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11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 06:26

« Nous remercions l’Afrique du Sud et l’Inde pour leur proposition à l’Organisation mondiale du commerce afin que les pays renoncent aux brevets sur les produits médicaux jusqu’à la fin de la pandémie de Covid-19 et nous appelons les autres pays à soutenir cette initiative. » Ce sont les mots employés par le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 4 mars 2021, lors d’une réunion en visioconférence sur le financement des vaccins anti-coronavirus pour l’Afrique.

 

 

En effet, le 2 octobre dernier était déposé par l’Afrique du Sud et l’Inde, à la tête d’une coalition de plus de 100 pays, un texte proposant d’accorder une dérogation temporaire à certaines obligations découlant de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) afin que n’importe quel pays puisse produire les vaccins sans se soucier des brevets. Suite à cette proposition, le 10 mars sera discutée à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) la volonté de lever les brevets sur les vaccins anti-Covid.   

Il s’agit aujourd’hui d’une nécessité impérieuse ! En effet, la réponse à la crise sanitaire ne peut être que collective et mondiale et nécessite pour cela de faire passer les vies humaines avant les intérêts de Big pharma. C’est d’ailleurs une idée partagée largement par la population. Dans un sondage fait par Oxfam et la People Vaccine Alliance publié ce weekend dans le JDD, 63 % des Français·es sont favorables à la levée des brevets et au partage des technologies et savoirs sur les vaccins, et 70 % sont favorables à ce que les gouvernements obligent les laboratoires pharmaceutiques à partager leurs connaissances sur les vaccins.

Pourtant, malgré les déclarations de bonnes intentions, l’UE et la France n’ont eu de cesse que de s’opposer à cette proposition depuis des mois.

Faisons des vaccins et des biens anti-pandémiques des biens communs de l’humanité !

C’est dans cette logique que le 30 novembre dernier, nous avons lancé la campagne européenne « Pas de profit sur la pandémie ». Celle-ci, par le biais d’initiative citoyenne européenne (ICE) :    , vise à obtenir 1 million de signatures dans au moins 7 États membres de l’UE pour exiger un changement législatif à la Commission européenne. Depuis novembre dernier, de nombreuses organisations ont rejoint la campagne qui en regroupe aujourd’hui plus de 200 au niveau européen.

Le 11 mars, journée anniversaire de la déclaration de la pandémie par l’OMS, nous appelons à des rassemblements dans toute la France devant les ARS pour demander une égalité d’accès au vaccin pour tous et toutes. Un mot d’ordre : Pas d’argent public sans contrôle public ! Il faut aujourd’hui que la puissance publique qui finance la recherche fondamentale mais aussi largement la recherche appliquée maîtrise en totalité la chaine de production des produits pour répondre aux besoins des populations. C’est en ce sens que nous proposons de créer via le pôle public du médicament des établissements publics qui financent la recherche, la production, la distribution et soient propriétaires des brevets qu’ils déposent !

Il y a urgence à mutualiser toutes les technologies validées, pour développer et répartir la production à l’échelle européenne et à l’échelle mondiale. Concrètement en France, cela doit passer par la réquisition et la socialisation des usines Sanofi pour produire largement le vaccin, et non se limiter au « flaconnage » qui est proposé aujourd’hui. La loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19 du 23 mars 2020 prévoit en effet « la réquisition de tout bien ou service nécessaire à la lutte contre la catastrophe sanitaire ainsi que toute personne nécessaire au fonctionnement de ces services. L’indemnisation de ces réquisitions est régie par le code de la défense. ».

Alors assez de beaux discours, nous voulons des actes ! Faisons du 11 mars un rendez-vous important de notre campagne européenne en signant et faisant signer la pétition et en défendant notre revendication de longue date de création d’un pôle public du médicament à l’échelle nationale, européenne et mondiale pour sortir la santé de la loi du Marché. 

Charlotte Balavoine, co-responsable de la campagne pour le PCF

 

Fabien Roussel s’est rendu à Lyon le 9 mars pour rencontrer le bureau français de l’OMS.

