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27 juillet 2020 1 27 /07 /juillet /2020 12:22

Et si le covid-19 avait raison d’AirBnB ? La ville de Paris souhaite saisir cette opportunité historique afin de réguler la location touristique des logements parisiens via les plateformes de location.

En effet, la désertion des touristes étrangers dans la capitale laisse penser à Ian Brossat, en charge du logement à la mairie de Paris, que le contexte est favorable pour que le logement traditionnel retrouve sa place dans la capitale. Entretien.

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27 juillet 2020 1 27 /07 /juillet /2020 07:15
PCF - De l'argent , pour l'emploi, les salaires et les services publics, pas pour la capital !
PCF - De l'argent , pour l'emploi, les salaires et les services publics, pas pour la capital !
PCF - De l'argent , pour l'emploi, les salaires et les services publics, pas pour la capital !
PCF - De l'argent , pour l'emploi, les salaires et les services publics, pas pour la capital !
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27 juillet 2020 1 27 /07 /juillet /2020 07:09
CGT - Ségur de la santé : grosses entourloupes à la clé !
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27 juillet 2020 1 27 /07 /juillet /2020 07:05
CONCLUSIONS MINIMALISTES DU SÉGUR DE LA SANTÉ ! RETOUR A L’ANORMAL ? (Coordination Nationale des Comités de défense des Hôpitaux et des maternités de proximité)
CONCLUSIONS MINIMALISTES DU SÉGUR DE LA SANTÉ ! RETOUR A L’ANORMAL ? (Coordination Nationale des Comités de défense des Hôpitaux et des maternités de proximité)
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26 juillet 2020 7 26 /07 /juillet /2020 12:37

 

Christophe Prudhomme est médecin au Samu 93.

Lundi, le protocole d’accord du Ségur de la santé a été signé en grande pompe, sous les ors de la République, par une partie des représentants syndicaux habillés en dimanche et visiblement très fiers d’être invités par le premier ministre. Le spectacle a continué le soir même avec une sauterie au Grand Palais, où le ministre de la Santé avait invité quelques personnels hospitaliers. Puis, le 14 Juillet, le monarque républicain a voulu aussi mettre soi-disant à l’honneur des soignants, en les mélangeant aux militaires pour la parade traditionnelle, tandis que d’autres hospitaliers manifestaient sur le parcours symbolique République-Bastille.

Car, sur le terrain, l’insatisfaction et la déception dominent. Si les augmentations de salaire chichement octroyées vont certes améliorer l’ordinaire, les calculs sont vite faits : les 180 euros permettent juste de rattraper la perte de pouvoir d’achat accumulée depuis 2010, du fait du blocage des salaires dans la fonction publique. Nous sommes très loin d’atteindre le niveau de rémunération moyen des pays de l’OCDE. Par ailleurs, le volet emploi promet des embauches à hauteur d’à peine 3 % de nos demandes ! Et toujours rien sur les fermetures de lits, de services et d’hôpitaux.

Lire aussi : L’accord du ségur adopté, les soignants partagés

Nous ne pouvons en rester là et les actions du 14 Juillet ne sont qu’une étape supplémentaire d’une mobilisation qui va se poursuivre. Notre système de santé va mal et nécessite des réformes profondes tant au niveau de son organisation que de son financement, et ce n’est pas la récente loi, « Ma santé 2022 », qui va apporter des réponses adéquates. Il ne s’agit que de la continuité de la politique libérale mise en place depuis les ordonnances Juppé en 1995, puis par les lois Bachelot et Touraine.

Il faut bien comprendre que ce qui coûte cher dans notre système de santé actuel et le rend complexe ainsi que peu efficient est le maintien d’une mixité public-privé, tant au niveau de son organisation que de son financement. Nous avons besoin de reconstruire un véritable service de santé et d’action sociale qui s’appuie sur le service public, dans le cadre d’une politique d’aménagement du territoire, qui permette à tout un chacun de pouvoir consulter un médecin dans la journée en cas de besoin et d’avoir accès à un hôpital dans un délai maximum de 30 minutes. Cela passe par l’élimination de toute activité privée lucrative dans les activités sanitaires et sociales, qui a montré toute son inhumanité lors du pic de la crise du coronavirus, notamment dans les Ehpad. Il s’agit aussi de construire la véritable Sécurité sociale dont nous avons besoin, pour assurer nos besoins en termes de santé et de protection sociale de la naissance à la mort. Il faut pour cela qu’elle devienne collecteur unique des cotisations et financeur unique des prestations, en supprimant toutes les assurances privées complémentaires.

