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11 juin 2023 7 11 /06 /juin /2023 16:08
Yolanda Díaz, Ministre du Travail et de l'Économie sociale d'Espagne (Communiste)

Yolanda Díaz, Ministre du Travail et de l'Économie sociale d'Espagne (Communiste)

Europe

En Espagne, Yolanda Díaz réussit l’unité à la gauche des socialistes

Les formations à la gauche des socialistes, y compris Podemos, se présenteront sous une seule étiquette, Sumar, aux législatives du 23 juillet en Espagne. Une bonne nouvelle pour le socialiste sortant Pedro Sánchez.

Ludovic Lamant

Ils et elles avaient jusqu’à vendredi minuit pour s’entendre et s’inscrire aux élections législatives anticipées du 23 juillet en Espagne. La fumée blanche s’est échappée peu après 20 heures, sous la forme d’un communiqué victorieux.

Yolanda Díaz, vice-présidente de l’actuel gouvernement du socialiste Pedro Sánchez, est parvenue à bâtir une coalition d’une quinzaine de formations à la gauche du Parti socialiste, dont Podemos, qui se présenteront sous une même étiquette, Sumar (qui signifie « additionner » en français). C’est « l’accord le plus large et pluriel jamais atteint depuis le retour de la démocratie en Espagne entre des forces progressistes et écologistes », lit-on dans le communiqué.

Sans surprise, Yolanda Díaz, née à La Corogne en Galice en 1971, est parvenue à conclure des accords avec des forces régionales comme Catalunya en Comú, la coalition de la maire sortante de Barcelone Ada Colau, Más Madrid, cofondé par l’ancienne figure de Podemos Íñigo Errejón, ou encore Compromís, coalition de gauche de la région de Valence. Elle s’est aussi entendue avec de petites formations écologistes comme Verdes Equo.

Mais le véritable suspense résidait dans la présence de Podemos dans l’accord. Au moment de lancer début avril sa candidature à la présidence du Conseil le 2 avril dernier, Yolanda Díaz l’avait fait en l’absence de membres du parti cofondé en 2014 par Pablo Iglesias. « Je suis fatiguée des tutelles », avait-elle lancé, manière de souligner son indépendance.

Avant les régionales et municipales de mai, les discussions entre Podemos et Sumar achoppaient notamment sur la tenue de primaires – réclamées par Podemos – pour constituer les listes des législatives et légitimer la candidate. Mais la défaite de la gauche aux régionales a changé la donne. En particulier le score de Podemos, qui a décroché bien plus fortement par rapport au précédent scrutin de 2019, que les autres alliés de gauche proches de Yolanda Díaz.

Dès la décision de Pedro Sánchez, le 29 mai, de convoquer des élections anticipées, les appels à l’unité entre Podemos et Sumar se sont fait entendre, notamment de la part de Pablo Iglesias – retiré de la politique depuis 2021 mais toujours influent au sein de cet espace politique. Podemos a aussi lancé une consultation de ses bases : 93 % des quelque 52 000 votant·es se sont prononcés pour l’unité, selon des résultats communiqués vendredi matin.

La ministre Irene Montero exclue des listes

À défaut de primaires, les équipes de négociations se sont basées sur les résultats des municipales et régionales de fin mai pour définir les rapports de force et constituer les listes. Un choix désavantageux pour Podemos. Dans la dernière ligne droite, l’enjeu s’est réduit à la présence sur les listes, ou non, de l’actuelle ministre de l’égalité, Irene Montero (Podemos), personnalité jugée trop clivante aux yeux d’autres partenaires de Sumar, plus modérés.

Irene Montero, qui avait donné un entretien à Mediapart en 2020, n’est pas seulement la compagne de Pablo Iglesias – même si cela joue dans la manière dont ses opposant·es la perçoivent. Elle est surtout celle qui a conduit le chantier de la loi du « seul un oui est un oui » (« solo sí es sí »), ce texte jugé pionnier sur les violences sexuelles mais qui avait aussi entraîné la remise en liberté de manière anticipée de personnes condamnées.

Les socialistes avaient fini par voter en avril dernier la réforme de cette loi emblématique, sans les voix de Podemos, mais avec le soutien de la droite du Parti populaire : les oppositions y avaient vu un fiasco politique, et le début de la fin de la coalition des gauches au pouvoir depuis 2019. Ce samedi matin, Ione Belarra, la secrétaire générale de Podemos, exhortait encore Sumar à négocier la semaine prochaine, pour retirer le veto sur la personne de Montero.

Du côté de Yolanda Díaz – qui n’a jamais été membre de Podemos –, on cherche à éviter que la campagne éclair qui s’annonce ne se polarise, sous la pression de l’extrême droite de Vox, sur la loi portée par Montero. Autre figure historique de Podemos exclue des listes, ce qui risque là encore de laisser des traces pendant la campagne : Pablo Echenique, actuel porte-parole du groupe parlementaire.

