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3 avril 2021 6 03 /04 /avril /2021 06:11

 

Si la vie de milliers de nos compatriotes ne tenait pas aujourd’hui à un fil, si la vie sociale et économique du pays n’était pas bouleversée, le débat auquel vous nous convoquez aujourd’hui s’apparenterait à une mauvaise blague.

Une nouvelle fois, le Président de la République a présenté, seul, hier, des mesures pour lutter contre la pandémie, décidé seul, accompagné par le seul Conseil de défense.

Le Parlement est donc définitivement perçu comme une chambre d’enregistrement, écarté progressivement depuis le début de la crise et aujourd’hui définitivement mis sur la touche.

Nous sommes convoqués aujourd’hui pour vous écouter nous expliquer les décisions présidentielles, au cas où nous n’aurions pas bien compris et, de surcroît, vous nous demandez de voter sur des propositions qui, d’une part, n’ont absolument pas été débattues préalablement et, d’autre part, dont nous ignorons les motivations.

En clair, nous ne savons pas pourquoi E. Macron a décidé certaines mesures qu’il rejetait quelques jours plus tôt et pourquoi il en a écarté d’autres.

Dès le début de la crise, ici même le 19 mars 2020, nous avons alerté sur les risques de dérives autoritaires que comportait l’état d’urgence sanitaire. Depuis des mois, nous demandons de renoncer à cet état d’exception qui met le couvercle sur la démocratie.

Rappelez-vous, chers collègues, de la dernière prorogation. Nous avons rappelé que l’état d’urgence n’était plus une justification, mais que la gravité exigeait de rendre au Parlement sa capacité permanente de décision.

La représentation nationale c’est la représentation du peuple, M. le Premier Ministre. Le Parlement, c’est cela et non un aéropage de gens inutiles comme au temps de la Chambre des Pairs ou du Conseil des Cinq Cents.

M. Macron et vous-même renvoyez à l’opinion publique cette conception qui serait la vôtre du Parlement.

Le mépris du Parlement est patent et nous tenons à exprimer solennellement notre désaccord profond avec cette pratique institutionnelle. C’est même de la colère, car nous constatons la mise en pratique de la volonté jupitérienne d’écarter le Parlement de sa route, alors que la révision constitutionnelle préparée par le Chef de l’Etat n’a pu être imposée ici, ni au pays.

Cette dérive autocratique que beaucoup ont soulignée, dénoncée, dès les premières heures du quinquennat, prend une dimension inquiétante aujourd’hui, le Président de la République écartant tout de son chemin : Parlement, Conseil des Ministres, puisque le Conseil de défense, détourné de son objet initial fixé par l’article 15 de la Constitution relatif au rôle de Chef des armées du Président le supplée, et même le Conseil scientifique, puisque E. Macron, si l’on en croit les éloges de M. Blanquer, détient la connaissance, voire la science infuse, en matière épidémiologique.

L’exercice solitaire du pouvoir n’est jamais une bonne chose pour la démocratie et en temps de crise, cela peut générer des drames. La reprise en main par le Parlement, par le Collectif, par la Démocratie, devient une nécessité absolue.

M. Macron nous a donc présenté hier ses choix. Nouveaux changements de pied avec la fermeture brève pour l’instant, des établissements scolaires, et abandon de la stratégie territoriale.

On aura d’ailleurs noté cette étonnante initiative au nom de la « respiration », d’autoriser la circulation dans tout le pays jusqu’au 5 avril, pour permettre aux propriétaires de résidences secondaires en particulier, de passer trois semaines ou le mois à venir au vert.

Ces évolutions, manifestes pour l’école où, dans les jours qui précédaient, les Ministres O. Véran et J-M. Blanquer expliquaient que la situation y était maîtrisée, a eu lieu au nom de la « nouvelle donne », du variant anglais.

M. le Premier Ministre, nous savions, vous saviez, le 29 janvier lorsqu’a été prise la décision de ne pas reconfiner et de préférer des mesures de freinage qui ont échoué, vous saviez que le variant anglais pouvait avoir des effets dévastateurs dans notre pays.


Le 19 janvier, l’INSERM a mis en ligne une modélisation estimant que le variant anglais « deviendrait dominant entre fin février et mi-mars ».

L’INSERM avait également annoncé le niveau d’hospitalisation qui va intervenir dans les jours à venir.

Nous avons noté le scepticisme au sein même du gouvernement concernant les annonces de Boris Johnson le 22 janvier sur un variant « potentiellement plus mortel ». Le 10 mars une étude, incontestée, affirmait « que ce variant anglais était 64% plus mortel ».

M. Macron savait, vous saviez. Et pourtant, vous avez attendu d’être dos au mur, celui de la saturation des services de réanimation, pour agir et l’avenir nous dira si ces décisions sont suffisantes.

Nous ne détenons pas la vérité, pas plus que vous, M. le Premier Ministre, sur cette épidémie. Les rebondissements dramatiques invitent à l’humilité.

Mais il y a une vérité que M. Macron a dissimulé hier, en demandant même plus d’efforts aux soignants, c’est cette saturation et les tris déjà engagés puisque, ne jouons pas sur les mots, déprogrammer des opérations, c’est bien trier des malades, les mettre en danger. Et vous savez très bien qu’aujourd’hui, la question va se poser très vite du tri des malades Covid.

M. Macron a annoncé, par un retour de la pensée magique, que 10 000 lits de réanimation allaient être ouverts rapidement, sans plus de précision de délais, toutefois.

