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14 novembre 2024 4 14 /11 /novembre /2024 05:00

 

Considérant que les collectivités territoriales ne sont en rien responsables du déficit public. Entre 2019 et 2023, celles-ci ayant dégagé un solde cumulé positif de + 1,9 milliards d’euros alors que l’État dégageait pour sa part un solde négatif cumulé de - 690,7 milliards d’euros.

DELIBERATION
Vu l’article 72 de la Constitution, garantissant l’autonomie des collectivités territoriales,
Vu l’article L2121-29 du code général des collectivités territoriales ;
Vu la loi n°2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 ;
Vu le projet de loi de finances pour 2025, n°324 déposé le jeudi 10 octobre 2024 ;
Entendu le rapport de
Sur proposition de …

  • Considérant que les collectivités territoriales ne sont en rien responsables du déficit public. Entre 2019 et 2023, celles-ci ayant dégagé un solde cumulé positif de + 1,9 milliards d’euros alors que l’État dégageait pour sa part un solde négatif cumulé de - 690,7 milliards d’euros.
  • • Considérant que les services publics, qui bénéficient à toutes et tous, produisent plus de 20% des richesses de ce pays (plus de 20% du PIB) et en tant que premier investisseur public en France, représentant plus de deux tiers de l’investissement public national,
  • • Considérant le Projet de loi de Finances pour 2025 et le prélèvement de 2,8 milliards d’euros sur les recettes des collectivités territoriales, et les 6,5 milliards d’euros d’économies introduites par le projet de loi de finances pour 2025, représentent une offensive, dont la nature est sans précédent contre leur autonomie financière et leur capacité à remplir leurs missions de service public ;
  • • Considérant que la réduction du Fonds de Compensation de la TVA (FCTVA) et du Fonds vert, ainsi que la stabilisation de la dynamique de TVA, auront des effets négatifs sur les capacités d’investissement des collectivités locales, notamment dans les projets liés à la transition écologique et aux équipements publics ;
  • • Considérant que le relèvement des cotisations retraite employeur pour la CNRACL, alors que ce régime a dégagé d’importants excédents au cours des dernières années, constitue une augmentation supplémentaire injustifiée imposée aux collectivités locales et qui majorera mécaniquement leurs dépenses de fonctionnement à effectifs équivalents ;
  • • Considérant que le cadre législatif actuel ne permet pas aux collectivités territoriales de disposer de la visibilité budgétaire nécessaire pour planifier leurs investissements à moyen et long terme, ni de compenser les pertes de ressources imposées unilatéralement par l’État ;

Le conseil [municipal, communautaire, départemental, régional …] délibère et, se positionne ainsi  :

  Il s’oppose au Projet de loi de finances pour 2025, dans sa rédaction actuelle, qui dégrade injustement les finances publiques locales et risque d’engendrer la fermeture de services publics essentiels à la population.
  Il demande que la Dotation Globale de Fonctionnement soit indexée sur l’inflation et que la contractualisation, si elle est jugée nécessaire, s’opère sur la base d’une relation équitable, équilibrée et concertée entre l’État et les collectivités.
  Il considère qu’il est nécessaire de renforcer le lien entre la fiscalité et le développement des territoires. A ce titre, il est urgent de disposer d’une fiscalité locale, lisible, dynamique, durable, en phase avec la réalité économique, démographique et géographique des territoires.
  Il demande au gouvernement de revenir sur les mesures du PLF 2025 évoquées dans les considérants.

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13 novembre 2024 3 13 /11 /novembre /2024 09:02
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11 novembre 2024 1 11 /11 /novembre /2024 17:26
260 personnalités pour un cessez-le-feu à Gaza : « Depuis un an, nos consciences sont ébranlées » (Tribune à l'appel de l'AJPF dans l'Humanité, 7 novembre 2024)
260 personnalités pour un cessez-le-feu à Gaza : « Depuis un an, nos consciences sont ébranlées »

Tribune

Nous publions cet appel lancé par plus de 260 signataires, élus et personnalités associatives.

 

L’horreur absolue se déroule sous nos yeux à Gaza, sans qu’aucune des grandes puissances internationales n’intervienne pour y mettre un terme. Pire, elles offrent au gouvernement israélien un blanc-seing pour continuer de perpétrer des crimes et des destructions en toute impunité, visibles aujourd’hui en boucle via les chaînes et les supports numériques du monde entier.

Personne ne pourra dire qu’on ne savait pas !

Des dizaines de milliers de tués et de disparus. Une situation humanitaire hors de contrôle. Des dizaines de milliers de blessés, de handicapés, de déplacés. Une population entière traumatisée durablement. Une génération sacrifiée.

Les Libanais.es subissent depuis le 23 septembre dernier, à leur tour, d’effroyables frappes aériennes, tuant des centaines de civils aveuglément et jetant des centaines de milliers d’autres sur les routes.

