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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 20:20
Ouest-France, article de Delphine Van Hauwaert - mercredi 8 mars 2017

Ouest-France, article de Delphine Van Hauwaert - mercredi 8 mars 2017

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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 20:00
Le Télégramme, 6 mars 2017

Le Télégramme, 6 mars 2017

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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 19:49

Le 26 mai 2015, les députés ont voté en faveur de la généralisation de l’installation de compteurs communicants LINKY qui permettront de transmettre des informations et de recevoir des ordres à distance (loi sur la transition énergétique).

Après des essais en grandeur nature dans des communes d’Indre-et-Loire ainsi que dans l’agglomération de Lyon, ERDF (devenue ENEDIS) a décidé du déploiement de ces compteurs à partir de l’année 2016 jusqu’en 2021. C’est en fait 35 millions de compteurs qui seront installés pour un coût estimé à 5 milliards d’euros comprenant les compteurs, leur pose, l’installation de concentrateurs etc.

Précisons que la durée de vie de ces compteurs a été estimée à 15 ans environ et 10 ans pour les concentrateurs. Lors de notre journée d’étude du 8 décembre 2016, la question a été posée. L’intervenant de la FNCCR (Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies) indique qu’elle pourrait descendre autour de 7 ans.

Conclusion, des coûts sans fin en perspective, comparé à nos compteurs actuels !! Selon ENEDIS, ces coûts ne seront pas répercutés aux usagers mais «absorbés» par les économies réalisées sur les ‘’pertes électriques’’ occasionnées par les compteurs mécaniques, dues à leur moindre sensibilité au dépassement de seuil de consommation. De même, on devrait constater une diminution des fraudes et des coûts d’interventions, etc.

Quand on connaît l’état des finances d’EDF, endettée à hauteur de 37,5 milliards €, sans parler du «grand carénage» (programme de travaux destiné à prolonger la durée de fonctionnement des centrales au-delà de 40 ans), on peut légitimement s’interroger sur le bien fondé de l’investissement dans ces compteurs dans cette période délicate. Difficile de croire que l’usager ne sera pas impacté financièrement d’une façon ou d’une autre sous forme d’augmentation de taxes ou d’impôts.

Autres problèmes engendrés par ces compteurs :

Le rayonnement électromagnétique du courant porteur en ligne (CPL)

Qu’est que le CPL ? C’est une technologie qui utilise les fils électriques de nos habitations qui fournissent le courant. Dans le cas du compteur LINKY, elle y transmet les données par radiofréquences de 75 kHz (75 000 hertz) jusqu’à des concentrateurs qui, eux même, communiqueront nos données aux centres de gestion.

Cela permet d’envoyer des signaux par impulsion pour communiquer des informations via le compteur à travers le circuit électrique d’une maison sans modification de celui-ci. Or, ces câbles électriques ont été conçus pour la fréquence de 50 Hz (50 hertz) du circuit électrique, pas pour les champs électromagnétiques des radiofréquences. Le CIRC (centre international sur le cancer) a d’ailleurs classé les ondes des radiofréquences dans la catégorie « cancérogène possible », ce qui est loin d’être anodin, et qui est de nature à susciter une légitime inquiétude.

Certains préconisent la mise en place de câbles blindés afin d’éviter des radiations nocives pour la santé. Dans ces conditions,pour INDECOSA-CGT, il nous semble évident que l’on devrait appliquer le principe de précaution. Risque de coûts supplémentaires Comme indiqué plus haut, les compteurs LINKY sont beaucoup plus sensibles aux dépassements, même très ponctuels, de consommation par rapport à nos compteurs actuels (décalage du seuil + ou – 15%).

Cela va contraindre un certain nombre de consommateurs à souscrire un abonnement plus puissant donc plus cher afin d’éviter la coupure du nouveau compteur comme s’en plaignent déjà certains usagers.

L’avantage de ce système, si tant est que ce soit un avantage, est que l’on peut adapter plus facilement l’abonnement à ses propres besoins (attention à la jungle tarifaire qui risque d’être proposée).

