paysage médiatique national et européen. Les communistes et le camp progressiste tout entier y trouvent cette indispensable matière à information et à réflexion, à l’heure où le pluralisme de la presse est toujours plus menacé.

 

L’Humanité a 120 ans, l’âge des plus âpres luttes de classes. Dans notre monde martyrisé par un capitalisme sénile, elle est pourtant d’une jeunesse éblouissante à l’image de ce qui demeure, en 1904 comme en 2024, « notre but » et notre combat quotidien : la réalisation de l’humanité.


Parti communiste français,

Paris, le 18 avril 2024.

 

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22 avril 2024 1 22 /04 /avril /2024 05:56

 

 

Le magazine « Forbes » vient de publier le classement des milliardaires : notre pays en compte 55 -

 

Au moment où le débat repart en France sur la taxation des plus riches, le magazine « Forbes » vient de publier le classement des milliardaires. Et sur la première marche du podium, on retrouve notre Bernard national, Arnault de son nom de famille.

Issu d’une famille aisée, il a en près de quatre décennies transformé des millions en centaines de milliards. Pour la deuxième année consécutive, le magnat des produits de luxe est la personne la plus riche du monde. Sa fortune a augmenté de 22 milliards de dollars (20,3 milliards d’euros) par rapport à 2022. Son groupe LVMH a annoncé un bénéfice net de 16,5 milliards de dollars (15,2 milliards d’euros). Sa fortune est aujourd’hui estimée à 233 milliards de dollars, ce qui lui donne une avance de 38 milliards de dollars.

Bernard Arnault est un bon élève puisqu’il a rapidement gravi les échelons, il figure pour la 28ème année consécutive dans le classement des milliardaires, il s’était hissé parmi les 20 premières fortunes en 2005 (avec 15,7 milliards d’euros).

Mais notre pays peut s’enorgueillir de compter 55 milliardaires en 2024. Notre gouvernement a apporté sa contribution à cette évolution, en supprimant l’ISF, en plafonnant la taxation des dividendes à 30% (68 milliards furent versés aux actionnaires l’an dernier), suppression également de la CVAE (impôt économique).

Il existe plus de 2 700 milliardaires dans le monde. Alors oui, l’impôt est un levier efficace pour alimenter le budget. Bruno Le Maire et M. Macron suppriment ou diminuent des impôts depuis 2017, et découvrent un matin que le déficit s’est aggravé…

Quelqu’un avait donné à l’actuel Président le joli surnom de « Mozart de la finance »… depuis 2017, c’est un Requiem qu’il compose.

 

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21 avril 2024 7 21 /04 /avril /2024 06:51
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21 avril 2024 7 21 /04 /avril /2024 05:52

 

« Il y a des hommes pour qui la grève est un scandale, c’est-à-dire non pas seulement une erreur, un désordre ou un délit, mais un crime moral, une action intolérable qui trouble à leurs yeux la Nature », écrivait Roland Barthes en 1957. Restreindre la grève est un désir aussi lointain que le droit de grève lui-même.

Les jours fériés, les vacances seraient notamment concernés, un service minimum serait alors organisé. Votre proposition de loi met fin au préavis dormant et prévoit des réquisitions, rien de moins !

Ces mesures sont anticonstitutionnelles, car elles portent une atteinte disproportionnée à l’alinéa 7 du préambule de 1946. La loi réglemente le droit de grève, elle ne l’interdit pas.

Dès 2004, le rapport Mandelkern battait en brèche de telles propositions. L’interdiction du droit de grève pendant des jours fixés n’est possible que si ces jours-là tous les personnels doivent être présents pour répondre à des besoins essentiels. Quant aux réquisitions, en quoi une grève attente-t-elle au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité publique ? Elles seront déclarées illégales par le juge.

L’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen indique que le but de toute association politique peut notamment être la résistance à l’oppression, base du droit de grève. La France est aussi signataire de la convention de 1987 de l’Organisation internationale du travail (OIT), dont l’article 2 préserve le droit de grève. La Constitution exige que nous respections cette convention. Cette proposition de loi est donc anticonstitutionnelle.

Pourquoi de tels textes s’attaquant aux mouvements sociaux se sont-ils multipliés ces dernières années ? Il est plus facile de s’attaquer aux droits des travailleurs qu’aux vrais problèmes.

Ainsi, l’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST) décrit l’année 2022, année de grève des chefs de bord, comme l’une des plus mauvaises en matière de retards. Mais les causes en étaient, entre autres, une difficile gestion de l’affluence en gare, du matériel et des infrastructures vieillissants.

Dans le ferroviaire, seuls 20 à 25 % des retards relèvent de causes externes - les mouvements sociaux sont en dernière place, après la météo, les obstacles sur les voies, les colis suspects ou les malveillances. L’AQST dénonce aussi la dégradation de l’état du réseau ferroviaire depuis 1954.

Cette proposition de loi ne trompe personne : le sous-investissement est ce qui pénalise vraiment les usagers.

