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17 mars 2019 7 17 /03 /mars /2019 20:49
16 mars: Le PCF remet au premier ministre Edouard Philippe ses 10 propositions pour la France issue de nos débats et consultations citoyennes et les met en débat dans la population
16 mars: Le PCF remet au premier ministre Edouard Philippe ses 10 propositions pour la France issue de nos débats et consultations citoyennes et les met en débat dans la population
16 mars: Le PCF remet au premier ministre Edouard Philippe ses 10 propositions pour la France issue de nos débats et consultations citoyennes et les met en débat dans la population
16 mars: Le PCF remet au premier ministre Edouard Philippe ses 10 propositions pour la France issue de nos débats et consultations citoyennes et les met en débat dans la population
16 mars: Le PCF remet au premier ministre Edouard Philippe ses 10 propositions pour la France issue de nos débats et consultations citoyennes et les met en débat dans la population
16 mars: Le PCF remet au premier ministre Edouard Philippe ses 10 propositions pour la France issue de nos débats et consultations citoyennes et les met en débat dans la population
16 mars: Le PCF remet au premier ministre Edouard Philippe ses 10 propositions pour la France issue de nos débats et consultations citoyennes et les met en débat dans la population
16 mars: Le PCF remet au premier ministre Edouard Philippe ses 10 propositions pour la France issue de nos débats et consultations citoyennes et les met en débat dans la population
16 mars: Le PCF remet au premier ministre Edouard Philippe ses 10 propositions pour la France issue de nos débats et consultations citoyennes et les met en débat dans la population
16 mars: Le PCF remet au premier ministre Edouard Philippe ses 10 propositions pour la France issue de nos débats et consultations citoyennes et les met en débat dans la population
16 mars: Le PCF remet au premier ministre Edouard Philippe ses 10 propositions pour la France issue de nos débats et consultations citoyennes et les met en débat dans la population
16 mars: Le PCF remet au premier ministre Edouard Philippe ses 10 propositions pour la France issue de nos débats et consultations citoyennes et les met en débat dans la population

Avec Ian Brossat, Pierre Laurent, Pierre Darhéville, et plusieurs centaines d'autres élus, animateurs et militants du PCF, j'étais samedi matin, 16 mars, Place Chassaigne-Goyon à Paris pour le rassemblement revendicatif organisé par le PCF avant une entrevue de notre délégation avec le Premier Ministre Edouard Philippe à Matignon à qui nous avons remis nos 10 propositions et discuté pendant une heure et demi.

Notre délégation était composée de tous ceux qui ont pris la parole ce 16 mars à proximité du Trocadéro et des Champs et salué des cortèges de Gilets Jaunes en leur exprimant notre solidarité et notre soutien:

- Eva Ageorges, citoyenne gilet jaune de l'Essonne, sur le pouvoir d'achat

- Nacim Bardi, salarié d'Ascoval sur les enjeux industriels

- Eliane Assassi, présidente du groupe communiste CRCE au Sénat, sur la démocratie

- André Chassaigne, président du groupe communiste GDR à l'Assemblée nationale, sur la justice sociale et fiscale

- Marianne Journiac, syndicaliste des hôpitaux de Paris, sur la santé

- Colette Chastagnol, retraitée, syndicaliste, sur les revendications des retraités

- Annie Levi-Cyferman, avocate, responsable nationale du PCF sur les droits et libertés

- Lola Reboul, lycéenne, sur l'enjeu climatique

- Serge Lépine, Maire de Camplong-d'Aude

-Meriem Derkaoui, Maire d'Aubervilliers à partir des exigences exprimées par les habitant·e·s de leurs communes.

- Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du PCF

Ismaël Dupont

16 mars: Le PCF remet au premier ministre Edouard Philippe ses 10 propositions pour la France issue de nos débats et consultations citoyennes et les met en débat dans la population
Les 10 propositions du PCF pour la France

Face au mouvement des Gilets jaunes, aux mobilisations populaires, le président de la République a du ouvrir un grand débat national. Celles et ceux qui se sont exprimés y ont porté un message clair. Ils disent vouloir vivre dignement et être respectés. Ils disent que le travail doit payer. Ils disent que les injustices sociales et fiscales sont une honte. Ils disent, à l’échelle de leurs quartiers, de leurs lieux de travail, qu’ils veulent pouvoir décider. Ils disent que la fin du mois ne doit pas être opposé à la fin du monde. Ils attendent des réponses fortes et ambitieuses.

Avec cet objectif, le Parti communiste français présente 10 grandes propositions pour l’avenir de la France.

POUR UNE VIE DIGNE ET ÉPANOUIE

1 Hausser le Smic (20%), augmenter les salaires et les minima sociaux. Contraindre les entreprises à l'égalité professionnelle femmes-hommes. Porter les retraites à 1400 euros minimum

La France est devenue un pays de bas salaires et de contrats précaires. Les femmes en sont les premières victimes. Et trop de jeunes se débattent avec des petits boulots sous-payés. Il est temps que l’État réunisse une conférence nationale pour les salaires, la reconnaissance des qualifications, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, le pouvoir d'achat des retraités.

2 Organiser un plan de lutte contre l’exclusion et la grande pauvreté. Rembourser les soins à 100%, indexer les retraites sur le salaire moyen

A la Libération, dans un pays dévasté, les Français ont conquis la Sécurité sociale et cela a contribué au redressement national. Aujourd'hui, quand quelques actionnaires et banquiers confisquent les richesses, la Sécu peut être consolidée et étendue. Et le système solidaire de retraites, fondé sur la répartition, doit être pérennisé et garanti.

 

POUR LA RELANCE ET POUR L’ÉGALITÉ

3 Lancer un grand plan d’urgence pour la reconstruction des services publics

Éducation nationale, hôpitaux, transports, petite enfance, énergie... : les services publics ne sont pas une « charge » mais un investissement pour l’avenir. Il faut en finir avec le dogme de la libre concurrence qui les détruit et fait de beaucoup de nos territoires des déserts. Il est urgent de les reconstruire au plus près des citoyens, et de recruter massivement des agents pour les faire fonctionner.

4 Nationaliser une grande banque privée, au service de l’emploi, de la renaissance industrielle, de la transition écologique

Les banques financent massivement la spéculation, les délocalisations, l’évasion fiscale, les investissements polluants. Les crédits doivent au contraire aller, avec des taux très bas, aux investissements qui créent des richesses et des emplois, qui développent les biens communs. La nationalisation d’une grande banque privée serait un levier important en ce sens.

 

POUR LA PLANÈTE ET LE CLIMAT

5 Prioriser les transports collectifs publics, avec extension de la gratuité pour les transports locaux. Doubler la part du fret ferroviaire, contre le tout-route

L’humanité est en péril. La production et les services doivent donc être réorientés vers un développement social et écologique. Cela passe par une effective priorité aux transports collectifs publics, décarbonés et accessibles à toutes et tous. Il faut en finir avec les politiques qui encouragent le transport routier au détriment de l’exigence écologique.