M. le Premier Ministre, je vous ai interrogé ici même il y a 15 jours, sur la promesse non tenue depuis un an d’ouverture de ces lits de réanimation. Pour vous, les lits ne peuvent se commander chez Ikéa ou être créés sur un claquement de doigt. Vous ne pouviez pas, M. Macron l’a fait ! Qu’en pensez-vous ? Le Président cherche-t-il à faire oublier qu’avec vous, il poursuit, contrairement à ses dire, depuis un an, la fermeture des lits ?

Ce qui a été annoncé hier, c’est l’absence totale d’anticipation, comme l’a noté la Cour des Comptes, en matière de réanimation. Excusez-moi, M. le Premier Ministre, mais votre gouvernement est resté les deux pieds dans le même sabot en la matière, engoncé dans le dogme libéral d’économie de la dépense publique et les conséquences sont aujourd’hui dramatiques.
Le « quoi qu’il en coûte » n’a pas été appliqué pour l’hôpital.

M. le Premier Ministre, l’espoir c’est le vaccin. Mais là aussi, vous avez failli, mais pas seulement vous, le système tout entier, cette fameuse loi du marché que dénonçait E. Macron dans son discours du 12 mars 2020.

Le retard mortifère pris en matière de vaccination puise son origine dans le fléau de la concurrence, du profit, des gains sur la maladie.

Les petits mensonges, travestissements de la vérité, les vaccinodromes que l’on moque puisque l’on convoque en urgence, les élus municipaux que l’on critique, que l’on bride, mais qui sauvent la situation, tout cela n’aurait pas eu lieu si le vaccin avait été promu comme un bien commun, sorti des logiques capitalistes pour servir l’intérêt général sans autre profit que la protection de l’humanité. Pourquoi la France n’agit-elle pas pour la levée des brevets ? Pouvez-vous répondre ?

Quelle est la boussole du Président ? La santé de nos compatriotes ou le sauvetage d’une économie mondialisée en crise profonde ? La question mérite d’être posée.

L’école enfin. Oui, maintenir les écoles ouvertes est un souhait largement partagé. Mais à quel prix ?

Donnez-nous les éléments pour savoir combien de vies ont été perdues - et chacun ici a eu un proche, un ami, malade ou décédé, du fait du retard prit pour limiter l’expansion du variant anglais ?

Les jours, les semaines à venir apporteront cette réponse.

M. le Premier Ministre, ce débat, je l’ai dit d’entrée, ne respecte pas le Parlement. Nous devrions débattre des mesures à prendre, elles sont déjà prises.

C’est la confiance que vous devriez aujourd’hui demander au Parlement et croyez-moi, nous ne vous l’aurions pas accordée tant la gestion de cette épidémie est contraire aux intérêts de notre pays et de notre peuple.

Mais aujourd’hui, avec la quasi-totalité des groupes politiques du Parlement, nous avons décidé de ne pas participer au vote sur votre déclaration, car cette consultation n’est pas respectueuse de la Constitution et relève de la mascarade.

 

 

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2 avril 2021 5 02 /04 /avril /2021 16:07
Enzo de Gregorio au centre (photo Eugénie Cazaux, 31 mars 2021)

Enzo de Gregorio au centre (photo Eugénie Cazaux, 31 mars 2021)

Depuis plus d’un an, le gouvernement n’a eu de cesse de nous mépriser. De mépriser la jeunesse française.

En 12 mois, bientôt 13, nous avons été accusés de tout. De propager le virus dans les bars et restaurants. De tuer nos grands-parents ou nos parents. Nous avons également été infantilisés, de nombreuses voire de très nombreuses fois. Un coup, pour des bonbons dans des amphis, un autre car nous ne serions pas capables de garder des masques.

Et pourtant, pourtant nous avons fait preuve de résilience, acceptant sans broncher les mesures, les unes après les autres. Voyant chaque semaine, nos espaces de liberté se réduire et notre précarité exploser. Depuis un an, nous avons arrêté pour beaucoup notre vie sociale et amicale, parfois au péril de notre santé mentale et psychique.

Nous nous sommes concentrés sur nos études et notre travail. Comme nous le demandais le gouvernement, nous sommes restés confinés. Durant l’été, nous nous sommes un peu relâchés, comme beaucoup de Français. Nous avons fait la fête, bu un peu et vu nos amis. Mais loin de la vie normale, loin de nos festivals habituels, tous annulés.

Et une nouvelle fois, nous avons été accusés de propager le virus, les bars, les restaurants ont été obligé de fermer. Nos vies sociale et amicale de nouveau restreinte. Avec cette fois ci un petit vent de colère. Tout cela n’aurait-il pas pu être évité si le gouvernement avait agi quand il le fallait ?

Alors en octobre, le gouvernement nous a reconfiné, il a fermé nos facs et laissé les lycées ouverts. Depuis cette date, beaucoup de choses ont changé.

Si les mesures sont sensiblement les mêmes, le ras-le-bol a gagné du terrain. Les mesures sont de moins en moins comprises et les jeunes deviennent de plus en plus hors la loi.

Qui aurait pu imaginer en 2019 écrire de tels mots pour parler de soirées ? de moments conviviaux entre amis ou camarades ? c’est pourtant le cas et notre vie chaque week-end.

Alors quand hier soir, le Président a de nouveau annoncé des mesures incompréhensibles, un vent de colère s’en abattu sur la jeunesse française. Un ras-le-bol criant.