À ce stade, le Parti populaire (PP, droite) d’Alberto Núñez Feijóo reste favori des élections législatives du 23 juillet. Les sondages lui donnent une majorité absolue en intégrant le score de l’extrême droite de Vox. Mais l’alliance politique intervenue à gauche relance la bataille.

Si les gauches radicales s’étaient présentées sur des listes concurrentes, le socialiste Pedro Sánchez, qui a besoin d’un allié fort sur sa gauche, n’avait presque aucune chance de rempiler. Après l’accord, le jeu reste ouvert.

Selon les dernières projections, le simple fait, pour Sumar et Podemos, de se présenter ensemble pourrait leur donner une douzaine de sièges supplémentaires (sur un Congrès de 350 élu·es). Cela s’explique à la fois par le mode de scrutin espagnol, la loi d’Hondt, mais surtout par le découpage des circonscriptions régionales en Espagne. Beaucoup d’entre elles sont dotées de très peu de sièges, ce qui limite fortement les chances des formations les plus modestes d’en obtenir ne serait-ce qu’un seul, et encourage les alliances.

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22 mai 2023 1 22 /05 /mai /2023 06:59
Sans la paix, l'humanité n'a aucun avenir - Billet de Yvon Huet

SANS LA PAIX, L'HUMANITÉ N'A AUCUN AVENIR

Quand un chapelet de chefs d'État dit qu'il faut s'armer jusqu'aux dents pour assurer la paix, vous êtes sûr que vous en prenez pour une nouvelle guerre de cent ans parce que les marchands de canons ne construisent pas des armes pour les mettre au placard.
 

Certes, il y a des agresseurs et des agressés. Pour mettre en difficulté les agresseurs, il faut les isoler chez eux et inciter les peuples à imposer la paix, ce qui ne se fait pas si j'en crois la politique de confrontation brutale qui est propulsée dans la propagande des uns et des autres. Le chemin est donc tracé pour que nous arrivions, comme en 1918, au bilan d'un massacre qui en préparera d'autres, comme ce fut le cas au siècle dernier. 

Pour l'instant, la stratégie qui consister à victimiser l'agresseur, en l'occurrence Poutine ne fait que raviver les réflexes de forteresse assiégée qui ont en fait perduré depuis la guerre civile qui a suivi la révolution russe encerclée par les puissances occidentales de l'époque. Est-ce que cela va suffire pour calmer la bête ? Certainement pas, et ce n'est pas la diabolisation de la Chine qui, elle, a besoin de la paix, qui arrange les choses.

Qui en profite ? le business florissant des armes. Qui paye ? Ceux que, de part et d’autre, on envoie au casse-pipe. Pour l'instant, en France, contrairement à la guerre de 1914, on n’envoie pas nos enfants au front. On envoie des armes et on demande juste à chacun de se serrer la ceinture pour "la liberté" sans dire les choses clairement. L'augmentation de 40% du budget militaire a des conséquences sur notre vie quotidienne et vise même à culpabiliser le mouvement social qui ose demander son dû pendant que les riches s'empiffrent avec le commerce de la guerre en toute impunité.
 

Résultat ? Ce jeu ne fait qu'augmenter le sentiment de haine qui enflamme les communautés russes et ukrainiennes avec comme résultat la mort au rendez-vous pour les innocents et, demain, comme ce fut le cas dans tous les pays de l'Est de l'Europe, le repli sur soi, le déplacement des populations et le racisme en bandoulière des "gagnants" sans qu'aucun progrès soit fait en matière de démocratie et de liberté publique. 

Jaurès a été assassiné parce qu'il ne voulait pas que les peuples français et allemand s'entretuent pour une cause qui aurait pu être réglée par la négociation, pourquoi pas un référendum des Alsaciens et Lorrains annexés par l'Allemagne de l'époque. Un doux rêve évidemment... 

Mais à force de ne vouloir régler les conflits que par des guerres on ne fait qu'envoyer l'humanité tout entière à l'abattoir. Les historiens sont tous d'accord pour dire que la Seconde Guerre mondiale a été préparée par la première. 

Je me pose une question. N'est-ce pas la guerre froide qui a suivi les accords de Yalta de la Seconde Guerre mondiale qui a créé les conditions d'une Troisième Guerre mondiale qu'on nous prépare aujourd'hui ? 

Le monde bouge certes, avec cette multipolarisation liée au développement des pays dits "émergents", en déstabilisant le confort de la puissance occidentale qui commence à prendre l'eau, mais sans l'intervention des peuples pour la paix, les foyers de guerre se déplaceront et rien ne sera réglé. 

Le combat pour la paix est donc celui que devraient mener TOUS les peuples sans exception face à la montée des monstres qui, comme au XXe siècle, ont provoqué le néant, mais cette fois, avec le danger des armes nucléaires disséminées, c'est l'avenir même de l'humanité qui est en jeu.