6 Rénover énergétiquement un million de logements et les bâtiments publics

Pour lutter contre le dérèglement climatique, il ne suffit pas de signer les accords de Paris puis de passer à autre chose. Il faut s’en donner les moyens. Une grande politique publique en faveur de la rénovation énergétique des logements et établissements publics serait une première avancée. Ce serait aussi un levier pour l’emploi et la relance de l’économie.

 

POUR LA JUSTICE FISCALE

7 Supprimer la TVA sur les produits de première nécessité, rendre l’impôt plus juste et progressif

Les impôts non progressifs (TVA, TICPE, CSG) représentent 67% des recettes fiscales. Les petits paient plus que les gros. Il faut les supprimer (TVA sur les produits de première nécessité) ou les abaisser fortement. L’impôt sur le revenu doit être calculé sur 9 tranches (contre 5 actuellement). L’impôt sur les sociétés doit devenir plus progressif, et être modulé selon les politiques d’emploi et d’investissement des entreprises.

8 Rétablir l’ISF, taxer les dividendes. Atteindre le zéro fraude fiscale. Supprimer le CICE et réorienter cet argent vers les PME et TPE

Une redistribution juste et efficace des richesses, c’est possible. En rétablissant l’ISF (4 milliards d’euros), en taxant les revenus purement financiers des entreprises et des banques (47 milliards), en agissant enfin contre l’évasion fiscale (80 milliards). Le CICE, qui ne crée pas d’emplois et est accaparé par les actionnaires, doit être supprimé et son montant (40 milliards en 2019) affecté à des prêts aux PME et entreprises qui investissent et créent des emplois.

 

POUR UNE RÉPUBLIQUE D’INTERVENTION CITOYENNE

9 Rendre le pouvoir au Parlement contre la monarchie présidentielle. Instaurer un référendum d’initiative populaire. Mettre en place des pouvoirs décisionnels des salariés à l’entreprise

Les citoyens veulent pouvoir décider. Diminuer les pouvoirs présidentiels, c’est doter le Parlement de nouveaux pouvoirs pour représenter mieux le peuple, et c’est aussi restituer aux collectivités locales les moyens d’agir. 500 000 électeurs doivent pouvoir faire soumettre à référendum des lois sur l’organisation des pouvoirs publics ou la politique économique et sociale. Les salariés ont besoin de nouveaux moyens d’intervention sur les choix des entreprises, à commencer par un droit de veto et de contre-propositions face aux plans de licenciements.

 

POUR EN FINIR AVEC L’AUSTÉRITÉ EUROPÉENNE

10 Sortir du pacte budgétaire européen : priorité aux dépenses sociales et écologiques

Les besoins vitaux des peuples et les impératifs écologiques ne peuvent plus être corsetés par un pacte antidémocratique, obsédé par l’équilibre budgétaire à n’importe quel prix et la réduction des dépenses publiques. C’est de coopération pour des dépenses d’avenir, socialement et écologiquement utiles, dont nous avons besoin, avec une Banque centrale européenne finançant à 0% un fonds européen de développement solidaire.

 

Brochure en téléchargement

16 mars: Le PCF remet au premier ministre Edouard Philippe ses 10 propositions pour la France issue de nos débats et consultations citoyennes et les met en débat dans la population
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17 mars 2019 7 17 /03 /mars /2019 20:38
Madame Le Pen, vous ne comprenez rien au peuple, à la banlieue - Meriem Derkaoui, maire communiste d'Aubervilliers, face à Marine Le Pen (14 mars 2019, L'Emission Politique, France 2)

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17 mars 2019 7 17 /03 /mars /2019 17:56
Signez la pétition - Monsieur Macron, il faut interdire immédiatement les LBD (PCF)
 
Monsieur Macron, il faut interdire immédiatement les LBD (PCF)
 
Le sénateurs et sénatrices communistes ont lancé aujourd'hui une pétition pour l'interdiction du lanceur de balles LBD 40.
Le PCF appelle à la signer massivement.
 
Dans son rapport annuel d'activité rendu public cette semaine, le défenseur des droits Jacques Toubon critique la répression policière et judiciaire et l'utilisation des LBD. Outre le défenseur des droits, le
Conseil de l'Europe avait déjà préconisé de suspendre l'usage du LBD et l'ONU demandé à la France d'enquêter sur « l'usage excessif de la force».
Les sénateurs et sénatrices communistes ont proposé une loi visant à interdire le lanceur de balles dit LBD 40. Plusieurs décomptes font état de 206 blessures à la tête dont 22 éborgnées, mutilés à vie. Cette
proposition de loi a été rejetée par le Sénat. Combien de victimes faudra-t-il encore avant de légiférer ?
A ces violences policières s'ajoute une loi régressive qui prétend agir contre les casseurs mais étend en fait les pouvoirs de police administrative au détriment de l'autorité judiciaire et comporte nombres de mesures qui menacent gravement la liberté de manifester.
 
Pour les communistes, le gouvernement est entrée dans une dérive autoritaire extrêmement grave. Il doit revenir sur les dispositions liberticides qu'il a mises en œuvre et, notamment, respecter la liberté
de manifester.
Chacun doit, dans notre pays, pouvoir exercer ses droits fondamentaux et avoir les moyens de s'exprimer librement pour les défendre.
 
 
Parti communiste français,
 
Paris, le 15 mars 2019.
Monsieur Macron, il faut interdire immédiatement les LBD
 

Visages éborgnés, mains arrachées, corps martyrisés : depuis le 17 novembre et le premier acte des Gilets jaunes, l’utilisation par les forces de l’ordre des lanceurs de balles de défense est devenue le symbole le plus marquant des violences policières à l’encontre des manifestantes et des manifestants. Le bilan est d’ores et déjà terrible : au moins 1 700 blessés, parmi lesquels 94 blessés graves, dont 69 du fait des seuls tirs de ces LBD. 22 personnes au moins ont perdu un œil.
 
Après la répression des mouvements sociaux ces dernières années, nous assistons donc à une utilisation accrue de la force brute pour canaliser ou éteindre un mouvement populaire.
 
Nous, sénatrices et sénateurs du groupe CRCE, demandons au Président de la République l’interdiction immédiate de l’usage des LBD dans le cadre du maintien de l’ordre.
 
Le volume de tirs  de ces armes dites intermédiaires atteint un niveau critique. Selon les chiffres donnés par le gouvernement lui-même, les forces de l’ordre, en particulier les unités de la police en civil, ont procédé à la date du 2 mars à 13 095 tirs de LBD, depuis le début du mouvement.
 
Le LBD 40, contrairement au Flashball, son prédécesseur, est classé arme de première catégorie, à l’instar des armes à feu et armes de guerre. L’impact d’une balle en caoutchouc dur de LBD à moins de dix mètres revient à recevoir un parpaing de vingt kilos lancé à un mètre. À quarante mètres, le choc représente l’équivalent de huit boules de pétanque sur le membre visé. Il s’agit donc bien d’une arme dangereuse, potentiellement létale et qui cause des blessures faisant l’objet d’une documentation étayée par de nombreux médecins.
 
