Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 19:04
Le passage au menu unique pour les enfants des écoles de Morlaix: revue de presse du 4 février 2016
article d'Adeline Bertin  dans le Ouest-France du 4 février 2016

article d'Adeline Bertin dans le Ouest-France du 4 février 2016

Partager cet article
Repost0
4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 12:06

Dans le Télégramme du jour, Agnès Le Brun prétend que la décision d'aller au menu unique était prise dès le mois de décembre.

Pourquoi dès lors ne pas l'avoir évoqué en commission enseignement, en conseil municipal quand on a voté sur le changement de règlement des cantines? On aurait pu débattre en toute transparence du bien fondé de ce changement symboliquement important, et important aussi pour la vie quotidienne de beaucoup d'enfants et de familles, opéré alors qu'il n'y avait pas de polémiques ni de problèmes autour des menus scolaires à Morlaix.

Mme Le Brun prétend que cette décision est liée à une lutte contre le gaspillage alimentaire et pour une meilleure qualité nutritionnelle des repas.

Pourtant son résultat évident, c'est que de la viande sera sans doute jetée (à moins d'en commander moins et d'anticiper que certains enfants auront des repas réduits et sans la même qualité nutritive) et que des enfants ne mangeront pas tout à fait à leur faim certains midis ou mangeront peu certains repas, avec pourtant le même tarif pour les familles (en fonction du quotient familial).

Ce passage au Menu unique n'a pas été décidée dans le cadre démocratique de la commission enseignement ( ne n'est d'ailleurs que de la démocratie représentative, bien entendu dans le plein sens du terme, où l'opposition peut avoir accès à l'information et dire son mot): dire qu'il n'y a pas d'élu d'opposition dans la "commission menu", cela peut laisser entendre qu'on n'a pas souhaité y participer et que cette commission existe vraiment, avec plusieurs élus et des vrais échanges.

Il est permis d'en douter.

Quant à ce qu'elle dit du rôle des conseils d'école: donner son avis sur ce qui est décidé après coup, proposer, mais non "des instances que l'on consulte avant de décider", c'est une conception de la vie démocratique communale qui n'est clairement pas la nôtre.

Nous avons une vraie incompréhension, partagée avec beaucoup de parents d'élèves, par rapport au contenu et à la manière de prendre la décision sans aucun débat, réflexion collective avec l'opposition, les familles, les représentants de parents, en commission ou en Conseil Municipal.

On nous dit que cette décision a été prise en Bureau Municipal en lien avec les préconisations ou orientations de l'AMF (voire annexe), mais l'AMF est une association d'élus qui n'a pas de pouvoir de prescription et elle ne condamne pas en tant que telle la diversité des plats proposés et l'adaptation aux habitudes alimentaires des enfants. Certes, on peut dire que les enfants qui mangent un peu moins un jour par semaine ne vont pas en mourir (pour les enfants végétariens, ils mangeront moins chaque jour s'ils restent déjeuner à la cantine): mais est-ce que l'on veut apporter un repas équilibré à tous, c'est la question.

Certains vont nous dire, quand ils expriment le fond de leur pensée, que la France a une histoire, des traditions et une culture "judéo-chrétienne" qui justifient que les modes de vie et les habitudes alimentaires de la majorité soient imposés à tous.

Contradictoirement, on s'appuie sur le principe de la laïcité, définie de manière réductrice non comme neutralité de l'Etat garant de la liberté, de l'égalité de droits des citoyens, et du vivre ensemble, comme "tout le monde s'adapte à des normes communes uniques" et on ne fait pas d'exception ou de "préférence" pour telle ou telle culture.

Le choix de la municipalité est donc clairement politique et inspirée par une conception très droitière et peu consistante à mon avis de la laïcité, et peut-être aussi interprété comme une posture politicienne et un appel du pied à un certain électorat séduit par la thématique du "Français "de souche", maître chez toi".

Ismaël Dupont

Annexe:

" Vade-Mecum de la Laïcité de l'AMF Novembre 2015:

" LA RESTAURATION SCOLAIRE

Rappel du contexte.

La restauration scolaire constitue un service public facultatif et non un service public obligatoire. L’organisation de ce service, et en particulier le règlement intérieur, dont l’élaboration est fortement conseillée, est de la compétence du conseil municipal qui doit prendre une délibération sur ce sujet.

