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24 novembre 2019 7 24 /11 /novembre /2019 07:19
La sénatrice communiste des Côtes d'Armor Christine Prunaud aux Veyettes avec les Migrants installés au sud-est de Rennes (Ouest-France, 22 novembre 2019)
Rennes. Une sénatrice rend visite aux 300 migrants qui vivent toujours au squat des Veyettes

La sénatrice communiste Christine Prunaud s’est rendue au squat des Veyettes, dans le sud-est de Rennes, vendredi 22 novembre, pour évaluer la situation. Plus de 300 personnes sans logements vivent toujours sur place, dans des conditions très précaires

Elle était accompagnée notamment de Glenn Le Saoût et de Aurélien Guillot secrétaire départemental du PCF Ille-et-Vilaine.

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23 novembre 2019 6 23 /11 /novembre /2019 07:00
Des “camarades” de la section du Parti communiste français de Brest autour de leur chef de file, Éric Guellec (©Côté Brest).

Des “camarades” de la section du Parti communiste français de Brest autour de leur chef de file, Éric Guellec (©Côté Brest).

La section du Parti communiste français (PCF) de Brest, alliée de la majorité de gauche au conseil municipal depuis plusieurs décennies, consulte. Elle n’a toujours pas défini sa stratégie pour les élections des 15 et 22 mars 2020. 

Le secrétaire, Jean-Paul Cam, précise : 

Nous prônons le rassemblement le plus large possible à gauche pour battre la droite, dans laquelle nous incluons La République en marche, quand on voit la politique menée par Emmanuel Macron. 

Lors d’une conférence de presse organisée mercredi 20 novembre 2019, en fin de journée, dans leurs locaux de la rue André-Berger avec une vingtaine de “camarades”, les responsables du PCF local ont indiqué être toujours au stade des négociations et des consultations. Les affaires touchant le Parti socialiste, auquel les communistes sont liés dans la gestion municipale depuis des dizaines d’années, en sont l’explication. 

Rencontres 

Éric Guellec, désigné chef de file du Parti communiste français à Brest et deuxième adjoint au maire en charge des relations avec les équipements de quartier, du patrimoine, des anciens combattants, explique : 

Nous avons rencontré le Parti socialiste une première fois, nous allons revoir ses représentants, comme nous allons rencontrer les Verts et l’UDB, la France insoumise et Génération.s. À l’issue de ces discussions et négociations, nous convoquerons une assemblée générale, pour nos 150 militants, mercredi 4 décembre afin de soumettre au vote, à bulletin secret, la stratégie à adopter. 

C’est-à-dire faire campagne avec la majorité actuelle du Parti socialiste ou rejoindre les Verts et l’UDB. 

La seule question qui nous importe est celle de l’intérêt des Brestoises et des Brestois. Pour proposer la liste capable de faire barrage à la droite et à la LREM.

Des propositions de gauche

Le PCF de Brest n’envisage pas de partir seul à la conquête de la Mairie. «Ce serait contraire à notre volonté de rassemblement.»

Les “camarades” de la section locale du Parti communiste français ont arrêté leurs propositions. «Des suggestions de gauche consistant à construire les réponses écologiques par le prisme du social. Nous avons l’ambition de conjuguer le rouge et le vert de manière sociale.»

Éric Guellec ne parle pas encore de programme. «Parce que rien n’est, à l’heure actuelle, chiffré. Ce sont nos propositions pour un programme commun. Parmi elles, les mesures de gratuité partielle pour les transports en commun font partie de nos exigences. Ciblées, dans un premier temps, vers les jeunes jusqu’à 26 ans. Pour, à plus long terme, aboutir à une gratuité totale.»

Un «bon bilan»

Le PCF de Brest met aussi en exergue la tarification sociale, la création d’un centre social municipal de santé, le soutien accru aux équipements de quartier et la réhabilitation de son bâti. 

