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20 août 2016 6 20 /08 /août /2016 07:00

Le programme de la fête de l'Isole 2016 à Scaër

Fête du PCF Pays Bigouden de Loctudy en 2015

Fête du PCF Pays Bigouden de Loctudy en 2015

Fête de Loctudy 2016

Fête de Loctudy 2016

Fête du Travailleur Bigouden au port de Loctudy (quai Guy Laurent) le samedi 20 août (19h-23h30)

Concert gratuit. Restauration sur place

Souper Marin. Soirée repas avec Claude Michel. Concert de rock avec Manec!!!

ET...

Fête de l'Isole à Scaër (au Grand Champ)

Concours de boule en doublette le samedi 20 et le dimanche 21 août.

Le Dimanche 21 août,

A 11h30 - Apéritif et Débat - Banquet 12€ adulte (Crudités- Jambon à l'os rôti - frites - fromage et patisserie - café) 6€ le menu enfant -Inscriptions : 02-98-59-02-36 ou 02-98-57-68-45 Chez Estelle PENCRE’CH ou Denise GUILLOU

Après midi : café, pâtisseries, buvette, loterie, jeux divers

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20 août 2016 6 20 /08 /août /2016 06:58

Parti Communiste Français

Membre du Front de Gauche

Section de Morlaix

2 Petite Rue Callac 29600 MORLAIX – tel : 02 98 88 30 35

Mel : pcf-morlaix@wanadoo.fr Blog : http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/

Samedi 20 août 2016

Distribution d’un tract PCF sur le marché de Morlaix.

Rendez-vous : 9 h 30 de 12h – devant Mairie de Morlaix

Les militants du Parti Communiste auront la "Grande Consultation Citoyenne: Que demande le peuple?" pour ceux qui souhaitent la remplir et des vignettes de la fête de l'Huma (le 9, 10, 11 septembre).

Le Parti Communiste sera présent à Morlaix sur le marché pour distribuer un tract le 20 août
Le Parti Communiste sera présent à Morlaix sur le marché pour distribuer un tract le 20 août
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20 août 2016 6 20 /08 /août /2016 06:54
Ethiopie: la colère réprimée à huis clos (Libération, 20 Août 2016)

Libération, 20 août 2016 - Célian Macé

Ethiopie : la colère réprimée à huis clos

Verrouillage des pouvoirs, accaparement des terres, désespoir des jeunes… Le régime tente de museler les manifestations qui se multiplient depuis huit mois, au prix de centaines de morts.

Des lézardes sont apparues sur la belle façade de l’Ethiopie, longtemps vantée comme un modèle de développement économique et un pilier de la stabilité régionale. Malgré une répression féroce - Human Rights Watch a recensé plus de 400 morts et des dizaines de milliers d’arrestations depuis le début de la contestation, en novembre -, le régime d’Addis-Abeba est incapable d’empêcher des émeutes d’éclater à intervalles irréguliers dans les régions Oromia et Amhara. Le week-end des 6 et 7 août, près de 100 personnes supplémentaires sont mortes sous les balles des policiers, selon Amnesty International. Mais rien ne semble pouvoir calmer la colère des manifestants, qui atteint un niveau jamais vu depuis vingt-cinq ans et la chute du dictateur militaro-marxiste Mengistu Haile Mariam. La plupart de ceux qui défilent, semaine après semaine en levant leurs poings croisés en signe de pacifisme, sont des jeunes excédés par l’autoritarisme du régime, qui n’a jamais desserré, en deux décennies, sa main de fer étouffant la société éthiopienne.

L’étincelle, en novembre, a été un conflit foncier.«Comme souvent en Ethiopie, la question de la terre est centrale. C’est un sujet sur lequel on s’écharpe depuis des siècles,explique Alain Gascon, géographe, professeur émérite à l’Institut français de géopolitique de l’université Paris-VIII.La pression démographique est telle que les lopins de terre diminuent. En 2008, la taille moyenne d’une exploitation était de 0,8 hectare.» Le projet d’extension de la capitale et l’expulsion de dizaines de milliers de fermiers oromos ont mis le feu aux poudres.«Un paysan éthiopien à qui l’on prend sa terre, il est toujours prêt à se battre, poursuit le chercheur.Surtout quand il voit se construire dessus des immeubles dans lesquels il ne pourra jamais habiter, ou quand son terrain est vendu à des gros investisseurs.» Devant l’ampleur du soulèvement, le gouvernement du Premier ministre Haile Mariam Dessalegna annoncé, en janvier, l’annulation du plan d’agrandissement d’Addis-Abeba. Un recul rarissime, mais qui n’a pas mis fin pour autant aux manifestations.

