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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 06:59
Grand tri des Utopistes au local du PCF à Morlaix les 17 et 18 février de 10h à 16h30

L'organisation de ce weekend de tri prend forme. 

Je vais faire une collecte de cartons vendredi, nous apporterons des rouleaux de scotch craft.

Par contre si vous le pouvez munissez vous de marqueurs... et n'oubliez pas l'auberge espagnole 

 

Voici une annonce importante à faire tourner:

 

Pour ce grand tri des z'utos, vu que les parties de hangars qui nous sont prêtées ne sont pas très sèches, nous sommes à la recherches de personnes ayant un peu de place pour stocker quelques cartons bien répertoriés et définis. Vêtements bébés jusqu'à un an, enfants de 1 à 3 ans, 3 à 5, 6/8, etc, fringues hommes, vêtements femmes, bref que l'on sache où aller les chercher, à qui demander d'en apporter ou vers qui diriger quelqu'un en ayant besoin.

 

Pour info, une marche en soutien aux résidentEs et bénévoles agresséEs la semaine dernière à la maison des mineurs de Brest par des fachos, aura lieu dimanche 18 à partir de 13h30 place de la liberté, qui se dirigera vers la maison en question à 4 ou 5 km. Il est important que les citoyens engagés du Pays de Morlaix y soient représentés.

 

Merci à toutes et tous pour vos participations, de près ou de loin, chacun apportant de son temps, de son énergie, suivant ses disponibilités et ses moyens... ne jamais oublier la légende du colibri!

 

Local PCF de Morlaix: 2 petite rue de Callac, ruelle passant derrière le Corto Maltèse. Parkings gratuits place du Pouliet, place René Cassin.

Evitez de vous garer dans la ruelle, sauf pour dépots ou chargement de vêtements.

 

Loïc,

Pour les Utopistes en Action

Horaires : samedi et dimanche de 10 heures  à 16 heures 30

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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 06:53
photo Le Télégramme, 17 février 2018

photo Le Télégramme, 17 février 2018

Une trentaine d'agents municipaux se sont rassemblés devant l'Hôtel de ville, vendredi 16 février midi, pour protester contre la mise en place « compliquée » des nouveaux plannings. La grogne concerne le service économat, chargé du ménage et de la restauration dans les écoles publiques, qui a vu ses heures de travail augmenté depuis le 1e r janvier (1.607 heures annuelles). Plus de la moitié des 29 salariés n'auraient toujours pas reçu leur emploi du temps. « Certaines ont leur planning complet, d'autres non. Nous demandons que cette situation soit réglée avant le début des vacances scolaires, en fin de semaine prochaine », défend Sébastien Le Scornet, secrétaire CGT du personnel. « On nous a demandé de poser nos congés et RTT en fin d'année et tout a été chamboulé sans aucune concertation », abonde l'une des agents concernés.

Réunion avec la direction mercredi


À l'appel de la CGT, le débrayage a rassemblé des agents de l'ensemble des restaurants scolaires des écoles publiques. Seules les cantines des écoles de Ploujean et des maternelles Jean-Jaurès et Poan-Ben étaient ouvertes, vendredi. Une douzaine d'agents ont été reçus par Jérôme Stéphan, collaborateur du cabinet du maire. « Le report d'une réunion, mardi dernier, a créé une crispation. Nous sommes ouverts au dialogue, tout sera réglé rapidement », a-t-il indiqué. Une réunion avec la direction générale et celle de la cuisine centrale (en charge du service concerné) est prévue pour mercredi 21 février.
 

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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 06:44
Le retour de la menace nucléaire - éditorial de Patrick Le Hyaric dans L'Humanité Dimanche, 15-18 février 2018

Le redoublement des tensions et des guerres au Moyen-Orient, l’instabilité mondiale, la récurrence des violentes crises économiques et la main mise des marchés financiers sur la marche du monde s’accompagnent d’une aggravation des crises internationales et d’une folle course aux armements. La menace nucléaire que nous espérions conjurée depuis la fin de la guerre froide, se manifeste à nouveau.

Alors que les Etats-Unis réalisent à eux seuls plus de 40 % des dépenses militaires mondiales, M. Trump vient d’annoncer une hausse historique du budget de la défense de son pays, la faisant progresser de 7 % pour atteindre 716 milliards de dollars pour l’année 2019. Une somme astronomique quand 267 milliards de dollars suffiraient pour éradiquer la faim dans le monde… Au même moment, D. Trump annonce un tournant de la doctrine nucléaire et la fabrication d’armes létales miniaturisées, dont la vocation est d’éliminer des vies humaines.

