Intervention d'Ismaël Dupont, hommage à Rol-Tanguy place Rol-Tanguy en gare de Morlaix, 12 juin 2019, 16h:
Merci à vous tous d'être présents à ce moment d'hommage à Henri Rol-Tanguy.
Merci d'abord à Jean Rol-Tanguy de nous faire l'honneur de sa participation à notre hommage, le fils de Henri Rol-Tanguy et de Cécile Rol-Tanguy, qui vient de fêter ses 100 ans, et qui était résistante de la première heure elle aussi. Jean qui est président du Comité parisien de la Libération.
Merci à Sylvaine Vulpiani, conseillère régionale, à Jerôme Pasquels qui représente ici le sénateur Jean-Luc Fichet, qui aurait aimé être présent mais dont la présence est requise au Parlement, à Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, commune de résistance, et vice-présidente aux Transports à Morlaix-Communauté, à Yvon Primel, maire adjoint de Morlaix aux anciens combattants, et Jerôme Stephan, collaborateur de Mme le Maire de Morlaix Agnès Le Brun, à l'institut d'histoire sociale de la CGT représenté par Alain et Anne-Marie Quesseveur, à Jean-Claude Cariou, vice-président de l'ANACR 29, à Guy Hervy, membre du bureau du Musée National de la Résistance, aux nombreux syndicalistes, de la CGT, de FO, présents ici, aux divers élus, militants politiques (PCF bien sûr mais aussi Génération.s, PS, UDB, Ensemble) et associatifs présents : le Mouvement de la Paix, Amnesty International, etc.
Merci à Glenn Le Saoût a qui nous devons la bonne idée de cet hommage aujourd'hui.
Que ceux que j'ai oubliés veuillent bien m'excuser.
Et mes remerciements les plus chaleureux iront à Guy Denning, cet artiste de street art anglais, connu internationalement, résidant aujourd'hui dans les Monts d'Arrée à La Feuillée qui dédie aujourd'hui à Rol-Tanguy une œuvre magnifique.
Merci à vous d'être présents dans votre diversité à cet hommage proposé et organisé par le Parti communiste français à son illustre camarade, et à une grande figure de la résistance, sur une place qui porte son nom, depuis 2003, notamment parce que Rol Tanguy est né en gare de Morlaix, le 12 juin 1908, il y a 111 ans. Morlaix a été la première ville a dénommé une place ou une rue Rol Tanguy début 2003 quelques semaines après la mort du grand résistant.
Nous voulons honorer l'action et la mémoire de Rol-Tanguy, en tant que personne, pour son courage et la valeur d'exemplarité de ses engagements pour la République, des idéaux d'égalité et de justice sociale, contre le fascisme et des régimes qui supprimaient les libertés démocratiques et instaurait le racisme et l'intolérance en règle.
Mais à travers Rol-Tanguy, ce sont aussi les combattants et artisans de la Résistance que nous voulons saluer, en ce 75e anniversaire des combats de la Libération dans lesquels les résistants français et bretons ont payé un si lourd tribut, la férocité de l'ennemi aux abois étant portée à son comble. On estime à 35 000 le nombre de FFI en activité après le 6 juin 1944 en Bretagne. On compte 3743 déportés dans la Bretagne à 5 départements (à l'époque, avec la Loire-Inférieure) dont la moitié périrent, autour de 2700 résistants bretons fusillés, des milliers de tués au combat dont 204 FFI dans les poches de Lorient et St Nazaire.
Nous saluons bien sûr tous les Résistants dans la diversité de leurs sensibilités et de leurs actions, des circonstances de leur entrée dans l'action clandestine et patriotique. C'est à eux qui nous devons d'avoir gardé intact une flamme d'espoir et de dignité dans les années sombres de la libération et d'avoir rendu possible le retour de la liberté et de la démocratie en France, mais aussi le retour de la Paix qui était leur horizon.
Nous saluons aussi aujourd'hui particulièrement la résistance intérieure et populaire, et la résistance communiste, pas toujours mise au premier plan dans les discours mémoriels et l'approche de l’État. C'est un euphémisme...