Les revendications du mouvement sont désormais bien plus larges.«L’Ethiopie vit une crise de régime. La révolte est dirigée contre l’autoritarisme de l’Etat, contre l’oligarchie qui a profité du développement économique, contre l’exclusivité ethnique des postes clés du pouvoir, détaille René Lefort, chercheur indépendant, spécialiste de la corne de l’Afrique.C’est finalement assez comparable au tout début de la révolution en Syrie.»

Depuis le renversement de Mengistu en 1991, les leviers du pouvoir, en particulier sécuritaire, militaire et économique, sont aux mains des Tigréens. Car c’est cette minorité ethnique (6 % de la population) qui, à travers le Front de libération des peuples du Tigré (FLPT), a chassé le dictateur. Depuis, cette organisation domine largement le Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (EPRDF), le parti au pouvoir qui occupe… 100 % des sièges au Parlement. La contestation se nourrit donc du ressentiment des peuples oromo (35 % de la population) et amhara (27 %) contre cette caste tigréenne qui s’accroche farouchement à ses privilèges.

«Dans cette crise, la grille de lecture ethnique ne suffit pas, met toutefois en garde Jean-Nicolas Bach, politologue au Laboratoire des Afriques dans le monde, à Sciences-Po Bordeaux.Même si les marches se construisent, bien sûr, en fonction des liens identitaires. Ce n’est pas le cadre ethno-fédéral si particulier à l’Ethiopie qui est remis en cause. Les manifestants font d’ailleurs souvent référence à la Constitution et demandent qu’elle soit appliquée. Le plan d’extension d’Addis-Abeba est jugé anticonstitutionnel par les Oromos, car il remet en cause les équilibres territoriaux prévus dans le texte fondamental.»

Quant aux Amharas,«leurs revendications portaient à l’origine sur un morceau de leur territoire qui a été rattaché en 1991 à la région du Tigré», détaille l’historien Ezekiel Gebissa, de la Kettering University, dans le Michigan (Etats-Unis).«Encore une fois, on est à l’intersection des deux thèmes cruciaux pour l’Ethiopie : la terre et l’identité régionale. Il est impossible de séparer les deux problématiques.»

Pour la première fois cet été, les Oromos, historiquement opprimés, et les Amharas, ancienne élite de l’Ethiopie, ont donc manifesté simultanément dans leurs régions respectives, les deux plus grandes du pays. Cette démonstration de solidarité est inédite.«L’effacement de l’antagonisme Oromos-Amharas est quelque chose de fondamental,insiste René Lefort.C’est pour cela que le régime a si peur. Il a bien conscience que la révolte est en train de dépasser le simple cadre régional et de menacer ses fondements.»

La répression a été d’autant plus brutale. Non seulement les forces de sécurité ont ouvert le feu sur la foule, mais elles traquent les étudiants oromos«chez eux, dans les écoles, et jusque dans les hôpitaux», notait Human Rights Watch dans un rapport publié en juin.«J’ai vécu ici toute ma vie et je n’ai jamais vu ça. Chaque famille a au moins un de ses enfants qui a été arrêté, témoignait dans ce document un fermier oromo de 52 ans.Cette génération est en train d’être décimée. Mes quatre fils ont disparu, ma fille de 12 ans a trop peur pour aller à l’école. Moi-même, je crains d’être arrêté à tout moment.» De nombreux cas d’arrestations extrajudiciaires, de tortures et de disparitions forcées ont été documentés par l’ONG.