«Nous voulons davantage de moyens humains dans ces structures. Et que l’État donne plus de moyens à la police, à la justice, aux impôts…», fait savoir Jacqueline Héré. 

Et Éric Guellec de conclure : 

Le bilan de notre majorité de gauche à la Ville de Brest est bon, à notre avis. Nous souhaitons continuer à travailler ainsi, dans l’intérêt de Brest et de la métropole. 

 

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22 novembre 2019 5 22 /11 /novembre /2019 06:55

Sur RTL, Fabien Roussel appelle à un meeting commun des forces de gauche 6 jours après la journée de grève du 5 décembre, meeting à la Bourse du Travail à Saint-Denis. Revivez l'intégrale de l'interview du 21 novembre.

 

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20 novembre 2019 3 20 /11 /novembre /2019 17:15
Les revendications du MJCF face à la précarité étudiante

Après la vague d’indignation provoquée par la tentative de suicide d’un étudiant lyonnais, la question de la précarité étudiante est apparue sur le devant de la scène.

La précarité étudiante n’est pas quelque chose de nouveau

Depuis les années 80, la population estudiantine ne cesse de croître. Pour autant, les investissements dans l’enseignement supérieur et pour les étudiants ne suivent pas et ne sont pas à la hauteur. La précarité étudiante est de plus en plus forte, obligeant un grand nombre d’étudiants à se salarier en dépit de leurs études. La démocratisation de l’enseignement est une bonne chose, mais ouvrir les portes de l’enseignement supérieur ne suffit pas, il faut également investir dedans pour permettre à tout le monde d’étudier dans de bonnes conditions.

Aujourd’hui, un étudiant sur quatre vit avec moins de 500€ par mois. 14 % des étudiants disent ne pas pouvoir se restaurer au CROUS (ticket à 3€30). Un étudiant sur deux est obligé de se salarier à côté de ses études. Le salariat étudiant est la première cause d’échec à l‘université. L’inaction des gouvernements successifs n’a fait que creuser encore plus cette précarité.

Depuis son arrivée au pouvoir, Macron n’a rien fait pour lutter contre la précarité étudiante, bien au contraire. L’une de ses premières mesures a été la diminution de 5€ des APL, alors même que le logement est le premier poste de dépenses chez les étudiants. Aujourd’hui, seuls 11 % des étudiants ont accès à un logement CROUS. Parmi ces logements, nombreux sont vétustes et méritent une rénovation complète.

Il y a plus de 2,7 millions d’étudiants dans notre pays et Macron ne s’en préoccupe pas. Il est temps que le gouvernement mette en place des politiques ambitieuses pour que les jeunes et les étudiants puissent sortir de la précarité.

Face à la précarité étudiante, le gouvernement regarde ailleurs

Depuis la semaine dernière, les vidéos de la barrière détériorée devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la conférence de Hollande perturbée tournent en boucle dans les médias. Alors que sont abordés les problèmes sociaux, qui touchent une majorité d’étudiants, les caméras sont braquées sur un acte minoritaire fait par une poignée d’individus, initiative peut être regrettable, mais n’ayant rien de dramatique.

De nombreux rassemblements ont eu lieu partout en France pour exiger une réponse politique de la part du gouvernement. Sa seule réponse a été de dénoncer des actes isolés. Les médias ont suivi. Et d’un problème qui touche une écrasante majorité d’étudiants, on en est venu à débattre de la liberté d’expression sur les universités. Pourtant, la question de la liberté d’expression est loin d’être le principal problème que rencontrent les étudiants. Les revendications du MJCF pour sortir de la précarité étudiante.

Pour sortir de la précarité étudiante, le MJCF revendique un revenu étudiant issu d’une branche de la Sécurité sociale dédiée qui soit financé sur les cotisations sociales. Ce revenu étudiant doit être fixé au-dessus du seuil de pauvreté pour permettre à tous les étudiants de pouvoir vivre dignement pour étudier dans de bonnes conditions. Ce revenu est la seule solution pour permettre de sortir l’ensemble des étudiants du salariat.