Jeudi 11 mars : 1 an après la déclaration de pandémie liée à la Covid-19, les communistes appellent à se rassembler devant les ARS de France pour demander que le vaccin contre la Covid devienne universel et bien commun de l’humanité.

10 h : Rassemblement devant Bercy à l’initiative de la CGT Sanofi, en présence d’élu·e·s et de militant·e·s communistes.

10 h 30 : Fabien Roussel sera présent devant l’ARS des Hauts-de-France à Lille.

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11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 06:20

  LCP – Débat Doc – Matha Derumeaux : syndicaliste, féministe et oubliée

Dans "Débatdoc", le documentaire réalisé par François Perlier : Le souffle de Martha. Un film qui retrace le parcours de Martha Desrumaux une enfant du Nord à la destinée romanesque. Ouvrière à neuf ans, analphabète, elle deviendra à force de révolte et d'engagement une des premières femmes élues du peuple français. Première femme députée, personnage emblématique de la lutte sociale dans le film « La vie est à nous » de Jean Renoir, Martha Desrumeaux est tombée dans l'oubli à sa mort en 1982.

Nos invités : Elsa Faucillon, député communiste des Hauts-de-Seine. Maryse Dumas, ancienne secrétaire confédérale de la CGT. Aujourd'hui membre du bureau de l'institut CGT d'histoire sociale. Rachel Silvera, économiste, maîtresse de conférences Université Paris-Nanterre - Co-directrice du réseau de recherche MAGE.

LCP fait la part belle à l'écriture documentaire en prime time. Ce rendez-vous offre une approche différenciée des réalités politiques, économiques, sociales ou mondiales…autant de thématiques qui invitent à prolonger le documentaire à l'occasion d'un débat animé par Jean-Pierre Gratien, en présence de parlementaires, acteurs de notre société et experts.

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11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 06:16

 

Depuis quelques années, Israël est souvent présenté comme un modèle à suivre.
Il en a été ainsi en 2016 avec la lutte contre le terrorisme. La revue en ligne Orient XXI publiait un article sous le titre : Ce « modèle israélien » de lutte contre le terrorisme qui fascine politiciens et médias français, et posait la question : « Comment lutter contre le terrorisme ? En appliquant le modèle israélien, répètent à l’envi certains politiciens et journalistes français. Pourtant, il existe peu de pays où l’on vit depuis aussi longtemps si peu en sécurité qu’en Israël ».

 

 

Le site ELNET qui se présente comme favorisant une meilleure connaissance en France de la réalité historique, culturelle, économique et politique d’Israël vante le modèle : « Israël a depuis longtemps investi dans le cyber-renseignement, en dotant son armée, dès 1952, d’une unité d’élite, l’unité 8200, consacrée au renseignement électromagnétique et au décryptage de codes. Entre autres missions, il s’agit d’abord de parvenir à la connaissance la plus exhaustive possible d’Internet, sa partie visible et invisible, les réseaux d’activistes, leurs lieux de rencontre et d’échange, leur mode de communication. La coordination entre les différentes entités est bien plus nette et efficace qu’en France. Au sein d’Aman (renseignement militaire), une unité est chargée de l’infiltration clandestine et de la manipulation des sources. Mais la majeure partie des opérations est assurée par le Shin Beth (sécurité intérieure), et parfois par le Mossad (renseignement et sécurité extérieure). Dès lors que les cyberterroristes sont localisés, les agents sont déployés et procèdent à leur arrestation. »

Ce n’est pas vraiment le système démocratique auquel nous aspirons ! Liberté, égalité, fraternité, respect des identités différentes, liberté individuelle, droits collectifs garantissant l’égalité entre tous les êtres humains, respect et approfondissement des libertés.

Alors, quand aujourd’hui la vaccination en Israël est montrée en exemple, il y a de quoi s’interroger et se pencher d’un peu plus près sur la réalité.