Il y aura également la possibilité pour le fournisseur de couper l’alimentation à distance. On peut imaginer les conséquences négatives pour les personnes en situation de précarité énergétique si les procédures relatives au maintien du droit à l’énergie ne sont pas respectées.

Pour INDECOSA-CGT, il ne peut y avoir de coupure d’énergie sans décision judiciaire. L’accès à l’énergie restant un droit fondamental. La sécurité des données ERDF (ENEDIS) assure que le piratage informatique est impossible car les données sont cryptées et chaque compteur dispose d’une clé spécifique. Quand on sait que des pirates ont réussi à pénétrer dans des systèmes autrement plus sécurisés tels que ceux de l’armée ou des banques, on peut en douter.

On peut de même s’inquiéter d’une technologie potentiellement intrusive qui pourrait permettre de connaître nos habitudes de consommation. Les suppressions de postes L’installation de ces compteurs pourrait entrainer la perte d’environ 4 000 postes d’agents chargés des relevés ainsi que des petites interventions.

En revanche, il y aurait des créations d’emplois pour la fabrication et la pose des compteurs. Le problème étant que ces emplois conjoncturels disparaitront après la mise en place du parc. Resteront des emplois pour l’entretien et le dépannage qui ne compenseront pas cependant le nombre d’emplois supprimés.

Le compteur LINKY, quels avantages pour l’usager ? Si les avantages que les opérateurs en escomptent sont évidents (diminution de la masse salariale liée aux emplois « économisés » …), on ne perçoit pas ceux que les usagers pourraient en retirer. D’autant moins que les « nouveaux services » proposés se traduiront nécessairement par une augmentation de la facture. Même si la pose de ces nouveaux compteurs LINKY se fera sans aucune facturation supplémentaire.

Conclusion

Si de par la loi sur la transition énergétique, il est impossible de refuser à titre individuel la pose de ces compteurs, et bien qu’on n’ait pas d’exemple du « danger grave ou imminent » inscrit dans le code général des collectivités territoriales qui permettrait d’exiger l’interdiction de sa pose, INDECOSA-CGT conteste formellement l’intérêt du compteur Linky pour les consommateurs, ne serait-ce que parce qu’il peut renchérir le montant de leurs factures.

Montreuil, le 6 mars 2017

La CGT Indecosa (information et défense des consommateurs) se prononce contre les compteurs Linky
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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 13:14
Pour une véritable politique des pêches, rejoignez le Parti Communiste...
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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 19:38
France : le prix du lait a baissé de 20% en deux ans
MERCREDI, 8 MARS, 2017
HUMANITE.FR
« En France, la baisse du prix du lait est toujours automatique alors que sa hausse est toujours hypothétique. Photo : Damien Meyer/AFP
« En France, la baisse du prix du lait est toujours automatique alors que sa hausse est toujours hypothétique. 

Tombé à 30 centimes le litre en 2016 contre 36 centimes en 2014, le prix du lait ne remonte guère en ce début d’année 2017 en France contrairement à d’autres pays européens. Pour une bonne part, c’est de la faute à Macron et à Fillon. Explications.

Une note de conjoncture des chambres d’agriculture analyse ce qu’a été le prix du lait payé aux éleveurs durant l’année 2016 en France. Toutes laiteries confondues et en intégrant les primes de qualité, le prix moyen payé aux producteurs a été de 303€ les 1 000 litres. Le prix de l’année 2016 est inférieur de 7,4%  à celui de 2015 et de 20% au prix moyen payé en 2014. La vérité des chiffres nous indique que les 1 000 litres de lait étaient payés 360€ en 2014. Prenons un exemple. Sur une exploitation laitière faisant travailler deux actifs et livrant 500 000 litres de lait sur l’année avec 70 vaches en production, la recette brute issue de la vente du lait était de 180 000€ en 2014 et de 150.000€ en 2016. Cette différence de 30 000€ permettait de rémunérer deux actifs à hauteur de 1250€ part mois pour chacun en 2014. Elle n’existe plus en 2016. Beaucoup de producteurs de lait ont travaillé pour rien en 2016  et les difficultés continuent en 2017.

