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14 juillet 2015 2 14 /07 /juillet /2015 10:01

14 juillet 2015

Par MICHEL KERNINON (Médiapart)

Quelques rappels historiques :

1) Un moratoire sur les réparations des dommages de guerre causés par l'Allemagne est proposé en 1931 par le président US Hoover avant que l'année suivante toutes les dettes de guerre de l'Allemagne ne soient annulées. Mais c'est trop tard, la jeune République de Weimar ne s'en remettra pas et connait une dégradation économique et sociale telle qu'elle favorise la montée du nazisme.

2) Après la Deuxième guerre mondiale et le désastre que le nazisme a provoqué en Europe, intervient en 1953 l'accord de Londres signé par les 20 pays (dont la Grèce) envers lesquels l'Allemagne a des dettes de guerre. D'un montant de 30 milliards de marks, la dette de l'Allemagne est alors sagement réduite de près de 50 %, soit ramenée 14,4 milliards. Dont l'Allemagne ne paiera d'ailleurs que très partiellement le reliquat au moment de la réunification allemande en 1990.

Conclusion : il est toujours dramatique et dangereux d'humilier un pays, quels qu'aient été ses errements prétendument collectifs et même quelle que soit sa culpabilité apparente. Car si les fautes sont rarement le fait du petit peuple, le peuple est toujours la victime du système et il paie pour les fautes de ses dirigeants. La Grèce ne fait pas figure d'exception dans ce constat. Et l'humiliation peut conduire un peuple à d'insaisissables révoltes, l'Europe doit s'en souvenir plus que jamais. Le pire n'est jamais loin

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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 16:04
Faudra-t-il ressortir le Chant des Partisans ?

Lundi, 13 Juillet, 2015 - 10:28

Par Jean Ortiz. "Nous ne sommes pas loin d’une nouvelle « occupation » : d’une insupportable ingérence."

Les « négociations » entre le gouvernement, digne, courageux, de la Grèce et le cynique (si inique) « Eurogroupe », ont définitivement fait tomber les masques. L’Europe telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, dominée par le gouvernement allemand, qui a vassalisé la plupart des autres membres, est bien l’ennemi des peuples. La botte impitoyable d’Angela Merkel est celle du FMI, de la BCE, de Washington, et des relents de « grande Allemagne » garante des diktats de la finance. Nous ne sommes pas loin d’une nouvelle « occupation » : d’une insupportable ingérence.

L’acharnement, la violence d’Angela Merkel pour mettre à genoux et humilier le magnifique peuple grec, faire capituler Tsipras, relève d’un mépris total de la démocratie et d’une attitude fascisante. Le rapport des forces a permis certes un bras de fer, mais ses limites, l’insuffisance de la solidarité, l’attitude caméléonesque du gouvernement français, à triple face, franc comme un âne qui recule, n’ont pas permis d’imposer le respect de la démocratie et de la souveraineté. Mais rien ne sera plus comme avant.

Il fallait à tout prix punir, étrangler la Grèce, qui a eu l’outrecuidance de mal voter, et donner un avertissement, un carton rouge, à tous les peuples : il n’y a pas d’autre politique possible que le sang, la sueur, les sacrifices pour les peuples, et l’enrichissement indécent, immoral, de quelques uns. Le pape l’a dénoncé en Amérique latine... Mais tous les François ne se ressemblent pas. Il n’y aurait pas d’autres voies que « l’Europe allemande », la soumission aux marchés, la soumission pour les salariés, les humbles... Désormais, c’est encore plus clair.

Il y a des mensonges, des revers, qui peuvent et doivent devenir des boomerangs.

La « victoire » de Merkel est une victoire à la Pyrrhus. NON, NON, NON à cette Europe là... Des millions d'hommes et de femmes partagent aujourd'hui l'aspiration à une Europe des peuples.

Alors: TOUS GRECS ! « Chantez compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute ». La servitude n’est jamais éternelle. William Shakespeare disait en substance : tout captif porte dans sa main gauche la clef pour se libérer.

Le chant des partisans.

https://www.youtube.com/watch?v=QRhg-Ioik8c&feature=player_embedded

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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 15:58
Une dictature froide

L'Humanité - Lundi, 13 Juillet, 2015

L'éditorial de Patrick Apel-Muller.

