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23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 07:45
Cathy Apourceau Poly

Cathy Apourceau Poly

CATHY APOURCEAU-POLY. UNE NOUVELLE « SÉNATRICE MILITANTE »
Vendredi, 22 Juin, 2018

La femme du jour. 

Née dans le bassin minier du Pas-de-Calais, elle en porte les combats depuis de nombreuses années comme militante et élue du PCF. Bientôt, Cathy Apourceau-Poly les fera entendre à Paris, au palais du Luxembourg. Elle s’apprête en effet à prendre le relais du sénateur communiste Dominique Watrin, qui avait annoncé, à l’automne dernier, que sa 65e bougie soufflée il passerait le témoin. C’est chose faite en ce mois de juin, sa suivante de liste fera donc son entrée au Sénat dès le 1er juillet. « Comme mon prédécesseur, je veux être une sénatrice militante. On ne peut pas se contenter de l’institution, il faut être au contact des élus locaux, des gens, des combats », explique-t-elle, se relevant d’ores et déjà les manches. « Avec Macron qui tape tous azimuts, je vais immédiatement être jetée dans le grand bain. » Forte de ses douze ans comme conseillère régionale en charge de la formation et de l’apprentissage, mais aussi comme présidente de la « mission bassin minier », elle entend porter les aspirations et les espoirs d’un territoire « rongé par la souffrance, les difficultés sociales ».

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23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 06:42

L’aide sociale et les minima sociaux coûtent environ 70 milliards d’euros par anaux finances publiques, soit 3 % du produit intérieur brut (PIB). Ces prestationscontribuent de façon décisive à réduire la pauvreté et les inégalités.

Face à cela, le coût de « l’assistance aux plus riches » pourrait être de l’ordre de 150 milliards d’euros par an hors fraude et évasion fiscales, et de l’ordre de 250 à 300 milliards au moins en incluant ces deux derniers coûts, comme le développait un billet de blog récent. Avec comme impact certain un creusement des inégalités et en particulier un enrichissement devenu indécent des très riches : les 500 individus les plus riches gagnent en moyenne 1 670 fois plus que la moyenne des plus pauvres. Je précise : 1 670 fois plus, après impôts.

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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 15:32
Cindérella Bernard, présidente du groupe communiste au Conseil Départemental des Côtes d'Armor: votons contre le plan régional de santé (Le Télégramme, 20 juin 2018)
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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 06:21
David, Dominique, Janine, Laëtitia, Annie et Cathy, des militants de la LDH. (Photo Bruno Salaun)

David, Dominique, Janine, Laëtitia, Annie et Cathy, des militants de la LDH. (Photo Bruno Salaun)

La LDH a déposé un référé devant le tribunal administratif, pour contester la menace d’interdiction par le préfet du petit-déjeuner solidaire qu’elle avait prévu ce jeudi à Quimper.

 

La section quimpéroise de la Ligue des droits de l’Homme a indiqué, ce jeudi matin, qu’elle avait déposé un référé, mercredi, devant le tribunal administratif de Rennes pour contester la menace du préfet du Finistère d’interdire un petit-déjeuner solidaire qu’elle envisageait d’organiser, ce jeudi, sur l’aire de jeux de la Glacière, en écho à un petit-déjeuner républicain servi en préfecture à Emmanuel Macron et à des élus locaux.

 

Nous ne sommes pas dans la provocation

 

La réponse du tribunal administratif est tombée dans la nuit. Elle va dans le sens de la position préfectorale. « Comme le préfet, le tribunal invoque un risque de trouble à l’ordre public. Nous ne sommes pas d’accord avec cela. Il n’y avait rien de subversif dans ce petit-déjeuner solidaire fixe. Nous ne sommes pas dans la provocation. Nous représentons une association apolitique qui se mobilise pour la défense de droits fondamentaux. La liberté d’expression en est un. Nous dénonçons cette atteinte portée à la liberté d’expression », ont réagi, ce jeudi, plusieurs militants de la LDH.

Ils envisagent de programmer, à une date non encore fixée, le petit-déjeuner solidaire.


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/quimper-la-ldh-denonce-une-atteinte-a-la-liberte-d-expression-21-06-2018-12002258.php#vZlbz5h3G65gLbl8.99

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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 06:16
Leçon(s)
 
Quand le "Manu!" crié par un jeune homme provoque une faute politique grave du chef de l'Etat.