Au niveau européen, le prix des 1 000 litres de lait était de 316€ au quatrième trimestre de 2016. Le prix moyen est remonté en décembre à hauteur de 351€ en Irlande, 360€ en Belgique et 375€ aux Pays Bas. Mais le prix moyen payés aux producteurs français n’était que de 322€ en décembre. Pourquoi cette différence ? Il se dit que les prix avaient baissé moins vite en France que dans d’autres pays au début de la crise de surproduction qui s’est traduire par le stockage de quantités importantes de poudre de lait écrémé et de beurre. Depuis, du fait notamment de la baisse de 2,6% de la collecte laitière en 2016 par rapport à 2015, les ventes de beurre sont reparties et les prix ont augmenté de 50% en quelques mois. Mais il y a moins de débouchés pour la poudre maigre qui est le coproduit de beurre lui-même obtenu à partir de la crème. Du coup,  les laiteries françaises, qu’elles soient coopératives ou privées, font payer leurs stocks de poudre aux producteurs de lait en maintenant un prix plus bas que celui de nos voisins pour le lait collecté à la ferme.

Cette vacherie signée Macron et Fillon

Mais il existe un autre élément dont on parle trop peu dans notre pays. Comme l’augmentation de la production laitière européenne a été de 4% avant même la sortie officielle des quotas qui limitaient la production jusqu’en mars  2015, les grandes surfaces hexagonales ont importé plus de produits laitiers que précédemment  dans le seul but d’obtenir des baisses de prix des laiteries françaises à l’occasion des négociations annuelles de l’automne 2014, de l’automne 2015 et de l’automne 2016. La LME que l’ancien Premier ministre François Fillon a fait voter par sa majorité de droite en 2008 a donné plus de pouvoirs aux centrales d’achats de la grande distribution pour pratiquer un chantage permanent sur leurs fournisseurs. Cette loi a été inspirée par la Commission mise en place dès 2007 à la demande de Nicolas Sarkozy qui la fit présider par Jacques Attali. Elle était surtout composée de patrons, de financiers et d’économistes libéraux. Le rapport final donnant le mode opératoire pour le pillage du travail des paysans et plus généralement des fournisseurs de la grande distribution avait été confié à Emmanuel Macron.

Or malgré le vote de la loi Sapin 2 qu’avait fait voter le gouvernement de Manuel Valls dans le but d’introduire davantage de transparence dans les négociations annuelles entre la grande distribution et ses fournisseurs, le prix du lait à la ferme n’augmente pas assez pour couvrir les coûts de production. C’est ce que constate Thierry Roquefeuil, président de la Fédération nationale des producteurs de lait de la FNSEA dans un courrier adressé à l’actuel  Premier ministre. « En France, la baisse du prix du lait est toujours automatique alors que sa hausse est toujours hypothétique », constate le syndicaliste. Et de poursuivre en ces termes : « Il faut que cela cesse. La loi Sapin 2 oblige les industriels laitiers et la distribution à faire preuve de transparence dans le cadre des négociations commerciales qui se sont conclues le 1er mars. Malgré sa promulgation, il y deux mois, j’ai toujours l’impression que le maillon de la production est pris en otage et que le flou reste la règle (…) Les producteurs de lait n’en peuvent plus. Ils sont à bout de force comme tout un chacun qui voit son travail ne plus lui procurer un revenu décent ni lui assurer une minimum de dignité. En ce temps de campagne présidentielle mouvementée, le désespoir des territoires ruraux ne doit pas être instrumentalisé à de seules fins politiques. L’avenir de l’agriculture française mérite mieux » écrit encore le président de la FNPL.

Comme une illustration de cette inquiétude, un producteur de lait du département de la Somme qui perd de l’argent tous les mois en assurant la traite ses vaches deux fois par jour annonçait hier soir au journal de France 3 son intention de voter pour Marine Le Pen le mois prochain. Sans avancer un seul argument économique ou politique. Juste pour exprimer son désespoir.

