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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 08:40
Les candidats en tête des 4 listes départementales du Front de Gauche sur la liste "Pour une Bretagne sociale et écologique: l'Humain d'abord!"

Les candidats en tête des 4 listes départementales du Front de Gauche sur la liste "Pour une Bretagne sociale et écologique: l'Humain d'abord!"

Il a réuni plusieurs de ses candidats, samedi, à Rennes. Ils feront campagne contre les politiques d'austérité et les logiques du marché libéral.

« Nous sommes une liste citoyenne, écologiste et sociale.» Xavier Compain, chef de file régional, et tête de liste dans les Côtes-d'Armor, a ainsi défini les priorités de la campagne qu'il va conduire pour le Front de gauche qui fédère, en Bretagne pour ces régionales, le Parti communiste, le Parti de gauche et le mouvement Ensemble.

Sylvie Larue, professeure d'éducation physique, mènera la liste d'Ille-et-Vilaine, Catherine Boudigou, médecin, celle du Finistère, et Philippe Jumeau, professeur des écoles, celle du Morbihan.

Dénucléarisation de la Bretagne

C'est d'abord le gouvernement socialiste qui est dans le collimateur du Front de gauche. « Il a fait du débat social un affrontement social, et il traite les salariés comme des criminels en allant les interpeller chez eux », a poursuivi Xavier Compain, allusion aux interpellations de salariés d'Air-France après les incidents qui ont accompagné un récent comité d'entreprise de la compagnie aérienne. Il fera aussi de l'emploi « la question essentielle » de cette campagne.

Pour cela, il formule plusieurs propositions, comme la création d'un fonds régional pour l'emploi et la formation. Le Front de gauche réclame aussi que les aides aux entreprises soient soumises à des règles de conditionnalité, comme l'égalité des salaires hommes/femmes ou le respect des conditions de travail. Autre thème qu'il développera au cours de cette campagne : « la relocalisation des assiettes ». Autrement dit, favoriser les approvisionnements locaux dans les cantines scolaires ou la restauration collective.

Le Front de gauche veut aussi mettre en débat la « dénucléarisation de la Bretagne » en pointant la présence des sous-marins nucléaires de l'Ile-Longue près de Brest. Même s'il y a derrière des milliers d'emplois. Cela ne se fera pas du jour au lendemain, explique Xavier Compain,qui plaide pour une période de transition, et une reconversion de tout le savoir-faire industriel mobilisé autour du nucléaire vers les énergies marines renouvelables. « L'argent pour le nucléaire est mortifère. Nous voulons faire de la Bretagne une région pacifiste », plaide Catherine Boudigou, tête de la liste finistérienne du Front de gauche.

http://www.ouest-france.fr/elections/regionales/elections-regionales-le-front-de-gauche-est-en-campagne-3791743

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 08:22
Projet de loi sur la sécurité sociale à l'Assemblée: voulons-nous vraiment défendre la sécurité sociale? Tribune de Bernard Friot, Michèle Delaunay, Bernard Lamirand

PROJET DE LOI SUR LA SÉCURITÉ SOCIALE À L’ASSEMBLÉE : VOULONS-NOUS VRAIMENT DÉFENDRE LA SÉCURITÉ SOCIALE ?

(Lundi 26 octobre 2015)

Par Bernard FRIOT (Idhes Paris- Ouest Nanterre), Michèle DELAUNAY (députée PS de Gironde, ancienne ministre), Bernard LAMIRAND (animateur du Comité d’honneur national Ambroise- Croizat).

‘‘La Sécurité sociale est la garantie donnée à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes. Trouvant sa justification dans un souci élémentaire de justice sociale, elle répond à la préoccupation de débarrasser les travailleurs de l’incertitude du lendemain. »

La révolution, au sens de passage d’un mode de production à un autre, suppose des siècles de lutte pour qu’une classe révolutionnaire, avec des avancées et des reculs, marginalise la classe dirigeante en imposant d’autres rapports de production.

C’est ce qu’a fait la bourgeoisie capitaliste contre l’aristocratie féodale entre le XIVe et le XIXe siècles. C’est ce que fait à son tour le salariat contre la bourgeoisie depuis le XIXe siècle : la révolution du mode de production est en cours, 1945 en est une étape décisive. La Sécurité sociale inaugure un changement révolutionnaire du salaire, contre la pratique capitaliste qui en fait le prix de forces de travail achetées sur un marché pour le coût des biens et services nécessaires à la satisfaction de leurs besoins. Les propriétaires lucratifs ont le monopole de la production et réduisent les travailleurs à des êtres de besoin ayant droit à du pouvoir d’achat : les seuls producteurs de la valeur n’ont d’autre droit sur elle que d’en récupérer une partie. Leur travail est à la fois aliéné et exploité.

En socialisant une partie de la valeur pour l’affecter au salaire, la Sécurité sociale rend possibles le changement radical de ce dernier et un tout autre rôle des travailleurs, qui prennent la direction de la production.

La lutte de classes se joue ici sur trois terrains :

– La collecte, selon un taux de cotisation unique interprofessionnel, et la gestion par les travailleurs eux-mêmes d’une part suffisante de la valeur dans une caisse unique pour commencer à décider à une échelle suffisante de ce qui va être produit, contre le paritarisme, la multiplication des régimes et la modulation des taux de cotisation, qui restaurent le pouvoir capitaliste sur la valeur ;

– L’affirmation d’un droit au salaire à vie des retraités, au salaire des parents et des chômeurs, c’est-à-dire d’un salaire déconnecté du marché du travail, qui reconnaît que des personnes sans employeurs ni propriétaires lucratifs de l’outil sont des travailleurs productifs, contre les comptes individuels (Arrco-Agirc, comptes jours rechargeables, comptes formation, comptes pénibilité et autres regroupés dans le CPA) qui réaffirment au contraire la soumission des personnes au marché du travail et le carcan de l’emploi capitaliste sur la production ;

– La production de la santé par des professionnels libérés du marché du travail (Fonction publique hospitalière) ou du marché des services (libéraux de secteur 1), avec un outil de travail sans propriétaires lucratifs ni prêteurs (grâce à la subvention de l’investissement par la caisse d’assurance maladie), comme anticipation à généraliser à toute la production contre le new public management, contre les régimes complémentaires obligatoires et les groupes capitalistes du médicament et des soins, qui s’emploient à redonner à la production sa pratique capitaliste.

