Cambadélis appelle les forces de gauche à «reconstruire un tronc commun»
http://www.mediapart.fr/journal/france/140514/le-debat-des-gauches-cambadelis-cosse-melenchon
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Cambadélis appelle les forces de gauche à «reconstruire un tronc commun»
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Environ 150 personnes ont assisté au débat contradictoire sur les négociations du Traité Grand Marché Transatlantique organisé hier soir par le collectif Morlaix STOP Grand Marché Transatlantique (ATTAC, Front de Gauche, EELV, citoyens) à Plourin les Morlaix, dans la salle du Cheval Blanc. Après la présentation du traité par Jacques Berthelot, les invités présents (*): René Louaille ( EELV ), Bertrand Seys ( Front de Gauche ), Roland Greuzat ( PS ), un représentant de dernière minute de laNouvelle Donne et le public ont animé le débat, qui s'est achevé sur une conclusion commune, TAFTA personne n'en veut !!!
(*) Les absents invités, l'UMP et l'UDI n'ont pas répondu à l'invitation
TAFTA personne n'en veut !!!
Par Taoufiq Tahani, Président de l'Association France Palestine Solidarité
Le 15 mai est la date symbole retenue pour marquer l’anniversaire de la Nakba palestinienne. La veille avait été proclamée, il y a 66 ans, l’indépendance d’Israël simultanément au départ des dernières troupes britanniques. Déjà près de la moitié des 700.000 [1] Palestiniens qui seront condamnés à l’exode avaient dû prendre le chemin de l’exil. La terreur, dont Deir Yassine restera le symbole, jouait à plein.
66 ans après, la Nakba reste une plaie ouverte, et plus encore.
Une injustice non-résolue qui mène au pourrissement
La communauté internationale qui avait par la résolution 194 de l’ONU en décembre 1948 solennellement acté le droit au retour des réfugiés palestiniens s’est révélée incapable de seulement commencer à le mettre en œuvre.
Sans même parler des conditions souvent dégradantes dans lesquelles ils ont été réduits à vivre depuis trois générations, au Liban notamment, on doit se rappeler les drames qui en ont résulté, avec les massacres de septembre noir en 1970 en Jordanie, ceux de Sabra et Chatila en 1982 au Liban ou le calvaire que vivent depuis bientôt trois ans les réfugiés palestiniens de Syrie.
Yarmouk, avec ses images d’horreur, est venu rappeler à la face du monde qu’il ne suffit pas de détourner son regard pour qu’une question politique fondamentale cesse d’exister. Sa non-résolution au contraire et la persistance d’une telle injustice historique ne peut mener qu’au pourrissement et générer plus de chaos.
Quant au principe de l’épuration ethnique qui a inspiré en 1948 la mise en œuvre de la Nakba, notamment avec le plan Daleth, il continue fondamentalement à guider aujourd’hui les choix politiques d’Israël. On se souvient de Sharon déclarant en substance en 2001 "la guerre d’indépendance n’est pas terminée, nous devons achever ce qui ne l’a pas été en 1948".
Dépossession et épuration
Aujourd’hui, c’est à peine si on prend la peine de maquiller l’entreprise de dépossession et d’épuration ethnique. Elle est mise en œuvre avec une conjonction de moyens qui devrait imposer comme une évidence la nécessité de sanctions politiques déterminées.
A Jérusalem c’est une politique systématique d’étranglement des Palestiniens avec refus de permis de construire, confiscations de terrains sous toutes sortes de prétextes et démolitions qui jettent à la rue des familles entières [2] et se combinent avec ces odieux "permis de résidence", toujours menacés d’être supprimés, par lesquels la puissance occupante octroie aux Palestiniens, jérusalémites de toujours, le droit de continuer à vivre chez eux.
Ailleurs en Cisjordanie, on sait que l’extension des colonies a atteint un rythme quasiment sans précédent depuis l’été dernier qui avait vu le démarrage des "négociations". Gaza, elle, majoritairement peuplée de réfugiés, enfermée et coupée de la Cisjordanie, fait office de vaste camp de regroupement surpeuplé pour une population qui se trouve désormais dans des conditions qu’on nous annonce comme invivables à brève échéance d’un simple point de vue environnemental.
Il faut un accord politique fondé sur le droit
Et cette politique d’État se double d’une très grande tolérance, pour ne pas dire de collusion, avec ces groupes de colons ultra, de plus en plus nombreux, qui sous la signature du "prix à payer" se vengent sur les Palestiniens de tout ce qui peut leur apparaître comme une concession.
Ils commencent à susciter une vraie inquiétude en Israël même où le romancier Amos Oz vient de les qualifier de "néonazis hébreux". Et si leur inclusion dans le rapport du département d’état américain sur le "terrorisme" a provoqué protestations et dénégations officielles, les attaques d’édifices religieux chrétiens à quelques jours de la visite du Pape risquent de contraindre les autorités israéliennes à quelques contorsions compliquées. Ils sauront très certainement s’y plier.
Nous ne les en tiendrons pas quitte pour autant et continuerons à porter l’exigence de sanctions auprès de la France et de ses partenaires européens pour contraindre Israël à un accord politique fondé sur le droit, seul à même de poser les bases d’une paix juste et durable et de tourner la page de la Nakba.
[1] Benny Morris, Victimes. "Histoire revisitée du conflit arabo-sioniste", Éditions Complexe, 2003, p. 277.
[2] Rapport du Conseil des droits de l'homme, février 2014, à consulter ici
Organisé par "LES MOYENS DU BORD" et le "RESAM":
CULTURE POUR TOUS
QUELLE PLACE POUR LES PROJETS CULTURELS AUJOURD'HUI?