Ce saut qualitatif, au cœur des mutations mondiales du capitalisme financier où la concurrence est érigée en doctrine, doit alerter les citoyens du monde entier. Jusqu’ici, la doctrine nucléaire globalement partagée par les grandes puissances reposait sur l’existence de bombes si puissantes qu’elles se révélaient inutilisables sous peine d’un cataclysme mondial. C’est ce que l’on appelle la dissuasion : un « équilibre de la terreur » qui s’est accompagné d’un accroissement du volume d’armement jusqu’à ce que les deux principales puissances nucléaires, Etats-Unis et Russie, s’engagent à baisser leur arsenal gigantesque constitué pendant la guerre froide.

Dans un récent document prospectif, les Etats-Unis annoncent s’engager dans une voie extrêmement dangereuse qui vise à développer des armes nucléaires adaptées à des théâtres d’opération spécifiques. Prétextant de nouvelles menaces venues d’Iran, de Corée du Nord, et anticipant des conflits avec la Russie et la Chine, les dirigeants Nord-Américains  développent des armes nucléaires de petites tailles qui auraient vocation non plus à dissuader mais à être utilisées au combat. Outre que la dissuasion reste une doctrine contestable puisque qu’elle débouche sur la prolifération, celle qui accompagne les déclarations incendiaires du nouveau président est proprement criminelle. On se souvient que, juste après l’accession de M. Trump au pouvoir, les Etats-Unis n’avaient pas hésité à utiliser la « mère de toutes les bombes », l’arme non nucléaire la plus puissante au monde, contre des djihadistes en Afghanistan. Il s’agissait d’une première mondiale qui laissait augurer une relance de la course à des armements particulièrement meurtriers. De fait, les budgets militaires risquent fort d’augmenter partout, alors qu’aujourd’hui, ceux de la Russie et de la Chine sont très inférieurs à celui des Etats Unis. Une fuite en avant militaire mondiale risque fort de s’engager, à laquelle, outre l’arme nucléaire, il convient d’en ajouter d’autres, de plus en plus sophistiquées et destructrices de vies humaines, comme celles à base de substances chimiques. Le caractère imprévisible de la présidence de Trump pousse de nombreux pays, notamment en Asie, à consolider leur défense. Et les responsables des institutions européennes ne trouvent rien de mieux que de proposer comme nouvel horizon la création de ce qu’ils appellent une « Défense européenne ». Ainsi l’ultralibéralisme s’accompagne partout d’une dangereuse militarisation. L’alerte est aussi sérieuse qu’inquiétante !

Des forces existent pour freiner cette course de l’humanité à l’abime. L’adoption par l’Organisation des Nations unies du traité d’interdiction des armes nucléaires en juillet dernier, avec la signature de 122 pays est un évènement considérable, conforté par l’attribution du prix Nobel de la paix aux Organisations non gouvernementales engagées dans la campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires. Evidemment, les puissances nucléaires, et en premier lieu la France, refusent de s’engager dans un processus de diminution croissante de leur arsenal, prétextant d’un contexte international instable… que ces mêmes puissances contribuent à entretenir par des offensives impérialistes, commerciales et militaires.  La loi de programmation militaire française dévoilée la semaine dernière pour les années 2019- 2025 prévoit de consacrer sur ces six ans 300 milliards à la défense nationale. Une hausse considérable qui vise, entre autre, à développer l’armement nucléaire. M. Macron refuse tout débat sur la défense nationale, préférant enfoncer le clou de la dissuasion en engageant le pays dans la modernisation de son armement nucléaire jusqu’en… 2080 !

La France devrait pourtant prendre appui sur le mouvement mondial pour le désarmement pour reconnaître le caractère barbare de l’arme nucléaire et engager un dialogue au sein des Nations Unies pour tendre vers une abolition mondiale. La dissuasion nucléaire n’est qu’un concept qui, en plus d’être très coûteux  promettait la non utilisation. Aujourd’hui il  peut vite glisser vers une réalité meurtrière. L’avenir de l’humanité passe par le désarmement nucléaire et la France s’honorerait à s’y engager. L’argent doit aller aux œuvres de vie. Pas à la préparation du cataclysme !

