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9 décembre 2022 5 09 /12 /décembre /2022 06:37

Extraits de la réunion publique du 29 novembre 2022

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8 décembre 2022 4 08 /12 /décembre /2022 06:34

Le lundi 5 décembre 2022, Fabien ROUSSEL était présent sur Morlaix dans le cadre de son tour de France.

Près de 300 personnes ont participé à la réunion – forum organisée au Roudour (St Martin des Champs).  Fabien Roussel y répond à l'ancienne ministre de la justice Marylise Lebranchu sur le projet Macron sur les retraites

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7 décembre 2022 3 07 /12 /décembre /2022 20:53
La réunion du Roudour avec Fabien Roussel au journal télévisé d'Arte à 20h

ça fait plaisir, et ça montre que nos arguments portent.

Lors du journal télévisé d'Arte à 20h le 7 décembre, le 28 minutes était consacré au sujet: Retraite à 65 ans : une bombe sociale ?

Un débat avait lieu sur les retraites entre un économiste de droite et un responsable national de la CGT.

A un moment, Elisabeth Quin parle de la proposition de Fabien Roussel sur les retraites et l'on voit pendant 30 secondes son intervention dans le pays de Morlaix (réunion publique au Roudour à Saint-Martin-des-Champs) et la bataille à mener pour un référendum.

Michel Lespagnol

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7 décembre 2022 3 07 /12 /décembre /2022 18:51
Un site à consulter, une pétition à signer massivement: https://unebonneretraite.fr/
Un site à consulter, une pétition à signer massivement: https://unebonneretraite.fr/

Signez, partagez et faites connaître cette pétition.

Ensemble empêchons le gouvernement de mener à bien sa réforme des retraites de régression sociale:

https://unebonneretraite.fr/

Un site à consulter, une pétition à signer massivement: https://unebonneretraite.fr/
Un site à consulter, une pétition à signer massivement: https://unebonneretraite.fr/
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7 décembre 2022 3 07 /12 /décembre /2022 18:47
lundi 5 décembre, Saint-Martin-des-Champs: Fabien Roussel au jeu des questions-réponses (Sarah Humbert, Ouest-France, 6 décembre 2022)
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7 décembre 2022 3 07 /12 /décembre /2022 18:45
Retour aux tarifs réglementées de l'énergie: la droite au Sénat vote contre
Refus du retour des tarifs réglementés pour toutes les collectivités par la droite sénatoriale et le gouvernement.
Cela coûtait 3,5 milliards d’euros contre 43 milliards actuellement pour des dispositifs qui montrent leurs limites.
Public contre le privé, la gabegie et le racket contre l’efficacité.
Nous continuerons notre combat pour protéger nos collectivités et les usagers de l’énergie en proposant la création un grand service public de l’énergie !
Fabien Gay, sénateur communiste
Directeur du journal L'Humanité
Retour aux tarifs réglementées de l'énergie: la droite au Sénat vote contre

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7 décembre 2022 3 07 /12 /décembre /2022 06:14

 

Lundi 5 décembre, plus de 250 personnes se sont déplacées au Roudour, à Saint-Martin-des-Champs, pour échanger ou juste voir Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français. Qui sont-ils ? Retour sur cet événement politique.

C’était le point d’orgue d’une journée très préparée par la section locale du parti communiste ! Ce lundi 5 décembre, la soirée avec Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) depuis 2018, député dans la 20e circonscription du Nord depuis 2017 et ancien candidat à l’élection présidentielle, a attiré du monde au Roudour : entre 250 et 300 personnes.

 

Une journée d’échanges pour Fabien Roussel

Dans la journée, Fabien Roussel a rencontré des élus du territoire, notamment Jean-Paul Vermot, maire et président de Morlaix Communauté, a assisté à une table ronde sur les questions de mobilité et de transports en Bretagne (notamment autour de la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff), a échangé avec Mélanie Thomin, députée de la 6e circonscription du Finistère, ou encore Kevin Faure, président du groupe Finistère et Solidaires.

Puis, en début de soirée, direction le Roudour. Fabien Roussel s’est montré enthousiaste du nombre de personnes réunies, nombreuses pour un froid lundi de décembre ! La salle de spectacles avait été agencée de telle sorte que la personnalité du jour puisse répondre de tous les côtés, en 360 degrés. L’événement était en accès libre, car l’entrée n’était pas payante ni filtrée, hormis à distance par le garde du corps de Fabien Roussel. Qui se trouvait donc sur les chaises de l’assemblée ?

