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15 septembre 2016 4 15 /09 /septembre /2016 11:50
Manifestation pour le retrait de la loi travail à Morlaix: on lâche rien! Photos de Jean-Luc Le Calvez
Manifestation pour le retrait de la loi travail à Morlaix: on lâche rien! Photos de Jean-Luc Le Calvez
Manifestation pour le retrait de la loi travail à Morlaix: on lâche rien! Photos de Jean-Luc Le Calvez
Manifestation pour le retrait de la loi travail à Morlaix: on lâche rien! Photos de Jean-Luc Le Calvez

Manifestation contre la loi travail, 15 septembre à Morlaix.

Reportage photo de Jean-Luc Le Calvez.

Défilé rétrospectif des images de cette mobilisation, qui a rassemblé 150 personnes environ à Morlaix, décidés à continuer à mettre la pression sur le gouvernement et à dire leur colère face au passage en force sur une loi refusée par deux tiers des français et adoptée sans vote ni débat au Parlement.

Hollande-Valls le paieront cher! Les députés socialistes qui ont laissé faire aussi.

Manifestation pour le retrait de la loi travail à Morlaix: on lâche rien! Photos de Jean-Luc Le Calvez
Manifestation pour le retrait de la loi travail à Morlaix: on lâche rien! Photos de Jean-Luc Le Calvez
Manifestation pour le retrait de la loi travail à Morlaix: on lâche rien! Photos de Jean-Luc Le Calvez
Manifestation pour le retrait de la loi travail à Morlaix: on lâche rien! Photos de Jean-Luc Le Calvez
Manifestation pour le retrait de la loi travail à Morlaix: on lâche rien! Photos de Jean-Luc Le Calvez
Manifestation pour le retrait de la loi travail à Morlaix: on lâche rien! Photos de Jean-Luc Le Calvez
Manifestation pour le retrait de la loi travail à Morlaix: on lâche rien! Photos de Jean-Luc Le Calvez
Manifestation pour le retrait de la loi travail à Morlaix: on lâche rien! Photos de Jean-Luc Le Calvez
Manifestation pour le retrait de la loi travail à Morlaix: on lâche rien! Photos de Jean-Luc Le Calvez
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15 septembre 2016 4 15 /09 /septembre /2016 07:16
L'intersyndicale appelle à manifester pour l'abrogation de la loi Travail. | anaig dantec

L'intersyndicale appelle à manifester pour l'abrogation de la loi Travail. | anaig dantec

Morlaix. Loi Travail : l'intersyndicale appelle à manifester jeudi

Morlaix - Publié le 13/09/2016 à 14:08

Les opposants à la loi Travail ne désarment pas. Dans les secteurs, les syndicats s'inquiètent pour l'Ehpad, Tilly-Sabco et l'hôpital.

L'intersyndicale morlaisienne (CGT, FO, Sud, FSU et FIDL) appelle à manifester pour l'abrogation de la « loi Travail ». « Cet appel à manifester fait suite au mouvement commencé en février jusqu'à mi-juillet. Nous avons laissé passer les vacances et nous reprenons jeudi, explique Julien Tanguy, secrétaire CGT. Les salariés sont inquiets car les directions commencent à en parler. »

« La jeunesse est directement visée »

« Le secteur public comme le secteur privé sont concernés, explique l'intersyndicale. On va supprimer trois postes à l'Ehpad de Morlaix. Les finances publiques commencent à parler de supprimer des journées d'accueil. » Tilly-Sabco et l'hôpital de Morlaix sont aussi au cœur des préoccupations.

« La jeunesse est directement visée par cette loi. McDo est le premier employeur de jeunes dans le secteur, explique à son tour Glenn, de FIDL, la Fédération indépendante et démocratique lycéenne. On va enchaîner les contrats précaires. Les Viviers de la Méloine était un super-réseau, des lycéens plougasnistes y travaillaient l'été, sans avoir besoin du permis. »

Jeudi 15 septembre, mobilisation place des Otages, à 11 h 30.

http://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-loi-travail-lintersyndicale-appelle-manifester-jeudi-4471367

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15 septembre 2016 4 15 /09 /septembre /2016 07:15
Mobilisation contre la loi travail du 15 septembre!

Mobilisation contre la loi Travail du 15 septembre

Communiqué de la CGT

MARDI, 13 SEPTEMBRE, 2016

Les organisations syndicales de salarié-e-s et de jeunesse CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL appellent les salarié-e-s, privé-e-s d’emploi, étudiant-e-s, lycéen-ne-s, retraité-e-s à se mobiliser massivement le 15 septembre contre la loi Travail.