C’est un nouveau mur qu’édifient les dirigeants allemands. Celui de l’argent roi qui se protège. Nul ne passe aux check-points, surtout pas les pauvres, les insoumis, les démocrates.

Durant les dernières heures, aucune concession grecque n’a suffi et chaque heure nouvelle a vu une nouvelle surenchère pour empêcher la conclusion d’un accord. Angela Merkel réclame la capitulation sans condition sous peine d’exclusion, accompagnée par quelques gouvernements serviles. Berlin dévoile cyniquement son mépris de la démocratie – quand bien même se serait-elle exprimée par des votes massifs à Athènes – et son intention d’imposer l’hégémonie des marchés financiers. Fût-ce au prix de l’unité européenne.

Tout a été entrepris depuis des mois : les petits complots avec l’opposition grecque – pourtant responsable de toutes les malversations passées – pour renverser Alexis Tsipras, l’étranglement monétaire avec l’assèchement des liquidités bancaires, une guerre de la propagande déclenchée par les médias aux ordres. La France, enfin, a fait entendre une autre voix. Mais trop chevrotante. Pourtant, la bête immonde naît toujours des diktats, des humiliations et des misères semées. Terme à terme, c’est ce que veut imposer Berlin à la Grèce. Comme un exemple terrorisant pour tout le continent.

La violence glacée des oligarques et des hiérarques européens ne vise pas seulement les ouvriers du Pirée, les étudiants d’Athènes ou les femmes de ménage des services publics grecs. Elle cible par ricochets les cheminots allemands et les manifestants britanniques contre l’austérité, les jeunes Espagnols indignés et les progressistes français, les métallurgistes belges et les intellectuels italiens afin de décourager l’espoir d’une Europe de la solidarité, de la fraternité et d’une démocratie accomplie. Mais ce que la peur dicte peut aiguiser le danger. La fiction de la bonne volonté des dirigeants européens se dissipe. Un bras de fer de longue durée vient de s’ouvrir.

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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 15:28

Les médias toujours aux ordres, publient de nombreux articles sur la dette grecque, mais pourtant à travers les différentes informations qui nous parviennent en particulier en lisant les dépêches d'agences étrangères, et les statistiques publiées par l'Insee l'on peut constater que la France est de plus en plus dans le rouge et cela ne s'améliore pas.

La dette publique en France

C'est ainsi que La dette publique de la France a augmenté de 51,6 milliards d'euros au premier trimestre pour atteindre 97,5% du PIB. Fin mars, elle s’élevait à 2.089,4 milliards d'euros, selon les statistiques publiées mardi par l'Insee. L'agence( http://fr.sputniknews.com/france) écrit : « Cette hausse du premier trimestre est la plus forte depuis les trois premiers mois de 2012. Elle se situe au-dessus des objectifs de la trajectoire des finances publiques adoptée au printemps. Cette dernière prévoyait que la dette publique atteindrait 96,3% du PIB fin 2015, après 95% en 2014, et culminerait à 97,0% en 2016 avant de revenir à 96,9% en 2017.

Le ministère français des Finances estime que cette flambée de la dette "est fréquente en début d'année" car le volume d'émissions d'OAT (obligations de l'Etat français) est plus concentré sur les deux premiers trimestres. "Aussi, ce chiffre apporte peu d'information sur le niveau de la dette en fin d'année", a-t-on déclaré à Bercy. » Pourtant si l'on se réfère au graphique de l'Insee...La dette publique de la France a atteint 97,5% du PIB fin mars.

Et outre Atlantique

Voici quelques jours le quotidien américain « The Washington Times » écrivait que La dette publique des États-Unis pourrait étouffer toute croissance économique dans le pays d'ici dix ans, et le prochain président sera obligé d'agir de manière rapide et efficace pour mettre le cap sur une politique économique plus stable...

Les perspectives à long terme relatives au budget fédéral ont empiré de manière dramatique au cours de ces dernières années, rapporte le CBO(*) dans son dernier rapport. Ce dernier blâme Barack Obama pour l’important déficit budgétaire, accumulé au fil de dépenses de moins en moins maîtrisées et de changements plus globaux causés par la décision d'emprunter davantage, des sommes que les États-Unis ne pourront jamais rembourser...