Ce qui peut paraître impensable à un instant donné peut devenir la réalité le lendemain. La crise du coronavirus nous a montré que les lignes peuvent très rapidement bouger. À nous de continuer à nous mobiliser afin que ce pour quoi nous luttons devienne le plus rapidement possible une réalité. C’est cela, faire de la politique au sens propre du terme, à l’opposé total du triste spectacle offert ce 14 Juillet par nos gouvernants.

 

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25 juillet 2020 6 25 /07 /juillet /2020 05:30
Jeunesse. Un plan... pour le MEDEF - Marie Toulgoat, vendredi 24 juillet - L'Humanité
Vendredi, 24 Juillet, 2020
Jeunesse. Un plan… pour le Medef

Les 6,5 milliards pour l’emploi des jeunes iront en grande partie vers des baisses de cotisations.

 

« L e gouvernement avait décidé de mettre le paquet », s’est targué ce jeudi le premier ministre en dessinant les contours de son plan de relance pour la jeunesse. En tout, 6,5 milliards d’euros sur deux ans ont été mis sur la table. De quoi éviter une « rentrée compliquée », espère Jean Castex. Les entreprises qui embaucheront un jeune de moins de 25 ans en CDI ou CDD d’au moins trois mois seront exemptées de cotisations sociales à hauteur de 4 000 euros pendant un an. Le tout dans la limite de deux Smic, contre 1,6 précédemment annoncé, à l’appel du Medef. Pour le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, interrogé par Franceinfo, ces « cadeaux » aux patrons ne permettront pas d’éviter la casse sociale. « Nous proposions que ces aides soient conditionnées à des embauches en CDI. Avec de telles mesures, on enferme les jeunes dans la précarité », a-t-il affirmé.

Pas d’accès au RSA pour les moins de 25 ans

En plus de ces exonérations, fustigées par les syndicats, qui craignent des effets d’aubaine, l’enveloppe prévoit notamment la création de 100 000 places en service civique, de 200 000 places en formation et l’octroi de primes pour l’embauche d’apprentis, entrées en vigueur le 1er juillet. Elle marque également le retour des contrats aidés, drastiquement réduits au début du quinquennat. 300 000 « parcours d’insertion » devraient voir le jour. Les grandes revendications des organisations de jeunesse, dont l’accès pour tous les jeunes de moins de 25 ans au RSA, restent quant à elles lettre morte.

Marie Toulgoat
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24 juillet 2020 5 24 /07 /juillet /2020 05:50
Une crise anthropologique. Faut-il préférer les liens ou s’occuper des biens ? - par Pierre Dharréville, député PCF des Bouches-du-Rhône (L'Humanité, Débats, 21 juillet 2020)
Mardi, 21 Juillet, 2020 - L'Humanité
Une crise anthropologique. Faut-il préférer les liens ou s’occuper des biens ?

Une tribune de Pierre Dharréville Député PCF des Bouches- du-Rhône

 

Faut-il préférer les liens aux biens ? On aurait envie de le dire. Ce qui nous fait humains, nous l’avons bien éprouvé au cœur de ce confinement, c’est la relation.

D’une façon ou d’une autre, c’est dans la rencontre que se fait reconnaître notre dignité, que nous nous révélons et que nous nous épanouissons. Et l’état des rapports sociaux est profondément dégradé dans notre société et au-delà. Ils sont gravement affectés par la grande compétition de tous contre tous, par l’injonction à la rentabilité de la personne, par le culte de la réussite, par l’accumulation de richesses, par l’insécurité sociale qui pousse au repli sur la gestion de ses seuls intérêts.