Pousser plus loin la révolution du salaire, et donc du travail, initiée en 1945, c’est pousser plus loin le passage du salaire, pouvoir d’achat, au salaire socialisé, pouvoir sur la production : suppression du marché du travail grâce au salaire à vie financé par la socialisation du PIB dans une cotisation salaire, suppression de la propriété lucrative au bénéfice de la copropriété d’usage des entreprises par les seuls travailleurs, et remplacement du crédit par la subvention à l’investissement grâce à la socialisation du PIB dans une cotisation économique.

Les lecteurs désireux de poursuivre la réflexion trouveront une critique du CPA sur le site www.ies-salariat.org et une présentation de la conférence gesticulée ‘‘1945 : on continue ! Du pouvoir d’achat au Pouvoir’’ sur le site www.reseau-salariat.info Mieux qu’une idée neuve : une idée durable et que nous devons rendre ‘‘soutenable’’.

Cette vieille dame dont nous venons de célébrer l’anniversaire est notre trésor national. Elle est, avec l’école, le pilier de la République.

Mais nous ne la sauverons pas sans les Français et sans une forte et belle volonté politique à la hauteur de l’ordonnance de 1945.

"La Sécurité sociale est la garantie donnée à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes. Trouvant sa justification dans un souci élémentaire de justice sociale, elle répond à la préoccupation de débarrasser les travailleurs de l’incertitude du lendemain.’’

Tout est dit. Donner à chacun, tout au long de sa vie, cette garantie nécessaire, lui assurer son caractère universel, social et humaniste, est pourtant un véritable défi. Plus que jamais aujourd’hui, il a toute son actualité, plus que jamais toute son exigence, dans une situation sociale difficile pour tant de nos concitoyens mais aussi avec l’indispensable accueil que nous devons à ceux qui affrontent le martyre dans leur pays.

L’assurance-maladie est en première ligne de ce défi. De toutes, l’inégalité la plus insoutenable/inacceptable se situe devant la santé et les soins.

A tous, il faut permettre à la fois l’accès à la prévention et aux comportements de santé, et l’accès aux immenses progrès thérapeutiques et technologiques de la médecine et tout particulièrement dans la lutte contre le cancer.

Facile à dire, et pourtant, que de réticences sur ce chemin que nous ne lèverons qu’en affrontant la vérité, la vérité dans la brutalité des faits et des chiffres. Nous ne réussirons à garantir cette égalité d’accès aux soins et à la santé qu’en limitant l’assurance-maladie à son champ strict.

Combien exigent le remboursement de transports « médicaux » en taxi sans aucun rapport avec l’état du malade ? Ce n’est qu’UN exemple parmi beaucoup : soyons exigeants avec nous-mêmes pour l’être sur le soin de tous nos « frères humains », au sens de François Villon. La deuxième condition est d’avoir du courage pour avancer enfin sur une politique de santé publique capable de résultats. Un exemple encore.

En plus de son carnage en vies humaines (79 000 morts par an en France), le tabac coûte 25 milliards par an en dépenses de soins à l’assurance maladie, quatre fois le montant actuel de son déficit.

Avec ces milliards nous pourrions assumer le coût énorme des progrès de la médecine et rembourser comme il se devrait les coûts liés à la perte d’autonomie et au grand âge. L’arme de très loin la plus efficace, c’est l’augmentation des prix. Nous le savons, hélas, ce sont surtout les chômeurs, les pauvres et les jeunes qui fument : leur santé n’est-elle pas notre priorité ?

Ayons du courage, ayons même celui que, depuis des décennies, les pouvoirs publics n’ont pas. La Sécurité sociale est l’oeuvre du peuple français au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. C’est au peuple français de la défendre et d’en garantir la survie. Soixante-dix ans et la Sécurité sociale est toujours là ! Elle n’a pas vieilli d’un pouce et, au contraire, elle appelle à davantage de solidarité et de partage par ces temps de crise mais aussi pour la dépasser. Quel bel élan quand Ambroise Croizat situa son rôle au moment de ses premiers pas pour lui permettre d’être la plus belle conquête du monde du travail. Depuis, le bébé de 1945 a fait ses preuves, il a répondu à l’attente des travailleurs et des retraités.

Mais il a été très vite la cible de ceux qui ne voulaient pas la laisser grandir et prospérer et, aujourd’hui, la Sécurité sociale est accusée de tous les maux et d’avoir un coût exorbitant que la France ne pourrait plus se payer. Étrange quand on sait les conditions de sa naissance. En effet, en 1945, la Sécurité sociale s’est forgée dans un pays exsangue par la guerre et qui avait pour tâche principale sa reconstruction économique et sociale.

Elle s’est bâtie comme une alliée de cette reconstruction et non comme un coût pour la société et elle a permis à la France de renaître et de devenir un des pays au monde les plus développés. Autant de raisons aujourd’hui pour lui insuffler un contenu qui la revitalise pour sortir de la crise et de l’austérité, cette sinistre malfaisance qui l’accompagne.

Croizat, dans un discours tenu le 2 mai 1946 à l’occasion de la généralisation de la Sécurité sociale, disait : ‘‘La loi nouvelle s’insère dans le développement d’une évolution historique amorcée dès la fin du XIXe siècle et qui tend à garantir à chacun qu’il disposera, en toutes circonstances, de revenus suffisants pour assurer sa subsistance et celle de sa famille : c’est là en définitive, l’objet même de la Sécurité sociale. ‘’ Puis il précisait : ‘‘La Sécurité sociale, largement entendue, voit donc s’inscrire dans son cadre, toute la politique des salaires et des allocations familiales’’

Et pour encore mieux préciser sa pensée, il ajouta : ‘‘Il importe que la Sécurité sociale pare aux conséquences de la perte temporaire ou définitive par le travailleur de son activité rémunératrice. ‘’

L’emploi et les salaires étaient donc au cœur de la réussite de la Sécurité sociale et il en fit le socle à travers la cotisation sociale de l’entreprise et du salarié. Quelle formidable vision de ses créateurs que de l’asseoir sur le travail et la création de richesses !

Elle est une idée neuve parce qu’elle est plus que jamais nécessaire en ces moments où les travailleurs vivent des conditions d’exploitation très pénibles, physiquement et intellectuellement, qui deviennent de plus en plus insupportables par la façon dont le capital utilise les nouvelles technologies à leur détriment.

L’assurance-maladie est en première ligne de ce défi. De toutes, l’inégalité la plus insoutenable/inacceptable se situe devant la santé et les soins.