La semaine dernière, le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme s’est dit«très inquiet» de la situation et a demandé à Addis-Abeba de permettre l’accès des observateurs internationaux aux régions Oromia et Amhara. Mais Paris, Washington et Bruxelles ne se sont pas donné la peine de condamner la brutalité déchaînée du régime.«Il y a un aveuglement extraordinaire sur l’Ethiopie, pointe René Lefort.Tout le monde est obnubilé par sa croissance [officiellement de 10 % depuis dix ans, mais certainement plus proche de 7 %, ndlr]et son développement à marche forcée.» Celui-ci est bien réel. La construction du gigantesque barrage de la Renaissance, le plus grand du continent, sur le Nil bleu, est le symbole national le plus connu de cet appétit pour les infrastructures modernes. Mais l’expansion du réseau de transport - avec un métro tout neuf à Addis-Abeba, une ligne de chemin de fer rénovée à destination de Djibouti, une nouvelle autoroute, l’une des compagnies aériennes les plus puissantes d’Afrique - en est aussi l’illustration.«Le chemin parcouru est impressionnant, rappelle Alain Gascon.Il y a aujourd’hui 30 universités en Ethiopie, des immeubles sortent de terre en permanence, le progrès est malgré tout indéniable.»

«Le risque, c’est que la crise stoppe les investissements dont le régime a besoin pour poursuivre le développement, analyse Jean-Nicolas Bach.L’Ethiopie est un marché gigantesque, de 100 millions d’habitants. En réprimant si durement, le gouvernement fait un mauvais calcul économique et politique. Il ne va bientôt plus avoir le choix : il doit au plus vite partager le pouvoir et mettre en place un système de redistribution économique.»

Le boom ne s’est pas pour autant accompagné d’une libéralisation du pays, qui reste extrêmement dirigiste, selon un modèle «à la chinoise». Le parti hégémonique reste incontournable, omniprésent à tous les niveaux de la société éthiopienne. Une situation devenue insupportable pour une partie de la jeunesse, de plus en plus éduquée et connectée, et très fortement touchée par le chômage.

La seconde raison du mutisme des chancelleries occidentales sur la répression en cours est la sacro-sainte stabilité régionale. A l’ouest, la Somalie plongée dans un conflit sans fin ; à l’est, le Soudan du Sud déchiré par une guerre civile ; au nord, l’Erythrée rivale qui rallume régulièrement les feux de la guerre d’indépendance… La puissante armée éthiopienne est utile quand il s’agit de chasser l’Union des tribunaux islamiques de Somalie (2006) ou de fournir des contingents aux missions de paix de l’Union africaine (dont elle est le premier contributeur). Ce partenariat stratégique dans la lutte contre le jihad en Afrique de l’Est explique l’indulgence de la communauté internationale envers Addis-Abeba.

Le cycle manifestation-répression qui secoue le pays depuis huit mois pourrait pourtant empirer.«Les mouvements d’opposition ne contrôlent pas la révolte. Elle se nourrit de la violence du parti au pouvoir, désormais ouvertement contesté dans les slogans, les chants, les discours publics, décrit Ezekiel Gebissa.Le plan du gouvernement, qui consiste à diriger le pays à travers un parti totalement verrouillé, sans aucun partage du pouvoir entre ethnies et groupes politiques, a définitivement échoué. Le problème est qu’il n’y a pas, pour le moment, d’alternative à ce système en Ethiopie.» Car le régime s’est bien gardé de préparer une transition. Il en a même soigneusement empêché toute possibilité. Au risque de voir se transformer la révolte en révolution.

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20 août 2016 6 20 /08 /août /2016 05:56

Qui proteste ? Quelques intellectuels, des éléments de la gauche socialiste, des journalistes (l’Observateur, Témoignage chrétien). Et les communistes. Lorsque Raymond Guyot, à l’Assemblée nationale, condamne les plans d’agression en gestation, il est interrompu par un retentissant « il suffit qu’une cause soit étrangère pour qu’elle soit vôtre » du même Guy Mollet (3 août 1956).

La crise du canal de Suez et les bombardements impérialistes de Guy Mollet: à la Une de l'Huma en 1956 (Alain Ruscio, L'Humanité)

La crise du canal de Suez

les séries d'été de l'Humanité 21/33

ALAIN RUSCIO HISTORIEN

MERCREDI, 17 AOÛT, 2016

L'HUMANITÉ

Les aviations française et britannique bombardent, en soutien à l’attaque israélienne de l’Égypte de Nasser. Pierre Courtade est sans appel : c’est une « guerre coloniale ».