Rappel des principes et du droit La circulaire du ministère de l’Intérieur rappelle les règles suivantes :

• la neutralité des services publics implique que la prise en compte des différences de situation, fondées sur les convictions religieuses, ne peut remettre en cause le fonctionnement normal du service (Conseil d’État) ;

• les usagers du service public ne peuvent exiger une adaptation du fonctionnement d’un service public ou d’un équipement public. Cependant, le service s’efforce de prendre en compte les convictions des usagers dans le respect des règles auquel il est soumis et de son bon fonctionnement (circulaire du Premier ministre relative à la charte de la laïcité dans les services publics) ;

• les collectivités locales disposent d’une grande liberté dans l’établissement des menus et le fait de prévoir des menus en raison de pratiques confessionnelles ne constitue ni un droit pour les usagers ni une obligation pour les collectivités (tribunal administratif de Marseille du 1er octobre) ; • la circonstance qu’une commune serve du poisson le vendredi dans ses cantines scolaires mais refuse de tenir compte des prescriptions alimentaires en vigueur dans les autres cultes ne constituait pas une atteinte aux droits fondamentaux. « Les dispositions relatives aux menus qui ne font référence à aucun interdit alimentaire ne présentent pas un caractère discriminatoire en fonction de la religion des enfants ou de leurs parents » (Conseil d’État) ;

• la possible fourniture de panier-repas aux enfants par leurs parents, telle que prévue dans le cadre du protocole d’accueil individualisé (PAI), ne peut pas être justifiée au regard des croyances religieuses des enfants et de leurs familles. Elle est réservée à l’accueil des enfants atteints de troubles de la santé, justifiés par certificat médical. Le Défenseur des droits, dans son rapport a rappelé également ces principes et préconisé aux mairies qui souhaitent s’en tenir au principe de neutralité religieuse en matière de repas scolaires d’en informer les parents lors de l’inscription à la cantine, considérant que les menus affichés à l’avance doivent permettre aux parents de prévoir les jours de présence de leur enfant.

L’AMF rappelle que l’obligation alimentaire incombe aux familles et non aux communes.

La restauration scolaire, lorsqu’une commune a fait le choix de la mettre en place, répond aux impératifs suivants :

• assurer aux enfants de pouvoir manger, et « bien manger » (d’un point de vue nutritionnel), le midi, au cours d’une pause agréable et conviviale ;

• appliquer la réglementation relative à la qualité nutritionnelle des repas qui vise à limiter le service des plats les plus gras et sucrés, aucun aliment spécifique ne devant donc être cité ;

• faire l’apprentissage du goût et de la diversité des saveurs. Il appartient donc aux parents d’inscrire ou non leur(s) enfant(s) à la cantine en ayant connaissance des menus qui y seraient servis et des règles prévues dans le règlement intérieur.

Les familles doivent s’adapter aux règles de l’école républicaine laïque et non l’inverse.

Pour l’AMF, il n’est pas acceptable de proposer des « menus confessionnels » et il est contraire aux règles laïques de déterminer les menus en fonction de motifs religieux ou philosophiques. Ainsi, il serait contraire au principe de laïcité d’exclure un aliment ou un type d’aliment pour répondre à des prescriptions religieuses ou philosophiques comme il le serait d’ailleurs également de proposer systématiquement cet aliment ou ce type d’aliment.

En ce sens, l’utilisation du terme même de « menu de substitution » est impropre. Les paniers repas ne peuvent, quant à eux, être envisagés que pour des raisons médicales justifiées, dans le cadre du projet d’accueil individualisé (PAI). Il n’est pas non plus envisageable d’obliger les communes (ou EPCI) à prévoir obligatoirement un menu végétarien.

Dans les faits, la diversification des menus ou le choix offert aux enfants dans certaines cantines scolaires permet de leur assurer un repas équilibré sans contrevenir aux règles de la laïcité. Lorsque le choix n’existe pas, les personnels chargés de la restauration scolaire apportent toujours une attention particulière à compenser par d’autres aliments ceux que les enfants n’auraient pas choisis, et ce, pour quelque motif que ce soit, religieux ou pas" .

Partager cet article
Repost0
4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 12:02

Observatoire de la Laïcité

Objet : communiqué de presse à propos de la restauration scolaire

La mairie de Chalon-sur-Saône a annoncé, en invoquant la laïcité, la modification des menus servis dans les cantines scolaires en refusant désormais toute offre de choix lorsque du porc est servi aux élèves. Si aucune obligation ne contraint la commune dans le cadre d’un service facultatif, l’Observatoire de la laïcité, organisme transpartisan placé auprès du Premier ministre, rappelle cependant que la laïcité ne saurait être invoquée pour refuser la diversité de menus. En effet, son guide « Laïcité et collectivités locales »1, accessible à tous, rappelle que les cantines scolaires proposent généralement une diversité de menus, avec ou sans viande. Cette offre de choix ne répond pas à des prescriptions religieuses mais à la possibilité pour chacun de manger ou non de la viande tout en empêchant la stigmatisation d’élèves selon leurs convictions personnelles.

Partager cet article
Repost0
3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 10:24

La cuisine centrale de Morlaix jusqu'à présent proposait des menus sans porc et des menus végétariens avec des compléments en protéine pour les enfants suivant un régime alimentaire particulier en raison de considérations culturelles, religieuses, de choix familiaux.