Mieux vaut produire sous signes de qualité

La crise du lait qui dure depuis deux ans a aussi fait de sorte que le lait transformé en produits sous signes de qualité est un peu mieux rémunéré. Il suffit pour cela de regarder le prix des 1 000 litres de lait en décembre 2016 selon les régions. Le prix était de 407€ en Bourgogne-Franche Comté, de 334€ en Auvergne-Rhône-Alpes, de 327€ en Ile-de-France, de 303,8€ en Normandie, de 298€ en Bretagne et de 286,8€ dans les Hauts-de-France.  L’explication de ces différences est facile à comprendre. Le prix moyen le plus rémunérateur est imputable à la production du fromage de comté qui s’est doté d’un cahier des charges limitant le cheptel bovin à deux races de vaches avec un lait riche en protéines tandis que les aliments fermentés issus de l’ensilage de maïs ou d’herbe sont interdits dans l’alimentation du bétail. De plus la filière du comté maitrise la production laitière en tenant compte des débouchés pour son produit phare qui bénéficie, en outre, de durées d’affinage qui vont de 6 à 36 mois.

Sans avoir des cahiers des charges aussi rigoureux, certains fromages de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes sont réputés pour leur typicité comme le cantal, le saint-nectaire, les fourmes, les tomes de Savoie sans oublier le reblochon et surtout le beaufort. L’Ile-de-France produit peu de lait mais le prix un peu plus élevé que la moyenne nationale est imputable au brie de Meaux et à celui de Melun. En acceptant toutes les races bovines au lieu de favoriser la normande et en n’ayant pas de cahier de charges suffisamment rigoureux la région Normandie rémunère mal ses éleveurs laitiers alors que le camembert au lait cru, le neufchâtel, le pont l’évêque et le livarot sont des fromages prestigieux pour peu que l’on privilégie la race bovine locale et l’élevage à l’herbe. Notons enfin que, le prix bas du lait en Bretagne et dans les Hauts-de-France est le résultat de la production laitière intensive dans deux régions à faible tradition fromagère.

De cette crise laitière il faut enfin conclure qu’il est de plus en plus risqué d’investir pour exporter des produits aussi basiques que la poudre de lait vers des pays lointains. Outre l’Union européenne, les principaux pays exportateurs de produits laitiers sont les Etats Unis, l’Argentine, l'Australie et la Nouvelle Zélande. Ces pays tiers sont en train de prendre le marché russe que les pays européens, dont la France, ont perdu via l’embargo suite aux sanctions européennes contre la Russie. Par ailleurs, un pays comme l’Algérie a réduit ses importations de poudre maigre de 25%  et sa poudre grasse de 8% ces derniers mois en raison d’un manque de divises suite à la baisse sensible et durable des cours du pétrole.

 

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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 19:17
Remember Bobby Sands: résistant et héros républicain irlandais, né le 9 mars 1954, assassiné par Margaret Thatcher à 36 ans (Robert Clément)

Bobby SANDS, né le 9 mars 1954, mourait il ya 36 ans après une grève de la faim.
 

Bobby Sands est un personnage connu pour son combat en Irlande du Nord dans les années 80, où il mena une grève de la faim jusqu’à son propre décès. Républicain irlandais et membre de l’IRA, sa lutte à l’encontre du gouvernement londonien et sa perte firent de lui un véritable martyr, avec un impact médiatique fort… Retour sur la vie de Bobby Sands…

Une Jeunesse très vite marquée par le conflit anglo-irlandais
Bobby Sand nait à Newtownabbey en Irlande du Nord, en 1954. Son enfance se déroule dans un climat conflictuel opposant sans cesse catholiques et protestants au travers d’actes de violences.
Très influencé par cette situation, c’est à 18 ans qu’il rejoint l’IRA (en 1972) et connait sa première arrestation de 1972 à 1976, période durant laquelle il est emprisonné.
A sa sortie de prison, Bobby Sands décide de s’impliquer d’avantage dans les actions de l’IRA, devenant ainsi l’un des principaux leaders activistes du mouvement.