À cette ignoble barbarie, succède la volonté du gouvernement israélien de briser les institutions internationales. La Knesset et ses élu.es au pouvoir, en adoptant deux textes visant à l’interdiction de l’intervention de l’UNRWA (office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugié.es de Palestine dans le Proche-Orient qui fournit assistance, protection et qui plaide en faveur des 4,7 millions de réfugié.es palestinien.nes) ont franchi une nouvelle étape dans l’abject en frappant directement celles et ceux qui permettent la survie immédiate des populations. Rappelons que l’UNRWA apporte l’aide humanitaire dont dépend la survie de 2 millions de Gazaouis sous blocus israélien, et fait fonctionner les services indispensables de santé et d’éducation dans l’ensemble des territoires de la Palestine occupée.

L’UNRWA est le poumon de la Palestine occupée et c’est précisément cet organe vital que le gouvernement israélien veut frapper !

Ne nous y trompons pas, la stratégie du pouvoir israélien et ses opérations menées à Gaza et en Cisjordanie, sous couvert d’un « droit à se défendre », visent un objectif global d’effacement des revendications légitimes des Palestiniens par la force. Il s’agit de détruire tout ce qui peut concourir à favoriser le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination, à l’indépendance, à la souveraineté et au droit au retour. Au-delà de l’aide humanitaire aux populations, l’UNRWA revêt une dimension éminemment politique : sa présence à Jérusalem renvoie inévitablement au système d’occupation illégitime de l’État israélien. L’UNRWA symbolise aussi l’engagement international en faveur du droit au retour des réfugié.es. Interdire ses activités représente une escalade folle sans précédent, c’est un défi flagrant à toutes les chartes et traités et à tous les États membres de l’Organisation des Nations Unies.

Cette décision bafoue l’accord Comay-McLemore de 1967 qui a permis à l’agence des Nations Unies d’opérer à l’intérieur des territoires palestiniens occupés.

Elle menace encore davantage le statut de la ville de Jérusalem Est d’où officie l’agence des Nations Unies, le but du gouvernement israélien étant la poursuite totale et finale de l’annexion de Jérusalem Est.

Nos partenaires palestinien.ne.s des camps de réfugié.e.s expriment leur écœurement vis-à-vis des États, partout dans le monde, qui contribuent au financement de l’UNRWA et qui, dans le même temps, n’exercent aucune pression envers l’État d’Israël pour qu’il rende des comptes. Ils ne comprennent pas pourquoi toutes les tentatives de déstabilisation des institutions internationales par Benyamin Netanyahou restent sans effet. L’État d’Israël se comportant comme un état hors-la-loi, nous devons exiger sa suspension de l’ONU !

Notre action doit continuer à porter la voix des Palestiniens, nous, peuples libres, ne reconnaissant que le droit et une organisation internationale légitime à intervenir pour garantir le maintien de la paix et de la sécurité. En ce sens, la France s’honorerait de reconnaître l’État de Palestine comme 146 des 193 pays membres de l’Organisation des Nations unies.

Notre association et à travers elle, les parlementaires, maires, élu.e.s, citoyen.n.e.s engagé.e.s des villes de notre réseau, défendons le droit des réfugié.e.s palestinien.ne.s depuis plus de 35 ans. Nous nous tiendrons aux côtés des milliers de personnes qui font vivre l’UNRWA au quotidien et aux côtés des réfugié.es palestinien.nes dans cette nouvelle épreuve et nous organiserons une mobilisation d’envergure dans ce sens dans les mois qui viennent.

Nous réaffirmons notre soutien inaltérable à l’UNRWA, notre soutien aux peuples palestinien et libanais. Nous portons haut et fort leur voix pour que nos pays, la France et l’Europe, exercent leur pouvoir pour déployer toutes les sanctions possibles contre l’État israélien, inverser le rapport de force pour permettre à la justice et au droit international de s’appliquer.

Premiers Signataires : 