C’est pourquoi, avec Lucien Sève, j’affirme que la crise anthropologique dans laquelle nous sommes plongés est au moins aussi profonde que la crise écologique. Et qu’elle résulte du capitalisme qui nous impose « une décivilisation sans rivage ». Tout cela n’a pas de sens, et s’il continue de faire preuve de formidables élans, le genre humain s’abîme. Il s’abîme parce que, comme l’écrivait Marx, l’essence humaine, « c’est l’ensemble des rapports sociaux ». Même si nous sommes chacune et chacun singuliers, nous sommes sociétaires du genre humain et pris dans son histoire et ses contradictions. Or, dans la même veine, il a aussi eu cette formule qui interroge : « L’homme, c’est le monde de l’homme. » Et le monde de l’homme n’est pas que relationnel, il est aussi matériel.

C’est avec nos corps que nous entrons en relation. Ces corps qu’il faut nourrir, qu’il faut protéger, qu’il faut transporter, qu’il faut soigner… Nous habitons le monde, dont nous ne sommes pas séparables (d’où l’enjeu de respecter notre environnement). Et nos liens (plus ou moins immatériels) ne sont pas décorrélés des biens matériels. Il n’y a pas les liens purs et les biens impurs. Ce qui est problématique, ce n’est pas qu’on puisse aspirer à certains biens, c’est l’obsession qu’ils représentent au point d’occuper tout l’espace de nos désirs ; c’est l’illusion qu’ils représentent d’un bonheur confondu avec le confort et la surabondance ; c’est la quête sans mesure et sans fin de posséder. Nous nous perdons dans cette volonté d’avoir, qui se confond avec l’être au point de l’annexer. Nos liens sont détournés et instrumentalisés, vouant les humains à d’autres fins que celle qu’on leur imagine et qui a quelque chose à voir avec le bonheur. Alors l’humain est chosifié.

Cette volonté d’avoir est le fondement du capitalisme, un régime de grands propriétaires qui ne tient que par l’exploitation du travail dont la rémunération est réinvestie dans la consommation. Mais, dans cette volonté d’avoir, il y a aussi une part légitime ; ils le diront avec éclat, celles et ceux qui manquent. Il y a ces biens dont nous avons besoin pour vivre, et dont nous avons besoin pour être liés. Alors on ne peut pas en rester à sembler inciter les gens à se contenter de peu. Dans le respect des autres et des ressources finies de la planète, chacune et chacun a droit à la vie belle. Au plein épanouissement. « L’entière croissance », disait Jaurès. La croissance de soi, pas la croissance capitaliste qui dévore tout comme un ver de terre. Qu’on en soit convaincu, la pleine émancipation, cela va bien au-delà des conditions matérielles d’existence, cela va même bien au-delà de bonnes relations aux autres, c’est l’émancipation de soi-même partie prenante de l’émancipation et de la création de l’humanité.

Alors il faut s’occuper des biens, s’en occuper autrement. C’est incontournable pour modifier les rapports sociaux. À l’heure de la privatisation du monde, il ne suffira pas de s’en désintéresser. C’est autour des biens communs que peut se jouer une nouvelle dynamique de progrès humain. C’est dans des démarches de réappropriation sociale que peut se réinventer le devenir humain. C’est pourquoi j’ai lancé, dans ma circonscription, « le grand inventaire des biens communs ». Avec tous ceux et celles qui le veulent, nous allons dresser cet inventaire, depuis la planète jusqu’au square en bas de la cité, depuis les brevets de molécules qui sauvent jusqu’au droit à la retraite, depuis l’hôpital public jusqu’à l’eau du robinet…

Nous allons y mettre la sécurité sociale, cet outil formidable de civilisation empêché de prendre tout son élan, qui fait du travail un de ces biens qu’on partage et qui donne des droits. Une des caractéristiques d’être humain est de produire et de créer : de travailler. Nous voulons que travailler ait un sens, que nul n’en soit exclu, que ce soit un geste d’émancipation : de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins. Le pouvoir acquis par l’humanité sur la vie elle-même, à travers le travail, à travers la connaissance et la technologie, interroge notre destin commun. Que faire de ce pouvoir, de ce superpouvoir et à quelles fins ? Que devenons-nous en l’exerçant ? Nous voici face à des questionnements vertigineux, face à des enjeux de civilisation qui engagent l’avenir du genre humain.