Un reportage publié sur Arte, le 29 janvier, nous apprend que le rythme des vaccinations est 15 fois plus élevé qu’en France ou en Allemagne, mais note que le contrat avec Pfizer serait deux ou trois plus cher que les autres pays ! En contrepartie, Pfizer dispose d’une étude à grande échelle des résultats.

Le 23 février, le journal suisse Temps.ch indiquait que les Israéliens refusant d’être vaccinés pourraient bientôt voir leurs noms livrés par le ministère de la Santé à leur municipalité ou à d’autres entités gouvernementales. C’est le but du projet de loi accepté mardi en première lecture par le Parlement. Temporaire, la législation a officiellement pour but de localiser plus facilement les personnes éligibles à la piqûre anti-coronavirus, mais les craintes sont vives quant aux dérives. « Ce texte porte atteinte à la sphère privée. Je doute qu’il se transforme en loi tant il suscite d’opposition », réagit Amir Fuchs, analyste à l’Institut d’Israël pour la démocratie. Le ministère de la Santé table sur un autre projet qui fait frémir beaucoup de travailleurs. Il s’agit d’interdire aux employés, notamment de la santé, de l’éducation, des transports publics ou de la sécurité, l’accès à leur lieu de travail s’ils ne sont pas immunisés, guéris, ou s’ils ne se font pas tester tous les deux jours. De quoi aller dans le sens des patrons israéliens.

Une enquête menée récemment a révélé que beaucoup d’entreprises ayant des contacts avec le public ne laissent pas le choix à leurs employés : c’est la vaccination ou la porte.
Cela rappelle le projet de QR, code que le gouvernement voudrait imposer et qui donnerait accès aux lieux de culture, restaurants, cafés, etc.

Quand les enjeux économiques priment sur la santé

La campagne de vaccination a démarré le 19 décembre en Israël. L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) avait appelé le 11 janvier "la communauté internationale" à "exhorter Israël, en tant que puissance occupante, à respecter ses engagements au regard du droit international et à mettre des vaccins à disposition" des Palestiniens.

C’est seulement début février que le gouvernement israélien a décidé la tenue d'une campagne de vaccination pour les travailleurs palestiniens ayant un permis de travail pour Israël et dans les colonies. Pour le reste de la population, seules 2 000 doses sur les 5 000 annoncées par Israël ont été remises.

Alors, si nous devions nous inspirer d’un modèle, NON, mille fois non de ce modèle-là où l’humain est considéré comme une quantité négligeable !

Marie-Hélène Chambrin

Membre de la commission des Relations internationales

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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 19:25
Un roman suédois sur la résistance finistérienne, communiste et FFL - par Dessi Hedin
Un roman suédois sur la résistance finistérienne, communiste et FFL - par Dessi Hedin

Le PCF est toujours le parti de l'internationalisme!

Dessi Hedin, notre camarade adhérente au PCF Finistère (qui avait travaillé avec nous au stand du Finistère sur la fête de l'Huma Paris en 2018), franco-suédoise résidant en Suède vient de publier un roman en suédois qui se passe dans le contexte de la résistance communiste finistérienne.

Un travail de plusieurs années, qui a commencé il y a 3 ans, mené tambour battant par Dessi avec le soutien de Jean-Claude Cariou et des réseaux de la mémoire de la résistance finistérienne. Bravo à Dessi! Nous avons hâte de lire peut-être bientôt une version française du roman.

Ce roman est le premier d'un cycle sur la résistance finistérienne. Le titre du roman est donc l'équivalent suédois de "En lutte pour la liberté, 1ère partie - À chacun son boche".

On y trouve aussi une petite partie sur les FFL, Amiral Wietzel, non-communiste, évidemment.