Faute. La scène, superficielle en apparence, n’a l’air de rien. Elle nous instruit pourtant sur les origines des expériences médiatiques, en une époque étonnante où la captation du débat politique (et ses dérives) par les communicants a atteint une sorte de paroxysme tragi-comique. Lors des commémorations du 18 juin 1940, au mont Valérien, Mac Macron a donc sévèrement recadré un jeune homme trop décontracté pour la circonstance. C’est toujours tentant la provocation, à cet âge-là. Préméditée ou pas, l’apostrophe lancée au prince-président allait créer l’événement: «Manu!» La réponse ne tarda pas: «Tu m’appelles le président de la République », a tancé l’hôte du palais, ajoutant cette phrase incroyable: «Si un jour tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même.» Qui n’a pas pensé, alors, aux vieux maîtres d’école rigoristes en diable munis de leurs baguettes en bois nous tapant sur les doigts, manière de dire: «Quand tu seras dans la vie active, tu auras le droit de parler!» Que les choses soient claires. Héler de la sorte un chef de l’État par son diminutif supposé un jour de commémoration officielle – surtout au mont Valérien! – ne provoquera jamais l’assentiment du bloc-noteur, qui, parfois, prend goût à redonner du sacré au sacré, du moins dans les moments essentiels. Seulement, la disproportion de la repartie, en tant que genre symptomatique, révéla bien autre chose qu’une anecdotique réplique de principe. Que l’insolence soit réprimée publiquement, pas de problème. Mais que veut signifier exactement Mac Macron quand il évoque la «révolution», l’obtention d’un «diplôme» et le fait de «se nourrir» soi-même? La leçon de maintien, passe encore. La leçon de vie qui déborde sur l’être en son intimité, elle, devient déplacée, sinon une faute politique grave… Cette semaine, plusieurs journaux rappelaient opportunément deux autres scènes mémorables impliquant d’anciens présidents – qui avaient de la tenue. François Mitterrand, entendant «Mitterrand, fous le camp!», déclara:«C’est une rime pauvre.» Jacques Chirac, à quelqu’un qui le traitait de «connard», cria à haute et intelligible voix:«Enchanté, moi, c’est Jacques Chirac.» La classe. À moins que ce ne soit autre chose. Une certaine vision de son rapport aux citoyens…


Supérieur. À la vérité, les mots méprisants de Mac Macron ne sont pas sans nous rappeler ceux, vulgaires, de Nicoléon:«Casse-toi, pauvre con!» Nous venions de basculer dans un nouvel univers, qui, depuis, ne cesse de nous hanter. De là naissent – en partie – des interrogations qui dépassent le problème de la « sincérité » des élus qui nous représentent. Nous aimerions penser que celle-ci n’est pas en cause, mieux, que nous devrions nous interdire d’en juger. Mais, à partir du moment où des politiciens fondent leur stratégie sur l’exhibition de leur communication et de leur intimité et qu’ils réclament d’être regardés et écoutés, donc évalués à l’aune de ce critère, pourquoi s’en priver. 
Pour rire...
Dans la construction d’un «espace commun», même avec nos dirigeants, tout n’est pas seulement affaire de distance. Le «lien» reste fondamental. À condition d’offrir la possibilité de toute relation, sans le présupposé de la «supériorité», et surtout, sans abaisser la fonction pour laquelle vous vous considérez comme «supérieur», le montrant ostensiblement par le corps et les mots. Dans cette scène surréaliste, Mac Macron nous a dit beaucoup de lui. Et de ce qu’il pense vraiment. Non sans contradiction d’ailleurs. Car sur ce théâtre de la mémoire officielle du mont Valérien, dans cette solennité des lieux requise et revendiquée, nous l’avons également vu accepter de poser pour des selfies, appuyant lui-même sur le déclencheur photographique des smartphones que certains lui tendaient. Est-ce cela, le respect de la fonction présidentielle ? Et quand il est filmé à dessein dans une intimité relâchée, éructant au milieu de la nuit : « On met un pognon de dingue dans les minima sociaux », est-ce digne des habits qu’il devrait honorer ?