Les étudiants ont aujourd’hui de plus en plus de mal à se loger. Dans les grandes villes les logements étudiants à tarification sociale se font rares. C’est particulièrement vrai pour la capitale qui compte pas loin de 650 000 étudiants pour seulement 6 500 logements CROUS. Le faible nombre de logement à tarification sociale, le prix exorbitant des logements dans le privé obligent les étudiants à se loger dans des logements vétustes loin de leur lieu d’études. Le MJCF revendique ainsi la création de logements à tarification sociale pour les étudiants, ainsi que la nationalisation de l’ensemble des logements étudiants aujourd’hui gérés par le privé. 

Léon Deffontaines, secrétaire général du MJCF.

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17 novembre 2019 7 17 /11 /novembre /2019 13:00
Rouge Finistère n°5 à sortir pour la fête de l'Humanité Bretagne le 30 novembre - Une interview exclusive de Fabien Roussel: l'homme de Béthune

"L'homme de Béthune", Fabien Roussel en invité vedette du cinquième numéro de Rouge Finistère, le journal de la fédération PCF du Finistère, qui sortira dans 10 jours, sous la direction graphique de l'atelier Caradec.

Avec une très belle interview décalée de nos amis et camarades Ernest Gahan et Adèle Ajonc.

Fabien Roussel sera à Lorient dans le cadre de la fête de l'Huma Bretagne le dimanche 1er décembre pour le meeting et un débat sur la gauche.

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17 novembre 2019 7 17 /11 /novembre /2019 10:54
Oui, Monsieur le Président de la République, la précarité tue ! - Par André Chassaigne, député PCF du Puy-de-Dôme, président du groupe GDR (L'Humanité)
Oui, Monsieur le Président de la République, la précarité tue !
Vendredi, 15 Novembre, 2019 - L'Humanité

Lettre ouverte au Président de la République. Par André Chassaigne, député PCF du Puy-de-Dôme, président du groupe GDR (PCF - Gauche des DOM-TOM)

 

" C’est avec émotion que je m’adresse à vous, Monsieur le Président, avec l’espoir que vous serez sensible à cet appel. Émotion, mais aussi colère, à la suite du drame vécu par un enfant de la République dans notre France de 2019. Anas, étudiant de 22 ans à Lyon, s’est immolé aux portes d’un restaurant universitaire. Brûlé à 90 %, ce jeune homme est toujours « entre la vie et la mort ».

Vous me connaissez suffisamment, Monsieur le Président, pour savoir qu’en exprimant ma colère je ne me livre pas à quelque instrumentalisation politicienne de cette terrible tragédie. Mais vous en conviendrez, ce drame ne relève ni du fait divers, ni de la fatalité. Au-delà de raisons intimes impénétrables, il s’agit d’un cri d’alarme générationnel dont la résonance est foncièrement politique. C’est l’étudiant lui-même qui le reconnaît dans un message qu’il a posté avant son acte de désespoir. C’est la dégradation de ses conditions de vie et sa situation de jeune précaire qui l’ont plongé dans l’abîme. Et c’est explicitement qu’il souligne la responsabilité du gouvernement et de tous ceux qui nous ont engagés sur la voie de la régression sociale.

Vous devez entendre cette parole, Monsieur le Président. L’appel à la dignité et à la solidarité lancé par notre jeunesse mérite mieux que votre aveuglement. Votre silence inexplicable pendant près d’une semaine pourrait être interprété comme une marque d’indifférence. A moins que ce ne soit, pour reprendre Albert Camus dans « l’Homme révolté , « la sécrétion en vase clos d’une impuissance prolongée » ? Au cœur du mouvement des « gilets jaunes », n’aviez-vous pas déclaré ne pas sentir « une colère profonde » dans le pays ?