"Dessi a fait un travail énorme avec beaucoup de documentation. Ce n'est que la première partie !  En plus , pour la parution, Dessi m'avait parlé de mars 2021: on y est . La belle photo de couverture, prise par elle, représente une des portes du rez de chaussée de l'ancienne prison de Pontaniou à Brest, là où les allemands enfermaient les résistants à Brest (mais gardés par des Français). Elles datent de l'origine de la prison, début du XIXème, du 1er empire ! J'ai visité avec elle la prison le 18 Juin 2018 ,après la cérémonie patriotique traditionnelle à Brest. Dessi était aussi accompagnée par deux camarades membres de l'ANACR ,dont les pères y ont été emprisonnés par les nazis, et l'un fusillé ensuite , et l'adjoint référent Eric Bellec (PCF) . Un souvenir inoubliable ....." - Jean-Claude Cariou

"J'ai tant appris sur la Résistance, sur mon deuxième pays et sur la langue francaise, et en plus j'ai eu le plaisir de trouver de camarades et de trouver le PCF. Tout cela a commencé il y a 3 ans par un premier mail pour rechercher de la documentation auprès des camarades du PCF Finistère et des réseaux de la mémoire de la résistance" - Dessi Hedin

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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 12:53
Résistant finistérien communiste de région parisienne - René Le Gall, fusillé le 7 mars 1942 à Clairvaux
Résistant finistérien communiste de région parisienne - René Le Gall, fusillé le 7 mars 1942 à Clairvaux

René Le Gall est  fusillé le 7 mars 42 à Clairvaux, le même jour que Pierre Semard.

Chaque 7 mars,  les communistes du 13e et l'UL CGT  avec la section d'entreprise du PCF et syndicats des cheminots le matin à 11h30 commémorait la mémoire de Pierre SEMARD et le soir à 17h00 liaient son assassinat à celui de René LE GALL (d'autant que les deux ont été candidats et élus de l'arrondissement) en fleurissant soit le monument soit la plaque au square.

Durant l'occupation, comme pour Pierre Semard, sa mémoire sera honorée chaque année par ses camarades durant toute l'occupation avec des débrayages (risquant pour cela la peine de mort) et manifestations  sur les chantiers en Région Parisienne.

Ce 27 mai, même si nous ne pourrons pas occuper le square qui porte son nom comme nous l'espérions pour la Journée Nationale de la Résistance, Il va être au centre de la Journée Nationale de la Résistance 2021 dans le 13e de Paris.

Guy Hervy

René Le Gall -

(sa notice dans le Maitron)

 

Né le 13 janvier 1899 à Edern (Finistère), fusillé comme otage le 7 mars 1942 à Clairvaux (Aube) ; ouvrier terrassier ; secrétaire de la Fédération CGTU du Bâtiment (1933-1935) ; conseiller municipal communiste de Paris (XIIIe arr.).

 

Fils d’Alain Le Gall, cultivateur, et d’Isabelle Toulhoat, ménagère, René Le Gall, venu de sa Bretagne natale pour travailler comme ouvrier terrassier dans les chantiers de Paris dès 1921, adhéra aussitôt au syndicat général des ouvriers terrassiers et y resta après l’adhésion à la CGTU. Son rôle fut particulièrement important en 1925 lorsqu’il se prononça contre le passage à l’autonomie préconisé par les éléments anarcho-syndicalistes particulièrement influents dans cette corporation.

Suivi par la majorité des adhérents parisiens, il devint délégué permanent appointé. Auguste Lemasson, qui fit sa connaissance cette même année, affirme que ses camarades de travail « appréciaient sa détermination car il payait toujours de sa personne, il avait une constitution et une santé robuste qu’il ne ménageait pas ».