Criant de désespoir, un désespoir de voir nos « meilleures années de nos vies » gâchées par un président orgueilleux. Le désespoir d’une génération, la génération covid comme nous sommes déjà appelés.

Nous voulons juste vivre. Vivre heureux, vivre ensemble, vivre joyeux.

Alors vite, vaccinons, libérons les brevets sur les vaccins. Pour qu’enfin, tout cela ne soit plus qu’un mauvais rêve.

Enzo de Gregorio, secrétaire départemental du MJCF 29

1er avril 2021

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2 avril 2021 5 02 /04 /avril /2021 16:02
Le chantier du musée est le plus gros poste de dépenses. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le chantier du musée est le plus gros poste de dépenses. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Ouest-France

Morlaix. La municipalité a voté son premier budget

La nouvelle équipe, menée par Jean-Paul Vermot, a voté un budget marqué par de gros investissements et un soutien affirmé aux associations. La séance a été particulièrement animée.

Le vote du budget, jeudi 1er avril 2021, n’a pas réservé de surprises particulières par rapport au débat d’orientation budgétaire, qui s’est tenu le 25 février. ​On retiendra « un montant d’investissement élevé (plus de 12 millions, 10 en comptant les équipements) », dixit Jean-Paul Vermot, maire, et une continuité « assumée » sur un certain nombre de projets. « On nous reproche de vivre sur la bête, mais nous n’allons pas arrêter des projets entamés », une allusion aux propos récents d’Agnès Le Brun ​, ancienne maire aujourd’hui dans l’opposition. Mais les années suivantes ne seront pas aussi fastes, puisqu’il sera plutôt question « de 6 à 6,5 millions d’investissement par an », prévient Ismaël Dupont, adjoint aux finances.

Comment sera dépensé cet argent ?

Parmi les investissements majeurs, 2,8 millions iront au chantier du musée, pour « mettre en sécurité les œuvres, toujours stockées à l’étage de la chapelle, avec un risque avéré d’effondrement », souligne Jean-Paul Vermot. Il s’agira de les déménager dans des réserves, en partie finalisées ou transitoires. 1,2 million est aussi affecté au complexe de football de Coatserho​, et 400 000 € pour des travaux dans les écoles, « permettant de rentrer dans des objectifs de transition écologique », apprécie Ismaël Dupont. À noter, enfin, une enveloppe de 50 000 € prévue pour un budget participatif.

Quid des subventions aux associations ?

Au global, la Ville annonce un montant en légère hausse (1 375 000 €, soit 14 900 € en plus). Certaines voient leurs subventions baisser, comme le théâtre, dont l’activité a été fortement amputée par la crise. D’autres associations font leur apparition, telles les Utopistes en action, l’Association culturelle comorienne, Morlaix libertés, l’Association France Palestine solidarité, ou encore Get Open ​(concerts de jazz).

Quelles critiques ?

De nombreux débats ont animé ce conseil. Agnès Le Brun a notamment déploré « une dégradation des services à la population », citant « des budgets de fonctionnement des services directement au bénéfice de la population à la baisse, notamment la propreté urbaine (-7,5 %), la police municipale ( -26,8 %), le sport (-7,6 %) » « On n’a pas rogné sur les dépenses, réagit Ismaël Dupont. Oui, on fait de l’économie de fonctionnement, mais en ciblant les actions prioritaires, en lien avec les services. » Il s’agirait en réalité de « réaffectations » de budgets, précise Jean-Paul Vermot.

Annie Piriou s’est également étonnée d’une hausse de « 122 % » de la subvention au Resam (de 1800 à 4000 €), « un choix partisan, une politique du petit copain » selon Agnès Le Brun. Pour Jean-Paul Vermot, l’ancienne maire est « à la limite de la diffamation ». Il précise en revanche que le Resam, désormais conventionné, « est notre partenaire particulier dans la création d’une maison des associations ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/la-municipalite-a-vote-son-premier-budget-df7254e8-05a1-4303-b1c6-db8ed98c9472

Ouest-France

Morlaix. Il y aura une 3e édition du Graffiti Tour à l’été 2021

L’été 2021 aura son parcours de fresques, à travers toute la ville de Morlaix (Finistère), mais aussi sans doute dans les autres communes de l’agglomération. En hyper-centre, les œuvres pourront finalement rester trois ans.

Les équipes changent mais certains projets restent, à l’image du Graffiti Tour, lancé sous le mandat d’Agnès Le Brun en 2019. Dans l’esprit des deux premières éditions, il s’agira de poursuivre cette écriture avec neuf nouvelles œuvres​, annonce André Laurent, adjoint à la culture à Morlaix (Finistère), lors du conseil municipal qui s’est tenu jeudi 1er avril 2021.

Réalisées en juin, elles pourront avoir pour cadre différents quartiers de Morlaix, dont Ploujean. Nouveauté cette année, des artistes devraient également intervenir dans d’autres communes de l’agglomération.

Pour 3 ans ou « beaucoup plus longtemps »

Dans le centre historique de Morlaix, les œuvres devaient théoriquement rester un an maximum, mais un accord avec l’architecte des bâtiments de France a permis de porter cette durée à trois ans. Concernant les autres secteurs en revanche, les fresques pourraient rester beaucoup plus longtemps​, précise André Laurent.

Lors du conseil, une convention tripartite a formalisé le partenariat entre la Ville, les Ateliers du Graff et l’association Takad Grafañ/zone à graffer, dont est membre Georges Zannol, connu sous le nom d’artiste Zag, directeur artistique de l’événement.