Le retour de la menace nucléaire - éditorial de Patrick Le Hyaric dans L'Humanité Dimanche, 15-18 février 2018
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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 18:37
Le HDP, parti laïc, démocratique, de gauche, à nouveau la cible d'Erdogan: sa présidente Serpil Kemalbay arrêtée après Demirtas et Figen Yüsekdag

"L’ancienne coprésidente du principal parti démocratique de gauche HDP, Serpil Kemalbay, a été arrêtée mardi pour avoir critiqué l’opération menée par Ankara dans le nord de la Syrie, selon une responsable de sa formation". Les deux anciens présidents du HDP Selahattin Demirtas et Figen Yüksekdag, tous deux députées, cette dernière que Serpil Kemalbay, avait remplacé, sont déjà emprisonnés depuis des mois. Pierre Laurent et une délégation du PCF étaient présents au congrès du HDP devant 32 000 militants ce week-end à Ankara, et c'est sans doute les propos libres et vrais de Serpil Kemalbay à ce congrès qui ont conduit à son incarcération. Tout ce qui sonne vrai, tout ce qui reste libre, humain, démocratique en Turquie actuellement est réprimé, et l'Etat français ne trouve rien de mieux à faire que d'interdire une manifestation dénonçant les agressions du peuple kurde et la suppression des libertés par la dictature d'Erdogan!

Libération, avec l'AFP:

L’ancienne coprésidente du principal parti prokurde turc HDP, Serpil Kemalbay, a été arrêtée mardi pour avoir critiqué l’opération menée par Ankara dans le nord de la Syrie, selon une responsable de sa formation.

Mme Kemalbay, qui a été remplacée à la coprésidence du Parti démocratique des peuples (HDP) par Pervin Buldan lors d’un congrès dimanche, a été arrêtée mardi à Ankara, devant son domicile, a annoncé à l’AFP une responsable de sa formation politique.

Elle avait été nommée en mai à la coprésidence du HDP pour remplacer Figen Yüksekdag, elle-même incarcérée et déchue de son mandat de députée.

Elle partageait la direction du parti avec Selahattin Demirtas, incarcéré depuis novembre 2016, et remplacé dimanche par Sezai Temelli.

Un mandat d’arrêt avait été émis contre Mme Kemalbay vendredi dernier, en raison d’appels à manifester contre l’opération militaire en Syrie, selon l’agence étatique Anadolu.

Le HDP critique l’offensive militaire turque dans l’enclave syrienne d’Afrine, accusant Ankara de viser «les Kurdes en tant que peuple».

Mais le gouvernement turc affirme mener cette opération pour éliminer les Unités de protection du peuple (YPG), une milice kurde considérée comme une organisation «terroriste» par Ankara, mais alliée des Etats-Unis.

Les autorités turques considèrent les YPG comme une émanation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation classée «terroriste» par la Turquie et ses alliées occidentaux, et qui mène une insurrection armée contre le pouvoir central turc depuis 1984.

Depuis le lancement de l’opération, baptisée «Rameau d’olivier», 666 personnes ont ainsi été arrêtées en Turquie pour s’y être opposées, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur publié lundi.

Le président Recep Tayyip Erdogan avait en effet appelé à l’unité nationale autour de cette offensive, mettant en garde ceux qui s’y opposeraient.

Le parquet d’Ankara a par ailleurs ouvert une enquête lundi contre la nouvelle co-présidente du HDP, Mme Buldan, en raison de déclarations à propos de l’offensive faites lors du congrès de dimanche.

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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 17:49

On a rarement vu cela, voire jamais en dehors du contexte de la guerre d'Algérie ou des interdictions de manifs pro-palestiniennes à Paris.  

La préfecture du Finistère qui interdit pour le week-end mais sur des arguments qui n'auraient pas qu'une portée circonstancielle et limitée une manifestation de solidarité internationale avec les Kurdes d'Afrin et de Turquie ciblés par le pouvoir islamo-fasciste d'Erdogan.

Alors, il suffit que des nervis viennent tabasser des manifestants venus dénoncer les bombardements et agressions sur la population kurde du nord syrien, c'était samedi dernier à Brest, pour que, sous prétexte de ne pas vouloir encourager des tensions communautaires sur le sol français, toute manifestation avec le peuple kurde soit interdite? C'est aberrant. La France n'est-elle plus un pays de liberté où on peut dénoncer l'agression de l'armée d'une dictature contre un autre peuple dans un Etat voisin? Est-ce la loi d'Erdogan qui va s'appliquer chez nous?  