 
[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 22 juin 2018.]
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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 05:00
Dans une lettre au maire de Quimper Piero Rainero Conseiller municipal PCF explique pourquoi il a refusé de rencontrer Macron à Quimper et de participer à la célébration du Président réactionnaire au service des milieux financiers

Monsieur le Maire,

Je viens de recevoir le courrier m'invitant à venir demain matin poser pour une photo avec le conseil municipal aux côtés du Président de la République, avant d'écouter son discours sous le chapiteau installé à cet effet devant la mairie.

J'ai l'honneur de vous informer que je ne participerai pas à ces cérémonies parce que je suis solidaire de celles et ceux qui subissent aujourd'hui, à Quimper comme dans tout notre pays, les conséquences de la politique du Président Macron et de son Premier Ministre qui gouvernent dans l'intérêt des plus riches et de la finance, au détriment de la grande majorité de la population.

Élu communiste, je suis solidaire des cheminots qui défendent le service public ferroviaire indispensable à l'accessibilité de la pointe bretonne et à l'égalité territoriale, comme à la préservation du climat.

Je suis solidaire des personnels et des usagers de notre hôpital public, des salariés et des résidents de nos Ehpad qui, faute des moyens humains et financiers indispensables, sont en grande souffrance.

Je suis solidaire des salariés de l'énergie qui agissent pour le retour au service public et le droit à l'énergie pour tous. Je suis solidaire des personnels de la Poste mobilisés contre les fermetures de bureaux dans nos communes et quartiers. Je suis solidaire des avocats et des magistrats qui veulent garder à Quimper une justice de qualité et de proximité.

Je suis solidaire des personnels du CIO de Quimper qui veulent le maintien dans l'intérêt des jeunes et de leurs familles d'un service public gratuit et ouvert à tous d'information et d'orientation, et plus généralement de tous ceux qui travaillent pour un enseignement public de qualité. Je suis solidaire des salarié-es du grand commerce qui subissent précarité et bas salaires et à qui on retire les rares garanties qui les protégeaient.

Je suis solidaire des retraité-es si malmenés par les décisions gouvernementales avec notamment la hausse de la CSG. Je suis solidaire des jeunes laissés pour compte par le dispositif Parcoursup et qui passent en ce moment leur bac dans l'inquiétude . Je suis solidaire de ces femmes, de ces hommes, de ces enfants qui espéraient trouver refuge dans notre pays contre la guerre et la misère, et sont sous la menace d'une expulsion brutale de nos communes.

Je suis solidaire de celles et ceux qui subissent chômage, précarité, privations, difficultés à se soigner, à se loger, alors que les riches sont toujours plus riches et que les dividendes versés aux actionnaires explosent dans notre pays, grâce aux cadeaux fiscaux, tels que la suppression de l'impôt sur les grandes fortunes, baisses de cotisations patronales, et autres avantages consentis par le président et sa majorité.

Voilà quelques-unes des raisons pour lesquelles je ne serai pas présent aux côtés du président Macron, de ses ministres, et du préfet qui vient d'interdire le « petit déjeuner » convivial et solidaire proposé par la LDH et de mettre Quimper en état de siège, comme jamais encore cela ne s'était fait à l'occasion de la venue d'un président.

Mon refus d'être présent aux cérémonies de demain est un geste républicain de protestation contre une politique rétrograde qui creuse les inégalités et affaiblit la France. Je serai demain matin devant la gare SNCF de Quimper aux côtés des salariés, des syndicats et des partis politiques, des citoyen-nes qui exprimeront avec dignité et détermination leur colère et leur volonté de vivre dans une société de progrès, solidaire et juste.

Veuillez agréer Monsieur le Maire l'expression de ma considération distinguée.

Piero Rainero.

Piero Rainero

Piero Rainero

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20 juin 2018 3 20 /06 /juin /2018 12:53
Quimper: la mobilisation s'intensifie pour la venue de Macron (Le Télégramme, 20 juin 2018)

La présence d’Emmanuel Macron dès mercredi soir à Quimper (il dormira à la préfecture) avant une intervention place Saint-Corentin jeudi à 11 h mobilise les opposants à sa politique. De nombreux partis, syndicats et associations se joignent à l’appel à rassemblement lancé par la CGT à 8 h devant la gare de Quimper jeudi.