Yvon Huet

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15 mai 2023 1 15 /05 /mai /2023 05:20
Les marchands d’armes explosent tous les compteurs - L'Humanité, 13 mai 2023, Bruno Odent
Les marchands d’armes explosent tous les compteurs

Les fabricants d’avions de combat, de chars d’assaut, d’obus, de canons, de missiles sont les grands bénéficiaires des stratégies militaires du surarmement cultivées par la Russie, les États-Unis et l’Otan.

Publié le Samedi 13 mai 2023

Et les gagnants de la guerre en Ukraine sont… les fabricants d’armes. Les dividendes et les cours en Bourse de leurs entreprises flambent, et leur fortune avec eux. Les dépenses d’armement ont connu, en 2022, une poussée globale jamais atteinte, à plus de 2 113 milliards de dollars (2 000 milliards d’euros), selon le Sipri (Institut international de recherche sur la paix de Stockholm). À titre de comparaison, l’organisme relève qu’au plus fort de la guerre froide, dans les années 1980, ces dépenses, mesurées en dollars constants, avoisinaient les 1 500 milliards. Et une nouvelle accélération spectaculaire est en marche en 2023. Les États-Unis en alimentent la plus grande part. Responsables déjà de près de 40 % des dépenses mondiales d’armement, ils ont prévu de porter leur budget militaire à 858 milliards de dollars cette année. Soit une augmentation de 8 %. Leurs vassaux européens de l’Otan se sont alignés sur cette tendance, comblant d’aise le président Joe Biden. La Maison-Blanche ­a en effet clairement annoncé son intention de propulser l’Alliance atlantique comme auxiliaire de sa politique étrangère pour défaire la Russie d’abord et, beaucoup plus sérieusement ensuite, le rival « systémique » chinois.

Les plus grands profiteurs de guerre se trouvent dans le secteur de l’armement. Ils tirent parti à plein des stratégies jusqu’au-boutistes développées par Moscou comme par Washington et l’Otan. Les deux camps ne soutiennent-ils pas une fuite en avant dans la poursuite des combats jusqu’au basculement désiré du rapport de force, avec pour seule perspective la débâcle militaire de l’adversaire ? Deux de ces oligarques de l’économie de guerre font exploser tous les compteurs.

Des actions qui s’arrachent

Le premier est russe. Il s’appelle Oleg Demchenko. Il est l’un des principaux orchestrateurs de la montée en gamme de la production en série d’avions de combat de type Soukhoï SU-30. Il codirige l’immense complexe militaro-industriel Rosneft, fruit d’un vaste partenariat public-privé, spécialisé sur toute la panoplie des armements lourds (chars, missiles, artillerie). La guerre et le gonflement exponentiel des commandes sont une aubaine pour cet homme proche de Poutine. Le multimilliardaire n’est pas un inconnu en France. Il possède un pied-à-terre de villégiature de quelques millions d’euros à Saint-Jean-Cap-­Ferrat, sur la Côte d’Azur.

Le second oligarque qui pulvérise, en ce moment, toutes les performances financières, est allemand. Il s’appelle Armin Papperger. Il est le patron de Rheinmetall, fabricant des chars d’assaut Leopard 2, mais aussi de nombreux véhicules blindés, d’obus et de munitions vendus en kit. Il a fait, le 20 mars, une entrée triomphale, avec allocution et petits-fours, dans le Dax 30, le club très exclusif de la Bourse de Francfort, aux côtés de tous les champions du capitalisme allemand. Les « investisseurs » s’arrachent l’action Rheinmetall et la valeur boursière de la firme a quasiment doublé en l’espace de quelques mois pour atteindre 10 milliards d’euros.

Un « changement d’époque »

Armin Papperger a bénéficié de tous les relais d’un consensus « pro-guerre » au sein des médias et de la plupart des partis européens en faveur de la fourniture d’armes lourdes à l’Ukraine. Invité de marque, en février 2023, de la conférence de Munich sur la sécurité, il y a présenté, devant un parterre de dignitaires de l’Otan et de chefs d’État européens, un gros projet d’investissement dans une nouvelle grande usine pour fabriquer, en Ukraine même, ses chars dernier cri baptisés Panther. Jusqu’à 400 par an…

La course à l’armement confis­que ainsi au développement des milliers de milliards de dollars, d’euros, de yens, de yuans ou de roubles. En Russie, elle renforce les déséquilibres d’un capitalisme russe en crise, déjà bien trop dépendant de l’exportation des hydrocarbures et… des armes. Ce qui va aggraver encore les difficultés des travailleurs au sein d’une société où près d’un tiers des citoyens vit déjà en dessous du seuil de pauvreté.

En Europe, la mise en marche du turboréacteur sur les dépenses militaires aura aussi des effets terribles. Le chancelier Olaf Scholz a proclamé « un changement d’époque » pour faire de la Bundeswehr la plus forte armée européenne. Le président Emmanuel Macron a annoncé, en janvier 2023, une augmentation de 30 %, à 413 milliards d’euros, du budget de sa prochaine loi de programmation militaire allant de 2024 à 2030. La guerre enrichit les oligarques aussi sûrement qu’elle programme une super-austérité contre les peuples.