Le communiqué de la préfecture est aussi très menaçant vis-à-vis des organisateurs et participants éventuels de cette manifestation de solidarité, qui aurait été la deuxième à Morlaix en 15 jours. Non à la censure du droit de manifester, solidarité avec les habitants du canton d'Afrin et les Kurdes de Turquie à qui ont imposent une vraie loi d'occupation liberticide et criminelle, solidarité avec nos amis turcs qui sont très nombreux, intellectuels, journalistes, enseignants, fonctionnaires, de différentes opinions n'étant pas dans la ligne du pouvoir d'Erdogan qui fait la synthèse entre les islamistes et les nationalistes d'extrême-droite, à être victimes de cette dictature réveillant l'ultra-nationalisme: stop Erdogan!

Le Télégramme, 16 février 2018 

À travers un communiqué diffusé ce vendredi après-midi, le préfet du Finistère, Pascal Lelarge, indique qu'il a "décidé d'interdire une manifestation" pro-Kurdes prévue ce samedi à midi devant la mairie de Morlaix. 

Le rassemblement était prévu à l'appel de l’association La Minoterie - A pleine voix qui, selon la préfecture, "a déposé, jeudi, une déclaration de manifestation contre les opérations militaires menées par la Turquie et ses alliés sur le territoire syrien".

Le communiqué souligne que "cette déclaration ne respecte pas la réglementation applicable en la matière : non-respect des trois jours francs au moins avant la tenue de la manifestation, et non-respect de l’obligation de signature de la déclaration par au moins trois personnes domiciliées dans le département". 

Des échauffourés le week-end dernier à Brest

 

"Par ailleurs, au cours de la semaine passée, il a été constaté que des manifestations sur ce même thème avaient occasionné d'importants troubles à l'ordre public. Le samedi 10 février, à Brest, quatre manifestants avaient ainsi été agressés et blessés par des individus affichant ostensiblement leur sympathie pour l’actuel gouvernement turc, et les forces de police avaient été amenées à intervenir. 

Le lendemain, une nouvelle manifestation organisée dans le centre-ville de Brest avait à nouveau occasionné des tensions et l'intervention des forces de police avait à nouveau été nécessaire pour ramener le calme", signale le préfet. 

"Prison et amendes possibles si la manifestation a lieu"

"Considérant qu'il est inacceptable que des tensions et conflits internationaux puissent donner lieu à des affrontements et à des violences sur le territoire national entre des personnes se réclamant des deux camps, et afin de préserver l'ordre public et de permettre aux forces de l'ordre de se consacrer pleinement à la sécurité du quotidien des habitants du département, le préfet du Finistère a décidé d'interdire la manifestation prévue à Morlaix. Plus largement, toute manifestation sur la thématique des relations entre la Turquie et les Kurdes sera interdite sur l'ensemble du département le samedi 17 et le dimanche 18 février", termine le communiqué, qui précise que "l'organisateur d'une manifestation interdite s'expose à une peine de six mois d'emprisonnement et de 7.500 euros d'amende si la manifestation a lieu malgré l'interdiction, et que les participants à une manifestation interdite sont eux-mêmes passibles de poursuites".

 

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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 17:33
Pôle emploi n’a jamais compté autant de gens inscrits au chômage : 6.714.000 personnes (PCF)
16 février 2018, PCF 

Le taux de chômage fait apparaître un recul mais une journée de redoux soudain ne masque pas le froid profond.

En effet, le taux de chômage au sens du BIT a diminué de 300.000 personnes au 4ème trimestre 2017. Mais, d’une part, il était grand temps que le chômage réagisse avec une activité économique qui connaît à présent 7 trimestres de croissance, qu’on nous vend comme « la reprise qui serait enfin là ». D’autre part, cette réaction du chômage tardive et faible conjoncturellement ne doit pas masquer la situation très détériorée, minée, de l’emploi ni la gravité de ce que vivent des millions de gens.

En effet, dans le même temps, Pôle emploi n’a jamais compté autant de gens inscrits au chômage sur le même trimestre : 6.714.000 personnes (en moyenne au 4è trimestre 2017).

