Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 05:42
Brigitte Fontaine, poétesse de la nuit (Le Télégramme, Carole Bechec - 25 janvier 2016)

« La gifle du défunt » : tel est le nom du roman qu'écrit actuellement Brigitte Fontaine. La chanteuse vient de passer quelques jours à Saint-Malo (35). Rencontre.

Décor : son appartement de Saint-Malo, un joyeux bazar, entre livres et curiosités. Elle y passe du temps, régulièrement. Elle aime l'intra-muros mais n'y va jamais, trop de touristes. Brigitte Fontaine ne s'en laisse pas conter ! Cash dès le départ : pas de question sur sa vie privée et pas de photo. Duale et coquette, la fantasque iconoclaste chanteuse et écrivain accorde finalement la photo. Elle se livre aussi, un peu, en quelques ellipses. Pas question de parler d'âge. Elle n'en a pas. « J'ai 20.000 ans et (citant Baudelaire), je suis de tous les temps et de tous les univers », prévient la chanteuse qui est née à Morlaix (29), le 24 juin 1939.

J'ai horreur de la mer

Poétesse à la rigueur, oui mais surtout pas écrivain-e ou auteur-e. « Une connerie infâme, dit-elle. Je n'ai jamais été encartée dans quoique ce soit mais je suis solidaire de toutes les femmes, à part peut-être Madame Thatcher. On dit bien une antilope, une gazelle ou une girafe même s'ils sont de sexe mâle. Ah mais ! ».

« Presque tout ce que je fais, avant que ce soit pour moi, c'est pour les femmes, poursuit-elle. Pour apporter une pierre supplémentaire, pour qu'on sache que ce sont des créatrices ». Son appartement donne sur la mer mais c'est un « compromis ». Elle, elle aime la Bretagne, son mari, la mer. La vraie Bretagne, pour elle, c'est là ou on parle breton. « J'ai horreur de la mer, mais je ne m'en rappelais plus ». Pourtant, sa chanson préférée, c'est celle de Léo Ferré « La mémoire de la mer »... Morlaix reste sa ville de coeur. Son coin, c'est la rue du Mur, là où elle est née, près de la maison d'Anne de Bretagne et de la place Allende. « Je suis très fière qu'il y ait une place de ce nom à Morlaix ».

La liberté de l'écriture

Brigitte Fontaine fume « comme une damnée », affirme-t-elle. Elle se lève même la nuit pour tirer sur sa cigarette. C'est aussi la nuit qu'elle écrit. La veille encore, elle travaillait à son prochain roman. Il s'appellera « La gifle du défunt » et se passe « partout ». Pas de pitch, surprise ! « Je me sens un peu libre quand j'écris, c'est dans la joie, l'euphorie et l'effort aussi, évidemment ». Celle qui a été promue commandeur des arts et des lettres en 2014 a écrit plus d'une quinzaine d'ouvrages. Ceux qu'elle aime le plus, c'est la pièce de théâtre « L'inconciliabule », jouée avec Areski Belkacem, « Paso Doble » (Flammarion) et « Les hommes préfèrent les hommes » (Flammarion).

Et l'actualité ?

« Les soi-disant islamistes n'ont rien d'islamiste, s'exclame-t-elle. Je ne peux pas supporter les termes radicaux ou intégristes. Ce sont des fous, des égarés, des assassins ». Le livre à paraître au printemps renferme des maximes illustrées par le dessinateur Alfred. Comme celle-ci : « Nouvel attentat à Paris, Brigitte Fontaine attente à ses jours, damned, encore raté ». Ce qui la révolte ? « Ce qu'on appelle le racisme, un terme impropre, car il n'y a qu'une seule race humaine. La discrimination me rend enragée, les prisons aussi ». La nuit s'annonce et l'interview se termine, Brigitte Fontaine est déjà loin, bercée par ses volutes de fumée. Le lendemain, elle rentrait à Paris.

Partager cet article
Repost0
26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 05:09

Communiqué de la section du pays de Quimper du PCF

Samedi 23 janvier, alors qu'une centaine de nazillons venus des 4 coins de Bretagne manifestaient à Quimper contre l'accueil des migrants à l'appel d'ADSAV, organisation d'extrême-droite bretonne, avec force saluts à l'hitlérienne, cris d'animaux, slogans xénophobes et racistes, près d'un millier de citoyens défilaient pacifiquement sur l'autre rive de l'Odet pour « une Bretagne ouverte et solidaire ».