Toujours d'après le « The Washington Times » Et selon les experts, il est difficile de prédire le point de rupture, mais à un moment ou à un autre, les investisseurs vont douter de la capacité des USA à maîtriser la situation. C'est à ce moment-là qu'ils vont exiger des taux d'emprunt plus élevés, ce qui va, par ricochet, provoquer une crise financière. Mais déjà certains pays « émergents » ont commencé à réduire de manière importante leur achats de bons du trésor US c'est le cas de la Chine principal créancier, ou encore de la Russie « Les investissements russes dans les bons du Trésor des États-Unis se sont réduits en mars de 20% par rapport à février dernier pour atteindre le niveau le plus bas depuis septembre 2008, indique le département américain du Trésor. En mars 2014, le montant des investissements se chiffrait à 100,4 milliards de dollars contre 126,2 milliards en février. Ce facteur a fait de la Russie le plus grand vendeur de bons du Trésor parmi les détenteurs souverains de ces titres.»

( http://fr.sputniknews.com/economie/20140515/201222392.html#ixzz3ed4oC49n )

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 07:24

Dimanche 21 juin avant la fête de la musique.

Une journée de foot sous une chaleur intense: 4 matchs au programme entre deux équipes qui se recomposent au fil des heures. 22 participants en tout.

S'il n'eut pas le succès de participation escompté, ce deuxième tournoi de foot pour Gaza organisé à Brest le 21 juin par l'AFPS de Brest et les Jeunesses Communistes a été une nouvelle fois un beau moment de plaisir partagé et de fraternité, avec une causerie très intéressante sur la situation en Palestine, en Israël et à Gaza après le pique-nique, animée par un jeune camarade de l'AFPS Brest qui s'est rendu plusieurs fois en Palestine dans les territoires occupés et en Cijordanie et s'est révélé passionnant.

Photos Tournoi de foot "Un stade pour Gaza" à Brest le 21 juin 2015, stade de Pen Helen
Photos Tournoi de foot "Un stade pour Gaza" à Brest le 21 juin 2015, stade de Pen Helen
Photos Tournoi de foot "Un stade pour Gaza" à Brest le 21 juin 2015, stade de Pen Helen
Photos Tournoi de foot "Un stade pour Gaza" à Brest le 21 juin 2015, stade de Pen Helen
Photos Tournoi de foot "Un stade pour Gaza" à Brest le 21 juin 2015, stade de Pen Helen
Photos Tournoi de foot "Un stade pour Gaza" à Brest le 21 juin 2015, stade de Pen Helen
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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 07:15
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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 06:43

La semaine dernière, j'ai eu une longue discussion avec Alain Bourges, professeur d'arts à l'école d'art de Rennes (ancienne école des beaux arts) et responsable de la CGT au niveau des quatre écoles d'art bretonnes (Rennes, Brest, Quimper, Lorient : celle de Brest est spécialisée dans le design, celle de Quimper dans les arts, celle de Lorient dans un mixte communication et arts, celle de Rennes associe le tout).

Il m'a interpellé par rapport au projet de réorganisation des services des écoles d'art.

En effet, depuis la loi Pécresse sur l'enseignement supérieur, les écoles d'art bretonnes ont perdu leur autonomie et ont été contraintes de s'associer en établissement public de coopération culturelle (EPCC), à l'intérieur duquel les représentants des collectivités qui financent et non plus les enseignants et salariés, ont tout pouvoir. Tout le pouvoir aux payeurs.

Au Conseil d'Administration, il y a 4 profs pour 24 élus (ville, Etat, région). Les représentants des collectivités et de l'Etat se réunissent avant le CA si bien que tous les votes se font à l'unanimité des élus au CA sans que les personnels aient accès à leurs débats. C'est pareil pour le Comité Technique. Le Comité Pédagogique étant lui précédé et phagocyté par un comité de direction.

Lors de la fusion des établissements en EPCC, l'Etat a joué un rôle très autoritaire pour imposer cela aux communes. Au détriment d'autres projets, comme la création d'une association plus autonome.