    • Charlotte Blandiot-Faride, présidente de l’AJPF, maire de Mitry Mory (77)
    • Laëtitia Abily, adjointe au maire de Morlaix (29)
    • Smaël Addala, conseiller délégué à Montataire (60)
    • Fattah Aggoune, Maire de Gentilly (94)
    • Farid Ait, conseiller municipal de Pierrefitte sur seine (93)
    • Florence Ait-Salah Lecervoisier, conseillère municipale d’Orly (94)
    • Daniel Alarcon, Président du Comité Palestine Solidaire Marne-la-Vallée (77)
    • Fatiha Alaudat, conseillère municipale de Malakoff (92)
    • Hasni Alem, adjoint de quartier à Besançon (25), conseiller communautaire au Grand Besançon Métropole,
    • Hasni Alem,  adjoint de quartier à la ville de Besançon (25) et conseiller communautaire au Grand Besançon Métropole,
    • Marie-Helene Amiable, maire de Bagneux (92)
    • Cathy Apourceau Poly, sénatrice
    • Marie-Claire Arasa, conseillère Départementale de l’Essonne (91)
    • Gwenaëlle Austin, adjointe au Maire du 19e arrondissement de Paris
    • Annabelle Barreira, conseillère municipale champs-sur-Marne (77)
    • Pierre Barros, sénateur du Val d’Oise (95)
    • Alexandre Basquin, sénateur
    • Julien Bayard, conseiller municipal La Courneuve (93)
    • Jacqueline Belhomme, maire de Malakoff (92)
    • Pierre Bell-Lloch,  maire de Vitry sur Seine (94)
    • Fabienne Bellay, conseillère municipale Draveil  (91)
    • Zinndine Belouahchi,  adjoint au maire de Montataire (60)
    • Anne Benedetto, conseillère municipale de Besançon (25) et conseillère communautaire au Grand Besançon Métropole
    • Djelloul Benhenni, conseiller municipal de Rosporden Kernevel (29)
    • Édouard Bernard, député de Seine Maritime
    • Sylvain Bernard, conseiller municipal de Mitry Mory (77)
    • Pascale Billerey, conseillère municipale à la ville de Besançon (Doubs) en charge du projet éducatif du territoire, conseillère communautaire au Grand Besançon Métropole
    • Michel Billout, ancien sénateur de Seine et Marne (77)
    • Arnaud Bonnet, député de Seine et Marne
    • Jacky Bortoli, conseiller municipal Grigny (91)
    • Hadrien Bortot, adjoint au Maire du 19e arrondissement de Paris
    • Jean-Pierre Bosino, maire de Montataire (60)
    • Catherine Bouché, adjointe au maire d’ Allonnes (72)
    • Christophe Boudrot, adjoint au Maire à Plouigneau (29)
    • Michel Bouglouan, adjoint au maire champs sur marne (77)
    • Karima Boukalit, adjointe au maire de Montataire (60)
    • Alima Boumediene Thiery, Avocate
    • Soumya Bourouaha, députée de la 4 ème circonscription de SSD (93)
    • Cécile Bouton, conseillère départementale et vice-présidente au département d’Ille et Vilaine
    • Sofia Boutrih, conseillère municipale Saint-Denis (93)
    • Philippe Bouyssou, maire d’Ivry sur Seine (94)
    • Patrick Boyer, adjoint au maire de Montataire (60)
    • Christian Brassac, conseiller municipal délégué de Strasbourg
    • Jean-Michel Brun,  conseiller municipal Morsang sur Orge (91)
    • Didier Broch, adjoint au maire La Courneuve (93)
    • Ian Brossat, sénateur de Paris (75)
    • Céline Brulin, sénatrice
    • Pierre-Yves Cadalen député du Finistère (Brest).
    • Corinne Cadays-Delhome, adjointe au maire La Courneuve (93)
    • Marie-claire Cailletaud, conseillère honoraire du CESE
    • Lamine Camara, conseiller Régional Ile de France
    • Silvia Campanema, conseillère départementale (93)
    • Anne Camut, conseillère municipale à Allonnes (72)
    • Dominique Cardot, adjoint au maire de Malakoff (92)
    • Simone Cassette, conseillère municipale Limours (91)
    • Fanny Castaignede,  maire de Boulazac Isle Manoire et conseillère régionale Nouvelle Aquitaine (24)
    • Sophie Celton, maire adjointe Septemes les Vallons (13))
    • Sarah Chabrot, conseillère municipale Grigny (91)
    • Yasmina Chadli, conseillère municipale déléguée de Strasbourg et conseillère de l’Eurométropole de Strasbourg
    • Marc Chambon, conseiller délégué à Montataire (60
    • Samy Charifi, secrétaire général du secteur CGT des cheminots de Paris Est (75)
    • Audrey Charifi Alaoui adjointe au maire à Mitry Mory(77)
    • Aline Chassagne adjointe au maire à Besançon (25), conseillère communautaire au Grand Besançon Métropole
    • André Chassaigne, député du Puy de Dôme
    • Catherine Chevalier, conseillère d’arrondissement de Paris (75)
    • Francis Colbac, maire de Trélissac (24)
    • Alexandra Coquil, adjointe au maire à Allonnes (72)
    • Jacky Corbel, conseiller municipal Étampes (91)
    • Évelyne Corbière, sénatrice
    • Jean-Pierre Corbisez, sénateur
    • Pascal D’Inca, adjoint au maire de Montataire (60)
    • Catherine Dailly, adjointe au maire de Montataire (60)
    • Guy Daragon, conseiller municipal Mitry Mory (77)
    • Emmanuel Dassa, maire de Briis-sous-Forges (91)
    • Mélanie Davaux, adjointe au maire La Courneuve (93)
    • Serge de Carli, maire de Mont Saint Martin et conseiller départemental (54)
    • Philippe Decomble, conseiller municipal Sainte Geneviève des Bois (91)
    • Mireille Delafay, conseillère municipale Orsay (91)
    • Dominique Dellac, vice-présidente de la Seine Saint Denis
    • Seynabou Diarra, conseillère Municipale de Grigny (91)
    • Brigitte Dionnet, conseillère municipale, La Courneuve (93)
    • Farid Djabali, adjoint au maire de Mitry Mory (77)
    • Santana Djanarthany, conseiller municipal Ris Orangis (91)
    • Ganesh Djearamin, maire adjoint Grigny (91)