L’avènement d’un groupe d’officiers modernistes à la tête de l’État égyptien, en 1952, n’avait pas été vu d’un très bon œil par l’Occident. Son leader, le colonel Gamal Abdel Nasser, donne rapidement une orientation neutraliste à la politique de son pays. La présence de l’Égypte à Bandung (avril 1955) en est un symbole fort.

Les Français ont une autre raison de considérer Nasser avec méfiance et antipathie : depuis le début de la guerre d’Algérie, l’Égypte héberge divers services du Front de libération nationale, sa radio est le relais vers l’extérieur des thèses du FLN. Aussi, lorsque l’Égypte, le 26 juillet 1956, nationalise le canal de Suez, lésant la Compagnie internationale, détenue à 44 % par Britanniques et Français, le cabinet dirigé par le socialiste Guy Mollet et une presse majoritairement au diapason se déchaînent. « Laissera-t-on un dictateur marcher à la conquête du monde ? » interroge le président du Conseil. Il y a, dans une opinion française chauffée à blanc, une vague qui porte vers la guerre. Les comparaisons avec Hitler commencent à fleurir dans la presse et chez certains hommes politiques. Mollet, décidément intarissable sur la question, ajoute : « Ce qui m’a guidé (…), c’est en quelque sorte un réflexe antimunichois », oubliant au passage que son parti, en 1938, avait été moins véhément contre Munich.

Washington et Moscou ont la même opinion : ils condamnent l’agression

Qui proteste ? Quelques intellectuels, des éléments de la gauche socialiste, des journalistes (l’Observateur, Témoignage chrétien). Et les communistes. Lorsque Raymond Guyot, à l’Assemblée nationale, condamne les plans d’agression en gestation, il est interrompu par un retentissant « il suffit qu’une cause soit étrangère pour qu’elle soit vôtre » du même Guy Mollet (3 août 1956).

Les 22 et 23 octobre, à Sèvres, les gouvernements français, britannique et israélien mettent au point la « réplique » militaire à l’Égypte. Le 29, Israël attaque. Le 31, l’Égypte est bombardée par les aviations française et britannique. Pour la seule fois, durant l’ère de guerre froide, Washington et Moscou ont la même opinion : ils condamnent l’agression. Mais, pour le PCF, l’opinion française doit jouer son rôle, la protestation doit monter d’un cran. L’Humanité, ce 1er novembre, cite les débrayages, manifestations et délégations qui commencent à se mettre en place, à l’initiative des militants communistes (mobilisation qui va être vite contrariée par le soutien du PCF à l’intervention soviétique en Hongrie, exactement contemporaine).

Pierre Courtade condamne « une guerre applaudie par la pire réaction »

L’éditorial, ce jour-là, est signé par Pierre Courtade, chef de la rubrique internationale, l’une des signatures les plus illustres, à juste titre, de toute l’histoire du journal. Et le verdict est sans appel : le déclenchement d’« une guerre coloniale, en violation flagrante de la charte des Nations unies, une guerre applaudie par la pire réaction » a bel et bien été le fait d’un gouvernement socialiste. L’auteur condamne également la « guerre préventive » d’Israël. Cette politique est tout sauf « improvisée », commente Courtade : « Il s’agit d’une machination soigneusement agencée dans le secret, comme si les gouvernements de Londres et de Paris avaient voulu substituer à la politique, à la diplomatie la tactique expéditive des commandos. » Et dans quel but ? Certes, pour défendre les intérêts des vieux impérialismes. Mais aussi, mais surtout, pour tenter de mettre à genoux le FLN et le peuple algérien. C’est une vieille illusion de l’idéologie coloniale : expliquer les déboires du système par les influences extérieures, par les manipulations de l’« étranger ». Ainsi, agresser l’Égypte serait le moyen de mettre fin à la résistance algérienne !