 

Adhérents communistes, syndiqués…

Des adhérents communistes bien sûr… Comme Yves, 69 ans, de Saint-Michel-en-Grève, encarté depuis 1971 ou encore René, 75 ans, communiste depuis vingt-six ans. Ils se sont déplacés pour « soutenir Fabien Roussel, sa personnalité, sa façon de mener la politique ».

Une de leurs amies, Sandrine, 54 ans, qui avait quitté le parti depuis un moment - « Robert Hue m’avait scié les pattes » - a d’ailleurs décidé de se réengager.

Il n’y a pas qu’eux à s’être déplacés. Aux premiers rangs, il y a des jeunes comme Zelda, 14 ans, collégienne venue avec une question fraîche de sa génération, saturée du discours ambiant et morose : « Est-ce que vous avez quelque chose de positif à nous dire ? » Il y a aussi des syndiqués comme Pascal de la CGT de l’hôpital de Morlaix qui interpelle à son tour le chef de file du PCF sur l’action du parti sur l’hôpital public. Les prises de parole sont riches, témoignant aussi du vécu, et de la détresse, de chacun.

 

« Fabien Roussel, c’était le coup de cœur de Cyril Hanouna »

Il y a aussi des adhérents d’autres partis de gauche, comme la personnalité locale Marylise Lebranchu, ancienne Garde des sceaux, qui salue le score de Fabien Roussel à la présidentielle 2022 (2,28 %) : « Tu fais beaucoup plus de monde que nous. » L’ancienne ministre évoque ses états d’âme actuels, liés à son engagement comme bénévole aux Restos du cœur et au Secours populaire, et interpelle particulièrement le leader communiste sur la réforme des retraites. Un sujet hautement sensible qui mobilise Fabien Roussel de longues minutes. Celui-ci souhaite un référendum sur cette question. Il a lancé une pétition pour soutenir cette demande, qui peut être signée sur le site www.unebonneretraite.fr

Un peu plus loin, il y a aussi… Des curieux ! Comme Dominique, 59 ans, et Patrick, 53 ans, de Plougar : « Depuis un moment, on ne s’intéressait plus à la politique… On s’est décidé ce midi. On a lu dans un média que Fabien Roussel, c’était le coup de cœur de l’animateur Cyril Hanouna ! »

 

 

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5 décembre 2022 1 05 /12 /décembre /2022 07:05
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4 décembre 2022 7 04 /12 /décembre /2022 06:26

 

Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, fera étape à Morlaix, lundi (*), dans le cadre d’un tour de France axé sur le monde du travail. L’occasion de réaffirmer une ligne qui met parfois la Nupes sous tension.

 

Morlaix sera la sixième étape de votre tour de France. Que vous ont appris les rendez-vous précédents ?

Dans ce tour de France, j’ai fait le choix d’aller dans des villes moyennes plutôt que dans des grandes capitales régionales. Ce que j’ai entendu, ce sont des questions : pourquoi la gauche ne nous parle-t-elle pas ? Pourquoi, d’une certaine façon, nous rend-elle responsable de ce qui se passe en France, en nous culpabilisant d’utiliser la voiture ou de vouloir vivre dans des maisons ? Ce que je souhaite dire aux habitants de ces territoires, c’est qu’il existe une gauche qui se bat pour eux. Pendant la campagne présidentielle, j’ai été un des rares à parler à ce monde-là. Je souhaite continuer, en réaffirmant le besoin de défendre nos cultures, notre art de vivre et, en même temps, la nécessité de changer ce système économique qui fait le choix de privilégier la rentabilité à court terme.

 

L’insoumis François Ruffin vous décrivait récemment, sur son blog, comme un chef marketing cherchant à capter un segment électoral, celui des « prolos des champs », plutôt qu’un rassembleur de la gauche. Qu’avez-vous à répondre à cela ?

François Ruffin et moi vivons dans des territoires qui se ressemblent beaucoup. Je partage avec lui la vision qu’il faut remettre de l’humain dans l’économie. Qu’on vive en Seine-Saint-Denis, à Brest ou dans une petite commune, il y a la même colère et les mêmes attentes. Notamment que le travail paie, qu’il permette de vivre dignement. Lui, comme moi, voulons une France qui défende le travail. Et qui ne s’accommode plus de ces délocalisations à répétition.