La jeunesse est l’une des principales victimes de la violence sociale de votre politique. En témoigne votre décision, à peine arrivé au pouvoir, de baisser l’aide personnalisée au logement de 5 euros par mois (soit 60 euros par an, ce qui n’est pas rien pour un étudiant !). Parallèlement, vous avez également marqué l’ouverture de votre quinquennat par la suppression de l’ISF : une suppression à la fois symbolique et symptomatique. Symbolique, elle a été le péché originel de votre présidence, qui a fait de vous « le président des riches ». Symptomatique, elle a éclairé votre conception de l’équité et de la solidarité nationale, au détriment de nos jeunes concitoyens qui en payent le prix fort.

À défaut de « ruissellement », votre politique en faveur des plus riches a produit des résultats implacables pour les plus vulnérables : les jeunes pauvres et précaires sont de plus en plus nombreux, y compris parmi les étudiants, avec pour eux de lourdes conséquences et des injustices intolérables dans la continuation de leurs études. Concrètement, l’appauvrissement des conditions de vie des étudiants et la multiplication des emplois précaires de jeunes pèsent lourdement sur leur capacité à payer leurs factures, leur loyer et leurs besoins élémentaires.

Une dégradation des conditions de vie qui n’affecte pas que les plus jeunes : nos anciens, eux aussi, sont frappés de plein fouet par la cherté de la vie et la baisse continue de leur retraite.

Je le redis, Monsieur le Président, vous devez entendre cette réalité. Et il n’est pas trop tard ! Rappelons-nous qu’en Tunisie, l’immolation de Mohammed Bouazizi, qui avait préféré « mourir plutôt que vivre dans la misère », fut l’événement catalyseur du soulèvement populaire qui a fait chuter le régime de Ben Ali. Aujourd’hui, partout dans le monde, du Chili au Liban, les peuples s’élèvent contre l’injustice et les inégalités sociales produites par les politiques néolibérales menées par des élites coupées des réalités.

En France, le mouvement des gilets jaunes n’est pas éteint : ses racines profondes sont toujours au cœur de votre action. Cette histoire n’est pas terminée. Elle est toujours vivante et anime les forces vives de notre nation qui en appellent aujourd’hui au retour de nos valeurs fondamentales de justice et d’égalité.

Monsieur le Président, écoutez notre peuple, changez de politique avant qu’il ne soit trop tard… ou l’Histoire vous jugera coupable de non-assistance à peuple en danger.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes sentiments les meilleurs."

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14 novembre 2019 4 14 /11 /novembre /2019 06:24

 

Le 7 novembre se tenait à Fabien une réunion des secrétaires départementaux. Pierre Lacaze rapportait sur la préparation des municipales (nous reviendrons sur son intervention). Igor Zamichiei, lors de la séance de l’après-midi, évoquait la situation politique nationale et les initiatives du PCF. Extraits.

 

 

Dans notre pays, la montée en puissance du duo Le Pen–Macron, la violence de la politique de classe menée par le gouvernement comme en témoigne la réforme de l’assurance chômage, l’utilisation politique du fait migratoire, la libération de la parole raciste, de la haine antimusulmans, nourries par le pouvoir et les grands médias, tout cela doit nous préoccuper au plus point dans un contexte d’affaiblissement politique, électoral et idéologique, de la gauche et des écologistes. (…)

Dans cette situation, deux questions politiques doivent devenir notre boussole : Comment mettre en difficulté le pouvoir, comment obtenir une victoire politique, ne serait-ce que partielle, contre Emmanuel Macron ? Comment remettre la question de classe au cœur du débat politique ?

À l’heure où le salaire des patrons du CAC 40 vient d’atteindre un nouveau record à 5,77 millions d’euros en moyenne, et alors que le gouvernement, comme l’a dit fortement André Chassaigne, est le premier « fabriquant de pauvres » et veut remettre en cause notre système de solidarité avec la réforme des retraites, c’est une urgence politique. Nous avons besoin de victoires politiques.