Empereur des profiteurs de guerre, Lockheed Martin voit flamber ses bénéfices

Chez les oligarques fabricants d’armes, James D. Taiclet, surclasse tout le monde. Les profits n’ont jamais autant flambé pour le patron du groupe états-unien Lockheed Martin (LM), l’un des principaux « contractants » du Pentagone (1,3 milliard de dollars durant le seul premier trimestre 2023), et la valeur de l’action  LM dépasse désormais les 500 dollars.

Dès mars 2022, le titre avait été propulsé à 43 dollars. « Un plus-haut de son histoire boursière » (« Wall Street Journal »). Un tournant, car LM ne cessera plus, dès lors, de pulvériser les records. À l’origine de cette ascension, l’Allemagne d’Olaf Scholz. Elle venait d’annoncer un investissement de 100 milliards d’euros pour « moderniser » son armée et se conformer aux recommandations de Washington et de l’Otan. Berlin achetait à LM, pour près de 40 milliards de dollars, 35 chasseurs bombardiers furtifs F-35 pour remplacer sa flotte vieillissante de Tornado et se mettre davantage en capacité de remplir sa mission dite de « partie prenante nucléaire » destinée à transporter sur zone, « au cas où », les bombes atomiques américaines.

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27 avril 2023 4 27 /04 /avril /2023 07:19
Dépenses militaires record en 2022 - Christophe Deroubaix - L'Humanité, 25 avril 2023
Dépenses militaires record en 2022
Mardi 25 avril 2023
Armement Selon un rapport publié lundi par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), les dépenses militaires mondiales ont atteint un nouveau sommet de 2 240 milliards de dollars, soit 2,2 % du PIB mondial. Il s’agit, à l’échelle planétaire, de la huitième année consécutive de hausse. Les dépenses en Europe ont dépassé en 2022 leur niveau de la fin de la guerre froide. Le Vieux Continent a dépensé, après déduction de l’inflation, 13 % de plus pour ses armées, au cours de cette année marquée par l’invasion russe de l’Ukraine. C’est à la fois la plus forte croissance enregistrée depuis plus de trente ans, et le retour – en ­dollars constants – au niveau des dépenses de 1989, année de la chute du mur de Berlin. Ces dépenses européennes, qui ont atteint 480 milliards de dollars en 2022, ont déjà augmenté de plus d’un tiers en dix ans, et la tendance devrait continuer à s’accélérer dans la prochaine décennie. À eux seuls, les États-Unis ont représenté 39 % des dépenses mondiales l’an passé. Avec la Chine, numéro 2 (13 %), ils représentent plus de la moitié des investissements militaires du globe. Les poursuivants : Russie (3,9 %), Inde (3,6 %) et Arabie saoudite (3,3 %), arrivent loin derrière. C. D.
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20 avril 2023 4 20 /04 /avril /2023 10:00
Invitation retour de Palestine du pays de Morlaix - VENDREDI 21 AVRIL à 18h  au 2D de la voie d'accès au port à MORLAIX.
L'AFPS du PAYS de MORLAIX CONTINUE SES SOIREES 
"RETOUR DE PALESTINE" 
 
Nous avions fait la première rencontre à Locquénolé en partenariat avec la LDH le 23 mars devant 45 personnes, cette semaine nous vous donnons rendez-vous 
 
VENDREDI 21 AVRIL à 18h 
au 2D de la voie d'accès au port à MORLAIX.
 
Il s'agit du compte rendu à plusieurs voix d'un voyage en Palestine occupée effectué par 8 membres de l'association en mai 2022. Le but de ce voyage était de consolider les actions de solidarité de l'AFPS dans le camp de réfugiés de Jalazone, au nord de Ramallah. Une démarche qui, du 26 novembre au 2 décembre amena trois d'entre nous à repartir en Palestine pour accompagner une délégation d'éluEs de Morlaix Communauté dans le but d'étudier la possibilité d'un partenariat solidaire autour de l'accès à l'eau potable pour les habitantEs du camp.
Nous souhaitons partager lors de nos soirées publiques, le compte rendu de ces voyages de la solidarité et débattre avec le public de la situation dans ce pays occupé. 
 
Ca se passe donc, pour Morlaix vendredi soir au 2D et plus tard, pour les habitantEs de PLOUGASNOU, ça se passera le MERCREDI 26 AVRIL à 18h 30 à la Petite salle communale...
 
Ensuite, il y aura St Pol de Léon le 24 mai et Carhaix le 18 juin...
 