Nous apprenons aujourd'hui avec stupéfaction que les écoles de Morlaix (mais non pour l'instant les parents en tant que tels) sont avisés à la veille des vacances d'un passage au Menu Unique à partir du 22 février 2016.

Pourtant, un nouveau règlement des cantines scolaires a été pris effet en janvier 2016, discuté en Conseil Municipal et dans les conseils d'école en décembre.

Au cours de ces débats, à aucun moment les menus de substitution n'ont été remis en cause. Cela ne posait aucun problème à Morlaix: ce n'était pas un enjeu de polémiques.

10% environ des enfants des écoles publiques primaires et maternelles de Morlaix bénéficiaient d'un repas sans porc, avec un choix de substitution une fois par semaine ou tous les quinze jours. Les enfants végétariens avaient eu aussi la possibilité d'avoir une alternative à la viande plus régulièrement.

L'école de la République se doit d'être accueillante pour tous les enfants, toutes les familles, et la laïcité est un principe de neutralité de l'Etat. Cela n'a jamais voulu dire l'installation d'un rapport conflictuel aux religions et à certaines origines culturelles.

Cette décision a été prise sans concertation avec les familles, les conseils d'école, sans discussion en Conseil Municipal ou en Commission d'enseignement. C'est le fait du prince.

Cela nous apparaît aussi et surtout comme un coup politicien très malvenu visant à relancer au plus mauvais moment, alors que l'intolérance et la xénophobie sont grandissants, le pseudo débat sur les menus des cantines à partir d'une conception restrictive et excluante de la laïcité.

L'enjeu à Morlaix, où la diversité culturelle des habitants est une richesse et se vit très bien, est plutôt de continuer à construire une commune et une école pour tous les habitants, en incluant chacun, dans le respect des familles.

Que gagnera Madame Le Maire de Morlaix si dans certaines écoles les parents sont angoissés à l'idée de faire manger leurs enfants à la cantine ou si ces enfants n'ont plus de repas équilibrés?

Si par conséquence les parents préfèrent faire manger leurs enfants à la maison, ces enfants seront privés sur le temps du midi de la camaraderie à l'école et des activités péri-scolaires. Est-ce que cela ne va pas inciter aussi certains parents à envoyer leurs enfants dans des écoles confessionnelles?

Les élus d'opposition au Conseil Municipal de Morlaix (Coopérative citoyenne et Front de Gauche)

INFORMATION DES PARENTS d'ELEVES DES ECOLES PUBLIQUES: RASSEMBLEMENT DEVANT LA MAIRIE LE VENDREDI 5 FEVRIER à 16H15.

Menu unique:

Face à cette décision, purement politique et clivante, les parents des écoles Morlaisiennes ont prévu un rassemblement vendredi 5 février à 16h15.

Nous revendiquons une école publique ouverte et républicaine qui respecte la culture de chacun.

Les parents des écoles apprennent aujourd'hui ou demain, à deux jours des vacances, par cette affichette la fin des menus de substitution pour les régimes particuliers... dès la rentrée!

Les parents des écoles apprennent aujourd'hui ou demain, à deux jours des vacances, par cette affichette la fin des menus de substitution pour les régimes particuliers... dès la rentrée!

Partager cet article
Repost0
3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 10:00

Déchéance de nationalité: la farce nationale
"L’affaire de la déchéance de nationalité pour les binationaux vire au n’importe quoi. Depuis deux mois et demi, le gouvernement n’a cessé de s’enliser et de changer d’avis. L'Assemblée nationale examine la révision constitutionnelle à partir de vendredi 5 février."

Lire aussi:

L’état d’urgence prolongé, la procédure pénale durcie
"La prolongation de l'état d'urgence pour trois mois supplémentaires et l'adoption de nouvelles mesures sécuritaires dans la procédure pénale ont été présentées ce mercredi au Conseil des ministres. Mais pas un mot sur l'usage des armes par les forces de l'ordre."

Partager cet article
Repost0
3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 09:23

GESTION DE L’EAU

Lundi 1er février le conseil municipal était invité à se prononcer par vote sur le type de gestion de l’eau pour les douze années à venir. Régie publique ou bien délégation privée.

Vote de principe selon l’intitulé de la question. Or, après l’intervention de l’Élue en charge du dossier, une nouvelle fois à charge contre une régie municipale, il ne fait aucun doute que les dés sont jetés.

Nous tenons à rappeler que l’eau est un bien public et qu’elle n’a pas lieu d’être considérée comme étant une marchandise quelconque.

Pour notre part, nous considérons que le débat sur un sujet aussi important n’a pas vraiment eu lieu.

Cette question aurait dû mériter plus de publicité auprès de nos concitoyens.

La France est une exception. Alors qu’au niveau mondial la gestion de l’eau est à 80% confiée au public chez nous c’est l’inverse, 80% au privé. Ainsi, l’argent public a permis à un groupe comme VÉOLIA de devenir une multinationale. Même aux USA connu pour son ultra libéralisme la gestion est à 80% public.