 

« Des résistances existent contre les attaques anti-sociales. Il y a les cheminots, les électriciens, les postiers, les professionnels de la santé et du soin, les étudiants qui défendent nos services publics, les salariés du privé, de Carrefour, les retraités, les apiculteurs, les éco-agriculteurs et écologistes qui veulent une nature préservée des OGM, des grands projets inutiles, du glyphosate et autres polluants, des mouvements qui réclament la justice contre l’évasion fiscale des ultra-riches et des multinationales, et des citoyen-nes qui se mobilisent pour l’accueil des migrants, lit-on dans un communiqué. Nous appelons toutes les personnes qui soutiennent ces résistances à rejoindre le rassemblement initié par l’intersyndicale des grévistes Cheminots de Quimper, Rosporden et ENEDIS (EDF) à partir de 8 heures sur la place de la gare. Venez avec pancartes, tambours et trompettes, le 21 juin, c’est la fête de la musique, qu’elle soit rebelle et énergique ! " Signé : Attac Quimper, Collectif antifasciste, Coordination nationale des hôpitaux et maternités, Collectif « un toit pour tous », Collectifs de soutien à la ZAD Bigouden et Cornouaillais, NPA, CNT, Climat Social, EELV, Ensemble, FSU 29, Fraternité Douarnenez et Quimper, France Insoumise Quimper, Génération. S Quimper et Ouest Cornouaille, Nouvelle Donne Finistère, Solidaires SUD, PCF, UDB.

La présence d’Emmanuel Macron dès mercredi soir à Quimper (il dormira à la préfecture) avant une intervention place Saint-Corentin jeudi à 11 h mobilise les opposants à sa politique. De nombreux partis, syndicats et associations se joignent à l’appel à rassemblement lancé par la CGT à 8 h devant la gare de Quimper jeudi.

« Des résistances existent contre les attaques anti-sociales. Il y a les cheminots, les électriciens, les postiers, les professionnels de la santé et du soin, les étudiants qui défendent nos services publics, les salariés du privé, de Carrefour, les retraités, les apiculteurs, les éco-agriculteurs et écologistes qui veulent une nature préservée des OGM, des grands projets inutiles, du glyphosate et autres polluants, des mouvements qui réclament la justice contre l’évasion fiscale des ultra-riches et des multinationales, et des citoyen-nes qui se mobilisent pour l’accueil des migrants, lit-on dans un communiqué. Nous appelons toutes les personnes qui soutiennent ces résistances à rejoindre le rassemblement initié par l’intersyndicale des grévistes Cheminots de Quimper, Rosporden et ENEDIS (EDF) à partir de 8 heures sur la place de la gare. Venez avec pancartes, tambours et trompettes, le 21 juin, c’est la fête de la musique, qu’elle soit rebelle et énergique ! " Signé : Attac Quimper, Collectif antifasciste, Coordination nationale des hôpitaux et maternités, Collectif « un toit pour tous », Collectifs de soutien à la ZAD Bigouden et Cornouaillais, NPA, CNT, Climat Social, EELV, Ensemble, FSU 29, Fraternité Douarnenez et Quimper, France Insoumise Quimper, Génération. S Quimper et Ouest Cornouaille, Nouvelle Donne Finistère, Solidaires SUD, PCF, UDB.

 

 


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/quimper-la-mobilisation-s-intensifie-pour-la-venue-de-macron-19-06-2018-12000257.php#qPM7sccKK0sBjqYx.99

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20 juin 2018 3 20 /06 /juin /2018 12:15

A l’heure où le Sénat examine la loi asile immigration qui durcit les conditions d’accueil des migrants et que les passagers de l’Aquarius viennent d’accoster en Espagne, il est plus que nécessaire de se mobiliser pour que la France reste un pays hospitalier et solidaire.

 

Nous ne sommes pas face à une crise migratoire mais à une crise de l’accueil des réfugié.e.s. Seuls 12 % des migrations se font des pays du sud vers les pays du nord. La plupart des personnes que les guerres, les catastrophes climatiques ou économiques poussent à fuir leur pays trouve en effet refuge dans les pays voisins. Nous sommes à un moment où doivent se mettre en place en France, en Europe et dans le monde, des politiques qui puissent assure un accueil digne des migrant.e.s en élargissant notamment le droit d’asile.

 

Inscrire en urgence la question des migrants au prochain Conseil européen

 

Par son inaction, l’Union Européenne met en danger des vies humaines. Elle tourne le dos à son histoire et à son identité. En demeurant passifs, Bruxelles laisse les populistes et les xénophobes régner sur la politique migratoire européenne.