Selon des modalités décidées localement, la mobilisation prendra la forme de rassemblements, de manifestations, de grèves, etc… pour obtenir l’abrogation de cette loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

  • Les revendications

La mise en place généralisée des 32 heures sans perte de salaire, seul moyen de
résorber le chômage de masse qui affecte 5,7 millions de nos concitoyens ;
La retraite à 60 ans avec la possibilité d’un départ anticipé à taux plein pour les salariés dans le cadre du compte pénibilité ;
Le droit effectif à la déconnexion et l’encadrement du forfait-jour pour les cadres
avec l’augmentation des jours de RTT pour ces salariés.
L’augmentation du Smic à 1 800 euros brut pour accroitre la consommation,
doper la croissance et financer la protection sociale ;
La reconnaissance dans les grilles de salaires et les classifications, des qualifications et les modes d’équivalence ;
Un taux de remplacement au minimum de 75 %, et en aucun cas inférieur au Smic,
pour une carrière complète de travail,
La revalorisation des minima sociaux

Vous trouverez aussi le communiqué de l'intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaire du Finistère, réunie jeudi 8 septembre dernier à Brest.

L'action prendra la forme de rassemblements sur 4 lieux dans le Finistère:

Brest: à 12 devant la Sous-préfecture

Quimper: à 12 heures devant la Préfecture

Morlaix: à 11h30 place de la Mairie

Quimperlé à 10h30 stade Jean Charter

Le 15 septembre : dans la rue pour l’abrogation !

La loi Travail n’est pas bonne pour les salarié-e-s et les jeunes.

Alors que le chômage et la précarité augmentent, en affaiblissant les conventions collectives au profit des accords d’entreprise, cette loi va engendrer davantage de flexibilité et de précarité et remettre en cause nombre d’acquis sociaux. L’emploi, les salaires et les conditions de travail restent des préoccupations majeures pour les citoyen-ne-s.

La stabilité et la qualité des emplois sont non seulement gage de progrès social et de qualité de vie pour les salarié-e-s et les jeunes, mais sont aussi un facteur essentiel de création d’emplois. La loi Travail tourne le dos à cet enjeu !

Tous les pays qui ont fait l’expérience d’une telle réforme du droit du travail (Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Allemagne) en mesurent aujourd’hui les conséquences néfastes. Affaiblir le code du travail, c’est affaiblir les droits de tous les salarié-e-s !

Nos organisations vont continuer à exiger l’abrogation de cette mauvaise loi et lutter pour obtenir de nouveaux droits pour toutes et tous. Les organisations dénoncent les faits de répression dont sont aujourd’hui victimes des militant-e-s syndicauxales, des jeunes, des salarié-e-s et des agents publics.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, du Finistère appellent les salarié-e-s, privé-e-s d’emploi, étudiant-es, lycéen-ne-s, retraité-e-s à se mobiliser massivement pour réussir la journée d’action du 15 septembre contre la loi Travail, pour obtenir l’abrogation de cette loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

Morlaix. Loi Travail : l'intersyndicale appelle à manifester jeudi
http://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-loi-travail-lintersyndicale-appelle-manifester-jeudi-4471367

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15 septembre 2016 4 15 /09 /septembre /2016 06:46
Avec une dotation qui baisse de 10 à 15% par an, le tribunal de Vannes ne peut même plus payer les timbres (Ouest-France, 14 septembre 2016)

Tiens, on pourrait proposer des travaux d'intérêts généraux pour les petits délits: courir comme à Marathon pour adresser les missives aux destinataires... Ainsi, la modernité libérale raménerait aux douces heures de l'esclavage antique!

Factures impayées, retard de quatre mois pour régler des prestataires : le tribunal de Vannes, dans le Morbihan, a du mal à joindre les deux bouts. En Bretagne, la situation est compliquée pour tous les tribunaux.

Alors que pour une fois les effectifs (51 personnes) sont au complet, le tribunal de Vannes (Morbihan) n’a pourtant pas le sourire. Véronique Marmorat, la présidente, ne cache pas ses inquiétudes quant à la manière dont la chancellerie et l’État dotent les tribunaux.« Ce n’est pas en fonction des besoins mais en fonction des ratios », s’insurge la première magistrate de Vannes. Conséquence, depuis plusieurs mois, c’est un désastre : le tribunal de Vannes n’arrive plus à payer ses factures !