Pas un seul résistant communiste au panthéon !...
Et Hollande et Macron sont loin de corriger l'oubli et l'injustice. Est-ce normal quand on connaît leur poids dans les effectifs de la résistance, dans la lutte armée intérieure, et le lourd tribut qu'ils ont payé, entre les dizaines de milliers de fusillés, de torturés et de déportés de l'OS et des FTP, des FTP-MOI que commanda Rol-Tanguy en région parisienne en 1942?
Martha Desrumaux, Marie-Claude Vaillant Couturier, Danielle Casanova, Charlotte Delbo, Missak Manouchian, Guy Moquêt, Rol-Tanguy, il n'y avait que l'embarras du choix... Et pourtant, on a préféré honoré la résistance gaulliste, socialiste, bourgeoise... Comme si les communistes ne devaient pas entrer dans la grande histoire de la nation française, comme s'il fallait minimiser leur apport à la libération... De la même manière, on ne parle que de l'appel du 18 juin à la Résistance alors que d'autres appels ont eu lieu au printemps et à l'été 40, notamment celui de Charles Tillon.
Et toujours ce discours lancinant, mensonger et révisionniste pour minimiser le sens et le caractère patriotique et national de la Résistance communiste en prétendant qu'elle n'a débuté qu'à l'été 41 après l'invasion de l'URSS, voir, comme dernièrement Riolo face à Ian Brossat dans une émission de RMC, en prétendant que les communistes étaient des collaborateurs au début de la guerre!
Ce qui est faux bien sûr. Le simple fait de dénoncer la politique collaborationniste, réactionnaire et anti-démocratique de Vichy et de garder une activité communiste était un acte de résistance en 40-41 à l'heure où le PCF était interdit et très fortement réprimé, sous le dernier gouvernement de la 3e République déjà dirigé par Daladier… De nombreux militants, syndicalistes, l'ont payé de leur vie, dont les fusillés de Châteaubriant, le jeune Guy Moquêt.
Même minimisation d'ailleurs, en bonne logique (anti-communiste), de l'apport des soviétiques à la libération de l'Europe, malgré leurs 22 millions de morts et les victoires décisives obtenus à un prix exorbitant pour stopper les Nazis. Est-il normal de n'attribuer qu'aux alliés américains et anglais de l'OTAN la libération de la France ? Un débarquement réussi en Europe de l'ouest et une progression pour libérer le territoire français étaient-ils envisageables sans la progression des soviétiques et leur contre-offensive en Europe de l'est ? Pourquoi ne pas avoir invité le chef d'Etat russe, quoiqu'on en pense par ailleurs, aux cérémonies du débarquement ?
Avant de parler de ce que fut la vie de Rol-Tanguy, ouvrier et de militant ouvrier, cégétiste et communiste, devenu un héros des Brigades Internationales et de la Résistance, le maître d’œuvre de l'insurrection du peuple parisien et de la libération de Paris, deux mots aussi sur le contexte dans lequel cet hommage s'inscrit.
Pour nous le souvenir de la résistance et des résistants est un devoir de mémoire, une justice que nous leur devons, certes, mais pas seulement une fin en soi… Notre approche n'est pas muséale ou patrimoniale, ou simplement patriotique.
C'est parce que nous avons toujours de l'adhésion et la foi foi dans les valeurs et les idéaux d'humanisme et de progrès qu'ils portaient et qui fondaient leur engagement pour une société plus juste, une République sociale, égalitaire et fraternelle, une démocratie rénovée que nous sommes en colère et inquiet face aux menaces et politiques brunes qui ressurgissent en France et en Europe, et plus largement dans le monde, et face à la destruction progressive de l'héritage du Conseil National de la Résistance : la Sécurité Sociale gérée par les travailleurs, le système des Retraites par répartition, les grands services publics et entreprises nationalisés, le pluralisme de la presse, le contrôle parlementaire de l'exécutif, l'ambition de contrôle et de limitation des pouvoirs financiers, etc.