Les élections municipales, nous en avons parlé ce matin, sont une partie de la réponse à cette question. Pour une double raison : premièrement empêcher Emmanuel Macron de se doter de points d’appui à son projet dans les communes ; deuxièmement, à l’inverse, nous doter de points d’appui pour faire progresser notre projet et l’unité des forces de gauche.

L’autre partie de la réponse tient dans notre capacité à établir des priorités politiques dans les combats nationaux à mener et éviter tous pièges de la situation politique.

Et dans l’activité des fédérations, au regard de nos forces militantes, nous devons veiller je crois à faire le lien entre ces enjeux pour ne pas nous disperser. Non pas nationaliser les municipales évidemment, mais inscrire les batailles municipales dans le contexte national. »

Igor Zamichiei donnait quelques exemples d’actions à mener (Hôpital public, violences faites aux femmes, marche climat, assurance chômage).

« La bataille pour le référendum ADP entre, quant à elle, dans une phase décisive. Le Conseil constitutionnel a enregistré, à la date de mercredi, 924 000 soutiens. À l’approche du million, deux enjeux me semblent décisifs : premièrement marquer le coup en demandant l’abandon du projet et en mettant en difficulté le Président de la République qui a lui-même proposé d’abaisser le seuil des futures procédures à un million de signatures ; deuxièmement, profiter de cette étape franchie pour tenter de créer un effet d’entraînement et de faire grandir la dynamique de signatures dans les semaines qui viennent.

Nous vous proposons de décider de deux semaines d’action nationale des communistes pour le référendum ADP, du 14 au 30 novembre, avant que l’actualité ne soit dominée par le mouvement social contre la réforme des retraites.

Faire échouer le projet gouvernemental

J’en viens précisément à l’enjeu des retraites, bataille majeure de la seconde partie du quinquennat.

Comme l’évoquait Christian Picquet dans son rapport au dernier Conseil national, le Président de la République a confirmé tous les éléments d’un projet en rupture avec les grands principes de notre pacte social. Comme l’avait indiqué le document élaboré en juin par notre collectif de travail, le macronisme a décidé de bloquer la part de la richesse nationale consacrée aux retraites à 14 % du produit intérieur brut. La conséquence du système par points serait par conséquent un effondrement du niveau des pensions.

Le calendrier de l’exécutif est une loi-cadre pour juin 2020. Le pouvoir et les grands médias préparent idéologiquement le terrain sur le thème du « travailler davantage » et cherchent à opposer les salarié·e·s du public et du privé, les salarié·e·s des différents régimes spéciaux et veut criminaliser le mouvement social. Mais, simultanément, E. Macron et son gouvernement n’ont pas à cette heure de majorité dans le pays pour soutenir leur politique. Nous nous dirigeons donc vers une immense bataille sociale, idéologique et politique.

La journée du 5 décembre et ses suites immédiates vont être décisives pour installer un rapport de force avec le pouvoir. Le rôle du PCF va être essentiel dans cette bataille. Pour décrypter le projet de réforme et révéler les intentions réelles du gouvernement. Pour avancer des éléments de contre-projet. Pour travailler à l’unité des forces de gauche. Pour nourrir le mouvement social, car bien que l’unité syndicale progresse, des différences importantes persistent tant en termes de contenu que de stratégie syndicale pour faire échouer le projet gouvernemental.

Le CEN du 12 novembre adoptera un document qui synthétise le contre-projet proposé par le PCF sur les retraites. Fabien Roussel s’exprimera publiquement dans la foulée pour le mettre en débat dans le pays et au sein des forces de gauche. Un modèle de tract national avec ces éléments sera mis à disposition des fédérations. Enfin, nous proposons qu’un meeting se tienne en sa présence début décembre à la Bourse du travail de Saint-Denis, ouvert aux autres forces de gauche, pour apporter notre soutien à la journée de mobilisation du 5 et présenter nos propositions. »

Le rapporteur évoque ensuite le climat de haine entretenu dans le pays, les paroles et les actes racistes et antimusulmans qui se multiplient. « Deux remarques préalables sur ce sujet : Premièrement, nous devrions veiller à ne pas opposer ces faits révoltants et l’utilisation politique de ces faits par le pouvoir. (…) Deuxièmement, nous devrions reconnaître que pour être à la hauteur nous buttons sur des obstacles politiques réels, des débats légitimes et donc travailler à les dépasser en veillant à l’unité du Parti. »

Le PCF a publié un texte pour appeler à participer à toutes les initiatives prises dans le pays contre le racisme.