16 000 € d’impayés à la Poste

Sur le bureau de la greffière en chef, des factures impayées de la Poste, d’un montant total de 16 000 €. Une dette qui sera forcément imputée sur le budget 2017. « À partir du mois d’octobre, on ne pourra payer nos fournisseurs qu’en février ou mars 2017 », ajoute Véronique Marmorat.

L’électricité, le gaz, les fournitures de bureau, l’essence, « nous avons des impayés pour tout ce qui concerne les frais de fonctionnement du tribunal. Du coup, c’est de la véritable cavalerie car on ne paie pas l’un pour pouvoir payer l’autre ». Un huissier de justice s’est même rendu dans un tribunal breton pour couper le gaz, « mais heureusement, il n’est pas allé jusqu’au bout », soupire la présidente.

Budget en baisse chaque année

En 2016, le tribunal vannetais a reçu une dotation de l’État de 165 400 €. Et chaque année, il baisse de 10 à 15 %. « Rien que pour l’affranchissement, nous avons une facture de 50 000 €. Pour les frais de gardiennage, c’est 16 500 € », comptabilise la présidente. À cela, s’ajoute les frais d’archivage et de collecte, la destruction des scellés ou encore le carburant. « Clairement, l’État ne donne pas à la Justice le moyen de fonctionner correctement », lâche Véronique Marmorat.

Dans les couloirs, on reconnaît, à demi-mot, le malaise qui y règne.« Comment juger des commerçants en délicatesse, créanciers de l’État, alors même que le tribunal lui-même ne peut pas payer ses factures ? Le taux de crédibilité est alors égal à zéro », lance un avocat vannetais.

Vers un dégel des crédits ?

Pour Pascal Morere, directeur délégué à l’administration régionale judiciaire (DDARJ), compétent notamment sur les questions budgétaires liées au ressort de la cour d’appel de Rennes, la situation est compliquée pour tous les tribunaux bretons. « Sur les deux types de dépense, liés au fonctionnement courant du quotidien (fournitures, électricité) et aux frais de justice (laboratoires, expertises), c’est au sujet de ce dernier que la situation est la plus criante. Aujourd’hui, les dotations ne nous permettent pas de couvrir la totalité des besoins annuels. Nous devons faire en sorte que les tribunaux fonctionnent au quotidien mais nous devons faire des choix. »

Pour le directeur, ces choix résident dans le paiement des prestataires. « On prend en compte, en priorité, la fragilité des entreprises qui travaillent pour la Justice. Nous préconisons le paiement rapide des factures. » Même si la situation reste meilleure que l’année dernière, « l’enveloppe budgétaire diminue sérieusement. Nous espérons un dégel des crédits pas avant octobre ou novembre », ajoute Pascal Morere. Une rallonge budgétaire qui, même tant attendue, ne permettra pas à certains tribunaux de passer l’hiver… au chaud.

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15 septembre 2016 4 15 /09 /septembre /2016 06:41

Parti Communiste Français

Membre du Front de Gauche

Section de Morlaix

2 Petite Rue Callac 29600 MORLAIX – tel : 02 98 88 30 35

Mel : pcf-morlaix@wanadoo.fr Blog : http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/

Cher-e Camarade

Jeudi 15 septembre 2016

Nouvelle journée d’action contre la « loi Travail »

Morlaix : 11 h 30 – Place de la Mairie

Communiqué intersyndical

Un mauvais projet de loi devient une mauvaise loi !

Le 15 septembre : dans la rue pour l’abrogation !

La loi Travail n’est pas bonne pour les salarié-e-s et les jeunes. Alors que le chômage et la précarité augmentent, en affaiblissant les conventions collectives au profit des accords d’entreprise, cette loi va engendrer davantage de flexibilité et de précarité et remettre en cause nombre d’acquis sociaux.

L’emploi, les salaires et les conditions de travail restent des préoccupations majeures pour les citoyen-ne-s.

La stabilité et la qualité des emplois sont non seulement gage de progrès social et de qualité de vie pour les salarié-e-s et les jeunes, mais sont aussi un facteur essentiel de création d’emplois. La loi Travail tourne le dos à cet enjeu ! Tous les pays qui ont fait l’expérience d’une telle réforme du droit du travail (Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Allemagne) en mesurent aujourd’hui les conséquences néfastes.

Affaiblir le code du travail, c’est affaiblir les droits de tous les salarié-e-s !

Nos organisations vont continuer à exiger l’abrogation de cette mauvaise loi et lutter pour obtenir de nouveaux droits pour toutes et tous.