 

Le chômage au sens du BIT mesure en effet le nombre de personnes ayant travaillé ne serait-ce qu’1 heure durant la semaine précédente l’enquête. On comprend dans ces conditions qu’une part de ceux qui sont comptés non chômeurs se considèrent privés d’emploi, même avec quelques heures de travail.

Et d’ailleurs, le halo du chômage, qui compte les personnes plus ou moins découragées de recherche d’emploi, mais qui souhaiteraient tout de même travailler, n’a historiquement jamais été aussi élevé (2.500.000 personnes). Le gouvernement serait bien inspiré de commenter les différents chiffres du chômage dans leur diversité, comme le recommande justement le CNIS (conseil national de l’information statistique).

 

Et pourtant on nous dit « la reprise  est là » ! Donc les politiques d’E. Macron et F. Hollande seraient validées ? Au contraire, ces chiffres du chômage montrent justement que cette politique ne va pas !

C’est en réalité la fin d’un cycle de croissance venu des Etats-Unis en 2010, après la crise financière de 2008, que notre pays prend en fin de course. Dix ans après la crise, le pays compte 600.000 pauvres de plus, il compte 500.000 chômeurs de plus qu’avant 2008. Et ce cycle de croissance pourrait même avorter plus tôt que prévu, avec des marchés financiers qui montrent les dents face à une chute possible de leur sacro-saint rendement et des Etats-Unis ayant engagé un bras de fer mortifère pour attirer plus d’argent et d’activité que jamais ; eux qui sont devenus, d’après Tax Justice network, le premier pays d’évasion fiscale.

 

Il est grand temps de prendre le taureau par les cornes, au lieu de se satisfaire d’un indicateur ponctuel. D’autres indicateurs montrent la voie. Une proportion de plus en plus élevée d’entreprises (32%) signale l’indisponibilité d’une main d’œuvre compétente. Le grand chantier auquel il faudrait s’atteler, c’est la promotion des qualifications de toutes et tous, dans la sécurité, pour répondre aux deux immenses béances françaises : une production défaillante, avec un déficit commercial industriel et de services devenu abyssal et des services publics en surchauffe absolue, alors qu’ils sont une des clés de la réponse aux enjeux économiques, écologiques et sociaux d’aujourd’hui.

 

Mais pour cela, il faut s’attaquer au coût du capital et à la domination de la finance, car il faut mettre plus de moyens, et engager une politique mettant l’emploi de qualité, avec de bons salaires, et la formation, avec un bon revenu, au cœur de la politique économique et de l’investissement. Cela implique d’agir sur les banques et les grandes entreprises pour qu’elles utilisent, leur argent ( crédit, « marges »,  …) tout autrement, et que l’Etat utilise les 200 milliards d’aides aux entreprises pour contraindre le grand patronat à changer cette pratique qui nous mène dans le mur. Au niveau de l’Europe l’inaction du gouvernement face aux 30 milliards supplémentaires que la BCE apporte chaque mois aux marchés financiers et aux banques doit cesser. Développer vraiment l’emploi ou concilier avec la finance et le grand capital, c’est le dilemme qui est posé à tous, pour l’intérêt du pays !

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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 17:29
Transports. Le rapport Spinetta, scénario catastrophe pour le ferroviaire (L'Humanité, vendredi 16 février 2018)
Transports. Le rapport Spinetta, scénario catastrophe pour le ferroviaire
CLOTILDE MATHIEU
VENDREDI, 16 FÉVRIER, 2018
L'HUMANITe

L’ex-PDG d’Air France a lancé une bombe contre le service public et la SNCF : transformation en société privatisable, ouverture à la concurrence, fermeture de lignes, fin du statut de cheminot… Décryptage des dangers.

Le premier ministre a sifflé le départ de la bataille du rail, en rendant public, jeudi, le rapport de mission confié à Jean-Cyril Spinetta et visant à préparer la « refonte du transport ferroviaire ». Avec 43 propositions, le rapport de l’ex-patron d’Air France est une véritable bombe contre le service public et l’entreprise nationalisée. Pour le gouvernement, il représente « un diagnostic complet et lucide », alors que, pour la CGT cheminot et SUD rail, il signe la fin du « système public ferroviaire ». Fin du statut, transformation de la SNCF en société anonyme privatisable, ouverture à la concurrence et fermetures de lignes, abandon du fret au privé… les inquiétudes sont grandes. « Ces propositions doivent désormais faire l’objet d’un examen approfondi par le gouvernement et d’un dialogue avec l’ensemble des acteurs concernés », a expliqué le premier ministre, promettant qu’une « première phase de concertation aura lieu dès la semaine prochaine » avec les acteurs, dont les organisations syndicales, « afin de recueillir leurs réactions à la suite de ce rapport ».

