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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 20:48
L'été n'est pas fait pour casser le code du travail: contre la politique de Macron, écrivons de nouvelles pages du Maitron
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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 20:15
28 janvier, présentation des candidats communistes à Paris

28 janvier, présentation des candidats communistes à Paris

Intervention d'Ismaël Dupont pour Tébéo, la chaîne du Télégramme, le lundi 22 mai (un spot d'1 minute 30 qui sera diffusé du 2 au 9 juin dans le cadre de la campagne officielle, chaque candidat ayant le même temps)
Intervention d'Ismaël Dupont pour Tébéo, la chaîne du Télégramme, le lundi 22 mai (un spot d'1 minute 30 qui sera diffusé du 2 au 9 juin dans le cadre de la campagne officielle, chaque candidat ayant le même temps)

Ismaël Dupont, militant communiste, élu du Front de Gauche à Morlaix-Communauté et à Morlaix, présent depuis huit ans dans toutes les luttes pour les salariés, les services publics, l'écologie, les droits humains.

Je me présente avec Muriel Grimardias, bénévole dans une association de solidarité avec les précaires, pour donner un député vraiment de gauche à la circonscription afin de résister à la politique de Macron.

Une politique lourde de dangers au service du Medef et de la finance.

Les jeux ne sont pas faits, c'est au Parlement que se votera la politique mise en œuvre. D'où la nécessité d'avoir des élus sur lesquels vous pouvez compter à l'Assemblée.

Électeurs de gauche, vous aurez besoin d'un élu sérieux et combatif, qui ne lâche rien pour combattre leurs politiques libérales et inégalitaires.

Je porte les valeurs de la gauche de progrès, qui veut remettre les intérêts populaires et l'égalité au centre des choix politiques. Notre mot d'ordre est l'Humain au cœur.

Mes priorités sont de me battre pour des services publics de santé de qualité sur le territoire.

Lutter contre la casse de l'hôpital public sous l'effet des politiques d'austérité, des objectifs de rentabilité et de privatisation. Construire le projet de deux ou trois centres de santé sur le territoire, afin de lutter contre la désertification médicale et d'assurer une médecine accessible à tous. 

Je souhaite aussi m'engager pour les personnes âgées et leur droit à l'autonomie, afin de proposer des solutions solidaires, dans le cadre d'un nouveau service public à construire, financé par la Sécurité Sociale et un plan d'investissement ambitieux, pour nos aînés.

Il manque trop de places et de personnels dans les maisons de retraite (2000 dans le Finistère, alors que notre département est vieillissant). Trop de maisons de retraite ne sont pas à la portée des petites pensions des personnes âgées. Beaucoup est à construire dans l'accès à la mobilité, à l'éducation continue et à la culture, au lien social et à la santé des personnes âgées. Il faut soutenir davantage les associations d'aide à domicile et qui luttent pour le bien-être des personnes âgées.

Le 22 mai 2017

Intervention d'Ismaël Dupont pour Tébéo, la chaîne du Télégramme, le lundi 22 mai (un spot d'1 minute 30 qui sera diffusé du 2 au 9 juin dans le cadre de la campagne officielle, chaque candidat ayant le même temps)
Intervention d'Ismaël Dupont pour Tébéo, la chaîne du Télégramme, le lundi 22 mai (un spot d'1 minute 30 qui sera diffusé du 2 au 9 juin dans le cadre de la campagne officielle, chaque candidat ayant le même temps)
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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 12:43
Ce mercredi 24 mai: réunion publique des candidats aux législatives  PCF-Front de Gauche "L'humain au coeur", Ismaël Dupont et Muriel Grimardias, à Sizun (18h30 -salle de Saint Ildut)

PCF/Front de Gauche . L’humain d’abord

Campagne électorale des législatives

Ismael DUPONT et Muriel GRIMARDIAS , candidats dans la 4ème circonscription du Finistère , animeront une rencontre publique avec la population du canton le Mercredi 24 MAI à Sizun (salle Saint - Ildut à 18h30) 

 

La prochaine réunion publique aura lieu 

Espace Coatanlem à Plouigneau.

Le mardi 30 mai à 18h30 

Ils y présenteront leur programme et seront à l’écoute de toutes les questions, de tous les avis et de toutes les propositions. 