Les organisations dénoncent les faits de répression dont sont aujourd’hui victimes des militant-e-s syndicaux-ales, des jeunes, des salarié-e-s et des agents publics.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, du Finistère appellent les salarié-e-s, privé-e-s d’emploi, étudiant-es, lycéen-ne-s, retraité-e-s à se mobiliser massivement pour réussir la journée d’action du 15 septembre contre la loi Travail, pour obtenir l’abrogation de cette loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

Lundi 19 septembre 2016

Assemblée Générale de la section PCF Morlaix : 18 h – local de la section

Il s’agira de l’Assemblée Générale de rentrée de la section, AG qui se tiendra après la fête de l’Huma. Ce sera l’occasion de débattre ensemble de la situation politique et sociale, de définir notre activité.

La situation politique complexe, les réflexions à avoir sur les élections présidentielles et législatives de 2017, la relance de notre activité … tout cela nécessite la présence du plus grand nombre.

Merci à tous d’y être présent.

Fraternellement.

Daniel RAVASIO, secrétaire de section du PCF pays de Morlaix

PCF pays de Morlaix: Assemblée Générale le 19 septembre 2016
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15 septembre 2016 4 15 /09 /septembre /2016 06:29

Le conflit entre les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie) et Ankara « pourrait être réglé en six mois » si les négociations de paix venaient à reprendre, a estimé Abdullah Öcalan, le chef emprisonné du PKK, dont les propos ont été rapportés par son frère Mehmet Öcalan, lundi 12 septembre.

C’est la première fois depuis octobre 2014 que le chef kurde, surnommé « Apo », peut recevoir la visite d’un membre de sa famille sur l’îlot-prison d’Imrali (mer de Marmara) où il purge une peine de prison à vie pour avoir dirigé la lutte armée contre l’Etat turc, qui a causé 40 000 morts depuis les années 1980.

La dernière visite autorisée était celle d’une délégation du Parti démocratique des peuples (HDP, prokurde, troisième formation du Parlement) en avril 2015. Depuis, les militants n’ont cessé de s’inquiéter au sujet de l’état de santé de leur chef historique, âgé de 68 ans, et objet d’un véritable culte.

Reprise des hostilités

Alarmés, une cinquantaine de militants prokurdes, revêtus d’un tee-shirt à l’effigie de leur chef, ont entamé tout récemment une grève de la faim à Diyarbakir (sud-est), exigeant la fin de son isolement. Après avoir entendu le message de Mehmet Öcalan, venu à Diyarbakir, lundi 12 septembre, au lendemain de sa visite à Imrali, le mouvement a cessé.

« AUCUNE PARTIE NE PEUT GAGNER CETTE GUERRE. IL EST TEMPS DE FAIRE CESSERLES LARMES ET LE BAIN DE SANG »

« Il a dit que si l’Etat était prêt pour ce projet, nous pourrions le finir en six mois, et que le précédent processus n’était pas complètement effacé, a expliqué Mehmet Öcalan. Aucune partie ne peut gagner cette guerre. Il est temps de faire cesser les larmes et le bain de sang, c’est ce qu’il a dit. »

L’appel du chef kurde intervient au moment où les affrontements sont quotidiens dans les régions majoritairement peuplées de Kurdes à

l’est et au sud-est du pays. Lundi, cinquante personnes (46 civils et quatre policiers) ont été blessées dans un attentat à la voiture piégée attribué au PKK à Van (est), non loin de la permanence du Parti de la justiceet du développement (AKP, islamo-conservateur), au pouvoir depuis 2002.

De 2012 à 2015, des pourparlers historiques avaient eu lieu entre le gouvernement et le PKK. Ils ont volé en éclats à l’été 2015, quand le PKK a revendiqué l’assassinat de deux policiers à Ceylanpinar, après un attentat-suicide (33 morts) survenu non loin de là, à Suruç, lors d’un rassemblement de la gauche prokurde.

Quelques mois plus tôt, le président Recep Tayyip Erdogan avait rejeté la « feuille de route pour la paix » en dix points, dévoilée par son gouvernement.« Electoralement parlant, estime l’universitaire Ahmet Insel, faire la paix avec le PKK n’était pas une stratégie payante pour Recep Tayyip Erdogan, puisqu’il a vu le score de son parti baisser aux législatives de juin 2015 au profit du HDP, le parti prokurde, qui, franchissant pour la première fois la barre des 10 %, a fait son entrée au Parlement. »

Depuis, les hostilités ont repris de plus belle entre les rebelles kurdes et les forces turques. Il ne se passe pas un jour sans l’annonce d’un attentat ou d’une attaque à l’explosif contre un convoi militaire dans les régions kurdes. Forts de l’expérience acquise en Syrie, où le PKK combat les djihadistes de l’organisation Etat islamique (EI) au côté des milices kurdes syriennes (les Unités de protection du peuple, YPG) qui lui sont affiliées, les rebelles kurdes ont de plus en plus recours aux engins explosifs télécommandés et aux attentats-suicides.