La convention indique notamment que les artistes sont invités à s’exprimer librementdès lors qu’ils sont en conformité avec la loi et n’enfreignent pas l’ordre public. Des graffeurs de renommée internationalesont annoncés par le maire.

Cette signature de convention a, une fois n’est pas coutume, fait l’unanimité en conseil, Agnès Le Brun saluant une très bonne nouvelle pour la ville​, rendant possible une offre culturelle quel que soit le contexte sanitaire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-il-y-aura-une-3e-edition-du-graffiti-tour-a-l-ete-2021-fac88942-939a-11eb-8160-b8e1983487e6

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2 avril 2021 5 02 /04 /avril /2021 05:52

Extrait du compte-rendu de l’AG du jeudi 1er avril

Les vendredis de la colère :

Nous organisons une performance revendicative place de la mairie demain matin :

150 chaises (prêtées gracieusement par la Mairie) seront placées devant la mairie afin de démontrer l’absurdité des mesures concernant les festivals cet été, des concerts assis avec 1 m de distance entre chaque chaise. (max 5000 personnes)

Un groupe de 6 personnes a été constitué pour la mise en place et ont rendez-vous 10H00 au théâtre. 

Nous allons laisser quelques heures les chaises vides sur place,

Ceci ne peut pas être considéré comme un rassemblement, car les documents de déclaration n’ont pas été déposés dans le temps réglementaire (soit 3 jours avant) en sous-préfecture. 6 personnes seulement seront donc préposées à placer les chaises et faire la médiation durant l’action.

Libre à vous de vous déplacer librement autour de la place sur l’heure de midi pour dénoncer l’absurdité de cette mesure et de ces règles. Mais évidemment, ceci n’est en aucun cas une incitation à vous rendre sur place.

Gérard Rouxel sera présent à 11H00 pour éterniser l’action sur la place de la mairie.

 

Ensuite :

Compte tenu de l’action chaise se déroulant le matin, l’AG du vendredi est décalée à 14H00.

17h : La chanson des clowns.🤡

17h30 : intervention d'Eddy Pieres pour parler des conditions des salles, festivals de musiques en ces temps de crise sanitaire.

Visite de Jean Luc Fichet à 18H00, sénateur, qui nous a exprimé son soutien. Il est ouvert à entendre nos revendications et veut nous parler de la situation au sénat.

 

Ne lâchons rien!

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2 avril 2021 5 02 /04 /avril /2021 05:16
Discours du 31 mars, pas un 1er avril - Macron, méprisant de la République (Thierry Aury, PCF)
🙃 Gonflé le gars !
☝ "Je demande à chacun de fournir des efforts supplémentaires pour les prochains mois " : "efforts des soignants", "efforts de tous", "efforts des écoles ".
👉 Chacun est renvoyé sa responsabilité individuelle ce qui permet à Macron et au gouvernement de s'exonérer complètement de leur responsabilité :
😯 quand il parle des "erreurs commises", c'est toujours "nous" c'est-à-dire "lui et nous" comme si nous avions eu notre mot à dire, comme si il avait écouté toutes les alertes depuis des années...
▪️"Efforts supplémentaires des soignants" alors que le gouvernement a continué de fermer des lits d'hôpitaux depuis un an et n'a engagé aucun plan réel de formation et de recrutement de personnels médicaux et paramédicaux !
▪️"Efforts de tous" alors que que Macron a refusé la gratuité des masques et n'a pas créé les conditions d'une vaccination rapide de tous ceux qui le souhaitent :
🤢 rappelons qu'il a laissé Sanofi gaver ses actionnaires de 4 milliards d'euros en 2020, supprimer 3000 emplois de chercheurs tout en lui versant des milliards d'argent public, qu'il s'oppose à faire des vaccins un bien public et à réquisitionner nos chaînes de production en France !
▪️"Efforts des écoles " alors qu'il n'a mis aucun moyen nouveau pour l'éducation, aucun moyen pour recruter massivement des enseignants et des personnels d'éducation pour permettre des dédoublements, accompagner les élèves en difficulté, aménager les locaux !
🙃 Une nouvelle fois, un Macron fidèle à lui-même : de belles envolées lyriques contredites par les actes concrets !
✊ L'échec de ce régime monarchique et de cette logique du capitalisme où nos vies valent moins que leurs profits.
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2 avril 2021 5 02 /04 /avril /2021 05:05
Morlaix. 1, 375 M € de subventions versées aux associations en 2021 (Le Télégramme, compte rendu du Conseil Municipal, 2 avril 2021)

Le Télégramme, Morlaix, 2 avril 2021

Les subventions aux associations morlaisiennes ont été votées lors du conseil municipal de ce 1er avril. L’augmentation de 2 000 € accordée au Résam a suscité le débat.

1. Un montant global de subventions en 2021 proche de 2020

Avec un montant total de 1,375 million d’euros, les subventions 2021 sont en légère augmentation par rapport au budget 2020, de 14 900 €.

La vie associative est concernée par 268 750 €, avec l’attribution de premières subventions pour plusieurs associations.

Au niveau culturel, la somme allouée est de 668 100 €. À noter que le théâtre du Pays-de-Morlaix voit sa subvention 2021 baisser de 50 000 € pour arriver à 572 000 €. Une diminution liée aux baisses des spectacles. De nouvelles associations font aussi leur entrée dans le tableau avec la troupe de théâtre Au hasard des oiseaux ou encore l’association de free-jazz Get Open.

La jeunesse reste aussi un élément fort avec un budget 2021 de 231 200 €, contre 229 200 €, en 2020.