Il est cependant arrêté très rapidement, en 1977, pour détention d’arme à feu et attentat.
Bien que l’accusation d’attentat soit rapidement rejetée par le tribunal en charge de son dossier, il est toutefois condamné à 14 ans de prison pour port d’arme prohibé à la prison de Maze (aussi nommée Longh Kesh).

Bobby Sands souhaite être reconnu comme un prisonnier politique
Dans ce centre pénitentiaire, Sands commence alors à écrire des textes politiques engagés, ainsi que quelques poèmes. De nombreux textes de sa composition sont même publiés tout au long de sa détention dans l’An Phoblacht, le journal officiel de l’IRA.
La vie carcérale à Maze est particulièrement difficile, et les tensions entre les prisonniers et les surveillants sont palpables. Dès le début, les prisonniers tentent de protester avec le « Blanket Protest (1976-1981) » et le « Dirty Protest (1978-1981) ». Il s’agit d’une technique de protestation où les prisonniers refusent de se vêtir de l’uniforme de prisonnier et vivent nus, enveloppés dans seulement une couverture. A ce refus de porter l’uniforme s’ajoute ensuite une véritable guerre à l’hygiène, où les prisonniers refusent de se laver, urinent et défèquent partout afin de placer la prison dans un état sanitaire déplorable.
Bobby Sands participe également à cette lutte, mais semble vouloir aller plus loin pour se faire entendre.
Sands organise une Grève de la Faim sans précédent
Conscient du puissant levier médiatique que peut être celui de la grève de la faim, Bobby Sands décide d’organiser une grève de la faim le 1er mars 1980, afin de sensibiliser l’opinion publique aux actions de l’IRA et à l’attitude du gouvernement londonien vis à vis de l’Irlande du Nord. Bobby Sands est alors accompagné par d’autres membres de l’IRA, fermement décidés à aller jusqu’au bout pour se faire entendre, acceptant la possibilité de mourir.
Durant cette grève, la mort d’un député républicain du Fermanagh et du Sud du Tyrone éveille cependant bien des convoitises, et Bobby Sands ne peut s’empêcher de briguer ce poste. Les catholiques proposent alors Sands comme candidat, et est finalement nominé le 9 avril 1981 où il l’emporta sur Harry West.
Face à cette victoire inattendue, le gouvernement londonien décide de contrer Bobby Sands en votant une loi électorale visant à interdire aux prisonniers toute possibilité de rôle politique et de présentation à des élections durant leur incarcération (cette loi est connue sous le nom de Representation of the Peole Act).
Perdant ainsi son siège de député, Bobby Sands décide de poursuivre sa grève de la faim et continuer à protester. Son état se détériore sur une soixantaine de jours, où il perd beaucoup de poids, et connait un fort affaiblissement. Il décède le 5 mai 1981, après 65 jours de grève.
L’annonce de son décès fait la Une des journaux, et provoque alors un immense tollé en Irlande du Nord et dans le reste du Monde, faisant de Bobby Sands et de ses compagnons, de véritables martyrs.
A l’annonce de sa mort, de nombreuses émeutes éclatèrent dans tous les quartiers nationalistes de l’Ulster, et notamment sur Falls Road, à Belfast, où un « murals » (ces fresques à la mémoire des activistes républicains ou loyalistes) lui rend d’ailleurs hommage.
Margaret Thatcher, la « dame de fer » , Premier ministre en Angleterre, déclara cyniquement à la Chambre des Communes : « Monsieur Sands était un criminel condamné. Il a fait le choix de s’ôter la vie. C’est un choix que l’organisation à laquelle il appartenait n’a pas laissé à beaucoup de ses victimes. ».