La question de son financement est cruciale : les fondateurs avaient raison de lui donner toute sa consistance à partir des richesses créées par le travail et donc par la cotisation de l’entreprise et du salarié et de l’affirmer comme un salaire socialisé et non un coût.

La Sécurité sociale est d’une grande modernité et elle nous invite à gagner pour les générations actuelles et à venir une sécurité sociale professionnelle tout au long de la vie. C’est très tendance de présenter la Sécurité sociale et le droit du travail comme ringards afin de construire un nouveau modèle libéral.

Après Sarkozy et Denis Kessler, Macron et Valls s’acharnent à vouloir détruire le modèle social français, notamment la Sécurité sociale, les services publics et les droits des travailleurs.

Il convient de rappeler la force de notre système de Sécurité sociale qui, en 1945, a permis de sortir de la crise structurelle de l’entre-deux-guerres, d’ouvrir une nouvelle phase d’essor, d’articuler un renouvellement en dynamique de la force de travail, un nouveau type de progression de la productivité du travail à partir des transferts sociaux. Notre système de Sécurité sociale répondait au principe révolutionnaire : on contribue selon ses moyens et l’on reçoit des prestations en fonction des besoins sociaux.

Ce qui impliquait un financement à partir des cotisations sociales, cotisation patronale et cotisation ouvrière, liées à une assiette salaires, elle-même à élargir. Ce mode de 4 financement était ainsi articulé à l’entreprise, lieu d’un nouveau type de croissance, lieu où les salariés produisent les richesses. D’où le dynamisme de ce financement.

Les forces libérales et le Medef ne supportent évidemment plus ce système de promotion des salaires et de la protection sociale.

Ils veulent instaurer une flexibilisation à outrance du marché du travail et des droits des travailleurs, avec les attaques insupportables contre le Code du travail présenté comme trop lourd et archaïque.

L’objectif est de permettre au patronat de licencier sans entrave et de réduire le coût du travail en arguant que les cotisations sociales constitueraient un facteur d’alourdissement du coût du travail et seraient ainsi la cause du chômage. Nous considérons au contraire que les principes révolutionnaires de notre système de Sécurité sociale sont des principes modernes et efficaces.

Notre modèle social doit être défendu et promu, à partir d’une réforme de progrès et d’efficacité économique et sociale. Il doit permettre de sortir de la nouvelle crise systémique en cours en répondant aux besoins économiques, sociaux et écologiques du XXIe siècle. Nous proposons ainsi des réformes dynamiques et modernes de notre politique familiale centrées notamment sur l’égalité hommes-femmes.

Nous voulons sortir des réformes libérales du système de retraite et mettre en chantier une réforme de progrès et d’efficacité sociale. Nous voulons mettre un terme à l’éclatement et au rationnement de notre système solidaire de santé. Nous proposons aussi, fondé sur le principe de la Sécurité sociale, un nouveau service public de sécurisation de l’emploi et de la formation, universel, avec accès automatique dès la fin de l’obligation scolaire.

Nous voulons une réforme de progrès et de justice sociale de l’assurance chômage et des minima sociaux. Cela implique de construire aussi les bases d’un nouveau financement. Ainsi proposons-nous une nouvelle contribution sur les revenus financiers des entreprises et des banques – qui sont responsables de l’explosion de la crise systémique – à la hauteur du taux de cotisation patronale sur les salaires.

Mais surtout, il s’agirait de construire une nouvelle dynamique du financement par les cotisations sociales assise sur le développement de la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises. Il s’agirait de dissuader de la course aux licenciements, à la casse des salaires et aux attaques contre le coût du travail, en s’attaquant aux gâchis et au coût du capital : dividendes et intérêts.

Il s’agirait de promouvoir un nouveau crédit, favorisant les PME et les entreprises qui s’engagent concrètement au développement de l’emploi et de la formation. Il s’agirait aussi d’imposer de nouvelles missions à la BCE de promotion de l’emploi, des services publics, du développement durable en proposant un fonds européen de développement économique et social. S’inscrivant dans son cadre, toute la politique des salaires et des allocations familiales.

Et pour encore mieux préciser sa pensée (Ambroise CROIZAT), il ajouta : ‘‘Il importe que la Sécurité sociale pare aux conséquences de la perte temporaire ou définitive par le travailleur de son activité rémunératrice. ’’ :

L’emploi et les salaires étaient donc au cœur de la réussite de la Sécurité sociale, et il en fit le socle à travers la cotisation sociale de l’entreprise et du salarié. Quelle formidable vision de ses créateurs que de l’asseoir sur le travail et la création de richesses ! Elle est une idée neuve parce qu’elle est plus que jamais nécessaire en ces moments où les travailleurs vivent des conditions d’exploitation très pénibles, physiquement et intellectuellement, qui deviennent de plus en plus insupportables par la façon dont le capital utilise les nouvelles technologies à leur détriment.

(1) Dernier ouvrage paru (avec Frédéric RAUCH) : Main basse sur le modèle social français (Éditions Le Temps des cerises, 2015, 150 pages, 10 euros.)

Projet de loi sur la sécurité sociale à l'Assemblée: voulons-nous vraiment défendre la sécurité sociale? Tribune de Bernard Friot, Michèle Delaunay, Bernard Lamirand
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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 08:10
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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 14:52

Le mercredi 28 octobre à 18h au local de la Fédération du PCF à Brest, rue Berger, aura lieu la présentation à la presse de la liste finistérienne du Front de Gauche pour les Régionales des 6 et 13 septembre suivie d'un comité d'animation de campagne avec des représentants de toutes les composantes engagées dans la campagne (Parti Communiste, Ensemble, Parti de Gauche, collectifs citoyens du Front de Gauche).

Le vendredi 6 novembre, à 18h à la salle du Cheval Blanc de Plourin-les-Morlaix (à 8 km au sud de Morlaix) : en présence de Xavier Compain et Catherine Boudigou, tête de liste finistérienne, rencontre-débat sur la Santé et la réforme de l'hôpital avec des salariés de la santé, des syndicalistes, des citoyens-usagers du service public de la santé. Débat animé par l'atelier régional santé dans le cadre de la campagne de la liste conduite par Xavier Compain, Sylvie Larue et Catherine Boudigou: "Pour une Bretagne sociale et écologique: l'Humain d'abord!".

Samedi 7 novembre à Rennes (centre culturel du Triangle) : La Fabrique Coopérative: réunion publique de lancement de la campagne sur le projet par ateliers thématiques en présence des têtes de liste du Front de Gauche, Xavier Compain et de Sylvie Larue.