Pour la CGT cheminots, ces préconisations « constituent une attaque inédite contre le transport ferré public et contre celles et ceux qui, au quotidien, font le choix du train, quelle que soit la région ou le territoire.(...) Le gouvernement s’apprête à confisquer à la nation son entreprise publique ferroviaire ». L’Unsa ferroviaire anticipe de son côté un « séisme pour les secteurs du rail, ses salariés, ses usagers (...) au détriment du service public ».

1. La vertu de la concurrence, un dogme indiscutable

Pour Jean-Cyril Spinetta, l’ouverture à la concurrence n’est pas sujette à débat. Même si « le système français ne semble toujours pas prêt pour la concurrence », il s’agit désormais de définir « les conditions de la réussite » de l’ouverture du marché du transport de voyageurs, prévue à partir de 2019 et jusqu’en 2023 pour les TER et Intercités (subventionnés par l’État et les régions), et, à partir de 2020, pour les TGV (qui dépendent directement de la SNCF). Car, promet, l’ex-PDG d’Air France, « l’ouverture à la concurrence apportera une partie de la réponse aux difficultés du système ferroviaire français ». À condition, insiste-t-il, que la concurrence soit « préparée et organisée », à la différence de ce qui s’est passé pour le fret ferroviaire, cité comme contre-exemple. Le dogme du privé comme modèle vertueux est donc bien ici le préalable. Car aucune piste d’amélioration du système, en dehors du cadre d’une mise en concurrence, n’est envisagée. Or, selon la CGT cheminots, celle-ci n’a rien d’inéluctable, le gouvernement ayant le pouvoir de la refuser (voir l’Humanité du 8 février).

Pour organiser le passage à la concurrence, les auteurs du rapport préconisent deux systèmes. Dans le cas des lignes régionales, celles-ci seraient regroupées en lots, et plusieurs opérateurs devront répondre à un appel d’offres. Celui retenu sera sur cette portion en situation de monopole. Pour le TGV, le rapport opte pour une concurrence en accès libre (ou open access), où plusieurs opérateurs différents pourront exploiter la même ligne.

2. 9 000 km de lignes à abattre au nom de la rentabilité

Le rapport propose de recentrer le réseau ferré sur « son domaine de pertinence », à savoir les agglomérations et le TGV entre les principales métropoles françaises. Jean-Cyril Spinetta tient dans sa ligne de mire les petites lignes, en agitant l’argument selon lequel elles « coûtent 1,7 milliard d’euros par an », soit 16 % des concours publics du secteur ferroviaire, « pour 2 % des voyageurs ». Ainsi, « chaque kilomètre parcouru par un voyageur coûte 1 euro à la collectivité », insiste le rapport. Le rapport préconise donc un audit complet du réseau, afin que la SNCF puisse sélectionner les lignes à abattre. Charge ensuite aux régions de reprendre ou non ces lignes. Dans un communiqué, ces dernières ont estimé, jeudi, qu’« elles s’opposent à leur fermeture par l’État et à leur transfert unilatéral aux régions ».

Les auteurs du rapport estiment, quant à eux, que « l’économie liée à la fermeture des petites lignes pour le système s’élèverait au minimum à 1,2 milliard d’euros annuels (500 millions d’euros sur l’infrastructure et 700 millions sur l’exploitation des trains) ». Une somme qui pourrait être redéployée vers « la partie la plus circulée du réseau ». Les usagers concernés par les fermetures n’auront qu’à trouver d’autres moyens de se déplacer…

