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5 novembre 2019 2 05 /11 /novembre /2019 05:59

 

Les magistrats ont fait part de leur consternation et leur stupéfaction après la divulgation par le Canard enchainé d’une note confidentielle selon laquelle la Chancellerie envisagerait de maintenir ou supprimer des postes de juges en fonction des résultats électoraux de LREM

Le PCF dénonce une mainmise du politique sur la justice

Cette note indique en effet que le ministre de la Justice a sollicité une réunion avec l’un des conseillers du Premier ministre et les experts des élections municipales pour connaître les villes potentielles cibles électorales et de ce fait différer les annonces de la carte judiciaire.
Le PCF apporte son soutien total aux magistrats qui dénoncent la mainmise inacceptable du politique sur l’organisation de la justice.


Cette nouvelle organisation, menée en catimini, porte gravement atteinte au principe fondamental de l’indépendance de la justice.

Le PCF exige que les critères de l’éventuelle réforme de la carte judiciaire soient strictement objectifs et fondés sur les besoins de la population.


L’USM et le SM ont raison d’exiger que tous les projets de suppression fassent l’objet d’un argumentaire détaillé en toute transparence avec les acteurs locaux de la justice au lieu de faire une scandaleuse instrumentation de la justice, à des fins politiques.


Les besoins de justice sont importants, il ne saurait être question d’y pallier uniquement en fonction des scores électoraux de la majorité en place. Force est de constater qu’on est bien loin de la République exemplaire que prônait le Président de la République.

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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 12:00
Globule Rouge, le journal santé du PCF, novembre 2019
Globule Rouge, le journal santé du PCF, novembre 2019

Alors qu’au 1er octobre  la CGT recensait 270 services d’urgences en grève à travers la France, alors que différents secteurs d’activité de la santé et de l’action sociale continuent de se mobiliser (Ehpad, psychiatrie, maternités, protection de l’enfance, pompiers), alors que 2300 professionnels de santé – dont 400 médecins chefs de service – réunis en collectif inter-hôpitaux, ont lancé un appel pour des états généraux de l’hôpital public, alors que 108 personnalités réclament la mise en place d’un plan d’urgence, le PLFSS (Projet de loi de financement de la Sécurité sociale) pour 2020, déposé le 9 octobre 2019 à l’Assemblée nationale, entérine la politique d’austérité vis-àvis de l’hôpital public, de la santé et de l’action sociale, avec plus de 4 milliards d’économies demandées au secteur. 

Le gouvernement, prétextant un déficit prévisionnel de la Sécurité sociale de 5.4 Mds€ pour 2019 et de 5.1 Mds€ pour 2020, dû selon lui, en partie à « ses choix faits en 2019 et reconduits en 2020 en faveur du pouvoir d’achat », fixe l’ONDAM (Objectif national des dépenses d’assurance maladie) à 2.3% alors que la commission des comp tes estime la croissance spontanée des dépenses de santé à 4.4%.

Cela se traduit par des mesures d’économie de plus de 4 Mds€, ce qui est une véritable provocation du gouvernement  vis-à-vis de la souffrance exprimée depuis des années par tous les professionnel.les de la santé et de l’action sociale et du grondement contestataire revendicatif actuel qu’il méprise. L’ONDAM hospitalier fixé à 2.1%  entérine le dépérissement du service public hospitalier et sa destruction massive. Le déficit de la Sécurité sociale est avant tout un choix politique du gouvernement d’amplifier sa politique d’exonérations de cotisations sociales patronales  avec depuis 2019 l’adoption dans la LFSS de la non compensation intégrale de ces exonérations, afin de casser cet outil essentiel à no tre peuple, la Sécurité sociale. Nos plans d’urgence pour l’hôpital public et pour les Ehpad sont plus que jamais d’actualité et la proposition de loi déposée par nos parlementaires au ministère de la Santé le 15 octobre comprenant 43 mesures d’urgences pour la santé et les hôpitaux est la concrétisation d’un travail collectif suite au tour de France des hôpitaux. Nous participerons activement à toutes les mobilisations avec les professionnel.les, les citoyen.es, les élu.es pour défendre un système de santé répondant aux besoins des gens dans les territoires et le 100% Sécu.