Vous êtes touTEs les bienvenuEs et n'hésitez pas à en parler autour de vous
 
Amitié solidaire
 
AFPS
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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 07:10
Salah Hamouri sera à Plourin-les-Morlaix le 8 avril et à Brest le 6 avril pour des conférences-débat
Salah Hamouri sera à Plourin-les-Morlaix le 8 avril et à Brest le 6 avril pour des conférences-débat
Salah Hamouri sera à Plourin-les-Morlaix le 8 avril et à Brest le 6 avril pour des conférences-débat
SALAH HAMOURI, MILITANT INFATIGABLE DE LA CAUSE PALESTINIENNE INVITE A TEMOIGNER EN PAYS DE MORLAIX
Salah Hamouri est un avocat franco-palestinien. Militant des droits humains, il défend ses compatriotes victimes de l’arbitraire et des exactions des gouvernements israéliens et des colons.
Jeune militant contre la colonisation, il subit sa première inculpation en 2005, pour une prétendue participation à un complot visant à assassiner un rabbin d'extrême-droite. Pour éviter une sentence de 14 ans de prison, il a dû plaidé coupable. Aucun élément concret ne figurant dans le dossier d'accusation, le gouvernement français de l'époque a reconnu que rien ne pouvait lui être reproché juridiquement, que les accusations contre lui étaient fausses (M. Juppé alors ministre du président Chirac). Salah Hamouri a finalement passé sept ans en prison, avant d’être relâché le 18 décembre 2011.
Deuxième accusation récurrente contre lui une prétendue appartenance au FPLP (une organisation de la gauche palestinienne interdite en Israël ) qu'il a toujours contestée, mais qui servira de prétexte à ses arrestations successives. Nouvelle arrestation le 23 août 2017 pour être simplement « soupçonné d’avoir renoué avec une organisation politique illégale puis libéré le 30 septembre 2018 après 13 mois de détention administrative.
La détention administrative est un régime carcéral totalement arbitraire hérité du droit anglo-saxon permettant d’incarcérer n’importe qui sans preuve, sans inculpation, sans dossier, par périodes de 3 ou 6 mois renouvelables indéfiniment.
C'est en décembre 2018 que l'AFPS avait reçu Salah Hamouri en Finistère, après une campagne unitaire pour sa libération tout à fait exemplaire.
Malheureusement, Salah Hamouri a de nouveau subit la vengeance de l'état colonial israélien qui l'a de nouveau mis en détention administrative entre mars et décembre 2022 jusqu'à son expulsion pour la France le 18 décembre 2022.
Un bannissement absolument illégal selon le droit international à la suite de la décision de la ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked de lui retirer son statut de résident permanent de Jérusalem, sa ville natale, pour "refus d'allégeance à l'Etat israélien"...
Avocat des prisonniers politiques palestiniens au sein de l'ONG Addameer, Salah Hamouri ne connaîtra jamais de répit dans le harcèlement que vont exercer contre lui les autorités israéliennes durant plus de 20 ans : Une dizaine d’années en détention, des restrictions de mouvements, la séparation forcée d’avec sa femme et ses deux enfants, l’infestation de son téléphone par le logiciel espion Pégasus, la suppression de son assurance maladie, la révocation de sa carte de résident permanent de Jérusalem et pour finir l'exil en France.
Aujourd'hui, Salah Hamouri continue son combat pour la Palestine, notamment pour faire connaître la situation des 4800 prisonniers politiques palestiniens.
Les 20 et 21 mars 2023, Salah Hamouri a été auditionné au siège des Nations Unies, à Genève. Il a pu témoigner des conditions de détention des prisonniers politiques palestiniens ainsi que des conditions de son expulsion, devant la commission d’enquête dédiée aux Territoires Palestiniens Occupés et à Israël.
Il a également rencontré les représentants de nombreux Etats ainsi que l’équipe de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU pour la Palestine occupée.
A L'INITIATIVE DE L'AFPS SOUTENUE PAR PLUS DE 20 ASSOCIATIONS, PARTIS ET SYNDICATS DU PAYS DE MORLAIX, SALAH HAMOURI EST INVITE A TEMOIGNER LE SAMEDI 8 AVRIL A PARTIR DE 18H 30 - SALLE DU CHEVAL BLANC à PLOURIN LES MORLAIX.
Salah Hamouri sera à Plourin-les-Morlaix le 8 avril et à Brest le 6 avril pour des conférences-débat
SALAH HAMOURI SERA EN BRETAGNE NORD LA SEMAINE PROCHAINE
( pour le sud c'est en mai, du 24 au 27).
 
Venez nombreux écouter, soutenir et dialoguer avec cet avocat franco palestinien de Jérusalem victime de 4 emprisonnements arbitraires en Israël, dont plusieurs internements administratifs sans procès, récemment expulse manu militari de sa ville natale et de son pays par les autorités coloniales israéliennes qui ne supportent pas sa volonté tenace de dénoncer l’occupation et l’apartheid dans sans pays contre les palestiniens.
Rennes le 3 avril à 19h45 · Centre social Kennedy
 
42 bd Kennedy
 
Saint Brieuc le 4 à 20 h 20h · MJC du Plateau
1 avenue Antoine-Mazier
 
Lannion le 5 à 20h30 · Espace Saint Anne, salle 1
2 rue de Kérampont
 
Brest le 6  avril à 19 h 30 19h30 · Faculté Victor Segalen
20 rue Duquesne, Salle Yves Moreau
 
Brest Vendredi 7 avril de 17h30 à 18h30 avec HK au foyer Saint-Marc: quel avenir pour la non-violence?
 
