Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 février 2017 7 26 /02 /février /2017 08:59
CETA: le conseil constitutionnel doit trancher (L'Humanité, 23 février 2017)

Ce n’est pas la première initiative parlementaire pour mettre un coup d’arrêt au Ceta. La dernière en date, celle des députés Front de gauche qui ont présenté, le 2 février, une proposition de résolution pour demander la consultation de l’Assemblée avant la date prévue d’entrée en vigueur du Ceta. Malgré son adoption et une lettre la semaine suivante au premier ministre, l’initiative est pourtant restée lettre morte. Cette fois-ci, à la suite du dépôt de la saisine, le Conseil constitutionnel dispose d’un mois pour statuer. S’il déclarait le Ceta incompatible avec la Constitution, les députés signataires s’engagent à s’opposer à la révision constitutionnelle qui serait alors obligatoire avant la ratification du traité, et, en cas de rejet, ils s’opposeraient à son adoption au Parlement.

CETA. Le Conseil constitutionnel doit trancher
Julia Hamlaoui
Jeudi, 23 Février, 2017
L'Humanité
 

Plus d’une centaine de députés ont déposé une saisine demandant « un examen détaillé de la compatibilité » de l’accord de libre-échange avec la Constitution.

À gauche, des parlementaires ont décidé d’user d’un nouveau recours contre le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, dit Ceta. Hier, quelque 107 d’entre eux (au-delà donc des 60 signatures nécessaires), du Front de gauche, du PS, d’EELV notamment, ont déposé une saisine au Conseil constitutionnel pour lui demander « de réaliser un examen détaillé de la compatibilité » de l’accord avec la Constitution.

« Le traité emporte clairement un transfert de souveraineté »

Ratifié par le Parlement européen le 15 février, le traité en question, dont la mise en application provisoire est prévue dès le 1er mars, accentue la dérégulation des échanges entre l’UE et le Canada et prévoit un mécanisme d’arbitrage entre les États et les entreprises dont la nocivité est particulièrement pointée par les députés signataires de la saisine. Celui-ci vise « la suppression des mesures – lois, règlements, pratiques nationales – réputées faire obstacles aux investissements des entreprises » et, de ce fait, « le traité emporte ainsi clairement un transfert de souveraineté », écrivent les signataires de la saisine. Restriction de la souveraineté nationale, mise en cause des principes d’indépendance et d’impartialité des juges, de l’égalité devant la loi et de précaution, autant de motifs invoqués auprès du Conseil constitutionnel par les députés. « Nous voulons nous adresser à nos concitoyens par cette démarche et nous visons, plus largement, le fait que dorénavant les traités internationaux de libre-échange ne soient pas élaborés dans l’opacité et qu’ils prennent en compte les critères sociaux, sanitaires, environnementaux », a expliqué Suzanne Tallard, députée socialiste de Charente-Maritime.

« Non seulement ce traité crée une juridiction spéciale au bénéfice exclusif des investisseurs du Canada mais un article vise “à faire en sorte que les mesures sanitaires et phytosanitaires ne créent pas d’obstacles injustifiés”. C’est ouvrir la voie à l’affaiblissement de ces normes au motif d’une entrave au commerce », a dénoncé, hier, André Chassaigne, chef de file des députés Front de gauche. Au côté des membres de son groupe, figurent sur la liste des signataires des députés socialistes, y compris le candidat à la présidentielle Benoît Hamon, des écologistes comme Cécile Duflot, et des radicaux comme Jean-Noël Carpentier. « Cette démarche antilibérale partagée est la continuité des convergences que nous avons pu créer au moment de la loi Macron et de la loi travail. C’est la démonstration que, pour s’attaquer de front au libéralisme, on peut rassembler des députés de sensibilités différentes », estime le député communiste du Puy-de-Dôme.

Le Conseil constitutionnel dispose d’un mois pour statuer.

Ce n’est pas la première initiative parlementaire pour mettre un coup d’arrêt au Ceta. La dernière en date, celle des députés Front de gauche qui ont présenté, le 2 février, une proposition de résolution pour demander la consultation de l’Assemblée avant la date prévue d’entrée en vigueur du Ceta. Malgré son adoption et une lettre la semaine suivante au premier ministre, l’initiative est pourtant restée lettre morte. Cette fois-ci, à la suite du dépôt de la saisine, le Conseil constitutionnel dispose d’un mois pour statuer. S’il déclarait le Ceta incompatible avec la Constitution, les députés signataires s’engagent à s’opposer à la révision constitutionnelle qui serait alors obligatoire avant la ratification du traité, et, en cas de rejet, ils s’opposeraient à son adoption au Parlement.