De façon incompréhensible, Emmanuel Macron aura mis 48h à réagir face au drame de l'Aquarius, finissant par dénoncer le « cynisme et l’irresponsabilité » du gouvernement italien. Mais plutôt que des belles paroles, nous avons besoin que la France prenne l’initiative. Elle doit exiger l’inscription en urgence de la question de l’accueil des réfugiés et de la réforme du règlement de Dublin au prochain Conseil européen des 28 et 29 juin.

 

Il est nécessaire de réformer en urgence le règlement de Dublin qui impute au premier pays d’entrée au sein de l’UE la charge d’examiner les demandes d’asile. Du fait de cette disposition, les populations de l’Europe du Sud assument seules l’accueil des réfugiés dans des conditions humaines dramatiques.

 

Les propositions du Parti communiste français

 

 En France

Abrogation de la loi Asile et immigration

Simplification du dépôt des demandes d’asile

Raccourcissement de la durée du maintien en rétention

Création de 50 000 place d’accueil en centre d’hébergement

des demandeurs d’asile (CADA)

Interdiction de l’enfermement de mineurs en centre de rétention

 

En Europe

Partage de la responsabilité des demandeurs d’asile entre tous les pays de l’UE

Réorientation de Frontex vers le sauvetage

Création d’un couloir humanitaire en méditerranée

Migrants : une France fraternelle et hospitalière, c’est possible ! L'Humain d'abord! (PCF)
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20 juin 2018 3 20 /06 /juin /2018 11:30
1800 élu-e-s français-e-s soutiennent Salah Hamouri en détention depuis 300 jours!
1800 élu-e-s soutiennent Salah Hamouri en détention depuis 300 jours !

mercredi 20 juin 2018

Cela fait 300 jours que Salah Hamouri, avocat franco-palestinien est en détention administrative en Israël. A quelques jours de la fin de sa peine, il n’y a aucune garantie qu’il sera libéré, la prolongation de la peine étant toujours à craindre. L’Etat français doit enfin obtenir se libération !

INTERPELLONS LE PRÉSIDENT MACRON avec le hashtag : #LiberezSalah !

➡ Facebook d’Emmanuel Macron
➡ Twitter : https://twitter.com/emmanuelmacron
➡ Instagram : www.instagram.com/emmanuelmacron/

Des élu-e-s, des militants, des avocat-e-s, des journalistes, des chercheur-e-s, des citoyen-ne-s, des artistes considèrent que l’arrestation de Salah Hamouri les exhorte à agir contre l’arbitraire israélien, et à se mobiliser pour sa libération

1800 élu-e-s ont déjà donné leur soutien à Salah

 Voir la liste des 1 800 élu-e-s

 Signez l’appel (en bas de page du site libertepoursalah.fr)

1800 élu-e-s français-e-s soutiennent Salah Hamouri en détention depuis 300 jours!
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20 juin 2018 3 20 /06 /juin /2018 11:25
Ian Brossat, adjoint communiste au logement de la ville de Paris, chef de file communiste aux élections Européennes, animateur de la commission Logement du PCF

Ian Brossat, adjoint communiste au logement de la ville de Paris, chef de file communiste aux élections Européennes, animateur de la commission Logement du PCF

 

Communiqué de Ian Brossat

APL : Macron frappe une nouvelle fois les plus modestes au portefeuille

mercredi 20 juin 2018

Après avoir baissé les APL de 5 euros en 2017, Emmanuel Macron vient de décider le gel des aides au logement. Une mesure qui va priver chaque famille modeste de 4,68€ par mois. Décidément, ce gouvernement fait preuve d’un acharnement sans précédent contre les plus pauvres, dénonce Ian Brossat dans un communiqué.

Macron fait porter l’effort sur les 6,5 millions de familles qui touchent les aides au logement, dont plus de la moitié ont des ressources inférieures au seuil de pauvreté et 80% ont des ressources inférieures à un SMIC. Pour elles, ces quelques euros mensuels de perdus s’ajoutent aux baisses précédentes et à la baisse annoncée de l’ensemble des prestations sociales d’au moins 7 milliards d’euros.

Pourtant, à la suite de la première baisse des APL, le Premier Ministre Edouard Philippe affirmait que « ce n’est pas intelligent, c’est une mesure de rabot [...] Ce n’est jamais intelligent de faire du rabot ».