« En position offensive »

La situation en Syrie, où les YPG veulent établir une région autonome kurde le long de la frontière turque, ruine, pour le moment, toute perspective d’un retour à la table des négociations en Turquie. Au moment où l’armée turque mène des opérations contre l’EI et contre les YPG dans le nord de la Syrie, le gouvernement ne veut pas entendre parler de paix avec le PKK. « Nous sommes en position offensive », a rappelé récemment le premier ministre, Binali Yildirim.

Une purge drastique s’est abattue sur le PKK. Le 8 septembre, le premier ministre a annoncé la mise à l’écart de 11 835 enseignants soupçonnés de sympathie envers lui. Ils s’ajoutent aux 23 000 enseignants déjà suspendus ou limogés pour leurs liens présumés avec la communauté religieuse de Fethullah Gülen, désignée par Ankara comme l’instigatrice du putsch raté du 15 juillet.

Soumise à l’état d’urgence depuis le 18 juillet, la Turquie vit au rythme des décrets-lois. Le dernier en date prive 28 maires de leurs mandats. Accusés d’être liés au PKK ou à la mouvance Gülen, ils ont été remplacés par des administrateurs proches de l’AKP. La plupart des municipalités concernées (Sur, Silvan…) sont situées dans le sud-est du pays, où le PKK est bien implanté.

Bien que révéré, Abdullah Öcalan fait de plus en plus figure d’icône sans rôle décisionnel important, tandis que la direction militaire du PKK, basée au mont Qandil, dans le nord de l’Irak, a la main sur le mouvement.

A. Ocalan

A. Ocalan

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15 septembre 2016 4 15 /09 /septembre /2016 06:26

Une majorité de Français (54%) se dit favorable au vote des étrangers extra-communautaires pour les élections locales, selon un sondage Harris Interactive pour La Lettre de la Citoyenneté. Un chiffre en hausse de quatre points par rapport à 2015.

Aux non-membres de l'UE. "Une fois informés que les étrangers des pays de l'Union Européenne résidant en France ont le droit de vote aux élections municipales et européennes, une courte majorité de Français se déclare favorable à l'extension de ce droit aux étrangers non-membres de l'Union européenne", indique la Lettre de la Citoyenneté. Ainsi, 54% des personnes sondées se déclarent favorables au vote des étrangers aux élections locales et européennes, quatre points de plus que dans l'étude menée en 2015, mais cinq points en dessous du soutien maximum atteint en 2011 (59%).

A l'inverse, 42% se montrent défavorables au vote des étrangers, soit cinq points de moins qu'en 2015. Clivant, le droit de vote des étrangers aux élections locales était une des promesses du candidat François Hollande lors de sa campagne présidentielle de 2012. Pour pouvoir être mis en place, une réforme constitutionnelle est nécessaire et cette dernière nécessite le soutien d'une majorité de parlementaires (3/5), dont ne disposait pas le gouvernement.

Sondage réalisé par téléphone du 1er au 3 septembre 2016 sur un échantillon de 1.011 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.

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15 septembre 2016 4 15 /09 /septembre /2016 06:20
« La jeunesse n’a plus peur, C’est un acquis irréversible », affirme la jeune militante.

« La jeunesse n’a plus peur, C’est un acquis irréversible », affirme la jeune militante.

Wafaa Charaf, le goût de la liberté

ROSA MOUSSAOUI

MERCREDI, 14 SEPTEMBRE, 2016

L'HUMANITÉ

Libérée le 10 juillet après une peine de deux ans de prison, la militante marocaine des droits de l’homme était à la Fête de l’Humanité.

Sous les hauts plafonds de l’hôtel de ville de Saint-Denis, elle paraît toute menue, un peu perdue. Le visage de Wafaa Charaf s’éclaire lorsque Didier Paillard, le maire de Saint-Denis, rend hommage à ses combats, à Tanger, aux côtés des ouvrières de l’industrie textile, des migrants échoués aux portes de l’Europe forteresse, des femmes marocaines en quête d’égalité. Autour d’elle, il y a ses camarades de la Voie démocratique, ses soutiens en France, élus et militants qui forment toujours un « réseau de vigilance » veillant sur elle. « Bien sûr, je continue la lutte ! La prison n’a pas ébranlé ma détermination ! » lance-t-elle d’une voix ferme. Wafaa Charaf vient de purger une injuste peine de deux ans d’incarcération. Par l’un de ces lugubres tours de passe-passe dont le pouvoir marocain a le secret, la militante des droits humains, victime de violences policières, a été désignée comme coupable par une justice aux ordres du palais.