Nous allons regarder le monde autrement, regarder nos vies autrement. Nous allons réintroduire de la politique démocratique là où elle est économique et financière. Pour être liés autrement aux autres et au monde. Pour dire ensemble quelle humanité nous voulons être.

Une crise anthropologique. Faut-il préférer les liens ou s’occuper des biens ? - par Pierre Dharréville, député PCF des Bouches-du-Rhône (L'Humanité, Débats, 21 juillet 2020)
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24 juillet 2020 5 24 /07 /juillet /2020 05:45

 

Alors que plus de 700.000 jeunes vont arriver sur le marché du travail et que notre pays compte plus de 600.000 nouveaux bacheliers, le plan gouvernemental annoncé ne leur offre d’autre perspective que la précarité avec la promesse de contrats de trois mois faiblement rémunérés. En outre, les exonérations de cotisations sociales associées affaibliront davantage la sécurité sociale au moment où il faudrait la renforcer et l’étendre. Concernant la formation, le gouvernement prend prétexte de la crise pour la livrer au privé.

 

 

Contrairement aux déclarations du Président de la République, « le jour d’après » est bel et bien un retour aux politiques d’avant, à l’idée qu’un jeune devrait « coûter moins cher ». C’est d’une toute autre ambition dont notre pays et la jeunesse ont besoin pour répondre aux défis posés par la crise sanitaire et économique !

La France doit se fixer l’objectif de création d’emplois de qualité pour une reconquête industrielle, le développement des services publics et la transition écologique. La crise a révélé le besoin de centaines de milliers d’emplois et de formations, notamment dans la santé et dans l’éducation, dans des filières essentielles à la transition écologique comme la rénovation thermique de l’habitat, et dans les collectivités territoriales.

Pour l’emploi public, le PCF propose un plan massif de pré-embauches immédiates des jeunes, dans le cadre statutaire, pour renforcer l’ensemble des services publics. Ces embauches doivent être accompagnées d’un plan de formation rémunérée. Pour l’emploi privé, nous proposons la création de contrats longs, d’au moins deux ans, en CDI, comprenant un temps important de formation qualifiante, inclus dans le temps de travail, et rémunéré au même taux. Pour le permettre, l’État doit prendre en charge une partie du coût de la formation et les banques publiques doivent reprendre les crédits des entreprises qui s’engagent à de telles embauches à un taux proche de zéro.

C’est aussi avec l’ambition de créer des emplois de qualité pour les jeunes que le PCF demande l’abandon de la réforme gouvernementale des retraites au profit d’une retraite à 60 ans et à taux plein pour chacun et chacune afin de favoriser l’embauche et la formation d’un jeune.

 

Aussi, le PCF lance ce jour une pétition nationale pour l’emploi, les salaires et les services publics, comprenant un volet jeunes portant la double exigence d’un plan d’embauches à la hauteur des besoins et la création d'un revenu minimum, à un niveau décent, pour les 18-25 ans.

 

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24 juillet 2020 5 24 /07 /juillet /2020 05:41
Chômage: de fausses assurances (L'Humanité, Stéphane Guérard, jeudi 23 juillet 2020)
Jeudi, 23 Juillet, 2020 - L'Humanité
Chômage. De fausses assurances

La suspension de la réforme de l’assurance-chômage ne sera pas totale, malgré les dires de Castex.

Les syndicats avaient quitté la « conférence du dialogue social » de vendredi dernier avec une belle promesse en poche : celle de la suspension de la régressive réforme de l’assurance-chômage. Certes, ce n’est que jusqu’au 1er janvier 2021 et ça ne vaut pas annulation, ce que revendiquent toutes les organisations de travailleurs. Mais la suspension devait s’accompagner du retour aux règles mieux-disantes socialement en vigueur avant cette réforme. Yves Veyrier avait même pris soin d’obtenir confirmation de ce retour à meilleure fortune auprès de Jean Castex. Cinq jours plus tard, c’est une tout autre musique que joue le projet de décret.