Remember Bobby Sands: résistant et héros républicain irlandais, né le 9 mars 1954, assassiné par Margaret Thatcher à 36 ans (Robert Clément)
Remember Bobby Sands: résistant et héros républicain irlandais, né le 9 mars 1954, assassiné par Margaret Thatcher à 36 ans (Robert Clément)
Bobby Sands et ses camarades grévistes de la faim tués par l'intransigeance de Margaret Thatcher

Bobby Sands et ses camarades grévistes de la faim tués par l'intransigeance de Margaret Thatcher

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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 19:04
Water Makes Money est un film documentaire indépendant de 2010 de Leslie Franke et Herdolor Lorenz, sur la thématique de la gestion de l'eau potable en France et en Europe.

Water Makes Money est un film documentaire indépendant de 2010 de Leslie Franke et Herdolor Lorenz, sur la thématique de la gestion de l'eau potable en France et en Europe.

En raison des prochaines échéances des DSP (délégation de service public) de plusieurs syndicats des eaux

(NOTA: Morlaix Communauté a pris cette compétence au 1er janvier 2017 )

le collectif organise 2 réunions-débat ce mois-ci:

à Lanmeur le vendredi 24/03 à 18H30 salle stéredenn

à Plougonven le vendredi 31/03 à 18H30 salle communale

projection du film "Water makes money" suivie d'échanges à propos de la possibilité d'une régie publique

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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 11:21
Comité de défense de l'hôpital de Morlaix: en action pour les usagers de la santé le 6 et le 7 mars
Comité de défense de l'hôpital de Morlaix: en action pour les usagers de la santé le 6 et le 7 mars
Comité de défense de l'hôpital de Morlaix: en action pour les usagers de la santé le 6 et le 7 mars
Ce lundi 6 mars, 5 membres du comité de défense de l'hôpital public sont allés à la rencontre des usagers  devant l'hôpital de Morlaix.

Bon accueil malgré une météo défavorable. 

Le lendemain 7 mars  le comité participait à la manifestation de Brest avec les personnels de la santé pour un service public de santé à la hauteur des besoins et des exigences de la population.
 

Roger Héré

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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 11:16

RDV à 15h30 à République

« 8 mars : Nous prenons la rue pour revendiquer l’égalité, la liberté, le respect »

 

Appel d’Hélène Bidard et Laurence Cohen

À l’heure où la justice française classe l’affaire Baupin sans suite pour prescription, comme s’il suffisait de quelques années pour effacer les violences subies par ses victimes, la mobilisation féministe est, plus que jamais, une exigence brûlante.

Ce mercredi 8 mars, à l’occasion de la journée internationale de luttes pour les droits des femmes, nous prenons la rue pour revendiquer l’égalité, la liberté et le respect. Nous sommes nombreuses et nombreux à résister aux mesures réactionnaires des gouvernements américain, polonais, espagnol ou russe ; nous sommes nombreuses et nombreux à exiger, pour 2017, l’égalité professionnelle, la constitutionnalisation du droit à l’avortement, de réels moyens humains et financiers pour lutter contre les violences faites aux femmes ou encore l’égal accès à tous les pouvoirs et toutes les responsabilités. Les programmes de François Fillon, Marine le Pen ou Emmanuel Macron sont aux antipodes de telles exigences, ce que nous avons fortement dénoncé samedi 4 mars, lors de notre convention pour une République féministe.

Autant de raisons pour faire de ce 8 mars un moment fort de nos mobilisations, en participant massivement à cette journée d’action et de grève pour les Droits des femmes.

Rendez-vous à 15h30, pour le départ de la manifestation, à l’angle de la place de la République et de la rue du Temple

"8 mars: nous prenons la rue pour revendiquer l'égalité, la liberté, le respect" : Appel d'Hélène Bidard et Laurence Cohen (PCF)
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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 09:31
L’Humanité

Mardi 7 mars 2017

 

A l’appel de syndicats et associations du secteur de la santé, plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé le mardi 7 mars à Paris (et dans de nombreuses villes en France).

Infirmiers, aides – soignants, assistantes sociales, éducateurs spécialisés avaient été rejoints par d’autres représentants des services publics pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail

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