Son courage physique, conforme à la tradition du syndicalisme du Bâtiment, lui valut d’être condamné à deux mois de prison avec sursis, en août 1925, pour coups et violence, et à nouveau à la même peine, en octobre 1926, pour entraves à la liberté du travail. Ce n’était que le début d’une longue série d’interpellations pour sa participation musclée à des conflits sociaux. Son arrestation en juillet 1929 provoqua une intense mobilisation : « Des milliers de travailleurs employés aux chantiers des grands boulevards quittèrent le travail et manifestèrent dans la rue pour exiger sa libération qui ne tarda pas » (témoignage de Lemasson).
Membre du Parti communiste depuis 1926, Le Gall continua à se consacrer essentiellement au syndicalisme. Secrétaire adjoint du syndicat national en 1926, trésorier en 1928, il en devint secrétaire général en 1929 et fut réélu à plusieurs reprises. Le Gall eut également des responsabilités confédérales, particulièrement comme membre de la commission exécutive de la CGTU de 1929 à 1935. Il représenta à ce titre la CGTU au conseil d’administration de l’Humanité.
Il affronta pour la première fois le suffrage universel lors des élections municipales de mai 1935 dans le quartier Croulebarbe (XIIIe arr.) où il habitait depuis 1923. Il fut élu au second tour avec 1 643 grâce au désistement du socialiste SFIO Henri Vergnolle. C’est sur sa proposition qu’un grand jardin dépendant de la Manufacture des Gobelins devint un square public qui, après la Libération, prit son nom. Il fut vice-président de la commission du métropolitain et vice-président du conseil général (1937-1938).
Présenté comme fondateur des Bretons émancipés, il était président d’Honneur de la section du XIIIe arrondissement.
Responsable à l’organisation de la Région communiste Paris-Ville en 1938, il fut chargé en octobre 1939 de mettre à l’abri la caisse de la Fédération CGT du Bâtiment. La police l’arrêta le 15 novembre 1939 alors qu’il dirigeait un centre clandestin d’impression du Parti communiste. Il fut déchu de son mandat municipal le 21 janvier 1940 et condamné, le 14 mai 1940, par le 3e tribunal militaire de Paris, à cinq ans de prison, 5 000 francs d’amende et cinq ans d’interdiction de ses droits civils et politiques pour infraction au décret interdisant le Parti communiste français. Emprisonné à Bourges (Cher) (15 novembre 1939-11 juillet 1941) puis à Clairvaux (Aube) (11 juillet 1941-7 mars 1942), il y a été fusillé comme otage le 7 mars 1942, suite aux attentats de Dijon des 28 décembre 1941 et 10 janvier 1942. Les témoignages des détenus attestent qu’il fit preuve jusqu’aux derniers instants du courage qui avait marqué sa vie militante. Son corps repose au cimetière du Père-Lachaise près du Mur des Fédérés aux côtés de ceux des autres élus communistes parisiens fusillés.
Il fut en effet un des six conseillers municipaux et conseillers généraux de la Seine à être fusillé avec Jules AuffretCorentin CariouLéon FrotMaurice GardetteJean Grandel.
René Le Gall laissait une veuve, Marie-Louise, cultivatrice puis ouvrière confiseuse, née le 12 juin 1900 à Edern (Finistère), épousée le 16 janvier 1923 à Edern. Leur seul enfant, né en 1926, n’avait pas survécu
.

Roseraie du square René Le Gall dans le 13 e arrondissement de Paris

Roseraie du square René Le Gall dans le 13 e arrondissement de Paris

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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 12:35
 
 
Voici le texte complet de leur communiqué :  et ci après en rappel le communiqué de notre section sur la culture
 
"CHERES TOUTES ET CHERS TOUS,
 
« Ceci n'est pas un spectacle, ceci est une manifestation »
 
(Initiative pluridisciplinaire)
 
Le festival DansFabrik aurait dû prendre place cette semaine au Quartz et dans d’autres lieux culturels de la ville de Brest. Nous souhaitons rendre hommage à ce qui ne peut plus être, à celles et ceux qui ne sont plus libres de pouvoir s’exprimer et s’épanouir de ce qui les faisaient vibrer et manger...
 
ALORS DANSONS !
 
Les portes des théâtres étant fermées, nous vous proposons de nous retrouver, sur le parvis du Quartz jeudi 11 de 16 heures à 17 heures pour danser, jouer, chanter, rire et pleurer ensemble !
 
Protocole d’improvisation à destination de tous les artistes présents
 
L’idée est simple, nous avons créé une playlist d’une heure environ et nous allons créer autant de petites formes qu’il y a de musiques. Nous nous tiendrons en cercle pour définir à l’intérieur de celui-ci notre espace de jeux !
 