Depuis, les moyens font défaut. Dans la réorganisation un cabinet de consultants de Quimper a mené une étude très incomplète sur les besoins : par exemple, ces écoles des beaux arts n'ont pas de réseau informatique propre. La réorganisation des services a étoffé l'administration générale des 4 écoles : au lieu de 2 salariés initialement prévus, c'est 8 personnes qui sont employés, mais les moyens pour enseigner dans des bonnes conditions et avec un statut non précaire font défaut.

A Rennes, la précarisation concerne la moitié des enseignants qui sont des vacataires, souvent des doctorants issus de la fac. La précarité des enseignants de fac (et des conditions de travail pour les élèves), on la retrouve dans ces écoles d'art.

Les collectivités donnent un budget à niveau constant alors que certains postes évoluent à hausse, au détriment de l'enseignement.

Ces écoles d'art sont désormais gérées comme des entreprises ou des écoles de commerce en concurrence : tout pour la vitrine et l'affichage. Course aux partenariats prestigieux avec l'étranger au détriment du fond. « Toutes les écoles d'art se sont découvertes comme étant en concurrence pour attirer les étudiants ».

Le directeur de ces écoles d'art, M. Lucéa, est très contesté. Il vient de la direction de la culture à Brest où des salariés et des élus se plaignaient de son autoritarisme. Sous couvert d'une réorganisation de service il veut virer enseignante, une militante CGT en fin de contrat, « une fille vachement bien qui ne va pas lâcher » car elle est jusqu'en octobre avec deux étudiants sur un projet de partenariat avec une crèche de Quimper. La CGT demande un an de prolongation de contrat mais ils ne veulent pas lâcher.

On cherche à pousser à la démission certaines enseignantes qui déplaisent au directeur en question.

A Brest, deux postes seraient supprimés (un poste créé à temps partiel), à Lorient 1 poste supprimé.

L'école de Brest est en équilibre financier intéressant, pas celle de Lorient.

Il n'y a pas de transparence sur les budgets : budget principal plus 4 budgets qui ne sont pas solidaires.

Le problème que rencontrent les enseignants et leurs représentants syndicaux est qu'ils trouvent très peu d'appuis chez les élus pour alerter sur ces problèmes et faire bouger les choses.

Ainsi, en CA le 1er Juillet 2015 à Brest, toute la réorganisation des services a été votée. Il n'y a pas eu de débat, le CA n'étant qu'une chambre d'enregistrement de ce que les "personnes publiques" ont déjà décidé en privé.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Parti Communiste du Finistère.

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Courrier d'Alain Bourges, secrétaire général de la CGT-EESAB à Philippe Noguès, député du Morbihan:

Alain Bourges
Secrétaire Général de la CGT-EESAB

Monsieur le député,

Averti de vos récentes positions, je me permets de vous adresser ce courrier pour vous informer de la situation d'un établissement régional, l'École Européenne Supérieure d'Art de Bretagne, et solliciter votre appui.

L'EESAB est née de la fusion exigée par l'Etat des écoles des beaux-arts de Brest, Lorient, Quimper et Rennes. Dans le cadre d'une transformation en Etablissement d'Enseignement supérieur, la loi imposait l'autonomie juridique (Loi Pécresse) et c'est pourquoi toutes les écoles d'art territoriales de France sont devenues des Etablissements Publics de Coopération Culturelle (EPCC).

Force est de constater aujourd'hui que ce statut ne répond pas aux nécessités des écoles et surtout, d'établissements d'enseignement supérieur. Ce constat est désormais partagé au plus haut niveau et nous avons cru comprendre qu'une révision du statut des EPCC est envisagé.


Quoiqu'il en soit, le cas breton a la particularité d'être le seul qui regroupe 4 anciennes écoles. L'impréparation dans laquelle le projet a été lancé pose multitude de problèmes : oubli d'un réseau informatique propre, désormais financièrement inenvisageable, augmentation considérable d'une administration centrale prévue au départ a minima, frais imprévus et temps perdu en déplacements incessant dans toute la Bretagne, etc... mais, surtout, le plus sérieux problème est le déficit démocratique et l'incapacité en terme de concertation sociale.