Partager cet article
Repost0
26 février 2017 7 26 /02 /février /2017 08:13
« En difficultés financières», une productrice de lait bretonne se donne la mort
Laurence Mauriaucourt
Vendredi, 24 Février, 2017
L'Humanite
Manifestation à Poitiers en 2013 organisée par l'Association des producteurs de lait indépendants (Apli) qui a rassemblé 400 productrices de lait venues faire part du malaise de la profession. Photo : AFP
Manifestation à Poitiers en 2013 organisée par l'Association des producteurs de lait indépendants (Apli) qui a rassemblé 400 productrices de lait venues faire part du malaise de la profession.

Une productrice de lait qui ne parvenait pas à surmonter les conséquences financières de la crise du lait, a été trouvée pendue dans sa salle de traite de sa ferme en Bretagne, selon la gendarmerie. 

"Une femme de 47 ans, mère de deux enfants, qui produisait du lait avec son mari et un associé dans un GAEC (Groupement agricole d'exploitation en commun, ndlr), à Plumieux (Côtes-d'Armor), a été retrouvée par ce dernier pendue à une poutre jeudi à 7h", a indiqué à l'AFP la gendarmerie des Côtes-d'Armor.

"En difficultés financières, elle a laissé un message disant qu'elle était désolée mais qu'elle ne supportait plus la situation", a précisé l'officier de permanence.

"Selon son mari, elle était fatiguée de devoir travailler beaucoup et de ne réussir simplement qu'à payer les factures", a-t-il ajouté.

Selon des chiffres de l'Insee publiés en décembre, le revenu moyen d'un chef d'exploitation agricole a diminué de 26,1% en 2016 par rapport à 2015. Les filières les plus touchées sont la production de céréales et celle de lait, qui a subi de plein fouet la concurrence européenne après l'abandon des quotas laitiers européens en 2015.

Les conditions de vie et de travail des paysans ne cessent de se dégrader. Les conséquences sont rudes : nombre de suicide multiplié par trois en 2016 et explosion des demandes de prime d’activité (dispositif qui a remplacé le RSA).

Ce nouveau suicide intervient tandis que le Salon de l’Agriculture s’ouvre à Paris. Les candidats à l’élection présidentielle ne manqueront pas de le visiter. Leurs projets en matière de production agricole et de revenus pour les paysans sont attendus. 

Partager cet article
Repost0
26 février 2017 7 26 /02 /février /2017 06:24
"Le militaire: une histoire française". Un livre de réflexion de Claude Serfati à lire

Un sujet très important, et pourtant peut abordé......

Claude Serfati

Le militaire

Une histoire française

En France, l’armée joue un rôle essentiel depuis des siècles. Et bien que tous les États démocratiques contemporains trouvent leur origine et leur fonde­ment dans le monopole de la violence légitime, la Ve République a donné à l’institution militaire une place sans équivalent dans aucune autre démocratie et qui n’a cessé de se renforcer au cours des dernières décennies, quels que soient les partis au pouvoir.

Depuis 1991, les armées françaises ont mené sous des modalités diverses 111 opérations à l’extérieur de nos frontières, dont 25 pour la seule année 2015. L’activisme militaire serait-il une « passion fran­çaise », comme l’ont récemment suggéré les auteurs d’un rapport parlementaire ? Il est en tout cas évident que cet interventionnisme massif va bien au-delà des « guerres des présidents », que ses racines sont bien plus profondes et qu’il rend encore plus assourdissant le consensus par le silence qui submerge la société française.

Cet ouvrage souhaite fournir des éléments de réflexion à celles et ceux qui veulent comprendre les fondements du militarisme français et les raisons de son amplification au cours des dernières années. Il examine la place du militaire et de l’industrie de l’armement en France de l’époque de l’impérialisme à aujourd’hui, l’existence continuée de la Françafrique, et enfin le lien entre le regain militariste et le dispositif sécuritaire déployé sur le territoire depuis les attentats de 2015.