Puis, le secrétaire d’État Julien Denormandie évoquait à son tour « une mauvaise décision » et Richard Ferrand, le président du groupe des députés macronistes, parlait même d’une « connerie ». Dans son discours officiel du 23 janvier 2018 à la Cour des Comptes, Emmanuel Macron affirmait sans ambiguïté possible : « Je refuse ce que j’appelle les réformes paramétriques ». La preuve est faite, une nouvelle fois, du décalage complet entre les discours de l’exécutif et ses actes. Cette décision intervient enfin alors qu’on apprend que la suppression annoncée de « l’exit tax », qui frappait les millionnaires pratiquant la délocalisation fiscale de leurs avoirs, coûtera à l’État un manque à gagner colossal de 6 milliards d’euros.

Assécher le pouvoir d’achat des plus modestes pour gonfler celui de ceux qui se soustraient à leur devoir fiscal : telle est la philosophie révoltante du macronisme."

Le gouvernement s’en prend de nouveau aux aides au logement
 PAR  - Médiapart

La loi de finances 2018 prévoit le gel de l'aide personnalisée au logement en octobre prochain. Cette attaque s'inscrit dans une remise en cause plus générale des prestations sociales et prouve, encore une fois, que le gouvernement ne défend pas le pouvoir d'achat des ménages.

 

Edouard Philippe avait juré qu’on ne l’y reprendrait plus. Évoquant la baisse généralisée de 5 euros de l'aide personnalisée au logement (APL), décidée l’été dernier dans la foulée d’un audit excessivement pessimiste sur le déficit public, il avait reconnu plus tard que cette mesure, qui avait déclenché la première polémique sur l’iniquité de la politique gouvernementale, avait été « pas très intelligente ».

Aussi a-t-il tenté quelque chose de plus « intelligent ». Dans la loi de finances 2018, la même où le gouvernement a mis en place la fin de l’ISF sur le capital et le « bouclier fiscal » à 30 % sur les revenus de ce même capital, le gouvernement a inséré dans un endroit très discret la non-revalorisation « à titre exceptionnel » des APL.

Chaque année, l’exécutif peut en effet réévaluer ces aides en fonction de l’évolution du niveau de vie calculé, dans ce cas, sur l’indice de révision des loyers. Un indice mesuré par l’Insee qui représente la hausse des prix à la consommation hors tabac et loyers. Cette revalorisation a toujours été activée, sauf en 2012 où le gouvernement Fillon avait gelé la valeur des APL.

Édouard Philippe suit donc l’exemple de son prédécesseur qui, rappelons-le, avait été l’adversaire d’Emmanuel Macron à l'élection présidentielle : les APL ne seront pas revalorisées au 1er octobre prochain. Or comme l’a souligné il y a quelques jours la Fondation Abbé-Pierre, l’indice de révision des loyers sera de 1,8 %. Les bénéficiaires des APL devront se passer de ce coup de pouce qui, selon cette fondation, représente une valeur moyenne de 4,2 euros mensuels. Le gouvernement, par la voix de son ministre de la cohésion des territoires Jacques Mézard, a estimé que cette action avait été votée par le Parlement et qu’il ne s’agissait pas d’une baisse, mais d’une « non-augmentation ».

Qu’en est-il exactement ? L’indice de révision des loyers n’est pas un chiffre sorti de nulle part. C’est l’estimation de l’augmentation du coût de la vie. La revalorisation des APL a donc un sens : maintenir le pouvoir d’achat de ses bénéficiaires. Toute « non-augmentation » se traduit donc par un fait simple : une dévalorisation de fait des APL et la nécessité pour ses bénéficiaires d’assumer la hausse des prix par leurs autres revenus. C’est donc bien une perte sèche pour ceux qui touchent les APL, même si la valeur nominale du montant versé reste la même. Dans ce cas précis, ce gel des APL est aggravé par la baisse nominale et générale de 5 euros mise en place au 1er octobre 2017. À la différence de 2012, les bénéficiaires des APL perdront donc du pouvoir d’achat pendant deux années consécutives, ce qui ne s’est jamais vu. 