L'EESAB est dirigé par un Conseil d'Administration où les collectivités détiennent légalement la majorité. Les personnels n'y constituent qu'une minorité réduite et sans influence. Ce sont les payeurs qui décident, hélas sans expérience des spécificités de l'enseignement artistique. Contrairement à la tradition démocratique de l'Université où les enseignants et étudiants jouent un rôle central dans les Conseils d'Administration, nous affrontons des élus portés par une vision purement administrative et comptable, sans compréhension ni des enjeux de l'enseignement supérieur ni de la dimension artistique d'un tel enseignement. Cette situation, partagée par toutes les écoles de France s'aggrave en Bretagne par le mise en place de réunions qui doublent, voire court-circuitent, les instances (réunion des personnes publiques en amont du CA, réunion employeur-syndicats en amont du Comité Technique, réunion des directeurs en aval du conseil pédagogique, etc...). Désabusés, les personnels se sont détournés des élections aux instances et il a fallu tirer au sort leurs représentants au Conseil d'Administration ou faire sans eux dans les différents sites.

Cette situation débouche aujourd'hui sur un réel conflit. Au terme de quatre années de fonctionnement les sites de Brest, Lorient et Rennes annoncent des suppressions ou des réductions de postes d'enseignants. Nous sommes déjà dans une situation où, à l'encontre des règles de la Fonction Publique territoriale, la précarité se généralise. Mais, étape supplémentaire, il va être décidé ce 1er janvier de supprimer deux postes à Brest, d'en supprimer un à Lorient et d'en réduire un à Rennes pour de simples motifs budgétaires. Pour résumer, dans ce qui est une école, donc un lieu voué à l'enseignement, on accroît l'administration et on supprime des professeurs ! Les deux syndicats, CFDT et CGT se sont unis pour résister à cette politique désastreuse.

Dans le cas Lorientais, le prétexte est un déficit du site et les administrateurs s'accommodent de cette perte en estimant qu'un autre professeur peut à lui seul assumer ce que faisaient deux auparavant. Dans le cas brestois, le plus dramatique, une pseudo réorganisation des services sert de prétexte à l'éviction d'une enseignante trop peu docile. À Rennes, il s'agit d'une baisse d'effectifs dans une section. Cette politique purement comptable est inacceptable mais l'administration comme les élus nous opposent une fin de non-recevoir. Aucune politique, aucun projet pédagogique global à l'Etablissement n'existe en dehors de quelques considérations vagues. Nous affirmons, de notre côté que la priorité est de déterminer en concertation avec les personnels un réel projet pédagogique de l'Etablissement et, à partir de là, la discussion des moyens et personnels à y impliquer deviendra possible.

Nous avons alerté le Ministère de la Culture, la Préfecture, le Centre de Gestion. Le problème breton a été popularisé dans toute la France par la Coordination Nationale des Enseignants des Ecoles d'Art. Nous avons interpelé tous les interlocuteurs. Nous sommes désormais prêt à mener une action plus ferme pour contraindre l'employeur à la négociation.

Aujourd'hui, nous nous tournons vers vous. Aucun des sites de l'EESAB ne figure dans votre circonscription mais vous êtes un élu de la République et vous êtes issu de Bretagne. L'administration d'un établissement public de dimension régionale vous concerne donc au premier chef. Nous souhaiterions que vous puissiez user de votre position pour agir auprès des représentants des villes, de la Région et de l'Etat qui s'apprêtent à voter ce 1er juillet la suppression de postes d'enseignants au cours d'un Conseil d'Administration qui se tiendra à Quimper.

En espérant que votre influence permettra de renouer un dialogue rompu et que des issues pourront être trouvées pour éviter les drames humains qui s'annoncent, je vous prie, Monsieur le député, d'agréer l'expression de mes sentiments cordiaux.

Alain Bourges

Pour plus d'information, le site de la CGT de l'EESAB:

http://cgt-eesab.eklablog.fr/

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 06:31

Communiqué du Réseau école du PCF et de l'Union des Étudiants communistes. 30 juin 2015.

Les emplois d'avenir professeur, c'est fini ! Alors que les étudiants viennent de déposer leurs dossiers pour la rentrée prochaine, le gouvernement demande aux universités et aux rectorats de mettre fin au dispositif. C'est une circulaire datée du 22 juin dernier qui a discrètement mis un coup d'arrêt au dispositif.