Pourtant, le 7 mars dernier au Sénat, une majorité a rejeté avec l’accord du gouvernement notre proposition de loi visant à interdire l’usage des LBD dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre. Nous considérons qu’il est de notre responsabilité de parlementaires, d’élu.e.s de la nation porteurs des intérêts du peuple, de poursuivre ce combat en vous proposant de signer cette pétition.
 
Nous dénonçons, avant toute chose, ce pouvoir qui, pour imposer sa politique libérale, rejetée massivement par la population fait usage de la force. Nous l’affirmons, avec fermeté et solennité, seule une réponse politique ramènera la sérénité et certainement pas la répression.
 
Nous refusons la banalisation actuelle de blessures très graves, des blessures qui atteignent aussi la République de plein fouet. Notre pays peut-il accepter encore ces scènes sanglantes ? Nous demandons l’arrêt immédiat de l’usage des lanceurs de balles de défense, pour cause de santé publique et d’atteintes graves à l’intégrité physique des manifestantes et des manifestants.
 
Nous voulons ensuite une plus grande transparence des données relatives à l’usage des armes. Sans le travail des journalistes et spécialistes sur la question, nous ne disposerions d’aucun chiffre fiable – l’exécutif ayant attendu des semaines – sur l’utilisation de ces armes. Le pouvoir minimise aujourd’hui encore le nombre de blessures causées. Or le manque de transparence du pouvoir nuit autant à notre démocratie qu’à l’analyse de la situation.
 
Enfin, il est temps de mener une réflexion poussée sur notre doctrine de maintien de l’ordre et de formation des forces de sécurité. Nous souhaitons que s’engage à cet égard une réflexion à long terme : nous proposons que le Gouvernement remette au Parlement un rapport détaillé et documenté sur les stratégies de désescalade et de pacification à mettre en œuvre dans le cadre du maintien de l’ordre. Nous pouvons nous appuyer sur de nombreux exemples européens pour revoir notre doctrine actuelle, préjudiciable au droit fondamental de manifester.
 
MM. Castaner et Nunez, droits dans leurs bottes, restent hermétiques pour l’instant à cette démarche d’apaisement et de bon sens.
 
Il faut donc dire « stop » au LBD 40. C’est une mesure d’urgence. Même si la doctrine d’emploi de cette arme et son encadrement juridique sont précis, les conditions de son utilisation demeurent sujettes à caution. Son usage est circonscrit en théorie, mais cela, non plus que le caractère d’absolue nécessité, n’est vérifié en pratique ni par les manifestantes et les manifestants ni par les journalistes présents. Stopper les LBD 40, permettra d’engager la réflexion sur l’utilisation d’armes dangereuses comme les grenades, en particulier le modèle GLI-F4.
 
Les ordres donnés, la désorganisation et le manque de formations sont, pour une bonne part, à la source des difficultés. Il ne s’agit pas pour nous de mettre en cause collectivement les fonctionnaires de police, qui, la plupart du temps et majoritairement, sont piégés entre la colère née des exigences insatisfaites des manifestantes et des manifestants et les ordres venus d’en haut, le tout dans un climat d’épuisement.
 
Interdire les LBD 40 et changer de doctrine de maintien de l’ordre, c’est agir pour l’apaisement entre force de l’ordre et manifestantes et manifestants, victimes ensemble de la surenchère sécuritaire.
 
Nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui se mobilisent aujourd’hui pour dénoncer les conditions d’usage et les répercussions du LBD 40. Le Défenseur des Droits, M. Jacques Toubon, recommande d’interdire l’usage des lanceurs de balles de défense dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre, quelle que soit l’unité susceptible d’intervenir ; il demande la suspension de l’emploi de cette arme dans les manifestations à venir. Le préfet de police de Paris a lui aussi préconisé l’abandon de cette arme.
 
Devant les ravages massifs causés par cette arme depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, des soignantes et des soignants se mobilisent également. Le professeur de neurochirurgie Laurent Thines a ainsi lancé une pétition demandant un moratoire sur l’utilisation du LBD qui a recueilli à ce jour 170 000 signatures. Et des ophtalmologues de renom se sont directement adressés à Emmanuel Macron pour lui faire la même demande. Notre pétition vient en appui à toutes ces initiatives.
 
Le 14 février, des experts de l’ONU ont dénoncé l’usage excessif de la force lors des manifestations. Le Conseil de l’Europe et sa commissaire aux droits de l’homme ont suivi. Récemment, c’est Michelle Bachelet, haut-commissaire des Nations unies, qui a exigé une enquête approfondie sur tous les cas rapportés d’usage excessif de la force dans notre pays.
 
Il est grand temps de mettre fin à cette effroyable violence d’État contre nos concitoyennes et nos concitoyens. Il est grand temps de stopper la dérive actuelle et de restaurer l’image qui doit être celle de la France : la patrie des libertés et des droits de l’homme.
 
Nous, signataires de cette pétition, demandons à Emmanuel Macron de décider immédiatement l’interdiction des LBD 40 dans le cadre du maintien de l’ordre.

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17 mars 2019 7 17 /03 /mars /2019 17:45
 Nous vous invitons à signer la pétition protestant contre le fait que France 2 ne jugerait pas utile d’inviter le représentant de la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent », soutenue par le Parti Communiste Français. Sign the Petition
 

Vous pouvez aussi adresser un courriel à à delphine.ernotte@francetv.fr

 

Le 4 avril prochain, France 2 diffusera une "Émission politique" spéciale élections européennes. Le choix a été fait d’inviter sept

candidats sur le plateau et de priver Ian Brossat et le PCF de ce premier grand moment de débat dans le cadre de la campagne

européenne. C’est tout simplement inacceptable. 

 

Comme tu l'as peut-être vu sur les réseaux sociaux, nous avons lancé une campagne #PasSansNous afin d’obtenir la

participation de Ian à cette émission. 

 

Nous te demandons de nous aider à faire grandir cette campagne en agissant très concrètement.

Tu as la possibilité d’agir de trois façons :

 

Nous t’invitons à contacter directement le standard de France2 pour exprimer ton mécontentement. Tu peux les joindre au :

01 56 22 60 00

 

Tu peux aussi envoyer un mail à la Présidente de France télévision,

Delphine Ernotte : delphine.ernotte@francetv.fr.

 

Ou/et encore saisir le médiateur de France télévision en cliquant sur :

 

Madame Ernotte,
Je suis une femme, une femme active, une maman, une militante, une adhérente communiste de Landerneau de 36 ans, je fais partie des 56000 adhérents du PCF (1er parti de France en adhérents cotisants).
Je soutiens Ian Brossat  pour sa candidature aux élections européennes, la liste soutenue par le PCF, avec un programme construit travaillé collectivement pour l'Europe des gens contre celle de l'argent.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi, ne nous laissez pas prendre la parole, nous avons des choses à proposer, à exprimer ?
Nous organisons chaque jour ici, dans le Finistère des actions pour faire connaître nos valeurs, notre programme en organisant des débats, des tractages, des collages : Chaque jour, dans les gares, sur les marchés, dans les facs, le soir dans les salles de quartier. Nous faisons des communiqués de presse systématiques, nous rassemblons du monde à chaque évènement.
 