Les associations sportives au sens large représentant, quant à elles, 85 345 €.

Avec des aides exceptionnelles accordées notamment à certaines comme le Club athlétique morlaisien, le Rugby club Pays de Morlaix, le Sporting club morlaisien et aussi l’UCPM.

 

  • 2. Des subventions au Résam qui questionnent l’opposition

 

Au cœur des subventions, un sujet a particulièrement fait réagir l’opposition : le Résam, réseau d’échange et de service aux associations installé place du Dossen à Morlaix. Si en 2020, des subventions de 3 600 € lui ont été accordées, le projet 2021 a tablé, lui, sur une augmentation de 2 100 € pour porter la subvention globale à 5 500 €.

Une situation qui a questionné la conseillère d’opposition Annie Piriou. Pour elle, plusieurs éléments interrogent, comme le champ géographique d’intervention de l’association et les soutiens financiers qui ne lui semblent pas être tous au rendez-vous précisant que « la communauté de communes du Pays léonard s’est retirée ». Autre élément mis à l’index, « le risque de doublon » entre les missions des salariés du Résam et « le responsable de la vie associative et démocratique », de la ville de Morlaix. Et enfin, pour Annie Piriou, le choix fait par la majorité pourrait être de vouloir « soutenir l’emploi de trois personnes, qui pour deux d’entre elles sont bien connues pour leur implication politique ».

Une intervention qui a fait réagir fortement la majorité. Jean-Paul Vermot défendant « le projet de création d’une maison des associations », s’étonnant aussi de cette interpellation - « il n’y a pas de collusion partisane ». Le débat a ensuite basculé sur les notions de vie privée et vie politique… « Un terrain glissant » pour le chef de la majorité.

Quelles aides 2021 pour la culture et les associations morlaisiennes ?

Dans le domaine de l’expression musicale et chorégraphique. Ad Lib, 1 000 € ; Association Festival Les originales, 1 500 € ; Au hasard des oiseaux, 1 000 € ; Bagad Sonerien Bro Montroulez, 2 000 €; Get open, 500 €; Korollerien Montroulez, 2 000 € ; Son ar Mein, 1 000 € et Wart, 45 500 €.

Dans le domaine de l’expression musicale et chorégraphique. Ad Lib, 1 000 € ; Association Festival Les originales, 1 500 € ; Au hasard des oiseaux, 1 000 € ; Bagad Sonerien Bro Montroulez, 2 000 €; Get open, 500 €; Korollerien Montroulez, 2 000 € ; Son ar Mein, 1 000 € et Wart, 45 500 €.

Pour les arts plastiques et autres activités artistiques. Les Moyens du Bord, 27 000 €.

Pour les théâtres. L’Entresort, centre national de la création adaptée, 8 200 € ; Théâtre de la Corniche, 8 000 € et Théâtre du Pays de Morlaix, 522 000 €. À noter que sa subvention en 2020 était de 572 000 €*.

Pour les cinémas. La Salamandre : 15 000 €.

Pour l’action culturelle. Alliance Armor Dupleix Inde, 1 500 € ; La Baie des livres, 2 000 € ; Don’t acte, 700 € ; KLT, 3 200 € ; La Barge, 1 500 € ; Le Patio, 9 000 € et Skol Vreizh, 500 €.

Pour la culture scientifique. Espace des sciences, 15 000 €.

* Avec la subvention complémentaire accordée en fin d'année dépendant du résultat réel.

Quelles aides 2021 pour les associations sportives morlaisiennes ?

Le coût total des subventions au secteur sportif morlaisien en 2021 est équivalent à celui de 2020. À retrouver ici en détail la subvention accordée à chaque club lors du conseil municipal du 1er avril 2021.

En 2020, le conseil municipal morlaisien avait accordé 85 700 € de subventions au secteur sportif : 64 019 € pour les associations sportives civiles ; 6 550 € pour les autres ; 11 800 € pour les manifestations sportives et 3 331 € pour les associations sportives scolaires. En 2021, le coût global des subventions est équivalent : 85 345 €. Avec une répartition un peu différente : 62 484 € pour les associations sportives civiles ; 11 050 € pour les autres ; 8 600 € pour les manifestations sportives et 3 211 € pour les associations sportives scolaires.

Associations sportives civiles

Aiki dojo Sankaku, 902 € ; AS Vétérans morlaisiens, 525 € ; Badminton club du Pays de Morlaix, 818 € ; Billard sport Morlaix, 554 € ; Boxing club Morlaisien, 717 € ; Ça bouge à Plouj, 699 € ; Club athlétique morlaisien, 2 730 € ; Club d’escalade du Pays de Morlaix-les danseurs du roc, 10 675 € ; Club nautique morlaisien, 3 548 € ; Escrime club morlaisien, 1 467 € ; FSGT-AS Corpo, 969 € ; Kumo, 2 731 € ; Morlaix Plougonven Handball, 8 200 € ; Morlaix Saint-Martin-Basket, 6 999 € ; Morlaix Saint-Martin-Tennis de table, 2 194 € ; Morlaix Saint-Pol-Gymnastique, 8 429 € ; Morlaix Triathlon, 375 € ; Rugby Club Pays de Morlaix, 1 995 € ; Sporting club morlaisien, 3 685 € ; Taï-Chi-Chuan, 369 € ; Tennis club morlaisien, 2 427 € ; Union cycliste Pays de Morlaix, 1 475 €.