Wafaa Charaf avait 27 ans lorsqu’elle a été embastillée le 9 juillet 2014, après avoir déposé plainte contre X pour enlèvement et séquestration. Les faits remontent au 27 avril 2014. Très liée au monde ouvrier de Tanger, la jeune femme participe ce jour-là à un rassemblement de soutien aux ouvriers de la multinationale Greif (le numéro un mondial de l’emballage industriel), licenciés après la création d’une section syndicale. Un affront, au cœur de cette zone franche qui permet aux entreprises locales ou occidentales d’empocher des cadeaux fiscaux tout en disposant d’une main-d’œuvre bon marché, privée des droits les plus élémentaires. À l’issue de ce rassemblement, la militante est embarquée par des inconnus qui la brutalisent, la questionnent sur ses activités, avant de l’abandonner couverte de blessures au bord d’une route, en pleine nuit, à une quinzaine de kilomètres de la ville.

Comme pour alléger le souvenir de l’enfermement, elle raconte mille anecdotes

Ce scénario de mauvais polar porte évidemment la signature des méthodes policières régulièrement dénoncées par l’Association marocaine des droits humains (AMDH), dont Wafaa Charaf est membre. L’enquête ouverte par la plainte de la jeune femme n’a d’ailleurs pas pour objet d’identifier ses agresseurs, bien au contraire. C’est finalement elle qui est poursuivie pour « mensonges et diffamation », maintes fois convoquée, avant d’être incarcérée et condamnée, le 11 août 2014, à un an de prison ferme et à une lourde amende. Le 20 octobre suivant, la cour d’appel de Tanger double sa peine d’emprisonnement. Derrière la haute enceinte blanche de la prison de Tanger, la vie, le combat, ne se sont jamais arrêtés. Dans les allées de la Fête de l’Humanité, sa joie de vivre, sa force de caractère ont mis du baume au cœur de tous ceux qui l’ont croisée. Comme pour alléger le souvenir de l’enfermement, elle raconte mille anecdotes, ponctuées de grands éclats de rire. Comme ce jour où, très sollicitée par ses codétenues pour rédiger courriers et réclamations, elle a placé sur la porte de sa cellule une feuille sur laquelle était inscrite la mention « Écrivain public ». Avec les horaires. « Les gardiens étaient furieux ! » s’esclaffe-t-elle, les yeux pétillants de malice. Derrière les barreaux, Wafaa Charaf n’a jamais cessé de militer, jusqu’à prendre à partie le directeur de la prison après qu’il eut frappé une détenue. Ce qui lui a valu maintes brimades, puis un transfert à la prison de Larache. « Tu vas dans une autre prison parce que tu menaces l’institution carcérale et que tu fais de la propagande auprès des autres prisonnières », lui a expliqué le procureur du roi. Ce qui ne l’a pas empêchée de tisser encore, inlassablement, des liens de solidarité avec les prisonnières.

La militante a retrouvé les ouvrières de Textile Manufacturing abusivement licenciées

À Tanger, puis à Larache, Wafaa n’a pas perdu le fil de ses études de droit : elle a obtenu sa licence et reprend, cet automne, le chemin de l’université. Elle s’est mariée quelques jours après sa sortie de prison. Aujourd’hui encore, elle craint de sortir seule, de tomber sur des séides prêts à en découdre. « Le Maroc est une grande prison », soupire-t-elle, en évoquant les atteintes de plus en plus féroces aux libertés. Cet été, une nouvelle disposition est venue durcir encore un Code pénal très répressif pour les militants de gauche et les défenseurs des droits humains. En vertu de ce nouvel article 267 bis, quiconque « porte outrage à la religion islamique, au régime monarchique ou a incité contre l’intégrité territoriale du royaume » s’expose à une peine de six mois à deux ans de prison et à une amende de 20 000 à 200 000 dirhams (1 800 à 18 000 euros). Interdiction de mettre en cause l’islam, le roi ou d’évoquer l’autodétermination du Sahara occidental. Pourtant, assure Wafaa, ni l’arsenal judiciaire ni les intimidations policières ne découragent cette génération militante formée dans le chaudron du mouvement du 20 février 2011. « La jeunesse n’a plus peur. C’est un acquis irréversible », sourit-elle. Dans sa cellule, Wafaa Charaf a beaucoup écrit. Bientôt, elle fera publier ses carnets et ses poèmes de prison. « Ces deux ans, je ne les ai pas perdus. J’ai expérimenté le vrai visage du régime. C’est une expérience précieuse », insiste-t-elle. Dans la zone franche, ou plutôt zone de non-droit de Tanger, la militante a retrouvé les ouvrières de Textile Manufacturing abusivement licenciées par un patron qui a pris la poudre d’escampette. Elles ont célébré avec enthousiasme sa libération. Wafaa Charaf a été jetée en prison peu après le début de leur lutte. Malgré les agressions et les pressions quotidiennes, elles réclament toujours justice. Deux ans de prison, deux ans de lutte.