Mais rien sur France télévisions.
Mais bon sang, nous voyez vous ? Nous entendez vous ?
Le 4 avril, nous serons, comme chaque jour, dans les gares, sur les marchés, dans les facs, le soir dans les salles de quartier, nous continuerons à défendre nos valeurs, pour défendre les plus fragiles, la classe populaire, parce que nous sommes là et de plus en plus nombreux, sachez le !
 
Alors, s'il vous plait que la voix des invisibles soit entendue le 4 avril à travers les mots de Ian Brossat.
 
Cordialement,
 
Gladys PCF BREST

Madame la Présidente,

La chaîne France 2, du groupe public France Télévisions, organise le jeudi 4 avril un débat télévisé concernant l’élection européenne lors de « L’Émission politique ».

Cette émission que j’apprécie, est salutaire pour notre démocratie et pour le débat public.
L’élection européenne est une échéance électorale, d’une très grande importance, mal connue du grand public et, le trop grand nombre d’abstention à cette élection le démontre.

Malheureusement, j’apprends que France 2 ne jugerait pas utile d’inviter le représentant de la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent », soutenue par le Parti Communiste Français.

Si cette décision n’était pas révisée, il s’agirait d’un acte grave contre la démocratie.

Alors que vous vivons en ce moment, une crise politique et sociale historique dite des “gilets jaunes”, que le "grand débat" a mis en avant la question de l'égalité, de la démocratie et, de la représentativité du peuple, cette décision d’exclusion du représentant du Parti Communiste Français, le parti qui compte le plus grand nombre d'adhérents cotisants (chiffres 2017 de la CNCCPP), devant le PS, Les Républicains, et le Rassemblement National, fort de 30 députés et sénateurs, de 7000 élus en France, de 3 députés européens sortants et, un parti présent au parlement européen depuis 1979; cette exclusion serait totalement inacceptable, un déni de la représentativité et du pluralisme dans notre pays.

De plus, en citoyen attaché au service public, de la part de France 2, chaîne du groupe public France Télévisions, cela peut aussi amener à s'interroger sur le consentement à la contribution à l'audio-visuel public comme sur le consentement à l'impôt pour les autres services publics en reculs.

En espérant, dans les plus brefs délais, qu’une solution positive soit trouvée afin que la présence du représentant du Parti Communiste Français soit assurée au débat du 4 avril .

Veuillez agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes sentiments respectueux.

Gilbert Sinquin PCF Châteaulin

Madame la présidente,
 
Le Parti communiste semble être dans le viseur de France 2 avec votre décision de ne pas inviter IAN BROSSAT tête de liste aux Européennes, ce qui entraîne un mépris envers les téléspectateurs.
L'audiovisuel Public ne doit pas être sous contrôle de la pression de l'exécutif ni le fait de groupes privés.
Il faut qu'une neutralité audiovisuelle  soit effective dans vos débats avec une équité dans les partis.
Pour cela il faut que l'égalité à tous les leaders de partis politiques soit présente pour que puisse vivre le pluralisme de la constitution.
La différence qui singularise France  2 à chaque débat tient à son orientation audiovisuelle liée elle-même aux intérêts qu'elle défend : le public.
Le débat public médiatique tournerait vite à la mascarade si venait à disparaître le parti qui, comme le notre, propose de confronter les faits à la nécessité de travailler à une alternative.
Yann Brossat doit être invité dans ce débat.
 
Serge Puil

Section PCF MORLAIX

 
Bonjour Madame Ernotte,
Depuis trop de temps les médias et notamment les chaînes publiques boycottent les représentants du Parti Communiste Français.
La première émission spéciale Élections Européennes ne doit pas censurer le représentant 
du PCF, cela est inadmissible et contraire à l'éthique qui devrait régir vos chaînes de télévision. 
J'ose espérer que cet ostracisme ne perdurera pas pour que les Françaises et les Français
puissent entendre une autre voix que celle ambiante dispensée par des "spécialistes" qui ne font que faire le relais du néolibéralisme Macroniste.
Vous en souhaitant bonne réception, recevez, Madame, l'expression de ma colère la plus intense.
Pierre-Yves THOMAS, PCF Quimper
Madame La Présidente Delphine Ernotte
 
Selon certains organes de presse, la liste des invités à débattre le 4 avril 2019 sur le plateau de France 2, n'est pas encore arrêtée.
La présence de Ian BROSSAT à cette soirée consacrée aux propositions de chaque liste pour l'organisation de l'Europe serait donc toujours possiblement envisageable, ce qui s'inscrirait logiquement dans le souci du respect du pluralisme que se doit de respecter le Service Public de France Télévision.
Le contraire serait incompréhensible parce que portant atteinte au libre arbitre des téléspectateurs. En effet, comment comprendre qu'une chaîne publique de télévision s'arrogerait le droit de juger de l'intérêt que présentent les analyses et propositions émanant d'une liste soumise aux suffrages de l'électorat? Le PCF compte des milliers d'élus qui participent à la vie économique, sociale et environnementale dans de nombreuses collectivités locales et ses élus parlementaires, à la chambre de députés comme au sénat, agissent quotidiennement pour que le fonctionnement de notre République n'oublie pas les plus démunis de notre société.
 
Il est anormal, de manière générale, que la présence des représentants du PCF dans les médias, singulièrement dans le service public, ne corresponde pas à son influence dans notre pays. Renforcer l'ostracisme à son encontre en l'excluant du premier débat portant sur le enjeux des élections européennes du 26 mai prochain, revêtirait un caractère totalement discriminatoire.
 
Ne doutant pas de votre engagement sans faille pour promouvoir l'éthique dont France Télévision doit faire preuve, je me permets d'insister auprès de vous pour que les téléspectateurs ne soient pas privés d'une présentation de toutes les propositions en présence en matière d'organisation et de programme européens. Ian BROSSAT doit  faire partie de ce débat.
 
Veuillez agréer, Madame La Présidente, l'expression de ma considération distinguée.
 
Ronan TANGUY,
élu municipal communiste pendant 25 ans Le Relecq Kerhuon

Madame Ernotte, Présidente de France Télévision

Au nom des 870 adhérents finistériens du PCF, je tiens à vous exprimer notre incompréhension et notre colère, mais notre « mal à la France », face à votre décision actuelle, arbitraire et lourde de sens, de refuser finalement à Ian Brossat, tête de liste du PCF pour les élections européennes, le droit de débattre avec les candidats « qui comptent » dans le grand débat Européennes de l’Émission politique du 4 avril prochain.

Nous vous demandons solennellement au nom des impôts que nous payons pour l'audiovisuel public, du respect de l'intelligence des téléspectateurs et du respect de la démocratie, de revenir sur votre décision politique qui est un véritable scandale en terme de respect du pluralisme.