3. « Départs volontaires » et fin du statut de cheminot

Transferts obligatoires, fin du statut pour les nouveaux entrants, plans de départs volontaires : les cheminots sont clairement mis à l’amende. Là encore, les dogmes libéraux priment sur toute recherche d’alternative. Face aux futurs concurrents, anticipant un futur dumping social, Jean-Cyril Spinetta cible les agents. « À la recherche d’un accroissement de la compétitivité de l’entreprise », les auteurs du rapport, citant les cas d’Orange et de La Poste, préconisent qu’il soit « mis un terme au recrutement au statut des nouveaux » embauchés. Le statut de cheminot s’éteindrait ainsi « naturellement » dans une trentaine d’années. Reste que, pour l’ex-PDG d’Air France, la mesure n’est pas suffisante. Il suggère de redéfinir un « nouveau contrat social » à la SNCF, afin de permettre une « évolution du statut ». Pis encore, pour un « gain de compétitivité rapide », Jean-Cyril Spinetta suggère la suppression de 5 000 postes, en recourant pendant deux ans à la « procédure des plans de départs volontaires ». Des « attaques contre les conditions sociales des cheminots inacceptables ! » a réagi la CGT cheminots, l’Unsa ferroviaire estimant pour sa part que ces préconisations visent à « stigmatiser des salariés (...) dévoués au service public ».

Dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des TER, des transferts de personnels sont envisagés vers les nouveaux opérateurs. Les cheminots concernés pourront refuser, mais à la condition d’accepter une nouvelle affectation, sous peine d’être considérés comme démissionnaires.

4. Des préconisations floues sur le problème de la dette

La dette de la SNCF a augmenté de 15 milliards d’euros entre 2010 et 2016, pour atteindre près de 45 milliards d’euros fin 2016, décrit le rapport. Et, tous les ans, celle-ci se creuse de 3 milliards. À cela s’ajoute le 1,5 milliard d’intérêts d’emprunt versé chaque année aux marchés financiers. Pour le rapport, « le traitement de la dette est une condition préalable et nécessaire à un retour à l’équilibre du gestionnaire d’infrastructures ». Jean-Cyril Spinetta estime que l’État devrait reprendre « une part » du passif de SNCF Réseau. Le rapport reste cependant particulièrement flou. Pour les syndicats, la dette est le résultat des politiques de l’État. « Ce n’est pas aux cheminots d’en payer le prix aujourd’hui », a réagi le secrétaire général de la CFDT, Didier Auber.

5. La SNCF changée en société anonyme privatisable

La SNCF est, depuis la réforme ferroviaire de 2014, composée de trois établissements publics à caractère industriel et commercial (Epic) : l’Epic SNCF de tête, SNCF Mobilités (les trains) et SNCF Réseau (les rails). Pour se conformer prétendument aux exigences européennes, Jean-Cyril Spinetta souhaite « faire de SNCF Mobilités » une société anonyme « à capitaux publics détenue en totalité par l’État ». Une faible garantie, car cette SA sera bel et bien privatisable, si une nouvelle loi en décide ainsi. Mais, l’ancien haut fonctionnaire ne s’arrête pas là et préconise également la transformation de SNCF Réseau. Car, le statut d’Epic permettant de disposer d’un taux d’intérêt plus faible et d’une capacité d’endettement plus élevée, celui-ci serait une incitation au surendettement. Alors même que, au vu des besoins de financements, il serait sans aucun doute plus intéressant de bénéficier des avantages du statut d’Epic.

A lire :

Le rapport Spinetta sur l'avenir de la SNCF

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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 17:12

17/02 à 10h30 Rencontre avec Guillaume Ramezi

À l’occasion de la sortie de son premier roman, Derniers jours à Alep (French pulp éditions) nous accueillons Guillaume Ramezi pour une rencontre le samedi 17 février à partir de 10h30. Ce thriller est le premier d’une série dont le second roman est déjà en préparation.

Mathias est un jeune cancérologue émérite. Suite au décès prématuré de son père d'un cancer foudroyant durant sa petite enfance, il a décidé de devenir médecin afin de soigner cette pathologie.
Mais, 25 ans plus tard, Mathias voit apparaître le visage de son géniteur sur une chaîne info. L’homme est recherché comme terroriste... Le jeune médecin va se lancer dans une traque pour le retrouver sans se douter de tous les dangers qui l’attendent, alors que cette organisation s’apprête à semer la terreur sur l’Occident.

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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 15:27

À la St Valentin, le bac ne vaut plus rien

Communiqué du réseau école du PCF

« Alléger le baccalauréat » : le gouvernement Blanquer enfourche un vieux cheval de bataille de la droite. Sous prétexte de modernité, il s’agit de franchir une nouvelle  étape dans la construction d’une école du tri social. Pour répondre aux défis de l’avenir, nous n’avons pas besoin d’ « alléger » l’éducation de nos enfants, mais de la rendre plus ambitieuse pour toutes et tous ! 