Jeudi 26 novembre à Quimper : réunion sur les Services Publics avec Didier Le Reste et des personnels et des syndicalistes de La Poste, de la Santé, de la SNCF, de l’éducation.

Dimanche 29 novembre : fête de l'Huma Bretagne à Lanester, parc des expos, à 16h, meeting avec Xavier Compain, Sylvie Larue et la vice-présidente espagnole du PGE (Parti de la gauche européenne) et membre de Izquierda Unida, Maïté Mola.

D’autres réunions thématiques (culture, économies maritimes…) sont prévues dans le Finistère: les dates restent à fixer.

Campagne du Front de Gauche et de la liste "Pour une Bretagne sociale et écologique: l'Humain d'abord!" dans le Finistère
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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 12:55
Jeremy Corbyn, cap à gauche pour le Labour

Les militants et sympathisants du Labour ont surpris l'Europe en choisissant le 12 septembre dernier un des représentants de l'aile la plus progressiste du parti travailliste, Jeremy Corbyn, en lieu et place de Ed Miliband, après son échec face à Cameron.

"Il est vrai que n'importe quel citoyen pouvait participer au vote, à la seule condition de payer un droit d'entrée de 3 livres sterling (environ 4 euros), ce qui a permis à plein de jeunes de voter, mais aussi sans doute à des syndicalistes et des anciens du Labour dégoûtés par Tony Blair. Ironie du sort, cette réforme interne avait été proposée par la droite du parti: les blairistes, fascinés par le modèle des primaires aux Etats-Unis, faisaient le pari que l'ouverture du vote au grand public affaiblirait l'influence des syndicalistes et achèverait d'ancrer le parti dans le fructueux marais du "centre"" (Alex Nunns, Le Monde Diplomatique, octobre 2015)

Une rupture complète avec 15 ans de néo-libéralisme et de néo-conservatisme avec le New Labour de Tony Blair et Gordon Brown. Les socialistes français feraient bien d'en prendre de la graine: quand les dirigeants socio-démocrates font la politique de la finance et de la droite, ils laissent des boulevards à la droite qui se radicalise d'autant plus et peuvent nourrir la fronde de leurs militants.

"Marginalisé depuis des décennies par ses collègues de la Chambre des communes, ignoré par les médias, ce candidat improbable a pourtant bénéficié d'un bouche-à-oreille aux allures de prodige, raflant 59,5% des voix dès le 1er tour et ridiculisant son principal rival, relégué à 40 points derrière avec un score de 19%. Une victoire sans précédent dans l'histoire politique du Royaume-Uni... Dépourvu du charisme d'un Alexis Tsipras ou des talents oratoires de son mentor Anthony ("Tony") Benn, meneur historique de l'aile gauche des travaillistes dans les années 1979 et 1980, M. Corbyn ne présentait a priori aucun danger pour ses collègues et concurrents de l'élite travailliste. Or son style direct et dénué d'effets de manches s'est révélé un atout précieux, marquant sa différence par rapport aux représentants de commerce médiatiquement surentraînés qui peuplent la classe politique britannique".

Alex Nunns, dans Le Monde Diplomatique, octobre 2015, poursuit en disant que la victoire de Corbyn s'appuie sur l'activisme dans les réseaux sociaux et militants de trois piliers:

- La jeunesse éduquée précarisée par la contre-offensive libérale post-2008, des emplois dégradés, des loyers prohibitifs, le triplement des frais de scolarité à l'université en 2012.

- le mouvement anti-guerre, Corbin étant le président de la coalition "Stop the war" (Arrêtez la guerre) qui a organisé la retentissante manifestation de 2 millions de personnes contre l'invasion de l'Irak en 2003, la plus grande protestation de masse de l'histoire britannique.

- le troisième groupe est celui du mouvement syndical qui n'en peut plus du gèle des salaires dans la fonction publique depuis des années, des privatisations, des services amputés. Plusieurs syndicats sont maintenant dirigés par des secrétaires généraux clairement marqués à gauche.

Corbyn est un pacifiste convaincu, qui s'oppose aux bombardements en Syrie, ne souhaite pas que le Royaume-Uni investisse dans une nouvelle génération de missiles nucléaires, se montre très critique sur le rôle de l'OTAN et l'extension de sa zone d'intervention. En matière d'économie, il se dit prêt à en découdre avec l'industrie financière de la City à Londres, à rétablir un contrôle politique sur la banque centrale, à renationaliser le chemin de fer et plusieurs services publics, balayant ainsi l'orthodoxie thatchérienne et blairiste. Sans prendre clairement position sur une sortie de l'Union européenne, il préfère mettre l'accent sur la construction d'une Europe sociale. Il a critiqué avec virulence, contrairement à Hollande, le traitement infligé à la Grèce et le grand marché transatlantique.

Combien de ces prises de position trouveront leur place dans la plate-forme du Labour? On ne sait pas car entre Corbyn et la base qui le soutient s'intercalent les notables du Parti et les Parlementaires qui ont fait carrière du temps du blairisme triomphant, c'est à dire qui l'ont basé sur les ruines de la gauche. Les blairistes, et notamment les parlementaires de l'aile droite du Labour, vont s'employer à savonner la planche de Corbyn auprès des médias et à le remettre en cause à la première défaite électorale du Labour.

Les conservateurs donnent déjà dans la stratégie de manipulation extrémiste la plus grossière en assimilant Corbin à un allié du Hamas, du Hezbollah et même de Ben Laden, car il défend les droits des palestiniens, les idées de justice internationale, de paix et de lutte contre l'impérialisme. Le premier ministre David Cameron avait donné le ton à travers un tweet plein de finesse: "Le Labour est maintenant une menace pour notre sécurité nationale, notre sécurité économique et la sécurité de vos familles".

La presse tabloïd aux mains des milliardaires ultra-libéraux cible aussi Corbyn à travers des campagnes de dénigrement dignes des pires médias aux ordres dans les dictatures.

Pourtant, Corbyn et les forces sociales et espoirs qu'il incarne, se trouvent confrontés à la différence d'un Tsipras au paradoxe d'un mouvement anti-austérité épousant la direction d'un parti qui jusqu'ici défendait l'ordre établi et le consensus néo-libéral. "Pour réussir, M. Corbyn va devoir transformer le Labour en une force militante capable d'entretenir l'incroyable sursaut collectif qui l'a propulsé à la tête. Si l'excitation générée ces derniers mois se propage à d'autres secteurs de la population et que l'aventure suit son chemin, M. Corbyn a toutes ses chances. Si le mouvement retombe et que l'homme du renouveau reporte son assise sur les vieux centres du pouvoir, l'occasion sera perdue" (Alex Nunns).