Rappelons que ces coups de rabot sur les APL ont un sens financier très limité. La baisse de 5 euros, qui a donc été entérinée comme définitive, a permis à l’État d’économiser 150 millions d’euros, ce qui est une goutte d’eau dans un déficit public de près de 60 milliards d’euros. Cette baisse a été d’autant plus inutile que les recettes fiscales ont été en forte hausse l’an passé. Concernant 2018, le gouvernement a jugé bon de distribuer pour 10 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux entreprises, aux ménages des classes moyennes et aux plus riches. Ce gel des APL semble donc difficilement justifiable par l’habituel discours sur l’importance des déficits et de la dette publics.

En réalité, le gouvernement a clairement ces aides dans le viseur depuis le début du quinquennat. Il les accuse de tous les maux, notamment d’un « effet inflationniste » sur les loyers qui n’est plus démontré. Il a mis en place dans la loi de finances 2018 une baisse des APL pour les locataires des logements sociaux, qui s’accompagne d’une baisse des loyers. Cette décision a conduit l’exécutif à engager un bouleversement majeur dans le domaine du secteur social du logement qui, in fine, risque de fragiliser dangereusement ce secteur. L’attaque menée contre les APL semble s’inscrire dans la remise en cause plus générale des prestations sociales qui a été engagée par le gouvernement dans le cadre de la préparation du projet de loi de finances 2019.

Parallèlement, le gouvernement s’est bien gardé de toucher aux « aides à la pierre », mesures de soutien au secteur de la construction dont le coût, pourtant, progresse plus vite que les APL et dont l’efficacité est largement contestée, y compris par des proches du pouvoir, puisque les trois économistes qui réclamaient voici une semaine un « rééquilibrage » de la politique du gouvernement appelaient ce dernier à les réduire. La différence est que ces aides sont en réalité des aides aux entreprises de construction et de l’immobilier, tandis que les APL soutiennent directement le pouvoir d’achat des bénéficiaires. Le biais en faveur de l’offre et des entreprises du gouvernement semble ici apparaître au grand jour.

Le gouvernement et le président de la République avaient appelé les propriétaires en 2017 à répercuter la baisse des APL sur leurs loyers. Un appel étrange, qui revenait à demander aux propriétaires d’assumer les économies de l’État sur leur propre pouvoir d’achat, évidemment sans aucune contrainte. Inutile de dire qu’ils n’ont pas été entendus. L’indice de référence des loyers au premier trimestre 2018 est en hausse de 1,18 % et l’Insee prévoit une hausse de 0,3 % des prix du poste « loyer-eau » en 2018, après 0,4 % en 2017. Ces deux hausses seront intégralement payées par les bénéficiaires des APL sur d’autres revenus. Si l’on exclut le tabac, l’Insee souligne que les hausses toucheront principalement les produits frais (+ 3,2 %) et les prix de l’énergie (+ 9,5 %). Ces deux postes de dépense seront donc particulièrement douloureux pour les bénéficiaires des APL.

Avec cette attaque contre les APL, le gouvernement prouve une nouvelle fois que son titre autoproclamé de « gouvernement du pouvoir d’achat » est fort usurpé. Lors du rendez-vous salarial de la fonction publique mardi 19 juin, l’exécutif a annoncé une troisième année consécutive de gel du point d’indice des fonctionnaires. Plus globalement, les mesures fiscales qu’il a prises pour les ménages (baisse par tiers de la taxe d’habitation, revalorisation au compte-gouttes de certains minima sociaux, suppression des cotisations maladie et chômage en deux temps) vont être effacées par l’inflation et la hausse modérée des salaires. C’est un des enseignements de la note de conjoncture de l’Insee publiée le 19 juin.

Selon l’institut, le salaire moyen de base réel, soit corrigé de la hausse des prix, progressera de 0,2 % en 2018 contre une stagnation en 2017. En 2016, la hausse réelle était de 1,3 %. Si l’on prend en compte les autres revenus, notamment sociaux et du patrimoine, on assiste à une décélération de la croissance du pouvoir d’achat par unité de consommation : de 1,5 % en 2016, on passe à 1 % en 2017 et 0,6 % en 2018. En trois ans, les gains de pouvoir d’achat pour les ménages ont donc été divisés par 2,5 !

Difficile dans ces conditions de croire à l’idée que le gouvernement défend le pouvoir d’achat. En réalité, sa politique de baisse des coûts du travail pèse sur les salaires réels, tandis que les dépenses sociales apparaissent désormais comme des variables d’ajustement budgétaire pour financer la politique de soutien aux revenus des plus fortunés. La pression sur les APL n’est que la face visible de cette politique.

 

 

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  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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