A chaque début de morceaux musicales, un nombre X de personnes rentre en scène et se met en mouvement. La jauge autorisée est annoncée en amont de chaque forme pour fluidifier et contrôler le flux de la population au plateau.
 
Cette jauge devra être respectée et pour qu’un roulement s’effectue, il faudra attendre qu’une personne sorte pour qu’une personne puisse rentrer. Lorsque la musique se termine, silence et page blanche. Tout le monde sort de l’espace et une nouvelle forme se crée à la suite de la précédente.
 
Vous êtes libres de convier vos amis à cet hommage que nous imaginons heureux. Le bouche à oreille est le bienvenu et la diffusion sur les réseaux sociaux aussi !
 
Dress-code : imaginons que nous nous sommes mis sur notre trente et un, belles et beaux, pour nous rendre au théâtre cette semaine, masqués !"
 
Communiqué de la section du PCF du Pays de Brest
La section du Pays de Brest  du Parti Communiste Français soutient le secteur de la culture, et l’appel unitaire à la mobilisation.
« Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude ». Albert Camus.
Parce qu’il est essentiel d’agir pour le monde de la Culture et pour celles et ceux qui la font vivre, les communistes  soutiennent le monde du spectacle et de la culture en grand danger  en cette période.
Le monde de la culture (gage majeur de démocratie ) ne semble toujours pas devenir une priorité. Face aux verdicts successifs qui consistent à ne toujours pas ouvrir les cinémas, les théâtres, les musées, etc., et qui poussent un peu plus le spectacle vivant et le monde de la culture dans le néant, nous devons plus que jamais les soutenir.
Il est impératif, dès aujourd’hui, de sauver le monde de la culture, les entreprises, artistes et techniciens du spectacle, et ce, coûte que coûte. « Quoiqu’il en coûte », pour reprendre les mots du Président Macron.Le gouvernement,se doit d'entendre les  revendications et  examiner les  propositions concrètes des organisations professionnelles .
Cela doit passer par une réouverture des lieux de spectacle la plus rapide possible, mais également d’une politique forte de l’État et des collectivités pour soutenir le secteur culturel par un déblocage de fonds et une politique volontariste de commande publique : permettons aux artistes, techniciens, compagnies, groupes, ensembles musicaux (…) de reprendre le chemin des salles de spectacles et des studios, quand bien même ces lieux pourraient demeurer fermés au public en cette période.

Préparons les œuvres de demain, et sécurisons les emplois et les droits collectifs des professionnels de la Culture.

Soutien au monde de la culture, pour la réouverture des lieux de culture - Rassemblement le jeudi 11 mars devant le Quartz à Brest à 16h
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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 12:32
Pierre Dharréville et Fabien Roussel en soutien au monde de la culture à l'Odéon
Pierre Dharréville et Fabien Roussel en soutien au monde de la culture à l'Odéon

Ce 10 mars 2021 au matin, Pierre Dharréville était au théâtre de l’Odéon à Paris avec Fabien Roussel pour réclamer le retrait de la réforme de l’assurance chômage et réouverture des lieux de culture dans des conditions sanitaires adaptées

« 5000 », c’est donc l’annonce de la semaine [1] : ce prochain été, soumis à l’extrême exigence de rester sagement assis et en plein air, on pourrait donc assister à un spectacle programmé par un festival à condition de ne pas dépasser la jauge fatidique des 5000 spectatrices et spectateurs.

J’avoue mon embarras ! On devrait se réjouir de cette annonce ministérielle et pourtant je n’y parviens pas. Non que je soupçonne quelque intention cachée, mais je ne vois absolument pas en quoi cela résoudra la problématique globale des difficultés du secteur du spectacle vivant.

C’est un petit bout de sparadrap sur une plaie béante, une plaie ouverte, hémorragique. 