La belle réussite de cette manifestation, venant après le rassemblement de Fouesnant en soutien aux réfugiés Irakiens, notamment Kurdes, hébergés dans cette commune, et bien d'autres mobilisations citoyennes et démocratiques, est un témoignage fort de cet esprit de solidarité et d'ouverture sur le monde partagé par beaucoup d'hommes et de femmes de notre région. C'est cela aussi qui explique la vitalité des associations de solidarité à Quimper et en Cornouaille, auxquelles nous rendons hommage, et le succès renouvelé de la « Fête des Droits de toutes les couleurs » pour les enfants qui s'est tenue dimanche à la MPT de Penhars.

Cette Bretagne que nous aimons, nous ne laisserons pas ternir son image par une poignée de nostalgiques des régimes fascistes, nous ne les laisserons pas répandre leurs idées nauséabondes ni leur violence haineuse.

Car ils n'hésitent pas à recourir à la violence contre ceux et celles qui ne sont pas d'accord avec eux, voire contre des passants, comme cela a été encore le cas à Quimper samedi soir, où une poignée résiduelle de fanatiques d'extrême-droite, ont pratiqué une chasse aux jeunes antifascistes dans les rues de Quimper, attaquant avec des pieds de table en fonte un café du quartier de la gare et les personnes qui s'y trouvaient.

Ces méthodes évoquent des périodes très sombres de l'Histoire.

Nous demandons à M. le Préfet de prendre toutes les dispositions pour faire rechercher et poursuivre devant les tribunaux ceux qui ont participé à ces exactions et à ces violences, point n'est besoin de loi d'exception pour cela.

Et au-delà de prendre les mesures nécessaires pour que de tels actes scandaleux et intolérables ne se reproduisent pas.

la section du PCF du pays de Quimper

Violences d'Adsav à Quimper le 23 janvier, communiqué de la section PCF de Quimper
Partager cet article
Repost0
26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 05:00

Un bel article de Marine Wioland dans le Télégramme du jeudi 21 janvier, édition de Morlaix, sur la cuisine généreuse, innovante et saine de notre ami et camarade Pierre Saint Jalme.

Le lycée de Suscinio en mode végétarien... avec le cuisinier Pierre Saint Jalme
Le lycée de Suscinio en mode végétarien... avec le cuisinier Pierre Saint Jalme
Le lycée de Suscinio en mode végétarien... avec le cuisinier Pierre Saint Jalme
Partager cet article
Repost0
26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 04:14
La "révolte" de Patrick Poivre d'Arvor contre l'extraction de sable en baie de Lannion (Le Trégor)


« Je suis révolté du pouvoir de l’administration au plus haut niveau, qui signe un accord qui va à l’encontre de la nature. Je n’aime pas cette idée. Les politiques jouent aux apprentis sorciers ».
PPDA

http://www.letregor.fr/2015/12/22/people-les-confidences-de-ppda-a-tregastel/

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 20:32

Hôpital de Morlaix. Clash à la cérémonie des vœux

25 janvier 2016 à 21h21/ Marine Wioland /

Coup de théâtre ce lundi soir, lors de la cérémonie des vœux de l'hôpital. À Bélizal, une vingtaine d'agents s'apprêtait à recevoir leur médaille du travail, lorsqu'un représentant CFDT a demandé la parole pour évoquer « la situation catastrophique des agents hospitaliers ». Un geste qu'Agnès Le Brun, maire, et Ariane Benard, directrice de l'hôpital, ont tenté de stopper.

Après quelques vifs échanges, les deux femmes, sous le coup de la colère, ont levé la séance et quitté la salle à la stupéfaction générale. « Nous ne souhaitions pas le boycott, simplement être entendus, mais il n'y a plus de dialogue », regrette Stéphane Postollec.

Face à la décision du maire et de la directrice, ce dernier avait préféré quitter la séance, et laisser les agents se faire médailler....sans succès. Agnès Le Brun et Ariane Benard sont restées inflexibles et ont affirmé « remettre ça à plus tard ».

A lire aussi, car la politique de casse de l'hôpital public est généralisée:

Brest. 60 personnes manifestent pour les urgences de l'hôpital
http://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-60-personnes-manifestent-pour-les-urgences-de-lhopital-3994031

Le Télégramme, 26 janvier 2015

Le Télégramme, 26 janvier 2015

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 15:07
Appel à rassemblement du Collectif Morlaix doit dire non à Notre-Dame-des-Landes à 18h devant la mairie ce lundi 25 janvier suite au jugement du Tribunal validant les expulsions dans la Zone à Défendre

Suite au rendu du procès des habitant-e-s historiques de la zad qui valide toutes les expulsions immédiatement ou sous deux mois (cependant sans astreindre les habitant-e-s à une amende), nous appelons à se retrouver ce soir devant la mairie de Morlaix pour réagir à cela.