 

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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 07:41
Marie-George Buffet

Marie-George Buffet

Erix Frégona (invité de France Bleu)

Erix Frégona (invité de France Bleu)

Christiane Caro en débat sur l'âgisme et les personnes âgées à St Brieuc il y a 2 ans avec Olivier Dartigolles

Christiane Caro en débat sur l'âgisme et les personnes âgées à St Brieuc il y a 2 ans avec Olivier Dartigolles

L'atelier citoyen régional santé PCF-Bretagne organise son débat du dimanche sur la fête de l'Humanité Bretagne, le 1er décembre à 11h (Parc des expositions de Lorient, Lanester), avec: 

Marie-George Buffet: députée PCF, ministre de la jeunesse et des sports (1997-2002), militante féministe

Eric Frégona: directeur adjoint AD-PA - Association des directeurs au service des Personnes âgées

Et Christiane Caro à l'animation du débat

sur le thème:

Invisibilité, âgisme:

Les femmes au cœur des discriminations

 

Invisibilité, âgisme, les femmes au coeur des discriminations - débat avec Marie-George Buffet, Eric Frégona, directeur adjoint AD-PA, Christiane Caro - Dimanche 1er décembre - 11H sur la fête de l'Huma Bretagne
Invisibilité, âgisme, les femmes au coeur des discriminations - débat avec Marie-George Buffet, Eric Frégona, directeur adjoint AD-PA, Christiane Caro - Dimanche 1er décembre - 11H sur la fête de l'Huma Bretagne
Invisibilité, âgisme, les femmes au coeur des discriminations - débat avec Marie-George Buffet, Eric Frégona, directeur adjoint AD-PA, Christiane Caro - Dimanche 1er décembre - 11H sur la fête de l'Huma Bretagne
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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 07:15
Face au climat malsain, au vent de haine qui souffle dans le pays, ne cédons rien à l'extrême-droite. Faisons grandir les mobilisations pour le referendum ADP, contre la réforme des retraites, amplifions notre intervention dans les entreprises et les lieux de travail avec l'ambition d'unir les travailleurs.euses et les forces de gauche et de construire l'alternative politique.
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1 novembre 2019 5 01 /11 /novembre /2019 19:29
Faussaires

Longtemps, intellectuels et dirigeants occidentaux ont ironisé sur la manie des régimes soviétiques de réécrire l’histoire. Mais on ne les entend guère lorsque le Parlement européen révise celle de la seconde guerre mondiale. Le 19 septembre dernier, les eurodéputés ont adopté une résolution « sur l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe » qui place sur un pied d’égalité « les régimes communistes et nazi ». Utilisé à vingt-deux reprises, le concept de « régimes totalitaires » réunit dans un même opprobre l’URSS envahie et l’Allemagne envahisseuse, les vingt-six millions de morts soviétiques et leurs assassins, le général Gueorgui Joukov et les responsables des camps d’extermination. Le Parlement européen « se dit préoccupé par le fait que des symboles de régimes totalitaires continuent à être utilisés dans les espaces publics et à des fins commerciales ». Faut-il, pour le tranquilliser, rebaptiser la place de la Bataille-de-Stalingrad, à Paris, « place du Marché commun », ou, comme en Hongrie, tenter d’interdire une marque de bière dont l’étiquette porte une étoile rouge ?

La résolution ne s’en tient pas à ce révisionnisme rudimentaire. « La seconde guerre mondiale, y lit-on aussi, a été déclenchée comme conséquence immédiate du tristement célèbre pacte de non-agression germano-soviétique du 23 août 1939. » Habituellement, les historiens attribuent la responsabilité du conflit à l’expansionnisme belliqueux de l’Allemagne nazie (1). Brûlant d’y associer l’Union soviétique, la résolution du Parlement de Strasbourg oblitère à dessein un autre épisode, moralement tout aussi embarrassant, mais qui implique cette fois d’irréprochables démocraties européennes : les accords signés à Munich en septembre 1938, à l’issue desquels la France et le Royaume-Uni autorisent Adolf Hitler à envahir les Sudètes, une région de la Tchécoslovaquie.