L'État doit cesser de se comporter comme le pire des patrons en proposant aux étudiants des "jobs" sous-payés. La précarité ne peut pas être la solution pour former des enseignants de haut niveau. Pour se former, réussir les concours, acquérir les connaissances, les pratiques et l'expérience nécessaires pour faire réussir tous les élèves, il faut du temps et de la sérénité. Un dispositif de pré-recrutements sous statut de la fonction publique doit être mis en place: c'est l'intérêt des étudiants, des élèves et de toute la société.

Le désengagement de l'État doit cesser. Depuis 3 ans, le gouvernement fait des économies sur le dos des étudiants qui se préparent aux métiers de l'enseignement. En 2013, la création des EAP a été financée en suppriment les aides destinées aux étudiants préparant les concours. Obliger les étudiants à travailler pour financer leurs études, c'est les empêcher de préparer le concours dans de bonnes conditions. Comment recruter plus d'enseignants dans ces conditions ?

Le gouvernement reconnaît qu'il y a besoin de 300 000 enseignants d'ici 2022. Recruter et former des enseignants capables de faire réussir tous les élèves, cela a un coût, et ce n'est pas aux étudiants de payer !

Dès maintenant, la suppression des EAP doit être compensée par le rétablissement d'aides financières spécifiques destinées aux étudiants préparant les concours de l'enseignement, ouvertes à tous les étudiants et sans contrepartie de travail pendant les études. Rapidement, un système de pré-recrutements sous statut de la fonction publique doit être mis en place, comme le proposait le rapport du Sénat sur le métier d'enseignant dirigé par Brigitte Gonthier-Morin en 2012 et comme le demandent les principaux syndicats enseignants.

Fin des emplois d'avenir professeurs: et si on en finissait aussi avec la précarisation des étudiants et des enseignants?
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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 06:29
Appel La Grèce au coeur!

Vous pouvez, si vous le souhaitez, rejoindre l'appel ci-dessous pour la Grèce en envoyant votre signature à l'adresse suivante :
lagreceaucoeur@orange.fr

La Grèce au cœur de l’Europe !

APPEL. Le peuple grec n’a pas un problème avec l’Europe.
Lui et nous avons un problème avec ce pouvoir « européen » qui asservit et détruit l’Europe !

Nous ne croyons pas que le peuple grec soit coupable du doublement de sa dette publique en moins de dix ans. Ni qu’il doive payer cette dette artificiellement gonflée du saccage de ses droits sociaux, du naufrage de sa démocratie.

Depuis des années les pouvoirs nationaux et supranationaux qui contrôlent l’Union Européenne lui infligent une austérité assortie de « réformes structurelles » qui ruinent son économie et l’enfoncent dans une misère croissante.

Aujourd’hui le peuple grec dans un sursaut de dignité et de lucidité a donné une majorité électorale à une gauche radicale étrangère aux corruptions et aux compromissions d’hier, qui a formé un gouvernement dont le mandat est de repousser les diktats de la "Troïka" (FMI, BCE, Commission européenne) et d’appliquer une politique de rupture avec cette austérité criminelle.

L’objectif des classes dirigeantes européennes est, non pas d’obliger à rembourser une dette dont tout le monde sait qu’elle ne peut l’être, qui n’a pour fonction que de drainer les fonds publics vers les banques, mais de contraindre le gouvernement d’Alexis Tsipras et de Syriza à la capitulation. Cela afin de pouvoir continuer à étrangler le peuple grec, condamné à mendier indéfiniment des prêts de plus en plus onéreux, et de faire la démonstration aux yeux de toute l’Europe qu’il est impossible de s’attaquer aux banques, de contester le pouvoir absolu des classes dirigeantes, d’ouvrir une alternative à l’austérité...

Il est inacceptable que ceux qui prétendent parler « au nom de l’Europe » s’ingénient, en vue de briser le gouvernement que s’est donné le peuple grec, à empêcher celui-ci de tenir ses engagements les plus élémentaires. Jusqu’à oser, hier, lui « interdire » de mettre en œuvre des mesures humanitaires minimales en faveur des plus démunis (allocation logement, aide alimentaire, rétablissement de l’électricité) ! Aujourd’hui il exige de lui qu’il aggrave la baisse des retraites au dessous du seuil de pauvreté et augmente la TVA sur les produits de première nécessité. Et il s’affirme prêt à mettre en faillite le pays et à l’expulser de la zone euro, donc, à terme, de l’Union européenne, au risque de provoquer une crise aux conséquences imprévisibles.