Pour plus d'infos : "Un délai de deux mois a été prononcé pour huit des onze familles concernées par les expulsions, tandis que les exploitations agricoles et les trois autres familles sont expulsables immédiatement. Le magistrat n’a cependant pas assorti sa décision d’une astreinte financière, réclamée par le concessionnaire, d’un montant de 200 euros à 1 000 euros par jour pour les propriétaires qui refuseraient de quitter les lieux avant le délai imparti. Il a jugé qu’une telle mesure ne serait pas justifiée, étant « disproportionnée pour des familles qui ne disposent que de revenus modestes ».

(source : le monde)

Rassemblement à 18h devant la mairie de Morlaix ce lundi 25 janvier pour dire non à ce grand projet capitaliste inutile qu'est l'aéroport de Notre-Dame des Landes, non aux expulsions manu militari des habitants historiques de la ZAD.

Un autre rassemblement a lieu en même temps à Brest ce même lundi 25 janvier à 18h30 devant le palais de justice de Brest (cours Dajot), à l'appel de Solidaires, de la CGT, de AE2D, d'ATTAC, d'Ensemble!, de EELV et du Parti de Gauche.

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 13:57
photo Ouest-France, lundi 25 janvier

photo Ouest-France, lundi 25 janvier

Par Ouest-France,

lundi 25 janvier: Quimper. Des extrémistes agressent 30 personnes le samedi 23 janvier : une victime témoigne

Samedi, après la manifestation des ultra-nationalistes d’Adsav, des dizaines d’hommes se sont déchaînés contre la devanture du pub An Poitin Still, à Quimper (Finistère).

L’une des 30 victimes réfugiées à l’intérieur du Poitin Still, un pub qui se situe en face de la gare de Quimper (Finistère), raconte comment il a vécu la violente agression de samedi 23 janvier 2016, après la manifestation des ultra-nationalistes d'Adsav.

Entre guillemets "Je n’ai pas dormi depuis. Je suis traumatisé. Samedi, aux alentours de 18 h, je faisais partie de la trentaine de personnes présentes au Poitin Still, un pub qui se situe en face de la gare, à Quimper. Tout d’un coup, je distingue une énorme masse noire à travers la vitrine. Des dizaines d’hommes enfilaient des cagoules juste devant le bar. Ils devaient être une quarantaine. Ils portaient des signes distinctifs extrémistes." "J’ai tout de suite pensé à mon fils. Je ne voulais pas qu’on lui annonce un drame. L’instinct de survie. Pas le temps de réfléchir. J’ai immédiatement dit aux gens autour de moi de tenir les portes jusqu’à ce qu’on parvienne à les verrouiller. Il fallait à tout prix les bloquer. Par chance, comme il pleuvait, personne ne se trouvait à l’extérieur."

« Nous étions tétanisés, sidérés »

"Les agresseurs ont pris d’assaut les trois entrées de l’établissement. Ils tentaient de briser des vitres pour rentrer. Ils ont opté pour la méthode du bélier, comme ça se faisait au Moyen-Âge. Sauf que là, les béliers, c’étaient les pieds en fonte des tables du pub, installées sur la terrasse. Il y a eu plusieurs coups très violents contre la vitrine. Notre chance à tous : les vitres ont résisté. Du coup, ils ont essayé de rentrer par l’entrée de service."

"Ce jour-là, à ce moment-là, nous étions une trentaine de jeunes de moins de 40 ans dans l’établissement. Nous étions tétanisés, sidérés comme si on essuyait une pluie de grêlons énormes. On se demandait ce qu’il se passait et quand ça allait s’arrêter. On n’a même pas pensé à passer un coup de fil. Demander de l’aide nous était impossible. Comme nos agresseurs ne parvenaient pas à rentrer, ils ont fini par partir. Moi, j’étais bouchée bée. Je n’avais pas conscience de ce que je venais de vivre. D’habitude, comme un événement de ce type se produit, ça arrive toujours ailleurs, à d’autres. Là, je ressens cette agression dans ma chair. Maintenant, je comprends ce que ressentent les victimes des attentats."