 

Vos déclarations opposant « gauche des allocs » et « gauche du travail » ont mis la Nupes sous tension. Ne risquez-vous pas de provoquer l’explosion de cet attelage ?

Mon objectif est que la gauche puisse être majoritaire dans notre pays. Elle est représentée par différents courants de pensée que je respecte. Nous avons des différences avec les écologistes, les insoumis, les socialistes, mais elles ne nous empêcheront pas, demain, de gouverner le pays. En sachant que l’essentiel, c’est d’augmenter les salaires, d’avoir de bonnes retraites, de croire dans l’industrie et dans les services publics.

 

Finalement, comment définiriez-vous l’ADN communiste ?

Dans le communisme, il y a l’idée de mettre en commun nos ressources, au service de l’intérêt général. C’est tout l’inverse de l’intérêt particulier qui est, aujourd’hui, à la tête de l’État. Nous vivons une crise majeure. Les entreprises, comme les ménages, comme les communes, souffrent de la hausse des prix de l’énergie, des matières premières, de l’alimentation. C’est extrêmement grave, tout le monde n’en a pas conscience. Je tire la sonnette d’alarme. Si nous ne nous attaquons pas aux causes de l’inflation, si nous n’arrivons pas à rétablir un prix de l’énergie correspondant au coût de production, nous allons avoir une crise extrêmement grave.

 

(*) Réunion publique ouverte à tous, à 19 h, au Roudour, à Saint-Martin-des-Champs

 

 

 

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3 décembre 2022 6 03 /12 /décembre /2022 06:14

 

Le Parti communiste entre, ce week-end, dans le vif du sujet de son 39e congrès. Son secrétaire national, Fabien Roussel, livre ce qui, selon lui, doit être au cœur du débat, comme de la riposte à la Macronie.

 

Dans un climat social marqué par la vie chère et la prochaine réforme des retraites, le PCF va franchir ce week-end une étape importante en vue de son 39e congrès, prévu début avril 2023, à Marseille. Son conseil national doit adopter un projet de « base commune de discussion », le petit nom donné par les communistes à leur texte d’orientation.

Fabien Roussel, candidat à sa propre succession à la tête de la formation, plaide pour que ce rendez-vous soit l’occasion de plancher sur « le projet de société que les communistes veulent mettre en débat et (leur) stratégie pour construire un mouvement majoritaire ». Des questions clés qui suscitent du débat au sein du PCF et qui pourraient faire l’objet de textes alternatifs.

Depuis la rentrée, les Français subissent de plein fouet les effets de la vie chère. Le gouvernement vante de nouvelles mesures à venir (nouveau crédit d’impôt, dividende salarié…) pour « les Français qui travaillent dur, se lèvent tôt ». Comment jugez-vous ce discours et la teneur de ces annonces ?

Le gouvernement peut utiliser tous les slogans, y compris le « travailler plus pour gagner plus » de Sarkozy, la réalité, c’est qu’il refuse d’augmenter les salaires. La France qui se lève tôt et qui travaille dur est mal payée, épuisée. Mais il continue la politique des petits chèques face à la hausse des coûts de l’énergie. Au lieu de s’attaquer aux causes de la spéculation, il précarise le travail avec ses réformes. En six mois seulement, on a eu celles de l’enseignement professionnel, de l’assurance-chômage, du dividende salarié, des retraites à venir. C’est pour cela que je souhaite que la gauche s’empare de cette question. La défense du travail, c’est nous. Ne laissons pas ce sujet à cette majorité libérale, qui, sous couvert de défendre le travail, le détruit.

La réforme des retraites devrait être présentée par Élisabeth Borne avant la mi-décembre. Comment combattre le report de l’âge légal à 64 ou 65 ans alors qu’une majorité pourrait se dessiner avec LR ?