    • Pascal Duchézeau, conseiller municipal de Montferrand-le-Château (25) Ancien Maire de Montferrand-le-Château(25)
    • Karima Ducrot, conseillère municipale Angervilliers (91)
    • Cécile Dumas, conseillère régionale IDF
    • Erwann Dupont, élu CGT mines énergies (44)
    • Ismaël Dupont,  conseiller départemental du Finistère
    • Serge Duschene, conseiller municipal Épinal sur Orge (91)
    • Elsa Faucillon, députée des Hauts-de-Seine
    • Maud Fauquembergue, adjointe au maire à Allonnes (72)
    • Emmanuel Fernandes, député de la 2ème circonscription du Bas-Rhin
    • Jean-Luc Fichet, Sénateur du Finistère
    • Violette Foldago, adjointe au maire de Razac sur l’Isle (24) et présidente de Dordogne-Palestine
    • Marie Folly, conseillère municipale Grigny (91)
    • Ferron Francine, conseillère municipale à Allonnes (72)
    • David Frédéric, conseiller municipal à Allonnes (72)
    • Jean-Luc Gady , conseiller municipal Chancelade (24)
    • Patrick Gambache, adjoint au maire de Morlaix (29)
    • Michèle Gambache, présidente de l’association Morlaix/Wavel
    • Daniel Garrigue, ancien Maire de Bergerac, membre honoraire de l’Assemblée nationale
    • Fabien Gay, sénateur SSD et directeur du Journal l’humanité
    • Colette Gergen, conseillère régionale IDF
    • Sara Ghenaim, conseillère municipale à Grigny (91)
    • Josette Gosset, conseillère municipale de Thiviers (24)
    • Mélodie Grangié, conseillère municipal à Noisiel (77)
    • Michelle Gréaume, sénatrice
    • Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne
    • Olivier Grimaitre, conseiller municipal à la ville de Besançon  (25) et conseiller communautaire au Grand Besançon Métropole
    • Cyrille Guilbaud, adjoint au maire à Allonnes (72)
    • Fabien Guillaud Bataille, conseiller Régional IDF
    • Daniel Guillaume, adjoint au maire à champs sur marne (77)
    • Jean-Claude Guillois, conseiller municipal d’Allonnes (72)
    • Gael Guion, maire adjoint Lisses (91)
    • Françoise Guyot, présidente de solidarité avec les groupes d’artisans palestiniens  ( SGAP Palestine )
    • Rémi Hackert,  conseiller municipal Montgeron (91)
    • Jacqueline Haeesinger, maire de Fosses (95)
    • Edwin Haggan, maire adjoint de Saint Jacques de La Lande (35)
    • Bertrand Hammache, dirigeant syndical RATP
    • Marie Helene Amiable , maire de Bagneux (92)
    • Céline Hemam, conseillère municipale à Allonnes (72)
    • Roger Heré, premier adjoint au maire de Plouigneau (29)
    • Jacqueline Heré, conseillère départementale du Finistère et maire de quartier à Bellevue (Brest).
    • Joëlle Huon maire de Plouigneau et conseillère départementale.
    • Michèle Hurtado,  adjointe au Maire à Champs Sur Marne  (77)
    • Laetitia Jacquemin, conseillère Municipale Grigny (91)
    • Bernard Jasserand, adjoint au Maire de Quimper (29)
    • Castiglione Joris, conseiller municipal délégué de Strasbourg
    • Audrey Jouanic, conseillère municipale à Allonnes (72)
    • Philippe Jumeau, Adjoint au maire Lanester (56)
    • Rémi Kanua, conseiller municipal à Allonnes (72)
    • Jean-Claude Kennedy, maire Honoraire de Vitry sur Seine (94)
    • Julien Kerguillec, maire de Pleyber-Christ (29)
    • Louis Labadot, maire de Mauléon -Licharre (64)
    • Nicole Lafforgue,  maire adjoint à Champs sur Marne (77)
    • Agnès Laforet , conseillère déléguée de Montataire 60)
    • Gérard Lahellec, sénateur
    • Nordine Lahmar, conseiller municipal à Allonnes (72)
    • Franck Laidié,  Maire de Pugey (25) et conseiller communautaire au Grand Besançon Métropole
    • Pierre Laporte, conseiller départemental (93)
    • Fleur Laronze, conseillère départementale Collectivité européenne d’Alsace
    • Marlène Latour, Conseillère municipal Morsang sur Orge (91)
    • Yveline Le Briand,  maire adjointe Grigny (91)
    • Guenola Le Huec, conseillère municipale à Lanester (56)
    • Olivier Le Bras, conseiller régional de Bretagne.
    • Karine Lebon, députée de la Réunion
    • Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers (92)
    • Christian Lecomte,  maire de Champcevinel (24) et vice -président de la communauté d’agglomération du grand Périgueux
    • Émilie Lecroq,  conseillère départementale du 93
    • Claude Léostic, présidente d’honneur de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
    • Annick Lepoul, maire Adjoint Les Ulis (91)
    • Michel Lepretre, Président EPT Grand Orly Seine Bièvre  (94)
    • Gilles Leproust, maire d’Allonnes (72)
    • Céline Lescaux, adjointe au maire de Montataire (60)
    • Christophe Lime, vice-président au Grand Besançon Métropole et conseiller municipal (25)
    • Odile Linek,  adjointe au maire d’Athis-Mons (91) et Conseillère Territoriale à l’EPT Grand Orly Seine Bièvre
    • Brigitte Lobgeois, conseillère déléguée de Montataire 60)
    • Philippe Louison, Maire adjoint Grigny (91)
    • Jean Luc Le Coroller, 2ème Adjoint au Maire Noisy-le-Sec et Conseiller territorial d’Est Ensemble
    • Arsène Mabongou, conseiller municipal à Allonnes (72)
    • Frédéric Maillot, député de la Réunion
    • Rachid Maiza, adjoint au maire, La Courneuve (93)
    • Marianne Margaté, sénatrice de Seine et Marne
    • Joël Marion, maire de Compans (77)
    • Luc Marion, conseiller municipal Mitry Mory (77)
    • Sylvain Massard, conseiller municipal à Briis sous Forges (91)
    • Isabelle Maugeais,  conseillère départementale du Finistère, conseillère municipale et conseillère communautaire à Pont de Buis