« Une attitude paramilitaire »

"Si nos agresseurs avaient insisté, je n’ose même pas imaginer ce qui aurait pu nous arriver. La police, alertée par un commerçant voisin, est arrivée au bout d’un quart d’heure après. C’est étrange qu’elle ne soit pas restée avec nous après. D’autant plus que des passants ont été esquintés par des hommes violents sur le parking d’en face. Ils venaient se cacher dans le pub." "Samedi soir, tout le monde était autour de moi. J’ai pleuré. J’avais de la peine, j’étais excédé. Je me disais : pourquoi ici, pourquoi moi ? Je prône toujours la liberté. C’est injuste." "L’attaque a été bien menée, avec des actions simultanées. Ces hommes encagoulés avaient une attitude paramilitaire. À mon avis, elle était pilotée par des gens qui savent faire la guerre. Je suis un ancien gendarme. Je sais de quoi je parle." "La cible ? C’était la dizaine d’antifascistes présents dans le bar avec nous à ce moment-là. Nos agresseurs les avaient repérés. Ils voulaient faire un coup d’éclat après leur manif qu’ils n’ont pas réussi à mener comme ils l’entendaient, place de la Résistance." "Les deux clans de manifestants, militants d’extrême droite et antifascistes, n’auraient jamais dû pouvoir se croiser après, en ville. Nous sommes en période d’état d’urgence. Ça n’aurait jamais dû arriver."

La direction du Poitin Still a déposé une plainte, dimanche, au commissariat de police de Quimper (Finistère). L’enquête est ouverte.

Selon nos informations, les militants d'ADSAV violents venaient de la région nantaise et trois personnes ont été blessées par eux.

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 13:45
Roger Héré pendant la campagne des départementales de mars 2014

Roger Héré pendant la campagne des départementales de mars 2014

Compte-rendu du conseil municipal du 21 janvier 2016

Début du conseil : 19h.

1° Compte rendu du conseil du 26 novembre 2015:

R. Héré signale deux erreurs dans le compte rendu : aux points budget commune et budget assainissement il est indiqué « adopté moins 2 abstentions » pour le premier et « adopté à l'unanimité » pour le second, alors que la totalité de l'opposition s'est abstenue sur chacun de ces deux points, pour lesquels il y avait donc 6 abstentions. La rectification est acceptée.

Toutefois, comme à l'habitude, le document ne rend pas compte des débats, d'où l'abstention des 駘us de l'opposition (5 abstentions, en l'absence de Joëlle Huon qui avait prévenu de sa probable arrivée tardive pour ce conseil).

2° Dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR)

La municipalité propose de présenter le projet d'aménagement de la rue du Puits au titre de la DETR. D.Guizien demande quel est le contenu du projet.

Mme le Maire précise que le projet d'un coût global de 380 000 € HT comprend des travaux de voirie pour 336 000 €, des travaux de démolition des bâtiments pour 19 000 € et des frais d'études pour 23 350 €.

R. Héré indique que lors du dernier conseil elle avait été particulièrement évasive sur le sujet et que les élus municipaux avaient, pour le moins, le droit de connaître avec précision le contenu du projet. Il ajoute aussi que cela aurait dû donner lieu à une véritable concertation avec la population et les riverains.

B. Le Vaillant a répondu que le but était simplement de faciliter l'accès à l'EHPAD (voirie, trottoirs, chemin piétons, plantations) et que des discussions avaient eu lieu avec certains riverains qui avaient finalement donné leur accord.

R. Héré ajoute que l'aménagement du centre-bourg aurait dû faire l'objet d'une réflexion d'ensemble. Compte tenu des insuffisances et du manque de transparence, l'opposition émet un vote défavorable (5 voix contre).

3° Débat d'orientations budgétaires (DOB)

D.Guizien fait remarquer l'évolution de l'épargne brute annuelle à un niveau important (857 000 € en 2010, 736 000 € en 2011, 712 348 € en 2012, 555 875 € en 2013, 779 312 € en 2014) et aurait souhaité que ces chiffres soient mis en évidence. Mme le Maire précise que la baisse des dotations de l'état a été de 91 000 € en 2015, et qu'elle sera de 155 000 € en 2016 et de 220 000 € en 2017.