Nous devons mener une campagne de vérité sur ce projet et exiger un grand débat dans les villes, les entreprises, suivi d’un référendum. Emmanuel Macron n’a pas le droit d’affirmer qu’il a été élu pour mettre en œuvre cette réforme. Nombreux sont les Français qui ont voté pour lui avant tout pour battre Marine Le Pen sans rien partager de son programme. Ensuite, même si notre système de retraite est, comme le prévoit le Conseil d’orientation, en déficit de 8 à 10 milliards d’euros en 2030, il est mensonger de dire que nous n’avons pas d’autres choix que d’allonger l’âge de départ pour le financer. C’est pourquoi nous aurons, à gauche, mais aussi chez les syndicats, la responsabilité de mettre en débat toutes les autres propositions pour améliorer le système actuel avec la retraite à 60 ans. À ce sujet, contrairement aux autres forces de gauche, nous voulons prendre en compte les années d’études. Sinon, avec 40 annuités de cotisations, pour celui qui va à l’école jusqu’à 25 ans, cela revient à la même proposition que Macron.

La relation aux syndicats a fait débat à gauche lors de la préparation de la « marche contre la vie chère » d’octobre. Comment articuler mouvement social et bataille politique ?

D’abord, il faut que les organisations syndicales, qui vont se réunir le 5 décembre, déterminent elles-mêmes leur mot d’ordre et leur forme d’action. J’espère que l’unité la plus large se maintiendra à l’issue de la concertation engagée par le gouvernement. Nous, forces politiques, pouvons dès maintenant organiser des débats publics pour révéler le projet du pouvoir et présenter des propositions concrètes et crédibles qui dessinent un projet alternatif et contribuent à construire un mouvement majoritaire. Et soutenir toute date de mobilisation décidée par l’intersyndicale.

Un premier débat doit avoir lieu, mardi 6 décembre, à l’Assemblée sur l’immigration. LR et Renaissance pourraient là aussi se rejoindre pour accélérer les expulsions, renforcer la double peine, moins sur la proposition de titre de séjour lié au travail récemment formulée par l’exécutif. Que défendrez-vous ?

Aux surenchères xénophobes de la droite et de l’extrême droite, nous opposons le respect des droits humains et du droit international. Il faut sortir du débat caricatural entre ceux pour qui il faut accueillir tout le monde sans règles et ceux pour qui il faut fermer les frontières. Nous devons définir des règles adaptées aux défis de notre époque qui doivent aller de pair avec une politique de coopération et de développement solidaire. Mais le ministre de l’Intérieur a aussi ouvert une porte, celle de la régularisation des travailleurs sans papiers. Nous allons non seulement y mettre le pied, mais faire en sorte qu’elle s’ouvre le plus possible pour garantir les meilleurs droits. Aujourd’hui, ce sont les employeurs qui ont le pouvoir de régularisation, ce qui rend les travailleurs sans papiers complètement dépendants. C’est un esclavagisme insupportable. Nous voulons y mettre un terme et faire entrer dans le droit ces hommes et ces femmes surexploités.

Vous êtes quasiment à mi-parcours d’un tour de France entamé début octobre. Quels enseignements tirez-vous de vos rencontres ?

D’abord, c’est une grande richesse d’entendre les questions de citoyens, d’élus locaux, de syndicalistes, de curieux. Cela me permet de mesurer l’état d’inquiétude, les préoccupations de la France des sous-préfectures, et d’y confronter nos réponses. Ces rencontres montrent aussi un regain d’intérêt depuis la présidentielle pour le Parti communiste français, avec beaucoup de participants qui n’en sont pas membres. Certains sujets reviennent systématiquement, en particulier l’énergie, qui est au cœur de toutes les conversations. Nous avons d’ailleurs lancé une pétition, disponible sur notre site, pour en garantir l’accès à toutes et tous. C’est le fil d’une pelote qui réunit les enjeux de services publics, de souveraineté, de pouvoir d’achat, de salaires, de climat… Et, évidemment, ceux de l’emploi et du travail, où je sens grandir l’aspiration des travailleurs à exercer leur souveraineté et à contester les choix des multinationales guidées par le profit.

À l’instar des étapes de votre tour de France, le PCF a-t-il vocation à s’adresser en priorité à la France des « sous-préfectures » ?

Nous voulons unir l’ensemble des Françaises et des Français qui ont intérêt au changement. Or beaucoup de citoyens de ces territoires considèrent que la gauche ne leur parle plus. Je ne me résigne pas aux fractures territoriales du pays créées par le capital : travaillons à unir habitantes et habitants des quartiers populaires urbains et populations vivant dans les territoires périurbains ou ruraux.

Vous êtes également candidat à votre propre succession comme secrétaire national du PCF dont le congrès doit avoir lieu début avril. Vous avez pris sa tête en 2018, avec l’ambition de le remettre sur le devant de la scène. Quel bilan faites-vous de ces quatre années marquées par des élections dont le résultat a parfois été décevant ?