Ce mercredi 24 mai: réunion publique des candidats aux législatives  PCF-Front de Gauche "L'humain au coeur", Ismaël Dupont et Muriel Grimardias, à Sizun (18h30 -salle de Saint Ildut)
Ce mercredi 24 mai: réunion publique des candidats aux législatives  PCF-Front de Gauche "L'humain au coeur", Ismaël Dupont et Muriel Grimardias, à Sizun (18h30 -salle de Saint Ildut)
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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 11:23
Qassam Barghouti : « Mon père n’a jamais vu sa petite-fille »

Qassam Barghouti, qui a été lui-même prisonnier durant trois ans, est le fils de Marwan Barghouti, dirigeant du Fatah emprisonné depuis 15 ans, condamné à la perpétuité. Il témoigne de l’état de santé de Marwan Barghouti et de la lutte des prisonniers politiques palestiniens, par la grève de la faim.

L’Humanité, mardi 23 mai 2017

Nous entrons dans la sixième semaine de combat pour la dignité des prisonniers palestiniens. Au bout de ces 36 jours, notre père Marwan Barghouti n’a pu recevoir la visite de son avocat qu’à une seule reprise. Il est en isolement complet depuis le début du mouvement le 17 avril. Ils l’ont changé de prison sans nous avertir initialement. Il est actuellement dans une prison toujours près de Haïfa.

Il a déjà perdu une vingtaine de kilos. Et sa décision récente de ne plus boire nous inquiète. Malgré les énormes risques, il s’agit d’une étape supplémentaire dans la lutte. Nous avons pleinement confiance en son combat et pour arriver à amener les autorités israéliennes à négocier. Ce n’est ni la première grève de la faim des prisonniers ni de mon père, mais c’est certainement la plus importante. 1 600 détenus qui réclament ensemble le respect de leurs droits : visites, téléphones, accès aux soins. Ce sont juste des revendications humanitaires, qui font partie de toutes les conventions internationales concernant les prisonniers. Comment comprendre aujourd’hui qu’un enfant de 12 ans soit en prison et qu’on lui interdise de parler au téléphone avec ses parents ? Comment comprendre que l’on empêche un père de voir ses enfants ou ses petits-enfants ? Mon père n’a jamais vu sa petite-fille de 4 ans. Et je n’ai pas revu mon père depuis trois ans.

Ces restrictions et l’intransigeance du gouvernement israélien provoquent une forte colère dans la population. Et cela pourrait rapidement dégénérer si aucune négociation ne s’ouvre et si un prisonnier décède. Les actions à l’extérieur des prisons pourraient rapidement se durcir. Nous devons nous servir de la visite de Donald Trump et de ses déclarations de vouloir relancer le processus de paix pour déjà régler la situation des prisonniers palestiniens. Car il s’agit de droits élémentaires et humanitaires. Même l’ONU a publié deux communiqués pour condamner l’attitude du gouvernement de Benyamin Netanyahou.

Qassam Barghouti: "Mon père n'a jamais vu sa petite-fille" (L'Humanité, 23 mai 2017)
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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 11:20
Grève générale en Palestine, pour soutenir les prisonniers en grève de la faim

Largement suivie dans les Territoires palestiniens et émaillée d’affrontements, la grève générale a été lancée le jour de l’arrivée de Donald Trump en Israël.

L’Express avec AFP, mardi 23 mai 2017

Alors que le président américain Donald Trump est arrivé en Israël ce lundi, une grève générale a été lancée et largement suivie dans les Territoires palestiniens. Le but : soutenir les centaines de prisonniers palestiniens en grève de la faim depuis plus d’un mois dans les prisons israéliennes.

En Cisjordanie occupée, tous les magasins étaient fermés et les rues vides à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne. À Hébron, dans le sud de ce territoire occupé depuis 50 ans par l’armée israélienne, magasins, écoles et bâtiments publics ont également fermé leurs portes. Dans la bande de Gaza, tout était à l’arrêt à l’exception des écoles et des plus importants hôpitaux de cette petite enclave soumise à un sévère blocus israélien depuis plus de dix ans.

Affrontements entre jeunes palestiniens et soldats israéliens

En Cisjordanie, une manifestation est partie à la mi-journée, en direction d’un check-point militaire israélien qui sépare Jérusalem de Ramallah. Certains manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles une empreinte de pied avait été dessinée sur un cliché de Donald Trump, rejetant une visite qui vise à "vendre des illusions et brader les droits des Palestiniens".

Le président américain Donald Trump se recueille devant le mur des Lamentations, à Jérusalem, le 22 mai 2017afp.com/MANDEL NGAN

Des heurts ont ensuite éclaté entre des centaines de jeunes qui jetaient des pierres sur des soldats israéliens qui ont répliqué par de longues salves de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc, faisant au moins un blessé.