Associations sportives diverses

Club d’escalade du Pays de Morlaix-les Danseurs du Roc-Gestion de la SAE, 6 000 € ; MJC, 100 € ; Morlaix Triathlon, 100 € ; Union cycliste Pays de Morlaix, 100 € ; Club athlétique Morlaisien-aide exceptionnelle, 1 000 € ; Rugby-club Pays de Morlaix-aide exceptionnelle, 1 000 € ; Sporting Club Morlaisien, aide exceptionnelle, 1 000 € ; UCPM, aide exceptionnelle, 1 000 €.

 

Sport santé

Aiki Dojo Sankaku, 250 € ; Escrime Club Morlaix, 250 € ; Handiclub Léonard, 250 €.

Associations manifestations sportives

Comité du petit tour de France cycliste, 1 000 € ; Association courses pédestres Saint-Pol-Morlaix, 4 500 € ; Yacht Club de Morlaix, 2 000 € ; Union cycliste du Pays de Morlaix, Ronde du Viaduc pour 350 €, Course cycliste Ploujean et handisport pour 500 €, Kérozar en Morlaix pour 250 €.

Associations sportives scolaires

Collèges du Château, 600 € ; Mendès-France, 379 € ; Saint-Joseph, 387 € ; Saint-Augustin, 343 € ; lycée Notre-Dame-du-Mur, 238 € ; lycée de Suscinio, 264 € ; lycée Tristan-Corbière, 1 000 €.

Si en 2020, année spéciale entre les élections et la covid, les subventions aux associations avaient été votées en septembre, le vote a eu lieu pour cette année 2021 lors du conseil municipal du 1er avril. À retrouver ici, le secteur de la vie associative.

Pour les anciens combattants et mémoire patriotique. Amicale des marins et anciens marins combattants de Morlaix, 150 € ; Association des anciens combattants et prisonniers de guerre de Morlaix Ploujean, 300 € ; Comité d’entente des associations patriotiques de Morlaix, 150 € ; Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie-comité de Morlaix, 250 €.

Pour le Résam. Pour rappel, le total était à 3 600 € en 2020 et passe à 5 500 € en 2021. À noter donc, une augmentation significative des subventions pour le fonctionnement, 4 000 €.

Pour le patrimoine. Armor aéro-passion, 1 500 € ; Comité de la Maison du Peuple (fonctionnement et participation aux travaux de rénovation), 7 000 €.

 

Divers. Club des pêcheurs à la mouche, 100 €.

Pour les relations extérieures. Comité de jumelage Pays de Morlaix-Réo, 300 € ; Pays de Morlaix-Truro, 300 € ; Pays de Morlaix-Würselen, 300 €.

Pour les services de protection civile-secours. Adrasec, 60 € ; prévention routière, 300 € et SNSM, 250 €.

Pour les services communs enseignement. Div Yezh Montroulez, 500 € ; Foyer socio-éducatif, collège du château, 500 € ; collège Mendès-France, 500 €.

 

Dans le secteur de la santé, médico-sociale et prévention. Adapei, 250 € ; Alcool assistance 29 100 € ; Association des parents-CLPM autisme, 100 € ; Association soins palliatifs, Présence écoute Morlaix, 150 € ; Association Queffleuth-Bélizal, 50 € ; France Alzheimer et maladies apparentées, 100 € ; Stand’arts, 500 € et Unafam (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques), 150 €.

Pour l’action sociale. Acat (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture), 130 €; Addeski, 800 € ; Asad (Association de soutien aux adultes en difficulté), 1 000 € ; Association culturelle de la communauté comorienne, 500 € ; Association France Palestine Solidarité du Pays de Morlaix, 700 € ; Coallia, 35 000 € ; Comité national des chômeurs solidaires, 1 000 €; Consommation logement et cadre de vie-CLCV, 100 € ; Crésus, 500 € ; Croix Rouge française, Union locale, 500 € ; Goupil-Emploi-réemploi éthique, 1 000 € ; Jardins familiaux de la région de Morlaix, 500 € ; L’Embellie-lecture à voix haute, 100 € ; Les Jardins Park Laouen, 450 € ; Les utopistes en action, 1 500 € ; Ligue des droits de l’homme, 100 € ; Morlaix libertés, 300 €; Restaurant du cœur et relais du cœur du Finistère, 2 000 € ; Rêves de clown, 150 €; Secours catholique, 2 000 € ; Secours populaire français, 2 000 € ; Société Saint-Vincent de-Paul, 500 € ; Solidarité paysans, 100 € ; Union locale des syndicats CFDT Morlaix, 370 € ; Union locale des syndicats CGT Morlaix, 370 € et Union syndicale Solidaires, 370 €.

Dans le secteur de l’enfance. La Récré, 55 000 €.

Pour les seniors, office des retraités et personnes âgées de Morlaix (Orpam). La subvention a sensiblement augmenté, passant de 45 200 € en 2020 à 50 000 € en 2021.

Pour les familles. Courte Échelle, 10 200 €. L’attribution au centre social Carré d’As a, elle, augmenté : 64 500 € en 2020 à 80 000 € en 2021.

Pour l’environnement. Association pour la protection du bois de Langolvas, 150 €.

Pour le tourisme. APPF Fougères, 2 000 €.