Claude Serfati

Claude Serfati est économiste, spécialiste de l’industrie et de l’innovation. Chercheur associé à l’Institut de Recherche économique et sociale et maître de conférence à l’Université Versailles-Saint-Quentin, il a notamment publié L’Industrie française de défense (2014) et La Mondialisation armée (2001).

Partager cet article
Repost0
25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 07:08
Sondage 23 février 2017 Les Echos - Opinion Way: la division Hamon-Mélenchon, meilleur marchepied pour l'ultra-libéralisme de Fillon et Macron, ou l'extrême-droite de Marine Le Pen au programme voisin de celui de Trump. Pour mémoire, Le Pen père avait fait 16,8% au 1er tour et 17% au second tour en 2002 et occasionné des manifestations monstres. Le dernière sondage donne sa fille entre 42 et 44 % au deuxième tour. Au delà des chiffres bruts , cela montre que la banalisation du FN a opéré et surtout que ses idées ont largement pénétré le cerveau des électeurs , que l'hypothèse de son élection n'est plus irréaliste. Mais le FN au pouvoir pour, au minimum, 5 ans ce n'est pas qu'un mauvais moment à passer une fois " notre " erreur éventuelle perçue. C'est 5 ans pendant les quels il aura tout les instruments du pouvoir pour façonner les esprits , travailler son idéologie , changer les règles y compris institutionnelles. Et malheureusement , au regard de ce qu'il a déjà semé dans les têtes, certaines de ses mesures économiques, sociales, et xénophobes risquent de rencontrer un certain écho

Sondage 23 février 2017 Les Echos - Opinion Way: la division Hamon-Mélenchon, meilleur marchepied pour l'ultra-libéralisme de Fillon et Macron, ou l'extrême-droite de Marine Le Pen au programme voisin de celui de Trump. Pour mémoire, Le Pen père avait fait 16,8% au 1er tour et 17% au second tour en 2002 et occasionné des manifestations monstres. Le dernière sondage donne sa fille entre 42 et 44 % au deuxième tour. Au delà des chiffres bruts , cela montre que la banalisation du FN a opéré et surtout que ses idées ont largement pénétré le cerveau des électeurs , que l'hypothèse de son élection n'est plus irréaliste. Mais le FN au pouvoir pour, au minimum, 5 ans ce n'est pas qu'un mauvais moment à passer une fois " notre " erreur éventuelle perçue. C'est 5 ans pendant les quels il aura tout les instruments du pouvoir pour façonner les esprits , travailler son idéologie , changer les règles y compris institutionnelles. Et malheureusement , au regard de ce qu'il a déjà semé dans les têtes, certaines de ses mesures économiques, sociales, et xénophobes risquent de rencontrer un certain écho

Plutôt Hitler que le front populaire?

Depuis 1 an, nous avons une seule certitude sur les élections présidentielles: la présence de Marine Le Pen au second tour. Chaque semaine vient confirmer que sa victoire n'est pas à exclure.
Pourtant, une dynamique de progrès à gauche existe avec un mouvement social massif contre la loi Travail qui a éliminé Hollande puis Valls. Alors que la gauche de transformation sociale peut accéder au 2nd tour, ses portes paroles semblent s'être trompés d'élections. En avril, on vote pour les présidentielles, pas pour le premier dirigeant de l'opposition. Ce n'est pas d'un congrès dont il s'agit mais de l'avenir de notre pays. 
En 1936, dans un contexte qui ressemblait à celui d'aujourd'hui, l'union de la gauche a permis de faire barrage à l'extrême droite et de mettre le progrès à l'ordre du jour. Pourquoi Ce qui était possible à l'époque, au lendemain du congrès de Tours, ne serait plus possible aujourd'hui?

C'est simple, il suffit de
- faire un programme commun, sachant que l'abrogation de la loi travail, le refus du ceta et du tafta, les 32h, la 6e republique, le lien fondamental entre l'environnemental et le social font deja consensus
- construire un accord pour les législatives 
- construire un accord de gouvernement 
C'est seulement sur cette base que l'un des deux candidats pourra se retirer

Il reste encore 62 jours...
...Merci à Benoit Hamon et Jean Luc Mélenchon de nous éviter d'avoir à voter Macron ou Fillon le 7 mai prochain, voire de nous réveiller le 8 mai avec l'extrême droite au pouvoir...