Je souhaite que ce soit les communistes, que je rencontre aussi à l’occasion de mon tour de France, qui fassent ce bilan. Pour moi, ces quatre années ont été tout simplement hors normes. En quatre ans, nous avons eu les gilets jaunes, la pandémie, et maintenant la guerre en Ukraine et une crise énergétique inédite. Avec, en plus, pas moins de six élections. Dans ces conditions, j’ai le sentiment que nous avons réussi à soulever des montagnes et qu’il faut évaluer l’apport d’élections, comme la présidentielle ou les européennes, dans toutes leurs dimensions au-delà du seul résultat.

Ce week-end, une étape importante doit être franchie avec la présentation à votre conseil national d’un projet de « base commune », le texte d’orientation. Pour vous, quelles questions clés ce congrès doit-il mettre en débat ?

Ce congrès doit surtout porter sur le fond, sur les idées. Face aux dégâts du capitalisme et aux défis du siècle, jamais autant qu’aujourd’hui le projet communiste n’aura été d’une telle actualité. Ce congrès doit nous permettre de définir le projet de société que les communistes veulent mettre en débat et notre stratégie pour construire un mouvement majoritaire. L’énergie, par exemple, n’est pas un point de détail dans les programmes à gauche mais un enjeu structurel. Tout comme le travail, la République, la paix en Europe et dans le monde… Nous devons faire des choix clairs et les inscrire dans nos textes comme des sujets fondamentaux. On doit aller plus loin que les slogans. C’est le cas, par exemple, pour les « nouveaux pouvoirs des salariés dans les entreprises » que nous exigeons et que nous devons définir avec plus de précision. Il nous faudra aussi traiter l’enjeu du renforcement de notre organisation.

Vous estimez que le PCF doit « dialoguer avec les citoyens et les travailleurs du projet communiste pour construire leur unité en faisant primer le combat de classe ». Est-ce à dire que la question sociale doit l’emporter sur les autres combats ?

Nous pensons que le monde du travail a vocation à devenir la force motrice réunissant l’ensemble des classes et couches disponibles à un combat pour changer la vie. Pour l’unir, il faut construire avec ces millions de femmes et d’hommes, de salariés un projet cohérent qui, dans tous les domaines, sociaux et sociétaux, affronte la domination du capital et permette de retrouver des pouvoirs d’intervention. C’est difficile parce que la crise est tellement forte que leur problème, c’est d’abord ce qu’ils vont manger, comment ils vont payer leurs factures, c’est le salaire, le pouvoir d’achat, le travail… Il faut qu’on leur apporte des réponses, ça me fout en l’air qu’ils se divisent sous la pression de l’extrême droite qui vend par-derrière son poison raciste.

Pour conquérir une majorité populaire, vous estimez que « Nupes ou pas Nupes, ce n’est pas la question ». Quelle est-elle alors ?

Le débat ne doit pas être rassemblement ou pas rassemblement. Bien sûr que nous voulons le rassemblement, cela a toujours été notre principe et nous l’avons parfois payé cher, comme en acceptant de n’avoir que 50 circonscriptions sur 577 aux dernières législatives. La question, c’est : comment arrive-t-on à convaincre plus de monde de voter ? Sur ce chemin, pour que la gauche l’emporte, le Parti communiste français, qui, avec ses propositions originales et radicales, est redevenu une force qui compte dans le pays, a toute sa place à prendre pour reconquérir un électorat perdu. Reconstruire l’influence du PCF, c’est redonner du poids à toute la gauche en termes d’influence, mais aussi de contenu.

L’accord programmatique des législatives ne vous paraît pas satisfaisant en l’état ?

Il devra être revu à l’épreuve du temps. On ne peut pas se satisfaire d’un accord de la Nupes avec un astérisque qui mentionne le désaccord des communistes sur le nucléaire. Ce n’est pas possible, ce sont des sujets fondamentaux.

Une candidature commune aux prochaines européennes, par exemple, vous paraît-elle souhaitable ?

Je souhaite d’abord écouter les communistes. Mon avis sera le leur et il n’est pas sûr que cette question soit tranchée dès notre congrès. On prendra le temps de construire notre réflexion en parlant avant tout du projet à porter pour l’Europe.

 

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