Le combat des résistants, celui en tout cas des FTP, n'était pas seulement un combat pour libérer la patrie, même si c'était aussi et surtout ça qui fédérait la résistance : c'était un espoir d'une société nouvelle, plus juste, et un combat à mort contre la trahison intérieure, y compris d'une bonne partie du patronat, les idées réactionnaires de Vichy, les idées racistes et fascistes des collaborateurs, pour une société libérée de la domination de classe, qui inspirait beaucoup de résistants.
Rol-Tanguy le dit en 2000 dans une préface au livre d'André Guérin « Chronique de la résistance » :
« Libérer la patrie et la faire plus belle et plus forte, généreuse et unie. La Résistance a conçu en termes d'action ce qui reste à jamais la réalité et l'efficacité de sa mission, sa vue juste de la pleine et entière délivrance nationale. En ce printemps 1944, le programme du Conseil National de la Résistance éclairait le chemin du combat qui menait à la véritable libération du pays et de la nation, à leur totale rénovation, à la démocratie la plus large ».
L'écrivain François Mauriac disait après guerre : « Seule la classe ouvrière dans sa masse aura été fidèle à la France profanée ».
Aujourd'hui, à trop se détourner des attentes d'une vie digne des classes populaires, à trop livrer à la finance les biens publics et à la précarité les garanties collectives, on risque de faire le jeu des pires aventures et du retour en force de l'extrémisme nationaliste et xénophobe.
Mais revenons à Rol-Tanguy.
Henri Tanguy est né un peu par hasard en gare de Morlaix. Sa mère, blanchisseuse, a accouché précipitamment alors qu'elle devait probablement regagner Brest en train, Brest où le père était officier marinier. La famille a aussi été installée temporairement dans d'autres ports, Toulon et Cherbourg pendant l'enfance de Henri Rol-Tanguy.
C'est à Brest à 13 ans que Henri arrête l'école. Il devient télégraphiste pour les PTT à Brest mais il n'est pas titularisé. Il est embauché dans une entreprise de taxis, puis comme téléphoniste, et enfin comme apprenti mécanicien.
Sa mère estime que son avenir et celui de son frère Joseph n'est pas assuré à Brest à l'hiver 1923-1924, elle rejoint Paris avec ses enfants. Ayant été tourneuse d'obus pendant la guerre de 14 à l'arsenal de Toulon, elle se fait embaucher chez Renault comme métallurgiste tandis qu'Henri est engagé chez Talbot.
Puis en 1925 Henri Tanguy est embauché comme métallier chez Renault à Boulogne Billancourt et la même année il adhère aux Jeunesses Communistes, à l'âge de 17 ans, et au syndicat CGTU. Sa participation à la grève générale chez Renault Billancourt entraîne son licenciement en mai 1926. Il travaillera ensuite comme métallo dans différentes usines, dont Breguet où il crée après les émeutes nationalistes et anti-parlementaires de 1934 menaçant la République une cellule communiste et un syndicat CGTU.
En 1935 il membre du bureau des Jeunesses communistes à Paris et participe à des affrontements avec l'extrême-droite.
C'est dans son entreprise de chaudronnerie à Montrouge que Rol Tanguy vit la grève de mai-juin 1936 et il est licencié à la fin du conflit. A l'automne hiver 1936, et début 37, il est un des animateurs de la solidarité avec l'Espagne républicaine face au coup d'état franquiste. En février 1937, il peut enfin rejoindre l'Espagne comme volontaire des Brigades Internationales après plusieurs demandes infructueuses, compte tenu de la dégradation de la situation militaire pour les Républicains.
En raison des compétences acquises pendant son service militaire (notamment en Algérie, dans un bataillon disciplinaire, en 1929), il est nommé commissaire politique de l’arsenal d’Albacete, du parc auto des Brigades internationales, enfin de l’usine n° 1 où l’on fabriquait les grenades et réparait les automobiles. Puis il fut désigné, avec grade de capitaine, responsable à la main-d’œuvre étrangère dans les usines qui se montaient en zone républicaine.