Sophie Binet, secrétaire générale adjointe CGT cadres 

20 février 2017

Partager cet article
Repost0
25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 07:06
Les militants du Parti Communiste sur le marché de Morlaix le 25 février (10h-12h)

Une distribution de tracts des militants du PCF pays de Morlaix avec l'appel du Parti Communiste au peuple de France pour construire une majorité de progrès et de gauche en 2017 est programmée le samedi 25 Février (10 h – 12 h) sur le marché de Morlaix.

 Rendez-vous, à partir de 10 h, devant la Mairie de Morlaix

Les militants du Parti Communiste sur le marché de Morlaix le 25 février (10h-12h)
Les militants du Parti Communiste sur le marché de Morlaix le 25 février (10h-12h)
Les militants du Parti Communiste sur le marché de Morlaix le 25 février (10h-12h)
Les militants du Parti Communiste sur le marché de Morlaix le 25 février (10h-12h)
Les militants du Parti Communiste sur le marché de Morlaix le 25 février (10h-12h)
Pour le changement, un pacte pour une nouvelle majorité de gauche
Adresse du Parti communiste au peuple de France

 

Vous êtes des millions à vouloir tourner la page d'un système politique réduit à l’impuissance et rongé par les forces de l’argent. Vous êtes des millions à être en colère contre des politiques dures pour les faibles et faibles contre les puissants, contre toutes les discriminations, contre une finance qui détruit tout dans notre pays, de l’emploi aux relations humaines les plus précieuses.

Vous voulez pouvoir intervenir et décider sur tout ce qui concerne votre vie, votre travail. Une victoire de la droite ou de l’extrême droite aux élections de 2017 précipiterait le pays vers plus de misère, d’arbitraire et de division. Marine Le Pen veut faire régresser la France en l’entraînant dans le sillage du sinistre Donald Trump. François Fillon veut liquider la Sécurité sociale et tous nos services publics. Emmanuel Macron veut étendre la logique de l’ubérisation libérale à tous les domaines de la vie et du travail. Nous ne voulons pas de ces années noires pour notre pays.

C’est pour éviter ce désastre que nous les communistes, nous voulons lors des élections présidentielle et législatives de mai et juin prochains, faire gagner la gauche : une gauche qui reconstruise une grande politique de justice, d’égalité et de paix. Une gauche qui engage une politique de lutte efficace contre le chômage, les inégalités et la pauvreté, de sécurisation de nos vies, de droits nouveaux pour les salariés et les citoyens.

Nous ne voulons pas la politique qui nous a tourné le dos ces cinq dernières années en emboîtant le pas aux forces libérales. La gauche que nous voulons, c'est celle qui s’est battue contre la loi Travail, contre le projet de déchéance de nationalité, qui se bat pour l’avenir des services publics, qui peut ouvrir un nouvel avenir de progrès à la jeunesse.

Il y a quelques mois, cela paraissait irréaliste. Aujourd’hui, la présence au second tour de l'élection présidentielle d'une candidature porteuse de ces combats et la constitution en juin d'une majorité de gauche et écologiste paraissent à nouveau possibles. C’est ce pourquoi nous nous battons depuis un an : nous n’avons pas présenté de candidat communiste à l’élection présidentielle pour le permettre. Nous soutenons Jean-Luc Mélenchon, dont le programme est le plus proche du nôtre, avec cet objectif.

Ce qui doit être au cœur de tout, c'est un pacte de majorité, clair et transparent qui se donne les moyens du changement.

Voilà pourquoi nous appelons les candidats et les forces de gauche à intensifier leurs discussions jusqu'à conclure ensemble un pacte de majorité pour gouverner la France.

Nous voulons élire en mai un président de gauche, en juin une majorité de députés de gauche à l’Assemblée nationale, qui appliquera une politique de rupture avec l’austérité. Au sein de cette majorité, élire des députés communistes et du Front de gauche bien plus nombreux qu’en 2012. Et surtout, il faudra rester mobilisés et vigilants avant, pendant et après les élections, comme lors du Front populaire face au grand patronat, à la droite et à l’extrême droite.

 

Nous communistes, nous proposons que ce pacte comporte :

 

une 6e République qui nous sorte du régime présidentiel, avec notamment la proportionnelle à toutes les élections et un statut de l'élu-e, des droits nouveaux pour les salariés dans les entreprises, le droit de vote des étrangers résidant en France, le récépissé contre les contrôles de police au faciès ; la constitutionnalisation du droit à l'avortement.