L’argument « massue » de la municipalité serait qu’en cas de sinistre la régie municipale ne serait pas à la hauteur. « Nous ne pouvons courir le risque de ne pas approvisionner nos industriels en cas de rupture de canalisation ». Les villes de Lyon, Toulouse, Bordeaux, Biarritz, Paris, Angers pour ne citer qu’elles, bien connues comme étant des villes à résidences pavillonnaires sont revenues au service public.

Le temps nous est compté nous dit M. le Maire. Pourquoi n’a-t-il lancé le débat au cours du second trimestre 2015. Pourquoi n’a-t-il organisé une votation citoyenne sur cette question. Une promesse de sa campagne électorale pourtant.

L’Élu d’opposition de la liste une vraie Gauche pour Carhaix a demandé le report du vote sur cette question afin de débattre avec la population.

Refusé ! Rien, niet, que nenni et qui m’aime me suive. C’est d’ailleurs ce qu’ont fait les conseillers de la majorité municipale, sans piper mot.

Section PCF de Carhaix

Gestion de l'eau à Carhaix: communiqué de la section PCF de Carhaix
Partager cet article
Repost0
3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 09:07
La France, ses paysages et sa loi Macron: signez la pétition pour refuser la France moche des panneaux publicitaires

Panneaux publicitaires : refusons la « France moche » de Macron !

Dans le cadre de la loi « Croissance » dite Loi Macron, le gouvernement s’apprête à adopter en catimini un décret assouplissant fortement les règles d’implantation des panneaux publicitaires.

Au travers de dérogations écrites sur mesure par et pour le lobby de la publicité, des centaines de milliers de panneaux illégaux vont être légalisés !

Une consultation publique, qui se terminera le 09 février à minuit, vous permet de vous opposer à ce projet de décret.

Nous comptons sur vous : signez la pétition !
http://decret-macron.agirpourlenvironnement.org/

NON à l'installation de panneaux publicitaires géants de 50 m² à proximité de nombreux stades !

Ce décret prévoit de généraliser les panneaux de 50 m² (contre 12 m² actuellement) situés à proximité des 53 stades de plus de 15 000 places. Initialement, cette mesure avait été envisagée dans le cadre de l’EURO2016. Or, seule une dizaine de stades accueillera les équipes européennes… !

NON à l’installation de panneaux scellés au sol de grand format dans plus 1500 villes de France !

Pire, le projet de décret prévoit de généraliser les panneaux de 4x3 mètres dans les villes de moins de 10 000 habitants, espace où ils étaient jusqu’à présent interdits !

Plus de 1500 villes seraient ainsi concernées par cette modification.

NON au passage de 12 m2 à 16 m2 de la surface maximale des panneaux publicitaires

Enfin, depuis la loi Grenelle, la surface dédiée à la publicité ne peut excéder 12 m² (ce qui est déjà trop !). Depuis le 13 juillet 2015, plusieurs centaines de milliers de publicités sont ainsi devenues illégales. Le projet de décret soumis à la consultation du public indique, en son article 4 que « la surface totale des publicités de 12 m² ne peut en tout état de cause dépasser 16 m² ». En gros, ce qui est illégal ne peut en tout état de cause être illégal !

NON à la multiplication des publicités lumineuses dans de très nombreuses agglomérations de moins de 10 000 habitants.

Parce que rien n’est trop beau pour faire les yeux doux au lobby de la publicité, l’installation des publicités lumineuses seraient facilitée ! Moins d’un mois et demi après la Conférence climatique de Paris, la loi Macron s’apprête donc à généraliser des dispositifs publicitaires dont la consommation électrique représente l’équivalent de 3 familles de 4 personnes ! Gaspillage pour les uns, appel à la responsabilité pour les autres.

NON à l'augmentation de la surface de la quasi-totalité des panneaux publicitaires et enseignes !

Ce projet de décret est inacceptable et risque, s’il est adopté en l’état, d’enlaidir encore un peu plus l’entrée de nos villes.

La mobilisation citoyenne doit faire plier le Gouvernement : signez la pétition.

ou
http://decret-macron.agirpourlenvironnement.org/

Partager cet article
Repost0
3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 07:56

Selon les statistiques officielles, 6,2 millions de personnes sont au chômage. Pour 2,5 millions d'entre eux, cela dure depuis plus d'un an. Les personnes les plus touchées : les ouvrier-e-s, employé-e-s, les jeunes, les personnes sans diplôme, les parents isolés (85% de femmes), les habitant-e-s des zones urbaines sensibles et les immigré-e-s.

Le chômage est évidemment associée à la pauvreté des familles: 8,5 millions de pauvres en France si on se base sur le critère de 60% du revenu médian.