Au moment où France 2 rend Marine Le Pen bien sympathique en épiloguant sur son rapport à ses chats, on refuserait de donner la parole au porte-parole d'un Parti qui a hautement contribué à l'histoire, à la construction à la défense, de notre République, avec une ambition sociale, démocratique d'émancipation. Un parti à qui l'on doit, grâce aux rapports de force que le mouvement populaire et ouvrier a su créer, bon nombre des conquêtes sociales et démocratiques que compte encore la France, sans parler des luttes de la Résistance et des sacrifices qu'elles ont coûté.

C'est quoi votre rôle de service public au juste ?

Voulez-vous accréditez l'idée qu'il n'y aurait plus d'alternative autre que le face-à-face entre les nationalistes xénophobes et les néo-libéraux autoritaires ?

Pour les télés des millionnaires, on comprendrait le part-pris, à la rigueur, d'éliminer le Parti qui défend les intérêts des classes populaires et une alternative à la domination capitaliste, mais pour notre audiovisuel public, la propriété de la Nation, que nous payons avec notre redevance et nos prélèvements obligatoires, c'est une véritable claque infligée, avec le plus grand mépris pour eux, à des centaines de milliers de concitoyens.

Nous ne vous laisserons pas tordre le cou à la démocratie sans réagir.

A quel titre vous arrogez-vous le droit d'influencer ainsi le vote et de prétendre éliminer le premier parti de France en nombre d'adhérents en lui retirant la possibilité de s'exprimer publiquement ?

Nous sommes le parti qui compte le plus d'adhérents cotisants (chiffres 2017 de la CNCCPP), devant le PS, Les Républicains, et le Rassemblement National. Notre parti revendique 30 députés et sénateurs, 7000 élu.e.s en France, 3 députés européens sortants (et un parti présent au parlement européen depuis 1979).

Si on additionne son nombre d'élus et son nombre d'adhérents, c'est bien le deuxième parti de gauche même si son influence électorale a décliné. Mais nous n'avions pas de candidats issus de nos rangs en 2012 et en 2017 aux élections présidentielles. Là, nous avons un jeune et brillant candidat tête de liste, Ian Brossat, une candidate ouvrière syndicaliste Marie-Hélène Bourlard, personnalité centrale dans le film « Merci Patron »,vu par des millions de téléspectateurs, licenciée par LVMH et Bernard Arnault, l'homme le plus riche de France, qui pourrait devenir la première ouvrière élue au Parlement Européen, une liste composée de 50 % d'ouvriers et d'employés, de gens ordinaires acteurs extraordinaires de batailles majeures pour les droits sociaux, les hôpitaux et services publics de proximité, l'emploi, les droits des femmes, LGBT, des exilé-e-s.

J'ajouterais qu'en ce moment où nous vivons cette crise politique et sociale historique des "gilets jaunes", que le "grand débat" a mis en avant le sujet de l'égalité et de la démocratie, de la représentativité du peuple, de la proportionnelle..., de cette loi "anti-casseur" qui restreint considérablement le droit de manifester au conseil constitutionnel, cela commence à faire beaucoup !! 

La démocratie et la représentativité ne peuvent pas être basée sur des sondages. D'ailleurs, ces sondages nous donnant à 2 ou 3%. Depuis quand servent-ils d'étalon de la représentativité ? Où sont-ils fait ? Quand? Comment? Le choix des réponses n'est-il pas orienté suivant la notoriété des partis politiques? Les questions posées sont-elles sur les programmes ? (Moins nous passerons dans les médias et, moins notre notoriété sera grande et notre programme connu…).

Ismaël Dupont,

secrétaire départemental de la Fédération du PCF Finistère

élu PCF à Morlaix (conseiller municipal et communautaire)

 

 

Contre l'exclusion de Ian Brossat du Débat Européennes du 4 avril à L'Emission Politique sur France 2 - Pétition et courriers de camarades du PCF Finistère à la direction de France 2 et à Delphine Ernotte
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15 mars 2019 5 15 /03 /mars /2019 07:39
Grand débat : Le PCF organise un rassemblement samedi à 10h et sera reçu par le Premier ministre à 12h

Grand débat : Le PCF organise un rassemblement samedi à 10h et sera reçu par le Premier ministre à 12h

 

Le mouvement des gilets jaunes porte des revendications légitimes pour l'ensemble des français et les mobilisations, auxquelles nous avons participé, sont indispensables.

Depuis le premier jour, le PCF s'est emparé du sujet en organisant des débats partout en France et en récoltant des milliers de revendications issues des cahiers de doléances mis à disposition de la population.

 

A partir de ces revendications, le PCF a travaillé 10 propositions pour

la France.

 

=> Samedi 16 mars à 10h00, place Chassaigne-Goyon à Paris, le PCF organise un rassemblement pour présenter ses 10 propositions.

 

Interviendront au rassemblement :

- Eva Ageorges, citoyenne gilet jaune de l'Essonne, sur le pouvoir d'achat

- Nacim Bardi, salarié d'Ascoval sur les enjeux industriels

- Eliane Assassi, présidente du groupe CRCE au Sénat, sur la démocratie

- André Chassaigne, président du groupe GDR à l'Assemblée nationale, sur la justice sociale et fiscale

- Marianne Journiac, syndicaliste des hôpitaux de Paris, sur la santé

- Colette Chastagnol, retraitée, syndicaliste, sur les revendications des retraités

- Annie Levi-Cyferman, avocate, responsable nationale du PCF sur les droits et libertés

- Lola Reboul, lycéenne, sur l'enjeu climatique

- Serge Lépine, Maire de Camplong-d'Aude

-Meriem Derkaoui, Maire d'Aubervilliers à partir des exigences exprimées par les habitant·e·s de leurs communes.

=> Fabien Roussel, secrétaire national du PCF prendra ensuite la parole

et présentera les 10 propositions pour la France.

=> Départ de la délégation pour Matignon : Fabien Roussel et l'ensemble des intervenant·e·s seront reçu·e·s par le Premier ministre à 12h00 à Matignon.

La délégation remettra les 10 propositions pour la France, au Premier Ministre.

=> Pendant ce temps, place Chassaigne-Goyon, Ian Brossat prendra la parole sur les obstacles à la réalisation de ces propositions et les solutions à l'échelle européenne pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent.

 

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15 mars 2019 5 15 /03 /mars /2019 07:19
Refus du Pluralisme, éviction de Ian Brossat du Grand débat des élections Européennes le 4 avril sur France 2 -Lettre à Delphine Ernotte, Présidente de France Télévision

Le 4 avril prochain, France 2 diffusera une "Émission politique" spéciale élections européennes. Le choix a été fait d’inviter sept

candidats sur le plateau et de priver Ian Brossat et le PCF de ce premier grand moment de débat dans le cadre de la campagne

européenne. C’est tout simplement inacceptable. 

 

Comme tu l'as peut-être vu sur les réseaux sociaux, nous avons lancé une campagne #PasSansNous afin d’obtenir la

participation de Ian à cette émission. 

 

Nous te demandons de nous aider à faire grandir cette campagne en agissant très concrètement.