 

un programme de relance sociale avec l’abrogation de la loi El Khomri et son remplacement par une loi de sécurité de l’emploi et de la formation, l'augmentation des salaires, des minimas sociaux et des pensions, la diminution du temps de travail, la retraite à 60 ans, une nouvelle ambition pour la Sécurité sociale, avec un retour progressif vers un remboursement de tous les soins à 100 %.

 

un plan global d’action pour l’autonomie et l’émancipation de la jeunesse dans tous les domaines : petite enfance, éducation, culture, sports, santé, logement, emploi.

 

la création d'un ministère de plein droit pour l'égalité femmes-hommes et le renforcement des dispositifs contraignants pour l'égalité salariale et professionnelle.

 

la lutte contre toutes les discriminations, qu'elles soient liées à l'origine, à la confession, à l'orientation ou l'identité sexuelle, la maladie ou le handicap.

 

la lutte contre la finance avec un plan d’action contre l’évasion fiscale, une COP fiscale mondiale, la création d’un pôle public bancaire pour changer le rôle du crédit, avec la nationalisation de BNP-Paribas et de la Société générale.

 

un plan de bataille pour la France en Europe avec la remise en cause du traité budgétaire européen et un plan d'investissement financé par la BCE. Il servirait en France à la lutte contre l'exclusion et la pauvreté, à l’investissement massif pour les services publics, au logement pour tous et aux collectivités locales.

 

un plan cohérent de nouvelle industrialisation créant un million d’emplois dans toutes les filières utiles au développement humain s'appuyant sur un effort recherche développement conséquent, de transition écologique avec un mix énergétique renouvelables-nucléaire sous contrôle public, de développement d’un nouveau modèle agricole.

 

Nous proposons à tous les candidats et toutes les forces de gauche de discuter ces propositions. Le Parti communiste demande pour cela à les rencontrer.

Dans le même mouvement, nous vous proposons donc à tous, sans attendre le jour ultime du vote, de multiplier les luttes sociales, les rencontres publiques de terrain, les débats sur les réseaux sociaux,d'élever un immense forum citoyen pour faire entendre de toutes les manières possibles cette exigence d’union et d’engagement autour d’un pacte capable de changer vraiment la vie.

Nous ouvrirons à toutes les forces de gauche notre prochaine rencontre nationale le 28 février à la Bellevilloise à Paris sur le thème : « L'ennemi, c'est toujours la finance ».

Nous proposons que se tienne dans les plus brefs délais une grande rencontre de débat public pour un pacte de majorité à gauche avec les candidats et les forces qui les soutiennent. De nombreux citoyens le souhaitent. Pour notre part nous y sommes prêts.

À l'heure du dépôt des parrainages pour l’élection présidentielle, il faut avancer vite. Nous appelons également tous nos concitoyens à se mêler sans attendre des élections législatives. L’heure est à la mobilisation partout. Là aussi, les communistes et leurs candidats appellent au rassemblement pour garantir les moyens du changement espéré par nos concitoyens.

 

 
Partager cet article
Repost0
25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 07:05
Igor Zamichei, un des responsables au projet du PCF, secrétaire de la fédération de Paris

Igor Zamichei, un des responsables au projet du PCF, secrétaire de la fédération de Paris

 
Samedi 25 février, de 10 h 00 à 17 h 00, aura lieu une journée d’étude du PCF Bretagne coordonnée par Philippe Jumeau, membre du secrétariat régional et secrétaire de section de Lanester, consacrée aux différents programmes des candidat-es à la présidentielle, en présence notamment d’Igor Zamichiei membre du CN en charge de ces questions, secrétaire de la fédération du Parti Communiste de Paris.
Xavier Compain précisera notre programme en matière agricole et l'intérêt des propositions de lois portées par nos parlementaires. 
Cette journée se déroulera dans la salle de la maison des associations de Lanester, 1 place Penvern. 
 
Réservations à prévoir pour le repas: dupont.ismael@yahoo.fr
Pour les adhérents Finistériens. 
 
Partager cet article
Repost0
25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 06:56
Eric Bocquet

Eric Bocquet

Pauvres communes ! Par Eric Bocquet Sénateur du Nord

vendredi 24 février 2017

Chronique parue dans Liberté Hebdo, le 24 février 2017

Le marathon budgétaire 2017 dans toutes les communes de France et de Navarre a débuté. Les maires et les conseillers municipaux se grattent la tête cette année encore pour faire entrer leurs budgets dans le carcan austéritaire confirmé, les dotations aux communes à nouveau réduites.