Pour les chômeurs indemnisés (ils et elles sont une minorité), l'indemnité moyenne est de 1100 euros brut par mois (entre 980 et 1050 € net par mois). 63% des chômeurs indemnisés touchent une allocation inférieure à 1800€ brut par mois. 27% des chômeurs renoncent à des soins médicaux pour raisons financières.

Dans la lignée de la Cour des comptes (voir ici), le gouvernement Hollande-Valls a annoncé qu'il pensait réduire les allocations chômage. Les conséquences pour les personnes concernées ? Difficultés sociales, pauvreté, problèmes de santé, moins de loisirs pour les enfants... Dans cette situation, chercher et trouver du travail relève de la mission impossible.

A nouveau, le gouvernement reprend à son compte une veille revendication du Medef (déjà ici, en 2014).

Début 2014, Hollande était pourtant sur un tout autre registre: "Ce n'est pas à un moment où il y a un taux de chômage élevé qu'il faut réduire les droits des chômeurs". Deux ans plus tard, le discours est différent au moment où syndicats et patronat doivent se retrouver autour du 20 février pour renégocier la prochaine convention qui arrive à échéance le 1er juillet.

La dette du régime d'assurance chômage (29,4 milliards) a été creusée par un chômage de masse causé par les politiques libérales menées depuis 35 ans: austérité, absence de soutien aux salaires, libre-échange avec son cortège de délocalisations, de pression sur l'emploi, acceptation des licenciements boursiers, suppressions d'emplois dans les services publics et anciennes entreprises publiques (110 000 à la Poste depuis 12 ans, 30 000 postes supprimés à la SNCF depuis 2000), conséquences de la crise financière de 2008 qui est une résultante des prélèvements trop importants opérés par le capital et du grossissement de l'économie spéculative.

Est est liée aussi à des années de politiques d'exonérations de cotisations sociales sur les bas salaires pour le patronat, politique inefficace du point de vue de l'emploi mais qui creuse les déficits de l'assurance chômage.

Le chômage à un haut niveau en France est voulu par le patronat et les puissances financières, et les élites politiques et technocratiques qui gèrent leurs intérêts: c'est un moyen de faire pression sur les salaires, les conditions de travail, de plonger les salariés dans la crainte, la résignation, d'enrayer leur combativité, de leur faire accepter n'importe quel poste.

C'est aussi une conséquence de notre acceptation des règles ultra-capitalistes de la mondialisation libérale et de l'Europe des marchés.

Sinon, il suffirait d'alléger le temps de travail: passage au 32 h. Au lieu de ça, on casse les 35h, on allonge la durée de travail jusqu'au départ à la retraite, ce qui au demeurant crée plus de chômeurs à indemniser de manière automatique puisque beaucoup d'employeurs considèrent qu'à 50-55 ans, on est plus assez performants. Il suffirait de réduire les prélèvements du capital. De relever les salaires pour relancer la consommation, l'activité économique et l'embauche. Les gains de productivité importants de ces dernières années ont été absorbés par les profits financiers. En 1980, le capital accaparait 30% du PIB des pays de l'OCDE, aujourd'hui c'est passé à 40%. Pour la France, cela représente une baisse de 200 milliards d'euros par an qui ne sont plus affectés à la rémunération du travail mais à celle du capital.

Patrice Cohen-Séat dans son dernier essai Peuple! La lutte des classes au XXIe siècle résume ainsi: "Globalement, l'avantage pris par le capital dans le partage des richesses se traduit donc par une forte insuffisance de la "demande", et constitue l'une des principales causes du cancer économique et social qui ronge nos sociétés: fermeture d'entreprises ou de sites et baisse de l'emploi, déséquilibre des comptes sociaux des dépenses de protection sociale, baisses des rentrées fiscales et coupes sombres dans les dépense publique, développement extravagant de la dette, etc. C'est un cercle vicieux récessif qui affecte tous les volets de la demande privée et publique et étouffe l'économie européenne".

Le chômage de masse jette un discrédit sur les institutions, le système politique et social, plonge toute une partie de la population et des classes populaires dans le désarroi et le rejet du politique, mais cela ne profite pas à des forces politiques qui pourraient et veulent remettre en cause la domination des politiques capitalistes.

Remettre en cause les allocations chômage, en France comme en Angleterre et ailleurs, en les rendant plus dégressives, en durcissant leurs conditions d'obtention, en radiant les chômeurs, est un moyen pour les néo-libéraux de mettre à disposition une armée de réserve précarisée pour accepter des boulots au rabais: travailler en de-deçà de ses qualifications, accepter des petits boulots, postes sous-payés, des CDD, des temps partiels imposés... Pour les néo-libéraux, la misère doit être l'aiguillon de l'acceptation du travail exploité ou dévalorisé.

Les formations bidons qui ne mènent à rien ont aussi pour but de maquiller les vraies statistiques du chômage.