Hasard du calendrier, l’historien de la seconde guerre mondiale Christopher Browning rendait compte au même moment de l’état le plus avancé de la recherche sur cet événement (2). Il montre à quel point les démocraties, par volonté d’apaiser Hitler, l’enhardirent, le renforcèrent, et provoquèrent la guerre. « En 1938, l’Allemagne n’avait ni la marge de supériorité nécessaire pour remporter une victoire rapide ni la capacité de mener une guerre longue. » Or la Tchécoslovaquie, bien équipée, était alliée à la France et à l’URSS. Son annexion sans combat représenta pour les nazis une double aubaine. « L’industrie militaire tchèque réquisitionnée produisit un tiers des nouveaux modèles III et IV de chars d’assaut, cruciaux dans la victoire allemande en Pologne puis en France. » La capitulation de Munich porta également un coup aux opposants allemands du Führer. « Un groupe de conspirateurs antihitlériens projetait de renverser le dictateur sitôt qu’il partirait en guerre contre la Tchécoslovaquie. L’abjecte reddition de Chamberlain [Arthur Neville Chamberlain, le premier ministre britannique] à Munich a dérobé le tapis sous leurs pieds et donné à Hitler la victoire sans effusion de sang qui consolida sa position. »

Mais foin de ces recherches, puisque, désormais, ce sont des parlementaires européens qui écrivent l’histoire.

Pierre Rimbert

(1Lire Gabriel Gorodetsky, « Les dessous du pacte germano-soviétique », Le Monde diplomatique, juillet 1997.

(2Christopher R. Browning, « Giving in to Hitler », The New York Review of Books, 26 septembre 2019. Lire aussi Gabriel Gorodetsky, « Un autre récit des accords de Munich », Le Monde diplomatique, octobre 2018.

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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 09:51

Déclaration de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, sur le danger représenté par des militants d’extrême-droite fichés S (les 4 vérités, France 2, le 30 octobre 2019). 

 

Un climat malsain, un vent de haine souffle dans le pays. Il est alimenté par des forces et des militants racistes, aveuglés par la haine de l’autre.

 

Il y a dans notre pays plusieurs centaines de militants d’extrême-droite fichés S, classés dangereux. Comme en Allemagne, comme aux Etats Unis, les forces d’extrême droite s’organisent et s’arment. Les passages à l’acte se multiplient. Les passerelles entre militants d’extrême droite de l’Union européenne sont connues.

J’interroge aujourd’hui le ministre de l’Intérieur pour connaitre la réalité de cette situation (lettre en PJ). Combien d’attentats ont-ils été déjoués, mettant en cause des militants d’extrême droite, identitaires ? Combien d’arrestations pour trafic d’armes issues de ces réseaux ?

 

Combien sont-ils réellement, Fiché S ? Sont-ils armés comme l’était depuis plusieurs années le candidat du Front National auteur de l’attentat contre la mosquée de Bayonne ?

 

Je demande à ce que les enquêtes les plus sérieuses soit poussées et que les français soient informés de cette menace. Toute la lumière doit être faite sur cette réalité dans notre pays comme à l’échelle de l’Union européenne.

 

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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 08:03
Appel interfédéral FO – CGT – SUD – FSU Protection sociale et Service Public de l’Emploi pour le 5 décembre 2019
Appel à la grève contre le projet Retraite Delevoye/Macron

RETRAITES

SALARIÉS DU PRIVÉ ET DU PUBLIC TOUTES ET

TOUS CONCERNÉS

GRÈVE A PARTIR DU 5 DECEMBRE 2019 POUR LE RETRAIT DU PROJET DE LOI MACRON-DELEVOYE

Les Fédérations FO, CGT, SUD et le SNUTEFI FSU, de la protection sociale et du service public de l’emploi : Sécurité sociale, Retraites complémentaires, Mutualité, MSA, Pôle Emploi, Ministère du Travail, Missions locales, RSI, Institutions de Prévoyance ont analysé le projet de réforme Macron-Delevoye relatif à la retraite.

Elles considèrent que le « régime universel par points » que voudrait instaurer Macron-Delevoye, en liquidant les 42 régimes existants, n’a pour seul but que de baisser les retraites et pensions, et de supprimer les mécanismes de solidarité.

Chaque année, les gouvernements réviseraient la valeur du point pour qu’elle soit compatible avec leurs contraintes budgétaires.

Avec un tel système, le montant des pensions ne serait plus garanti contrairement au principe institué par la Sécurité sociale de 1945 qui donne des droits en fonction du salaire.

Avec le projet de loi Macron-Delevoye il n’y a aucun gagnant !