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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 08:08
Photo Le Télégramme: de gauche à droite, Didier Giffrain (collectif citoyen du Front de Gauche, Côtes d'Armor), François Rippe (Ensemble, n°6 sur la liste du Front de gauche dans le Finistère), Catherine Boudigou (Parti de Gauche, tête de liste Front de Gauche dans le Finistère), ?, Inès Gonse (Parti de Gauche, Côtes d'Armor), Xavier Compain (PCF, tête de liste régionale du Front de Gauche), Sylvie Larue (Ensemble, tête de liste en Ille-et-Vilaine), Noëlle Péoc'h (collectif citoyen Front de Gauche, n°3 sur la liste du Front de Gauche dans le Finistère), Michel Le Goff (PCF, n°2 sur la liste du Front de Gauche dans le Finistère), Solenn Halou (PCF, n°3 sur la liste départementale d'Ille-et-Vilaine)

Photo Le Télégramme: de gauche à droite, Didier Giffrain (collectif citoyen du Front de Gauche, Côtes d'Armor), François Rippe (Ensemble, n°6 sur la liste du Front de gauche dans le Finistère), Catherine Boudigou (Parti de Gauche, tête de liste Front de Gauche dans le Finistère), ?, Inès Gonse (Parti de Gauche, Côtes d'Armor), Xavier Compain (PCF, tête de liste régionale du Front de Gauche), Sylvie Larue (Ensemble, tête de liste en Ille-et-Vilaine), Noëlle Péoc'h (collectif citoyen Front de Gauche, n°3 sur la liste du Front de Gauche dans le Finistère), Michel Le Goff (PCF, n°2 sur la liste du Front de Gauche dans le Finistère), Solenn Halou (PCF, n°3 sur la liste départementale d'Ille-et-Vilaine)

Réunis au sein du Front de Gauche, le PCF, le Parti de Gauche, Ensemble, République et Socialisme ou des membres de collectifs citoyens, mèneront la liste « Pour une Bretagne sociale et écologique. L'humain d'abord ! ».

Son programme antilibéral, opposé « aux politiques d'austérité », veut défendre « le développement social et la transition écologique ». Pour l'un des chefs de file de la liste, Xavier Compain (PCF), si « la politique du gouvernement suscite déception et colère du peuple de gauche et de l’électorat de gauche », il ne faut pas pas compter « sur la droite revancharde et l'extrême droite pour offrir demain des réponses crédibles et sérieuses ».

Pour le Front de Gauche, ces Régionales ont ainsi un enjeu de poids : « Le choix est clair soit favoriser les logiques de marchés capitalistes et la mise en concurrence des territoires, des régions, soit nous voulons faire de la région un lieu du bien vivre ensemble avec des politiques plus solidaires ».

Démocratie, emploi, écologie

Le programme, qui se décline en cinq grands points, met notamment l'accent sur :

- l'emploi avec la création d'un fond régional pour l'emploi et la formation

- des territoires plus solidaires en empêchant la fermeture des hôpitaux de proximité pour garantir l'accès de tous à la santé et un moratoire régional sur la fermeture des services publics

- une région plus écologique en développant notamment le fret ferroviaire

- le développement de la démocratie et la citoyenneté en donnant la parole aux citoyens dans le contrôle et la gestion de la région (référendums sur les orientations budgétaires ou les grands projets).

Parmi les engagements prévus, Xavier Compain souhaite aussi voir la région sortir du nucléaire militaire, en se donnant le temps de la reconversion des personnels, en pointant du doigt l’Ile longue sur la presqu'île de Crozon. « Ce qui est mortifère c'est l'argent pour l'armement nucléaire et rien pour les besoins des êtres humains pour éduquer, se soigner et manger ».

Les listes du Front de Gauche seront menées dans les Côtes-d'Armor par Xavier Compain (PCF) syndicaliste, paysan, en Ille-et-Vilaine par Sylvie Larue (professeur, Ensemble), professeur, dans le Finistère par Catherine Boudigou (Parti de Gauche, médecin), et dans le Morbihan par Philippe Jumeau (PCF, professeur des écoles).


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/regionales-2015/regionales-le-front-de-gauche-presente-ses-tetes-de-liste-24-10-2015-10825154.php#f4FB33HuLXpKmo6S.99

Catherine Boudigou (Audierne, médecin à Plouhinec, ancien conseillère régionale écologiste, tête de liste Parti de Gauche du Front de Gauche en Finistère), Xavier Compain (agriculteur, syndicaliste, membre de la direction nationale du PCF et animateur du pôle Agriculture-Pêche-Forêt, tête de liste régionale et dans les Côtes d'Armor) et Sylvie Larue (Ensemble, tête de liste dans l'Ille-et-Vilaine)

Catherine Boudigou (Audierne, médecin à Plouhinec, ancien conseillère régionale écologiste, tête de liste Parti de Gauche du Front de Gauche en Finistère), Xavier Compain (agriculteur, syndicaliste, membre de la direction nationale du PCF et animateur du pôle Agriculture-Pêche-Forêt, tête de liste régionale et dans les Côtes d'Armor) et Sylvie Larue (Ensemble, tête de liste dans l'Ille-et-Vilaine)

 Pour une Bretagne sociale et écologique: l'humain d'abord! Le Front de Gauche a présenté ce samedi 24 octobre à Rennes ses têtes de liste et ses axes de projet pour les Régionales
Les têtes de liste en Ille-et-Vilaine

Les têtes de liste en Ille-et-Vilaine

 Pour une Bretagne sociale et écologique: l'humain d'abord! Le Front de Gauche a présenté ce samedi 24 octobre à Rennes ses têtes de liste et ses axes de projet pour les Régionales
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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 06:55
Henri Le Gall, Jean-Pierre Demaimay (Douarnenez) et Michel Tudo (Lanmeur), 3 des 14 délégués du Finistère présents

Henri Le Gall, Jean-Pierre Demaimay (Douarnenez) et Michel Tudo (Lanmeur), 3 des 14 délégués du Finistère présents

Martine Le Nozerh, membre de la direction départementale du PCF Finistère, ouvrière retraitée de l'agro-alimentaire, ancienne trésorière fédérale, élue à la tête du Comité Régional de coordination et d'animation du PCF avec Philippe Jumeau: le nouveau binôme d'animateurs du CRAC