Pôle Emploi sert de terrain d'expérimentation aux politiques néo-libérales depuis des années. Bientôt, les chômeurs ne seront plus reçus que le matin, ils devront constituer leurs dossiers d'indemnisation tous seuls par internet, avec le risque de ne pas y avoir droit s'il manque des pièces. L'accompagnement des chômeurs est complètement deshumanisée par les réformes structurelles à Pôle Emploi. Les chômeurs qui "valent le coup" car pouvant potentiellement trouver du travail rapidement sont sous-traités par des filiales privées.

Ce système est fou, humiliant pour les chômeurs, insupportable humainement.

Nous ne devons plus supporter ce mépris des chômeurs, qui sont des victimes d'une politique globale, non des profiteurs de quoique ce soit!

Ismaël Dupont.

Voir aussi la pétition de Caroline de Haas sur internet, à signer bien sûr:

Bonjour,

comme sans doute beaucoup d'entre vous, j'ai découvert ce matin que le gouvernement envisageait de baisser les indemnités des chômeurs et des chômeuses.

Autour de moi, des ami-e-s, des ancien-ne-s collègues, des membres de ma famille, galèrent à trouver du boulot. Et le montant des indemnités, lorsqu'elles existent, ne permet souvent pas de chercher du travail dans de bonnes conditions. En regardant d'un peu plus près, les chiffres montrent que la situation est la même pour une immense majorité des personnes qui cherchent du boulot (voir l'infographie ci-dessous).

J'ai publié ce matin une lettre ouverte à Myriam El Khomri, ministre du Travail pour lui demander de renoncer. Signez et partagez la lettre en cliquant ici !

N'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus,

A bientôt,

Caroline De Haas, militante féministe

Partager cet article
Repost0
2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 19:38

Préface au livre de Patrice Cohen-Séat: Peuple! Les luttes de classes au XXIe siècle

1-

Le monde est "Tout à la guerre, à la vengeance, à la terreur", écrivait Arthur Rimbaud (Qu'est-ce que pour nous mon cœur? 1872). Paradoxalement, la France, l'Europe, l'Amérique, semblent vivre dans un îlot de paix garanti par leurs opérations extérieures (les attentats du 13 novembre 2015 ne sont, hélas, qu'une des conséquences de ces actions extérieures). Thomas Edward Lawrence, dit Lawrence d'Arabie n'enjoignait-il pas les grandes puissances à multiplier les conflits secondaires pour éviter le conflit central?

Restons en France.

Son exemple vaut pour tous les autres pays occidentaux.

L'absence de guerre sur le territoire français n'est qu'une illusion, un faux-semblant exalté pour nous égarer. L'oligarchie politico-financière à la tête de l'Etat mène une guerre où l'adversaire n'est pas l'autre, la puissance étrangère, mais le citoyen salarié, cet "ennemi payé" selon Kafka. Cette guerre contre la classe ouvrière - la "working class" des Anglais - n'est pas une guerre déclarée avec déploiement de troupes, de tanks, d'aviation de combat mais une guerre secrète menée sous l'impulsion de petits groupes de droite comme de gauche (la distinction perd ici tout sens) gagnés aux thèses néo-libérales les plus extrêmes. Cette guerre sociale dévaste la société par la promotion d'un chômage de masse, d'une pauvreté endémique, l'élimination de l'égalité au profit de la charité, l'oubli de l'exploitation au profit de l'exclusion, l'anéantissement de toutes les lois de protection des salariés, du code du travail, de la justice prud'homale, la ruine des services publics au nom du dieu Profit, ce dieu unique auquel tout doit être sacrifié pour le bonheur d'un très petit nombre contre la multitude. En son temps déjà, Jonathan Swift relevait dans Les voyages de Gulliver: "Le riche profite du travail du pauvre et il y a mille pauvres pour un riche. La masse de notre peuple est forcée de vivre dans la misère, travaillant tous les jours pour un pauvre salaire, et permettant à quelques-uns de regorger de tout (Voyage chez les Houyhnhms).

La balkanisation sociale, professionnelle, culturelle, ethnique, religieuse, le démembrement de l'Etat-Providence, la napalmisation médiatique de toutes les idées progressistes, l'ultra-libéralisme déifié sont les effets les plus visibles de cette "stratégie du choc" si bien décrite par Naomi Klein. Cette désorganisation générale est pensée, voulue, exécutée par le gouvernement aux ordres du patronat et soutenue par les medias domestiques. C'est une tornade de lois, de décrets, de réformes qui ravage la société, la fragmente et fait apparaître le pays tout entier comme un immense verre brisé, un champ de ruines. Nous avançons désormais dans un tourbillon de marnes, de vases, de sédiments comme les noctambules, les mains tendues à la recherche d'un espoir disparu sous les nuées. Et dans cette tourmente dont l'obscurité nous cerne, beaucoup perdent tout repère politique et s'offrent à la première main qui se tend, fut-celle de l'extrême droite.