La prise en compte de toute la carrière pour calculer le montant de la retraite au lieu des 25 meilleures années dans le privé et des 6 derniers mois de salaire dans le public ferait baisser le montant des retraites en moyenne de 20 %.

Par ailleurs, les salariés, ayant des carrières professionnelles morcelées par des périodes de travail à temps réduit, de « petits boulots », ou de chômage…seraient pénalisés par la prise en compte de leur carrière complète, qui baissera mécaniquement le montant de leur retraite.

Et ce n’est pas tout. En effet, avec la suppression envisagée des 8 trimestres par enfant, à quel âge les femmes pourraient-elles partir à la retraite ? Quand en plus on connait les inégalités de salaire entre les femmes et les hommes, ce serait pour elles, la double peine.

En clair avec la retraite par points : Tous perdants !

Les Fédérations SUD, FO, CGT, et le SNUTEFI FSU estiment que le combat pour le retrait de cette contre-réforme participe à la défense de la Sécurité sociale et de la protection sociale aujourd’hui menacées de destruction par les différentes mesures déjà mises en œuvre ou annoncées par le gouvernement.

En effet, après la suppression de la cotisation maladie et de celle de l’assurance chômage en 2018 et leur remplacement par l’augmentation de la CSG, le gouvernement a inscrit, dans le PLFSS 2020, différents dispositifs pour préparer la fusion du recouvrement fiscal et social, entrainant à terme la mainmise de l’Etat sur notre Sécurité sociale.

Il s’agit d’une attaque sans précédent contre la Sécurité sociale puisqu’il s’agit de remettre en cause le salaire différé/socialisé qui en assure son financement, comme cela a été fait pour le Régime d’Assurance Chômage.

Le SNUTEFI FSU et les Fédérations FO, CGT, SUD s’élèvent contre les déclarations qui tentent de faire croire qu’il faudrait une réforme des retraites au motif que la Sécurité sociale, l’AGIRC/ARRCO et l’IRCANTEC ne pourraient plus supporter leur financement.

En réalité c’est le pillage de nos cotisations, de notre salaire différé/socialisé au travers les exonérations de cotisations, année après année, qui a créé de toute pièce le soi-disant déficit de la Sécurité sociale.

Depuis 1993, les patrons ont été exonérés par les différents gouvernements de 495 milliards de cotisations sans compter le CICE !

Les Fédérations FO, CGT, SUD et le SNUTEFI FSU ont pris connaissance de différents appels émanant de Syndicats, de Fédérations et d’Unions départementales qui, à la suite des syndicats de la RATP, appellent à la grève à partir du 5 décembre 2019 pour le retrait de la contre-réforme des retraites Macron-Delevoye et pour le maintien et l’amélioration des 42 régimes de retraite.

Les Fédérations CGT, FO, SUD et le SNUTEFI FSU rejoignent ces appels et décident à leur tour d’appeler à la grève dans tous les secteurs de la protection sociale et du Service public de l’emploi à partir du 5 décembre 2019.

Pour exiger :
- Le retrait du projet de loi Macron-Delevoye.
- Le maintien et l’amélioration des 42 régimes de retraite existants, dont le régime général et l’AGIRC/ARRCO et du Code des pensions civiles et militaires.

A cet effet, elles invitent toutes leurs structures à se rencontrer à tous les niveaux, dès à présent, pour organiser partout des réunions, des assemblées générales afin de créer les conditions pour que la grève soit effective à compter du 5 décembre et puisse être reconduite dès le 6 décembre jusqu’au retrait du projet de loi.

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30 octobre 2019 3 30 /10 /octobre /2019 14:21
 
Emmanuel Macron dans Valeurs Actuelles : "que le Président se ressaisisse" (Ian Brossat - PCF)
 
Le Président de la République a fait le choix de s'exprimer dans Valeurs actuelles, ce jeudi. 
 
Le choix de ce support, spécialisé dans la haine anti-musulmans, qui propage la xénophobie la plus crasse à longueur de colonnes, n'a rien d'anodin. 
 
Il est d'autant plus choquant qu'il intervient trois jours après l'attentat de Bayonne contre une mosquée qui a fait deux blessés. 
 