A l'occasion de l'organisation de la "Fête de la Bretagne" à Morlaix, à l'initiative des Moyens du Bord, le Resam (Réseau d'échange et de services des associations du pays de Morlaix) se propose d'animer un temps de rencontre sur la place de la culture (spectacle vivant, cinéma, lecture publique, arts plastiques, culture scientifique, culture bretonne...) dans le quotidien de la population du territoire.
Sont invités à participer à cette rencontre des élus (conseil régional, conseil général, communauté d'agglmomération et communes), les acteurs culturelles, les citoyens.
A plusieurs reprises, les acteurs culturels se sont retrouvés au cours des dernières années, pour réfléchir au devenir de leurs actions et à une meilleure complémentarité de leurs propositions.
Mais
A l'heure des restrictions budgétaires annoncées et la réforme du mille-feuille territorial
Devant les obstacles qui se dressent à développer une culture plurielle
Avec la énième tentative du Medef de saborder le statut des intermittents du spectacle
...
Existe t-il encore un espoir pour les acteurs culturels de voir se développer leurs projets?
Existe t-il encore aujourd'hui un espoir de voir émerger des projets innovants sur un territoire?
Existe t-il encore une espérance de vie pour l'artiste dans la cité?
Pour échanger sur ces questions, le rendez-vous est donné à la Manufacture
LE SAMEDI 17 MAI à 16H30
Il faut lire cet article assez passionnant qui montre bien la difficulté de faire son travail de député sous les institutions de la Ve République aggravées par les pratiques de Hollande et la gestion interne du PS - devenu une simple écurie présidentielle comme l'UMP.
Richard Ferrand (PS centre-Finistère), Chantal Guittet (PS Landivisiau-Landerneau), Philippe Noguès (PS Morbihan) font partie des "dégoûtés" de Hollande interviewés: ce qu'ils disent, mélange de bonne volonté, de désillusion, et d'auto-persuasion et d'auto-aveuglement, paraît assez sincère même si on regrette que leurs votes n'aient pas suivi sur le TSCG, les budgets de rigueur, la réforme des retraites et l'ANI. Cela nous rappelle qu'en dépit de la politique qu'ils mènent et justifient par leur vote, en partie sous la contrainte des pressions internes dont peut ont le courage de s'extraire, il reste certains députés socialistes de bon sens et ayant une conscience de ce que devrait être (et faire) la gauche.
Paroles de députés socialistes: «C'est un immense gâchis, tout est anéanti»
Geneviève Gaillard © DRCe sont des députés socialistes discrets, ceux qu'on ne voit pas à la télé. Ça ne les empêche pas d'avoir leur avis sur la politique du gouvernement et de François Hollande. Certains se sont abstenus lors du vote du 29 avril sur le plan Valls de 50 milliards d'économies. Paroles de députés que l'on n'entend jamais.
A l'initiative du collectif Morlaix STOP Grand Marché Transatlantique (ATTAC, Front de Gauche, EELV, citoyens) aura lieu une réunion d'information et de débat contradictoire sur les négociations du Traité Grand Marché Transatlantique à Plourin les Morlaix, salle du Cheval Blanc, le mercredi 14 mai à 20h30.
Les invités confirmés sont
1/ EELV: René Louaille
2/ Front de Gauche: Bertrand Seys
3/ PS: Marc Coatanéa ou Jean-Paul Vermot
UMP et UDI : pas de réponses
20h30: début conférence
1/ Présentation du groupe TAFTA Morlaix et remerciements des invités. JULIEN KERGUILLEC 5MIN
2/ Présentation de TAFTA par Jacques Berthelot. 30MIN
3/ Débat avec les invités animé par Guillaume PERON. 1H30
autour des thèmes suivants:
croissance et emploi (études d'impact);
barrières tarifaires (cas de l'agriculture);
barrières non tarifaires;
opacité des négociations;
mécanisme des règlements des différends.
22h35: questions/réponses avec le public
MOBILISONS-NOUS pour la défense des salariés de la FONCTION PUBLIQUE et la préservation de la qualité du service public: le Jeudi 15 mai à 10H30 devant la mairie à Morlaix.
Communiqué national
Les organisations syndicales CFDT – CFTC – CGT – FA-FP – FSU – SOLIDAIRES et UNSA constatent que le gouvernement demeure sourd à leurs exigences en matière de salaire et d’emploi public.
Pire même : s’agissant de la valeur du point, le Premier ministre confirme la politique d’austérité salariale en affirmant sa volonté de maintenir son gel jusqu’en 2017. L’hypothétique « clause de revoyure » évoquée ces derniers jours ne change rien à la question. Pas davantage que les éléments de communication mis en avant de manière tendancieuse sur le « coup de pouce » en direction des bas salaires, présenté comme une nouveauté alors qu’il a été décidé à l’automne dernier et est mis en œuvre depuis le 1 er février.
Sur l’emploi public, aucune inflexion n’est envisagée pour faire face à la précarité qui perdure et aux sous effectifs qui existent et s’aggravent dans de nombreux secteurs.
Face à cette politique inacceptable, nos organisations syndicales continuent de revendiquer :
C’est sur ces bases qu’elles demandent l’ouverture sans délai de négociations.
Plus que jamais, face à l’intransigeance du gouvernement, elles appellent les agents des trois versants de la Fonction publique à se mobiliser massivement le 15 mai, notamment par la grève, et à participer nombreux aux rassemblements et manifestations organisés ce jour-là.