36 jours de grève de la faim

Des centaines de Palestiniens sont en grève de la faim dans les prisons israéliennes depuis 36 jours, pour obtenir des conditions de détention plus dignes. "Leurs proches et leurs avocats sont interdits de visite, Israël cache toutes les informations sur leur état de santé", affirme Fedwa Barghouthi, l’épouse du leader de la grève Marwan Barghouthi, haut cadre du Fatah, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas.

Ce dernier doit rencontrer le président américain mardi à Bethléem, en Cisjordanie occupée. Des Palestiniens ont annoncé leur intention de sensibiliser Donald Trump à la cause des prisonniers.

6500 Palestiniens dans les prisons israéliennes

La mobilisation en faveur de ces prisonniers a déjà provoqué plusieurs grèves et de nombreuses manifestations qui ont souvent dégénéré en heurts : deux Palestiniens ont été tués, l’un par des soldats, l’autre par un colon israélien, et des dizaines d’autres blessés.

Actuellement, 6500 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, selon l’ONG le Club des prisonniers palestinien.

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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 08:15
Finistère - L'Humanité du mercredi 24 mai 2017, rencontre avec Raymond Mc Cartney, dirigeant du Sinn Féin dans le cadre des campagnes législatives les 12 et 13 mai 2017 à Roscoff, Morlaix et Brest

Finistère - L'Humanité du mercredi 24 mai 2017, rencontre avec Raymond Mc Cartney, dirigeant du Sinn Féin dans le cadre des campagnes législatives les 12 et 13 mai 2017 à Roscoff, Morlaix et Brest

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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 07:25
C'est un joli nom camarades! Quelques-uns de nos candidats aux élections législatives dans le Finistère, en Bretagne et en France
C'est un joli nom camarades! Quelques-uns de nos candidats aux élections législatives dans le Finistère, en Bretagne et en France
Eric Guellec et Anne-Catherine Cleuziou, candidats sur la 2e circo du Finistère (Brest Centre), Yasmine Tanguy, Maxime Paul, Claude Bournot et Pierre-Yves Liziar (candidats dans la 5e du Finistère), Catherine Flageul et Jean-Paul Cam: candidats PCF-Front de Gauche sur la 2e, 3e, 5e, 6e circonscription du Finistère

Eric Guellec et Anne-Catherine Cleuziou, candidats sur la 2e circo du Finistère (Brest Centre), Yasmine Tanguy, Maxime Paul, Claude Bournot et Pierre-Yves Liziar (candidats dans la 5e du Finistère), Catherine Flageul et Jean-Paul Cam: candidats PCF-Front de Gauche sur la 2e, 3e, 5e, 6e circonscription du Finistère

C'est un joli nom camarades! Quelques-uns de nos candidats aux élections législatives dans le Finistère, en Bretagne et en France
C'est un joli nom camarades! Quelques-uns de nos candidats aux élections législatives dans le Finistère, en Bretagne et en France
C'est un joli nom camarades! Quelques-uns de nos candidats aux élections législatives dans le Finistère, en Bretagne et en France
C'est un joli nom camarades! Quelques-uns de nos candidats aux élections législatives dans le Finistère, en Bretagne et en France

" Le 19 mai s'est donc clos officiellement le dépôt des candidatures aux élections législatives.

524 candidatures sont présentées ou soutenues par le PCF-Front de gauche en métropole, comprenant 452 candidatures à parité présentées par notre formation et 72 soutiens.

La liste nationale des candidats que nous présentons rassemble des femmes et des hommes issus du peuple et qui vivent et travaillent comme l'immense majorité de celui-ci. Cette liste comporte aussi, comme je l'ai dit, le soutien à 72 candidatures de personnalités engagées dans le mouvement social à des titres divers et d'autres venus de formations politiques telles que France insoumise, Ensemble, République et Socialisme, EELV ou des soutiens de Benoit Hamon.

Parmi ces personnalités, citons Clémentine Autain, François Ruffin, Zara Boudjemaï, Caroline de Haas, Monique Pinçon-Charlot, Marianne Journiac…

Malgré l'absence d'accord national, il n'y aura pas de concurrence avec FI dans 29 circonscriptions. Des communistes en mesure de l'emporter ne se verront pas opposer de candidatures FI dans 11 circonscriptions. Nous en en félicitons et je veux saluer les militants locaux de la FI qui ont permis ces choix. Pour notre part, nous soutenons des candidatures FI dans 18 circonscriptions, dont celle où se présente Jean-Luc Mélenchon. En revanche, je veux dire que nous regrettons très profondément le maintien de candidatures FI dans près d'une vingtaine de circonscriptions où se joue l'élection possible d'un ou d'une député(e) communiste, sans que FI n'ait en revanche une chance de l'emporter. J'invite les électrices et électeurs de Jean-Luc Mélenchon dans ces circonscriptions à réfléchir à cette situation pour éviter d'offrir par la dispersion de leurs voix au premier tour un député supplémentaire à En Marche, la droite ou le FN.