L’opinion mondialeest très remontée. L’ONU demande l’arrêt des opérations

Ensuite, tout va très vite. L’armée israélienne, suréquipée (entre autres par la France), avance très vite dans le Sinaï et à Gaza. Le 5 novembre, Français et Britanniques effectuent une opération aéroportée sur Port-Saïd. La ville est vite contrôlée. Le corps expéditionnaire marche vers le canal. Victoires à la Pyrrhus. L’opinion mondiale est très remontée. L’ONU demande le 2 novembre l’arrêt des opérations. Tel-Aviv, puis Londres, enfin Paris, bon dernier, finissent par accepter le cessez-le-feu. L’opération s’achève piteusement par le retrait des forces franco-britanniques.

Une fois de plus, la politique de confrontation avec le monde arabe avait produit des fruits empoisonnés.

TEL QUEL. Dans l’Humanité du 1er novembre 1956 « La réaction se moque parfaitement des Israéliens comme s’en moquent les conservateurs anglais qui leur firent jadis une guerre acharnée. La seule chose qui intéresse ces gens, c’est de trouver un prétexte et des troupes auxiliaires pour “donner une leçon aux Arabes”. Les colonialistes français espèrent que cette “leçon” résoudra le problème algérien, et les colonialistes anglais espèrent rétablir leur situation gravement compromise dans une région, le Moyen-Orient, qu’ils considéraient comme leur fief, au point d’expulser jadis sans ménagement les Français de Syrie. La liaison étroite entre la guerre d’Algérie et la décision d’entreprendre cette folle campagne d’Égypte a été soulignée par le gouvernement lui-même et par ses services de police. »

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19 août 2016 5 19 /08 /août /2016 19:12

Vente de fruits et légumes au juste prix organisée par le PCF et le MODEF

Interview d'Olivier Dartigolles - Porte parole du PCF

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Le jeudi 18 août, le PCF organisait, avec le MODEF (syndicat agricole), des ventes solidaires de fruits et légumes. Nectarines, prunes rouges, poires, melons, tomates, pommes de terre, haricots verts, salades... étaient vendus dans plus de 50 points de vente dans toute l'Île-de- France et à Paris place de la Bastille.

Une initiative solidaire, du vivre ensemble en ces temps difficiles, de soutien aux producteurs, mais aussi de résistance et d’alternative.

Les communistes proposent une alimentation saine, de qualité, relocalisée et accessible à tous. L'agriculture doit redevenir stratégique pour la France.

► Une agriculture qui garantisse la souveraineté et la sécurité alimentaire. Une alimentation qui réponde au besoins humains et non aux spéculateurs.

► Vivre dignement de son travail est légitime. Augmenter les salaires, revaloriser les pensions et porter le SMIC à 1700 euros c'est retrouver du pouvoir d'achat. Une juste rémunération du travail paysan et des salariés agricoles est la condition du développement de l'emploi agricole.

► L'agriculture paysanne permettrait de garantir une alimentation de qualité, nutritive et gustative à tous. D'engager la transition écologique de l'agriculture.

Des mesures concrètes

► Blocage des prix des denrées alimentaires de base (lait viandes, pain, fruits et légumes) sur le ticket de caisse.

► Taxer les importations abusives qui pillent les productions locales et détruisent l'environnement.

► Soutenir des Politiques Publiques Agricoles. Planifier la production, réguler les marchés (calendrier d'importation), préserver le foncier, soutenir les exploitations et filières les plus fragiles.

Un pacte d'engagement législatif

► Obligation d'indication d'origine des produits agricoles et de la mer, transformés ou non.

► Encadrer les marges de la grande distribution par la mise en place d'un coefficient multiplicateur.

► Une conférence annuelle sur les prix agricoles et alimentaires.

Vente de fruits et légumes du PCF au juste prix - interview d'Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, place de la Bastille
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19 août 2016 5 19 /08 /août /2016 09:15
Pas de vacances pour les militants du PCF!
Pas de vacances pour les militants du PCF!
Pas de vacances pour les militants du PCF!
Pas de vacances pour les militants du PCF!

Montage photo de camarades du PCF partis ensemble en Grèce.

Et qui donne un bon coup de fraîcheur à la com' estivale des communistes.

Vu sur la page Facebook d'Anne Sabourin.