R.Héré fait remarquer, tout d'abord, que la note de présentation du DOB faisait état du “ niveau d'endettement des administrations ». Il indique que cette terminologie est erronée, car il s'agit en fait de la dette publique, dénommée « dette des administrations publiques » en macro-économie, laquelle comprenait le niveau des déficits cumulés de l'Etat, des collectivités locales et de la sécurité sociale, ce qui était tout à fait autre chose que la seule situation des services chargés des missions de service public.

Par ailleurs il indique qu'il n'ignore pas les conséquences des baisses de dotations de l'état, mais que la majorité municipale s'abrite facilement derrière cette situation pour justifier une “maîtrise des dépenses de fonctionnement » comme elle l'indique dans le document. Pourtant, malgré ces circonstances, la commune va réaliser une excédent d'épargne brute de 850 000 € en 2015.

Il rappelle que lors du dernier conseil il avait demandé quelles étaient les intentions de la majorité quand au remplacement des personnels municipaux partis, ou partant, à la retraite. Mme le maire répond, concernant l'agent d'entretien (travaux de peinture et d'entretien) parti en retraite, qu'une embauche sera faite au niveau de l'EHPAD, et que ces travaux étaient assurés actuellement par la commune, qu'au niveau du service scolaire la personne partie en retraite était en maladie depuis 2 ans, et que l'école de Lannelvoez connaissait une baisse des effectifs et qu'il y aurait sans doute une suppression de classe (NB : pour information Mme le maire a omis hier de préciser que parallèlement l'école de la Chapelle du Mur pourrait obtenir la création d'une classe supplémentaire, cf : Ouest France d'aujourd'hui vendredi 22 janvier).

R. Héré souligne que des besoins en personnels existent, que la commune doit assurer le renouvellement de ses effectifs, et qu'elle en a les moyens financiers.

D.Guizien indique que si des efforts devaient être faits, ils devraient l'être aussi sur tous les chapitres budgétaires, comme par exemple celui de la piscine où les charges annuelles augmentent de façon importante. Il ajoute par ailleurs que les travaux prévus sur le nouveau bâtiment des services techniques (120 000 €) viennent en supplément du coût d'acquisition qui était présenté comme peu onéreux. Mme le maire réplique que ça reste quand même moins cher que des bâtiments tels que ceux de Locquénolé ou de Plougasnou.

R.Héré précise que la qualité des infrastructures n'est pas du tout la même, et qu'à cet égard, pour avoir une plus juste comparaison, il faudrait aussi rajouter le coût des travaux effectués en régie par le personnel municipal, sans compter que probablement d'autres travaux sont à venir. R.Héré demande par ailleurs, s'agissant de la rénovation de l'éclairage public qui figure dans le document de présentation du DOB pour 25 000 € par an comprend l'installation d'un lampadaire rue de Pors an Doas qui a été demandé par les riverains et qui leur avait été promis par écrit par Mme le maire elle-même quelques mois avant les élections municipales.

B. Le Vaillant indique que les techniciens étaient dubitatifs sur l'utilité de ce lampadaire.

Sur l'insistance de R.Héré quant à sa promesse électorale, Mme le maire finit par dire que cela sera fait.

D'une façon plus générale R. Héré indique que pour ce qui concerne les investissements à réaliser il faudrait une vision plus globale et plus cohérente, par exemple en matière de voirie, de circulation et en particulier d'aménagement du centre-bourg, dans le cadre d'un plan pluriannuel, alors que le document présenté ne fait état que de réalisations au coup par coup.

4° vente de droits fonciers

Mme le Maire propose la cession de droits fonciers de la maison située 1 rue Courte aux propriétaires des droits convenanciers.

R.Héré demande, d'une part pour quelle raison la commune a acheté les droits fonciers de cette maison en mai 2015 pour les revendre six mois plus tard, et d'autre part s'agissant des autres maison de la rue, pourquoi et dans quel but en avoir acheté les droits fonciers en mai.

B. Le Vaillant répond que c'était en fait une opportunité car les droits fonciers appartenaient en fait à un seul et même propriétaire désireux de les céder et qui avait proposé à la mairie d'acheter le tout. Vote pour de l'opposition (6).

5° Garanties d'emprunt

La société Armorique Habitat a déposé deux demande de prêt auprès de la caisse des dépôts et consignations :

- pour le financement de la construction en VEFA de deux pavillons rue des Noisetiers (NB : Le Penquer Saint Didy) ;

- pour le financement de la réhabilitation de six logements rue Ange de Guernisac ;

Accord.

6° Budget commune et budget d'assainissement, report d'investissements

Information sur des opérations non achevées ou non réalisées en 2015 et à reporter en 2016.