    • Isabelle Mazelin ,adjointe à la culture au Relecq-Kerhuon (29)
    • Nordine Medouni, maire adjoint Fleury Mérogis (91)
    • Didier Mignot, conseiller Régional Ile de France
    • Germain Mignot, conseiller municipal ville de Strasbourg
    • Alain Monnien, conseiller municipal d’Audincourt (25) et conseiller communautaire de Pays de Montbéliard Agglomération
    • Catherine Morice,  conseillère municipale de Malakoff (92)
    • Amina Mouigni, adjointe au maire, La Courneuve (93)
    • Mostafa Naafa, adjoint au maire de la ville d’Allonnes (72)
    • Marcelin Nadeau, député de la Martinique
    • Camille Naget, conseillère de Paris (75)
    • Djamel Nedjar, maire de Limay (78)
    • Thierry Nier,  secrétaire général de la fédération CGT des Cheminots
    • Freddy Nkulua, conseiller municipal à Allonnes (72)
    • Jean Noël Aqua, conseiller de Paris (75)
    • Perrine Olff-Rastegar, Porte-parole du Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP)
    • Jean Ormaux,  adjoint au maire à MARCHAUX-CHAUDEFONTAINE (25),
    • Pierre Ouzoulias, sénateur
    • Jean Patrice Bassano, secrétaire départemental PCF (64 )
    • Morand Perrin, Conseiller municipal de Nancy (54)
    • Jean-Claude Perrot, conseiller municipal de Briec (29)
    • Stéphane Peu, député de SSD
    • Sandrine Peyrouny,  maire Adjointe Saint-Léon sur l’Isle (24)
    • Jérôme Plouzen, adjoint au maire de Morlaix. (29)
    • Janique Plu,  conseillère municipale de Boulazac Isle Manoire
    • Sylvain Poirier, maire de Arthezé ( 72)
    • Thomas Portes, député de SSD
    • Gilles Poux, maire de La Courneuve
    • Monique Prevost, ex-maire de Douarnenez et responsable du planning familial (29)
    • Raphaëlle Primet, conseillère de Paris
    • Catherine Queric, conseillère départementale du Morbihan (Lorient)
    • Ali Rabeh, maire de trappes (78)
    • Piero Rainero, ancien conseiller régional de Bretagne, maire adjoint de Quimper (29)
    • Yvonne Rainero, conseillère municipale et communautaire de Quimper
    • Abdelkarim Ramdane, Adjoint au maire de Strasbourg
    • Jacques Rannou, maire- délégué de Kernevel (29).
    • Julien Ratcliffe, conseiller municipal délégué de Schiltigheim
    • Azide Razack, adjoint au maire de Montataire (60)
    • Fanch Rebours, conseiller municipal, Lanloup (22)
    • Mereana Reid-Arbelot, députée de Polynésie
    • Sabah Rezzoug,  adjointe au maire de Montataire (60)
    • Anita Richard, conseillère municipale à Rosporden (29)
    • Stéphane Ridoin conseiller municipal de Saint-Léon sur l’Isle
    • Philippe Rio, maire de Grigny (91)
    • Jean-Luc Rivière, adjoint au maire de Montataire (60)
    • Patrick Roig, premier adjoint Saint-Paul de Serre (24)
    • Fabien Roussel, secrétaire national du PCF
    • Laure Roux, conseillère municipale, La Courneuve (93)
    • David Russo, Président de l’association Mitryenne France Palestine Solidarité (77)
    • Mahamoudou Saadi, adjoint au maire La Courneuve (93)
    • Betty Saint-Hubert, adjointe au maire La Courneuve (93)
    • Abdel Sadi, maire de Bobigny (93 )conseiller départemental Seine-Saint-Denis délégué à la coopération internationale
    • Pascal Salvodelli, sénateur
    • Karine Saintipoly, conseillère municipale St-Martin-du-Tertre (95)
    • Nicolas Sansu, député du Cher
    • Olivier Sarrabeyrouse, maire de Noisy le Sec (93)
    • Gérard Saurin,  maire de Saint-Léon sur l’Isle (24)
    • Valérie Scattolin adjointe au Maire de Morlaix (29)
    • Silvana Silvani, sénatrice
    • Virginie Simon-Malard, Conseillère municipale de Boulazac Isle Manoire
    • Danielle Simonnet, députée de Paris (75)
    • Ronan Sinquin , conseiller municipal de Quimper (29)
    • Mahamoud Soihili, conseiller municipal à Grigny (91)
    • Ersilia Soudais, Députée de Seine-et-Marne
    • Hamé Soukouna,  conseiller municipal de Mitry Mory (77)
    • Gilles Spicher,  adjoint à la ville de Besançon (25) et conseiller communautaire au Grand Besançon métropole
    • Pierrick Spizak, maire de Villerupt (54)
    • Antoine Splet, conseiller municipal délégué de Schiltigheim et conseiller Euro métropolitain
    • Franck Stocker, conseiller municipal de Vandoeuvre lès Nancy (54)
    • Franck Sureau, adjoint au maire de Mitry Mory (77)
    • Fatou Sylla, conseillère municipale de Malakoff (92)
    • Morin Sylvie, conseillère municipale à Allonnes (72)
    • Smaïn Tahar, conseiller municipal à Mitry Mory (77)
    • Azzedine Taïbi, maire de Stains (93)
    • Maud Tallet, maire de Champs sur Marne (77)
    • Sonia Tendron, conseillère municipale, La Courneuve (93)
    • Olivier Therond Conseiller municipal Angervilliers (91)
    • Pierre-Yves Thomas conseiller municipal à Carhaix.
    • Carole Thomas, élue à Alba la Romaine (07)
    • Dorothée Topalovic, conseillère municipale de Mitry Mory (77)
    • Elsa Touré, adjointe au maire à Corbeil-Essonnes (91)
    • Catherine Tréanton adjointe au maire de Morlaix (29)
    • Pascal Troadec, adjoint au maire, Grigny (91)
    • Anne Tuaillon, présidente de l’AFPS
    • Hulliya Turan, adjointe au maire de Strasbourg (67)
    • Willy Tyteca, conseiller municipal à Moelan sur mer (29)
    • Marie-Claude Varaillas, sénatrice
    • Laurence Winterhalter, adjointe au maire de Schiltigheim
    • Kofi Yamgnane, ancien ministre
    • Mélanie Zede, adjointe au maire de Mitry Mory (77)
    • Henriette Zoughebi, conseillère régionale honoraire Ile-de-France