On rabote, on fait attention à toutes les dépenses, on diffère certains investissements nécessaires. Et les communes sont attaquées par tous les bouts. Financièrement d’abord et puis il y a ces prérogatives qu’on leur supprime. Seules les charges financières augmentent régulièrement, le coût des activités périscolaires, la prise en charge de l’instruction des permis de construire désormais payante. 

L’Association des maires ruraux de France, qui regroupe les communes de moins de 2000 habitants, lançait, il y a quelques mois, les Etats GENEREUX de la ruralité pour faire entendre la voix des communes rurales de notre pays qui représentent encore 22 millions d’habitants, des habitants qui ont droit au même traitement dans cette République une et indivisible.

A force d’affaiblir le socle de la République, on risque de la déstabiliser. Notre société est grosse de certains dangers, les 500 000 élus locaux peuvent le mesurer quotidiennement dans leur engagement sur le terrain. On a l’impression, parfois, que le « système d’en haut » n’aime pas le peuple.

Après les tempêtes de l’élection de Trump en novembre et le Brexit en juin, on repense à ce mot de Bertolt Brecht : « le peuple ayant perdu la confiance du gouvernement, il serait plus simple pour lui de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ». Après tout, ce peuple, que demande-t-il ? Une brioche, un yacht, une villa et une Rollex ? Non, il demande un travail, un salaire décent, un logement, des loisirs, de la culture, la santé, bref, un peu de sérénité, de bonheur et d’avenir. Ces sujets sont finalement peu évoqués dans cette nauséabonde campagne présidentielle qui va bientôt, si ça continue, se trancher dans les tribunaux !

Les conseillers municipaux, quand ils voteront leur budget 2017, serré, étriqué, se poseront toutes ces questions. Silencieusement, bien sûr, car c’est bien connu dans les petites communes en général, « on ne fait pas de politique », on gère, on compte, comme disait Brel. Quelle richesse ces pauvres communes !

Eric et Alain Bocquet seront à Quimper le 5 avril à l'invitation du PCF pour parler du scandale de l'évasion fiscale et de leur livre "Sans domicile Fisc"

 

Partager cet article
Repost0
25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 06:53

Fin de la session parlementaire

Rapport d’activité des député(e)s Front de gauche

 

La session parlementaire sera suspendue en raison de la campagne électorale pour la présidentielle puis pour les législatives : à l’Assemblée nationale jusqu’au 18 juin et au Sénat jusqu’au 30 juin. Le 29 juin sera publiée au Journal officiel la composition des huit commissions permanentes de l’Assemblée.

Les député(e) du Front de gauche publie sur leur site un document en date du 23 février, qui dresse un bilan non exhaustif de la 14ème législatureà la date du 1er octobre 2016.

Il ambitionne de présenter, de manière synthétique, les textes les plus symboliques examinés et adoptés lors de cette législature, avec l’indication du vote des députés. Il présente également leurs initiatives parlementaires (Propositions de lois examinées dans le cadre de l’ordre du jour réservé, rapports d’information, commissions d’enquête…).

Feuilleter le document

Télécharger le document

Fin de session parlementaire: rapport d'activité des député(s) du Front de Gauche
Partager cet article
Repost0
25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 06:46
"Macron lève le voile sur son programme économique" (Ouest-France, 24 février) ... directement dicté par le MEDEF et le grand patronat!

Place à la clarification : l’ancien ministre de l’Économie Emmanuel Macron a dévoilé jeudi dans les Échos le cadrage économique de son projet pour la présidentielle.

Dans un entretien mis en ligne jeudi soir par le quotidien économique, le candidat d’En Marche ! déclare que le « poids de la dépense publique devra être progressivement ramené vers la moyenne de la zone euro », alors qu’il était en 2015 de 57 % du PIB, contre 48,5 % en zone euro en moyenne.

60 milliards d’économies dans les dépenses publiques

Il prévoit donc « une baisse de 3 points de la part des dépenses dans la richesse nationale », soit 60 milliards d’économies sur le quinquennat, un objectif en ligne avec celui que s’était fixé François Hollande en 2012.