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19 août 2016 5 19 /08 /août /2016 08:00

A Morlaix, la suppression sans débat ni concertation des plats de substitution ponctuels pour les enfants ne mangeant pas de porc ou de viande dans les écoles publiques, le durcissement des conditions de réservation des repas pour les parents et de remboursement en cas de non-présence des enfants (la nécessité d'appeler dans la journée si l'enfant est malade pour ne pas payer la cantine et de demander un certificat médical alors que tous les parents ne vont pas systématiquement chez le médecin quand les enfants sont malades et qu'une circulaire ministérielle du 8 septembre 76, n°76288, toujours en vigueur, précise qu'aucun certificat médical ne peut être exigé par les chefs d'établissement: en cas d'absence scolaire, la rédaction par les parents d'un document justifiant leur absence est suffisante: la mairie demande plus que ce peut demander l'école républicaine), et l'obligation de réserver pour la rentrée les jours de repas des enfants pour l'année ou jusqu'à la Toussaint entre le 15 juillet et le 8 août, temps de réservation récemment prolongé au 22 août pour tenir compte des nombreux oublis de parents qui sont en vacances, ou ne regardent pas leur messagerie régulièrement, ou n'avaient pas toutes les informations pour se déterminer, rendent les conditions d'accès aux cantines des écoles maternelles et primaires publiques beaucoup moins faciles pour les parents comparé aux conditions d'accès antérieures. Cela produit un surcroît de travail et sans doute de stress pour les services concernés de la mairie.

Beaucoup de parents se sont vus envoyés un message les avertissant qu'à défaut de réservation mi août leurs enfants ne pourraient pas manger à la cantine à la rentrée.

Veut-on décourager les parents d'envoyer leurs enfants à la cantine?

C'est d'autant plus dommage que sur les temps de cantine ont été mises en place des activités avec des animateurs dont seraient privées les enfants qui ne mangeraient pas à la cantine.

Ismaël Dupont, élu d'opposition PCF - Front de Gauche

Membre de la commission Enseignement-Culture du Conseil Municipal

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19 août 2016 5 19 /08 /août /2016 06:26

Au micro d'iTELE, Olivier Dartigolles évoque la polémique autour du burkini et le climat politique actuel dans l'hexagone : "C'est un climat pourri, l'air est vicié", a-t-il déclaré. Il a vivement critiqué le positionnement de Manuel Valls, notamment au sujet du burkini, qu'il accuse de jouer un jeu dangereux en s'appropriant des thèmes propres au Front National.

Rideau de fumée ... C'est la course à l'échalote ( FN , Droite , Valls et consorts ) à qui polluera le plus le débat politique sérieux et loyal exigé par la situation catastrophique où se débat notre pays .

Olivier Dartigolles a été très clair, et a porté une parole très forte sur I-Télé, s'attaquant à Manuel Valls, un multi-récidiviste de la provocation, qui fait le jeu des terroristes, de la guerre des religions, qui cherche à déplacer le terrain du débat du fiasco économique et social du bilan gouvernemental vers la question de l'Islam de France (le voile à l'université, le burkini... censés être des premières marches vers la fabrication de terroristes).

https://youtu.be/mM9huAiSA5U

Olivier Dartigolles sur I-Télé: "Agitation autour du burkini et contre les musulmans: c'est un climat vicié, pourri"
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19 août 2016 5 19 /08 /août /2016 06:02
Federico Garcia Lorca, poète assassiné le 19 août 1936 par les franquistes

Federico Garcia Lorca, poète assassiné le 19 août 1936 par les franquistes

Assassinat de Federico Garcia Lorca le 19 août 1936, il ya 80 ans.