 

Au niveau de la Bretagne, ont également signé cette tribune parmi les élu.e.s:

- Delphine Alexandre, conseillère régionale de Bretagne

- Patrick Appéré adjoint au maire à Brest

- Patrick Beguivin, conseiller municipal à Plouigneau

- Anne-Catherine Cleuziou, conseillère municipale à Brest

- Eric Guellec adjoint à la mairie de Brest, président du groupe des élus communistes à Brest-Métropole

- Anne-Marie Kervern ex adjointe au maire de Brest

- Elsa Lafaye conseillère municipale de Fougères (35)

- Jean-Michel Le Lorc'h, vice-président à la métropole de Brest et conseiller municipal de Brest

- Sandra Le Roux, conseillère municipale à Brest

-Pierre-Yves Liziar, conseiller municipal délégué au Relecq-Kerhuon

- Mathilde Maillard, adjointe à Brest

- Taran Marec, conseiller municipal délégué à Brest

- Yannick Nadesan, adjoint à la mairie de Rennes

 

Et en dehors des élu.e.s en exercice:

- Roland Bagnis, militant PCF Morlaix

- Jeannine Daniel présidente de l'association "Bretons solidaires, on agit"

- Daniel Ravasio président de l'association des Amis du Viaduc et secrétaire de section du PCF Morlaix

- Lucienne Nayet, militante de la mémoire et militante PCF Morlaix

(...etc)

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11 novembre 2024 1 11 /11 /novembre /2024 13:16
La tenue du gala avec Bezalel Smotrich à Paris constituerait une injure au droit international - L'Humanité, 8 novembre 2024
La tenue du gala avec Bezalel Smotrich à Paris constituerait une injure au droit international

Sept organisations dénoncent la tenue du gala prévu à Paris le 13 novembre par l’association « Israël Is Forever » avec la participation du ministre israélien Bezalel Smotrich.

Le 13 novembre prochain devrait avoir lieu, à Paris, un gala organisé par l’association Israël Is Forever, avec, comme invité-vedette, le ministre israélien d’extrême droite, Bezalel Smotrich. Les organisateurs ont comme objectif la « mobilisation des forces francophones sionistes au service de la puissance et de l’histoire d’Israël ».