Nous soutenons le peuple grec dans sa mobilisation et sa détermination pour faire reculer cette opération despotique et réactionnaire.

Le combat du peuple grec est celui de tous les démocrates et progressistes européens. Une éventuelle défaite, ce sont tous les peuples d’Europe qui en paieraient le prix. Une possible victoire, si limitée soit-elle encore, ce sont tous les peuples d’Europe qui en recueilleront les fruits.

Voilà pourquoi il faut que les forces qui en France et en Europe espèrent en un renouvellement de la démocratie répondent positivement aux appels de Syriza de construire une solidarité européenne autour de la Grèce et du peuple grec. La perspective d’un référendum invite à renforcer d’urgence cette solidarité.

Au peuple grec nous disons que nous sommes à ses côtés. Parce que son combat est le nôtre.

Premiers signataires

Antoine Artous, Etienne Balibar, Sophie Bessis, Jacques Bidet, Luc Boltanski, Gilles Bounoure, Marie-Pierre Boursier, Claude Calame, Patrick Chamoiseau, Patrice Cohen Seat, Jean-Numa Ducange, Jean-Louis Fabiani, Michel Husson, Michael Löwy, Marie-José Malis, Jean-Louis Martinelli, Gus Massiah, Jean-Claude Petit, Philippe Pignarre, Michèle Riot-Sarcey, Pierre Salama, Denis Sieffert, Patrick Silberstein, Francis Sitel, Bernard Stiegler, Hervé Télémaque, Jacques Testart, Eleni Varikas, Pierre Zarka...

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 06:19

Le Front de gauche 56 a décidé d’initier une rencontre régionale de lancement d’une liste anti-libérale ouverte aux élections régionales. L’intérêt de cette réunion est de rassembler sur toute la Bretagne, et au-delà des contours actuels du Front de Gauche.

Seront invités également les candidats Front de Gauche ou soutenus par le Front de Gauche aux élections départementales, les militants de la solidarité, syndicalistes, féministes, écologistes, etc.

Régionales décembre 2015

Invitation

Dans toutes les régions se dessine la perspective de construction de listes citoyennes de large rassemblement antilibéral pour les élections régionales.

Dans ce sens, le comité de liaison Front de Gauche 56 a pris l'initiative d’une rencontre régionale le 18 juillet à Baud (lieu dit pont de Baud).

L’objectif est :

- d'affirmer notre intention commune, dans notre diversité,

- d’avancer une méthode et un calendrier,

- de mettre en place un collectif de campagne.

Pour mener à bien cette ambition, nous aurons plusieurs sujets à travailler : Quel projet ? Quelle place aux citoyens, aux organisations, aux collectifs ? Quel élargissement du rassemblement ? Quel mode de désignation des candidats ? Contenus matériels de la campagne : financement, organisation, communication, etc.

Matériellement, la rencontre se déroulera à l’adresse suivante :

Lieu dit « Pont de Baud » - Route du Pont de Baud (D768) – 56150 BAUD (Chapiteau en contre bas un grand terrain arboré à droite en sortie de Baud)

Elle aura lieu de 9h30 à 13h : une partie sur la stratégie, une autre sur nos axes de campagne, pour se conclure sur l’organisation pratique de la campagne.

A 13h, le FG 56 proposera le pot fraternel. Ceux qui le souhaitent peuvent amener leur pique-nique, le site s’y prête.

Nous vous adressons nos salutations fraternelles.

Joël Gallais - PCF 56

Alain Barbier - PG 56

Josiane Nigaut - Ensemble 56

Jean Pierre Fourré - République & Socialisme

Collectifs Front de Gauche pays de Lorient, Est-Morbihan, Ploërmel, Vannes, Pontivy, Auray-Port-Louis

Rencontre régionale du Front de Gauche Bretagne: invitation pour le 18 juillet à Baud
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Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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