On retiendra donc qu'Emmanuel Macron n'a pas eu le temps de se recueillir auprès des victimes de ce terroriste d'extrême-droite, mais qu'il en a eu suffisamment pour s'entretenir avec les rédacteurs d'un
magazine condamné pour incitation à la haine. 
 
Il est temps que le Président de la République se ressaisisse et contribue enfin à sortir notre pays du climat nauséabond qui le mine aujourd'hui. 
 
Ian Brossat, porte-parole du PCF,
 
Paris, le 30 octobre 2019.
Emmanuel Macron dans Valeurs Actuelles : que le Président se ressaisisse (Ian Brossat - PCF)
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30 octobre 2019 3 30 /10 /octobre /2019 07:55

" Le 21 février 1995, des colleurs d'affiches FN tuent Ibrahim Ali, 17 ans, à Marseille.
Le 1er mai 1995, en marge du défilé FN, Brahim Bouraam est assassiné.
Aujourd'hui, un ex candidat RN attaque une mosquée et blesse 2 personnes.
RN, FN, le nom a changé, pas les pratiques... "

Ian Brossat, porte-parole du PCF, 28 octobre 2019

Attentat de Bayonne : Qui sème la haine récolte le chaos (Fabien Roussel)

Le Parti communiste condamne avec la plus grande fermeté l'attentat d'extrême-droite survenu ce lundi devant la mosquée de Bayonne, par un ancien cadre et candidat du Front National. 

 

Au nom des communistes, j'adresse nos pensées les plus affectueuses aux victimes, à leurs proches et à leurs familles. J'assure de tout  notre soutien nos compatriotes de confession musulmane, face au climat de peur et de haine qu'il leur faut affronter. Jusqu'où tout cela va-t- il nous mener ?

Nous voulons vivre en paix et vivre ensemble, dans la fraternité, dans l'égalité, quelles que soient nos convictions ou nos confessions.

Or nous sommes confrontés à un moment particulièrement grave de l'histoire de notre République. La France peut basculer dans le chaos, sombrer dans la guerre civile si ce climat de haine, alimenté par le racisme, continue de souffler dans notre pays. Tout est fait pour diviser le peuple français.


Le Président de la République doit rappeler et faire vivre nos valeurs républicaines auxquelles nous sommes tant attachées, pour lesquelles tant de vies ont été données.


Nos compatriotes de confession musulmane, au même titre que tous nos concitoyens, ont le droit à la protection de la République. 

Le Parti communiste, fidèle à son histoire, sera toujours auprès des Françaises et des Français pour défendre la République face à l'extrême-droite.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,

Déclaration de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, sur le danger représenté par des militants d'extrême-droite fichés S.
 
Bayonne/terrorisme : "Combien de militant-es d'extrême droite fichés S?" (Fabien Roussel - PCF)
 
 
Un climat malsain, un vent de haine souffle dans le pays.
 
Il est alimenté par des forces et des militants racistes, aveuglés par la haine de l'autre.
 
Il y a dans notre pays plusieurs centaines de militants d'extrême-droite fichés S, classés dangereux. Comme en Allemagne, comme aux Etats-Unis, les forces d'extrême droite s'organisent et s'arment. Les passages à
l'acte se multiplient. Les passerelles entre militants d'extrême droite de l'Union européenne sont connues.
J'interroge aujourd'hui le ministre de l'Intérieur Castaner pour connaitre la réalité de cette situation. Combien d'attentats ont-ils été déjoués, mettant en cause des militants d'extrême droite, identitaires ? Combien d'arrestations pour trafic d'armes issus de ces réseaux ?
 
Combien sont-ils réellement, Fiché S ? Sont-ils armés comme l'était depuis plusieurs années le candidat du Front National auteur de l'attentat contre la mosquée de Bayonne ?
 
Je demande à ce que les enquêtes les plus sérieuses soit poussées et que les français-es soient informés de cette menace. Toute la lumière doit être faite sur cette réalité dans notre pays comme à l'échelle de l'Union européenne.
 
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,
 
Paris, le 30 octobre 2019.
 
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30 octobre 2019 3 30 /10 /octobre /2019 06:41

 

Le gouvernement a fêté, la semaine dernière, le premier anniversaire de sa loi anti-fraude. Il s’est félicité des résultats, avec 5,6 milliards d’euros récupérés, contre 4 milliards en 2018. Loin des 80 à 100 milliards qui s’échappent chaque année.