Tu as la possibilité d’agir de trois façons : 

 

Noyer France télévision sous les appels et les mails

 

Nous t’invitons à contacter directement le standard de France2 pour exprimer ton mécontentement. Tu peux les joindre au :

01 56 22 60 00

 

Tu peux aussi envoyer un mail à la Présidente de France télévision,

Delphine Ernotte : delphine.ernotte@francetv.fr.

 

Ou/et encore saisir le médiateur de France télévision en cliquant sur :

 

Refus du Pluralisme, éviction de Ian Brossat du Grand débat des élections Européennes le 4 avril sur France 2 -Lettre à Delphine Ernotte, Présidente de France Télévision

Madame Ernotte, Présidente de France Télévision

Au nom des 870 adhérents finistériens du PCF, je tiens à vous exprimer notre incompréhension et notre colère, mais notre « mal à la France », face à votre décision actuelle, arbitraire et lourde de sens, de refuser finalement à Ian Brossat, tête de liste du PCF pour les élections européennes, le droit de débattre avec les candidats « qui comptent » dans le grand débat Européennes de l’Émission politique du 4 avril prochain.

Nous vous demandons solennellement au nom des impôts que nous payons pour l'audiovisuel public, du respect de l'intelligence des téléspectateurs et du respect de la démocratie, de revenir sur votre décision politique qui est un véritable scandale en terme de respect du pluralisme.

Au moment où France 2 rend Marine Le Pen bien sympathique en épiloguant sur son rapport à ses chats, on refuserait de donner la parole au porte-parole d'un Parti qui a hautement contribué à l'histoire, à la construction à la défense, de notre République, avec une ambition sociale, démocratique d'émancipation. Un parti à qui l'on doit, grâce aux rapports de force que le mouvement populaire et ouvrier a su créer, bon nombre des conquêtes sociales et démocratiques que compte encore la France, sans parler des luttes de la Résistance et des sacrifices qu'elles ont coûté.

C'est quoi votre rôle de service public au juste ?

Voulez-vous accréditez l'idée qu'il n'y aurait plus d'alternative autre que le face-à-face entre les nationalistes xénophobes et les néo-libéraux autoritaires ?

Pour les télés des millionnaires, on comprendrait le part-pris, à la rigueur, d'éliminer le Parti qui défend les intérêts des classes populaires et une alternative à la domination capitaliste, mais pour notre audiovisuel public, la propriété de la Nation, que nous payons avec notre redevance et nos prélèvements obligatoires, c'est une véritable claque infligée, avec le plus grand mépris pour eux, à des centaines de milliers de concitoyens.

Nous ne vous laisserons pas tordre le cou à la démocratie sans réagir.

A quel titre vous arrogez-vous le droit d'influencer ainsi le vote et de prétendre éliminer le premier parti de France en nombre d'adhérents en lui retirant la possibilité de s'exprimer publiquement ?

Nous sommes le parti qui compte le plus d'adhérents cotisants (chiffres 2017 de la CNCCPP), devant le PS, Les Républicains, et le Rassemblement National. Notre parti revendique 30 députés et sénateurs, 7000 élu.e.s en France, 3 députés européens sortants (et un parti présent au parlement européen depuis 1979).

Si on additionne son nombre d'élus et son nombre d'adhérents, c'est bien le deuxième parti de gauche même si son influence électorale a décliné. Mais nous n'avions pas de candidats issus de nos rangs en 2012 et en 2017 aux élections présidentielles. Là, nous avons un jeune et brillant candidat tête de liste, Ian Brossat, une candidate ouvrière syndicaliste Marie-Hélène Bourlard, personnalité centrale dans le film « Merci Patron »,vu par des millions de téléspectateurs, licenciée par LVMH et Bernard Arnault, l'homme le plus riche de France, qui pourrait devenir la première ouvrière élue au Parlement Européen, une liste composée de 50 % d'ouvriers et d'employés, de gens ordinaires acteurs extraordinaires de batailles majeures pour les droits sociaux, les hôpitaux et services publics de proximité, l'emploi, les droits des femmes, LGBT, des exilé-e-s.

J'ajouterais qu'en ce moment où nous vivons cette crise politique et sociale historique des "gilets jaunes", que le "grand débat" a mis en avant le sujet de l'égalité et de la démocratie, de la représentativité du peuple, de la proportionnelle..., de cette loi "anti-casseur" qui restreint considérablement le droit de manifester au conseil constitutionnel, cela commence à faire beaucoup !! 

La démocratie et la représentativité ne peuvent pas être basée sur des sondages. D'ailleurs, ces sondages nous donnant à 2 ou 3%. Depuis quand servent-ils d'étalon de la représentativité ? Où sont-ils fait ? Quand? Comment? Le choix des réponses n'est-il pas orienté suivant la notoriété des partis politiques? Les questions posées sont-elles sur les programmes ? (Moins nous passerons dans les médias et, moins notre notoriété sera grande et notre programme connu…).

Ismaël Dupont,

secrétaire départemental de la Fédération du PCF Finistère

élu PCF à Morlaix (conseiller municipal et communautaire)

 

 

Refus du Pluralisme, éviction de Ian Brossat du Grand débat des élections Européennes le 4 avril sur France 2 -Lettre à Delphine Ernotte, Présidente de France Télévision
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15 mars 2019 5 15 /03 /mars /2019 07:05

Marche pour le climat, l’Humanité n’attend plus – il nous faut concilier l’urgence climatique et la justice sociale!

Vendredi 15 mars

 Grève mondiale pour le climat organisée par les jeunes de « Youth for Climate » sous l’impulsion de Greta Thunberg / Fridays for Future, soutenus par “Citoyens pour le Climat” qui propose notamment aux établissements scolaires de banaliser une journée de cours consacrée au climat via un kit pédagogique créé conjointement par “Prof en transition”, la fondation “Elyx”, “Little Citizens For Climate” et “Citoyens Pour le Climat”.

A Brest : les collectifs de « Youth for Climate » et des « Citoyens du climat » appellent à se rassembler à partir de 13h30, place de Strasbourg.

A Morlaix : les étudiants de plusieurs lycées organisent un rassemblement en face de la mairie à partir de 14h00. CplC Pays de Morlaix appelle tous les étudiants et lycéens des alentours mais également toutes les personnes désirant les soutenir à rejoindre cette action dénommée “Grève pour le climat Morlaix”.- avec la présence de Glenn Le Saoût, candidat finistérien du PCF aux élections européennes du 26 mai

Samedi 16 mars à 15h, Place du Champ de foire à LANDIVISIAU, pour le départ de la marche pour le climat. 
Ce grand rassemblement citoyen mensuel qui porte les messages de l'Urgence Climatique sera organisé pour la première fois à Landivisiau en collaboration avec les Citoyens pour le Climat de Brest et Morlaix.
 
Samedi 16 mars à 14h30 devant la cathédrale St Corentin à Quimper
 
Samedi 16 mars - Quimperlé 14h Collège de la Villemarqué - Déambulation en ville, arrivée 17h place Saint Michel
 
Samedi 16 mars Concarneau – Carnaval climatique avec des prix pour les meilleurs costumes et pancartes – 14h – Parvis des Halles
 

 

Marche pour le climat, l'Humanité n'attend plus - il nous faut concilier l'urgence climatique et la justice sociale! - PCF Finistère

 

Le Parti de l’urgence climatique et de la justice sociale!