Plourin-lès-Morlaix le 8 avril à 18h30 · Salle du Cheval Blanc 1 rue Tanguy-Prigent
 
Vous trouverez sur ce lien https://pcf29.org/salah-hamouri-sera-en-conference-debat.../ l’affiche pour la venue de Salah Hamouri à Brest le 6 avril La conférence se tiendra à la fac Segalen à Brest, à 19 h 30 dans l'amphi Yves Moreau.
Salah nous parlera des atteintes au droit que commet Israël, des prisonniers palestiniens et aussi de sa propre histoire. La conférence est à l'initiative de l'AFPS avec le soutiendes Amis de l'Huma,de la CGT, de Solidaires,d'Amnesty international,de la LDH, de l'UEP , la France Insoumise, le Mouvement des Jeunes Communistes de France, le Parti Communiste Français, l'Union Démocratique Bretonne.
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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 06:56
Note de lecture - Beyrouth-sur-Seine de Sabyl Ghoussoub
Beyrouth-sur-Seine est un roman autobiographique de Sabyl Ghoussoub qui a reçu le prix Goncourt des Lycéens 2022, une exploration temporelle et géographique, des années 1960 à 2020.
 
Des allers-retours entre Paris où sont exilés ses parents libanais depuis la fin des années 70 et le Liban où la guerre fait rage dans les années 1970 et 1980, où la famille se partage entre des oncles communistes et combattant au côté de la gauche et des Palestiniens dans la guerre civile, et des oncles phalangistes combattant avec la droite chrétienne, Moscou, où va étudier un des oncles communistes.
 
La lourdeur de l'héritage, la complexité et les contradictions de la situation politique et de l'histoire libanaise sont amenés avec beaucoup de subtilité dans une écriture fluide et proche de la vie et de l'humain procédant par allusions, évocations par petites touches, avec une tendresse qui ne tombe jamais dans la sensiblerie, qui restitue l'élégance, l'étrangeté, et la singularité irréductible des êtres.
 
Un récit lumineux, facile à lire, plein d'empathie et d'humour, sur une guerre atroce, les paradoxes de l'exil et de la gauche libanaise, qui revient aussi sur les attentats et attaques à Paris dans les années 80 qui ont prolongé cette guerre du Proche-Orient aux imbrications et instrumentalisations si complexes entre la Syrie, l'Iran, Israël, les États-Unis, l'Irak, la France, les Palestiniens.
 
Ismaël Dupont, 3 avril 2023
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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 06:53
Maryam Madjidi à Morlaix (librairie Dialogues) en 2019

Maryam Madjidi à Morlaix (librairie Dialogues) en 2019

Cette fois-ci, le feu… (1)
Publié le Samedi 1 avril 2023
 

Le 21 mars est le jour d’équinoxe du printemps. Ce jour correspond également au nouvel an célébré par 300 millions de personnes en Iran, Afghanistan, Azerbaïdjan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Inde et chez les Kurdes. Des peuples sous l’influence du zoroastrisme, il y a environ 3 000 ans. La nouvelle année appelée Norouz, qui veut dire le « jour nouveau », symbolise l’éveil de la nature, « la renaissance du monde » disait le poète Omar Khayyam. C’est la victoire de la lumière sur les ténèbres, de la vie (le printemps) sur la mort (l’hiver).

Le dernier mercredi de l’année est appelé le « mercredi enflammé ». La veille, on allume un feu et on saute par-dessus en adressant au feu ces mots comme une formule magique : « Ma couleur jaune pour toi, ta couleur rouge pour moi », plus poétiquement : « Je te donne ma pâleur, je te prends ta force. »

Petite, je trouvais ça très amusant de sauter par-dessus le feu en lui parlant directement. L’excitation et le danger mêlés dans ce saut. Les flammes pouvaient embraser un bout de pantalon ou de jupe. La couleur rouge, symbole de vitalité ; se changer en couleur noire, symbole de brûlure. La distance est fine entre les deux. C’est toute la symbolique du feu, élément de civilisation et de vie, mais aussi de destruction et d’anéantissement.

Cette année, le mercredi enflammé en Iran était l’occasion de faire du feu le symbole de la révolte et de la colère. Partout dans le pays, les jeunes filles ont jeté leur foulard dans les flammes ; les rassemblements autour du feu ont été détournés en protestation contre le régime ou en fête géante en plein air, et on pouvait entendre les slogans de « Mort au dictateur ! » ou « Azadi, azadi, azadi ! » (« Liberté » en kurde).