Rosa Moussaoui

Journaliste à la rubrique Monde de L'Humanité.

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15 septembre 2016 4 15 /09 /septembre /2016 06:16

CEDRE DU LIBAN PARC SAINT GUENOLE (LOCQUENOLE)

Le 30 mars 2013, l’association de jumelage Morlaix Wavel a planté un cèdre du Liban, ramené de la plaine de la Bekaa, lors d’un voyage au Liban et d’une rencontre avec des palestiniens du camp de Wavel près de la frontière syrienne (qui accueille aujourd’hui des réfugiés syriens).

Un ami a découvert que ce bel arbre avait été vandalisé (on a tenté de le déterrer et il a été étêté).

C’est un acte qui fleure bon une odeur nauséabonde bien d’actualité !

Ce cèdre, symbole de paix, a été planté (journée de la terre) en l’honneur de ces réfugiés palestiniens de Wavel avec lesquels nous nous coopérons depuis 2008 (achats de fournitures scolaires pour les élèves du camp).

A la prise de parole lors de la cérémonie de mars 2003, nous appelions à développer l’aide matérielle et la solidarité avec les camps de réfugiés.

Nous défendions aussi l’idée, que dans cette région du monde, il doit y avoir deux états, Israël et la Palestine, vivant en paix.

Avec l’arbre de la Liberté et celui de la Paix, nous ferions dans notre village une belle œuvre pour la destinée humaine, un bel arbre pour la vie et la liberté de tous les peuples !

Plus que jamais nous continuerons à agir pour un règlement juste, pacifique et négocié dans cette partie du Proche Orient.

Nous vous proposons de nous retrouver auprès du cèdre, lors de la pose d’une nouvelle plaque, le samedi 17 septembre à 11h dans le parc de Locquénolé.

Le 13 septembre 2016 Le président JM Nayet

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 19:28

PLAÇONS LA SOLIDARITÉ AVEC ET ENVERS LES RÉFUGIÉS, AU CŒUR DES MARCHES POUR LA PAIX !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Combien de réfugiés noyés sont-ils nécessaires pour révolter notre conscience ?

Communiqué de Presse du 6 septembre 2016 (pdf)

Combien d’êtres humains campés dans des conditions inhumaines parce qu’ils ont seulement voulu se sauver d’un pays dévasté par la guerre ou par la misère, sont-ils nécessaires pour amener nos gouvernements à assumer leurs responsabilités ?

Combien de violations du droit à l’asile par des États pourtant signataires de conventions officielles, sont-elles nécessaires pour mobiliser la communauté internationale ?

Victimes de conflits pour la redistribution des sphères d’influence à l’échelle étatique ou interétatique, de régimes liberticides et antidémocratiques, d’injustice sociale et d’inégalités économiques flagrantes à l’échelle nationale et dans le domaine des relations internationales, de dégradation de l’équilibre environnemental suite à une surexploitation des ressources naturelles, le nombre de personnes en déplacement forcé ne cesse d’augmenter chaque jour. Surtout après les interventions extérieures et les guerres dévastatrices en Afghanistan, en Iraq, en Syrie, en Libye ou en Afrique sub-saharienne, les rescapés originaires de ces pays, souhaitant demander refuge au sein de l’UE, se sont multipliés.

Obligé(e)s de fuir pour survivre, ils doivent faire face de plus en plus souvent, à des frontières fermées, barbelées, barricadées, les privant de leur droit au libre déplacement. Leur vulnérabilité et leur impuissance exploitées par des trafiquants sans scrupules, ils et elles sont poussé(e)s à risquer leur vie afin de contourner ces obstacles. Arrivé(e)s à leur destination souhaitée ou imposée, ils affrontent très souvent des politiques d’enfermement, de cantonnement dans des centres de détention ou des camps improvisés, des restrictions de leurs libertés individuelles, des violations des droits fondamentaux de l’être humain, des conditions humiliantes pour leur dignité, des exploitations dans le marché du travail.