Le rapporteur rappelait enfin le travail de préparation du centenaire du PCF.

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13 novembre 2019 3 13 /11 /novembre /2019 13:24
PCF Finistère: Jeudi 14 novembre, toutes et tous ensemble, pour le droit à la santé, pour l’humain d’abord ! Mobilisons-nous, professionnels de santé, citoyens usagers, toute la population !
Jeudi 14 novembre, toutes et tous ensemble, pour le droit à la santé, pour l’humain d’abord !
Mobilisons-nous, professionnels de santé, citoyens usagers, toute la population !

Communiqué de la fédération PCF du Finistère - 13 novembre 2019

 Les soignants et médecins des Urgences, soutenus en cela par une large majorité de la population, ne cessent de réclamer des effectifs, des lits et une reconnaissance professionnelle par une augmentation de salaires : pleinement conscients que leurs mauvaises conditions de travail, le manque criant de personnels sont synonymes de dégradation des conditions d’accueil et de prises en charge des patients, ils ne veulent plus travailler dans ces conditions indignes pour eux-mêmes et les personnes dont ils/elles ont la responsabilité, au risque de les mettre en danger. Dans les EHPAD, la psychiatrie, les maternités, les personnels de santé n'en peuvent plus et les usagers sont lésés par la fragilisation des services publics et des financements de la santé.

La situation de notre système de santé et particulièrement de nos hôpitaux publics est dramatique.

Dramatique pour les soignants et les patients en souffrance, pour l’accès aux soins de plus en plus remis en cause par les inégalités sociales et territoriales.

Notre département aussi est durement touché: fermetures de services, de lits, accès aux urgences et au Smur qui n’est plus assuré 24h sur 24 dans la continuité de notre territoire, délais d’attente insupportables pour les patients dans les couloirs,allongement sans fin de la durée de prise de rendez-vous avec un spécialiste, il y a en Bretagne 20 % de moins de médecins spécialistes que la moyenne française, et c’est pire dans le Finistère, médicaments « en rupture de stock ». Et le vieillissement de la population n’est pas pris en compte et encore moins anticipé.

Mais le nouveau directeur de l’ARS Bretagne nous chante « Tout va très bien Mme la marquise »: les Bretons sont « de bons élèves » , ils ne consomment « que 4, 8 % des dépenses de santé » du pays alors qu’ils comptent pour 5 % dans la population française. Le fait que nos hôpitaux soient sous-financés, que les données de santé ne soient pas bonnes, que la mortalité prématurée soit supérieure en Bretagne de 16 % à celle du pays ne lui pose pas de problème de conscience.

Le financement, c’est le nœud du problème. Et c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, voté sans état d’âme par tous les députés finistériens LREM non seulement n’apportera aucune amélioration mais ne va même pas maintenir le statu quo puisque Macron et sa majorité vont encore prendre 4 milliards d’euros au détriment de notre protection sociale dont 1 milliard à l’hôpital public !

Alors que depuis des mois le mouvement dans les hôpitaux s’enracinent dans nombre de services d’urgence, et d’autres, après les EHPAD et les hôpitaux psychiatriques, au cours de ces deux dernières années, le gouvernement entend donner « le coup de grâce » au service public hospitalier avec le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2020, que les députés LREM du département ont voté sans sourciller. Le gouvernement continue de rogner sur la santé. 4,2 milliards sont "économisés" sur les dépenses de santé cette année. 900 millions d'économies supplémentaires sont demandés à l'hôpital public, déjà exsangue. Le budget de la Sécurité Sociale est de plus en plus intégré au budget de l'Etat. 