À l’évidence les festivals musicaux dont les jauges dépassent souvent plusieurs dizaines de milliers de spectateurs ne pourront s’y résoudre. Trop risqué financièrement ! À cette première difficulté évidente il y en a d’autres. Je passe sur l’incongruité d’organiser des soirées festives sans buvette et sans restauration. Mais par exemple, cette décision semble faire l’impasse sur une difficulté majeure : la plupart des concerts de ces festivals sont programmés avec des plateaux de « stars planétaires » et il faut bien le reconnaître, à l’heure actuelle, nous ne savons rien des conditions de circulation d’un pays l’autre. On pourrait avoir des situations ubuesques, genre pour se présenter sur une scène quelconque française, ne faudrait-il pas au retour passer 10 jours en quarantaine. Tel groupe, pourrait ainsi, pour disons assurer un concert à Nîmes, puis un concert à Athènes, se voir dans l’obligation de passer une vingtaine de jours en quarantaine dans un hôtel éloigné. Lorsqu’on sait que ces groupes font des tournées à l’échelle d’un continent, enchaînant trois dates en France, quatre en Angleterre, 2 en Italie, trois en Espagne, une en Grèce, trois en Allemagne, une en Autriche, deux en Pologne, etc. On voit mal comment les producteurs de ces groupes pourrait s’engager à venir dans des concerts même pour 5000 spectateurs. 
On peut alors se rassurer en se disant que les festivals de l’été vont programmer différemment : artistes renommés certes, mais moins médiatisés, plus confidentiel, pourquoi pas, cela pourrait être occasion de belle découverte. 
Autre question : quid des festivals qui se déroulent en intérieur ? Je pense par exemple au festival d’Avignon, qui hors quelques lieux notablement connus : cour d’honneur, Carrière Boulbon, quelques cours par-ci par-là du « off », se déroulent dans des salles de petites dimensions.

On n’en parle pas pour le moment, parce que la proposition « plein air » ne peut résoudre globalement la question posée. 


Il semble bien donc que rien encore ne soit véritablement résolu. Il est aussi nécessaire de rappeler que la question des intermittents ne sera pas résolue par la tenue partielle des festivals. Ce n’est pas dans les seuls festivals que le volume d’emploi est suffisamment diversifié et suffisamment abondant pour permettre de garantir renouvellement du statut indemnitaire pour les techniciens et artistes, surtout dans des festivals en parti tronqué et en parti annulé. Le problème de l’emploi artistique c’est maintenant ! Pas en juillet ! C’est maintenant que les annonces doivent être fortes, intelligibles, justes, protectrices, créatrices d’espoir.

Denis Lanoy

PCF-Commission culture.

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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 06:50

 

 

La revue Progressistes est un trimestriel articulant les enjeux du monde du travail, de l’environnement, et les avancées scientifiques et techniques.

Chaque numéro est organisé autour d’un dossier spécifique et des rubriques régulières en lien, plus ou moins distendu, avec l’actualité immédiate.

Nombre de ses articles font appel à des spécialistes dont les préoccupations vont bien au-delà des seuls aspects purs de la science, de la technologie ou de la technique qu’on peut habituellement retrouver ailleurs.

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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 06:39

 

4eme épisode du Vlog de Fabien Roussel, député du Nord, dans sa circonscription et dans sa ville de Saint-Amand-les-Eaux

 

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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 06:27

 

Madame la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, vous avez relancé hier la concertation pour votre réforme de l’assurance chômage. À l’unanimité, les organisations syndicales la rejettent. Pourtant, vous persistez dans votre obstination à aggraver la précarité des plus fragiles dans notre pays.

Vous annoncez ainsi vouloir faire plus de 1,3 milliard d’euros d’économies sur le dos des demandeurs d’emploi. Oserai-je vous rappeler qu’ils ne sont pas responsables de leur situation ? Depuis des mois, en pleine crise sanitaire, les plans de licenciement se multiplient partout dans notre pays.

Face à cette crise sociale qui s’aggrave, votre réponse consiste à repousser d’un an le bonus-malus pour les entreprises, mais à imposer dès le 1er juillet prochain une baisse de 20 % des indemnités journalières à plus de 830 000 demandeurs d’emploi.