Contrôle continu, parcours individuels… On ne cherchera  plus à avoir le bac, mais à monnayer un bac : à chaque lycée sa cote, à chaque bac sa valeur. 
 
Les nouvelles épreuves envisagées privilégient plus que jamais les codes d’expression des couches aisées. Comment le service public d’éducation nationale pourra-t-il assurer la réussite de tous quand partout on manque de temps, de moyens et d’enseignants ? On fait en ce moment le compte des postes, des classes, des options supprimées. Des pans entiers de formation sont abandonnés au privé par le biais de l'apprentissage. 
 
Particulariser chaque bac, c'est autoriser chaque établissement à faire avec les moyens du bord, et sa formation, et sa sélection. Pour les élèves, c'est, à chaque étape de la scolarité, un tri injuste et anxiogène.
 
Et qu’on ne nous parle pas de « mérite » ! Il suffit de se pencher sur les résultats des réformes précédentes - qui ont déjà introduit une dose de contrôle continu au baccalauréat et individualisé les parcours - pour constater que la sélection est sociale.
 
Dis moi quel est ton bac, je te dirais quelle société tu veux. 
 
De la réforme du bac aux attaques contre le code du travail, Macron et son gouvernement construisent une société de concurrence généralisée. Privés de diplômes et de qualifications communes, soumis à la menace du chômage, les salariés de demain seront isolés face au patronat. Chacun pour soi et tous contre tous. 
 
Nous avons besoin d’une école plus ambitieuse : une scolarité obligatoire prolongée jusqu’au baccalauréat, structurée par des disciplines cohérentes, valorisant et développant aussi bien la culture scientifique que les cultures littéraires, artistiques, sportives, techniques ou professionnelles, et préparant tous les élèves aux études supérieures.
 
Nous avons besoin d’une école de l’égalité : un grand service public national construisant une culture commune à tous les citoyens de demain, et garantissant qu’une formation commune débouche sur une qualification égale.
 
Nous avons besoin d’une école qui libère, non pas les initiatives privées des marchands de réussite, mais les aspirations de la jeunesse: une école au service de l'épanouissement personnel de toutes et tous, d'une participation éclairée à la vie collective, d'une maîtrise du travail permettant de mettre celui-ci au service de l'intérêt commun. 
 
Enfin, nous avons besoin d’un budget à la hauteur de ces ambitions : il est bien plus utile de recruter et de former des enseignants et des personnels de l’éducation que de supprimer l’ISF.
 
C'est ce projet que le PCF porte dans les luttes qui s’organisent partout pour faire reculer le gouvernement et battre en brèche ses réformes réactionnaires.
 
...
 
Pour aller plus loin :
- « Casse leur bac d’abord ! » : 4 pages d’analyse sur la réforme du bac et de l’accès à l’université : http://reseau-ecole.pcf.fr/ 103858  
- Rapport Mathiot : Des mesures pour renforcer le poids des inégalités sociales sur la réussite scolaire : http://reseau-ecole.pcf.fr/ 104476 
- Le dossier lycée - bac - licence sur le site du réseau école : http://reseau-ecole.pcf.fr/ node/103945/
À la St Valentin, le bac ne vaut plus rien  - Communiqué du réseau école du PCF, 16 février 2017
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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 15:25

 

ACAT (Action des chrétiens contre la torture - Morlaix, Association Pays de Morlaix Solidarité Migrants, Fraternité Douarnenez, LDH - sections de Concarneau et Quimper, Les Utopistes en Action, Zéro personne à la rue

                                                           

 

Communiqué de presse - vendredi 16 février 2018

 

 

MARCHE CONTRE LE RACISME ET DE SOUTIEN

AUX HABITANTS DE LA MAISON DES MINEURS (Brest)

 

Suite aux agressions violentes et aux menaces de mort subies à la Maison des Mineurs mercredi 7 février(1), nous affirmons notre soutien aux habitants et aux personnes blessées ainsi que notre refus du racisme sous toutes ses formes.

 

Nous appelons toutes les personnes et associations solidaires à se rassembler ce dimanche 18 février à 13h30 sur la Place de la Liberté à Brest pour une Marche Solidaire en direction de la Maison des Mineurs.

 

Co-voiturage au départ de Morlaix: RV à 12 h 30 parking de feu vert à coté du géant de Saint MARTIN

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