7° Mise en place du désherbage des collections à la bibliothèque

Proposition de Mme le maire d'y procéder une fois par an, de modifier en conséquence la délibération de régie de recettes, et la mise en place de tarifs de vente des ouvrages (tarif minimum : 0,10 € ; tarif maximum : 3 €)

Accord

8° Convention ERDF

Mme le Maire sollicite l'autorisation de signer une convention avec ERDF pour la desserte du réseau électrique, empruntant une propriété de la commune. Accord.

9° Délégation au maire en application de nouvelles dispositions de la loi NOTRE

La municipalité estime que cette loi vient de réparer une aberration législative, en permettant, par délégation du conseil, à l'exécutif la modification ou la suppression des régies comptables, alors que jusqu'à présent seule leur création pouvait être déléguée.

R. Héré indique que la qualification d'aberration législative n'est que le seul point de vue de la majorité municipale, et que ces questions doivent rester soumises aux délibérations du conseil municipal. Vote contre de l'opposition.

10° Motion au sujet du Crédit Mutuel de Bretagne

A la demande de l'association des maires et présidents des communautés de communes du Finistère, une motion s'inquiétant des conséquences du transfert du siège du CMB actuellement au Relecq Kerhuon.

R. Héré tient à préciser que si les conséquences d'une telle éventualité étaient lourdes de danger, pour les salariés du CMB, mais aussi pour les collectivités locales, il faut souligner que la situation actuelle est le résultat d'un jeu dangereux joué par la direction du CMB-Arkéa depuis 2008 par l'intermédiaire de son directeur (ancien du cabinet de Chirac à la mairie de Paris, puis de Sarkozy à l'Elysée) qui avait entamé, et perdu, un bras de fer avec la direction de la confédération du Crédit Mutuel. Ces jeux de pouvoirs politiques et financiers de ces acteurs du libéralisme montraient combien le sort de milliers de citoyens et de collectivités étaient bien souvent laissées entre les seules mains de personnes dont le sens collectif était le dernier souci, et montrait à quoi pouvait mener le libéralisme bancaire, le CMB n'étant, hélas, pas le seul exemple dans ce domaine. Sous ces réserves la motion est adoptée.

11° autorisation d'ouverture des commerces automobiles

Comme chaque année la majorité propose l'ouverture des commerces des professionnels de l'automobile quatre dimanches par an, soit en 2016 : les 13 mars, 12 juin, 18 septembre, 16 octobre. Désormais la nouvelle procédure prévoit la consultation du conseil municipal.

R.Héré fait remarquer que l'article L.3132-26 du code du travail, cité par Mme le Maire, indique que la liste des dimanches doit être fixée avant le 31 décembre, pour l'année suivante et précise son ferme attachement au principe du repos dominical.

B. Le Vaillant indique que la mairie n'a été saisie que le week-end dernier, mais que la préfecture a donné son feu vert. Abstention de l'opposition.

12° Compte rendu des décisions prises par délégation du conseil

D.Guizien demande comment et par qui a été faite l'estimation approximative de 75 000 € des matériels donnés à l'écomusée par M et Mme Joseph Urien, et souhaite en connaître le détail. R.Héré indique que ce n'est pas à M. Le Vaillant que l'on apprendra comment doit se faire une évaluation.

B. Le Vaillant précise que cette évaluation approximative a été faite après conseil de M. Dupont, commissaire-priseur, mais que celui-ci n'a pas demandé à être rémunéré.

R. Héré indique qu'une telle estimation est pourtant indispensable pour la régularité des opérations.

13° Questions diverses

1° R.Héré demande où en est le dossier du site de Kervéguen ar Hoat. Il est répondu que la préfecture a ramené le dossier en demandant des précisions supplémentaires sur la capacité technique du site et un plan de voisinage.

R. Héré indique qu'il prendra rendez-vous avec Mme Guillou pour consulter le dossier et qu'il souhaite disposer également des factures établies depuis la dernière consultation.

2° Mme la Maire propose au conseil une motion de soutien au monde agricole, qui n'était pas prévue dans l'ordre du jour. Joëlle Huon indique que cette motion, de la part de responsable de la FNSEA, est surprenante à plusieurs égards. S'agissant particulièrement de la filière lait, elle souligne que c'est cette même organisation qui a demandé à M. Le Maire, alors ministre de l'agriculture de Sarkozy, d'intervenir auprès de l'Union européenne pour la suppression des quotas laitiers, et que ce sont aujourd'hui les mêmes qui viennent se plaindre des conséquences de leurs propres souhaits. Elle ajoute que c'est trop facile de jouer en permanence sur le principe de la privatisation des bénéfices et de la socialisation des pertes.