Martine Le Nozerh, membre de la direction départementale du PCF Finistère, ouvrière retraitée de l'agro-alimentaire, ancienne trésorière fédérale, élue à la tête du Comité Régional de coordination et d'animation du PCF avec Philippe Jumeau: le nouveau binôme d'animateurs du CRAC

A la table: Joël Gallais, secrétaire départemental du PCF Morbihan, Xavier Compain, chef de file des communistes et tête de liste Front de Gauche pour les Régionales, Denis Kermen, secrétaire départemental du PCF Ille-et-Vilaine et directeur de campagne de Xavier Compain, Philippe Jumeau, animateur régional du CRAC et tête de liste du Front de Gauche dans le Morbihan, et Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère: Yannick Le Cam, secrétaire départemental des Côtes d'Armor, qui accueillait la conférence régionale dans sa ville de Saint Brieuc, a fait le mot d'introduction en parlant avec émotion des trois éminents communistes costarmoricains disparus le mois passé

A la table: Joël Gallais, secrétaire départemental du PCF Morbihan, Xavier Compain, chef de file des communistes et tête de liste Front de Gauche pour les Régionales, Denis Kermen, secrétaire départemental du PCF Ille-et-Vilaine et directeur de campagne de Xavier Compain, Philippe Jumeau, animateur régional du CRAC et tête de liste du Front de Gauche dans le Morbihan, et Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère: Yannick Le Cam, secrétaire départemental des Côtes d'Armor, qui accueillait la conférence régionale dans sa ville de Saint Brieuc, a fait le mot d'introduction en parlant avec émotion des trois éminents communistes costarmoricains disparus le mois passé

Martine (Plozévet), Manu (Morlaix), et Anne-Marie (Brest)

Martine (Plozévet), Manu (Morlaix), et Anne-Marie (Brest)

Conférence régionale du Parti Communiste de Bretagne à Saint Brieuc le jeudi 22 octobre: premier compte rendu rapide et photos de Jean-Luc Le Calvez

C'était une conférence régionale presque exclusivement consacrée aux élections Régionales des 6 et 13 décembre 2015, intervenant plus de 3 mois après la conférence régionale de Pontivy du 27 juin où les communistes avaient décidé à une très grande majorité (plus de 90%) de constituer une liste de rassemblement de gauche de transformation sociale anti-austérité et anti-libérale indépendante du PS avec les partenaires du Front de Gauche et tous ceux qui voudraient construire avec nous un projet vraiment de gauche pour les bretonnes et bretons.

La conférence régionale a fait le point sur l'état d'avancement de la campagne de la liste Front de Gauche aux Régionales, les discussions et négociations des mois passées, les démarches à entreprendre sur le mois et demi de campagne qui nous reste.

Les 60 participants environ de cette conférence régionale du PCF Bretagne ont voté à l'unanimité pour les candidats présentés par le Parti Communiste sur la liste du Front de Gauche, soutenue par le PCF, Ensemble, le Parti de Gauche, République et Socialisme, et des militants citoyens non encartés du Front de Gauche: Pour une Bretagne sociale et écologique: l'Humain d'abord!

L'ensemble des adhérents du PCF aura à se prononcer sur cette liste des candidats communistes département par département sur la liste du Front de Gauche, par une consultation interne entre le lundi 26 octobre et le vendredi 30 octobre, avant le dépôt des listes entre le 2 et le 8 novembre.

Voici les candidats que les délégués des fédérations et sections PCF de Bretagne présents à la Conférence Régionale ont validé:

Côtes d'Armor:

Xavier Compain (tête de liste départementale et régionale du Front de Gauche)

Christine Hervio

Françoise Mongin

Gaëlle Bellamy-Caerou

Didier Flageul

Michel Guégan

Michel Le Gac

Finistère:

Michel Le Goff, ouvrier de l'agro-alimentaire, syndicaliste, délégué central d'entreprise chez Bigard, élu du Front de Gauche à Bannalec, 52 ans (n°2 sur la liste du Front de Gauche dans le Finistère, derrière la tête de liste du Parti de Gauche)

Claudie Bournot-Le Gallou, employée de banque, adjointe au maire au Relecq-Kerhuon, 57 ans

Véronique Blanchet, Pont l'Abbé, formatrice, ancienne vice-présidente de la Communauté de Commune Pays Bigouden Sud, candidate aux dernières régionales, législatives, municipales, départementales et Sénatoriales pour le Front de Gauche, 52 ans

Erwan Rivoalan, Brest, bibliothécaire, syndicaliste, 43 ans

Martine Bescou, Plouhinec, retraitée, ancienne adjointe au maire, candidate aux départementales pour le Front de Gauche dans le Cap Sizun, 61 ans

Jeremy Lainé, Guimaëc, technicien anti-parasitaire, ancien élu à Lanmeur, candidat aux dernières départementales pour le Front de Gauche et aux dernières régionales, 36 ans

Daniel Jouan, Fouesnant, ouvrier de la metallurgie (soudeur) retraité, 67 ans

Anne-Marie Alayse, Brest, chercheuse Ifremer retraitée, candidate Front de Gauche aux dernières régionales, syndicaliste, 65 ans

Camille Glidic-Le Calvez, Ile de Batz, serveuse en crêperie, candidate aux dernières municipales à l'Ile de Batz, 28 ans

Ille et Vilaine:

Cyril Dallaois (N°2 sur la liste départementale du Front de Gauche conduite par Sylvie Larue, Ensemble)

Solenn Halou (n°3 sur la liste)

Michel Demolder

Françoise Payen

Blandine Nemé

Denis Kermen

Edouard Le Bert

Gwendoline Lobre

Romain Hipeau

Morbihan:

Philippe Jumeau (tête de liste départementale)

Anita Kervadec

Louis-Marie Quéré

Catherine Queric

Stephane Leroux

Florence Marvin

Marc Bacci

Christelle Rissel

Gérard Lucas

Françoise Jaffré

Les 60 délégués de la conférence régionale, après avoir débattu de la manière dont conduire la campagne des Régionales, de la consultation d'après premier tour par rapport au second tour, ont mis en place le Comité d'Animation et de Coordination Régional du PCF, chargé notamment du projet et des initiatives d'ampleur régionale, avec un binôme paritaire de deux animateurs élus à l'unanimité: Philippe Jumeau (Morbihan) et Martine Le Nozerh (Finistère).