À l’heure où l’État d’Israël poursuit depuis plus d’un an une guerre totale contre le peuple palestinien à Gaza et aussi en Cisjordanie, en commettant quotidiennement des massacres qui apparaissent comme une stratégie de terreur à l’égard de la population palestinienne… À l’heure où la Cour internationale de justice (CIJ) déclare, à travers plusieurs ordonnances, que la perpétration d’un génocide à Gaza était plausible et où elle rappelle aux États qu’il est de leur devoir de tout faire pour empêcher ce génocide… À l’heure où la même CIJ a rappelé que la colonisation du territoire palestinien occupé est illégale et a statué que cette occupation est illégale… À l’heure où l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) exige qu’Israël se retire de ce territoire et que les États s’abstiennent de toute activité de nature à soutenir la colonisation…

La tenue de ce gala dans la capitale française, constituerait une injure au droit international et une marque de mépris pour l’ONU et pour les ordonnances prononcées par la plus haute juridiction internationale ainsi que pour la résolution votée par la France le 18 septembre.

Rappelons qui sont les deux principaux acteur et actrice de ce gala révoltant : Nili Kupfer-Naouri, présidente de l’association Israël Is Forever, organisatrice du gala, est une avocate ayant les nationalités française et israélienne qui tient publiquement des propos qui s’apparentent à de l’apologie de crimes de guerre. Parmi ses nombreuses déclarations, citons : « Il n’y a pas de population civile innocente à Gaza » ou : « Qu’il ne reste plus rien de Gaza et qu’on [peut] y installer une grande hityashvut, une grande réimplantation juive » ou encore « Nous ne voulons plus de voisins barbares. Nous comprenons que nous devons obtenir notre sécurité et c’est par l’émigration en masse des Arabes de Gaza et par une installation juive ».

De plus, Nili Kupfer-Naouri a publié sur son réseau social une photo où on la voit participant à une manifestation au poste frontière de Rafah, empêchant les camions d’aide humanitaire d’entrer à Gaza pour porter secours à la population civile, acte qui vient en contradiction avec l’ordonnance de la CIJ du 26 janvier 2024.

Bezalel Smotrich est le ministre israélien des Finances et le ministre exerçant la tutelle sur la Cisjordanie occupée. Habitant dans une colonie et se revendiquant lui-même « fasciste », Smotrich incarne la figure du sionisme religieux le plus fanatique. Depuis son entrée au gouvernement le 29 décembre 2022, le nombre de colonies et les hectares de terres confisqués par Israël ont augmenté dans des proportions jamais vues depuis les accords d’Oslo.

Toutes ses déclarations traduisent son mépris du droit international, à l’image de « Nous encourageons la colonisation avec force travail et d’une manière stratégique dans tout le pays ». Elles révèlent aussi tout le racisme et la haine qui animent ce personnage, comme celle où il avait indiqué qu’il « était justifié et moral de bloquer l’aide humanitaire pour la bande de Gaza, même si cela pouvait entraîner la mort de deux millions de Palestiniens. ». Déjà présent à Paris en mars 2023, Smotrich avait déclaré : « Il n’y a pas de Palestinien, car il n’y a pas de peuple palestinien… C’est la vérité historique, c’est la vérité biblique et cette vérité, les Arabes en Israël doivent l’entendre de même que certains Juifs ».

En mars 2023, la France, par la voix du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères avait dénoncé les « propos irresponsables » de Smotrich. Aujourd’hui, comment comprendre qu’il soit autorisé à appeler à la haine, à faire l’apologie d’actes criminels sur le territoire français, ce qu’il ne manquera pas de faire, chacun le sait, à partir du moment où il sera autorisé à venir en France.

Pour la justice, pour le respect de la mémoire des dizaines de milliers de Palestiniennes et Palestiniens massacrés à Gaza et en Cisjordanie, pour l’arrêt de la monstrueuse guerre d’anéantissement et de conquête menée par le gouvernement israélien d’extrême droite en Palestine et au Liban, ce gala de la haine et de la honte ne doit pas avoir lieu.

Les sept organisations signataires : AFPS, LDH, MRAP, FIDH, CGT, FSU, Solidaires.

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11 novembre 2024 1 11 /11 /novembre /2024 06:57

 

 

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10 novembre 2024 7 10 /11 /novembre /2024 08:57
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6 novembre 2024 3 06 /11 /novembre /2024 11:09
Ce que contient la proposition de loi macroniste pour criminaliser toute critique d’Israël et signée par François Hollande (L'Humanité, 4 novembre 2024)
Ce que contient la proposition de loi macroniste pour criminaliser toute critique d’Israël et signée par François Hollande
 
Sous couvert de lutter contre les « nouvelles formes d’antisémitisme », la députée Caroline Yadan a annoncé déposer un texte qui cible les expressions de solidarité à la Palestine et la critique de la politique de Tel-Aviv.
 