Les recettes de la Sécu sont amputés par 4,7 milliards d'euros d'exonérations de cotisations en plus cette année.

Alors qu’il faudrait au contraire mettre en œuvre comme le proposent les communistes un grand plan d’urgence pour l’hôpital public, arrêter les fermetures de lits et de services, créer 100 000 emplois à l’hôpital maintenant, 300 000 sur 3 ans dans les Ehpad, ouvrir des centres de santé publics, aller vers la prise en charge à 100 % par la Sécu de tous les soins prescrits, mettre en place une réelle démocratie sanitaire.

Des solutions existent pour financer ces mesures comme la suppression de l’allègement CICE de cotisations patronales (24 milliards d’euros), des autres allègements de cotisations (11 milliards), la suppression de la taxe sur les salaires prélevée sur les hôpitaux (4 milliards).

Ce jeudi 14 novembre une journée de mobilisation sans précédent va se dérouler dans tout le pays associant salarié-es, médecins, citoyen-nes pour exiger des moyens pour notre santé.

Les communistes y prendront toute leur part:

- la section du Pays de Brest du PCF soutient le rassemblement syndical qui aura lieu ce jeudi 14 novembre à 10 h 30 Place de la Liberté  à Brest et appelle  les professionnels de santé, les citoyens usagers, et toute la population à y participer.

- La section du pays de Cornouaille du PCF apporte son total soutien à l’action des personnels hospitaliers de Quimper et de Cornouaille qui vont se regrouper à 14h45 à Quimper devant l’entrée du CHIC pour marcher ensuite en direction de l’antenne finistérienne de l’ARS Bretagne venelle de Kergos.

Elle appelle à participer nombreux au rassemblement qui aura lieu ce même jeudi à 18h place St Corentin à Quimper à l’initiative d’un très large collectif de mouvements associatifs, syndicaux, politiques, dont le parti communiste, de Quimper et de Cornouaille, pour des moyens à la hauteur des besoins de santé, pour des soins accessibles à tous.

- La section du pays de Morlaix du PCF appelle à soutenir le rassemblement des personnels de l'hôpital en debrayage à 14h au bâtiment administratif de l'hôpital à Morlaix, direction Rond Point Saint Fiacre 

PCF Finistère: Jeudi 14 novembre, toutes et tous ensemble, pour le droit à la santé, pour l’humain d’abord ! Mobilisons-nous, professionnels de santé, citoyens usagers, toute la population !
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13 novembre 2019 3 13 /11 /novembre /2019 12:30
Une très belle réunion publique avec Ian Brossat ce vendredi 8 novembre 2019 à Quimper aux Halles St François

Premières photos d'Eugène Caradec Davilliers et de Ismaël Dupont de la réunion publique de Ian Brossat, porte-parole du PCF, candidat communiste aux dernières européennes, adjoint au logement à la mairie de Paris et président de l'ANECR (association nationale des élus communistes et républicains, qui regroupe 7000 élus dont 600 maires) à Quimper ce vendredi 8 novembre, sur l'enjeu des élections municipales, mais beaucoup d'autres thèmes connexes ont été abordé aussi par Ian Brossat, et les personnes qui l'accompagnaient à la tribune, Yvonne Rainero, Glenn Le Saoût, Ismaël Dupont, comme par les participants, Françoise Guéguen, syndicaliste CGT, qui est intervenue sur la réforme chômage, Martine Carn, présidente de comité de défense de l'hôpital du pays de Morlaix, sur la crise vécue par les usagers et salariés de l'hôpital, Jean-Marc Clery, responsable de la FSU Bretagne, sur la réforme territoriale et les contours flous d'un nouvel acte de la décentralisation, Bernard Jasserand, sur la privatisation de l'énergie, etc : la réforme de Macron contre les droits des chômeurs, la réforme des retraites, le climat de banalisation du racisme et de l'islamophobie pour faire diversion a la question sociale, la dégradation des services publics, notamment a l'hôpital, les propositions communistes phare dans ces élections municipales.