Pour les réaliser, M. Macron vise « 25 milliards d’économies sur la sphère sociale », dont 15 milliards sur l’Assurance maladie et 10 milliards sur l’assurance chômage, « grâce aux réformes structurelles ».

M. Macron estime que le taux de chômage « peut raisonnablement atteindre 7 % en 2022 » - contre 10 % en France en 2016.

L’ancien locataire de Bercy entend également réduire de 10 milliards d’euros sur cinq ans les dépenses des collectivités locales, en nouant avec elles un « pacte » et en leur donnant des « marges de manœuvre ».

« Aujourd’hui, quand l’État décide d’augmenter le salaire des fonctionnaires, les collectivités n’ont pas leur mot à dire. Ce sera à elles de décider désormais pour leurs agents. Elles pourront également recourir plus largement à des recrutements de droit privé. Je leur demande par ailleurs, comme l’a indiqué la Cour des comptes, de respecter la durée annuelle légale du temps de travail : 1 607 heures par an. Autre liberté : les communes qui le souhaitent pourront revenir sur la réforme des rythmes scolaires », développe M. Macron.

Pour les 25 milliards restants, l’effort « reposera sur un mode de gouvernance totalement nouveau » de l’État.

M. Macron veut lui permettre de « recruter hors du statut pour les fonctions d’encadrement »,« donner la possibilité d’avoir plus de souplesse dans la gestion des carrières, des rémunérations plus individualisées, et des mobilités ». Il entend revenir à un seul jour de carence pour les fonctionnaires, mesure instaurée par la droite et abrogée par François Hollande en 2012.

120 000 fonctionnaires en moins

M. Macron estime également « possible » de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires, 70 000 venant des collectivités et 50 000 de l’État.

« Ce n’est pas un objectif, mais un référentiel, ce sera aux ministres de faire des choix », explique M. Macron.

Le gouvernement devrait se composer d’une « petite quinzaine de ministres », s’appuyant sur des cabinets très resserrés, « de l’ordre de cinq personnes », et sur une administration soumise au « spoil system » : « Dans les deux premiers mois du quinquennat, je changerai ou confirmerai l’intégralité des postes de direction dans la fonction publique… C’est une mise sous tension de l’appareil d’État ».

Il promet de détailler prochainement une réforme des retraites qui ne sera pas « guidée par une logique budgétaire mais par une logique d’équité ».

50 milliards d’euros d’investissement public

M. Macron propose par ailleurs 50 milliards d’euros d’investissement public sur le quinquennat, dont 15 milliards consacrés à la formation et 15 autres à la transition écologique et énergétique.

« Autres priorités : la modernisation des administrations publiques (numérisation), l’agriculture, les transports locaux, et la santé ».

Concernant la fiscalité, son objectif est « d’aboutir à une baisse nette des prélèvements obligatoires de 20 milliards » sur le quinquennat.

M. Macron réaffirme également son objectif de rester « dans l’épure des 3 % de déficit avec des prévisions de croissance prudente : 1,4 % cette année, 1,8 % en 2022 ».

Partager cet article
Repost0
25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 06:06
Repas républicain du Pays Bigouden et du PCF dans la 7e circonscription le samedi 25 mars au Guilvinec: hommage à Croizat et à la Sécurité Sociale

 

REPAS REPUBLICAIN

Dans le cadre de la préparation des élections législatives, le collectif de campagne de la 7ème circonscription, organise un repas fraternel et républicain

samedi 25 février 2017 à partir de 12 h.

au Château de Kergoz au Guilvinec.

Cette initiative politique s'inscrit dans le cadre de la défense de la sécurité sociale, en rendant hommage à Ambroise Croizat son fondateur.

En présence de Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF du Finistère. 

Inscription auprès du trésorier de la Section Etienne Le Bellec (02 98 11 27 38) ou auprès d'un militant de votre connaissance qui transmettra.

MENU

Apéritif

Saumon mariné, pommes vertes et céleri

Confit de canard, échalotes et noisettes

Gratin dauphinois

Fromage et mesclun

Tarte Tatin

Café

Bordeaux blanc - Bordeaux rouge

Prix du repas est fixé à 25 euros

Repas républicain du Pays Bigouden et du PCF dans la 7e circonscription le samedi 25 mars au Guilvinec: hommage à Croizat et à la Sécurité Sociale
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011