Pourquoi l’effort politique ne se porte-t-il pas sur cette question cruciale ?

À quand une loi de programmation sur les 100 milliards d’euros promis par Mme Borne ?

Ce sont ces choix politiques qui ont saboté les transports du quotidien. Que dire de la liquidation de nos grandes entreprises publiques, comme Fret SNCF, qui a favorisé le transport routier au détriment de la décarbonation du fret !

Attaquons-nous aux causes des dysfonctionnements et non pas aux conséquences, surtout à l’approche des JOP.

Cette proposition de loi instrumentalise les JOP pour mettre à l’agenda ce vieux rêve d’un syndicalisme de partenariat social. Jacques Delors l’avait inauguré avec le « dialogue social » qui remplaçait la « négociation collective » ; les lois Auroux en 1982 ont ouvert des brèches dans le code du travail, puis la loi El Khomri en 2016, avant les ordonnances Macron de 2017 qui ont créé les comités sociaux et économiques (CSE).

Les organisations syndicales représentatives n’ont désormais aucun poids réel dans les négociations. Pourquoi ne pas respecter l’esprit de la Constitution en créant un cadre de négociation collective ?

Rendons aux syndicats les moyens de faire vivre les discussions. La grève n’est qu’un levier d’action, mais essentiel, qui a permis d’arracher des conquêtes sociales. On ne déclenche pas une grève par plaisir. Les conséquences sont lourdes pour les grévistes qui ne perdent pas de gaieté de coeur le salaire des jours de grève.

Notre pays connaît un contexte de répression syndicale inédit. Plus de mille militants syndicaux sont poursuivis devant les tribunaux. C’est alarmant pour nos libertés publiques.

L’essence de la démocratie réside dans sa capacité à permettre la libre expression des conflits qui la traversent. À Athènes, antique mère de nos démocraties, cela permettait de régler les différends et d’aboutir à un consensus. Empêcher l’expression du conflit ne réglera pas le conflit lui-même.

Cette proposition de loi ne servira pas les intérêts des entreprises concernées. Le patronat a besoin des syndicats, amortisseurs sociaux. Quand le corps social est contraint, il réagit.

La dépénalisation de la grève en 1864 visait à mieux la contrôler.

Comme l’écrivaient Jacques Prévert et le groupe Octobre lors de la grève des travailleurs de Citroën en 1933 : « Mais ceux qu’on a trop longtemps tondus en caniche, / Ceux-là gardent encore une mâchoire de loup, / Pour mordre, pour se défendre, pour attaquer, / Pour faire la grève... ». Vive la grève !

 

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20 avril 2024 6 20 /04 /avril /2024 08:54

 

Dans une tribune signée conjointement avec le président égyptien Al-Sissi et le roi de Jordanie Abdallah 2, le Président de la République vient d’appeler à un cessez-le-feu à Gaza, et à la mise en œuvre des résolutions du conseil de sécurité des Nations Unies. Il demande l’arrêt du processus de colonisation et affirme sa volonté de faire aboutir une solution à deux Etats.

Cette prise de position n’est pas anodine et tient compte de l’exigence mondiale d’un arrêt de la guerre et des massacres en cours à Gaza, qui a vu, il faut le rappeler, plus d’enfants tués en 4 mois qu’en 4 ans de conflits à travers le monde.

« Mais après ? » serais-je tentée de dire…

Aussi fortes soient elles, les déclarations restent sans portée si les décisions ne suivent pas. Depuis 6 mois, aucune déclaration, aucune résolution de l’ONU, aucune injonction de la Cour Internationale de Justice, aucune négociation, - y compris celles du Caire en ce moment – n’ont fait fléchir Benyamin Netanyahou dans sa volonté de régler « à sa manière » le dossier palestinien. Tant il apparait aujourd’hui aux yeux du monde que cette guerre dépasse très largement la seule volonté de punir le Hamas des atrocités perpétrées le 7 octobre dernier, atrocités que nous condamnons à nouveau sans aucune hésitation.

Il faut joindre les actes aux paroles et aux écrits.

Aussi je vous demande, Monsieur le Ministre : agissez concrètement et fermement.

Faites pression, immédiatement, pour qu’Israël applique les mesures conservatoires décidées par la Cour Internationale de Justice face au risque de génocide en cours à Gaza.

Faites pression sur les Etats-Unis pour qu’ils stoppent leur livraison de composants militaires et appliquons aussi pour nous-mêmes cette exigence. Cessons de prêcher la paix en alimentant la guerre.

Faites pression au sein de l’Union Européenne pour abroger l’accord d’association avec Israël, et imposer des sanctions.

Enfin, Monsieur le Ministre, allons-nous nous associer à l’Espagne, la Belgique, l’Irlande, Malte et la Slovénie, et reconnaitre l’Etat palestinien, permettant ainsi la coexistence pacifique de deux peuples et deux Etats pour assurer leur sécurité ?