40 % de nos candidats ont moins de 50 ans, 20 % moins de 40 ans. 70 % n'ont jamais exercé de mandat électif.

38 % sont des employés, ouvriers ou techniciens, 14 % des cadres, 20 % des fonctionnaires, 25 % des retraités, d'autres encore sont artisans ou étudiants. Ce sont des candidatures à l'image de la France, pas celle des cabinets ministériels et des conseils d'administration. 40 % des nos candidats ont des responsabilités syndicales dans le cadre de leur activité professionnelle et connaissent parfaitement les conditions de vie des salariés de notre pays.

Ces candidats vont d'ailleurs sans attendre se mettre au service du combat qui s'annonce contre le recours aux ordonnances pour casser encore plus le Code du travail et finir le sale boulot de la loi El Khomri.

Pour cela, j'annonce que nous lançerons le 1er juin dans toute la France une campagne nationale avec ce slogan: «  l'été, ça n'est pas fait pour casser le code du Travail – Non aux ordonnances Macron »." 

PIERRE LAURENT. 

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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 06:50
Ils ne doivent pas mourir
PAR PIERRE BARBANCEY
MARDI, 23 MAI, 2017
L'HUMANITÉ
Photo : Ilan Assayag/Reuters
Photo : Ilan Assayag/Reuters

L'éditorial de Pierre Barbancey. « Ces hommes et ces femmes de tous âges sont des combattants de la liberté dont le seul tort est de vouloir voir leurs enfants grandir dans un État de Palestine dans les frontières de 1967. »

Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a d’ores et déjà annoncé la couleur s’agissant de la grève de la faim observée par les prisonniers politiques palestiniens : il se comportera comme Margaret Thatcher qui, en 1981, a laissé mourir Bobby Sands et les patriotes irlandais. Depuis 37 jours aujourd’hui, Marwan Barghouti et des centaines d’autres détenus ont cessé de s’alimenter. Ils ne boivent plus. Le pire peut désormais arriver, si rien n’est fait. Leurs revendications sont pourtant légitimes. Ils veulent voir leur famille plus souvent, améliorer des conditions de détention terribles… À ces demandes légitimes, le gouvernement israélien oppose une fin de non-recevoir. En cinquante ans d’occupation, pas une famille palestinienne n’a été épargnée. Ils sont aujourd’hui 6 500 dans les geôles israéliennes. Certains depuis plus de trente ans, dépassant le triste record de Nelson Mandela. C’est aussi cela la réalité de l’occupation israélienne.

La libération des prisonniers palestiniens est une question urgente qui fait partie intégrante de la résolution de ce qu’il est convenu d’appeler le « conflit israélo-palestinien », en réalité une politique d’occupation et de colonisation qui nie les droits d’un peuple. La France, si sourcilleuse en d’autres points de la planète, se grandirait à intervenir pour que les revendications des prisonniers palestiniens soient entendues. Pour la première fois depuis longtemps, en Cisjordanie comme à Gaza, les Palestiniens ont arrêté le travail ou n’ont pas ouvert leur magasin, hier, en signe de solidarité avec « leurs » prisonniers. Car ces hommes et ces femmes de tous âges – 350 mineurs palestiniens sont enfermés – sont des combattants de la liberté dont le seul tort est de vouloir voir leurs enfants grandir dans un État de Palestine dans les frontières de 1967. D’où l’importance de faire grandir un mouvement international pour la libération de Marwan Barghouti, d’Ahmed Saadat et de l’ensemble des prisonniers politiques palestiniens. Tout de suite. Avant qu’il ne soit trop tard.

grand reporter
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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 06:17

Rencontre avec le nouveau ministre de la Fonction publique

La CGT a réaffirme qu’elle est opposée à faire des fonctionnaires une variable d’ajustement économique

mercredi 24 mai 2017

Le 23 mai, les syndicats de la fonction publique ont commencé à rencontrer leur ministre de tutelle Gérald Darmanin, selon leur représentativité.