Les Brigades Internationales recrutées en France, c'était 15 000 volontaires, dont 8000 Français et 7000 étrangers, environ 250 Bretons, dont Albert Rannou et Jean-Louis Primas qui jouèrent ensuite un grand rôle dans la résistance finistérienne et furent fusillés avec 17 autres camarades le 17 septembre 1943 au Mont Valérien. Albert Rannou, fusillé à 27 ans, et c'était un des plus anciens de la bande, qui écrivait dans sa dernière lettre à ses parents : « J'ai lutté durant toute ma courte existence pour le bonheur des travailleurs et pour que la paix règne en ce monde... » Terminant sa lettre déchirante, écrite le jour de sa mort, par « Vive la France, vive le Parti communiste. Paix- Liberté - Justice ».
Mais, en octobre 1937, il fut rappelé en France, pour accomplir une période de réserve. A son issue, il reprit ses fonctions syndicales, notamment les actions de solidarité avec la République espagnole. De retour à Albacete en février 1938, André Marty l’ayant réclamé, il fut nommé commissaire politique du Bataillon d’instruction des volontaires francophones, à Villanueva de la Jara. En avril 1938, pendant la marche à la mer des troupes franquistes, Henri Tanguy fut chargé de l’acheminement à Barcelone des volontaires internationaux présents à Albacete et dans sa région (environ 1 200), mission qu’il accomplit la veille de la coupure en deux de l’Espagne républicaine, le 15 avril. Il assura ensuite le commissariat politique de la nouvelle base des Brigade internationales mise en place à Olot, mais quelques semaines plus tard, cette dernière ayant été dissoute, A. Marty le désigna commissaire politique de la 14e Brigade, « La Marseillaise ».
Blessé le 18 juin 1938 d’une balle dans la poitrine, au retour d’une visite de bataillon, il reprit son poste après quelques jours passés à l’hôpital, refusant d’attendre l’extraction du projectile. Il participa à la grande offensive de l’Ebre, à Tortosa et dans la Sierra Caballs, de juillet à septembre 1938, date de relève des Brigades.
Revenu en France en novembre, à la dissolution des Brigades, Henri Tanguy reprit ses responsabilités au syndicat des Métaux et au Comité de la Région de Paris du Parti communiste. En avril 1939, l’ancien brigadiste épousa sa marraine d’Espagne, Cécile Le Bihan, fille du militant syndicaliste et communiste, résistant FTP mort en déportation, François Le Bihan*. Le couple eut quatre enfants.
Après avoir accompli son devoir militaire, Rol-Tanguy rentre dans la clandestinité en 1940 après les premières arrestations de militants communistes suite au pacte germano-soviétique et aux décrets d'interdiction et de répression du mouvement communiste sous Daladier. Dès août 41, il organise la mise en place des groupes armés en région parisienne qui donnent naissance en février 42 aux FTP. Rol-Tanguy devient le responsable militaire dans la direction des FTP en région parisienne. Identifié après l'arrestation d'autres dirigeants en mai 42, il migre dans la région Anjou-Poitou où il commande les FTP. A cette époque, il est aussi chargé de mission en Bretagne et à Bordeaux.
Fin 43 Henri Tanguy passa en octobre à l’état-major des FFI de la région Parisienne qui regroupait onze départements autour de Paris, où il représentait les FTP. Successivement responsable de l’action immédiate, du troisième bureau (« opérations »), puis sous-chef de l’état-major, enfin chef régional en mai 1944, il était à la veille du débarquement allié du 6 juin 1944, colonel chef de la région P1 (Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, Oise), qu’il baptisa « Ile-de-France ».
Il prit alors son dernier pseudonyme Rol, nom d’un militant d’Épinay-sur-Seine, combattant des Brigades internationales, tué pendant la bataille de l’Ebre peu de temps après avoir été nommé commandant du bataillon « Commune-de-Paris ».
Le 19 août 1944, en qualité de chef régional des FFI, Rol-Tanguy donna l’ordre de l’insurrection parisienne. Il reçut, avec le général Leclerc, la reddition du général Von Choltitz — commandant la garnison allemande du Grand-Paris — le 25 août.