 

Plus de 2 millions de signataires de la pétition de soutien à l'affaire du siècle dénoncent l’inaction de l’État français sur l'enjeu climatique et entend le poursuivre en justice. Nous en sommes ! Cette mobilisation citoyenne conforte l’exigence déjà exprimée de réponses concrètes et d’actes politiques immédiats. Car trois ans après l’Accord de Paris, la France ne tient pas ses engagements ses émissions de CO2 ont augmenté de 3,2 %.

Chacun voit les tergiversations des « grands de ce monde » qui hésitent à prendre des solutions radicales pour relever le défi climatique car elles entravent la liberté de faire du profit. Pourtant l'argent existe pour relever le défi climatique et assurer la justice sociale. Nous avançons des propositions concrètes de nature à mobiliser nos concitoyens, du local au global !

Nos vies sont plus importantes que leurs profits ! Inventons un nouveau modèle économique, social, écologique qui place l’être humain et la planète au cœur de tous ses choix. Sans attendre, la France doit donner le « bon exemple » en mettant en place un véritable "new deal" social et écologique.

Porter un plan d’urgence global contre le réchauffement climatique !

Sortir du tout routier, principal émetteur, en France, de gaz à effet de serre (GES) :

-Développer le fret ferroviaire, beaucoup plus écologique que les camions dont l’usage devrait être limité à de la desserte de proximité en complémentarité multimodale (fer, cabotage maritime et fluvial) pour la desserte des ports maritimes bretons (Brest, Lorient, Roscoff, ST Malo …..) et des plateformes logistiques régionales. Il faut un « new deal écologique » européen, un « paquet ferroviaire novateur » tablant sur la relance du ferroviaire, un plan de grands travaux européens, créateur d’emplois, pour créer ou rénover les lignes de chemin de fer nécessaires à ce changement de braquet.

-Développer le service public TER (transport express régional) pour répondre aux besoins de mobilité d’aujourd’hui et de demain et au service des territoires dont les lignes de secondaires Morlaix-Roscoff et Brest- Quimper

- développer les transports collectifs de haut niveau de services (fréquences adaptées, fiabilité, et rabattement sur les lignes ferroviaires… et tarifications sociales et gratuité pour les personnes à bas revenus et privés d’emploi…) pour organiser un transfert massif des usagers de la route vers des transports en commun. Cela favorise la baisse des émissions de GES par baisse du trafic voiture, lutte contre la pollution de l’air, et in fine,

des gains de pouvoir d’achat pour les usagers grâce aux économies d’énergie à la pompe.

Favoriser les économies d’énergies

-Privilégier les circuits courts agricoles et industriels pour réduire les besoins de transport. C’est une relocalisation des productions, favorable à l’emploi, qui est nécessaire ! Produisons local pour nos cantines scolaires! et favorisons les commerces de proximité. La proximité comme vertu écologique … et sociale !

-Accélérer la rénovation thermique des logements. Faire économiser l’énergie est favorable au pouvoir d’achat de nos concitoyens (factures d’électricité ou de gaz) … avec des aides à la rénovation à la hauteur.

Le rétablissement de l’ISF (Impôt Sur la Fortune), la taxation exceptionnelle des bénéfices des compagnies pétrolières, le prélèvement à la source des bénéfices des multinationales et la lutte contre l’évasion fiscale permettraient amplement de financer ces propositions qui s’inscrivent dans le cadre d’une profonde réforme de la fiscalité juste pour avancer vers une autre répartition des richesses.

 

Marche pour le climat, l'Humanité n'attend plus - il nous faut concilier l'urgence climatique et la justice sociale! - PCF Finistère
Le lundi 6 mai à 18h
la section PCF de BREST
invite à la fac de Sciences
l'enseignant en écologie de la faculté d'Angers,
Alain Pagano
candidat sur la liste Européennes du PCF avec IanBrossat pour nous parler des:
Enjeux de la crise climatique en Europe
Marche pour le climat, l'Humanité n'attend plus - il nous faut concilier l'urgence climatique et la justice sociale! - PCF Finistère
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15 mars 2019 5 15 /03 /mars /2019 06:58
Naufrage du Grande America dans le Golfe de Gascogne - Communiqué de la Fédération du Parti communiste  Commission Mer et Littoral (14 mars 2019)

Fédération du Finistère

Communiqué de la Fédération du Parti communiste

Commission Mer et Littoral

Le cargo « Grande America » a fini par sombrer le 12 mars dans le Golfe de Gascogne au large des côtes françaises. Il gît désormais par 4600 mètres de fond avec une partie de sa cargaison et 2200 tonnes de fuel lourd, particulièrement visqueux et polluant, destinées à sa propulsion.

Il a perdu avant son naufrage une partie des 365 containers qu'il transportait.

45 d'entre eux sont officiellement repérés comme accueillant des matières dangereuses. Mais l'on sait que la description des produits transportés est laissée à la libre appréciation des affréteurs

Les marges d'erreur découlant de déclarations douteuses ou approximatives sont donc très significatives!

La mobilisation des moyens d'intervention et de sauvetage, la coordination opérationnelle assurée par le CROSS Atlantique, la collaboration des équipes de sauveteurs britanniques et français ont permis de sauver les 26 membres d'équipage et le passager du navire.

Si nous nous inquiétons des risques environnementaux et de leurs conséquences, nous n' oublierons jamais que la sauvegarde de la vie en mer est au cœur de nos préoccupations.

Nous saluons la compétence et le courage des sauveteurs.

Le naufrage de ce cargo hybride à la cargaison hétérogène est l'occasion malheureuse de s'interroger à nouveau sur un certain nombre de pratiques commerciales, industrielles, dont le transport maritime surpuissant à la mode « capitaliste effrénée », est le cadre préféré. Il questionne aussi les relations qu'entretient l'Europe avec les régimes du continent africain.

Car enfin que pouvait bien transporter le "Grande America" ?

Des véhicules d'occasion, grand classique de l'Afrique du Nord et Subsaharienne, comme on le sait. Mais certainement aussi des produits dangereux ou usagés destinés à la destruction, à l’enfouissement, au stockage dans des conditions aléatoires, bien loin des normes de sécurité humaine et environnementale en vigueur. On citera les pneus, les déchets industriels, les résidus de chantier..pour exemple.

  • On pointera du doigt avec raison la faiblesse des moyens de contrôle dont disposent les autorités locales et nationales alors que le trafic maritime est en constante progression. Les politiques libérales qui font rage en Europe supprimant systématiquement les services publics sont incompatibles avec la sécurité des citoyens, des marins et de l'environnement maritime.

  • Il en va de même pour les contrôles des navires et leurs conséquences concrètes.