La suspension de la réforme ne sera pas entière. D’une part, elle ne concernera pas celles et ceux ayant perdu leur emploi entre le 1er novembre (date d’entrée en vigueur de la réforme) et le 1er août (date de sa suspension), ce qui aurait contraint Pôle emploi à recalculer leurs droits. D’autre part, ce décret crée de nouveaux seuils, certes moins défavorables que ceux de la réforme, mais moins avantageux que ceux d’avant. Il faudra ainsi avoir travaillé 4 mois sur les 24 derniers mois pour avoir accès aux droits. C’est mieux que les six mois sur les 24 derniers mois de la réforme, mais moins bien que les 4 mois sur 28 d’avant. Même constat pour le mécanisme de rechargement des droits. Avant la réforme, un mois de travail suffisait. Après la réforme : 6 mois. Cette fois, il en faudra quatre. « C’est une façon de poursuivre les économies sur le dos des chômeurs. Cela va produire des milliers de perdants », déplore Denis Gravouil, de la CGT. S. G.

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24 juillet 2020 5 24 /07 /juillet /2020 05:41

 

Le chef de l’État assure que le contribuable français n’aura pas à débourser un sou pour rembourser le prêt européen.

Sur TF1, mardi soir, le président français a salué les résultats du Conseil européen qui s’est tenu de vendredi à mardi à Bruxelles. Il s’agit, selon Emmanuel Macron, du « moment le plus important depuis la création de l’euro » et le résultat du sommet, la « réponse à la plus grande crise de l’UE depuis sa formation ». Mardi, les Vingt-Sept se sont mis d’accord sur la création d’un fonds de relance de 750 milliards, capable de financer des subventions aux États membres pour un montant de 312,5 milliards d’euros, des politiques européennes à hauteur de 78,5 milliards d’euros et des prêts aux États à hauteur de 360 milliards d’euros. La manne de ce dispositif sera levée par emprunt de l’Union européenne sur les marchés financiers - ce qui est inédit.

« Ce n’est pas le contribuable français qui » paiera pour le remboursement, a tenu à rassurer Emmanuel Macron, qui met en avant que sera « levé un impôt sur les grandes entreprises et acteurs internationaux qui ne jouent pas le jeu de notre politique », à savoir les géants du numérique. Le propos peut surprendre de la part d’un chef d’État qui, au sein des frontières de l’Hexagone, mène campagne contre tout impôt sur les entreprises… Il oublie que si les fameuses « nouvelles ressources propres » de l’UE annoncées au sommet ne voient pas le jour du fait de la pression des États frugaux emmenés par les Pays-Bas, qui ont tenté de faire capoter le plan de relance, ce seront bien les États membres qui mettront la main à la poche.

Emmanuel Macron a fait valoir que la France bénéficiera de ce fonds avec 40 milliards d’euros de subventions européennes, ce qui représenterait « 40 % de notre plan de relance », tourné vers l’emploi des jeunes, les petites et moyennes entreprises, la rénovation énergétique et « le financement de l’industrie comme l’hydrogène ou la batterie électrique ».

Il n’était pas le seul, mercredi, à assurer le service après-vente du plan de relance européen. Enrico Letta, ancien chef du gouvernement de centre gauche de l’Italie, le pays qui sera le principal bénéficiaire du fonds, voyait dans ce plan de relance une « défaite des populistes » et une victoire des fédéralistes, dont il est, qui souhaitent plus de pouvoir à l’Union européenne. Il faisait mine de ne pas voir à quelles conditions seront délivrés les fonds européens ; il faut dire qu’au pouvoir entre 2013 et 2014, il s’est appliqué à mettre en œuvre les diktats de Bruxelles. D’ores et déjà, de l’autre côté des Alpes, une réforme des pensions datant du début de l’année 2019, qui permettait de partir en retraite plus tôt, est au dire de tous les observateurs dans le viseur.

Gaël De Santis

 

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