C'est dire s'ils se noient, s'ils perdent la tête.

Nous sommes dans un entre-deux, dans une époque intermédiaire, un nouveau Moyen Age, ou au creux de la vague, si l'on préfère les métaphores maritimes. Peut-être dans un entre-deux guerres, l'une manifeste, l'autre larvée, toutes les deux meurtrières.

Qu'émergera de ces ténèbres fangeuses?

Une Renaissance (une révolution) ou une Apocalypse (une dictature politico-financière)?

Bien audacieux qui se risquerait à le dire aujourd'hui?

2-

Combien de Unes hebdomadaires ont-elles annoncé la fin de l'histoire, la fin des paysans, la fin de la lutte des classes, la fin des ouvriers, la fin de l'Europe, la fin de l'Occident, la fin des intellectuels, la fin du capitalisme, la fin, la fin, la fin... Comme si proclamer la Fin, la scander, l'affirmer permettait à la fois de l'appeler de ses vœux et d'exorciser la peur que cette idée provoque.

Mais tenons cela pour dit: la Fin est proche.

Dès lors, nous vivons dans un temps paradoxal où à la fois le culte de la vitesse est absolu (l'informatique, l'information, les transports, le travail, la vie, tout doit aller toujours plus vite) et en même temps l'attente d'une fin est prodigieuse. Il y a apparemment une contradiction entre cette "attente" et cette "vitesse" mais la contradiction n'est qu'apparente puisque cohabitent dans le même corps social l'appel mortifère à la fin et le désir manifeste de s'y précipiter.

A nouveau, les deux grandes tendances qui travaillent souterrainement l'humanité depuis la nuit des temps resurgissent et s'opposent en pleine lumière: l'apocalyptique et le millénarisme. Pour certains - les apocalypticiens - cette conviction de connaître de son vivant la Fin des temps (conviction qui animait aussi bien les premiers chrétiens que les premiers musulmans), c'est l'espoir d'un anéantissement et d'une résurrection dans la gloire de Mammon, le dieu de l'argent, leur dieu. En termes politiques, c'est l'attente que le capitalisme triomphe en tant qu'ultime stade de l'organisation humaine, son indépassable horizon où le marché et la démocratie se confondent; où la quête perpétuelle du profit s'apparente au sacrifice expiatoire que la divinité financière réclame quotidiennement.

Pour d'autres - les millénaristes- cette Fin est un commencement, une espérance. Leurs luttes doivent en favoriser le passage vers un renouvellement, une régénérescence de la société pour mille ans; c'est l'espoir révolutionnaire de remettre en marche le train du peuple paralysé par la peur; de renverser le capitalisme et de transformer le monde, selon l'injonction de Marx.

3-

Révolution ou Apocalypse?

Dans un cas comme dans l'autre, de l'alpha à l'omega de ces questionnements, il y a la guerre.

Déjà dans Querela pacis, Erasme de Rotterdam écrivait en 1515: "Le comble de l'infamie, c'est qu'il y a des princes, sentant leur autorité faiblir par une paix trop longue et l'union de leurs sujets, qui s'entendent en secret, de façon diabolique, avec d'autres princes qui, lorsque le prétexte est trouvé, provoquent la guerre afin de tout diviser par la discorde de ceux qui vivaient étroitement unis et de dépouiller le malheureux peuple, grâce à cette autorité sans fin que donne la guerre". Les princes d'aujourd'hui ne sont pas différents de ceux du XVIe siècle. Eux aussi "s'entendent en secret"; eux aussi divisent tout "par la discorde"; eux aussi dépouillent "le malheureux peuple"; eux aussi s'appuient sur "cette autorité sans fin que donne la guerre".

La guerre: il y a celle de l'histoire, celle de 1939-1945 après laquelle de nombreux détenteurs de capitaux en France, en Europe, aux Etats-Unis, furent obligés - pour un temps- de faire profil bas pour avoir activement collaboré avec l'Allemagne nazie. Tandis que se mettait en place ce qu'on appellera l'Etat-Providence, les capitalistes allaient se refaire une virginité et préparer leur revanche. On peut fixer le point de départ de cette reconquête en 1947, lorsque Frédérich Hayek publie La Route de la servitude, manifeste anti-communiste qui sera un grand succès de librairie. La pensée d'Hayek qui toujours "préférera une dictature qui soutient le marché qu'une démocratie qui le récuse" mise sur orbite mondiale par le trio Thatcher - Reagan - Blair est aujourd'hui devenu la doxa d'une majorité de gouvernements occidentaux et Waren Buffet peut fanfaronner que s'il y a une lutte des classes ce sont eux (les capitalistes) qui l'ont gagnée! Leur revanche est accomplie.