 

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19 avril 2024 5 19 /04 /avril /2024 13:36

 

 

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18 avril 2024 4 18 /04 /avril /2024 13:29
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18 avril 2024 4 18 /04 /avril /2024 07:00
Alexandre Courban, historien : « Dès son origine, l’Humanité transforme ses lecteurs en acteurs »

Le 18 avril 1904, Jean Jaurès créé l’Humanité. Entretien avec l’historien Alexandre Courban sur les éléments fondateurs d’un journal pas comme les autres, et singulièrement dans son rapport à son lectorat. 

La création de l’Humanité se produit dans un contexte historique particulier. Alexandre Courban, historien, auteur de L’Humanité de Jean Jaurès à Marcel Cachin (1904-1939) nous rappelle les enjeux politiques de ces premiers temps et les défis relevés. Ils détermineront une place singulière du journal dans le paysage médiatique, en donnant aux lecteurs un rôle important. 

Dans quel contexte et pourquoi le journal l’Humanité est-il fondé le 18 avril 1904 ? 

Quand Jean Jaurès se lance dans l’aventure de créer un quotidien national au cœur de l’hiver 1903-1904, la gauche politique française est divisée. D’un côté, le courant des « socialistes parlementaires » regroupés au sein du Parti socialiste français dominé par Jean Jaurès compte 37 parlementaires. De l’autre, les partisans de Jules Guesde, « les socialistes révolutionnaires », organisés au sein du Parti socialiste de France disposent de 12 élus. La marche vers l’unité qui se concrétisera officiellement en 1905 est difficile. Le lancement de l’Humanité participe de la mobilisation des forces politiques et syndicales du mouvement social dans sa diversité dans une perspective de transformation de la société. La parution du journal précède le congrès qui donne naissance au parti socialiste unifié ; ce qui ne sera pas sans conséquence par la suite. De facto, l’Humanité dispose d’une aura dans le peuple de gauche, grâce à Jean Jaurès mais pas seulement. 

Comment l’Humanité  établit-il très vite un rapport singulier avec son lectorat ? 

En lançant un appel aux lecteurs à soutenir le quotidien quand celui-ci traverse sa première crise en 1906, Jean Jaurès contourne d’une certaine manière les organes de direction des organisations. Leur contribution financière est essentielle à plus d’un titre : d’abord, parce que le soutien financier, quoique modeste dans certains cas, est réel ; ensuite, parce qu’il oblige le parti français à prendre position et à envisager des relations avec ce quotidien qui est – au départ – celui du citoyen Jaurès, et non pas celui du mouvement socialiste unifié. Par ailleurs, Jaurès imagine s’appuyer sur le réseau militant pour disposer d’un ensemble de correspondants particuliers à travers la France. Mais cela ne fonctionnera pas vraiment à ce moment-là. 

En quoi l’Humanité est-il à la fois un journal différent et un titre bien installé dans le pluralisme de la presse ?  

Quand l’Humanité parait pour la première fois en kiosque le 18 avril 1904, la presse quotidienne est dominée par quatre titres (le Petit Journal, le Petit Parisien, le Matin et le Journal) qui dominent le marché avec un tirage dépassant les 900 000 exemplaires jour pour chacun en 1908. Pour mémoire, le tirage de l’Humanité démarre à 130 000 exemplaires, tombe à 40 000 exemplaires à la fin de l’année 1906, puis remonte progressivement à partir de 1907 pour dépasser les 100 000 exemplaires en 1913. L’Humanité s’installe donc lentement dans le paysage de la presse quotidienne nationale. Le journal participe pleinement au pluralisme, permettant au courant politique qui vise visant à la transformation de la société de contribuer au quotidien et de peser sur les débats politiques selon un rythme régulier. 

Quels sont, selon vous, les traits marquants mais aussi les évolutions du projet éditorial et rédactionnel de l’Humanité durant ses 120 ans d’existence ?  

Vaste question… L’une des caractéristiques du projet de l’Humanité est de transformer ses lecteurs en acteurs. Par exemple, l’Humanité développe durant l’entre-deux-guerres un réseau de correspondants qui permette au journal de rendre compte au plus près de la réalité de « la lutte de classe au jour le jour » pour reprendre une expression de Marx. Ces éléments toujours pour selon Marx sont « la matière historique et renouvelée quotidiennement » dont le mouvement se nourrit. Par la suite, l’Humanité encourage un réseau de correspondants photos ; ce qui permet au quotidien de disposer d’images à la fois rares et inédites, comme « vu de l’intérieur ». Ces propositions sont d’une grande modernité. De mon point de vue, elles s’inscrivent dans l’éducation populaire. C’est-à-dire que l’action et l’analyse sont intimement mêlées dans une perspective émancipatrice. Par ailleurs, l’Humanité accorde – depuis le début – une part importante aux questions culturelles, donnant à lire durant l’entre-deux-guerres des romans inédits, comme A l’Ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque, ou encore suivant avec attention la situation des artistes dans leur diversité, qui sont aussi des travailleurs.

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