R. Héré indique que ce sont les fermes partisans du libéralisme qui viennent dicter leur loi, que la situation rencontrée a été créée par le libéralisme et le productivisme agricole et qu'il y a urgence de s'orienter vers un autre mode de production agricole.

Compte tenu, d'une part que la motion n'a pas été présentée, mais seulement lue, aux membres du conseil et d'autre part pour les raisons de fond indiquées, l'opposition indique qu'elle ne prend pas part au vote.

Fin du conseil : 21 h

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 17:48
La lutte contre la Réforme du Collège 2016 continue le mardi 26 janvier

Le mardi 26 janvier, les enseignants sont appelés à faire grève, notamment dans les collèges. Au collège de Saint Martin des Champs, qui est appelé à perdre deux classes alors que le nombre d'élèves fond déjà dangereusement, et que l'école primaire du Gouelou en perd une elle aussi, tous les enseignants font grève ce mardi 26 janvier.

Des rassemblements sont prévus à Brest et Quimper pour les profs grévistes mais les profs de st Martin vont manifester devant la mairie de Morlaix avec des revendications spécifiques.

L'enjeu est énorme et justifie une mobilisation à la hauteur même si le gouvernement encore une fois a décidé de passer en force.

La réalité de la réforme du collège, c'est:

- 1. Un ministre et un gouvernement qui ne tiennent aucun compte de l'avis des enseignants et des syndicats non affiliés au PS comme le SGEN CFDT, un gouvernement qui tient bon dans le plus grand mépris des personnels sur son agenda de réforme inspirée tout à la fois par le néo-libéralisme et d'inconséquentes analyses "pédagogistes".

- 2. L'objectif de récupérer des heures profs pour faire des économies grâce à la suppression dans plein d'endroits d'options, d'offres de formation, d'heures d'activité rémunérés le midi.

- 3. La fin de l'histoire des arts évaluée au diplôme final du brevet, la fin des options de découverte professionnelle.

- 4. La dévaluation des connaissances disciplinaires au profit de compétences transversales que les enseignants sans censés évaluer en continu.

- 5. La disparition de fait de l'éducation nationale. Pas de volume d'heures défini nationalement par disciplines. Des décisions locales qui ne procèdent pas forcément de l'autonomie des collègues mais d'arbitrage entre différentes contraintes.

- 6. L'école à la carte, avec des enseignements variant suivant les collèges et leur profil (taille, sociologie des élèves, caractère rural ou urbain) et une impossible continuité et unité de l'enseignement posant des problèmes aux collègues non titulaires ou qui mutent, et aux élèves qui changent d'établissement. Cette logique risque d'aggraver les inégalités des chances face à la réussite scolaire et à la prolongation des études.

- 7. Le refus du redoublement. L'abaissement des exigences et du niveau pour le plus grand nombre au profit d'une vision utilitariste et démagogique de l'éducation où il s'agit avant tout de gérer les flux et de former des travailleurs adaptés à la société capitaliste en réservant les moyens d'accéder à des connaissances plus poussées pour des classes mieux dotés culturellement et socialement. La baisse de niveau des élèves et d'exigence de l'école est déjà frappante. Et l'on veut continuer à enterrer l'école républicaine.

- 8. Pour les enseignants, la concurrence pour les heures et pour sauver leur enseignement, leur service à temps complet ou à mi-temps dans un contexte où il faudra de plus en plus se justifier auprès de la hiérarchie en mettant en avant des projets "rentrant dans le moule des innovations pédagogiques à la mode" au détriment de la légitimité de l'enseignant acquise dans sa discipline et non réductible aux évaluations managériales du principal ou du proviseur.

- 9. La dérive de l'enseignement vers l'éducatif et le socio-culturel au détriment de la transmission de connaissances solides nécessaires à l'exercice par tous de leur esprit critique et de leur vocation de citoyens.

- 10. La suppression d'options (latin, langues régionales) et de choix de formation (LV2 allemand) dans beaucoup de collèges, notamment les moins favorisés.