Le « Grande America »construit en 1997, a été retenu à quai en 2010 au Royaume-Uni. Depuis, d’autres défaillances ont été régulièrement relevées par les inspecteurs de sécurité maritime à Hambourg et à Anvers. Pour autant ça ne l'a pas empêché de prendre la mer !

  • Par ailleurs si l'intervention de l'Abeille Bourbon était indispensable, on peut se poser la question quant au délai incompressible qu'il lui a fallu pour rejoindre la zone d'opération en appareillant de son mouillage au Stiff. à Ouessant. La présence d'un remorqueur de haute mer supplémentaire, basé à La Rochelle et dont la zone d’intervention serait le Golfe de Gascogne est à étudier en urgence.

  • Enfin on ne posera jamais assez la question de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises et de son application réelle. Il est temps d'imposer d'autres règles que celle du capitalisme sans vergogne et notamment l'obligation de traiter les déchets et les résidus, les produits en fin de vie, comme la déconstruction des navires d'ailleurs, au lieu de s'en débarrasser dans les pays à bas coûts et où les gouvernements locaux sont très conciliants pour ne pas dire complices.

Brest le 14 mars 2019

 

 

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15 mars 2019 5 15 /03 /mars /2019 06:48
La jeunesse et le climat, un nouveau récit collectif: Pierre Laurent, président du Conseil National du PCF
« La jeunesse et le climat, un nouveau récit collectif »
Vendredi, 15 Mars, 2019

Pierre Laurent Président du conseil national du PCF

Le vendredi 15 mars, partout dans le monde, des millions de jeunes vont se mobiliser dans des milliers de marches pour le climat et la sauvegarde de la planète.

C’est un événement considérable qui prend de semaine en semaine une ampleur croissante.

Une génération de jeunes femmes et hommes qui incarnent l’avenir a décidé de prendre en charge cet enjeu existentiel pour le devenir de l’humanité et de chacune et chacun d’entre nous. L’humanité va à sa perte si elle ne tourne pas le dos au plus vite aux logiques qui nourrissent le réchauffement climatique, à ce dérèglement dont l’activité humaine et des décisions économiques et politiques prises chaque jour sont la cause.

Cette volonté d’agir, cette prise de conscience d’une génération qui refuse l’inéluctabilité de la catastrophe, est porteuse d’un débat politique majeur sur les causes de cette situation et les solutions à y apporter. Ce n’est pas seulement l’émergence nécessaire de comportements individuels et collectifs plus responsables qui est appelée par ces mobilisations. Le système capitaliste, prédateur des humains et des ressources de la planète, est mis en accusation et, à travers lui, des logiques qui régissent pour l’essentiel les rapports sociaux sur la planète et dont la raison d’être, l’accumulation du capital et le maintien d’un taux de profit sans cesse plus élevé pour les actionnaires, nous conduit dans le mur.

Ces mouvements planétaires interviennent dans une période historique charnière, caractérisée par la recherche par un nombre chaque jour plus grand d’humains sur notre planète d’un nouveau récit d’avenir collectif. Quel projet d’humanité sommes-nous capables d’inventer et de construire, sans que jamais plus les femmes et les hommes de notre époque n’en soient dessaisis ? C’est la quête de ce récit émancipateur, anticipateur d’un nouveau destin commun, qui rend si importante cette déferlante inédite.

Les forces capitalistes, les organisations qui se revendiquent du système, ou celles qui continuent de penser, tout en le critiquant, qu’il demeure un horizon indépassable, travaillent chacune à leur manière à intégrer les inquiétudes exprimées mais elles sont de plus en plus bousculées par la profondeur des questions soulevées. Le récit culpabilisant qu’elles cherchent à imposer pour continuer à faire du « tout-marché » l’horizon de l’humanité, voire la solution aux problèmes et aux drames qu’il a lui même engendrés, répond de plus en plus mal à la recherche d’une transformation plus systémique, qui nécessitera de réconcilier véritablement trois grandes ambitions : l’ambition écologique, l’ambition sociale et l’ambition démocratique.

Les communistes ne détiennent pas la recette miracle, mais ils ont une conviction : c’est dans cette triple direction, conçue de plus en plus comme une imbrication de ces trois dimensions, qu’il convient de chercher, d’agir et de proposer. Ce que nous avons nommé « écommunisme » lors de notre récent congrès.

l’alliance de l’écologie et du social pour une société du bien commun

L’humain n’assurera pas sa survie contre la nature mais avec elle. Et il n’atteindra pas cet objectif en laissant perdurer les rapports sociaux de prédation et de domination qu’impose la logique de développement, et désormais surtout de crise et d’inégalités, du système capitaliste. Sans l’alliance de l’écologie et du social pour changer les rapports sociaux, les conditions de production et de consommation, les conditions d’accès de tous au bien-vivre, sans l’espoir de vivre mieux pour des centaines de millions d’êtres humains où qu’ils vivent, l’idée d’humanité perd son sens, la société du bien commun n’est qu’un rêve.

L’invention des solutions concrètes, locales comme mondiales, dans la cité comme dans l’entreprise, à ces immenses défis se fera dans le mouvement qui se déploie partout dans le monde. Et sûrement pas hors de lui. La place des communistes est dans ce mouvement pour, chaque fois, contribuer à faire émerger des projets politiques collectifs capables de gagner du terrain pour de nouveaux modes de production et de consommation qui marient la justice et l’égalité dans toutes les sociétés et entre toutes les sociétés, la durabilité des produits, le refus des prédations et des gaspillages, le respect du travail humain comme du renouvellement des ressources… Toutes solutions incompatibles avec le court-termisme de la recherche et de l’accumulation du profit.

L’ambition démocratique est une clé pour avancer. Qui, dans nos sociétés, doit décider ? C’est le point commun entre ces mobilisations pour le climat, celles des gilets jaunes et l’investissement citoyen dans le grand débat national : le retour en force d’une volonté citoyenne de reprise de pouvoir sur les grands choix qui engagent l’avenir du pays et du monde. C’est aussi le paradoxe de ce moment politique qui peut parfois nous dérouter : ce nouvel investissement citoyen massif naît de la défiance massive à l’égard des échecs de la politique. La société demande plus que ce que la politique lui a jusque-là offert. Certains l’utilisent pour nourrir le désaveu de la démocratie et le populisme. Mais ne nous y trompons pas : l’exigence de politique nouvelle et de renouvellement démocratique est un grand motif d’espoir si elle sait rencontrer et construire des solutions à la hauteur de ces espoirs. Les citoyens reprennent la parole. Aidons à ce qu’ils ne lâchent plus. Réinventer la démocratie réinventera la politique. Et ouvrira le chemin pour réinventer la solidarité humaine dans la diversité de chacune et chacun, de chaque peuple. Cette aspiration est au cœur de notre époque et des mobilisations pour bâtir un avenir à l’échelle humaine.

« Agir dans tout lieu, penser avec le monde », c’est le moment de mettre en pratique l’invitation du poète Édouard Glissant.

Pierre Laurent

Président du conseil national du PCF

La jeunesse et le climat, un nouveau récit collectif: Pierre Laurent, président du Conseil National du PCF
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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 21:10
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