Norouz avait un goût d’amertume. L’inflation, la hausse des prix, la pauvreté galopante ont privé la majorité des Iraniens de pouvoir le fêter comme il se doit. Une mère de famille à Téhéran raconte qu’elle s’est contentée de se promener parmi les étalages de produits et de regarder simplement.

Dans le Kurdistan iranien, la célébration de Norouz a tourné au drame, et plus de 40 Kurdes ont été blessés par les tirs des forces de sécurité. Les familles endeuillées par la mort d’un fils, d’une fille, d’un parent n’ont pas eu le cœur à célébrer ce « jour nouveau ».

La distance est fine entre la lumière et les ténèbres, et la victoire de l’une sur les autres, incertaine.

Depuis quelques jours, on brûle aussi en France. On brûle des poubelles, la porte de l’hôtel de ville à Bordeaux, le mobilier urbain. Des cocktails Molotov sont jetés. Ce feu-là est le même qu’en Iran. On me répondra que le contexte est différent ; ici, c’est une démocratie ; là-bas, une dictature. Ici, ce sont de vilains casseurs ; là-bas, de gentils manifestants. Mais le feu est le même : celui de la colère, celui du peuple quand il n’est pas entendu, la réaction à un pouvoir qui s’exerce sans démocratie. La distance est fine aussi entre démocratie et dictature.

(1) En référence à l’ouvrage de James Baldwyn, « La prochaine fois, le feu ».
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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 14:59

 

Fin 1947, quand les Nations unies recommandent la partition de la Palestine en un État juif et un État arabe, la Palestine est habitée par un tiers de Juifs et deux tiers d’Arabes palestiniens. Un an plus tard, 80 % de la population arabe palestinienne du territoire devenu israélien vit en exil dans des camps de réfugiés. Plus de 500 villages et 11 quartiers de villes palestiniennes ont été détruits ou rasés. Ce nettoyage ethnique a été méticuleusement préparé tout particulièrement dans le Plan Daleth. En quelques mois, les dirigeants du mouvement sioniste ont organisé le « transfert » par la violence et l’intimidation de la population arabe palestinienne.

Quand Ben Gourion comprend en 1946 que les Britanniques vont quitter la Palestine, il élabore une stratégie générale contre la population palestinienne une fois les Britanniques partis (plan A, B et C). Quelques mois plus tard fut élaboré le plan D, (Plan Daleth). Ilan Pappe, historien israélien, précise dans son ouvrage « Le nettoyage ethnique de la Palestine » que « C’est lui qui a scellé le destin des Palestiniens sur les territoires que les dirigeants sionistes avaient en vue pour leur futur État juif. […] le Plan Daleth prévoyait leur expulsion totale et systématique de leur patrie. »

On est très loin du mythe officiel israélien selon lequel les Arabes palestiniens auraient quitté leur terre de leur plein gré, ou encouragés par les États arabes voisins. La Nakba - la catastrophe qui marque la dépossession, les massacres et l’expulsion de 800 000 Palestiniens de leur terre est l’aboutissement d’un plan systématique.

La Nakba s’est accompagnée d’un véritable « mémoricide » qui se poursuit aujourd’hui. Il fallait conforter un autre mythe sioniste selon lequel la Palestine était « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Le changement de nom des endroits pris, détruits et recréés a commencé en Israël et s’est poursuivi après 1967 en Cisjordanie occupée dont Jérusalem-Est.

Quand en 2000, Ariel Sharon devenu premier ministre d’Israël, déclare « nous allons maintenant achever ce qui n’a pas été achevé en 1948 » les choses sont claires : ce qui n’a pas été achevé, c’est le processus dont la Nakba a été l’apogée, le processus d’expulsion et de dépossession du peuple palestinien de son territoire ainsi que du droit à son histoire et à sa culture.

Ce processus est toujours à l’œuvre aujourd’hui : extension à outrance de la colonisation en Cisjordanie comme ligne directrice du nouveau gouvernement israélien, lois visant à expulser les Palestiniens, dépossession et déplacements forcés des populations bédouines et destructions de maisons des deux côtés de la ligne verte en sont autant d’exemples.

Le gouvernement actuel poursuit le processus formalisé il y a 75 ans par le Plan Daleth, comme l’ont fait tous ceux qui l’ont ont précédé. Ils le font de manière extrêmement violente en assumant leur idéologie raciste et suprématiste ce qui laisse à craindre qu’une nouvelle Nakba soit dès à présent à l’œuvre. Ils espèrent qu’en terrorisant la population palestinienne, comme en 1948, elle finisse par partir.

Au service de ces objectifs de nettoyage ethnique et de dépossession, l’apartheid, doit être dénoncé pour ce qu’il est, un crime contre l’humanité. Il doit être démantelé pour que le processus de la Nakba entamé il y a 75 ans prenne fin.

Le bureau national de l’AFPS,
Le 10 mars 2023,

 

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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 11:33
Tawfik Zayyad

Tawfik Zayyad

Communist'Art: Tawfik Zayyad (1929-1994).
 