Les députés LaREM avaient promis « une très bonne nouvelle » concernant la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales. « La France se bat. La France est en pointe sur ce sujet. Nous allons bientôt tirer un premier bilan, mais je peux déjà vous dire que le taux de recouvrement est largement en hausse », appréciait, à la mi-octobre, Bénédicte Peyrol, vice-présidente du groupe LaREM à l’Assemblée nationale. Un an pile-poil après le vote de la loi anti-fraude, c’est un ministre des Comptes publics tout sourires qui a annoncé, la semaine dernière, les résultats obtenus. Passé les roulements de tambour, Gérald Darmanin a plastronné que l’État a récupéré, à ce jour, 5,6 milliards d’euros en 2019. Contre 4 milliards sur la même période en 2018. Soit « une hausse de 40 % de l’argent qui est dans les caisses de l’État », s’est-il félicité. Sauf que le montant de la fraude et de l’évasion fiscales atteint entre 80 et 100 milliards d’euros par an, selon Solidaires finances publiques. Malgré l’amélioration annoncée, le pas de géant promis par le gouvernement n’est au final qu’un pas de Lilliputien. « Cet anniversaire a un goût particulièrement amer : plutôt que de ramasser quelques miettes, c’est tout le gâteau qu’il faut saisir ! » a ainsi réagi le député et secrétaire national du PCF Fabien Roussel.

Un arsenal très insuffisant

La faiblesse des résultats réalisés – quand bien même les auteurs de la loi anti-fraude promettent des scores exponentiels dans les années à venir – était largement prévisible. D’abord en raison de la faiblesse des moyens alloués : si une « police fiscale » composée de 25 officiers a bien vu le jour, les services de Bercy ont perdu beaucoup plus d’effectifs en 2019 et subiront une nouvelle purge de 2 000 postes en 2020. Ensuite, du point de vue de la philosophie : la loi votée l’an dernier permet aux grands groupes de négocier pour éviter tout procès. Ce mécanisme baptisé « convention judiciaire d’intérêt public » a permis à Google de payer 465 millions d’euros (en plus d’une amende de 500 millions) pour clore toutes les procédures de redressement engagées contre elle, pour des montants largement supérieurs. « Avec un tel traitement de faveur, les multinationales ne sont plus des justiciables comme les autres dans notre pays », dénonce Fabien Roussel.

La principale avancée de la loi vantée par Gérald Darmanin reste au final l’assouplissement du verrou de Bercy, puisque tous les dossiers de fraude fiscale au-dessus de 100 000 euros sont désormais directement transmis à la justice. Cela a amené l’autorité judiciaire à être saisie à 1 100 reprises entre le 1er janvier et le 30 septembre 2019 sur la question, soit deux fois plus que l’an passé. « Hormis [cela], cette loi reste une coquille vide », mesure Fabien Roussel, pour qui l’arsenal concocté par l’exécutif est très insuffisant. Un système de data mining (exploration de données – NDLR) visant à croiser les informations fiscales a, certes, permis de recouvrer 640 millions d’euros cette année et d’autres mesures n’ont pas encore été évaluées (les obligations de déclaration pour les plateformes en ligne, la déclaration des schémas d’optimisation transfrontaliers et la publication des sanctions administratives). Mais les mailles du filet restent, au final, bien trop lâches pour les champions de la fraude.

« Il faut créer un ministère dédié »

Il est toujours possible de « créer en quelques clics une société offshore dans des paradis fiscaux pour échapper aux radars du fisc », se désole Fabien Roussel. Le député ajoute que les multinationales peuvent comme auparavant faire remonter leurs bénéfices dans des paradis fiscaux via des pays membres de l’Union européenne. Et que les montages, via des trusts pour éviter de payer les droits de succession, sont toujours d’actualité. « Notre pays doit prendre la mesure du fléau et agir sans concession. Il faut stopper les suppressions de postes à Bercy, faire de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales la grande priorité nationale, créer un ministère dédié, renforcer la protection des lanceurs d’alerte, faire la lumière sur les agissements fiscaux des multinationales et instaurer une liste française des paradis fiscaux enfin crédible », liste-t-il. Aucune de ces propositions n’a pour l’instant retenu l’attention de l’exécutif en vue du prochain budget.

Aurélien Soucheyre

 

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