C’est donc la CGT qui a ouvert le bal avec une délégation composée de Mireille Stivala, Secrétaire Générale de la Fédération CGT Santé et Action sociale, Jean-Marc Canon, Secrétaire Général de l’Union Fédérale CGT des Syndicats de l’Etat et Baptiste Talbot, Secrétaire Général de la Fédération CGT des Services publics.

Le syndicat a pu exprimer ses craintes sur les mesures présentes dans le programme d’Emmanuel Macron, comme la restauration du jour de carence, la réduction de plusieurs milliards d’euros de dépenses publiques socialement utiles, et demander si le rendez-vous salarial d’augmentation du point d’indice, qui était prévu pour le printemps 2017 par le précédent gouvernement, tenait toujours.

« C’est plus que compromis », a regretté Jean-Marc Canon. La CGT a aussi réaffirmé qu’elle était opposée à faire des fonctionnaires une variable d’ajustement économique. « Supprimer 120 000 postes de plus, ce n’est pas possible, d’autant qu’il y a déjà des administrations qui sont sur l’os et ont besoin d’embaucher, a poursuivi Jean-Marc Canon.

Et comment contraint-on l’administration territoriale à supprimer des postes ? Le ministre nous a répondu qu’il était là pour appliquer la feuille de route du président mais qu’il ne faisait pas de l’objectif chiffré de suppression de postes sa boussole. »

 

A l’issu de la réunion la CGT Fonction publique a publié un communiqué

Communiqué de la CGT Fonction publique 

Ce matin, une délégation de la CGT Fonction publique (1) a rencontré Gérald Darmanin, nouveau ministre de l’Action et des Comptes publics.

La CGT a réaffirmé son désaccord quant au périmètre du ministère et à son intitulé, qui lient les enjeux de la Fonction publique aux impératifs budgétaires et privent la Fonction publique d’un ministère de plein exercice.

Nous avons affirmé notre attachement viscéral à une Fonction publique à trois versants, garantie par un Statut général fort.

La CGT a pointé sa disponibilité pour le dialogue avec le gouvernement tout en pointant qu’elle considère qu’un certain nombre de sujets n’est pas négociable. Il en va ainsi en particulier de la valeur unique du point d’indice de la Fonction publique.

La CGT a rappelé la nécessité de mesures salariales générales fortes pour faire face à la baisse de pouvoir d’achat des agents.

Sur les effectifs, nous avons fait part de notre désaccord quant aux projets de poursuite des politiques de suppression d’emplois et relevé que des créations d’emplois sont nécessaires dans de nombreux secteurs. Nous avons souligné que la succession de réformes a désorganisé les missions et conduit à une grande souffrance des personnels. Nous avons par conséquent plaidé pour un état des lieux et un débat public comme préalables à tout nouveau chantier en matière d’organisation des missions.

La CGT a fait part de son opposition au rétablissement du jour de carence, compte tenu en particulier de l’inégalité qu’elle génèrerait entre agents publics et salariés du secteur privé, compte tenu de la plus faible prise en charge de la protection sociale complémentaire par les employeurs publics.

Notre organisation s’est déclarée opposée aux velléités d’allongement du temps de travail des personnels compte tenu de l’accumulation des heures supplémentaires qui ne sont ni payées ni récupérées.

(1) Composée de Mireille Stivala, Secrétaire Générale de la Fédération CGT Santé et Action sociale, Jean-Marc Canon, Secrétaire Général de l’Union Fédérale CGT des Syndicats de l’État et Baptiste Talbot, Secrétaire Général de la Fédération CGT des Services publics

Nous avons également fait part de notre désaccord quant aux volontés de remise en cause des régimes de retraite de la Fonction publique, tout en soulignant l’urgence d’une meilleure prise en compte de la pénibilité tant en termes de prévention que de réparation.

Nous avons souligné notre attachement à la formation professionnelle et à la nécessité de son développement dans la Fonction publique.

La CGT a enfin fait part de sa volonté d’une pleine mise en œuvre de l’accord sur l’égalité professionnelle femmes/hommes dans la Fonction publique, de la poursuite du cycle de dialogue engagé sur les carrières des ATSEM, et de mesures permettant de garantir une participation de haut niveau lors des élections professionnelles de 2018.

Le ministre a rappelé que les engagements pris par le Président de la République constituent la feuille de route du gouvernement.

Il a fait part de sa volonté de mener son action dans le cadre d’un dialogue constant avec les organisations syndicales.