"Je graverai le numéro de chaque parcelle
de notre terre violée
et l’emplacement de notre village et ses limites
et ses maisons qu’ils ont dynamitées
et mes arbres qu’ils ont déracinés
et toutes les fleurs sauvages qu’ils ont arrachées
afin de me souvenir.
Je graverai inlassablement
toutes les saisons de mes douleurs
toutes les saisons de l’infortune
de la graine
à la coupole
sur l’olivier
dans la cour de ma maison."
 
Tawfik Zayyad est un poète palestinien né à Nazareth en 1929 et décédé en 1994.
Né en Galilée, il étudie la littérature en URSS.
Zayyad était à la fois maire de Nazareth, la plus grande ville palestinienne d'Israël, député communiste à la Knesset (parlement israélien) de 1973 à 1994 et dirigeant du parti communiste d'Israël, le Rakah, qui rassemblait des militants juifs et arabes.
L’une des réalisations les plus marquantes de Zayyad fut d’avoir dirigé avec succès la grève nationale du 30 mars 1976 organisée en guise de protestation contre la confiscation de terres palestiniennes par Israël et qui est aujourd’hui commémorée chaque année comme Journée de la Terre. Quand le gouvernement israélien tenta d’arrêter la grève en allant trouver les maires des municipalités palestiniennes en Israël, Zayyad, dit-on, montra du doigt la foule de plusieurs centaines de personnes massées en dehors de l’immeuble pour soutenir la grève et déclara : « Ce n’est pas vous qui décidez si cette grève a lieu ou pas, mais bien eux ! ». Une telle foi dans le pouvoir des masses et de la lutte de classe est profondément enracinée dans lidéologie communiste, dont Zayyad était un adepte passionné.
Un rapport qu'il coécrit sur les conditions dans les prisons et l'usage de la torture concernant les détenus palestiniens est réimprimé dans le journal israélien Al HaMishmar Il est également présenté aux Nations-Unies par Taoukik Toubi et Taoufik Ziyad après leur visite à la prison Al-Far'ah le 29 octobre 1987. Il est ensuite longuement cité dans un rapport de l'Assemblée générale des Nations Unies en date du 23 décembre 1987, où il est décrit comme « peut-être la meilleure preuve de la vérité des rapports décrivant les conditions inhumaines répugnantes endurées par les prisonniers arabes ».
Alors qu'il est toujours maire de Nazareth et membre de la Knesset, il est tué le 5 juillet 1994 dans une collision frontale dans la vallée du Jourdain, sur le chemin du retour de Jéricho où il venait d'accueillir Yasser Arafat, président de l'OLP, de retour d'exil.
 

Un point important que Sorek fait remarquer dans son livre, c’est que Zayyad et le communisme sont indissociables. La vision de Zayyad était fermement enracinée dans la solidarité de classe, l’anticolonialisme et le cosmopolitisme. De plus, Zayyad n’hésitait pas à défendre ses points de vue, réprimandant même Gamal Abdel Nasser en 1959 – le dirigeant arabe le plus populaire de l’époque, et même à ce jour – d’avoir adopté une position anticommuniste. La foi inébranlable de Zayyad en l’idéologie marxiste modelait sa vision dans le sens d’une réconciliation juste des Palestiniens et des Israéliens et d’un optimisme constant à propos d’un partenariat commun entre Palestiniens et Juifs.

« Il cherchait des ponts vers les Israéliens juifs en raison de sa foi en une humanité partagée, en une affiliation de classe partagée. » (Sorek, p. 282).

Internationaliste et communiste, Zayyad était profondément palestinien. Même s'il a écrit des poèmes en l'honneur des travailleurs et des poètes progressistes du monde, sa poésie se confond avec cette terre tant aimée, cette"terre violée" de la Palestine. Zayyad ressentait la tragique histoire de la Palestine et de son peuple qui lutte toujours pour sa survie. "Le drame que je vis est ma part de vos tragédies" écrivait-il dans l'un de ses poèmes :
 
"Je vous appelle
Je serre vos mains
J’embrasse la terre sous vos pieds
 
Et je dis : je vous donne ma vie
Je vous offre la lumière de mes yeux
Et la chaleur de mon cœur
Le drame que je vis est ma part de vos tragédies.
Face à mes oppresseurs je me suis dressé
Orphelin, nu, déchaussé
J’ai préservé l’herbe verte sur les tombes de mes ancêtres"
 
Comme d'autres palestiniens, Zayyad n'a pas quitté sa Galilée natale ; il voulait, disait-il, garder l'ombre des orangers et des oliviers de la Palestine:
 
"Ici nous resterons
Gardiens de l'ombre des orangers et des oliviers
Si nous avons soif nous presserons les pierres
Nous mangerons de la terre si nous avons faim mais nous ne partirons pas !!
Ici nous avons un passé un présent et un avenir"
 
Sources:
Wikipédia
https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2020/12/23/tawfiq-zayyad-poete-de-la-resistance-et-la-lutte-palestinienne/
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