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1 avril 2021 4 01 /04 /avril /2021 05:32
Un président sans empathie qui revient à 20 h sur le petit écran pour la 7e fois depuis un an expliquer que l’heure est grave mais qu’il a tout bien fait, qui annonce l’extension du confinement aux autres territoires et la fermeture des écoles lundi.
Un président sûr de lui mais imprécis en tout. Heureusement qu'à l'hiver succède le printemps et que l'été suivra qui fait ralentir le virus respiratoire.
Un président sans empathie qui oublie de dire qu’à ce jour moins de 60% seulement des + de 75 ans sont vaccinés dans notre pays ce qui veut dire que les autres, exceptés une partie des soignants, ne le sont pas.
Un président sans empathie qui oublie de dire que si les non vaccinés n’obtiennent pas de RDV c’est à cause du manque de doses de vaccins disponibles.
Un président sans empathie, vague, comme d’habitude, sur les vaccins.
Un président froid qui n’annonce aucun moyens supplémentaires, aucun plan de rattrapage scolaire pour lutter contre le décrochage scolaire.
Un président sans empathie qui ferme les écoles mais qui ne dit rien sur le flop des tests à l’école, parce que moins de 1% des élèves ont été testés.
Un président sans empathie qui promet déjà le déconfinement à la mi-mai mais qui est incapable de nous en dire plus sur la campagne vaccinale, qui n’a pas de mot sur les petits commerces et les indépendants qui dérouillent.
Un président sans empathie, froid qui ne s’engage pas sur le réarmement de l’hôpital, les moyens durables de l'hôpital, mais annonce des lits éphémères qui passeront de 7 000 à 10 000 et qui « minimise » : "on fera face sans trop déprogrammer". Trop c’est qui, c’est quoi ?
Un président sans affects qui décide de tout, qui l’annonce à 20 h et envoie son collaborateur #Castex au Parlement le lendemain faire le service après-vente devant ce qu'il considère comme une chambre d'enregistrement, c'est à dire demander à sa majorité obéissante et révérencieuse de hocher la tête de haut en bas, de se boucher les oreilles et d’appuyer sur le bouton vert.
Sébastien Jumel - Un président sans empathie qui revient à 20 h sur le petit écran pour la 7e fois depuis un an expliquer que l’heure est grave mais qu’il a tout bien fait
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31 mars 2021 3 31 /03 /mars /2021 17:12
mercredi 31 mars à 14h, rassemblement devant la sous-préfecture en soutien à Miléna
mercredi 31 mars à 14h, rassemblement devant la sous-préfecture en soutien à Miléna
mercredi 31 mars à 14h, rassemblement devant la sous-préfecture en soutien à Miléna
mercredi 31 mars à 14h, rassemblement devant la sous-préfecture en soutien à Miléna
mercredi 31 mars à 14h, rassemblement devant la sous-préfecture en soutien à Miléna
mercredi 31 mars à 14h, rassemblement devant la sous-préfecture en soutien à Miléna
mercredi 31 mars à 14h, rassemblement devant la sous-préfecture en soutien à Miléna

Un rassemblement de solidarité avec Milena Harutyunyan et sa famille cet après-midi devant la préfecture de Brest, cet enfant de 6ème scolarisée au collège de l'Harteloire à Brest menacée d'expulsion avec sa mère et son frère, alors qu'ils sont en France depuis 6 ans et que le père, journaliste d'opposition a dû quitter l'Arménie pour rester en liberté, et que Miléna a des problèmes de santé.

Malgré tout, détenu en centre de détention depuis quelques jours, il a été renvoyé en Armenie hier ou aujourd'hui.

Honteux! Scandaleux!

Un front citoyen organisé au côté de Milena, de sa famille, avec ses camarades de classe, les enseignants de l'Harteloire et l'APE.

Nous ne devons pas laisser l'Etat traiter ces personnes en France depuis des années, qui ont créé des liens, ces enfants scolarisés, comme des "encombrants" à renvoyer "au pays".

Arrêtes au petit matin comme le père par les gendarmes dans leur centre d'hébergement alors sur la maman vient d'accoucher.

Ça se passe chez nous, et c'est juste lamentable!

Nous étions plusieurs communistes de Brest, Morlaix, Le Relecq-Kerhuon au rassemblement de 14h à 15h ce 31 mars.

Photos Ismaël Dupont et Eugénie Cazaux

 

Pour signer la pétition en ligne pour le maintien sur le territoire de Milena et sa famille. Son père, journaliste opposant, en centre de rétention, a été expulsé aujourd'hui, au mépris des droits de l'Homme.
 
mercredi 31 mars à 14h,
rassemblement devant la sous-préfecture
en soutien à Miléna, élève de 6e3 et à sa famille,
menacée d'expulsion.
 
Soutien à Milena Harutyunyan, élève de 6e du collège de l'Harteloire à Brest menacée d'expulsion
Manifestation aujourd'hui, mercredi 31 mars, à 14h devant la sous-préfecture de Brest
Si vous pouvez nous rejoindre et en parler autour de vous, n'hésitez pas.
 
La situation est extrêmement préoccupante pour Milena HARUTYUNYAN, dont le père est actuellement en centre de rétention à Rennes, en vue d'être renvoyé dans son pays d'origine.
 

Nous ne comprenons pas comment on peut envisager

que cette jeune fille s'épanouisse dans une telle situation, alors qu'elle vit en France depuis ses 6 ans.

 

 

Nous ne comprenons pas comment les services de l'État décident de renvoyer en Arménie une famille qui est intégrée ici depuis de nombreuses années, qui y a élevé deux enfants et vient de mettre un bébé au monde.

 

Nous sommes très inquiets pour notre élève, qui est porteuse de handicap : elle porte un implant auditif et nous savons que le suivi médical strict dont elle a besoin ne pourra être assuré en Arménie.