Le ministre a reconnu que la situation salariale des fonctionnaires est préoccupante, en particulier en catégorie C. Il a déclaré qu’un rendez-vous salarial concernant de possibles mesures générales pourrait être organisé au printemps 2018. Concernant notre interpellation sur la valeur unique du point d’indice, il a répondu que le gouvernement souhaite trouver un équilibre entre conséquences des décisions gouvernementales et nécessaire prise en compte des contraintes des élus locaux.

Le ministre a confirmé l’engagement présidentiel sur le jour de carence, tout en indiquant que cette mesure devra tenir compte de la situation salariale des agents et garantir une « équité » entre secteurs public et privé.

Sur les retraites, sans donner davantage de précisions, le ministre a relevé que ce chantier fera l’objet d’un cadre global défini par le Premier ministre, auquel les acteurs de la Fonction publique seront associés.

De nouvelles rencontres bilatérales sont prévues pour le mois de juin, avant une possible réunion plénière en juillet dans le cadre du Conseil commun de la Fonction publique.

Ce premier rendez-vous confirme donc la volonté gouvernementale de mise en œuvre des mesures portées pat le candidat Macron. L’échéance des élections législatives sera donc déterminante. La CGT appelle les agents de la Fonction publique à faire entendre à cette occasion leurs exigences en matière de progrès social.

Elle appelle également au développement des luttes, dans le cadre le plus unitaire possible, pour la satisfaction des revendications et le renforcement de l’emploi public et de nos missions.

Montreuil, le 23 mai 2017

Rencontre avec le nouveau ministre de la Fonction publique: la CGT réaffirme qu'elle est opposée à faire des fonctionnaires une variable d'ajustement économique
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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 06:16

 

 

Samedi, le Parti communiste d'Ille-et-Vilaine présentait les candidats qu'il présente ou soutient pour les élections législatives dans le département. Au total ce sont 7 binômes, titulaires et remplaçants, qui seront présents dans les 8 circonscriptions existantes. Il n'y aura effectivement pas de candidat présenté dans la 5e circonscription de Vitré : « les forces de gauche n'y étant pas assez nombreuses, en l'absence de rassemblement il ne fallait pas ajouter la division », expliquent les responsables. 

Avec une moyenne d'âge de 41 ans, le renouvellement parmi les candidats est important puisque les deux tiers des titulaires sont nouveaux. La volonté est de rassembler le plus largement à gauche pour ces élections comme sur la circonscription de Saint-Malo (PCF, EELV, PS) et Fougères (PCF, Front de Gauche, EELV, Bretagne Écologie, PS). Les représentants de la liste « Une gauche de rassemblement pour l'humain d'abord » souhaitent ainsi « avoir une Assemblée nationale pour peser et s'opposer à la politique du gouvernement Macron qui aura avant tout l'objectif de satisfaire les attentes de la haute finance et du patronat ». Pour le PC, ces législatives marquent aussi un premier pas vers « la reconstruction d'une nouvelle force de gauche, une vraie force d'opposition qui porte les valeurs de solidarité, de progrès sociale, de démocratie et d'écologie. » 

 

Les candidats 

1er circonscription. Titulaire : Michel Demolder, 57 ans, salarié d'une association pour personnes sourdes, maire adjoint de Pont-Péan. Remplaçante : Nadine Morvan, 60 ans, conseillère Pôle emploi, responsable syndicale. 

2e circonscription. Titulaire : Évelyne Forcioli, 59 ans, enseignante spécialisée, syndicaliste Remplaçant : Alain Pechon, 51 ans, chargé de mission à la mairie de Liffré, syndicaliste 

3e circonscription. Titulaire : Yannick Nadesan, 34 ans, sociologue urbaniste, conseiller municipal à Rennes et président de la collectivité Eau du bassin rennais. Remplaçante : Françoise Faucheux, retraité. 

4e circonscription. Titulaire : Philippe Bonnin, ingénieur en agriculture, Docteur en économie et maire de Chartres-de-Bretagne. Remplaçante : Joëlle Stutzinger 

6e circonscription. Titulaire : Benoit Montabone, 32 ans, enseignant chercheur en géographie. Remplaçante : Sylvie Forel, 59 ans, agricultrice bio. 

7e circonscription. Titulaire : Solenn Hallou, 39 ans, professeure de lettres. Remplaçante : Alexandra Thierry, vendeuse. 

8e circonscription. Titulaire : Claire Payen, 27 ans, employée. Remplaçant : Michel Armand, 63 ans, ancien directeur de production du service public de l'audiovisuel. 

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