A côté de ces phénomènes d’exclusion ou de discrimination, des initiatives de soutien et de solidarité à leur égard se sont également manifestées au niveau personnel ou collectif.

Nous toutes, nous tous, citoyennes et citoyens en marche aujourd’hui pour témoigner de notre adhésion aux principes de la culture de la paix, nous devons relayer autour de nous, par nos actes et nos discours, cet élan de solidarité ! Nous sommes tous concernés par la tragédie des réfugiés ! A la fois en tant qu’êtres humains et en tant que membres de sociétés coresponsables de leurs malheurs. N’oublions pas que les conflits à l’origine du déplacement des réfugiés de nos jours, sont en partie le résultat d’ingérences extérieures, présentées tantôt comme humanitaires, tantôt comme pacificatrices, par des pays divers et variés, dont certains membres de l’UE, agissant tous seuls ou sous l’égide de l’OTAN.

» En avant pour le succès des Marches pour la Paix du 24 septembre 2016″

N’oublions pas que la solidarité à l’échelle de l’État ne relève pas seulement d’un acte d’humanisme mais aussi d’un devoir qui découle des engagements pris lors de la rédaction des textes fondamentaux de l’UE et de la signature de conventions internationales concernant le droit à l’asile.

Condamnons les politiques inhumaines et criminelles de la fermeture des frontières et des marchandages cyniques avec des pays frontaliers de l’UE, visant à empêcher l’acheminement des réfugiés vers d’autres régions de cette union. Exigeons au contraire, de la part du gouvernement français et des autres gouvernements de l’UE de sécuriser les parcours, d’établir des voies légales d’immigration pour ceux qui fuient des situations conflictuelles, d’instaurer des « visa-asile », d’accueillir les migrants sur l’ensemble de ses territoires conformément au principe d’une réparation équitable et proportionnelle entre les pays-membres, de développer de structures d’intégration dans les sociétés locales.

Ne cédons pas aux discours haineux, nationalistes et racistes de groupes ou partis politiques, s’opposant à l’accueil des réfugiés et déclinant tout brassage culturel ou tout modèle de société multiculturelle. Combattons les amalgames qu’ils diffusent entre réfugiés et terroristes et dévoilons la récupération qu’ils tentent, des valeurs de la laïcité, afin de diviser la société française et mieux cacher leur intolérance à l’égard de la religion musulmane.

Exhortons nos gouvernements à favoriser un règlement pacifique des conflits en cours, et la négociation d’un ordre démocratique et pacifique sur les régions tourmentées. Pour ce faire, redonnons à l’ONU les moyens pour qu’elle puisse exercer sa mission d’arbitre pacificateur !

Dénonçons un commerce d’armes florissant (1800 milliards de dollars de dépenses militaires dans le monde en 2014 contre 8,4 milliards de dollars pour les opérations de Paix de l’ONU), dont l’étendue contribue, ne serait-ce de manière indirecte, à la poursuite et à l’escalade des conflits en cours, et dont les principaux ‘bénéficiaires’ en termes économiques, sont les principaux pays exportateurs.

Arrêtons les soutiens directs ou indirects à des régimes autoritaires et totalitaires à des fins purement géoéconomiques et géostratégiques.

Créons les conditions d’un monde économiquement juste et solidaire et oeuvrons pour une redistribution des richesses accumulées de manière inégalitaire et illégale à l’échelle planétaire, à travers les pratiques de néo-colonialisme et de concurrence déloyale.

Assumons nos responsabilités devant les générations futures censées de juger notre civilité et humanité à l’aune de nos attitudes présentes face aux populations persécutées et vulnérables.

Souvenons-nous des expériences des réfugiés de passés récents, ayant participé à la construction de la société française et d’autres sociétés de l’UE, et respectons la mémoire de toutes celles et ceux qui se sont battus pour qu’une crise d’accueil ou de solidarité, ne puisse plus se produire et coûter la vie à des êtres humains cherchant désespérément à se mettre à l’abri de pogroms et de pratiques d’extermination.

Le Mouvement de la Paix Saint-Ouen, le 6 septembre 2016

Plaçons la solidarité avec et envers les réfugiés au coeur des marches pour la paix du 24 septembre! Communiqué du mouvement pour la Paix
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