Il y a la guerre des mots, l'écrasement de la société par le langage vidé de son sens, retourné comme un gant, ramené à la pauvreté insultante du slogan, voire du jingle publicitaire, quand le coût du travail efface l'idée de salaire, que le plan de sauvegarde de l'emploi masque le plan de licenciement, quand les syndicalistes deviennent des "partenaires" sociaux, que le gouvernement ultra-libéral se prétend "socialiste" etc.

Il y a la guerre idéologique, l'enfermement du monde derrière le mur toujours plus haut du : "Il n'y a pas d'alternative" proclamé sur tous les tons, dans tous les lieux par les politiques stipendiés par les forces les plus réactionnaires et les puissances financières.

Il y a la guerre de l'information étouffée sous la propagande. En France, la quasi totalité des medias est aux mains de huit milliardaires: Serge Dassault, Bernard Arnault, Arnaud Lagardère, Vincent Bolloré, Patrick Drahi, Martin Bouygues, Xavier Niel (et ses deux associés Pierre Bergé et Matthieu Pigasse); sans compter François-Henri Pinault, propriétaire du Point. Dans ce cercle fermé, gouverné par le capital, la lobotomisation des consciences est à l'oeuvre quotidiennement, les mensonges journalistiques propagés comme des vérités révélées et reproduits à tout-va dans la presse papier, à la radio, à la télévision.

Il y a la guerre écologique, la destruction de la nature, des océans, l'exploitation de la terre et des hommes jusqu'à épuisement, "la vraie guerre de civilisation qui se mène dans le pays et plus largement sur la planète" comme le rappelait le sociologue Edgar Morin (Le Monde du 4 novembre 2014).

Inutile de poursuivre l'énumération, de quelque côté que l'on se tourne: la guerre surgit, s'établit et prospère, en France comme en Europe ou aux Etats-Unis.

Cette guerre est une guerre fantôme.

C'est un spectre d'autant plus redoutable que l'ennemi ne se montre jamais à découvert. S'il y a une armée des ombres, c'est bien celle-là! Jaurès déjà le constatait: "...la responsabilité profonde et meurtrière des grands patrons, des grands capitalistes se dérobe, s'évanouit dans une sorte d'obscurité".

4-

Le rôle de l'Etat est a minima de garantir la paix ou, si l'on veut, d'éviter la guerre. Cette paix -qui doit aussi être une paix civile- repose sur le pilier central de la devise de la République: l'égalité. Or, l'Etat, en tant que garant de la paix et de l'égalité, est diffamé au nom d'une raison supérieure qui ne veut considérer la société qu'en termes de profits et de pertes. Le problème des gouvernements actuels (de la droite à tendance néo-fasciste à la droite néo-libérale dissimulée sous le faux-nez socialiste) n'est plus de savoir si une politique est juste -même pas morale, juste - et cohérente avec le mandat reçu des électeurs mais de savoir ce qu'elle peut rapporter. On est passé d'un engagement de conviction à une politique de rapport, comme les maisons du même nom. Cette financiarisation de l'action publique est une victoire majeure du néo-libéralisme. Un néo-libéralisme qui, régi par le seul intérêt privé, s'affranchit de toute légitimité démocratique.

En France nous ne sommes évidemment pas dans une dictature ni dans une théocratie mais - et c'est tout aussi grave- nous vivons désormais dans un régime post-démocratique, voire post-républicain. Les suffrages sont sans conséquences et les élections maintenues uniquement pour amuser la galerie. Les décisions se prennent dans les conseils d'administration, dans les cabinets ministériels, dans les cercles fermés ou les puissants se cooptent, dans le secret. Dorénavant les choix des dirigeants politiques et économiques priment sur le résultat du scrutin (le meilleur ou le pire exemple étant le référendum de 2005 où la volonté des Français a été bafouée par le parlement). La grande crainte de Robespierre qu'à "l'aristocratie de l'argent" s'impose aujourd'hui comme une réalité tangible. Les pouvoirs financiers qui sont à la manœuvre non seulement impulsent mais mieux encore dirigent la politique dont les représentants élus n'ont plus - ce n'est rien de le dire! - qu'une fonction de représentation. Aujourd'hui, le président, ses ministres et ceux qui les soutiennent ne sont que les caudataires des détenteurs du pouvoir économique, des ventriloques qui répètent ce que leur dictent les organisations patronales. ...

Partager cet article
Repost0
2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 18:54

Les femmes font massivement face aux violences sexuelles sur le chemin de l’exil

"À la gare de Presevo en Serbie pour aller en Croatie, le 20 janvier 2016. © Reuters Les femmes fuyant leur pays sont toutes ou presque la cible de violences sexistes le long de leur parcours migratoire. Mediapart a documenté cette réalité qui suscite une relative indifférence. Dans les pays d'accueil, y compris en France, la réaction des pouvoirs publics est quasi inexistante."

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011