90 personnes étaient présentes pour cette très belle réunion publique avec un Ian Brossat super brillant et limpide comme à son habitude!

Ian Brossat avait auparavant échangé de la problématique d'Air bnb, du logement et de la ville pour tous à Douarnenez avec une centaine de personnes à la librairie L'Ivraie à Douarnenez. 

Une très belle réunion publique avec Ian Brossat ce vendredi 8 novembre 2019 à Quimper aux Halles St François
Une très belle réunion publique avec Ian Brossat ce vendredi 8 novembre 2019 à Quimper aux Halles St François
Une très belle réunion publique avec Ian Brossat ce vendredi 8 novembre 2019 à Quimper aux Halles St François
Une très belle réunion publique avec Ian Brossat ce vendredi 8 novembre 2019 à Quimper aux Halles St François
Une très belle réunion publique avec Ian Brossat ce vendredi 8 novembre 2019 à Quimper aux Halles St François
Une très belle réunion publique avec Ian Brossat ce vendredi 8 novembre 2019 à Quimper aux Halles St François
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Une très belle réunion publique avec Ian Brossat ce vendredi 8 novembre 2019 à Quimper aux Halles St François
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Une très belle réunion publique avec Ian Brossat ce vendredi 8 novembre 2019 à Quimper aux Halles St François

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13 novembre 2019 3 13 /11 /novembre /2019 12:14

Bolivie : La France doit condamner le coup d’État et ne pas abandonner le peuple bolivien (PCF)


Le coup d'Etat en Bolivie qui a chassé du pouvoir, le 10 novembre dernier, le président Evo Morales et les forces de gauche bolivienne a été orchestré par l'Administration Trump, qui s'est félicitée d'un « moment significatif pour la démocratie », et par « son ministère des colonies », l'Organisation des Etats américains (OEA).


Cet acte de la plus haute gravité doit être, sans plus attendre, reconnu comme tel et condamné par la France, les États membres de l'UE et le Conseil de sécurité de l'ONU.


La violence, les chasses à l'homme, ratonnades, humiliations, saccages, tabassages et meurtres organisés par les forces de droite et d'extrême droite, des forces policières et militaires boliviennes avec le soutien actif des Etats-Unis depuis le soir du scrutin présidentiel n'ont pas cessé. Les militant-e-s de gauche mais aussi l'ensemble de la population, et particulièrement les populations Indigènes, risquent leur vie chaque jour.


Dans un tel contexte, le silence du Quai d'Orsay est non seulement incompréhensible mais inadmissible. Monsieur Macron, monsieur Le Drian, n'êtes-vous plus capables de reconnaître un coup d'Etat qui plonge un pays entier dans les ténèbres et prolonge le bain de sang ? Ce silence déshonore notre pays, notre peuple.


Le Parti communiste français (PCF) appelle l'ensemble des forces démocratiques de notre pays à exprimer leur soutien et solidarité au peuple bolivien.


Le PCF demande instamment au président de la République de condamner explicitement le coup d'Etat du 10 novembre, de manifester son soutien au peuple bolivien en portant au Conseil de sécurité de l'Onu dans les délais les plus brefs un projet de résolution condamnant le coup d'Etat en Bolivie et les manœuvres d'ingérence, les soutiens internationaux qui ont créé cette situation de chaos.


Le PCF renouvelle son soutien à Evo Morales, au MAS, sa pleine solidarité avec le peuple bolivien et participera à toutes les manifestations pour la démocratie, les droits humains et la paix en Bolivie.


Parti communiste français,


Paris le 13 novembre 2019.

Bolivie : La France doit condamner le coup d’État et ne pas abandonner le peuple bolivien (PCF)
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