- Par Pierre Clément (page Facebook Histoire Populaire de Pascal Bavencove)


La mort du poète espagnol Federico Garcia Lorca le 19 août 1936, durant la guerre civile (1936-1939), a toujours été un objet de fantasmes et de controverses en Espagne. Jamais le régime franquiste n’a reconnu avoir assassiné l’auteur de Noces de sang et de La Maison de Bernarda Alba. Pressé de s’expliquer sur une affaire qui l’a embarrassé durant ses quarante ans à la tête de l’Espagne, le dictateur Francisco Franco (1936-1975) assurait que « l’écrivain mourut mêlé aux révoltés ». Et d’ajouter « ce sont les accidents naturels de la guerre ».
Ce déni n’a pas empêché les historiens de publier de nombreux essais sur les conditions probables, les raisons possibles et le lieu approximatif de la mort du poète. Mais malgré les recherches des historiens et archéologues, le corps est resté introuvable et le mystère jamais entièrement résolu.
C’est sans doute pour ces raisons que la publication, le 23 avril 2015 par le site d’information Eldiario.es et la radio Cadena SER, d’un rapport de police inédit, datant de 1965, a mis l’Espagne en ébullition. Ce document, élaboré après une requête de l’écrivaine française Marcelle Auclair – auteure du livre Enfances et mort de Garcia Lorca (Seuil, 1968) – avait été maintenu secret par le régime franquiste. Trop sensible. Il vient confirmer les thèses des principaux historiens qui ont travaillé sur Lorca : son assassinat était bien un crime politique, et non un hasard de la guerre.
Traqué par les phalangistes
Deux pages à peine résument l’affaire. Il y est écrit que le poète était « socialiste », « franc-maçon » et « connu pour ses pratiques d’homosexualité [sic], une aberration qui devint connue de tous ». S’ensuit le récit de son arrestation et de son exécution : « surpris » par les phalangistes à Grenade, le poète « prit peur et se réfugia dans la demeure de ses amis les frères Rosales Camacho, d’anciens phalangistes ». Ces derniers tentèrent, en vain, d’intercéder en sa faveur.
Arrêté et emmené dans une caserne, il fut ensuite conduit à « Viznar, près de Grenade, à proximité d’un endroit connu comme Fuente Grande [la Grande Fontaine], avec un autre détenu, et fusillé après avoir été confessé ». Qu’a confessé Lorca ? Qu’il était socialiste, franc-maçon ou homosexuel ? Ou les trois ? Le rapport de police ne le précise pas. En revanche, il donne des indications sur le lieu où il fut enterré, « à fleur de terre, dans un fossé situé à environ deux kilomètres à droite de cette Fuente Grande, dans un endroit très difficile à localiser ». Le gouvernement andalou assure que les recherches pour retrouver le corps de Garcia Lorca vont reprendre, dans l’espoir d’élucider définitivement l’un des crimes les plus commentés de la guerre civile.
Il est aujourd'hui établi que la milice franquiste est responsable de sa disparition dans la nuit du 16 au 17 août 1936. Un ancien militaire, Antonio Benavides, a d'ailleurs revendiqué lui avoir mis deux balles dans la tête. En réalité, il semble bien que ce soit un peloton d'exécution qui ait exécuté Federico García Lorca.
C'est pour identifier ses membres que la magistrate, Maria Servini, vient de décider de relancer les investigations. La nouvelle a été confirmée par l'ONG, l'Asociación para la Recuperación de la Memoria Histórica (ARMH), sur les réseaux sociaux. Cette association qui collecte les traces des victimes du régime de Franco est pour beaucoup dans la réactivation de l'enquête entourant ce que les Anglo-saxons appellent un "cold case". C'est en effet cette ONG qui a demandé en avril à la magistrate de s'emparer de l'affaire. Cette dernière a accepté.
"L'affaire a été incorporée à une enquête en cours par la juge Maria Servini pour crimes contre l'humanité", a indiqué l'association ARMH. Cette juge enquêtait, de fait, sur des crimes commis pendant la période franquiste, englobant à la fois des faits de torture et des exécutions sommaires.
Parviendra-t-elle à faire toute la lumière sur cette affaire ? Entre 2006 et 2008, un autre magistrat, Baltásar Garzón, avait tenté de rouvrir une enquête sur les crimes du régime. Mais il avait dû abandonner en raison de la loi d'amnistie adoptée en 1977. Garzón avait d'ailleurs été poursuivi en justice par deux associations pro-Franco qui lui reprochaient d'enfreindre cette loi, censée couvrir d'un voile ces années noires au cours desquelles 500 000 personnes ont trouvé la mort.

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19 août 2016 5 19 /08 /août /2016 05:56
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Présentation

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  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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