 

Milena a toute sa place dans notre établissement, dans notre ville, dans notre société.

La France est son pays, le français sa langue. Il serait incompréhensible qu'elle doive abandonner maintenant tous ses repères et ses projets pour un avenir incertain et insécurisant.     

 

                                                                  

Les personnels et enseignants de l’Harteloire

 

Courrier avec la pétition à télécharger:

[rtf] COURRIER_MILENA

Ouest-France, Brest, 1er avril 2021

Ouest-France, Brest, 1er avril 2021

Le Télégramme, Brest, 1er avril 2021

Le Télégramme, Brest, 1er avril 2021

Les camarades du PCF qui soutiennent le maintien sur le territoire de Milena HARUTYUNYAN et de sa famille en signant la pétition transmis par l'APE de l'Harteloire. 

Pour centraliser vos signatures de la pétition: dupont.ismael@yahoo.fr

Claude Bellec (ancienne élue PCF à Brest)

Martine Carn(conseillère municipale à Plougonven)

Eugénie Cazaux (PCF Brest)

Jeannine Daniel, militante PCF à Scaër

Enzo de Gregorio (secrétaire départemental du MJCF, Brest)

Ismaël Dupont (premier adjoint à Morlaix, secrétaire départemental du PCF)

Marie-France Gousse (militante PCF à Concarneau)

Eric Guellec, adjoint PCF à Brest (Équipements de quartiers, Anciens combattants)

Roger Héré, Premier adjoint à Plouigneau, militant PCF

Enora Lamy (section PCF Morlaix)

Jean-Michel Le Lorc’h (vice-président à Brest-Métropole et conseiller municipal à Brest)

Pierre-Yves Liziar, conseiller municipal délégué au Relecq-Kerhuon

Mathilde Maillard, adjointe PCF à Brest (Santé, Personnes âgées)

Erwan Rivoalan, militant communiste, Brest

Pierre-Yves Thomas (conseiller municipal à Carhaix)

Michel Tudo ( Lanmeur, cheminot retraité)

Jean-François Vérant (Plougasnou)

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31 mars 2021 3 31 /03 /mars /2021 16:48
Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Jean-Luc Le Calvez, 31 mars 2021 - Morlaix

Morlaix. « Dans un climat de culpabilisation », les retraités dans la rue

Ouest-France, 31 mars 2021

À l’appel des collectifs CGT, FO, FSU, CFE/CGC et Solidaires, des retraités se sont réunis à Morlaix (Finistère) pour réclamer une hausse de leur pouvoir d’achat, mais aussi dénoncer la gestion de la crise sanitaire.

Mercredi 31 mars 2021, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées, place des Otages à Morlaix (Finistère). Dans un climat de culpabilisation des retraités qui seraient protégés de la pandémie au détriment des jeunes, neuf organisations les ont appelés à se mobiliser dans toutes les villes de France​, pouvait-on entendre lors des prises de paroles. À Morlaix, la CGT, FO, FSU, CFE/CGC et Solidaires étaient à la manœuvre.

S’ils déplorent toujours la baisse continue du niveau de vie depuis trop d’années, les syndicats sont également revenus sur le contexte actuel : La campagne de vaccination souffre des mêmes tares que les précédentes périodes de la crise sanitaire : aujourd’hui, le manque de vaccins est dans la continuité du manque de lits, de respirateurs, de masques, de tests.

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

Photo Pierre-Yvon Boisnard, 31 mars 2021 - Morlaix

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31 mars 2021 3 31 /03 /mars /2021 16:40
Bernard Bloyet, délégué retraite à la CGT, a pris la parole devant la maison des syndicats pour dénoncer « une dégradation importante du pouvoir d’achat des retraités ». (Le Télégramme/Jean-Noël Potin)

Bernard Bloyet, délégué retraite à la CGT, a pris la parole devant la maison des syndicats pour dénoncer « une dégradation importante du pouvoir d’achat des retraités ». (Le Télégramme/Jean-Noël Potin)

Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées, ce mercredi 31 mars 2021, devant la maison des syndicats à Carhaix, pour réclamer une revalorisation des

Ce n’était sans doute pas la mobilisation de l’année à Carhaix. Il n’empêche. Près d’une cinquantaine de personnes se sont réunies, face à la maison des syndicats, pour dénoncer la paupérisation croissante de nombreux retraités. « Depuis de nombreuses années, les retraités subissent une dégradation importante de leur pouvoir d’achat », a ainsi souligné Bernard Bloyet, délégué retraites à la CGT, dans le message qu’il a lu aux personnes présentes. Selon lui, « beaucoup ont pu constater une baisse de leur niveau de pension : en dix ans, les pensions nettes n’ont augmenté que de 6,26 %, pendant que l’indice des prix Insee évoluait de plus de 12 % ».

Cette manifestation à laquelle appelaient neuf organisations syndicales, n’était pas seulement relayée localement par la CGT. Le PCF et le NPA étaient en effet également mobilisés. Michel Carrio, porte-parole du NPA, ne cachait pas son amertume : « En 2018, le gouvernement a augmenté la CSG d’1,7 %, en principe pour aider les jeunes, et voilà qu’ils viennent de refuser l’ouverture au Revenu de solidarité active aux moins de 25 ans. Autre exemple, en 2013, ils ont instauré l’aide à l’autonomie, en le prenant à ceux qui sont en Ehpad. Ce qu’on donne d’un côté, on le reprend de l’autre », déplore-t-il.
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