Publié le 4 novembre 2024
Cyprien Caddeo - L'Humanité
 
C’était une de ses promesses de campagne, dans la 8e circonscription des Français de l’étranger qui inclut surtout Israël. La députée Renaissance Caroline Yadan est malheureusement passée aux actes, ce week-end, en déposant une proposition de loi visant « à lutter contre les nouvelles formes d’antisémitisme ». Au prétexte de ce combat tout à fait légitime dans un contexte de hausse des actes contre les juifs depuis les attentats du 7 octobre 2023, le texte organise en réalité la confusion entre antisémitisme et antisionisme, haine des juifs et critique d’Israël en tant que régime.
Dans un entretien accordé au Point, Caroline Yadan ne cache pas les arrière-pensées politiques de ce texte. Celui-ci relève « trois axes essentiels de cette nouvelle forme d’antisémitisme : l’apologie du terrorisme, la négation de l’État d’Israël et la comparaison avec la Shoah ».
Et l’ancienne militante de la Licra de détailler : « Je voulais que soient punissables toutes les références à des expressions telles que ”From the river to the sea” avec des cartes où Israël a disparu ; que Rima Hassan (l’eurodéputée insoumise – NDLR) ne puisse plus impunément estimer que le Hamas est un mouvement de résistance (ce qu’elle n’a jamais dit – NDLR) ou que l’on ne puisse plus poster sur ses réseaux sociaux un drapeau nazi accompagné d’une étoile de David. »
Des députés socialistes signataires dont François Hollande
Si le texte venait à passer, la blague de l’humoriste Guillaume Meurice comparant Benyamin Netanyahou à un « nazi sans prépuce » l’exposerait par exemple à une condamnation pénale pour antisémitisme. Caroline Yadan voit là une simple prolongation de la loi Gayssot de 1990, qui sanctionne le négationnisme : « La contestation de la Shoah est punissable, même si elle est présentée sous forme déguisée, dubitative, par voie d’insinuation ou de comparaison, d’analogie ou de rapprochement. De ce fait, la comparaison de l’État d’Israël au régime nazi serait sanctionnée comme une banalisation outrancière de la Shoah. »
Ceux qui compareraient les crimes de guerre de Tel-Aviv à ceux du Troisième Reich – argument dont on peut tout à fait douter de la pertinence – seraient jetés dans le même panier que les négationnistes comme Robert Faurisson, qui nient l’existence des chambres à gaz.
Jamais une loi n’avait limité de manière si explicite l’impossibilité de critiquer un État et sa politique. « Ce texte est une faute, tonne le député PCF Jean-Paul Lecoq. Il n’est pas possible qu’il y ait un seul État dans le monde dont la politique ne puisse être critiquée. Paradoxalement, cela contribue à faire d’Israël un État d’exception et donc à l’isoler. » La « loi Yadan » a été cosignée par 90 députés, dont 75 de la majorité (l’ex-ministre Aurore Bergé figure parmi les premiers paraphes) mais aussi 5 socialistes, dont Jérôme Guedj et François Hollande.
De quoi alimenter les tensions au sein du Nouveau Front populaire, le texte étant explicitement pensé par son autrice comme une attaque contre la France insoumise, qui « fait justement partie intégrante du problème par sa légitimation de la haine des juifs dans notre pays sous couvert d’antisionisme ».
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5 novembre 2024 2 05 /11 /novembre /2024 16:19

 

Le 2 novembre dernier, sur un plateau de télévision de la chaîne CNews, sans que quiconque, au nom des faits eux-mêmes, ait eu l’idée de lui porter la contradiction, Michel Onfray vient de tenir des propos aussi gravement injurieux qu’absolument infondés à l’égard du Parti Communiste Français et de la CGT : les syndicalistes cheminots et la « gauche de la SNCF » auraient été d’une passivité servile devant les injonctions de l’Occupant et des collaborateurs, exécutant tranquillement les ordres de mort qui leur étaient donnés.

M. Onfray a-t-il pris la peine de se renseigner quelques minutes avant de parler ? Il aurait appris que Pierre Semard, ancien secrétaire général du PCF et dirigeant, en 1939, de la fédération CGT des cheminots, a été fusillé en 1942 à la demande des nazis et élevé en 1949, malgré la guerre froide, au rang de lieutenant-colonel de la Résistance. Loin d’être un cas isolé, Semard est au contraire le symbole d’une profession qui, bien plus que toutes les autres, s’est engagée dans la Résistance. Les cheminots ont payé de leur sang leur engagement. Près de 9 000 ont péri dans des actes de résistance, 16 000 ont été blessés. 2 500 ont été déportés, dont 1 300 dans les camps nazis. 244 sont « morts au combat ». 112 d’entre eux ont été tués durant la Libération, ainsi que 87 cheminots résistants engagés à la Libération dans la nouvelle armée républicaine.

Les historiens ont montré que la Résistance cheminote a en effet été si large qu’elle a débordé le cadre des seuls cheminots syndiqués et communistes, mais c’est là où la CGT et le PCF étaient les plus forts que la Résistance fut la plus marquée. La seule démonstration que fait Michel Onfray en tenant de pareils propos, c’est sa volonté de réécrire l’Histoire.

Nous ne tolérerons jamais que soient ainsi effacés et niés ces hommes et ces femmes qui prirent tous les risques pour notre liberté, non sans en payer le prix le plus terrible. La liberté d’expression n’implique pas celle de diffamer.

Parti communiste français & Fédération CGT des cheminots

Le 4 novembre 2024. 

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4 novembre 2024 1 04 /11 /novembre /2024 13:50
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31 octobre 2024 4 31 /10 /octobre /2024 05:30

 

 

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