- 11. La réduction importante des heures disciplinaires en français, maths, Histoire-Géo, et autres sur les quatre ans du collège au profit d'heures d'accompagnement prétendument personnalisé (AP) en classe entière et avec un seul enseignant ou d'heures d'EPI (projets interdisciplinaires) qui la plupart du temps seront attribuées sans véritable démarche volontaire des enseignants pour sauver leur service à temps complet ou leur poste, et qui de toute façon procèdent d'une inter-disciplinarité paradoxale où il est hors de question pour deux collègues de travailler ensemble en même temps avec une classe sur un projet ou d'avoir des temps de concertation rémunérés.

- 12. L'obligation pour les collègues d'expérimenter en 2016 la réforme tout en voyant tous leurs programmes modifiés, d'où un surcroît de pression psychologique et de travail extraordinaire.

Voici le point de vue du SNES-FSU pour le 26 janvier 2016 et la grève des enseignants:

Depuis le mois de mai, la majorité des personnels du second degré luttent contre la réforme « college 2016 » avec l’intersyndicale.

La ministre refuse de les entendre et continue sa fuite en avant
- en niant la profondeur du refus de sa réforme,
- en mentant devant les médias sur les moyens qui seront alloués aux collèges à la rentrée 2016,
- en éludant la question de l’avenir des disciplines scolaires et de celles et ceux qui les enseignent
- en imposant une transformation inacceptable du DNB.

Dans le même temps, elle mène un pseudo bilan de la réforme des lycées dont elle avoue qu'il ne débouchera sur aucune remise en cause de l'organisation du lycée.

ADRESSONS LUI UN CARTON ROUGE !

  • Pour qu’elle quitte le terrain de l’autoritarisme et des pressions pour retrouver celui du respect des personnels
  • Pour qu’elle revienne sur le terrain des discussions avec la profession pour une autre réforme du collège qui respecte nos métiers, les besoins de formation des jeunes et toutes les disciplines enseignées aujourd’hui au collège
  • Pour qu'elle revienne sur les dispositifs de la réforme Chatel des lycées


TOUTES ET TOUS EN GRÉVE LE 26 JANVIER !
Soyons visibles en brandissant un carton rouge dans les rassemblements et manifestations qui rejoindront les cortèges des personnels de la Fonction publique dans l'action pour la revalorisation des salaires et des rémunérations.

Liens :
Appel à la grève : http://www.snes.edu/Reforme-du-college-appel-a-la-greve-le-mardi-26-janvier.html
Communiqué de presse SNES : http://www.snes.edu/reforme-du-college-madame-la-marquise.html
Communiqué de presse de l’intersyndicale : http://www.snes.edu/Reforme-du-college-29587.html
La lettre du SNES et du SNEP à la ministre : http://www.snes.edu/Lettre-du-SNES-SNEP-a-la-ministre.html

Lire aussi cette autre analyse du Chiffon Rouge publiée le 19 mai 2015 après une AG d'enseignants grévistes à Brest et une manifestation déjà contre cette réforme du collège dont Najat Vallaud Belkacem avait publié les décrets d'application le soir-même de ce grand mouvement de grève des enseignants: Réforme du collège: oui, mais pas celle là!

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 17:24

Quimper: L'extrême-droite radicale manifeste encore une fois dans une violence intolérable!

Le Parti Communiste du Finistère, soutien et participant à la manifestation anti-raciste de Quimper samedi, se félicite du succès populaire du rassemblement "Pour une Bretagne ouverte et solidaire" décidé pour protester contre la tentative de démonstration de force de l'extrême-droite radicale d'Adsav dirigée contre l'accueil de réfugiés kurdes dans la région de Quimper.

Les démocrates et les citoyens mobilisés contre le racisme à Quimper étaient six ou sept fois plus nombreux que les militants d'ADSAV et les sympathisants de leurs idées fascistes et xénophobes.

Près de 900 manifestants contre les délires nationalistes et anti-démocratiques, disant qu'il n'y a pas de place en Bretagne pour la haine et la violence raciste, cela témoigne clairement, après les agressions de Pontivy d'il y a deux mois, d'une prise de conscience citoyenne de la dangerosité de ces groupuscules radicaux nostalgiques des pires heures et méfaits de notre histoire dans le contexte social et politique troublé que nous connaissons actuellement.

Malheureusement, la violence de ces extrémistes de l'ultra-droite s'est encore manifestée hier à Quimper puisque plusieurs manifestants et quimperois ont été menacés par une trentaine de ces fanatiques qui ont commis des dégâts matériels dans la soirée.

Quimper, 23 janvier: L'extrême-droite radicale manifeste encore une fois dans une violence intolérable (PCF)
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011