Le 18 juin 1945, il est élevé au rang de compagnon de la Libération par le Général de Gaule qui le respectait beaucoup.
Avant le passage du Rhin, le 31 mars 1945, Rol-Tanguy rejoignit le 151e régiment d’infanterie issu de la Brigade de Paris formée par le colonel Fabien, participa à la campagne Rhin-Danube en tant que lieutenant-colonel.
A la fin de la guerre, Rol-Tanguy rentre dans l'armée même si, dans le climat de guerre froide, après 48, ses engagements communistes vont contribuer à ce qu'il soit partiellement placardisé et bloqué dans son avancement.
Invité occasionnel du Comité central du PCF à partir de 1947 — en tant que militaire il ne pouvait y intervenir — Henri Rol-Tanguy en devint membre de 1964 à 1987. Il avait été candidat du PCF aux élections législatives de 1962 à Paris (XXe arr.).
Élu en juillet 1946, lors du 23e congrès, président d’honneur de l’ARAC (Association républicaine des anciens combattants), il assura également la coprésidence de l’ANACR (association nationale des anciens combattants de la résistance) et la présidence de l’AVER (association des volontaires de l'Espagne Républicaine).
Aujourd'hui, c'est une satisfaction pour nous que cet hommage à ce militant ouvrier qui a joué un rôle essentiel aux premières loges de l'histoire et qui est né à Morlaix puisse avoir lieu. Nous aimerions que la plaque d'hommage à Rol-Tanguy, très dégradée, et placée dans un endroit peu visible et éloigné du passage et des regards, puisse être restaurée ou remplacée et installée dans un endroit plus digne de cette action historique et de cet engagement, et de la décision de donner le nom de Rol-Tanguy à cette place, une des portes d'entrée de Morlaix.
Le 12 juin 1908, Rol-Tanguy, héros de la Libération de Paris, naissait en gare en Morlaix
Ouest-France, 12 juin 2019
111 ans plus tard, à Morlaix (Finistère), un hommage lui a été rendu, en présence de son fils, Jean Rol-Tanguy.
Mercredi 12 juin 2019, 111 ans jour pour jour après sa naissance à Morlaix (Finistère), un hommage a été rendu à Henri Rol-Tanguy, résistant ayant participé à la Libération de Paris en août 1944.
Un accouchement précipité
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, a retracé la vie du militant communiste, « l’un des dirigeants des Brigades internationales puis, pendant l’Occupation, héros de la Résistance ».
L’occasion d’apprendre que les liens entre Rol-Tanguy et Morlaix tiennent du hasard total. Le jour de sa naissance, sa mère, blanchisseuse, est en chemin pour Brest – où son époux, officier marinier, est alors basé -, quand elle perd les eaux à la gare de Morlaix. Henri naîtra sur place.
Depuis 2003, la place de la gare porte son nom et une stèle – pas assez visible selon Ismaël Dupont – y est installée. Mercredi, une gerbe a été déposée, en présence d’élus, militants communistes et cégétistes, d’un représentant des Anciens combattants et d’un membre du bureau du Musée de la Résistance nationale.
Le fils du colonel Rol-Tanguy, Jean Rol-Tanguy, avait également fait le déplacement, tout comme l’artiste de street-art anglais Guy Denning, résidant aujourd’hui dans les monts d'Arrée.
Depuis 2003, la place de la gare porte son nom et une stèle – pas assez visible selon Ismaël Dupont – y est installée. Mercredi, une gerbe a été déposée, en présence d’élus, militants communistes et cégétistes, d’un représentant des Anciens combattants et d’un membre du bureau du Musée de la Résistance nationale.
Le fils du colonel Rol-Tanguy, Jean Rol-Tanguy, avait également fait le déplacement, tout comme l’artiste de street-art anglais Guy Denning, résidant aujourd’hui dans les monts d'Arrée.
Il a réalisé une toile représentant le résistant. « Ce tableau est à la disposition de la mairie et de la gare pour l’exposer », glisse Ismaël Dupont.