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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 06:50
Châteaubriant: pour la mémoire de l'espoir et de la lutte vibrante des 27 otages fusillés, ce dimanche 25 octobre 2015

La 74ème cérémonie des fusillés de Châteaubriant se déroule le dimanche 25 octobre 2015.

27 otages fusillés, le 22 octobre 1941, par l'armée allemande sur ordre du Führer Adolf Hitler, en représailles de la mort du Feldkommandant de Nantes, Karl Hotz, tué deux jours plutôt par de jeunes résistants français.

Voici le programme complet de la 74ème cérémonie qui se déroule le dimanche 25 octobre 2015:

10h00 : hommage aux 9 fusillés de la Blisière en forêt de Juigné les Moutiers.

13h00 au Théâtre de Verre : départ du défilé "Porteurs d'histoire" avec les enfants des écoles et tous les volontaires.

13h45 au rond point Fernand Grenier : départ du défilé de la mémoire avec l'Harmonie de Châteaubriant.


14h30 : cérémonie officielle à la carrière des fusillés sous la présidence de Mme Odette Niles, Présidente de l'Amicale et de M. Alain Hunault, Maire de Châteaubriant.

15h00 : allocution de M. Philippe Martinez, Secrétaire Général de la Confédération Générale du Travail.

15h30 : évocation artistique et historique " 70 ans contre l'oubli" mise en scène par Mme Claudine Merceron de la compagnie nantaise " Théâtre d'Ici ou d'Ailleurs" avec la participation de 80 comédiens (adultes et enfants) amateurs et professionnels. Entrée gratuite.

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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 06:45

Après les distributions militantes à Brest (train de la COP 21 le dimanche 18 octobre) et à Clohars Carnoët ce week-end, 5 militants du Front de Gauche et du PCF- François Rippe (candidat aux Régionales, Ensemble et Front de Gauche Morlaix), Christian Corre, Jean-Luc Le Calvez, Serge Bazin, Serge Puil et Ismaël Dupont - étaient vendredi soir en gare de Morlaix pour distribuer dans le cadre de la campagne des Régionales de la liste Pour une Bretagne sociale et écologique: l'Humain d'abord! un tract du Front de gauche sur nos propositions pour le développement du ferroviaire en Bretagne dans le cadre de la COP 21.

Serge Puil et Serge Bazin devant la Gare de morlaix: photo Jean-Luc Le Calvez

Serge Puil et Serge Bazin devant la Gare de morlaix: photo Jean-Luc Le Calvez

LA COP 21 PASSE PAR LE TRAIN POUR TOUS

TER/TET !? MILLE FOIS OUI !

La région a fait des efforts considérables pour promouvoir, améliorer et rendre accessible le transport ferroviaire régional de voyageurs.

Les investissements réalisés depuis 2002 dans le cadre de deux conventions État/SNCF/Région (2002/2006 et 2006/2013) se montent à 340 000 000 €. Ils ont permis l’acquisition de rames nouvelles et la rénovation de rames existantes.

Cette amélioration de la qualité de service s'est accompagnée d'une politique tarifaire volontariste, sociale et incitatrice.

On note une augmentation de la fréquentation de 20% sur les périodes considérées. Le nombre de voyageurs jours passant de 17 000 à 21 000.

Il n'en reste pas moins que si les progrès sont évidents, nous sommes encore loin du compte pour que le train soit un mode de transport « naturel » et facile d'usage. 21 000 voyageurs/jour c'est encore peu car on sait que les Bretons sont parmi les Français qui se déplacent le plus souvent notamment dans le cadre des trajets « domicile travail ». 64,8% des bretons se déplacent en voitures, 2,5 fois par jour en moyenne. (Memento Transport Bretagne édition 2014 de l’Observatoire Régional des Transports de Bretagne ORTB )

Qui plus est l’abandon volontaire et progressif de certaines lignes, la faiblesse ou l’inadaptation de l'offre en nombre de trains et de créneaux horaires ne permettent pas de d’accroître sérieusement le nombre de voyageurs.

Par ailleurs alors que la Région avait fait de la présence humaine dans les gares une de ses priorités de très nombreux postes ont été supprimés par la SNCF, qu'il s'agisse de l'accueil, de la billetterie ou de la sécurité en gare, sans réaction de la région.

Nombre de gares ont été transformés en halte, nombre de guichets ont été fermés. La SNCF se prépare également à fermer ses boutiques à Concarneau, Douarnenez, et Crozon sans que les élus régionaux ne s'en émeuvent

MORALITE : TER IL Y A ENCORE DU PAIN SUR LA PLANCHE !

TGV ? OUI MAIS PAS QUE !

UNE POLITIQUE FERROVIAIRE REGIONALE OUTIL D'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

Tous les efforts semblent désormais consacrés à la réussite du projet de LGV Le Mans Rennes et sa déclinaison régionale qui permettra de relier Paris à Quimper et Paris à Brest en 3h08.

Notons que l’essentiel du gain de temps se concentre sur le trajet Paris Rennes (37 mn).

Le gain entre Rennes et Brest ne sera « que » de 10 mn (gain total 47 mn) au prix d’investissements considérables.

On peut donc craindre à bon droit que, dans la logique qui prévaut aujourd’hui, la réussite de cet objectif se réalise au détriment du maillage régional déjà mal en point.

Mettre 3h pour aller à Paris (à quel tarif d'ailleurs!?) pourquoi pas ! Mais certainement pas au détriment des liaisons intra-régionales et interrégionales qu'il nous faut préserver et développer.

Cette question intéresse à la fois l'aménagement, la revitalisation des territoires, le développement économique durable et la transition écologique.

Il est encore temps d'intervenir et d'infléchir la trajectoire du projet LNOBPL (Liaisons Nouvelles Ouest Bretagne Pays de Loire). La Commission du débat public a demandé un complément des procédures de concertation, reportant de fait les premières esquisses de réalisation. Par ailleurs les modifications internes au secteur ferroviaire et notamment le retour du secteur infrastructure (RFF) dans le giron de la maison mère participent de ce report.

LES BONS BARREAUX À LA BONNE ÉCHELLE

L'essentiel du trafic ferroviaire voyageur (le fret n'existe pratiquement plus en Bretagne) se concentre sur les lignes le long des côtes.

Il existe pourtant 5 barreaux Nord qui irriguent toute la région du Nord au Sud. Tous sont encore en service train totalement ou partiellement :

Brest/Landerneau/Quimper

Paimpol/Charhaix/Rosporden/Concarneau

Saint-Brieuc/Loudéac/Pontivy/Auray

La Brohinière/Ploermel

Saint-Malo/Dol/Rennes/Messac/Redon puis Nantes.