On est finalement bien loin du « en même temps » de 2017 !

Depuis plusieurs mois, la pauvreté s’accroît dans notre pays. Les Restos du cœur, le Secours populaire, le Secours catholique nous alertent quotidiennement : les files d’attente s’allongent devant les distributions alimentaires, semaine après semaine.

La crise sanitaire ne saurait justifier cette réforme.

Madame la ministre, quand renoncerez-vous à votre réforme inique de l’assurance chômage ? (Applaudissements sur les travées du groupe CRCE et sur des travées du groupe SER.)

Mme la présidente. La parole est à Mme la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion.

Mme Élisabeth Borne, ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion. Madame la sénatrice Cukierman, sans surprise, nous ne sommes pas d’accord sur la réforme de l’assurance chômage, mais je ne peux pas laisser dire que le Gouvernement n’agit pas massivement pour lutter contre la précarité.

Je vous rappelle que nous avons prolongé les droits des demandeurs d’emploi depuis le mois de novembre dernier en mobilisant plus de 1,5 milliard d’euros. Nous avons également mis en place une garantie de revenu de 900 euros par mois pour les travailleurs précaires ; cette aide exceptionnelle est elle aussi en vigueur depuis le mois de novembre dernier et nous avons décidé de la prolonger jusqu’à la fin du mois de mai prochain. Ce sont plus de 460 000 demandeurs d’emploi qui bénéficient de cette aide, pour laquelle nous mobilisons 1,2 milliard d’euros.

Je rappelle en outre que, pour lutter contre la précarité, nous utilisons l’activité partielle,…

M. Pascal Savoldelli. Ce sont des acquis sociaux ! (M. Fabien Gay renchérit.)

Mme Élisabeth Borne, ministre. … qui a protégé 9 millions de salariés au plus fort de la crise, et encore 2 millions au mois de janvier dernier.

Pour ce qui est de la réforme de l’assurance chômage, le Gouvernement a pleinement pris en compte le contexte sanitaire, économique et social.

Mme Cathy Apourceau-Poly. C’est une blague ?

Mme Élisabeth Borne, ministre. Nous avons fait de très fortes adaptations pour répondre aux observations des organisations syndicales, notamment avec le maintien du seuil d’ouverture des droits à quatre mois tant que la situation sur le marché du travail n’est pas revenue à la normale.

M. Pascal Savoldelli. Et les cadeaux aux entreprises qui licencient ?

Mme Élisabeth Borne, ministre. Nous avons également mis en place un plancher pour le calcul de l’allocation chômage, afin d’éviter les allocations trop basses.

Vous le voyez, madame la sénatrice : j’ai la conviction que cette réforme assure le meilleur équilibre possible en matière d’assurance chômage dans la période actuelle. (M. François Patriat applaudit. – Exclamations sur les travées du groupe CRCE.)

Mme la présidente. La parole est à Mme Cécile Cukierman, pour la réplique.

Mme Cécile Cukierman. Madame la ministre, je vous interroge sur la réforme à venir et vous m’expliquez que la cinquième puissance mondiale n’a pas laissé mourir les gens – encore heureux ! – et a mis en place des mesures d’urgence pendant cette crise sanitaire que personne n’a souhaitée.

Oui, au titre de ces mesures d’urgence, nous avons protégé l’activité économique, les femmes et les hommes qui, au quotidien, continuent de travailler. C’est bien normal et ce n’est pas le moment de se dire merci !

Ce que vous proposez, c’est d’aggraver, dès le 1er juillet prochain, la situation de ces femmes et de ces hommes qui aujourd’hui perdent leur emploi.

Madame la ministre, vous avez déclaré, voilà peu, que vous étiez une femme de gauche, attachée à la justice sociale. La réforme que vous proposez n’est pas une réforme de gauche. (Exclamations ironiques sur les travées du groupe Les Républicains.) Une réforme de gauche, c’est tirer les droits vers le haut, pas vers le bas !

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