Les élu(e)s régionaux du Front de Gauche exigeront le maintien des lignes, l'amélioration du service rendu et la remise en service des tronçons abandonnés.

Une attention particulière sera portée, en terme de calendrier à la liaison Brest/Landerneau/Quimper pour laquelle un financement de 70 000 000 € a été arraché par la mobilisation des salariés de la SNCF, des habitants et des usager de la ligne et de la Région. Il faudra veiller de près à la réalisation des travaux face à une SNCF prompte à se désengager.

Les élu(e)s FdG seront disponibles et déterminés pour répondre aux revendications portées par les collectifs d'usagers luttant pour la réouverture des lignes supprimées telles la liaison Rennes/Fougères ou l'amélioration des trajets comme Saint-Malo/Dinan.

RECONQUÉRIR LE TRAFIC MARCHANDISE

Il reste sur la région Bretagne 10 à 15 agents affectés au service marchandise ! Ce chiffre parle de lui même. C'est totalement insuffisant !

Lors de travaux menés récemment pour la réfection des infrastructures de voies et la rénovation des gares sur le segment Redon/Quimper nombre d'embranchements fret ont été déferrés. Pour exemples ceux de Quimperlé et Lorient. D'autres l'ont été avant.

De ce point de vue la SNCF pratique la politique de la terre brûlée. Pas de retour en arrière possible. Du moins le croit-elle.

Or moins de train c'est plus de camions sur la route. Tout le monde sait ça !

La Région doit affirmer sa volonté de favoriser les transports propres, le ferroviaire et le maritime.

D'ailleurs l''avenir des ports bretons, régionaux et départementaux est intiment lié à leur raccordement au réseau ferré.

UNE POLITIQUE DES TRANSPORTS FERROVIAIRES INTER RÉGIONALE ET OUVERTE A L'EUROPE

RENFORCER L'ARC ATLANTIQUE

Les Régions de l'arc Atlantique (Bretagne, Pays de Loire, Poitou Charente, Aquitaine) ont le plus grand intérêt stratégique à défendre et à promouvoir l’axe ferroviaire Brest/Toulouse par Quimper et Redon/Nantes/Bordeaux alors que les propositions rampantes de la SNCF sur ces trajets consistent à passer par Paris.

GAGNER LA VOIE FERREE CENTRE EUROPE ATLANTIQUE

Dans le même esprit la Région Bretagne doit se rapprocher des régions Pays de Loire, Centre, Bourgogne Franche Comté pour valider l'hypothèse de la Voie Ferrée Centre Europe Atlantique dédiée au trafic marchandise. Cette ligne peut assurer entre Nantes et Chagny, point de regroupement et d'éclatement, le trafic conteneur en provenance et à destination du Centre Europe, du Sud Est Europe et de la partie sud de l’Allemagne.

Elle doit avoir des prolongements dans la desserte des ports bretons, départementaux et régionaux.

PAS DE TABOUS FISCAUX ET BUDEGETAIRES POUR FAIRE AVANCER LE TRAIN

Alors pas de tabous ! La multi-modalité cohérente des transports passe par une offre ferroviaire voyageurs et marchandises en phase avec les objectifs de la transition écologique et la modernisation économique durable.

Les élu(e)s FdG pèseront pour mettre en œuvre des politiques incitatrices et conditionnelles destinées à accompagner les entreprises choisissant le transport ferroviaire.

Elles et ils promouvront les possibilités d'une fiscalité adaptée prenant en compte l'ensemble des coûts réels externalisés et cachés à la charge de la collectivité.

Elles et ils se mobiliseront pour obtenir de nouveaux financements :

- taxes sur les bénéfices des sociétés d'autoroutes

- création d'un Livret d'épargne pour la modernisation et le développement des infrastructures ferroviaires

- récupération des intérêts de la dette du système ferroviaire français (1,5 milliard d'€) après sa reprise par l'État (la France ne finance que 32 % du ferroviaire contre 50 % en Allemagne ou 90 % en Suède)

DES TRAINS ACCESSIBLES POUR TOUS, UN FRET FERROVIAIRE EFFICACE C'EST

MOINS DE CARS, MOINS DE CAMIONS SUR LES ROUTES : MOINS DE POLLUTION, MOINS DE MACRON !

LES 6 ET 13 DECEMBRE PROCHAIN, ELECTIONS DES CONSEILLERS REGIONAUX

AVEC LE FRONT DE GAUCHE ON SE MELE DE CE QUI NOUS REGARDE

XAVIER COMPAIN SYLVIE LARUE

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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 06:40
photo Ouest-France

photo Ouest-France

Par Ouest-France

Vendredi soir, à Quimper, des associations culturelles bretonnes, ont invité des candidats aux élections régionales à s’exprimer sur la question.

Vendredi soir, à Quimper, la fédération d'associations culturelles bretonnes Kevre Breizh a invité cinq candidats aux élections régionales à s’exprimer sur la question de la langue bretonne.

Le Costamoricain René Louail (Europe Écologie-Les Verts) a rappelé l’importance de la pluralité linguistique au sein de la Bretagne : « Le gallo, c’est aussi une chose d’importance. »

Pour Xavier Compain, le candidat du Front de gauche et défenseur d’une liste citoyenne, « il faut reconnaître le breton en France, au même titre que les langues de l’immigration ».

Isabelle le Bal (liste de Marc Le Fur, droite et centre) prône « l’intégration de la langue bretonne à tous les niveaux de l’enseignement, en particulier dans les filières lycéennes professionnelles ». Une initiative partagée par l’ensemble des débatteurs.

Christian Troadec, pour la liste Oui la Bretagne, a vanté le modèle d’enseignement corse imposé à tous les enfants de l’île. Et ambitionne, en Bretagne, d’atteindre « 10 % d’élèves scolarisés en filière bilingue », contre 3 % actuellement.

Paul Molac (liste Le Drian, PS et apparentés), qui a regretté que le débat ne se déroule pas en breton, appelle à « une alliance des acteurs de terrain et des élus » pour une ratification rapide de la charte européenne des langues régionales.

Ce samedi 24 octobre, une manifestation parcourra les rues de Carhaix, à partir de 14 heures, pour défendre les langues régionales. Elle rejoindra l'espace Glenmor et le Salon du livre en Bretagne.

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